Quatrième de couverture : Saint-Jean-d’Acre, 1203. Une nef génoise arrive à Marseille. Elle débarque un templier infidèle, une jeune veuve, un arbalétrier et un clerc en mission pour Aliénor d’Aquitaine. Cette dernière, à la veille de sa mort, a émis l’ultime désir de voir le saint linceul du Christ. Une lutte sourde s’engage autour de cette précieuse relique, qui échappe tour à tour à ceux qui la pourchassent. Certains souhaitent la posséder pour son caractère sacré, d’autres veulent s’en servir pour asseoir leur pouvoir perdu. Guilhem d’Ussel se retrouve, malgré lui et pour venger les siens, emporté dans ce combat. Les destins se croisent à Rouen, où Arthur, le jeune duc de Bretagne, est tenu prisonnier par son oncle Jean sans Terre. La ville devient le théâtre des intrigues, des meurtres, des complots qui se trament autour de la sainte relique. Qui finira par la posséder ? Arthur sera-t-il délivré par ses fidèles ? Guilhem découvrira-t-il le félon qui le trahit ?
Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Gilles Paris pour ce partenariat.
J’avais déjà essayé un roman de Jean d’Aillon : La bête des saints innocents que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Rouen 1203 est une aventure de Guilhem d’Ussel, chevalier Troubadour. Ce n’est pas non plus le premier tome mais c’était pour moi un premier essai qui s’est avéré concluant.
Encore une fois Jean d’Aillon nous en met plein la vue. Le contexte historique, les décors, l’histoire en elle-même. On est réellement propulsé dans un Univers parallèle. On se retrouve en 1203. Au temps d’Arthur et de son oncle Jean Sans Terre qui le retient prisonnier. L’intrigue tourne autour du linceul du Christ qu’Aliénor d’Aquitaine veut serrer avant de mourir.
La trame est lancée, la quête aussi. Voici donc la multitude des personnages qui arrive. Et comme dans la Bête des saints innocents, j’ai du prendre des petites notes au début pour ne pas me tromper sur qui fait quoi et quel rôle il a dans ce roman. Petite amélioration : j’ai pu prendre moins de notes (je déteste faire ça) parce qu’à un moment, miracle, j’ai su à peu près qui était qui.
Le personnage de Guilhem d’Ussel m’a bien plu. Même si par moment je me disais qu’il abusait un peu, ce n’est rien d’alarmant.
Encore une fois, il place ses personnages dans l’histoire. Puis, on peut lire leurs aventures séparément avant de voir leurs destins se mêler les uns aux autres pour nous donner un final spectaculaire.
Je reste un peu sur mes gardes avec cet auteur, j’ai appris à ne pas m’attacher aux personnages. Beaucoup de morts (en même temps… Vu le sujet traité, on ne peut pas vraiment faire autrement).
Ce roman est une nouvelle fois assez dense (environ 500 pages) mais il reste agréable à lire. Je ne suis pas entièrement convaincue parce qu’il y a des moments où c’était assez dur pour moi de suivre les intrigues et les complots. Par souci de compréhension, j’ai fait des pauses et je n’ai pas lu ce livre dans son entièreté d’un coup. J’ai pris d’autres livres entre deux sinon je risquais d’être repue.
L’intrigue nous emporte aux cœurs de complots autour de cette sainte relique. Les meurtres sont décrits avec une certaine violence mais qui ne choque pas.
Jean d’Aillon traite ce sujet avec brio. Nous ne sommes pas dégoutés par tout ce sang versé. Je n’ai plus aucun doute sur les talents de cet auteur qui nous prouve ici que l’Histoire n’est pas chiante. (Bon je le savais déjà)
Je pense que ce livre est plus facile d’accès pour deux raisons : La première est qu’il est plus facile de suivre les personnages et leurs propres histoires même si des fois je m’y suis un peu perdue. La deuxième est que les parties purement historiques sont moins nombreuses donc on ne s’ennuie pas.
En bref : Jean d’Aillon monte de plus en plus dans mon top des auteurs. J’avais apprécié la bête des saints innocents mais ici, j’aime encore plus !
Ma note : 16/20
Du coup, j’ai acquis le premier tome de la série, c’est un auteur qu’il faut découvrir je pense.
Oh! C’est une bonne idée, tu m’en donneras des nouvelles 🙂
Je ne connaissais pas du tout ce livre mais je le note car j’habite à côté de rouen donc ça attise ma curiosité immédiatement !
Merci pour cette découverte =)
Avec plaisir Alison ! Merci pour votre passage!=)
Ouuuuh c’est ma ville !
Mais les romans historiques ce n’est plus trop ma tasse de thé, dommage 🙂
C’est vrai que quand ce n’est pas ta tasse de thé vaut mieux éviter. Ou commencer avec des plus petits ouvrages sinon c’est même pas la peine ! 🙂
Hou, une découverte qu’il me tarde de lire ^^
Merci pour ce partage !
Bises
Merci! Bises 🙂
Merci pour la découverte !
De rien Emilie!
Ce livre a l’air vraiment très intéressant. Merci pour cette belle chronique qui donne envie !
De rien Hélène, merci de ton passage 🙂
j’aime beaucoup sa série sur Louis Fronsac, j’essayerai de lire d’autres livres de cet auteur
Je ne connais pas cette série, j’essayerai aussi 😉