Résumé : Seabearstein, peintre et amateur de femmes, reste enfermé quatre jours dans un hôtel particulier en compagnie de quatre jeunes filles afin de tenter de décryogéniser Salvador Dali par des mises en scène de ses tableaux. Une interrogation sur la vie, sur les pouvoirs de l’art et de l’amour, qui atteint son paroxysme lorsqu’il retrouve, au terme de son expérience, un Paris dévasté par la violence.
Mon avis : Encore une fois, je remercie Gilles Paris et les éditions rue de Sèvres pour ce partenariat!
Dans un premier temps, j’ai été très surprise. En effet, je n’avais pas remarqué que c’était une bande dessinée. Quand j’ai reçu un énorme carton je me suis demandée ce que c’était. L’originalité de la bande dessinée m’a plu. Ce fut une lecture rapide comme vous pouvez l’imaginer.
On y mêle art, fond politique, religion.
On retrouve des situations en parallèle bien différentes :
– Une rescapée des attentats de Paris qui raconte tant bien que mal son calvaire.
– Des idéalistes qui veulent décryogéniser le corps de Dali parce que selon eux, cela changerai le monde.
Sebearstein est le personnage principal. Un artiste qui sort de son exil pour se lancer dans l’expérience Dali. Il s’enferme avec quatre créatures de rêve dans un hôtel particulier pendant quatre jours. L’idée est de découvrir le monde de Dali, de faire connaissance avec son génie. C’est un peintre amateur de femmes. La tentation sera donc grande pour lui.
C’est une bande dessinée qui donne à réfléchir. Elle est dans l’air du temps, moderne, actuelle. Elle nous interroge sur des faits précis, actuels. Elle nous pousse à réfléchir sur notre place dans la vie, notre condition. C’est une interrogation sur la vie en général et la place de l’art dans cette dernière. Quel est le pouvoir de l’art et du sacré?
Il faut savoir que cette bande dessinée est destinée à un public averti : il y a beaucoup de propos sexuels (et on ne fait pas dans la dentelle, je vous préviens). De plus, les demoiselles sont très souvent nues dans cette bande dessinée. Il n’y a aucune pudeur. C’est naturel pour elles (sauf pour une qui tient à son string!)
L’esprit Dali est bien présent dans cette oeuvre. Les dessins de l’artiste sont époustouflants! On retrouve vraiment la patte de Dali. J’ai vraiment été chargé par ses dessins.
En revanche, bien que séduite par la forme, j’ai du m’y reprendre à deux fois pour comprendre le fond. La philosophie et les interrogations étant très présentes, je m’y suis un peu perdue. J’ai mieux compris à la suite de ma deuxième lecture.
Une prise de drogue les fait tous les cinq basculer dans une autre dimension aussi bien corporelle que mentale. On est complètement dans le monde et les délires de Salvador Dali.
J’ai trouve un parallèle tout à fait exceptionnel ! En effet, pendant que Sebearstein crée, essaye de faire revivre dans un endroit confortable, dans un autre lieu, au même moment, on éclate tout à coup de bombe. La réalité est fracassante. L’art peut-il sauver cette vie?
Pour conclure, des dessins magnifiques, une ambiance particulière qui peut séduire beaucoup de gens!
Ma note : 14/20
Je ne sais pas si je me laisserais tenter par cette BD ! Merci pour la découverte !
Avec plaisir ! 😉
J’ai justement découvert Joann Sfar hier dans l’émission de la Grande librairie! (je ne sais pas s’il était très connu et donc à ce moment là, honte à moi) J’avais noté la référence… Merci pour cette chronique 😉
Ah! Je vais regarder cette émission alors! Je ne savais pas qu’il y était passé
J’aime beaucoup ce que fait Joann Sfar, mais vert vrai que j’achète pieu de BD, je préfère les emprunté en général…
Je comprends. C’est vrai que celle ci n’est pas donné! Mais bon, c’est vraiment sympathique
J’ai lu la bd précédente mais j’avais moyennement accroché !
J’ai du la lire deux fois avant de. tout comprendre pour ma part
Je ne connaissais pas !
Je ne pense pas que ce soit fait pour moi mais merci pour ta chronique et pour la découverte 🙂
De rien avec plaisir 🙂
C’est vrai que l’ambiance des illustrations est super originale, j’aime beaucoup ce style !
J’ai beaucoup aimé l’ambiance aussi ! 🙂
Je pense que je vais passer mon chemin…
Oh je le comprends très bien. Loin de moi l’idée de descendre cette bande dessinée en flèche, je sais bien que je ne me serai pas arrêté dessus non plus. Les services presse ont du bon des fois =)
Tu me rends curieuse cette BD. Le thème est d’actualités.
C’est ce qui m’a aussi plu. l’actualité !