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Bilan Octobre 2016

Coucou tout le monde, 

J’ai passé un mois d’octobre assez riche en lectures très diverses et variées. Grâce aux vacances, j’ai pu lire énormément et c’est un réel plaisir =) 

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Les partenariats

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Mes lectures personnelles

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Voilà pour le mois d’Octobre. Un total de 19 livres soit 3749 pages. Je suis assez contente et je remercie encore une fois, tous mes partenaires pour leur confiance!

 

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Zeus Dating épisode 5 – La ceinture d’Aphrodite – Eva de Kerlan

14900444_364967837179303_7418482842878182594_n.jpgRésumé : Zeus, roi des dieux, dieu des hommes, est un amant très demandé. À peine quitte-t-il les bras de Léda que déjà, Semélê le réclame… alors que son épouse Héra l’attend. Seulement, à contempler Léda alanguie sur la plage, le désir lui vient de s’attarder encore un peu… rien qu’un peu… Il saura bien se faire pardonner ! Il ne se doute pas que son attitude va l’obliger à parcourir le monde entier, à la recherche d’Éros. Nom de Zeus ! Le plus simple n’aurait-il pas été de ne jamais être en retard ?

Mon avis : Voici l’avant dernier épisode de la saga Zeus Dating. La Ceinture d’Aphrodite fut une bonne lecture. Je remercie encore une fois Marie et Nisha Editions pour cette belle découverte.

On retrouve ici Apollon une nouvelle fois comme narrateur. Il n’y a rien à faire, je préfère largement lorsque Zeus prend la place du narrateur. Je suis frustrée de ne pas avoir de nouvelles de bon périple pour retrouver Eros.

Même si je l’ai trouvé plus intéressant que dans le quatrième épisode de la saga, Apollon reste un personnage que je n’affectionne pas. Non à cause de la qualité de la plume de l’auteure -bien au contraire- mais plutôt de ce qu’Apollon représente. Il est tout ce que je déteste, il est charmeur, séducteur, manipulateur et se croit tout permit. Il dégage tout ce qui m’insupporte chez un homme. Mais la plume de l’auteure me permet d’adorer détester ce personnage.

Entre en scène Héphaïstos que sa mère Héra repousse. Il est laid, boiteux, monstrueux. beach_gate_weheartitTout ce qui peut faire mal à Héra ou la détruire le rend particulièrement heureux. Forgeron renommé, c’est avec plaisir et délectation qu’il fabrique une arme capable de neutraliser Héra et de donner à Apollon assez d’avancer pour mettre ses plans à exécution. Héphaïstos est un personnage benêt, il ne réfléchit absolument pas… Je l’ai lu aussi trouvé détestable comme son demi-frère.

Apollon veut à tout prix neutraliser Héra pour conquérir la Grèce en l’absence de son père. Il fait bien comprendre qu’il ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins.

Aphrodite elle aussi rentre dans la danse. Elle proclame haut et fort que grâce à la ceinture créée par Héphaïstos, elle deviendra une déesse et pas n’importe laquelle s’il vous plait : la déesse de la pulsion. Elle est belle, forte, intelligente et trèèèès tentatrice. Elle a tous les hommes à ses pieds. Grâce à ses multiples dons, elle va aider Apollon dans sa quête.

14102321_869552063176273_1970639135923634263_nPan & Cernunnos laissent une place plus importante à Aphrodite et Héphaïstos et ne sont que peu mentionnés mais cela ne m’a pas du tout dérangé puisque je suis contente de voir l’apparition de nouvelles divinités et d’en savoir un peu plus sur leurs propres histoires.

Eva de Kerlan nous prouve encore une fois qu’elle possède une imagination sans borne. Elle nous emmène dans son univers merveilleux qui nous fait rêver : tout est beau, sensuel, c’était vraiment très agréable.

Les dernières phrases de l’épilogue me laissent pantoise. Elles promettent un merveilleux combat entre le père et le fils. Cela risque d’être épique. Vivement le retour de Zeus ! Nom de lui !

Ma note : 15/20

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Percy Jackson T2 – La mer des monstres – Rick Riordan

29261_1345841Résumé : Être le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu’une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment… Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.

Mon avis : Voici le deuxième tome de la saga Percy Jackson. J’ai beaucoup apprécié ma lecture qui est dans la continuité du premier opus. J’ai lu ce roman très rapidement en quelques heures il était englouti.

Il est très facile d’accès et mon avis ne change pas beaucoup du premier tome. C’était un délice livresque comme je les aime!

J’ai beaucoup aimé retrouver Percy, Grover et Annabeth. Les aventures du trio nous emmènent loin, visiter la mer des monstres pas vraiment pour le plaisir mais plutôt pour sauver la colonie d’un fléau mortel. J’ai apprécié multiplier les rencontres des monstres mythologiques que l’on croise à tous les chapitres : c’est un résultat agréable puisqu’il y a de l’action à toutes les pages! Mon seul petit regret c’est le manques d’interactions des Dieux. J’aimerai tant les lire plus souvent que par ci par là. Il est vrai que dans le premier tome Arès interagit avec Percy et dans le deuxième tome, il laisse sa place à Hermès mais seulement pour quelques pages et c’est fort dommage. J’ai eu un gout de trop peu!

On retrouve la colonie de sang-mêlés sans dessus dessous puisque l’arbre qui les protège a été empoisonné grâce à un poison qui vient tout droit des enfers. Chiron se retrouve dans de beaux draps, il doit partir de la colonie et remplacé à Tantale! Un cinglé sans cœur qui m’a quand même fait rire malgré l’injustice dont il fait part. Les attaques de monstres se multiplient au sein de la colonie, les jeunes sont de plus en plus fatigués et blessés de se battre et de défendre ce qui leur tient le plus à coeur. La crainte et la peur s’accentuent tout comme mon intérêt pour cette saga ! J’ai trouvé ce deuxième tome très prenant.

On fait la rencontre de Tyson, le demi-frère de Percy. Passé la surprise du demi-frère, on se retrouve sur les fesses quand on lit que c’est un cyclope! Petite incartade de Poséidon. C’était vraiment une idée très originale à mon goût. Tout au long du roman, on lit une belle évolution dans leur relation qui est très émouvante. J’ai apprécié très fortement ce personnage ! Il est attachant, drôle et très naïf. Sa sincérité m’a beaucoup touché alors que dans le film je trouvais le personnage très lourd et gênant alors qu’ici il est adorable malgré le fait qu’il n’ai qu’un œil.

La plume de Rick Riordan est très efficace. Elle donne beaucoup de peps et de dynamisme au roman et à sa trame. J’aime le fait d’en découvrir plus sur les vies respectives de Percy et d’Annabeth et de voir aussi un rapprochement rien qu’amical entre les deux. Etant des enfants de dieux et déesses, on en oublie qu’ils sont avant tout des enfants.

La prophétie sur Percy prend de l’ampleur. On en sait plus et c’est excellent! L’aventure commence vraiment et c’est très très intéressant. La loyauté de Percy est tout à son honneur et j’ai beaucoup apprécié le fait de découvrir avec lui ses nouveaux pouvoirs de demi-dieu.

Pour faire un point sur l’adaptation cinématographie, après lecture du roman et en ayant pris un peu (beaucoup) de recul, je la trouve décevante. Des libertés prises par le réalisateur ne me semble pas judicieuses et on perd énormément de passages et d’intensité. C’est dommage. Je ne peux vous conseiller encore une fois de lire le roman avant de voir les films.

Ma note : 16/20

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Aeternia Tome 1 : la marche du prophète – Gabriel Katz

Aeternia_Couv.jpgRésumé : Leth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité du monde, qu’il a choisi de les élever, loin de la violence de sa terre natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion ignore que son voyage va basculer dans le chaos. Dans le panier de crabes de la Cité mère qui prêche la Grande Déesse, où les puissants du Temple s’entredévorent, une guerre ouverte va éclater entre deux cultes, réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de nouveau tremper dans le sang…

Mon avis : J’ai emprunté ce roman à la médiathèque. Je ne savais pas si je devais mais je me suis laissée tenter, trop curieuse pour laisser passer ma chance. Et je vous avoue que je ne l’ai pas regretté ! 🙂

C’est un roman qui sort des sentiers battus pour moi! Moi qui ne lit pas beaucoup de fantasy, j’ai eu de la chance de tomber sur un bon premier tome!

Ce premier tome raconte l’histoire de Leth Marek , un gladiateur invaincu qui prend sa retraite pour élever ces fils loin de l’arène de Morgoth! Champion de Morgoth, il fait peur a beaucoup de monde. On prend place pour cette longue route semée d’embûches et pas de petites embûches. On est propulsé dans un univers dur, sanglant mais qui est fascinant.

Voulant sauver Nessyra, une jeune prêtresse hérétique, Leth signe la mort de sa famille et de tous les hommes qui l’accompagnaient dans le périple de leur nouvelle vie. Leth se résigne, seul. Un esprit de vengeance s’empare de lui. Il veut détruire les hommes qui ont massacrés ses enfants : les Rédempteurs. Il ne reculera devant rien pour laver les mémoires et venger ses enfants sauvagement abattus.

On retrouve un combat de religion entre les croyants de la grande déesse qui habitent la plupart des régions du pays et les croyants d’Ochin, les « hérétiques » qui prônent un nouvel air et qui défient les croyants de la grande Déesse.

C’était une lecture très sympathique. Même si le sujet n’est pas heureux et chaleureux, l’auteur a crée un univers fabuleux qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page.

Les Rédempteurs sont du côté de la grande déesse et utilisent des moyens plus qu’extrêmes pour éradiquer les partisans du culte d’Ochin.

Leth Marek se range du côté d’Ochin seulement pour venger ses fils des rédempteurs. Il se moque éperdument de leur querelle de religion. C’est là qu’il fait la rencontre du peuple d’Ochin mais plus particulièrement de Nessyra et de Desmeon. J’ai beaucoup aimé Desmeon qui est un jeune homme présent aussi pour défendre le culte d’Ochin contre revenu. Ce n’est qu’un simple salaire pour lui aucune question de religion. Surnommé « le danseur » c’est un tueur très habile. Il se trouve être espiègle, séducteur, sur de lui et très drôle. Nessyra, elle, est une prêtresse du culte, elle est séduisante et faire chavirer les coeurs de Desmeon et de Leth.

De l’autre côté, celui du Temple de la grande déesse, on trouve Varian qui est fraîchement arrivé dans la ville de Kyrenia. Il est frais, drôle et s’en tient à ses convictions.

Entre rivalité, amitié et trahison, je n’ai pas su où donner de la tête. Même si ce roman m’a plu, le côté religieux pourri m’a un peu ennuyé. De voir que cette branche la de la vie a été acheté, ça ne m’a pas franchement plu. J’ai beaucoup aimé l’honnêteté de Varian qui fut ma lumière dans cette zone d’ombre.

Malgré quelques longueurs, le roman tient la route et reste captivant la plupart du temps!

La plume de l’auteur est sympathique et additive!

Je lirai sans aucun doute le deuxième roman.

Ma note : 15/20

 

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Wonderpark T1 : Libertad – Fabrice Colin

CVT_Wonderpark-1--Libertad_4946.jpgRésumé : À l’école, Jenn et son frère, Mervin, ont fait la connaissance d’une fille au nom étrange : Orage. Son père est le concepteur de WonderPark, un parc d’attractions mystérieux et désaffecté. Quand leur nouvelle amie leur propose de visiter l’endroit, Jenn et Mervin sont ravis. Mais à peine sont-ils entrés dans le parc que Zoey, leur petite sœur, disparaît. Les enfants découvrent alors que WonderPark est le portail de mondes magiques et pourtant bien réels. Sans hésiter, Jenn, Mervin et Orage s’engouffrent dans Libertad, le monde des pirates, où la traîtrise est un art et le courage une nécessité

Mon avis : C’est un petit livre jeunesse pour ce mois d’Octobre que j’ai lu. Je l’ai trouvé à la médiathèque, comme j’avais lu plusieurs chroniques qui laissaient entendre que ce premier tome était sympathique, je me suis jetée dessus au premier regard.

On fait la rencontre de Jenn, Mervin et Zoey. Trois frères et soeurs qui sont très proches. Jenn et Mervin sont plus vieux et plus proches même s’il y a un amour inconsidéré pour Zoey de la part de ses aînés,  elle est encore trop jeune. C’est une relation assez amusante : deux frères et soeurs qui s’entendent comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde sans se disputer, ça relève du miracle. Je suis certaine que les mères qui lisent ce blog seraient tellement heureuses d’avoir des enfants ainsi! J’ai trouvé les frères et soeurs touchants. Ils prennent soin l’un de l’autre peut-être au détriment des amitiés qu’il pourrait y avoir en dehors de leur petite bulle fraternelle.

WonderPark est un parc d’attraction à l’abandon. Il suscite bien des interrogations dans les villes environnantes surtout chez les plus jeunes. En effet, les adultes ont appris à vieillir avec ce parc.. Mais les enfants sont eux, curieux de savoir ce que renferme ces portes. Même si les parents interdisent d’aller s’aventurer dans cet endroit,  cela n’empêche pas les enfants de rêver à toutes les aventures qu’ils ratent. N’ayant jamais été ouvert, on se demande quelles merveilles renferment ce parc.

A l’école, Jenn et Mervin rencontrent Orage, une jeune fille bien mystérieuse. Orage est atypique: dans s dégaine, dans son look. Elle est très originale, mystérieuse, drôle et très intelligente. Elle habite dans ce parc avec son oncle. Son père était le propriétaire du parc qui a disparu. Une amitié naît entre les trois jeunes gens.

Grâce à Orage, Wonderpak s’ouvre à eux. Même s’ils ont du braver l’interdiction de leurs parents et emmener Zoey avec eux, Jenn et Mervin sont aux anges. Libertad est le monde des pirates. Il y a six mondes en tout. Pendant la visite de ce monde, Zoey se fait kidnapper.

Le fil conducteur est lancé : Orage, Jenn et Mervin partent à la recherche de Zoey dans ce monde plein de dangers et d’incertitudes. Ne connaissant rien de ce monde, ils savent qu’ils ne sont pas prêts mais ils partent quand même dans cette aventure au péril de leurs vies pour retrouver Zoey et le père d’Orage.

On fait des rencontres en tout genre et quêtes à foison… Les plus jeunes d’entre-nous seront ravis avec ce roman plein d’aventures.

Pour ma part, j’ai passé un moment agréable avec ces jeunes. J’ai beaucoup aimé les illustrations et j’ai bien envie de lire la suite.

La plume de l’auteur est agréable et très abordable. Je pense que c’est une lecture qui pourrait plaire à beaucoup de jeunes lecteurs.

Ma note : 14/20

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Sansonnets, un cygne à l’envers – Pierre Thiry

sansonnets-un-cygne-a-l-envers.jpgRésumé : Ces cent sonnets ont été écrits un peu n’importe quand, lorsque j’avais du temps : à l’arrêt d’autobus, sur le quai de la gare SNCF, dans un train, sur une terrasse de café, dans une salle d’attente, sur un coin de table durant un repas ennuyeux, dans ma cuisine, dans mon bureau, dans un magasin de chaussures, en attendant mon tour à La Poste, en discutant avec ma coiffeuse, en attendant un dessert au restaurant, en marchant en forêt, en essayant une nouvelle chemise, en lisant un livre, en marchant sous la pluie, en savourant un concert, en rêvant au sourire chaleureux de la meilleure des amies, en écoutant converser les sansonnets au-dessus de l’étang des cygnes..

Mon avis : Je remercie chaudement l’auteur pour sa confiance réitérée ainsi que pour sa gentille dédicace et ses propos bienveillants à l’égard de mon blog. C’est toujours très plaisant de se voir sollicité pour des lectures! Merci beaucoup Pierre !

C’est un recueil de sonnets qui m’attendait sagement dans ma boîte aux lettres et que je vous présente donc! Cet ouvrage est assez saisissant. Cent sonnets nous attendent : je tiens à rappeler qu’un sonnet est un poème de quatre strophes : deux quatrains (quatre vers par strophe) et deux tercets (trois vers par strophe). La parenthèse « cours de littérature » est close, je vous rassure!

Inspiré par la vie de tous les jours, l’auteur nous livre de beaux sonnets. Mêlant jeux de mots, d’esprit et traits d’humour certains, on se retrouve à lire des sonnets sur les mouches, des caissières et pleins d’autres petits sujets sympathiques de la vie quotidienne.

La lecture se fait rapidement et je suis certaine qu’elle pourrait en réconcilier plus d’un avec le genre poétique. Moi-même étant très compliquée en poésie, j’ai passé un agréable moment.

A travers ces sonnets, on perçoit quelque peu la vie de Pierre Thiery et des petits détails auxquels il a accordé du temps et prêté attention. Il a pris le temps et c’est avec délectation que l’on prend goût à cette lecture. J’ai pensé à Philippe Delerm et  son ouvrage « La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. » J’ai beaucoup aimé.

J’avais déjà pu lire un roman de l’auteur mais c’est ma première lecture poétique et j’avoue beach_gate_weheartitque j’ai beaucoup aimé et que je réitèrerai avec grand plaisir. C’est un petit ouvrage idéal pour accompagner un petit déjeuner lors d’un dimanche matin ensoleillé.

Grâce à des mots simples, Pierre Thiery nous fait voyager et c’est une parenthèse très appréciable en cette saison. J’ai vraiment trouvé que le temps était propice à cette lecture! Cela m’a permis de l’apprécier dans toute sa profondeur.

Ma surprise est complète. Et c’est vraiment avec joie que je vous présent ma chronique. C’est une révolution poétique bien loin de la poésie classique. ici, on réinvente le genre pour se l’approprier.

Ce qui est très appréciable c’est le fait de voir qu’avec toutes les figures de style utilisées, les jeux de mots, on voit une grande maîtrise de la langue française par l’auteur. L’originalité réside aussi dans les thèmes abordés, les assonances et les allitérations …

En bref, c’est une belle surprise! Un bon moment passé en compagnie de ce petit ouvrage si particulier!

Ma note : 16/20

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Le syndrome du papillon – Maxence Fermine

Le_syndrome_du_papillon_hd.pngRésumé : Hugo Mars, 17 ans, n’est pas un garçon comme les autres. Atteint d’un mal étrange, le syndrome du papillon, il est interné en hôpital psychiatrique. Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est là qu’il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux verts, gothique et lunaire… Hugo tombe aussitôt sous son charme. Jusqu’à ce que la jeune fille disparaisse…

Mon avis : Je remercie Camille des éditions Michel Lafon qui m’a permis de lire ce roman dans le cadre d’un partenariat.

J’avais déjà lu un roman de cet auteur et j’avais très envie de réitérer mon expérience qui s’était très bien passé (Le livre des ombres pour ceux que ça peut intéresser).

C’est dans un autre registre que j’ai retrouvé Maxence Fermine. Le syndrome du papillon est un livre doux, brillant par les mots et par la poésie utilisée dans ses termes. Ce roman s’adresse ici à deux types de publics : les plus jeunes (on va dire adolescents) et les plus vieux (jeunes et vieux adultes).

La première chose que j’ai apprécié en voyant ce partenariat c’est la couverture. Elle représente Morgane, un personnage du roman. Je l’ai beaucoup aimé. J’ai trouvé cette couverture très très belle et propice à la période automnale dans laquelle nous nous trouvons.beach_gate_weheartit

On rencontre Hugo, un jeune homme de 17 ans. Catégorisé comme dépressif, il est en hôpital psychiatrique parce qu’il a menacé de sauter par la fenêtre. Il est intelligent et atteint du « syndrôme du papillon » qui est en fait l’incapacité de prendre une décision ou de faire un choix. Il est drôle et a un regard piquant, vif sur sa vie et sur celle de son entourage plus ou moins proche. Il ne mâche pas ses mots. Etant moi-même assistante d’éducation, j’ai beaucoup ri en lisant le passage sur les « pions » de son lycée!

Morgane est une jeune fille atteinte du syndrome d’Asperger. pour résumer grossièrement c’est une difficulté à avoir des contacts relationnels normaux au sein de la société, ils sont doués dans un domaine bien particulier. Bien souvent, ils sont des génies. Elle est un génie en musique, c’est une violoniste exceptionnelle pour ses 17 ans. C’est aussi une encyclopédie vivante : elle apprend à Hugo beaucoup de chose sur les artistes qu’elle aime mais aussi sur bien d’autres sujets. Elle est très belle, rêveuse et dans son monde.

Ces deux jeunes tombent amoureux et leurs vies en hôpital psychiatrique prend un autre sens. C’est plus viable, plus respirable et beaucoup moins déprimant. Ils se découvrent mutuellement jusqu’au moment où Morgane part. Elle quitte l’hôpital pour retrouver ses parents.

C’est à ce moment précis qu’Hugo fait quelque chose d’hors norme pour lui : il prend une décision. Il retrouvera Morgane grâce à de maigres informations qu’elle lui a donné au gré de leurs conversations.

On le suit donc à travers son périple parisien qui lui réserve bien des surprises et de belles rencontres. Entre passé et avenir, Hugo se retrouve pris dans une spirale d’évènements incroyables. C’était vraiment très sympathique à lire.

J’ai ri à de multiples reprises, j’ai aussi été touché par la poésie des mots employés par l’auteur. Hugo est un personnage haut en couleur! J’ai beaucoup aimé ses réactions très naturelles et spontanées. Malgré ça, c’est un esprit très intelligent et réfléchis. Il sait quand il peut agir plus légèrement ou non. Je pense à Zach, un ami de l’hôpital qu’il adore malmener et secouer. Suicidaire dans l’âme, Zach se replie sur lui même sauf avec Hugo. J’ai trouvé ces passages très drôles !

20100628104007michellafonLa plume de Maxence Fermine est très belle. Il parle d’amour, d’amitié avec douceur et poésie. C’est très juste et beau. J’ai beaucoup aimé les mots employés dans ce roman!

J’ai aussi beaucoup aimé en apprendre plus sur la maladie d’Asperger et les personnes célèbres qui ont été/sont atteints par cette pathologie. Dans ce roman, on dédramatise l’aspect psychologique de ces maladie et c’est un très bon point. Bien que le sujet soit sérieux, j’ai trouvé que l’histoire d’amour et la quête d’Hugo était plus présent que les maladies et c’est très appréciable       .

La fin est très mignonne et envoie beaucoup d’ondes positives au lecteur. J’ai trouvé cette lecture belle, poétique et très agréable!

Ma note : 18/20

 

 

12

Paris n’est qu’un songe – Nicolas d’Estienne d’Orves

1540-1.jpgRésumé : Imaginez une porte de bois clair achetée chez Leroy Merlin qui dissimule une machine à explorer le temps. Et son créateur qui explore le temps, donc… jusqu’à ce que flâner à travers l’histoire ne lui suffise plus. Il lui faut agir. Non pas en répondant aux sempiternelles questions « que se serait-il passe si… », mais en éradiquant la laideur. Tuer Pompidou pour éviter Jussieu et Beaubourg, donner des antidépresseurs à Malraux pour s’épargner la Tour Montparnasse… Adieu Opéra Bastille, quartier des Olympiades, Palais des Congrès, Pyramide du Louvre ! Mais une fois le XXe siècle expurgé de ses verrues architecturales, il manque à Sylvain Chauvier une signature finale, une apothéose. Pour cela, il remonte au seuil de ce siècle. 18 juillet 1900, inauguration du métro parisien. Il ne laissera pas faire Fulgence Bienvenüe : le premier jour du métro sera aussi son dernier.

Mon avis : Je remercie encore une fois Gilles Paris pour sa confiance renouvelée à de multiples reprises et pour ce partenariat très sympathique.

On rencontre Sylvain Chauvier. Un homme très particulier. En effet, en marge de la société, il ‘na pas beaucoup d’amis ni de points communs avec les gens qu’il côtoie. Il reste un homme incompris depuis sa plus tendre enfance par les choix qu’il a fait, il a déçu plus d’une fois ce père qu’il ne voit plus ainsi que ses professeurs. Promis à un avenir brillant en université, il refuse. Beaucoup de gens pourraient croire que son quotidien se cantonne à « métro-boulot-dodo », Sylvain cache un secret détonnant. Etant un génie des mathématiques, il a réussi à faire quelque chose d’exceptionnel, de révolutionnaire. Il a réussi à construire une machine à remonter le temps.

Sylvain se balade dans le temps au gré de ses envies. Bien qu’étant un peu intimidé voire effrayé par le pouvoir de cette machine à remonter le temps, plus il l’utilise, plus il part loin dans le temps pour multiplier ses promenades et assouvir sa soif de découvertes. Il finit par s’habituer et à prendre beaucoup de plaisir à rencontrer Paris à des époques bien éloignées de 2016.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, Sylvain n’est plus satisfait de n’être qu’un observateur, il se lasse de ses promenades et veut participer à l’éradication de la laideur selon lui qui détruit Paris.

Il remonte le temps et change l’histoire en supprimant des personnes, des événementsbeach_gate_weheartit pour ne pas que certaines constructions prennent place dans la ville de Paris. Bien qu’heureux, il est assez triste de voir que personne n’acclame ce qu’il fait. Puisque cela n’a jamais eu lieu, personne ne se rend compte de ses agissements forcément. La satisfaction d’accomplir de grandes choses selon lui ne dure qu’un temps. Il veut frapper un grand coup… Il décide de s’attaquer au premier métro parisien lors de l’inauguration du 19 Juillet 1900.

Ce livre étant très petit, environ 85 pages, je n’ai pas pris beaucoup de temps pour le lire mais ce fut une lecture intense. C’était très intéressant, j’ai aimé découvrir partiellement Paris à différentes époques et découvrir ce que ressentait notre personnage principal.

A travers ce court roman, j’ai découvert la plume de Nicolas d’Estienne d’Orves que j’ai apprécié. J’ai trouvé qu’au travers de ses mots, on découvre un amour inconsidérable pour Paris. C’est donc sans surprise que j’ai appris en flânant sur Internet qu’il n’en était pas à ses premiers mots sur la ville de Paris.

J’ai apprécié Sylvain. Bien qu’un peu dérangé par moment (à mon avis), j’ai trouvé des paroles un peu crues aussi. J’ai appris à apprivoiser et à l’apprécier. Ce n’est pas un coup de coeur incroyable pour ce personnage mais j’ai aimé apprendre à le connaitre.

J’ai apprécié les illustrations du romans très belles et légères ainsi que les explications en fin de roman sur le métro qui ont été très appréciées.

Nous avons à faire à une fin surprenante et assez philosophique à mon goût. J’ai du la relire deux fois pour bien tout comprendre.

Ma note : 15/20

10

Zeus Dating Episode 4 – Eva de Kerlan

14702268_356794071330013_5739630004478897849_nRésumé : Zeus, roi des dieux, dieu des hommes, est un amant très demandé. À peine quitte-t-il les bras de Léda que déjà, Semélê le réclame… alors que son épouse Héra l’attend. Seulement, à contempler Léda alanguie sur la plage, le désir lui vient de s’attarder encore un peu… rien qu’un peu… Il saura bien se faire pardonner ! Il ne se doute pas que son attitude va l’obliger à parcourir le monde entier, à la recherche d’Éros. Nom de Zeus ! Le plus simple n’aurait-il pas été de ne jamais être en retard ?

Mon avis : Je poursuis ma lecture de la saga Zeus Dating d’Eva de Kerlan avec ce quatrième épisode grâce à Marie et Nisha Editions que je remercie vivement une nouvelle fois.

Ici, on change de narrateur. Dans ce dernier épisode, la narration ne se fait pas du point de vue de Zeus mais du point de vue de son fils Apollon.

On retrouve des similitudes entre Zeus et Apollon tout au long du texte. En effet, ce dernier est beau comme son père (forcément, sinon l’expression n’aurait vraiment aucun sens!). Il est un demi-dieu fort et puissant. Et tout comme son père il sait se servir de la magie. Comme le sang n’est pas de l’eau, Apollon aime, non que dis-je adore séduire et s’adonner aux plaisirs charnels. Tout au long de l’épisode, il s’adonne à son plaisir à de maintes reprises. Dès que cela est possible en fait. J’ai remarqué qu’il n’y avait aucune pudeur à se montrer nu devant les autres!

Même s’il y a des similitudes entre les deux hommes il y a aussi beaucoup de points qui divergent et qui les séparent. Avec Zeus je n’ai jamais ressenti de violence ni de brutalité dans ses actes, propos ou réflexions à lui -même. Chez Apollon, cependant, on en trouve quelque peu. On ressent une certaine amertume envers ce père qui l’a abandonné. Il est plein de remords, d’esprit de vengeance et de rancœur envers tout ce que représente son père.

Apollon revient en Grèce: il retrouve cette terre sans dessus dessous. Les gens ne le reconnaissent pas, pire encore, ils ont l’air de se moquer de son retour! Les habitants sont livides et semble avoir perdu le goût de vivre. Il comprend très vite ce que son père a fait : après avoir chassé son propre fils de Grèce il a aussi mis le plaisir et le désir à la porte.

Apollon ne pense plus qu’à une seule chose: reconquérir sa terre natale et ramener le 14102321_869552063176273_1970639135923634263_nplaisir dans ce pays qui lui est cher. En d’autres termes, il veut réussir là où son père a échoué pour lui prouver sa force et sa puissance. Mais aussi sa supériorité. Grâce à une herbe magique, il ramène le désir sur sa terre de manière complètement factice grâce à l’aide d’une ennemie de Zeus qu’il a trouvé dans le ciel. On sent quand même une très grosse rancœur dans ses propos envers son père, j’ai trouvé ça un peu triste!

Son désir est de monter une armée, de reconquérir la Grèce et d’en devenir le maître! C’est sans compter sur Héra qui va défendre coûte que coûte sa Terre.

beach_gate_weheartitCet épisode ne m’a pas autant transporté que les trois premiers. Même si cette lecture a été agréable, je préfère avoir le point de vue de Zeus qui est plus doux et agréable que celui de son fils. Il est aussi regrettable à mon goût de ne pas avoir eu de nouvelles du tout d’Eros et de Zeus. L’auteur a quand même su retenir mon attention jusqu’à la fin du texte. J’ai hâte d’avoir l’épisode cinq dans les mains.

Je trouve qu’Eva de Kerlan en plus de sa belle plume a beaucoup d’imagination. Il y a des cènes qui m’ont fait sourire parce que jamais je n’aurais pensé à cela!

J’ai aussi le fait qu’on ajoute des personnages qui ont réellement existé dans la mythologie grecque au fil des épisodes. On retrouve ici Pan.

Ma note : 14/20

 

14

Les belles vies – Benoit Minville

cvt_les-belles-vies_5033Résumé : Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S. Leur dernière rixe est pourtant celle de trop… Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d’employer les grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d’un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local qui propose ses services comme famille d’accueil pour la DDASS. C’est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu’ils vont rencontrer et se confronter à une autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants placés et donne sa vie aux autres.

Mon avis : Je remercie les éditions Sarbacane pour ce partenariat qui fut une belle surprise.

J’avais déjà eu l’occasion de lire un roman de cet auteur « Je suis sa fille » qui m’avait laissé une impression sympathique.

Djib et Vasco sont des amis enfin frères de coeur. Depuis toujours, ils sont inséparables et vivent tout ensemble. Ils partagent tout et je pense que le terme « meilleurs amis » n’est pas assez fort pour décrire leur relation, c’est au dela de ça, ça l’a toujours été. Toujours là l’un pour l’autre, ils n’ont pas peur de se mettre dans des situations périlleuses pour sauver l’autre. Leurs bêtises vont les emmener jusqu’à Passy dans une grande maison tenue par les Favre dit « Tonton » et « Tata » qui ne font qu’une chose : donner leurs vies pour sauver celles des enfants en perdition.

Dans cette maison, ils rencontrent des enfants pour qui la vie n’a pas fait de cadeaux entre abandons, violences parentales et autres, les enfants vivent tous avec de sacrées histoires qui nous scotchent sur place.

Djib est un garçon sérieux, calme et travailleur. La première chose qui m’a beaucoupbeach_gate_weheartit étonnée c’est qu’il a la valeur des choses, un respect immense pour sa mère. C’est devenu l’homme de la maison une fois son père parti. Il aide sa mère autant qu’il le peut. Il veut la rendre fière et poursuivre ses études en général en section Scientifique. J’ai beaucoup aimé les valeurs qui prône ce personnage. Vasco lui est beaucoup plus impulsif. Il est téméraire et n’a peur de rien: ce n’est pas forcément quelque chose de bien, il est toujours dans des situations risquées et il se fout complètement de l’école. Ces deux personnages sont des opposés qui s’attirent. Ils ne pourraient pas faire l’un sans l’autre.

On rencontre aussi Dylan et Jessica qui sont frère et soeur. Ayant une mère jugée « irresponsable » ces deux là ont atterri chez Tonton et Tata. Dylan travaille dans une boucherie et Jessica est toujours à l’école. La réputation de femme facile de leur mère est difficile à porter pour eux: Dylan est très violent et impulsif. Il en veut à la terre entière. Jessica est une fille qui a une mauvaise image d’elle qui se compare beaucoup trop à sa mère. Elle est mignonne et plait aux garçons.

Chloé est une lycéenne en Première Littéraire : elle est studieuse. Même si elle parait froide aux premiers abords c’est une jeune fille pleine de vie. Elle est résidente permanente chez les Favre.

Ce sont les personnages principaux du roman. Se mêlent à eux des enfants, plus petits qui sont aussi des petits bouts à qui on voudrait faire des câlins. J’ai lu des mots durs qu’aucun enfant ne devrait subir.

Ce roman est avant tout une leçon de vie pour ces deux jeunes mais aussi pour le lecteur. Il y a toujours plus malheureux que soi, à force de se regarder le nombril, les jeunes ont oubliés qu’ils ont de la chance d’avoir un toit sur la tête et une famille aimante.

logo-editions-SarbacaneJ’ai beaucoup aimé cette lecture. La manière dont les jeunes s’apprivoisent plus ou moins vite. L’été passé chez les Favre marque un tournant dans leurs vies : ils ont grandi, se sont responsabilisés auprès des plus jeunes et ont enfin envie d’arrêter les bêtises et d’avancer correctement dans la vie. Ils ont aussi vécus les premiers amours, les premières amitiés et prises de conscience.

Tonton et Tata sont deux personnes au coeur énorme. J’ai aimé l’union entre les enfants mais aussi le lien particulier entre eux et Tonton et Tata. J’ai pu lire et imaginer de beaux tableaux avec tous ces personnages.

Avec des sujets d’actualité très bien traités, l’auteur nous emmène passer avec les jeunes un été très sympathique. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur qui plaira à bon nombre de lecteurs : jeunes et un peu plus vieux.

Ma note : 17/20

14

Jeux de clés – Dominique Marny

41pRiGYEfjL.jpgRésumé : Capucine est la créatrice d’une marque de papeterie en plein essor, Sentimental Corner. Octave est conseiller en gastronomie française à travers le monde. Lors d’une joyeuse soirée chez des amis communs, tous les deux sont les grands perdants d’un jeu de société. Pour honorer le gage fixé par leurs hôtes, ils sont obligés de troquer les clés de leurs appartements parisiens. Alors qu’ils se connaissent à peine, ils vont dormir l’un chez l’autre.
Que naîtra-t-il de cet échange imposé ?
Dans leur entourage, Bertrand collectionne les éditions rares. Stéphanie élève seule son jeune fils. Sébastien se débat dans ses problèmes conjugaux. En pleine crise d’adolescence, Lucas ne se passionne que pour le cosmos et l’astrophysique.
Des personnages attachants pour un roman intimiste et sensible, aux résonances très actuelles.

Mon avis : Dans un premier temps, laissez moi remercier l’auteure pour sa belle proposition ainsi que les éditions Presse de la cité pour cette belle découverte! C’est très gentil et touchant d’avoir été « repérée » par l’auteure.

Ce fut une lecture comme je les aime. On rencontre plusieurs personnages : Octave et Capucine qui, suite à un pari, doivent échanger leurs appartements pour une nuit. Marielle & Christophe : des amis de Capucine & d’Octave. Lucas, le fils d’Octave, Serge & Elodie qui sont des amis d’Octave et par la suite de Capucine. Bertrand un très bon ami de Capucine. Sébastien & Elodie : Sébastien est le voisin de travail de Capucine et Elodie, sa femme malade. Stéphanie et Enzo: c’est la collègue de Capucine et Enzo est son fils. David est un ami de Stéphanie rencontré en vacances. Tout ce petit beau monde forme le roman. On croise les histoires, on rencontre des personnages qui finissent par se croiser dans leurs propres histoires. C’était génial!

Comme vous l’avez compris j’ai passé un très bon moment en compagnie de tout ces personnages.

J’ai commencé ma lecture un dimanche soir pour la terminé très très rapidement (le mardi soit)! On rentre dans un univers chaleureux et douillet. Je me suis sentie rapidement à l’aise.

J’ai aimé le personnage de Capucine, elle est belle, intelligente et très touchante. J’ai aimé voir ce personnage évoluer et la voir passer de son état de détresse à son état d’épanouissement personnel. C’était très beau à lire.

Bertrand est un personnage qui a su me toucher par sa sensibilité, son goût pour les arts ob_85ba23_presse-de-la-citeen tout genre et plus particulièrement pour les livres. J’ai adoré!

Octave lui aussi est un personnage très appréciable. Sa sensibilité m’a touchée. J’ai trouvé ce personnage très attachant. J’ai aimé l’évolution de sa relation avec son fils Lucas en pleine crise d’adolescence. J’ai trouvé cette relation très belle et amène des fois à des situations que j’ai moi-même vécu avec mes parents!

Un personnage que j’ai beaucoup aimé aussi est celui de Stéphanie qui doit avancer dans la vie seule, devant faire les choix les plus judicieux pour son fils en devant très souvent se sacrifier. On lit ici le combat d’une mère qui essaye de reprendre goût à la vie et à redevenir une femme avant d’être mère.

Globalement, tous les personnages apportent beaucoup à la trame du roman. Il avance rapidement malgré le fait que beaucoup de personnages ont tendance à vouloir prendre leur temps. Je ne peux pas faire un point sur tous les personnages mais ils sont tous attachants, drôles et leurs soucis sont des soucis que tout le monde peut avoir dans la vie. C’est ce qui nous rapproche de ces personnages à mon goût.

Le roman touche des sujets d’actualité: le divorce, la maladie, les attentats… Ce qui fait de ce roman un roman palpitant. Une fois le nez dans la lecture, il m’a été compliqué de m’en détacher. La fin est tout bonnement belle! J’étais heureuse pour tout le monde!

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L’auteure parvient à nous transporter dans son univers qui est très appréciable. La plume de l’auteure est très agréable. Elle est très sensible, et belle à l’image de Capucine donc!

J’ai passé un très beau moment avec ce roman.

Ma note : 17/20

12

Louis XIV Amoureux -Hervé Bentégeat

ob_fe9284_louis-xiv-amoureux.jpgRésumé : Elevé par une mère qui l’idolâtrait, passant son enfance dans un univers féminin, c’est peu dire que Louis XIV aimait les femmes: il ne pouvait s’en passer.
Mais si l’homme tombait facilement sous leur charme, le roi se méfiait de leur influence: “Si vous voyez qu’une femme me gouverne, ordonna-t-il un jour à ses ministres, dites-le-moi et je m’en débarrasserai.”
Et quoique fort courtois, il les a toutes fait souffrir: c’était son bon plaisir d’abord. Mais elles ont su, malgré lui, marquer son règne de leur empreinte. Marie Mancini l’a affiné. Versailles ne serait-ce qu’il est sans Louise de Lavallière ni Athénaïs de Montespan. Cette dernière l’a, en outre, poussé dans sa politique de conquête et de prestige, tout en favorisant la carrière de Molière, Racine, La Fontaine…
Quant à Madame de Maintenon, qu’il épousa en secret, elle assistait à tous les conseils des ministres…

Mon avis : Je remercie Gilles Paris et les éditions Rabelais pour ce partenariat.

Vous savez peut-être que j’aime beaucoup le XVIIème siècle. La folie des grandeurs de Louis XIV et le Roi Soleil lui-même. Le XVIIème siècle est un siècle que j’affectionne beaucoup. C’est donc naturellement que je me suis proposée pour lire ce partenariat. Cet ouvrage est très surprenant et très plaisant.

Cet ouvrage parle de Louis XIV et plus précisément de ses conquêtes amoureuses. Les quatre plus grandes de ses histoires d’amour : Marine Mancini, Louise de La Vallière, Athénaïs de Montespan ainsi que Françoise de Maintenon. Bien que je savais quelques détails sur la vie de ces quatre femmes, j’ai appris beaucoup de détails sur ces relations.

Grâce à cet ouvrage, nous avons pu retracer la vie d’autres personnes comme Anne d’Autriche, Henriette d’Angleterre, le Duc de Monstespan, le poète Scaron ou encore Nicolas Fouquet et j’en passe ! C’était plaisant de tisser des liens entre toutes ces personnes qui ont plus ou moins marqué ce fabuleux siècle!

On trouve aussi beaucoup d’informations sur le XVIIème siècle. On trouve de grandes et belles illustrations dans cet ouvrage. C’est assez plaisant et cela rend une lecture historique très plaisante. C’était très appréciable.

En plus des informations de l’auteur sur ce sujet, j’ai donc pu redécouvrir des artistes, des peintures et sculptures qui ont bercés ce siècle et c’était très appréciable.

En retrançant la vie de Louis XIV, l’auteur s’attarde ici sur ces quatre grandes relations. C’était très agréable d’en savoir plus sur ces quatre illustres femmes. J’ai toujours été attiré par Marie Mancini et Athénaïs de Montespan…. Alors ce fut un ouvrage très intéressant.

J’ai aussi pu redécouvrir des évènements que j’ai beaucoup apprécié de découvrir comme beach_gate_weheartitl’épisode des poisons et l’implication d’Athénaïs de Montespan dans ce dernier. Ce qui m’a toujours plu c’est la fascination que suscite le Roi Soleil. Ces femmes étaient vraiment prêtes à tout pour recevoir un peu d’amour de la part du roi. Elles étaient prêtes à le partager. Elles auraient pu tuer pour lui. Il a fait de sa vie un spectacle bien minuté: tout est sous contrôle! C’est un homme qui impose le respect. Il s’entour des meilleurs.

En plus d’être un grand roi, c’est un mécène qui a protégé les plus grands noms comme Molière ou encore Racine. Il a mis tous les arts à son service et au service de la France.

Si la France s’est illustrée par sa grandeur s’est bien grâce à Louis XIV et à son goût pour le luxe. Il a redonné à la France toute sa splendeur.

Ce petit ouvrage est fort bien construit : rapide à lire, intéressant et plein d’informations je l’ai dévoré. Il m’a beaucoup plu et même s’il regorge d’informations, j’aurais bien voulu en lire un peu plus!

Ma note : 16/20

12

@ Sirène Episode 3 – Olivia Billington

14502776_352106838465403_4560637792107315398_nRésumé : Michaela Dauclair est habitée par un étrange besoin de devenir sirène, d’explorer les fonds marins. Au summum de sa carrière, l’auteure à succès est à la recherche d’un compagnon pour son aventure aquatique. Florian, séducteur aguerri et plus que charmant, incapable de garder ses conquêtes, est la cible parfaite. Subjugué, notre héros ignore qu’il embarque pour une dangereuse épopée. Une cuisinière effarouchée, des poissons, des piscines, une libraire amoureuse, des profondeurs inquiétantes… Plongez dans une histoire drôle et houleuse. Une romance barrée, surprenante et décalée : accrochez-vous !

Mon avis : Une nouvelle fois, je remercie Nisha Editions et Marie plus particulièrement pour son travail et sa patience auprès de moi.

Pour cet ultime tome, j’attendais beaucoup. Dans ma chronique du deuxième tome, je disais que j’attendais un feu d’artifice pour ce dernier épisode. J’étais bien loin du compte. Ce n’est pas un mais deux voire trois feux d’artifices auxquels j’ai eu le droit! Ce tome trois était tout simplement parfait! Tout ce que j’espérais secrètement s’est réalisé! Plus je tournais les pages plus intérieurement j’hurlais « Ouaiiiiiiis » en levant les bras! J’ai littéralement avalé ce troisième épisode.

J’ai adoré la manière dont la relation entre Clémence et Julien a évolué. C’était mignon, respirant la sincérité et surtout surtout surtout j’y ai cru! C’était tout à fait réalisable, il n’y a pas eu de choses aberrantes dans ces trois épisodes. Tout m’a semblé faisable, réalisable, plausible. J’étais heureuse pour les deux. Ce sont vraiment deux personnages qui ont beaucoup évolués et que j’ai pris plaisir à voir grandir sous mes yeux. Rebecca mène son petit bout de chemin. Je me suis beaucoup identifiée à ce personnage grâce à sa passion pour les livres, ses goûts musicaux et la relation amoureuse qui s’épanouie entre elle et son amoureux m’a beaucoup rappelé les débuts de ma propre histoire d’amour et ça… Forcément, ça joue en sa faveur ! J’ai trouvé cette relation très romantique!

La palme de mes fous rires revient au personnage de Michaela. J’avais de petits doutes au largepremier tome, qui ont persistés au deuxième et qui ont explosés sous le poids de la vérité au troisième! J’étais surprise par la fin du roman mais pas surprise par le caractère de cette dernière. Je l’ai trouvé excellente dans son rôle! Elle a beaucoup apporté à ce dernier tome et elle m’a fait beaucoup rire! Son brin de folie a beaucoup apporté aux trois épisodes.

L’attitude de Michaela a révélé le personnage de Florian que j’ai encore plus apprécié dans ce troisième et ultime épisode. Je l’ai enfin vu avec une attitude d’un vrai mec! Et ça, ça m’a beaucoup plu! J’ai été agréablement surprise par cette évolution. J’ai vu son comportement changer, le personnage se transformer et ça m’a fait du bien! Le petit garçon et devenu homme! Il s’est beaucoup remis en question et c’est bien!

Je suis heureuse d’avoir découvert OIivia Billington avec cette mini-saga! J’ai beauoup aimé les personnages, leurs évolutions, les rebondissements que l’auteure a prévu pour ses personnages! Tout m’a plu. C’est allé crescendo… J’ai beaucoup apprécié le premier épisode, adoré le deuxième et le troisième fut une véritable révélation! Je suis heureuse d’avoir tenté ma chance avec cette saga.

La seule chose que j’ai a reproché c’est que se fut beaucoup beaucoup trop court! Mes lectures sont passées à une vitesse hallucinante mais ce fut un véritable coup de coeur. J’ai vécu avec les personnages et ressenti tout ce que les personnages ont vécus. Des livres comme celui-ci, j’en voudrais tous les jours.

Merci à l’auteure pour cette merveilleuse aventure et ce feu d’artifice!

Ma note : 20/20

20

Les Ferrailleurs Tome 1 : le château – Edward Carey

Le_chateau.jpgRésumé : Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux… Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…Premier tome d’une trilogie superbement illustrée par l’auteur, Le Château nous plonge dans un univers pareil à nul autre, fantasmagorique et inquiétant, gothique et enchanteur. Edward Carey y révèle des talents de conteur, de dessinateur et de magicien qui font de lui le fils spirituel de Tim Burton et de Charles Dickens.

Mon avis: Je suis tombée tout à fait par hasard sur ce roman dans ma librairie et honnêtement… J’ai trouvé la couverture magnifique. Le livre en tant qu’objet est très beau et très agréable! Donc, dans un premier temps, bravo à l’auteur/dessinateur pour ses magnifiques dessins.

Je suis complètement sous le charme de l’univers que l’auteur nous propose ici! Déjà, à la vue des couvertures du roman, je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec l’univers de Tim Burton qui est l’un de mes réalisateurs préférés. La lecture m’y a clairement fait penser aussi! Et ce fut un véritable coup de coeur pour moi.

J’ai trouvé l’atmosphère de ce roman propice à la saison : c’est avec avidité et envie que j’ai découvert le château des Ferrayor, son excentricité et ses personnages haut en couleurs et tous très différents les uns des autres. On fait la rencontre de Clod (Clodius) qui est notre personnage principal. Je l’ai beaucoup apprécié! Il m’a fait rire. Rejeté par la plupart des membres de sa famille, il est faible petit et souffreteux.

Chaque membre (pur ou impur) de la famille Ferrayor se voit octroyer à sa naissance un objet de naissance qui ne le quitte plus. Objet plus ou moins ordinaire. Clod reçoit une bonde, son cousin Timmus un robinet et sa grand-mère un manteau de cheminée par exemple. On y trouve de tout.

Clod a un don. Il est Entendeur, il entend les objets murmurer des noms, un don mal compris , qui inquiète les passants et les membres de sa famille. Le seul de qui il est proche, c’est son cousin Timmus que j’ai trouvé très touchant. J’ai beaucoup aimé leur relation : ils sont seuls contre tous. Les grands-parents de Clod ne sont pas très présents dans sa vie : Son grand père prend de ses nouvelles auprès des autres membres de sa grande famille et sa grand-mère ne peut pas sortir de sa chambre puisque son objet de naissance est un manteau de cheminée. On apprend qu’il rendait visite à sa grand-mère assez souvent mais après lui avoir dit qu’il était une humiliante déception, elle lui a demandé de ne plus venir le voir.

L’amour familial est très présent comme on peut le voir, Clod et TImmus sont souvent seuls contre tous.

Dans la famille, il y a des membres purs et des membres impurs. Ils sont tous rassemblés dans le château. Ce dernier est divisé entre les Ferrayor d’en Haut : ceux qui ont le sang pur, qui se marient entre eux pour faire perdurer la famille et les Ferrayor d’en bas qui eux n’ont qu’une partie de leur sang Ferrayor: ils sont relégués au rang de serviteurs, d’esclaves, de bonniches. Ils ont des tâches ingrates et sont conditionnés pour aimer faire ce qu’ils font. Lucy Pennant ne veut pas être conditionnée, fraîchement débarquée de son orphelinat. Elle se rebelle et rencontre Clod. Les deux jeunes gens s’apprécient beaucoup et se revoient toutes les nuits.

Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup à dire sur ce roman. Il y a beaucoup de détails qui apportent beaucoup au roman et à son intrigue.

J’ai été emporté par l’histoire, la multitude de personnages que l’on trouve dans le roman largeet la manière dont les histoires personnes des personnages s’entremêlent entre elles. Mais aussi par le fait que les objets aient une incidence et un pouvoir sur la vie des Ferrayor.

J’ai trouvé le fil conducteur du roman très bien trouvé : très simple et efficace: la tante de Clod a perdu son objet de naissance ; une poignée de porte en cuivre. Je trouve qu’il n’y a eu aucune faille dans ce dernier!

On connait les histoires personnelles de tous les membres importants de la famille Ferrayor dans ce roman à travers le récit de Clod. J’ai trouvé cela captivant! J’ai été séduite par la multitude de détails donné par l’auteur.

Généralement, un chapitre sur deux, on nous raconte le récit de Clod et d’un autre celui de Lucy Pennant: on a une belle manière de voir les différences sociales entre les Ferrayor d’en haut et d’en bas.

La meilleure manière de vous faire votre propre avis sur ce roman, c’est de vous y plonger. J’ai hâte de découvrir le deuxième tome !

Mention spéciale pour les illustrations intérieures qui sont très captivantes!

La plume de l’auteure est excellente! J’ai adoré ce roman du début à la fin !

Ma note : 20/20

12

Zeus Dating – Episodes 1, 2 & 3 – Eva de Kerlan

14102498_334025310273556_6399737156777710689_nRésumé :  Zeus, roi des dieux, dieu des hommes, est un amant très demandé. À peine quitte-t-il les bras de Léda que déjà, Semélê le réclame… alors que son épouse Héra l’attend. Seulement, à contempler Léda alanguie sur la plage, le désir lui vient de s’attarder encore un peu… rien qu’un peu… Il saura bien se faire pardonner ! Il ne se doute pas que son attitude va l’obliger à parcourir le monde entier, à la recherche d’Éros. Nom de Zeus ! Le plus simple n’aurait-il pas été de ne jamais être en retard ?

Mon avis : Je remercie vivement les éditions « Nisha’s éditions » et surtout Marie pour sa gentillesse et sa patience.

J’étais très curieuse de lire cette saga, j’en ai beaucoup entendu parlé surtout chez Diablotine et Viou. Et je ne suis pas déçue bien que quelque peu surprise!

C’est la première fois que je lisais une lecture dans la catégorie « Nisha’s secret » et je dois avouer que ce genre de lecture n’est pas pour les petites filles. Les scènes de sexe représentent un peu plus de 50% des épisodes. Si vous lisez souvent mes chroniques, vous savez que les lectures érotiques à la limite de la vulgarité et de la pornographie ne sont pas ma tasse de thé. Ici, c’est très différent… même si elles sont nombreuses, les scènes d’amour restent poétiques et sans vulgarité, c’est plaisant parce que l’auteur n’essaye pas de trop en faire.

Episode un : Un amant très demandé.
Premier épisode, premières rencontres pour la plupart féminines. Zeus est ici le 14102321_869552063176273_1970639135923634263_npersonnage principal : Dieu des dieux et des hommes, bien que très occupé, il trouve toujours du temps pour les frivolités et l’amour physique avec ses (nombreuses) amantes. On lit ainsi, des scènes belles, poétiques mais par moment aussi pleines de fougue et de malice! On rencontre aussi Eros, qui est un personnage que l’on ne considère ni comme un homme ni comme une femme. C’est un être doré qui personnalise l’amour. J’ai trouvé cette idée très belle!

Suite à la colère due à la perte d’une de ses amantes, Zeus chasse Eros de Grèce. Eros s’en va, en emportant avec lui la passion, l’amour, la pulsion tout ce qui plaisait à Zeus en somme. La vie devient monotone et triste pour Zeus qui se rend compte de sa bêtise et part à la recherche de l’amour perdu!

Episode deux: Sous le charme.
On retrouve Zeus partit à la recherche d’Eros, de l’amour en somme! Zeus cherche partout 14344069_1089138837850227_136889407326294434_naprès lui sans parvenir à le trouver … Il se retrouve sur l’île d’Avalon qui est une île ultra féminine (un homme sur l’île… Qui doit combler toutes ces demoiselles!): le paradis (si je puis dire) pour Zeus. Il enchaîne conquête sur conquête et se retrouve pris au piège de Ceridwen, la sorcière de l’île qui l’a ensorcelé par un simple baiser. Sauvé par Eithne et Morrigan, il repart sans magie, (c’est ce que voulait Ceridwen) cachée par ces deux dernières, de l’île à la recherche d’Eros aperçu non loin d’ici.

Episode trois : L’amour contrarié.
Zeus est reparti, on le retrouve échoué chez les Valkyries après un naufrage en mer. Zeus est aux anges, c’est encore mieux que chez les Amazones. Il est entouré de femmes guerrières qui ne se laissent pas faire. C’est bestial. Il sait Eros captif de Freyja, une déesse du Nord.

Loin de la Grèce et sans pouvoir, Zeus doit ruser et tout faire pour délivrer Eros des griffes de Freyja avant qu’il ne meure.

14516486_350954551913965_5257153989472763260_nGlobalement, j’ai beaucoup aimé les épisodes que j’ai lu, ce ne sont pas des coups de coeur parce que j’attends la suite avec impatience pour me décider. J’ai lu (très) rapidement ces trois épisodes, ils sont très courts (environ 35 pages par épisode) ce n’est pas plus mal cela permet surtout de ne pas se lasser de cette histoire. Principalement basée sur la recherche du plaisir charnel… Je pense que s’ils avaient été plus longs, un petit effet de saturation serait apparu ce qui n’est vraiment pas le but avec ce genre de lecture! Alors format et longueur parfaits!

J’ai aimé l’aspect mythologique du roman : retrouver des dieux, lieux et personnages de cette époque m’a beaucoup plu. Ce qui est plaisant dans ces épisodes c’est qu’il y a une histoire. La recherche de quelqu’un que l’on a chassé pour retrouver ce que l’on a perdu. C’est ce qu’il y a de plus compliqué à faire à mon sens, dans ce genre de lecture, garder le lecteur en haleine et passer au delà de l’érotisme de ces romans.

L’auteure, s’en sort ici à merveille! J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur qui est très fraîche et qui tient en haleine jusqu’au bout! On y trouve de l’humour et de la légèreté malgré, par moment, les situations périlleuses dans lesquelles Zeus se trouve !

Je suis impatiente de lire la suite


beach_gate_weheartitMa note : 16/20

18

La fille de Belle – Sophie Ardouin Mamikonian

cvt_tara-duncan-tome-0-la-fille-de-belle_7993Résumé : 450 ans avant la naissance de Tara Duncan, c’est le XVIe siècle sur Terre et le siècle de la Licorne sur AutreMonde, dans le royaume de Lancovit… Née du mariage de Belle et de la Bête, Isabelle a hérité de la malédiction de son père, le roi Damien de Lancovit. La jeune fille peut à sa guise se transformer en une bête puissante et féroce, couverte de fourrure et dotée de crocs et de griffes. Hélas ! le peuple, qui voit d’un mauvais oeil le retour d’une bête au pouvoir, la rejette. Et ses parents, diplomates, pourraient lui préférer Mérié, son petit frère, pour leur succéder. Dans l’ombre de Lancovit, pourtant, se prépare un complot diabolique qui pourrait plonger le royaume dans le chaos. Un complot qu’Isabelle, princesse et bête, pourrait bien être seule capable d’éviter…

Mon avis : J’ai passé un bon moment en compagnie de ce roman bien qu’étant quelque peu déçue.

Lorsque j’ai vu que l’on retrouvait les personnages de mon conte préféré la Belle et la Bête, je me suis fait beaucoup d’idées au sujet de cette oeuvre et j’ai vite déchanté. J’ai quand même passé un relativement bon moment.

On rencontre ISabelle, la fille de Belle et de Damien (la Bête). Une jeune fille particulière puisqu’elle a la capacité de se transformer en Bête quand bon lui semble. Même si elle apprécie la dualité de son tempérament, ce n’est pas du goût de ses parents tout le temps inquiets pour elle et qui ne la trouve pas « normale » et c’est aussi de cette manière que le peuple voit Isabelle. J’ai bien aimé ce personnage, elle est belle, intelligente, téméraire et même si elle est impulsive, elle revient toujours à la raison. C’est très appréciable. J’ai aussi aimé la relation qu’elle entretient avec ses parents basée sur le respect, l’amour et le partage. Ils ont une forte implication dans sa vie surtout pour la protéger des plus grands dangers de la Cour.

Nous avons toujours cette image en demie-teinte de la Cour, c’est-à-dire très sophistiquée comparée au reste du royaume mais pleine de faux semblants et de messes basses. Le danger rode et l’on ne sait pas forcément où.

Le groupe d’amis d’Isabelle est sympathique bien qu’assez ordinaire dans sa manière de fonctionner. Rien de révolutionnaire en soi mais j’ai aimé le fait qu’ils soient tous soudés et unis. Le meilleur ami d’Isabelle est touchant, j’ai été émue de le voir si proche de cette dernière sans parvenir à saisir son coeur comme lui le voudrait. Elle reste insaisissable à l’image du personnage!

J’ai beaucoup aimé le personnage de Katra, le vampyr qui bouleverse tous les codes que l’on peut avoir du vampire en général : l’image sanguinolente que l’on a du « vampire de base » est ici complètement révolutionnée. J’ai trouvé Katra intègre, intelligent et drôle. C’est un gros point fort du roman.

Tames est l’empereur du royaume voisin. Avec son arrivée, on découvre une autre facette d’Isabelle. Une Isabelle habitée par l’amour… Ce qui apporte, selon moi, son lot de petits bémols…

– On y évoque des relations sexuelles de manière assez ouverte. Un cheval parlant qui parle avec un homme qu’Isabelle connait à peine de sexe et plus particulièrement de la première fois d’Isabelle, j’ai trouvé ça moyen. J’ai trouvé que cela n’avait pas sa place dans ce roman (qui est quand même conseillé, à la base, pour les jeunes).
-Le langage employé, les conversations… Je trouve que rien ne se prête à l’univers plutôt guindé de la Cour royale en général. Même si Belle n’aime pas les convenances, je ne sais pas si parler des relations sexuelles de sa fille à table avec son meilleur ami est une bonne chose… Ca m’a beaucoup destabilisé.

Autre et dernier point négatif … Les annotations. Par pitié, le langage un peu trop familier et les tournures de phrases quand je vois le mot « nanas’ dans ce genre de roman, j’ai tendance à m’arracher les cheveux.

L’histoire en elle même est assez palpitante bien que le sujet n’est pas brillant par son originalité, l’auteur arrive à nous tenir en haleine jusqu’au bout et c’est aussi un point que j’ai beaucoup apprécié. Le fil conducteur est maigre mais efficace donc : on veut renverser le roi et quoi de plus simple et d’ennuyant que d’enlever la fille/bête du roi et de la reine?

Cependant, l’univers reste sympathique et même si les références à Tara Duncan sont nombreuses, je ne les ai pas repérées puisque je n’ai jamais lu cette saga qui ne m’attire pas vraiment mais c’est appréciable de ne pas se sentir exclu de l’univers pour autant! Cela n’a pas gêné ma progression dans ma lecture ni sa compréhension.

Malgré un univers sympathique, les faux pas sont un peu trop nombreux à mon goût pour que je garde longtemps cette oeuvre en mémoire. Malgré une plume humoristique et très agréable, je n’ai pas vraiment adhéré au roman. J’ai quand même apprécié les nuances dans les personnages.

PS : Je remercie du fond du coeur mon petit chéri Jonathan pour ce très gentil cadeau.

Ma note : 12/20