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Lebenstunnel : Tome 1 : Allégeance – Oxanna Hope

lebenstunnel,-tome-1---allegeance-882723-264-432Résumé : Et si le dénouement de la Seconde Guerre mondiale n’était pas celui que l’on connaissait ? 200 ans après la victoire d’Hitler, Germania n’est plus un mythe. La race aryenne tant espérée par le Führer domine le monde et toutes les autres ethnies ont été éradiquées de la planète. Krista, jeune Aryenne, travaille dans un Lebensborn. Elle a été élevée dans le moule de la race pure et ne connaît que ce mode de vie, jusqu’au jour où elle suit malgré elle une femme dans les égouts de la ville. Ce qu’elle y découvre va ébranler toutes ses convictions et peut remettre en question le fonctionnement même du monde dans lequel elle vit.

Mon avis : Dans un premier temps, laissez-moi remercier Oxanna Hope. En effet, j’avais vu plusieurs fois la saga « Lebenstunnel » sur la toile. Cette saga provenant du genre dystopique, j’avais émis mes réserves sur ma faculté à apprécier. Pas que je n’aime pas la plume d’Oxanna, bien au contraire mais c’est simplement que la dystopie est un genre que je n’apprécie pas plus que cela. Ayant vu qu’Oxanna me proposait son roman en Service Presse, j’ai décidé de me faire mon propre avis sur ce genre et ce premier pas vers la réconciliation entre ce genre et moi. Je suis heureuse de vous dire que je ne suis pas mécontente d’avoir laissé sa chance à ce genre et plus particulièrement à cette saga.

Ce que j’ai apprécié dans ce roman c’est le fond historique. En effet, l’intrigue est assez originale et appréciable : Hitler a gagné la guerre, la race arienne a pris le dessus sur le reste des populations mondiales qui ne représentent plus rien. On vit cette histoire 200 après la victoire allemande de la Seconde Guerre Mondiale.

En plus de l’originalité de l’intrigue, j’ai beaucoup apprécié le personnage principal : Krista. En effet, elle qui a toujours vécue avec l’idée de la supériorité de la race arienne à laquelle elle appartient, elle va se faire piéger par une jeune enceinte qui a besoin d’aide. C’est à partir de ce point que l’intrigue prend de l’ampleur et qu’Oxanna Hope nous propulse dans son univers incroyable.

Krista va découvrir un monde qu’elle ne connaissait pas et va vite se rendre compte que beaucoup de choses se passent sans que la population arienne s’en rende compte. C’est assez mystérieux et excitant de découvrir ce qui se passe sous terre. Tout est différent de ce que l’on peut trouver à la surface. Et je vous avoue que l’évolution de la jeune arienne est spectaculaire.

L’intrigue, de par son originalité, est assez rocambolesque. Oxanna Hope parvient à nous faire véhiculer des émotions diverses à travers ses mots. Le choix des chapitres plutôt courts et aérés, l’auteure parvient à garder notre attention jusqu’à la fin du premier tome.

Je me suis rendue compte que l’imagination de l’auteure était sans borne tant le monde qu’elle a inventé de toutes pièces est détaillé et regorge de bonnes idées. C’est vraiment très sympathique à découvrir malgré le côté tyrannique de Germania.

Je trouve aussi que les personnages secondaires sont très sympathiques et apportent vraiment quelque chose d’intense au roman. En effet, on est pris dans une spirale de péripéties et qui nous font découvrir des facettes des personnages assez intrigantes.

En bref, je pense que ma découverte de Germania et de la dystopie ont été une bonne chose, j’aime repousser mes limites dans mes lectures. Cela me permet de découvrir des genres et des romans sur lesquels je ne me serai pas arrêtée de moi-même. Ce premier tome de Lebenstunnel est plein de promesses pour la suite.

Ma note : 15/20

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Le silence des aveux – Amélie de Lima

téléchargement.jpgRésumé : Lille, novembre 2010, le corps sans vie d’une adolescente est retrouvé près de la Deûle enneigée, dans d’étranges conditions. Cheveux scalpés, habillée mais sans sous-vêtements, un billet de vingt euros dans la main, tout prête à croire qu’il s’agit d’un crime sexuel. Véronique De Smet, commissaire chargée de l’affaire semble piétiner, les meurtres s’enchainent et l’enquête est au plus bas. Pourtant, un revirement de situation permettra à Véronique de mettre la main sur le présumé meurtrier, un trentenaire qui semble être le coupable idéal. Mais, l’est-il vraiment ? Aidée de l’inspecteur Bernier, Véronique réalisera un travail de fond, sur l’enquête et sur elle-même, pour démêler cette affaire, où rien ne semble être ce qu’il parait…

Mon avis : Je remercie avec grand plaisir Amélie de Lima qui est une personne que j’estime beaucoup de par son travail en tant qu’auteure mais aussi pour ce qu’elle dégage en tant que personne. Rare sont les auteurs aussi prévenants, gentils et prêts à discuter à n’importe quel moment. C’est très plaisant, alors merci Amélie.

Pour en revenir au livre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce Service Presse. Je le vois beaucoup tourner sur la toile mais aussi sur les réseaux sociaux et les sites internet, on le voit très souvent dans le haut du classement des internautes et cela prouve à quel point le roman est bon. J’étais curieuse, d’emblée, de ce que pouvait me réserver « Le silence des aveux ».

Déjà, le premier point positif est que l’intrigue et les différentes actions se passent dans le Nord de la France, là où j’habite pour ceux qui ne le savent pas encore. C’était assez délectable de savoir se repérer dans la ville, bercée par le nom des rues et divers endroits que je connais. On est dans la région Lilloise et la manière dont sont décrits les lieux est assez sympathique. On n’a pas une image dégradante de la région. C’est vraiment sympathique comme approche.

En plus de la géographie régionale, on retrouve la culture grâce au dialecte que vous connaissez tous « le Ch’ti » mais d’une manière très douce. On retrouve des expressions tout au long du roman qui m’ont fait rire et me souvenir de beaucoup de bons moments passés avec mes grands-parents. Bref, je n’vais pas raconter le compte tout au long de la chronique !

L’intrigue est assez glauque mais très bonne. En effet, c’est un policier/thriller que j’ai beaucoup apprécié. On retrouve un cadavre, les cheveux coupés grossièrement, sans sous-vêtements mais toujours habillée avec un billet dans la main. J’ai beaucoup apprécié suivre l’enquête de cette histoire hyper glauque.

J’ai bien apprécié la construction du roman.  Il est découpé en plusieurs points de vue, ce qui marque le fait qu’il y a plusieurs personnages principaux : Benjamin, Elise et Véronique. Tous sont très différents dans leur manière d’être, dans leurs bagages personnels ainsi que dans leurs professions. Ils ajoutent tous quelque chose de varié et c’est excellent. J’ai un gros faible pour le personnage d’Elise qui semble ne pas avoir eu une vie facile mais qui s’en sort plutôt pas mal dans son travail de psychologue.

Je peux difficilement vous en dire plus sur ce roman sans vous gâcher la surprise. C’est vraiment excellent et plein de rebondissement. L’auteure nous offre une fin à couper le souffle qui nous laisse sur les fesses.

La plume de l’auteure est excellente ! Elle m’a permis de lire ce roman très rapidement. Elle mène l’intrigue en nous permettant d’être pendue à ses mots. C’est un régal pour ceux qui adorent ce genre !

Bien entendu, j’ai passé un excellent moment avec ce roman que je conseille à toutes et à tous. Amélie a un talent certain et elle mérite vraiment d’être connue et de pouvoir s’élever très rapidement.

Je souhaite bon vent à ce roman qui en ravira plus d’un. J’ai hâte d’avoir un nouveau roman d’Amélie entre les mains.

Ma note : 18/20

13

Un accord incongru! – Lhattie Haniel

51JJ2yWd41L._SX210_Résumé : Miss Dolly Green était anéantie par la demande du vieux duc. Ce marché, bien qu’incroyablement culotté, était peut-être le seul moyen pour elle de survivre. Elle venait de perdre son petit domaine et n’avait plus que sa beauté pour elle. Elle n’avait donc plus les moyens de rêver. Le bel Anton ne serait plus, à jamais, qu’un souvenir qu’elle pourrait chérir en secret…

Mon avis : Je remercie chaleureusement Lhattie pour sa gentillesse et sa sympathie à mon égard. C’est un très grand plaisir d’échanger avec elle, elle est dynamique, pétillante et très drôle. C’est un plaisir de voir que des auteurs gardent leur intégrité (même si le succès est au rendez-vous), la tête sur les épaules et leur accessibilité. Merci Lhattie pour ce sublime roman que j’ai pu lire.

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas passé un bon moment avec un si bon roman du genre romance historique. Quel plaisir de retrouver mon genre préféré avec un excellent roman !

Nous faisons la connaissance de Miss Dolly Green qui est une jeune femme très gentille, douce, belle et intelligente. Elle ne se considère pas au-dessus des autres sous prétexte qu’elle est née sous une petite étoile qui la propulse dans la haute société. En effet, Dolly n’a que l’étiquette, la fortune qui est censée aller avec le titre de Dolly n’est plus au rendez-vous. Elle vit humblement dans sa petite propriété. J’ai trouvé ce personnage très attachant et vraiment très intéressant d’un point de vue du roman.

Par ailleurs, nous faisons aussi la rencontre de deux personnages masculins aux antipodes : Anton, un bel homme qui tombe directement sous le charme de Miss Green. Prévenant et charmeur, il est l’archétype du gentleman de son époque. Je l’ai trouvé très romantique. J’ai beaucoup apprécié ce personnage. Nous rencontrons aussi Lord Henry Grey qui est un duc qui cherche à se caser pour éviter de donner la moitié de sa fortune à la couronne d’Angleterre. Homme charmant, comme vous pouvez le constater. Il n’épargne pas nouvelle compagne Dolly, qu’il parvient à tenir sous sa coupe pour la sortir de ses problèmes d’argent et d’hébergement.

Lors Henry Grey représente l’autorité masculine que l’homme représentait pour la femme à cette époque, à ce siècle. Il ne laisse aucun répit à Dolly qui doit se plier aux règles et qui est forcé à faire ce qu’il veut quand il veut. J’ai trouvé cela déroutant mais cruellement vrai.

Prise au piège dans ce château, Dolly se lie très rapidement d’amitié avec Ethel, la domestique qui devient rapidement son amie. Chaque jour, elle parle, se confie et devient très proche de sa nouvelle amie. On sent une réelle présence d’amour et d’amitié entre ces deux femmes, c’est une belle relation.

De plus, j’ai vraiment apprécié le fait que l’on rentre vraiment dans le vif du sujet. En effet, on lit les pensées de Dolly aussi crues soient-elles par moment. On ne nous cache rien et j’ai beaucoup apprécié les pérégrinations de ce personnage. On a envie de l’aider tellement sa vie est chaotique aux côtés de Lord Henry Gray que jamais elle ne considèrera comme son mari.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture. En effet, elle a été très rapide, j’ai parcouru mon roman très rapidement et avec avidité. C’est une sublime lecture que je conseille fortement à toutes les lectrices (et lecteurs s’il y a). On est propulsé dans l’Angleterre rapidement : les paysages sont beaux, les décors sont vraiment à tomber par terre ! La plume de Lhattie est tellement envoutante que je suis restée sur ma faim. J’avais vraiment envie de tourner encore un peu les pages de cette histoire !

Ma note : 19/20

14

Carla – Tome 1 – Sylvie Grignon

156e690e195a94Résumé : « C’est étrange comme avec l’âge, les souvenirs prennent une grande importance. Notre cerveau semble se démener à faire un grand tri, jetant une partie de nos histoires usées, n’en gardant que d’autres parfois bien embellies. Au final, notre vécu ne nous appartient pas vraiment, nous préférons le conserver par commodité. Il suffit qu’un tout petit événement se mette en travers de notre destinée pour que nous replongions dans notre vrai passé. Étrangement, certains souvenirs restent tenaces, refusant de s’effacer : comme si des instants de fort bonheur ou de grande souffrance les avaient gravés dans ma chair à jamais. Comment survivre à l’invivable, à l’innommable ? » De l’année 1999 à l’année 2078, Carla nous plonge dans les méandres de sa vie. Une existence où le passé devient présent, où le bonheur l’emporte sur la douleur, où la vie gagne sur la mort.

Mon avis : Dans un premier temps, je tenais à remercier Sylvie Grignon pour l’envoi de son roman ainsi que pour sa patience et sa gentillesse à mon égard.

Dans un second temps, je vous avoue que j’ai complètement craqué pour la couverture que je trouve très belle et poétique. C’est complètement le genre de couverture qui me plait.

J’ai découvert un univers qui m’a beaucoup plu. Je suis ravie de me dire qu’il y a encore deux tomes dans ma Kindle qui n’attendent que mes petits yeux pour les dévorer.

On est en 2078. En effet, nous sommes dans notre futur, sur une Terre qui a bien changé. Tout est ravagé et il ne reste plus qu’à Carla son petit-fils et ses souvenirs. C’est une Carla âgée et hospitalisée que nous retrouvons. C’est avec peur et crainte par moment mais aussi avec délices qu’elle replonge dans des cartons qui lui rappellent beaucoup de bons et de mauvais souvenirs.

L’intrigue du roman est donc lancée : on retrace, à travers les souvenirs de Carla, sa vie.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture, découvrir la vie de Carla à des âges biens différents. J’ai trouvé l’idée assez sympathique en effet.

C’est très intime, à travers ses mots, Carla nous livre ses plus grandes craintes, peurs mais aussi ses plus grands bonheurs, ses joies. On suit parfaitement la vie de cette femme à travers des souvenirs sans laisser les mauvais de côtés. On se rend compte quand même que la vie de Carla n’est pas toute rose, dès son enfance, elle est blessée et en souffrance. Elle essaye tant bien que mal de se sortir de cette tristesse mais ce n’est pas chose facile.

On retrouve aussi les rares amis de Carla, sans oublier ses conquêtes d’un soir ou de quelques temps ainsi que son mari. Là encore, la vie amoureuse de Carla n’est pas un long fleuve tranquille, il y a des hauts mais beaucoup de bas. J’ai vraiment hâte de voir ce que l’auteure va nous proposer par la suite.

On est vite pris dans la spirale de la vie de Carla. En effet, l’auteure parvient, grâce à sa plume, à nous propulser dans un monde futur plus ou moins proche du notre. Grâce à ses souvenirs, on est quand même, à certains moments, dans nos années. C’est assez drôle, j’ai été un peu surprise au début du roman mais je m’y suis vite fait.

Le personnage de Carla est surprenant. Elle passe par de nombreuses émotions qu’elle nous véhicule à merveille. Ce qui nous donne envie d’en savoir plus sur son histoire.

Ma note : 16/20

 

28

La terre des héros Tome 1 : héritage – Amélie Hanser

la-terre-des-heros,-tome-1---heritage-786655-264-432Résumé : C’est l’histoire d’Aleya, une jeune fille de dix-sept ans qui se réveille dans un autre monde après avoir touché un objet étrange dans les affaires de sa mère. C’est aussi celle d’un roi, assassiné par son frère jumeau. Ses souvenirs resurgissent en Aleya, qui en apprend alors davantage sur cette terre peuplée par les descendants de héros anciens, mais également sur ses origines. Tous voient en elle celle qui débarrassera la Terre du roi fratricide menaçant les autres peuples. Elle devra alors, si elle accepte ce rôle, entreprendre avec ses nouveaux amis une quête qui la fera parcourir ce nouveau monde inconnu et découvrir ses secrets et ses énigmes.

Mon avis : Laissez-moi dans un premier temps, remercie Amélie Hanser pour sa gentille proposition. En effet, j’ai été heureuse de recevoir les deux tomes de la saga « La terre des héros » que j’ai pris plaisir à découvrir.

On fait la rencontre d’Aleya, une jeune fille de dix-sept ans qui a du mal à comprendre sa maman, en effet, elles déménagent au fin fond de nulle part sans aucune explication valable. Aleya est perdue, elle ne sait pas pourquoi et cela l’agace au plus haut point.

Elle est encore plus surprise lorsqu’elle est catapultée dans un monde qu’elle ne connait pas en touchant un objet dans les affaires de sa mère. Elle ne sait pas à ce moment-là, que tout est sur le point de s’écrouler : entre vraie nature et secrets de famille trop longtemps tus, elle va voir sa vie prendre un virage à cent quatre-vingt degrés.

L’intrigue est donc lancée : en effet, Aleya, propulsée dans ce monde où tous les habitants sont des descendants d’héros célèbres, est perçue comme étant l’élue, la sauveuse, celle qui pourra les sauver de ce roi tyran qui n’a pas eu de scrupules en tuant son frère – Owen.

On peut croire, dans un premier temps, que l’intrigue est plutôt facile et rabâchée dans tous les romans que l’on peut lire de ce genre-là. Cependant, j’ai trouvé que l’auteure, avec une certaine facilité et intelligence, parvient à nous propulser en même temps qu’Aleya dans son univers, dans ce nouveau monde qu’elle construit au fil des mots et des pages de manière intelligente et très belle. En effet, les descriptions sont très belles, elles nous donnent vraiment envie d’aller faire un tour par là-bas. L’intrigue prend une tournure assez sympathique parce que l’auteure parvient à nous tenir en haleine. On veut savoir comment cela va se terminer.

Je suis heureuse de voir qu’il y a un deuxième tome, j’ai hâte de pouvoir m’y mettre. L’auteure clôt son premier tome de manière spectaculaire, qui nous laisse sur notre faim et qui fait que l’on veut absolument savoir la suite ! J’espère pouvoir me replonger dans cet univers très rapidement.

J’ai trouvé que l’apport des personnages secondaires qui viennent aider et épauler Aleya dans cette épreuve est très bon. En effet, c’est un bon groupe d’amis qui se forme sous nos yeux, je ne peux que vous conseiller ce roman si vous êtes fans de fantasy. De plus, les populations et les peuples que nous décrit l’auteure sont très bons, ils sont bien pensés, originaux et vraiment très sympathiques à découvrir.

La touche de magie au sein de ce nouveau monde est vraiment très sympathique aussi. Cela apporte une petite dose de je-ne-sais-quoi qui est très appréciable. Elle nous permet de respirer dans les moments un peu trop éprouvant pour Aleya. J’ai beaucoup apprécié l’idée.

Ma note : 16/20

12

Le silence nous appartient – Claire Casti de Rocco

51xS1yn3-XL._SY346_Résumé : Ce jour d’été, Augusta ne l’oubliera jamais. Ni le corps sans vie d’Élisa, cette brune aux yeux de jade, flottant dans l’Atlantique. Quatre ans plus tard, Augusta n’est plus que l’ombre d’elle-même quand elle retrouve la terre de son enfance. Au détour des signes étranges qu’elle perçoit, elle n’a plus qu’un choix : se heurter à l’épais mur du silence, pour comprendre les fractures du passé et abolir sa culpabilité. Qui était réellement Élisa ?
Quel secret cachait-elle ? Entravée par les tourments, les mystères et les désillusions, la route de la vérité semble bien longue et troublante. Mais parfois, l’amour peut tout changer… Une plongée au cœur d’un tourbillon émotionnel, sur la côte de beauté, sauvage, entre terre et océan.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Claire Casti de Rocco pour ce très bel envoi. En effet, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de romance fantastique d’aussi bonne qualité. Alors, un grand merci Claire !

Nous faisons la rencontre d’Augusta, une jeune femme très intelligente et très belle. Je l’ai beaucoup apprécié dès les premières lignes. Je l’ai trouvé discrète et mystérieuse dans le bon sens du terme. J’ai beaucoup aimé cette originalité dans ce personnage.

Augusta se sent mal dès que son oncle et sa tante lui ont dit qu’elle déménagerait dans la maison de sa grand-mère Yvonne, dans son village d’enfance. Cependant, Augusta n’a aucune envie d’y retourner depuis qu’elle a retrouvé le corps d’Elisa sans vie, dans l’océan. C’est un cauchemar qui la hante encore malgré les quatre années écoulées. Depuis l’accident, même si elle est entourée de sa famille – j’ai adoré Miche- elle se sent plus que seule.

J’ai beaucoup apprécié le mystère autour de la mort d’Elisa, j’ai trouvé que l’auteure avait réussi à faire planer le doute jusqu’aux derniers chapitres. C’est vraiment excellent ! Je n’avais pas eu l’occasion de lire une romance avec une touche de fantastique depuis quelques temps et c’était vraiment génial, la plume de Claire Casti de Rocco est vraiment formidable. Elle est belle, gracieuse et parvient à nous emmener avec Augusta dans les moindres recoins de son village avec une énorme facilité. C’est ce que l’on appelle du pain béni pour un lecteur comme moi.

On fait aussi la rencontre de deux jeunes hommes : Johan et Mathieu qui sont deux jeunes hommes singulièrement opposés : Mathieu est l’ami d’enfance d’Augusta. Elle a découvert beaucoup de choses à ses côtés et est plutôt heureuse de le retrouver. Leur amitié devient vite un autre type de relation mais Johan arrive dans la vie d’Augusta et plus rien ne va. Son physique l’attire comme un aimant, sa manière d’être, de parler, de se comporter, tout est séduisant chez lui. Augusta est sous le charme de Johan mais son cœur balance entre les deux hommes à qui elle tient beaucoup. J’ai beaucoup apprécié cette question de dualité. Entre son cœur et sa raison, Augusta ne sait plus quoi faire.

Là où l’intrigue prend du galon et se retrouve au-dessus du fameux « triangle amoureux » ; c’est par la petite touche de fantastique : Augusta sent que quelqu’un d’autre qu’elle et sa famille habite la maison. Elle ne sait pas qui dans un premier temps et se rend compte qu’Elisa veut lui dire quelque chose, lui faire comprendre quelque chose. J’ai trouvé ce côté d’apparition très sympathique, elle apporte une petite dose de suspense en plus que j’ai beaucoup beaucoup beaucoup apprécié.

La plume de l’auteure est merveilleuse. Elle est très poétique et toutes les descriptions des paysages que Claire nous propose sont vraiment magnifiques, on a vraiment envie de se rendre dans ce petit bout de paradis. C’est exaltant.

Je ne peux que vous recommander ce roman ! Il est de ces romans à avoir entre les mains.

Ma note : 19/20

 

18

Anthologie – Nutty Woman – Collectif

19621699_10155483189649539_101064430_nRésumé : Treize auteurs, treize visions diamétralement opposées de la femme dans tout ce qu’elle a de fatal… Que serait un monde sans femmes ? De quoi sont-elles capables ? Que font-elles quand vous dormez ? Des potiches ? Des croqueuses de biscuit ? Vous les avez toujours crues aimables, charitables, serviables ? Pensez à toutes ces femmes qui vous entourent et prenez peur ! Elles en ont eu assez de ramasser vos slips, et maintenant, elles vous les renvoient dans la gueule. Tremblez pauvres mortels, car elles sont partout ; et sans elles, vous n’êtes rien !

Mon avis : Je remercie énormément Céline et Marine pour leur superbe travail au sein de la maison d’édition « Nutty Sheep » que j’aime beaucoup par sa simplicité et son naturel bien à elle ! C’est vraiment de très bons textes que je lis et c’est chouette de voir que des maisons d’éditions ainsi existent.

J’ai lu cette anthologie avec Emma ze krokette qui s’avère être une blogueuse très sympathique et très drôle. On a pas mal échangé durant notre lecture et c’était très sympathique d’avoir son ressenti sur les treize histoires que l’on a pu lire, c’était assez rigolo de voir qu’on pensait presque les mêmes choses sur certaines histoires.

Passons à mon avis : j’ai passé un agréable moment en compagnie de cette anthologie. Bon, ça serai vous mentir de vous dire que j’ai apprécié toutes les histoires. Il y en a deux ou trois que j’ai trouvé en deçà des autres. J’avoue que je n’ai pas spécialement envie de faire une chronique catalogue parce qu’il y a beaucoup d’histoires dans un premier temps, dans un second temps, je n’ai pas envie de comparer tous les auteurs qui ont chacun leur style et on ne peut pas forcément plaire à tout le monde. J’ai donc décidé de donner mon avis de manière globale et de souligner les histoires que j’ai le plus apprécié.

Globalement, c’était une très belle expérience. C’est la première fois que je lis une anthologie. C’est vraiment sympathique. Ce sont treize petites histoires qui mettent la femme sous le feu des projecteurs pour le meilleur et pour le pire.

La femme a une image très différente selon les auteurs, je n’ai pas forcément su faire de lien entre toutes les histoires qui m’ont été proposées de lire. La femme est tantôt sadique, intelligente, adorable, mystérieuse, loyale et pleine de secrets… Toutes ces qualifications font que les histoires sont toutes très différentes et c’est un délice.

J’ai beaucoup apprécié « Tea Time », « Anânké » ainsi que « Sept jours avec Madalina ». J’ai trouvé que ces trois histoires étaient surprenantes et au dessus des autres histoires. J’ai trouvé trois femmes fortes, qui veulent aller jusqu’au bout de leurs désirs. J’ai trouvé ces trois histoires agréables malgré ce qui s’y déroule.

J’ai trouvé que deux histoires étaient, cette fois ci, en deçà de ce que les autres auteurs nous proposent comme je vous l’ai dit précédemment. J’ai trouvé qu’il y avait un goût de trop peu, qu’il manquait quelque chose pour que la magie opère. C’est vraiment dommage parce qu’on a été un peu perdue et cela a ralenti ma progression. Mais ce n’est qu’un petit hic parce que de manière globale, c’est une très belle expérience.

J’ai trouvé une vision de la femme que je ne connaissais pas forcément. S’en dégage une image d’une femme forte, courageuse, fière et certaine de ses convictions. Messieurs, à votre place, je lirai cette anthologie, histoire d’être au courant de quoi on est capable ! Ahahah !

Encore merci à Emma pour ce partage très sympathique, vous pouvez retrouver son avis par ici.

Ma note : 15/20

 

14

Kiz’hope Saison 2 – Virginie Malann

20708417_1648827668518268_7677762148948944754_n.jpgRésumé : Après un grave accident de voiture, Emy, 29 ans, remet sa vie en question et souhaite tout changer avec l’aide de sa meilleure amie et colocataire, Lola. Son but ? Vivre et ne plus survivre. Première étape : retrouver son amour du lycée, Antony. Ce dernier, danseur professionnel, est de retour dans sa ville natale avec sa troupe. Son objectif ? Faire découvrir sa passion avec son meilleur ami et associé, Samuel. Pour trouver les réponses à ses questions, la jeune femme devra pousser les portes de son destin et se prouver qu’elle est capable d’affronter la vie et son lot de déceptions. Les chemins d’Emy et d’Antony vont-ils se croiser à nouveau ? L’amour sera-t-il au rendez-vous ? Rien n’est moins sûr…

Mon avis : Je remercie Marie et Nisha Editions pour leur gentillesse sans borne et leur envoi rapide de cette deuxième saison de Kiz’hope.

Souvenez-vous, j’avais bien apprécié la première saison que j’avais noté avec un 17/20 en espérant avoir une saison deux avec autant de bonnes idées. Je vous avoue que j’ai passé un bon moment mais peut-être un peu en deçà de la première fois que j’ai rencontrée Emy, Antony, Sam et Lola.

En effet, on retrouve nos quatre personnages principaux – dont Sam et Emy qui sont plus important que les deux autres- autour du thème de la Kizumba. J’ai trouvé, dans un premier temps, cette idée très intéressante, je l’ai trouvé un peu moins présente dans cette deuxième saison ce qui m’a un peu manqué, je vous avoue.

Cependant, j’ai aimé la tournure que prend la vie d’Emy ; En effet, j’ai apprécié le côté 14102321_869552063176273_1970639135923634263_noriginal du point de vue du côté duquel on se trouve. C’est assez compliqué à expliquer sans vous spoiler mais j’ai apprécié le fait qu’Emy ai une conscience. Elle a conscience des choses qu’elle fait, des choses mauvaises et des choix qui ne sont pas forcément bons qu’elle fait mais elle ne peut pas s’en empêcher.

Elle a un choix assez conséquent à faire : choisir entre son cœur et sa raison et on sait que ce n’est pas chose aisée à faire. C’est pour cette raison que je l’ai trouvé très humaine et assez appréciable.

Lola reste fidèle à elle-même. Son côté trop direct m’a un peu lassé mais j’ai trouvé qu’elle tenait son rôle d’amie/mère à merveille. J’ai trouvé touchant sa manière de trop s’inquiéter pour Emy, sa « choune ». J’ai apprécié son franc-parler qui amène des situations assez comiques.

Le personnage qui m’a le plus plu dans cette saison c’est Sam. En effet, j’ai trouvé son personnage très abouti, beaucoup moins snob et arrogant que dans la première saison, il apporte un bon souffle au roman qui a peut-être tendance à un peu s’essouffler au fil des pérégrinations d’Emy. La relation avec cette dernière est assez belle, appréciable. J’ai beaucoup apprécié les petits détails sur Jessily que l’auteure nous apporte.

Antony en revanche, ne m’a pas plu énormément. Je pense que c’est aussi son rôle dans ce roman. Mais j’ai trouvé son côté niais et romantique un peu trop prononcé et trop c’est trop… Trop de niaiserie, de romantisme rend Antony un peu trop féminisé pour moi.

Malgré ces quelques petites fausses notes, j’ai globalement passé un agréable moment avec cette saison deux et l’intégralité du roman. La fin est mignonne, une petite fin sous le signe du « tout est bien qui finit bien ». L’originalité de l’apport de la Kizumba est assez intéressant. Cela apporte beaucoup de charme et de sensualité au roman.

Je vous conseille de vous lancer dans cette lecture pour un moment de légèreté intense.

Ma note : 15/20

 

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Prodigieuses Créatures – Tracy Chevalier

téléchargementRésumé : « La foudre m’a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai ». Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » dont l’existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d’un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d’hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Celte vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l’accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d’une rivalité, elle reste, face à l’hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l’histoire d’une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l’une des plus grandes découvertes du XIXe siècle. 

Mon avis : J’ai un peu pris au hasard cet audio livre qui me semblait sympathique à la lecture de ce résumé.

Le hasard fait parfois bien les choses. Je suis heureuse de vous annoncer que le hasard m’a permis d’écouter un roman qui est un merveilleux coup de cœur.

Nous faisons la connaissance des sœurs Philpot dont Elizabeth, une des deux personnages principaux de ce roman. Elle partage la vedette avec Mary Anning, une jeune demoiselle que l’on rencontre sur les plages de Lyme Régis.

Un roman sous le signe de la différence, du partage et de la place de la femme dans la société du XIXème siècle. J’ai adoré !

Elizabeth Philpot et ses deux sœurs sont de vieilles filles (selon l’époque. Elizabeth a environ 40 ans dans le roman) dont le grand frère n’a pas d’autres choix que de les envoyer loin de Londres et de la société dans laquelle elles évoluent depuis leur tendre enfance. Elles atterrissent à Lyme Régis ; une petite ville balnéaire qui se trouve sur les côtes Sud du pays.

Dans un premier temps, ce fut un tel régal pour moi de retrouver ma chère Angleterre. Surtout des régions que je connais si bien. Ce fut vraiment quelque chose de très agréable.

La famille Philpot est une famille de la middle class. Elle n’est pas fortunée mais vit quand même avec une aisance financière bien plus supérieure à celle des habitants de Lyme. Si la famille est perçue comme étrangère pendant quelques temps, elle est vite intégrée au quotidien de la vie de Lyme.

Elizabeth est certainement le personnage que j’ai le plus apprécié dans cette histoire. Elle est vive, elle a un sacré caractère qui m’a beaucoup plu. C’est vraiment excellent ! Mary a, elle aussi, un sacré caractère qui est vraiment notable. J’ai apprécié le duo qu’elles formaient.

Elizabeth se prend d’amitié pour une jeune fille Mary Anning, chasseuse de fossiles qui transmet son amour pour ces fossiles à Elizabeth. À partir de ce moment, une relation amicale très soudée se forme alors sous nos yeux. C’est vraiment très beau. L’écart d’âge mais aussi la différence sociale entre ces deux femmes ne sont pas des freins à leur relation. C’est vraiment beau à lire. Au-delà de l’amitié qui se forme, on a vraiment la question de la place de la femme au XIXème siècle qui se soulève dans ce roman.

Malgré son jeune âge et la pauvreté de sa famille, Mary fait avancer la communauté scientifique en dénichant des fossiles d’animaux incroyables. Par ses découvertes, elle fout un bon coup de pied dans la fourmilière masculine un peu trop imbue d’elle-même.

Mis à part ces questions scientifiques, ce roman relate le quotidien de Mary et d’Elizabeth avec brio. En effet, j’ai trouvé ce roman surprenant. Il montre comment les vies de deux femmes qui ne viennent absolument pas de mêmes milieux peuvent être à ce point liées. Histoires d’amour, de famille, tout est au rendez-vous pour que l’on passe un excellent moment ! C’est vraiment exceptionnel. La recherche de ces « curios » n’est pas seulement ce qu’elle représente, c’est bien plus profond et délicieux.

J’ai vraiment adoré la plume de l’auteure qui semble être aussi talentueuse que Jane Austen. Ses autres romans sont dans ma Wish List. C’est vraiment un très bon moment que j’ai passé avec cette écoute que je conseille à tous les amoureux de l’Angleterre, du XIXème siècle et de Jane Austen.

De plus, j’ai apprécié découvrir que ce roman est en fait la vie de la réelle Mary Anning qui a réellement existé. Quelle belle surprise !

Ma note : 20/20

15

Le dernier facteur – Virginie Paquier

51M9SeWGFIL._SX195_Résumé : Valentin est un jeune facteur qui livre tous les mardis à un vieux monsieur, Pierre, une lettre parfumée et marquée de rouge à lèvres. Ce rendez-vous devient le seul bonheur de la vie solitaire et monotone du jeune homme, et des liens se tissent entre les deux hommes sans qu’ils aient besoin de beaucoup parler. Lorsque Pierre meurt, les lettres continuent à arriver. Valentin, très affecté par la disparition de son ami, décide de retrouver la mystérieuse expéditrice pour lui annoncer la triste nouvelle.

Mon avis : Je remercie énormément Virginie pour sa gentillesse et pour l’envoi de ce service presse.

Dans un premier temps, j’ai trouvé la couverture du roman assez mignonne. Elle m’a tout de suite plu. J’aime beaucoup ce qui se dégage de cette image : de la douceur, de la poésie même dans un certain sens.

J’ai passé un agréable moment avec ce roman. Nous faisons la connaissance de Valentin, le fameux « dernier facteur ». Il fait sa tournée pour une unique lettre, celle de Pierre, un vieil homme qui reçoit des lettres parfumées et marquées par des lèvres au rouge à lèvre.

Valentin est un homme calme, patient et avec une énorme bonté. C’est un homme qui aime faire plaisir et c’est u trait de caractère que j’apprécie énormément. En tant que lectrice, le personnage de Valentin m’a séduit. J’ai aussi apprécié la relation qu’il entretient avec Pierre, ce vieil homme qui ne vit que pour ces lettres.

Valentin a une vie assez simple et assez routinière. « Boulot, maison, dodo » pour résumer très rapidement.

J’ai trouvé l’acte de Valentin très touchant encore une fois. A la mort de Pierre, il part dans la région du Limousin pour retrouver la femme qui envoyait ces lettres à Pierre pour lui annoncer la mort de ce dernier. C’était très émouvant de le voir partir à la recherche de cette personne.

L’intrigue est lancée. C’est avec délice que je me suis plongée dans l’univers que Virginie nous propose. En effet, j’ai trouvé ce parcours très émouvant. C’est vraiment une intrigue plaisante que l’on ne voit pas partout. Même si on part d’une petite chose, c’est-à-dire, une lettre, l’auteure parvient à nous faire vivre une aventure magnifique. C’est intense.

Au fil des pages, on rencontre de nouvelles personnes, âgées, qui aident Valentin comme ils le peuvent à essayer de retrouver cette vieille dame. J’ai trouvé les relations amicales intergénérationnelles très plaisantes dans ce roman. Les liens tissés sont très forts. C’est très agréable.

La fin du roman est très touchante et très surprenante. En effet, je ne m’attendais pas du tout à ce que cela se termine de cette manière ! C’est vraiment incroyable ! De cette manière, l’auteure a su me maintenir en haleine jusqu’aux derniers mots de son roman. C’est vraiment une très belle histoire qui se déroule sous nos yeux.

Ce roman est sous le signe des émotions mais aussi de la capacité de certaines personnes à faire le bien autour d’eux. C’est vraiment spectaculaire la manière dont l’auteure parvient à nous faire voir la bonté des gens ou au contraire leur aspect vénal et leur incapacité à donner sans recevoir. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu.

Beaucoup de personnages secondaires sont présents dans ce roman. Ils ont tous un rôle à jouer plus ou moins bon. Je pense au personnage de Sally que j’ai adoré ! Elle parvient à nous véhiculer des émotions diverses.

La plume de l’auteure est magnifique. Elle est pleine de poésie, de douceur. Virginie sait jouer avec les mots. Elle est talentueuse et son roman n’a qu’un seul défaut : celui d’être trop court ! J’aurais aimé en avoir un peu plus et en savoir un peu plus.

Ma note : 17/20

14

La maison bleu horizon de Jean Marc Dhainaut

518e-2k7nRL._SX195_Résumé : Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d’Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l’enquête bouleversante qui l’attend et les cauchemars qui vont le projeter au cœur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d’un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?

Mon avis : Je remercie Joël de Taurnada Éditions pour sa gentillesse. En effet, il m’a gentiment demandé si je pouvais lire le roman « La maison bleu horizon » de Jean Marc Dhainaut. De plus, je suis ravie de connaitre une nouvelle maison d’édition.

On fait la rencontre d’Alan Lambin, un détective ou enquêteur spécialisé dans les enquêtes paranormales. Dès qu’il y a une présence, des choses paranormales qui se passent, Alain propose ses services pour aider la présence à partir en paix. En parlant de paix, elle n’est plus d’actualité dans une belle maison bourgeoise dans la région de la Somme. Effectivement, la famille Annereaux se trouve bien embêtée depuis quelques temps.

En effet, Hélène, la mère de famille, Peggy et Thomas, les enfants ainsi que Mélanie, la domestique de la maison, entendent des bruits, des cris, des claquements de portes, des cris ainsi que des présences au sein de leur nouvelle maison depuis le départ pour un stage du père de famille dont ils n’arrivent pas à avoir de nouvelles. Alain trouve cette histoire assez intéressante et pour calmer les angoisses de la famille, il décide de quitter sa région pour aller les apaiser.

On est propulsé dans une ambiance de folie. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. Honnêtement, je suis toujours un peu craintive avec les romans qui mêle le fantastique et le paranormal/l’horreur. J’ai toujours peur d’avoir peur (je déteste ça hahaha). Ici, l’ambiance est excellente : il y a ce qu’il faut pour que l’on ait envie de suivre cette histoire avec avidité. Ce n’est ni trop lourd ni trop peu. On est en huit clos dans cette maison avec une famille qui ne sait plus quoi penser.

Le petit Thomas est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Il est jeune, il a peur et veut rester le plus possible avec sa maman pour qu’elle le rassure. J’ai trouvé qu’il apportait une touche de douceur à cette atmosphère saturée de paranormal et très tendue.

Peggy, la plus grande des enfants, voit Alain comme un escroc. Elle est en pleine crise d’adolescence et est assez compliquée à gérer. C’est excellent. J’aime beaucoup ce personnage qui crache tous les stéréotypes que l’on peut avoir des enquêteurs paranormaux au visage de la personne visée. Elle ne manque pas d’humour et de cynisme, j’ai beaucoup apprécié ce personnage.

Alain mène l’enquête et se retrouve face à des secrets de familles qui remontent bien des décennies avant l’installation de la famille Annereaux.  On est propulsé avec Alain dans un univers historique que l’on connait tous la guerre. J’ai trouvé ce côté de l’histoire très prenant.

L’auteur parvient à mêler le côté historique au côté fantastique avec brio. C’est vraiment très prenant. La touche de paranormal est très intéressante et apporte beaucoup à ce roman que j’ai dévoré. L’intrigue proposée est très alléchante.

J’ai de la chance d’avoir eu que de bons romans dans ce genre entre les mains. C’est parfait pour débuter et délicieux pour les lecteurs qui ont une bonne connaissance de ce genre.

Ma note : 18/20

12

L’étrangère de Saint Petersburg – Annie Degroote

l-etrangere-de-saint-petersbourg-3003493Résumé : La petite Blonde Vaneyck part avec son père, négociant lillois en lin, s’installer en Russie. Sa découverte du pays est un enchantement : Saint-Pétersbourg, Moscou, la campagne russe… Elle ne soupçonne pas encore que le faste peut masquer les pires complots. Protégée par la grande duchesse, elle devient pensionnaire de l’illustre institut impérial Smolny. Le destin exceptionnel et dramatique de cette jeune fille ravissante et passionnée se scellera autour de trois hommes : un officier, Dimitri, Sergueï, le fils d’un ancien serf, et un inconnu qui guette tous ses faits et gestes… Alors que le souvenir de la conspiration contre Nicolas 1er – la fronde des  » décembristes  » – est vivace, ses parents sont rattrapés par leur passé. Blonde est alors la victime d’un odieux chantage…

Mon avis : J’ai pris ce roman en livre audio à la médiathèque de ma ville. J’ai été très surprise de l’apprécier à ce point.

On est immergé dans la société russe jusqu’au cou. C’est vraiment très intéressant. Moi qui ai fait quelques années de russe au lycée, c’était avec grand plaisir que je me suis replongée dans la Russie, ses cultures et ses traditions.

On fait la rencontre de la famille Vaneyck : Raphaël (le père), Katia (la belle-mère) et Blonde (la fille). On suit la vie de Blonde de sa jeunesse à sa vieillesse. L’intrigue repasse la vie de Blonde en catalogue et nous permet de suivre sa vie, sa misère et ses intrigues de manière très prenante.

Blonde se révèle être un personnage haut en couleur. Elle a un sacré caractère, elle est française mais se voit obligée de suivre son père et sa belle mère en Russie. Raphaël s’est fait expulsé de son pays natal pour cause de rébellion. Elle est élevée comme une vraie petite russe, elle apprend rapidement la langue et tombe amoureuse du pays natal de sa belle mère.

La mère de Blonde est décédée en couche. Elle n’a pas eu la chance de la connaitre mais elle est très proche de Katia, sa deuxième « mamouchka ». J’ai vraiment beaucoup apprécié cette relation d’amour qui prouve que les liens du sang ne sont pas les seuls à être plus forts que tout. C’était vraiment exhalant. De plus, Blonde est profondément attachée à son père, elle l’affectionne particulièrement, elle est fière de lui.

La vie de Blonde n’est pas de tout repos, je ne pourrais pas vous lister toutes les péripéties qu’elle a vécu mais entre autre : son exclusion de France, son internat à Smolny qui ne se passe pas bien, ses deux histoires d’amour qui ne se passent pas bien et je vous en passe bien d’autres… Il faut absolument lire ce roman ou même l’écouter.

J’ai beaucoup apprécié l’équilibre que l’auteure fait entre la France et la Russie dans cette fin des années 1800. En effet, Blonde n’oublie pas d’où elle vient. Elle est française et le revendique ouvertement mais elle est aussi très attachée à sa patrie adoptive.

La culture et les traditions russes sont au menu. C’est excellent ! Moi qui adore cette culture, j’ai été servi. Les mots de l’auteure m’ont permis de m’y trouver. Les descriptions, l’intrigue … Tout m’a permis de m’y croire. C’était vraiment une belle écoute.

Sur un fond historique, nous découvrons donc avec de nombreuses émotions, la vie de Blonde. En effet, il y a tellement d’émotions véhiculées que l’on est obligé d’être accroché aux mots de l’auteure.

Par sa plume additive, Annie Degroote nous permet de vivre un beau périple au cœur de la patrie russe. C’est vraiment excellent. J’ai énormément apprécié cette histoire et c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai fini mon écoute. Je conseille cette lecture à tous les amoureux d’histoire, de Russie et d’amour.

Ma note : 19/20

14

Confidences d’une fleur bleue – Sabine Ricote

image_27569_1_20304_1_9323_1_38646_1_1492Résumé : Anaïs cherche l’Amour avec un grand A. Entourée de ses animaux perspicaces et de son amie Sophie, elle multiplie les rencontres et brosse sans retenue les portraits de ses soupirants. D’aventures cocasses en rendez-vous désastreux, Anaïs étudie les comportements masculins et s’interroge sur les raisons de son célibat. Parfois désabusée, elle se ressaisit en évoquant avec humour ses souvenirs d’enfance et pose un regard amusé et décalé sur des confidences bourrées d’autodérision. Son côté fleur bleue affleure et elle sait se laisser guider vers le meilleur.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Sabine pour l’envoi de son roman. C’est toujours un grand plaisir pour moi de recevoir des mails d’auteur qui s’intéressent à mon travail. Merci beaucoup Sabine !

J’ai pu découvrir « Confidences d’une fleur bleue » qui est une chick lit très sympathique. Elle se lit très rapidement, c’est frais et bourré d’humour. C’est exactement ce que l’on attend de ce genre. Je vous accorde que la couverture de ce roman peut-être trompeuse, elle n’a pas du tout l’air d’être liée au genre « chick-lit » et pourtant… Comme je vous le dis souvent : « l’habit ne fait pas le moine. » C’est très surprenant.

Nous faisons la connaissance d’Anaïs qui est une jeune femme très sympathique, fleuriste, tout lui réussit sauf l’amour. Effectivement, elle n’arrive pas à trouver la personne qui lui fera battre son petit cœur avec vigueur. Elle a ses animaux qu’elle chérit incroyablement, ils font partie à part entière de sa vie, elle les aime plus que tout et eux l’aiment de la même manière en retour.

Grâce à Anaïs, on fait aussi la connaissance de Sophie, sa meilleure amie, complètement déjantée. J’ai beaucoup apprécié ce couple d’amies qui se complètent très bien. Même si elles s’opposent dans leurs caractères, l’aspect complémentaire de ces filles m’a beaucoup plu. C’est une relation de confiance, d’amour et de loyauté.

Sabine nous propose de suivre les péripéties amoureuses des deux filles. J’ai passé un agréable moment bercé de sourire et de pouffements de filles. J’ai vraiment apprécié ma lecture. J’ai su facilement m’attacher aux personnages et aux situations proposées. C’était vraiment sympathique.

Les personnages masculins qui pullulent dans le roman sont tous très sympathiques. En effet, l’auteure nous propose un panel divers et varié de gros cons en tout genre. J’ai beaucoup rigolé grâce au speed dating ou encore l’ouvrier devant sa boutique qui lui fait vivre la misère parce qu’Anaïs l’a refoulé. J’ai vraiment passé un bon moment en découvrant tous les hommes que les filles rencontrent. Ce sont, pour la plupart, des stéréotypes mais l’auteure parvient à exploiter les images qu’ils dégagent de manière intelligente et surprenante.

La naïveté des filles est touchante. Elles veulent tellement trouver l’amour qu’elles tentent leurs chances par n’importe quel moyen. Ca m’a beaucoup fait rire. Mais au final, rien ne vaut une réelle rencontre, par hasard, au coin d’une rue, selon moi ! C’est vraiment un petit roman fort agréable qui en ravira plus d’une.

La plume de l’auteure est parfaite pour le genre comme je vous le disais plus haut. Je suis vraiment surprise parce qu’au titre, je pensais lire une romance et non une chick lit. C’était vraiment ce dont j’avais besoin en cette période de l’année. « Confidences d’une fleur bleue » est un livre très agréable, je ne peux que vous le conseiller les filles.

En bref : Je ne peux que vous le conseiller. C’est ce que l’on appelle une chick lit efficace. C’est une lecture fraîche, courte et très agréable. C’est le genre de lecture que l’on peut lire tranquillement sur son transat à la piscine ou sur la plage.

Ma note : 15/20

10

Le masque du silence Tome 2 – Charlène Gros Piron

le-masque-du-silence,-tome-2-927187.jpgRésumé : Je ne voulais pas de ce pouvoir, je dois pourtant en assumer les multiples conséquences. Toujours prisonnière de mon Masque, je suis bien décidée à sauver celui qui m’a été enlevé et à vaincre celle qui veut me tuer. L’occasion pour l’Agneau-Loup de pointer le bout de son nez sans lever le voile sur son identité… et d’enclencher quelque chose qui pourrait mettre en péril toute notre Société. Qui est-il réellement ? Parviendrai-je un jour à régner ? Rien n’a jamais été aussi compliqué… et quelque chose me dit que cela ne va pas s’arranger.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Sylvie d’Anyway Editions qui brille par sa gentillesse, sa disponibilité et son travail incroyable !

J’avais eu la chance de découvrir le premier tome de la saga « le masque du silence » et c’est donc avec délectation que je me suis plongée dans la deuxième et dernière partie de cette saga que j’ai beaucoup apprécié.

On retourne donc dans l’univers d’Hélène et de Tino. Hélène est toujours muette, prisonnière de ce silence à cause de son maque, toujours reine en quête de son trône.

J’ai trouvé que ce tome était sous le signe du mystère. J’ai beaucoup apprécié ce tome que j’ai dévoré en quelques jours.

Ce que j’ai beaucoup apprécié c’est l’évolution notable des personnages principaux. En effet, j’ai adoré comment l’auteure a su souligner l’importance de Tino dans ce deuxième tome. En revanche, ce que j’ai trouvé dommageable c’est d’avoir eu l’impression de moins voir les personnages secondaires. Même si l’intrigue tourne autour d’Hélène et de Tino, de la découverte de l’identité de l’Agneau Loup, j’ai eu l’impression que les amis d’Hélène, que sa famille étaient plus présents dans le premier tome. Cela n’a en rien freiné mon envie de découvrir la suite de l’histoire. On retrouve Fasolasi, ce petit chat très intelligent qui ne manque pas d’humour et il est vraiment trop mignon !

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Hélène fait preuve d’énormément de courage, de persévérance et aussi d’humour. On retrouve ce trait de caractère chez elle qui m’avait beaucoup plus dans le précédent tome. Elle ne perd en aucun cas sa personnalité malgré les pressions qu’elle subit au quotidien.

L’intrigue autour de Tino et de sa dualité est vraiment très entraînante. J’ai beaucoup apprécié cet aspect du roman. Le roman est aussi sous le signe du choix : du choix entre le bien et le mal, entre le cœur et la raison, entre la noirceur et la blancheur. C’est tellement prenant que l’on est pris dans le tourbillon qui envahit peu à peu la vie d’Hélène.

Chose que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est l’évolution d’Hélène : dans le premier tome, Hélène refusait la Magie, elle ne voulait pas en entendre parler ni l’utiliser, elle était complètement contre et ce qu’elle voulait c’était surtout avoir sa vie tranquille d’avant. Elle refusait ses obligations. Ici, elle évolue dans le bon sens, elle travaille pour pouvoir sortir son royaume de la menace qui plane au dessus d’eux. Elle prend ses responsabilités de reine et enfin montre un côté adulte qui nous manquait peut être dans le premier tome. J’ai trouvé cette évolution incroyable et très bien apportée dans le roman.

L’intrigue est très bonne, on est accroché aux mots de l’auteure qui nous montre encore une fois que sa plume est à la hauteur de la situation. On ne perd pas une miette de ce que l’on lit. C’est vraiment très bon.

L’univers proposé est génial. Je le quitte à regret. Je ne peux que vous conseiller de lire cette saga (en deux bons tomes) qui est vraiment chouette ! On est embarqué dans une histoire de fou qui mêle intrigue familiale, un combat mental mais aussi physique. Un tome deux à la hauteur du premier qui clos cette saga avec brio.

Ma note : 18/20

10

L’enfer au paradis de Céline Szudrowicz Meyer

téléchargementRésumé : La brigade de répression du trafic d’êtres humains infiltre le milieu de la nuit Lyonnais pour tenter de démanteler un réseau de prostitution international. Mais tout n’est pas si simple dans l’enfer de la traite des blanches. Le commandant Laurent devra alors travailler dur et mettre ses sentiments personnels de côté s’il veut faire avancer son enquête.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois, très chaleureusement, l’auteure : Céline Szudrowicz Meyer pour sa gentillesse à mon égard ainsi que pour l’envoi de ce deuxième service presse que j’ai pu lire.

En effet, souvenez-vous, il y a quelques temps, je vous ai chroniqué et donné mon avis sur sa première nouvelle « C’est comme une obsession » que j’avais beaucoup aimé et qui m’avait beaucoup surprise. Ici, on retrouve Céline dans un genre tout à faire différent puisque « L’enfer au paradis » nous propulse directement dans l’univers très sombre du trafic d’êtres humains.

Je vous avoue que j’ai un petit peu moins accroché à cette lecture parce que c’est un univers complètement différent et qui ne me plait pas forcément mais cela n’a en rien empêché ma lecture et ma progression rapide à travers cet univers.

Dans un premier temps, ce qui m’a beaucoup aidé c’est d’arrêter de comparer les deux nouvelles de Céline qui sont diamétralement opposées : elles ne parlent pas de la même chose ni de la même manière, il fallait donc que j’arrête de comparer, ce que j’ai fait et c’était bien mieux !

On est au cœur d’une infiltration d’un milieu nocturne pas très net. On fait la rencontre de personnages malfaisants qui vendent des jeunes femmes aux plus offrants. Les policiers infiltrés sont de plus en plus proches de la vérité écœurante qui finira par éclater sous leurs yeux.

J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Angèle qui représente la femme forte et moderne de notre génération : policière infiltrée, elle a beaucoup de sang froid et n’a pas froid aux yeux. En effet, elle connait ses limites et sait se mettre en danger quand il le faut.

J’ai encore une fois beaucoup apprécié le fait que l’auteure ne fasse pas que la rédaction de l’enquête qui est en train de se dérouler. J’ai apprécié le fait que l’on puisse se dégager un peu de l’ambiance très glauque de la situation pour respirer dans une sphère de la séduction, du jeu du chat et de la souris et aussi dans la sphère de l’amour. C’était assez sympathique et j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu à ce sujet.

Les personnages tiennent tous leurs promesses dans le sens où ils remplissent bien leurs rôles. Le seul point commun que j’ai pu trouvé aux deux nouvelles que j’ai pu lire de Céline est le travail en amont de l’auteure pour parvenir à ce résultat mais c’est surtout aussi le fait que l’on voit comment du côté policier de l’enquête l’action se déroule. J’ai trouvé ce point très intéressant durant ma lecture. C’est un aspect que je ne retrouve pas dans toutes mes lectures mais qui mériterai d’apparaître un peu plus.

Céline est encore une fois parvenue à me surprendre. A me faire apprécier un genre que je n’aurais pas cru être capable de lire jusqu’au bout. Le format « nouvelle » est assez bon dans ce genre de situation et employé, selon moi, à sa juste valeur. C’est très original.

Bref : encore une fois, je remercie Céline pour m’avoir donné la possibilité de découvrir son univers que je ne regrette pas d’avoir appris à connaître. Je réitérerai sans aucun soucis.

Ma note : 14/20

14

Pense à moi – Emmanuelle Aublanc

gabriel-d-angel-arekin-une-adaptation-du-jeu-is-it-love-par-nisha-editions.jpgRésumé : Quand la douce Sara emménage à Monterey, elle est loin de s’imaginer qu’elle y rencontrera l’être le plus énigmatique qui soit. Simon, lui, ne s’embarrasse pas de sentiments. Il s’est même juré de ne pas s’intéresser à la nouvelle arrivée et pourtant… même hanté par ses propres démons, il s’en rapproche dangereusement et l’embarque dans une histoire déchirante et romantique. Il y a des relations qui bouleversent toute une vie…

Mon avis : Je remercie chaudement encore une fois Nisha Editions pour l’envoi de ce service presse qui a vraiment été pour moi une belle découverte riche en émotions.

C’était la première fois que je rencontrais la plume d’Emmanuelle Aublanc. Je ne suis pas déçue par la douceur de cette dernière. En effet, j’ai trouvé que la plume de l’auteure était très agréable : douce quand il fallait, plus dure quand c’était nécessaire. Il y a beaucoup de poésie qui se dégage des mots d’Emmanuelle Aublanc et je pense que c’est nécessaire pour l’histoire qu’elle nous propose de découvrir.

On fait la rencontre de Sara, une jeune femme qui vient de s’installer dans la petite ville de Monterey. Elle parvient à se faire des amis, à avoir un équilibre dans sa vie et à combler un peu le manque de son ancienne vie à New York. Elle a quitté New York, la famille de son père avec qui elle a beaucoup de liens très forts pour suivre sa mère et son nouveau mari dans leurs nouvelles vies.

Parallèlement, on fait la rencontre de Simon. Un jeune homme qui fait partie d’une petite bande d’amis dans laquelle se retrouve Sara grâce à Mia, une jeune fille avec qui elle devient très rapidement une amie. Simon est un personnage très arrogant au premier abord. On apprend à le découvrir et rapidement, il fait fondre notre petit cœur.

On évolue dans un monde d’adolescents. J’ai aimé retourner dans cette ambiance de fêtes, de soirées un peu trop arrosées et des chichis entre adolescents. Ca m’a fait rire parce que l’auteure a vraiment su capter l’ambiance de cette période de nos vies, je suis retournée quelques années en arrière.

J’ai beaucoup apprécié apprendre à connaître ces deux personnages qui n’étaient pas 14102321_869552063176273_1970639135923634263_nforcément des personnages que j’apprécie (dans leurs caractères) aux premiers abords. Ils ont beaucoup évolué et j’ai aimé lire leurs aventures. Je me suis laissée happée par l’histoire et par les mots.

L’intrigue que nous propose Emmanuelle Aublanc est un peu similaire à celle que nous propose Twiny B dans « Our Last Days » pour ceux qui l’ont lu. On est dans une histoire qui tourne autour d’un grave secret qui finit par nous exploser à la figure. C’était assez fort et dur à lire mais je ressors grandis de cette expérience livresque.

L’intrigue est rondement menée, l’auteure parvient à nous embarquer dans une bulle d’amour qui peut tout vaincre. L’auteure nous prouve que l’amour est plus fort que tout et que Sara et Simon font tout ce qui est en leur pouvoir pour pouvoir vivre cet amour.

Le message véhiculé par Emmanuelle Aublanc est fort, intense et nous prend à la gorge. Si vous êtes friands d’émotions en tout genre, ce roman est fait pour vous.

En bref, c’est une histoire forte, belle et remplie d’émotions. C’est une histoire prenante que l’auteure nous livre. J’ai beaucoup aimé me plonger dans cette ambiance.

Ma note : 16/20

12

Un printemps à Blossom Street – Debbie Macomber

5103xZu712L._SX309_BO1,204,203,200_Résumé : Blossom Street, c’est une petite rue de Seattle, encore préservée et pleine de charme. Un endroit où il fait bon vivre, et où le quotidien a un parfum de bien-être. Blossom Street, c’est aussi tout un univers. L’univers de Lydia, une femme attachante et un exemple de courage, celui de Carol, qui s’apprête à affronter les difficultés de la maternité, de Jacqueline, dont le couple est en crise et qui rejette sa belle-fille, et d’Alix, qui a du mal à donner un sens à sa vie d’adulte. Dans ce roman, Debbie Macomber nous fait partager la vie de ces quatre femmes que tout sépare et oppose, mais qui vont se retrouver indissolublement liées les unes aux autres. De cette alchimie, où alternent scènes dramatique et cocasses, intenses et émouvantes, douces-amères et drôles, ironiques et chaleureuses, naissent ces petits riens de la vie qui se transforment en un récit extraordinairement attachant.

Mon avis : J’ai enfin pu lire un roman pour vider ma PAL ! Quel bonheur. J’étais contente d’ouvrir le challenge « Les monstrueux de la PAL  session 2017 » mais je n’avais pas encore le temps d’ouvrir un roman. Voilà, mon erreur est réparée.

J’avais lu un premier tome de cette saga que nous propose Debbie Macomber. En effet, j’ai beaucoup apprécié me replonger dans l’univers de Blossom Street. Je ne pense pas avoir lu les romans dans le bon ordre mais peu importe, j’ai été ravie de retrouver cette auteure ainsi que le monde de Blossom Street.

On rencontre Lydia, une jeune femme courageuse qui a survécu à un cancer. Elle ne veut plus être la fille malade, elle décide donc de se lancer dans un projet fou qui est le rêve de sa vie : ouvrir un magasin de tricot et de laine. Elle se lance corps et âme dans son projet qui se voit florissant.

Elle propose des cours de tricot : ces derniers vont réunir trois femmes très différentes : Carol, une femme quarantenaire, qui rêve de fonder une famille mais qui voit sa vie parsemée d’obstacles et qui ne peut donc pas tomber enceinte. Jacqueline, une femme austère et très froide en apparence qui rejette sa belle fille qui lui a pris son fils et qui attend un bébé et aussi Alix, une adolescente qui a du mal à se faire une place dans sa vie. Entre adolescente et adulte, il est difficile de faire les bons choix du premier coup.

J’apprécie toujours autant ces destins croisés. On sait très bien que tout les oppose et que rien n’est fait pour qu’elles se rencontrent mais le destin fait qu’elles se rencontrent. Elles se découvrent, s’entre aident et se chamaillent.

585J’ai beaucoup apprécié aussi le fait que les chapitres soient plus ou moins courts : on alterne les points de vues, les histoires, c’est très plaisant. On ne s’ennuie pas. On voit ainsi les quatre femmes évoluer ensemble mais aussi séparément. On vit avec elles leurs joies et leurs soucis mais on espère, au final, que tout va s’arranger.

Debbie Macomber est, selon moi, une valeur sûre dans ce genre de romans. C’est très agréable. C’est une lecture parfaite pour l’été voire le printemps. Elle donne du baume au cœur et c’est une lecture très belle et douce. Ca se lit très facilement !

Je suis ravie d’avoir lu ce roman et j’espère pouvoir me replonger assez rapidement dans le troisième tome de cette trilogie.Roman lu dans le cadre « Les monstrueux de la PAL session 2017 »

Ma note : 16/20