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Bilan mensuel : Février 2018

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Bonjour mes chouettes, je vous retrouve pour mon bilan de Février 2018. J’ai beaucoup lu, peu dormi et cela me convient pour le moment 🙂

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Place aux livres

Il est vrai que c’est un énorme bilan pour moi. J’ai lu 30 romans et écouté 2 romans. Je suis très fière du travail que j’ai pu faire ce mois-ci.

De plus, je suis parvenue à faire des lectures personnelles hors SP : 9 lectures personnelles. J’ai vraiment l’envie de découvrir les romans qui sont nichés dans mes étagères depuis trop longtemps.

C’est un total de 8639 pages et de 23 heures 55 d’écoute ! 🙂

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Côté personnel : beaucoup le savent, d’autres vont le découvrir. Je suis fiancée. On est parti dans les préparatifs du mariage, l’achat d’une maison. C’est le bonheur le plus total. Je suis sur mon petit nuage et cela me fait tellement de bien.

A bientôt les amis!

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Les abysses du mal – Marc Charuel

51MSIRHyeHL._SX195_Résumé : Mon boulot : filmer le supplice des victimes avant de faire disparaître leur corps. Mon but : être le tueur le plus inventif. Parce que la mort est un spectacle, certains sont prêts à payer très cher pour y assister. Voyeurs protégés par un écran, tortionnaires par procuration… C’est la face cachée du Net. Un monde parallèle qui happe ses proies au hasard et fournit des frissons à prix d’or. Des réseaux sociaux incontrôlables aux mafias spécialisées dans le marché de la mort en direct, le nouveau thriller de l’auteur du Jour où tu dois mourir dévoile les forces insoupçonnées de la perversion humaine.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Gilles Paris et son équipe pour l’envoi de ce roman. Je remercie plus particulièrement Jules qui est toujours à mon écoute et prévenant alors merci Jules !!! J’en profite aussi pour remercier les éditions Albin Michel pour m’avoir permis de lire ce roman très surprenant.

J’ai vu ce roman dans ma bibliothèque en mode « Héééé ! T’es pas sur ma liste toi ! » Oui, oui, Pauline la tête de moineau a encore frappé… J’ai oublié de l’ajouter à mes Services Presses. J’ai donc pris ce roman en me disant que j’allais le commencer au travail.

Armé d’un café et de petits biscuits, je me suis lancée dans ma lecture… J’ai vite arrêté de manger, je vous le dis. On est mis dans le bain de l’histoire dès les premières lignes du premier chapitre.

On suit les méfaits d’un homme que l’on paye pour tuer de la manière la plus cruelle qu’il soit. On se doit de souligner le côté imaginatif et créatif dudit personnage : en effet, il est parvenu à me lever le cœur plus d’une fois. Ce qu’il aime par-dessus tout c’est de faire souffrir la personne, de voir la peur et la douleur dans ses yeux avant de la faire mourir.

Ce roman souligne une pratique méconnue (pour vous je l’espère sinon… C’est affolant) dans la pornographie : les snuff movies. Les snuff movies sont des vidéos – la plupart du temps – clandestines qui montrent des scènes pornographiques d’une extrême violence : il y a des personnes filmées contre leur gré on appelle cela des viols collectifs ou non mais aussi des scènes de violences filmées avec l’aval des personnes dans le film. On montre l’horreur, la douleur, la mort, du sang. C’est gore, sale etultra dérangeant en plus de nous révolter, on est complètement scandalisé par ce genre de pratique.

J’ai trouvé que ce roman est un coup de génie de la part de Marc Charuel. En effet, j’ai Logo_Albin-Micheltrouvé l’idée bonne. On est dans un thriller angoissant croisé d’un sentiment de dérangement. On est mal à l’aise mais on est happé par l’ambiance du thriller. En effet, c’est tellement atroce que l’on veut voir comment ce meurtrier se fait avoir, on a envie de le voir à son tour massacré et de lui retourner toutes les horreurs commises sur toutes ces femmes.

J’ai trouvé l’intrigue bonne, intelligemment déroulée et franchement cela fait plaisir. En effet, j’ai vraiment apprécié les personnages et l’enquête policière est excellente pour montrer toutes les facettes de cette histoire.

On a de multiples personnages. On a de multiples points de vue qui sont assez sympathiques à lire. En effet, on multiplie les points de vue, les avis sur cette sordide histoire. Cela apporte beaucoup de dynamisme et de réalité à l’histoire. Il y a des personnages terre à terre comme Derolle qui est en charge de cette affaire policière mais des personnages qui nous permettent d’exploiter le monde pornographique/échangiste/libertin sale et dérangeant mais utile à l’intrigue et à la compréhension du lecteur.

Pour tout vous dire, au lieu de manger mon petit déjeuner ce matin-là, j’ai dévoré ce roman qui est vraiment captivant, saisissant par la réalité qu’il propose.

Je préfère prévenir : âmes sensibles s’abstenir. Ceux qui sont fan de thriller et qui n’ont pas peur des cadavres mutilés de manière excessive, allez-y, foncez, cela va vous plaire, j’en suis persuadée.

Les + 

  • Une intrigue sans faille et originale. 
  • Des points de vue différents qui apportent une réalité certaine à l’oeuvre. 
  • Une plume incisive qui se prête bien à ce thriller.
  • Un thriller qui sort des sentiers battus. 

Les – 

  • Des scènes choquantes. 
  • Mon petit déjeuner qui a failli ne pas rester dans mon estomac (je plaisante, enfin, à moitié).

Ma note : 17/20

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La colère des Dieux – Livre I : Renaissance – Ronan Gouedard

téléchargementRésumé : La menace grandit. Lui seul peut les sauver mais il a été déchu… Pour avoir donné vie au monde de Lanvaril, Halfiel a été exilé sur sa création, privé de ses souvenirs et de ses pouvoirs divins. Recueilli par le royaume de Drezn, il s’illustre comme un bretteur hors pair et en devient le bras armé. Mais, lorsque ses bienfaiteurs s’avèrent animés par de terribles ambitions, il est déjà trop tard. Le voilà incapable de fuir ou de se rebeller, contraint de tuer selon leur bon vouloir. Jusqu’au jour où, contre cette folie, se dressent les chevaliers d’Esméry. Pour Halfiel, leur victoire signifierait la liberté. Toutefois, peut-il encore prétendre à la rédemption ? Pendant ce temps, dans l’ombre de la guerre, grandit un mal sans nom. Nul autre que Halfiel n’en connaissait l’existence… mais il a été déchu.

Mon avis : Je remercie Evidence Editions pour l’envoi de ce service presse qui me faisait de l’œil depuis quelques temps. En effet, j’ai trouvé cette lecture intéressante.

J’ai trouvé la couverture de ce roman très intéressante : une créature ailée qui marque une opposition nette avec l’image de la créature que l’on se fait habituellement : le sang coule de sa main. On est vite mis dans le bain de ce que l’histoire de ce premier livre va nous proposer. De plus, le terme « déchu » nous renvoie quand même une image assez négative de cette créature ailée. On se dit qu’il est soit un méchant garçon, soit un homme perdu entre le bien et le mal. J’ai vite penché pour la deuxième option.

Comme dans beaucoup de romans fantasy, le premier tome pose les bases d’un mondecropped-cropped-Logo-évidence-éditions-final complètement inventé. On se rend rapidement compte de l’étendue de l’imagination de l’auteur. Pour créer le monde de Lanvaril, il en a fallu beaucoup. On est immergé dans un monde qui fourmille de détails et que l’on prend plaisir à découvrir.

Je vous avoue que j’ai été très tentée par le résumé. Je suis dans une période de lecture de ce genre et ici, j’ai été séduite par le résumé, la couverture. Le côté déchu et perte de mémoire m’a beaucoup plu. J’aime beaucoup lorsqu’en plus d’une quête dans le sens aventure du terme, il y a une quête identitaire. En plus d’avoir la volonté de sauver le monde d’une guerre, on a un personnage principal qui veut se reconstruire et savoir d’où il vient. C’est très prenant comme histoire.

Notre personnage principal s’appelle Halfiel. C’est un personnage que j’ai apprécié parce qu’il a un côté « badass » qui m’a beaucoup plu. C’est un dieu déchu, on sait donc qu’il a fait quelque chose qu’il n’aurait pas du faire. J’aime cette part d’ombre chez les personnages.

Qui dit création à part entière d’un monde dit forcément panel de personnage énorme divers et varié. On a une panoplie de personnages qui s’offre à nous, c’est vraiment déroutant. Ils sont tous très différents puisque ce ne sont pas les mêmes créatures. C’est assez prenant : on fait la rencontre d’humain, d’elfes, de mages et d’autres créatures magiques qui m’ont beaucoup plu.

On suit une intrigue très bien ficelée qui présage que de bonnes choses pour les livres à venir. On est plongé dans un monde que l’on ne veut pas forcément quitter. Le roman s’est lu rapidement car j’ai été propulsé dans un univers qui m’a plu. C’est vraiment une très belle découverte qui met l’eau à la bouche pour la suite des aventures d’Halfiel.

Ma note : 17/20

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Origine – Dan Brown   

téléchargement (1).jpgRésumé : D’OU VENONS-NOUS ? OU ALLONS-NOUS ? Bilbao, Espagne. Robert Langdon, le célèbre professeur en symbologie et iconographie religieuse, arrive au musée Guggenheim pour assister à une cérémonie historique avec l’annonce d’une découverte scientifique révolutionnaire. L’organisateur de cette soirée n’est autre que le grand futurologue Edmond Kirsch, un milliardaire de quarante ans dont les inventions et les prédictions audacieuses ont fait de lui une célébrité mondiale. Kirsch, qui a été, dans sa jeunnesse, l’étudiant de Langdon à Harvard, est sur le point d’annoncer le résultat de ses recherches…. Et d’approcher enfin une réponse aux deux questions fondamentales de l’humanité. Dès le début de la soirée, Langdon comme les centaines d’autres invités, est fasciné par l’originalité de la cérémonie. Une évidence s’impose : la découverte de Kirsch va susciter une controverse bien plus profinde qu’il ne l’avait imaginé. Mais la soirée parfaitement orchestrée jusqu’alors va soudain virer au choas. La découverte de Kirsch risque d’être perdue à jamais. Sous le choc, et en grand danger, Langdon est contrant de quitter précipitamment Bilbao. Dans sa fuite, il est accompagné de Ambra Vidal, la directrice du musée qui a préparé avec Kirsch cette soirée explosive. Tous deux s’envolent pour Barcelone, et se lancent dans une quête périlleuse pour retrouver un étrange mot de passe qui permettra de révéler au monde la découverte de Kirsch. Plongeant dans les dédales sombres de l’Histoire et des religions, Robert Langdon et Ambra Vidal doivent échapper à un ennemi puissant qui semble être envoyé par le Palais royal et prêt à tout pour réduire au silence Edmond Kirsch. Sur une piste jalonnée d’œuvres modernes et de symboles énigmatiques, Langdon et Ambra Vidal vont finir par découvrir les clés menant au secret de Kirsch…. Et à cette grande révélation qui, depuis des millénaires, échappe à la compréhension de l’homme.

Mon avis : Je remercie Pauline ainsi qu’Audiolib pour l’envoi de ce roman en livre audio.

J’étais très curieuse. Je suis une fan inconditionnelle des films tirés des romans de Dan Brown, j’ai les trois premiers opus de cette saga dans mes étagères mais je vous avoue que la taille de ces pavés me fait très peur, c’est pourquoi, j’ai trouvé cela sympathique de commencer ma lecture par une écoute, histoire de me faire à l’idée de ce que pouvaient être les romans de Dan Brown.

Je vous avoue que je n’ai pas été déçue et que ces 15 heures d’écoute sont passées à une vitesse folle.

J’ai retrouvé mon cher Robert Langdon qui est un personnage que j’affectionne beaucoup : sa simplicité, son érudition, son intelligence et son calme olympien me plaisent énormément. C’est un personnage principal comme je les aime.

J’ai apprécié aussi les personnes secondaires : Ambra Vidal ne manque pas de courage ni de piquant. C’est vraiment une femme forte et courageuse. Elle est fiancée au prince d’Espagne qui va bientôt succéder à son père, mourant.

Encore une fois, on a un mystère qui vient s’immiscer dans la vie de Robert Langdon, son ami et collègue, Edmond Kirsch vient secouer la toile avec une annonce détonante, il a une révélation à faire qui va faire trembler le monde et éradiquer les religions de la Terre au profit des sciences. Encore une fois, on a un conflit entre sciences et religion qui s’établit sous nos yeux d’auditeur ébahi.

En soi, Dan Brown ne révolutionne pas le genre : course contre la montre, aide féminine, Robert Langdon en super héros et toujours ce combat entre science et religion. Après tout : pourquoi changer une équipe qui gagne ? J’ai trouvé une originalité à cette intrigue qui ne l’est plus forcément au bout de cinq volets.

L’originalité se trouve dans les sources du problème, de ce que Kirsch veut annoncer au monde entier au risque de créer des émeutes. Peu importe. J’ai trouvé que Dan Brown parvenait à nous montrer la face cachée d’un monde religieux que l’on a tendance à glorifier alors qu’il peut y avoir des choses terribles.

On se retrouve en Espagne, on apprend beaucoup de choses sur la Sagrada Familia. On a un côté historique incroyable avec l’Espagne de Franco qui nous rappelle les blessures du passé de ce beau pays. On a forcément un rapport à l’art, oubliez  De Vinci, ici, on plonge dans l’art moderne.

Langdon part donc sur la trace des indices laissés par son ami Edmond Kirsch. J’ai pris aussi beaucoup de plaisir à connaitre se personnage de manière posthume. En effet, j’ai trouvé ce personnage fort intéressant, charmant et touchant. C’est vraiment un personnage que j’aurais aimé voir évoluer un peu plus.

Edmond Kirsch était un visionnaire, il a de l’or au bout des doigts. Winston est le secrétaire d’Edmond et aussi une aide précieuse. J’ai trouvé son rôle excellent. La fin reste peu surprenante au sujet de Winston, je me doutais que quelque chose de ce genre allait arriver.

On a une intrigue sans faille, qui nous fait passer un excellent moment. J’ai juste une envie : me lancer dans ma lecture des premiers opus de cette saga. J’ai vraiment adoré ce mélange de cultures, de tradition. Robert Langdon reste l’homme que j’ai vu évoluer, en bref, j’ai adoré mon écoute !

Ma note : 18/20

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Le sang de l’Eden  Livre 1 : Engeance – Sabrina Lionat

CVT_Le-Sang-de-lden--Engeance-Livre-I_3117.jpgRésumé : Tous les deux cents ans, un conflit sanglant né de l’obstination d’une déesse et d’un roi légendaire, oppose moines-sorciers et démons. L’équilibre des mondes est en péril, seul le sacrifice de l’engeance pourra les sauver. Eva Brunel, jeune bibliothécaire pleinement satisfaite de son existence ordinaire, voit un jour sa vie basculer lorsque des murmures intempestifs s’insinuent dans son esprit. Ces voix vont l’entrainer au-delà de sa propre réalité, là où les enjeux sont célestes et les manigances, divines. Voilà que désormais, sa vie est en danger ! Fiare face à sa destinée sera-t-il suffisant à Eva pour survivre à ce qui l’attend ?

Mon avis : Je remercie Sabrina Lionat de m’avoir contacté via la plateforme Simplement Pro pour me proposer de lire son roman en Service Presse. Bon j’avoue que j’ai mis du temps à écrire ma chronique mais c’est simplement parce que ma lecture n’était pas de tout repos, c’était une lecture dense qui ne m’a pas laissé de marbre. Je crois vraiment qu’il a fallu que je mette un peu de distance entre cette histoire et mes mots, le temps que je m’en remette. C’est très prenant et j’ai vraiment avalé ce premier livre que Sabrina nous propose ici.

Je remercie aussi Sabrina pour sa gentillesse et sa décontraction, cela fait plaisir de voir que les auteurs ne sont pas tous, comme on le pense à tord, des gens froids et hautains. Merci Sabrina de me redonner foi en l’humanité !

Vous savez que je suis très pointilleuse dans le genre fantastique. Plus on en lit, pire c’est et je sais que c’est pareil pour toutes les lectrices et leur genre fétiche : on devient chiante, on souligne plus facilement des choses qui nous font lever les yeux au ciel… C’est pour cette raison que j’ai eu peur de commencer ce roman dans le sens où il a un résumé plein de promesses, il m’a tout de suite tentée mais j’ai eu peur d’être déçue mais honnêtement, je ne l’ai pas été pour un sou ! Cette histoire est juste géniale !

Je n’ai pas mis 50 pages pour rentrer dans l’histoire. J’ai tout de suite été plongée dans un univers qui m’a plu. On démarre sur les chapeaux de roue et le rythme ne ralentit pas jusqu’à la dernière page. On en ressort transpirant, les cheveux dans tous les sens tellement on a adoré ça !

J’ai apprécié le personnage d’Eva qui est une jeune fille très simple qui prend plaisir dans les petites choses de la vie. Elle n’a pas besoin d’avoir une vie folle et compliquée, elle est simple et aime les choses simples et cela fait plaisir à voir et à lire ! Elle possède une part d’innocence et de naïveté qui est touchante.

Eva n’est pas le seul personnage de cette histoire mais on peut souligner que l’auteure nous propose des personnages tous très différents les uns des autres, c’est varié et cela apporte beaucoup de dynamisme au roman. La psychologie de chacun de ces personnages est très bien travaillée, en effet, on n’a pas un seul trait de caractère commun à tous, c’est assez intelligent je dois dire, ainsi, il y en a pour tous les goûts.

La diversité des personnages apporte beaucoup à l’intrigue qui est ultra saisissante. Jamais je ne me serai attendue à une fin pareille ! L’auteure est parvenue à me mettre sur les fesses (et c’est plutôt rare, ces derniers temps, dans le domaine fantastique).

La précision de la plume de Sabrina est aussi à mentionner dans cette chronique. J’ai trouvé que tout était pensé, réfléchi, chaque mot est posé. Cela donne un équilibre fou à ce premier livre qui est vraiment excellent ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un début de saga fantastique aussi prometteur. Je ne peux que féliciter l’auteure pour sa plume, son monde et son imagination.

Amis lecteurs fan du genre fantastique, on y va, on fonce.

Ma note : 19/20

10

Black Soul – Saison 2 – Twiny B

téléchargement.jpgRésumé : Ne vous fiez pas à la gentillesse apparente de Penny Johnson. La jeune femme au caractère de feu, forgée par une vie difficile, ne laisse personne indifférent – surtout pas la gent masculine. Mais même  Clayton Monroe, tatoué et sexy à souhait, peine à conquérir le cœur de Penny. Une histoire d’amour ? Très peu pour elle ! Derrière son masque de femme d’affaires épanouie et pleine de vie se cachent des blessures enfouies. Mais l’artiste la laisse-t-elle si insensible ? A trop vouloir le repousser, ne risque-t-il pas de lui filer définitivement entre les doigts ? Que le jeu du chat et de la souris commence.

Mon avis : Je remercie pour la millième fois Marie et Nisha Edition pour l’envoi de ce service presse. J’ai pu découvrir la deuxième saison de Black Soul de Twiny B.

Dans un premier temps, je voulais féliciter Twiny B pour la richesse de ses textes qui me plaisent à chaque fois. Je pense qu’elle a complètement sa place dans mes étagères maintenant. Je suis vraiment heureuse de pouvoir compter une plume française de cette qualité dans ma bibliothèque. Il est certain que je vais suivre ses publications avec beaucoup d’attention maintenant. Je la remercie aussi pour son accessibilité sans faille et sa gentillesse quand je l’inonde de questions et que je suis prête à vendre mon âme pour avoir des informations sur la suite de ses projets. Bref, Merci Twiny !

Dans un second temps, place à la chronique !

Cette saison deux a été lu rapidement (contrairement à ma chronique qui s’est laissée désirer… !). C’est la magie Nisha qui a opéré encore une fois puisque j’ai englouti les deux saisons l’une à la suite de l’autre. Je n’ai pas voulu lâcher Penny et Clay dans leurs péripéties amoureuses et amicales.

C’est toujours un si grand plaisir de retrouver la famille « Black Sky » qui propose des personnages divers et variés mais que l’on prend plaisir à découvrir un peu plus à chaque page tournée. C’est vraiment une histoire que j’ai beaucoup apprécié. Je pense que Black Soul est vraiment le digne héritier de Black Sky. On se plait dans cet univers où l’on ne s’ennuie jamais !

On retrouve donc Penny avec ses soucis : il y a déjà la fête qu’elle organise pour son amie Blake décédée. C’est une source de stress intense pour elle parce qu’elle voudrait que tout soit parfait. Se pose aussi le problème de sa famille qui part en vrille à cause des problèmes d’alcool de son père, du départ de sa mère, de la violence de son petit frère Eddy qui croit tout savoir sur tout mais qui se trompe sur les intentions de sa sœur. Et surtout, on retrouve Penny coincée avec ses sentiments pour Clay.

Ces deux là continuent à jouer au chat et à la souris et on n’a juste une seule envie : les secouer et leur dire d’arrêter leur petit jeu stupide qui fera plus de mal que de bien.

La saison deux fut à la hauteur de mes espérances, même mieux que cela. J’ai trouvé cette deuxième saison explosive dans tous les sens du terme et j’ai beaucoup apprécié ma lecture qui fut très rapide tellement elle fut prenante.

La plume de Twiny est toujours aussi belle, dynamique et fluide. Elle nous propose de belles choses, des choses teintées d’humour et de douceur. Franchement, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de Black Sky et de Black Soul ! Je suis persuadée que cela plaira aux lectrices fans de romance (attention, scènes de sexe les filles ! A ne pas mettre dans toutes les mains. Public averti, je vous le dis ! J)

J’ai hâte de pouvoir me plonger dans un nouvel univers de Twiny qui est devenue une romancière incontournable pour moi. Bienvenue dans mes étagères 😀

Ma note : 19/20

10

Mores Tome 1 et 2 – G A O’Neill

Résumé du tome 1 Genèse : Elle est belle, elle est jeune, elle s’appelle Charly et c’est l’un des meilleurs flics du 36 quai des Orfèvres. Sa vie bien reglée vacille lorsque le cadavre du Président de l’Assemblée Nationale est retrouvé dans un club très spécial : Le Mores. Cette affaire, qui touche les plus hauts sommets de l’état, met son patron sous pression. Charly et son coéquipier Anthony découvriront que Mores est bien plus qu’un club libertin et tenteront de percer le secret de son mystérieux tenancier philanthropique.

Résumé du tome 2 Expiation : C’est pour oublier sa vie de flic que Charlotte de Saint-Fulgent, alias Charly de la crim’ du 36 quai des Orfèvres, rejoint Marc, son beau et ténévreux aux yeux vairons, dans un paradis caribéen. Mais elle est vite rattrapée par son instinct de flic lorsqu’elle rencontre le très influent homme d’affaires brésilien David Alvès. C’est précisemment entre le Brésil et l’Italie qu’Anthony mène officieusement l’enquête sur le club très spécial qu’est le Mores. Il tentera alors de retrouver la trace de son ancienne coéquipière disparue.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Soisic de Ma next Romance qui est une collection Albin Michel spécialisée dans le numérique. Je suis très heureuse d’avoir été sollicitée par cette maison d’édition pour laquelle j’ai déjà pu travailler et lire des romans. Ici, j’ai pu découvrir les deux tomes de la saga Mores de G. A. O’Neill qui pourra plaire à beaucoup d’entre vous.

On fait la rencontre de Charlotte – Charly- qui est une policière travaillant pour le quai des Orfèvres. C’est une jeune femme très dynamique, rusée et intelligente. Elle mène sa vie avec brio et équilibre jusqu’au jour où le club libertin dans lequel elle se rend très régulièrement se voit être le lieu d’un crime, celui du Président de l’Assemblée Nationale. Son équilibre vole en éclat et elle fait tout pour essayer de cacher son autre vie, qui ne regarde qu’elle. Sa vie « nocturne » lui permet d’être quelqu’un d’autre, elle devient « Charly ». C’est vraiment un autre personnage qui se dessine ici mais elle reste très attachante. Cette partie de sa vie lui permet de souffler, de réaliser ses fantasmes ou ceux des autres et cela lui fait du bien. Ainsi, elle parvient à garder un contrôle certain sur sa vie.

Ce que j’ai apprécié dans cette histoire c’est que deux univers que je ne pensais pas voir un jour se mélanger nous proposent quelque chose d’incroyable. En effet, on a une enquête policière (ça, vous deviez vous en douter) sur une toile de fond assez surprenante : l’érotisme. Même si on fait beaucoup de romans policiers sur des crimes à caractère sexuel, ici, il n’en est rien. C’est un univers à part entière que l’on découvre. On découvre aussi un mélange assez détonant dans le personnage de Charlotte puisqu’elle jongle entre son boulot de flic et sa vie de femme qui aime le sexe à outrance. Jamais je n’aurais pensé à mélanger ce genre de caractère et de profession, j’ai trouvé cela très original ce qui m’a permis de m’attacher au personnage de Charlotte.

Personnellement, je suis très frileuse lorsque je vois des romans de ce genre, tout simplement parce que je n’ai pas l’habitude de ces derniers. En effet, je suis vraiment déboussolée lorsque je lis ce genre de roman. Ici, je pense que c’est l’histoire policière qui m’a permise d’avancer rapidement dans ma lecture.

Les deux tomes sont très différents mais finissent par se rejoindre. L’histoire est assez prenante et l’on passe un très bon moment de lecture. Mores est le genre de lecture qu’il faut avoir entre les mains si l’on tâtonne encore avec le genre érotique. Je ne vous dis pas que ce dernier est mon préféré mais Mores est parvenu à me faire avoir un autre œil moins négatif sur ce genre de roman. C’est bien, j’en suis ravie.

Cette lecture nous fait voyager entre deux univers qui ne semblaient pas forcément pouvoir se côtoyer : le milieu judiciaire, policier et le milieu échangiste, libertin. On ne fait pas que voyager dans ce sens mais aussi géographiquement parlant puisque le deuxième tome nous emmène de Paris au Brésil –rien que ça !- où l’on peut encore suivre les péripéties de Charlotte et de sa vie incroyable.

Les personnages sont très bons, j’ai beaucoup apprécié le coéquipier de Charlotte, Anthony, qui ajoute beaucoup de pep’s et de dynamisme à cette histoire assez saugrenue.

La plume de l’auteure est saisissante, elle m’a permis de me plonger dans l’univers dès les premiers chapitres du tome 1 et cela était très salvateur pour moi. Ainsi, on est face à une écriture fluide, un style original qui nous donne envie de poursuivre notre lecture rapidement. J’ai enchaîné les deux tomes grâce à cela.

Je ne peux que conseiller aux lectrices fan de ce genre de plonger dans l’univers de G A O’Neill et aux personnes un peu frileuses de tenter l’expérience : c’est fait en douceur et l’on n’est pas submergé de sexe pour le sexe. On en parle c’est certain, mais ce n’est jamais gratuit, cela à une utilité à la lecture et c’est très agréable de lire ce genre de roman en ce sens.

Ma note : 17/20

 

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Le journal d’une âme rêveuse – Camille Pujol.

51db6-nmwUL._SX195_.jpgRésumé : Alors que l’été touche à sa fin, Adélaïde annonce à Noah qu’elle part et ne souhaite pas le revoir. Tout ce qui reste d’elle désormais, c’est la clé d’une boîte postale qui accompagne sa lettre.
Dans cette boîte, Noah trouve une enveloppe contenant le journal d’Adélaïde. Celle-ci y décrit ses rêves, ses espoirs, mais aussi le drame secret que cache ce départ précipité. Mais Noah n’a pas dit son dernier mot, et si Adélaïde pense que tout est perdu, le garçon est déterminé à lui montrer qu’ensemble ils peuvent réaliser un nouveau rêve. Même s’il s’agit peut-être du dernier.

Mon avis : Je remercie grandement les éditions Michel Lafon ainsi que Camille pour l’envoi de ce service presse. Je suis heureuse d’avoir pu lire le deuxième roman de Camille Pujol. Malgré les critiques un peu houleuses de Blue – avec lequel j’avais passé un bon moment- j’étais heureuse de retrouver la plume de Camille.

On fait la rencontre d’Adélaïde et de Noah. Ce sont deux meilleurs amis qui se connaissent depuis qu’ils ont ouverts les yeux. On fait partie d’une relation d’amitié incroyable. Ils se connaissent par cœur et cela fend le cœur de voir comment Noah se sent après le départ d’Adélaïde.

Adelaïde est un personnage que j’ai beaucoup apprécié malgré le fait que par moment, elle m’a un peu tapée sur le système : je m’explique. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi elle avait fui dans son meilleur ami qui semble être tout pour elle. Elle est jeune, belle, intelligente et la fuite semble être une chose complètement insensée.

J’ai avalé ce roman. Je voulais savoir pourquoi Adélaïde était partie, je voulais comprendre pourquoi elle était partie sans rien dire à la personne qui la connait le plus. J’ai vraiment pris un certain plaisir à découvrir les pensées d’Adélaïde dans son journal intime qu’elle a laissé à Noah pour qu’il comprenne, pour qu’il n’essaye pas de la retrouver, pour qu’il lui pardonne sa fuite.

Ce journal intime regroupe les bons moments qu’elle a passé avec Noah. Cependant, par moment, on se retrouve à tourner en rond. Souvent, elle ressasse les mêmes choses et cela est assez long par moment.

On a seulement quelques personnages dans ce roman mais c’est vraiment très intense. On est dans un cocon de sentiments et d’émotions intenses. Vous auriez vu ma tête lorsque j’ai fermé mon roman ! J’ai même sauté le repas pour pouvoir le terminer, j’ai voulu y croire jusqu’au bout.

La plume de Camille a pris de l’ampleur par rapport à Blue, c’est indéniable. On se retrouve dans une ambiance intense. C’est un roman bouleversant. D’habitude, je fais tout pour éviter ce genre de roman. J’ai vraiment été touché par la vie d’Adélaïde.

Malgré quelques longueurs, j’ai passé un très bon moment de lecture, très intense avec le roman de Camille Pujol qui montre à quel point la vie est belle et courte et par moment une vilaine petite chose.

Ma note : 18/20

12

The Hunter – Saison 2 – Laurie Pyren

the-hunter,-saison-2-1036303-264-432Résumé : Aaron Blake. Oui, oui, oui, il est beau, avocat, très riche. Sur papier, c’est l’homme parfait. Mais croyez-moi, Aaron Blake est le plus gros sac d’embrouilles qu’il m’ait été donné de croiser! Dans une vie antérieure, j’ai dû être très très méchante. Genre parrain de la mafia, tueur à gages ou même suppôt de Satan. Sinon, pourquoi le karma s’acharnerait-il sur moi dans cette vie-ci? J’allais tranquillement sur mes 30 ans, avec un boulot et des amis sympas. Une vie bien normale pour une fille normale. Jusqu’à ce que je le rencontre, lui. Je lui ai pourtant dit : ” désolée, mais ça va pas être possible. ” Mais monsieur doit aimer le défi parce qu’au contraire, il a décidé de se mettre en chasse et de faire de moi sa proie. Je m’appelle Jen Moran, et ce golden boy va me rendre chèvre!

Mon avis : Je remercie Marie et Nisha Editions pour l’envoi de ce Service Presse qui m’a permis de me replonger dans l’univers de Laurie Pyren pour une deuxième fois. Je suis vraiment très heureuse de pouvoir vous parler de cette deuxième saison qui a bercé mon après midi d’hier.

On retrouve Jen (Iphigénie), Aaron, Dean, Abi, Kevin et tous les autres personnages qui m’avaient beaucoup plu dans la première saison. On retrouve Jen avec tous ses problèmes de couple. Ca m’a fait beaucoup de bien de retrouver le couple explosif que sont Aaron et Jen. J’ai tellement ri.

Je me suis rendue compte que la plume de l’auteure m’avait, elle aussi, beaucoup manqué. Elle est tellement pleine de vie, d’émotions diverses et variées. Elle participe activement à nous propose run excellent moment de lecture sans prise de tête.

Je tiens aussi à souligner que cette histoire n’est pas à mettre dans les mains des jeunes filles. En effet, il y a des scènes de sexe qui peuvent choquer les plus jeunes d’entre nous. Cependant, ici, les scènes de sexe n’ont pas gênée la prude que je suis.

Aaron est un personnage que l’on voit beaucoup évoluer lors de cette deuxième saison. En effet, on passe d’un homme froid, qui ne montre pas ses émotions et qui joue de son physique et de sa persuasion pour manipuler et avoir ce qu’il veut à un personnage qui devient plus doux, plus attentionné. Cette fêlure dans sa carapace m’a beaucoup plu. On a pu entre apercevoir un personnage plus flexible. J’ai beaucoup apprécié ce changement qui a rendu ma lecture plus agréable.

Jen reste fidèle à elle-même. Sur certains points, elle est aussi bornée qu’Aaron. Ce sont deux handicapés du sentiment. Aucun ne veut rien céder à l’autre, ils sont aussi têtus ce qui nous promet de belles scènes explosives. On a eu de jolis feux d’artifice ! Son romantisme laisse à désirer et m’a beaucoup fait rire. J’ai toujours autant apprécié la relation qu’elle a avec Abi et Kévin, ses deux meilleurs amis qui prouvent qu’ils sont toujours là pour elle.

La grande nouveauté de cette deuxième saison c’est la rencontre avec la famille Blake qui ne se passe pas forcément comme elle l’aurait voulu. L’entrée dans cette famille semble plus compliquée que prévue entre des parents assez froids, une belle-sœur qui se méfie d’elle et le frère jumeau d’Aaron, Dean, qui est assez difficile à cerner.

J’ai beaucoup apprécié retrouver ces personnages que j’avais beaucoup appréciés lors de ma découverte de cette saga. The Hunter vous promet un bon moment de détente. La plume de Laruie Pyren saura en séduire plus d’un ou d’une. Je vous l’assure. C’est avec regret que j’ai tourné les dernières pages.

Ma note : 18/20

 

12

Kenan, redresseur de foi – Episodes 3 et 4 – Anthony Holay

51YB2DeBk3L._SX195_Résumé : Au coeur du cimetière, Pline se retrouve en fâcheuse posture. Apeuré, il tentera pourtant tout pour venir en aide à Kenan, aux prises avec la Mère Harpine. À la poursuite de la maudite, ils auront fort à faire pour exterminer la menace qui plane sur Mana et les villages environnants.

Mon avis : Je remercie les éditions Nutty Sheep pour l’envoi de ce service presse. Je trouve que c’est vraiment une suite assez palpitante qui nous promet une suite toute aussi fantastique avec la présence d’être aussi noirs que la nuit.

On retrouve notre redresseur de foi préféré sur la piste de ces nouvelles horreurs nocturnes. Il se retrouve près de la maison de Pline. Kenan vient en aide à cette famille qui semble être la cible d’une nouvelle attaque. Il décroche le cadavre sur la maison du père de Pline.

Rapidement, il remonte à la source du mal : la Mère Harpine qu’il veut essayer de détruire une bonne foi pour toute. J’ai beaucoup apprécié le courage de Pline, ce petit garçon qui veut protéger sa sœur du mal puisque son père semble incapable de le faire en ce moment. Leur mère étant décédée, les deux jeunes enfants sont seuls avec un père qui boit trop. On a donc un petit être plein de courage qui ne recule pas devant les horreurs que la nuit lui propose de rencontrer. On se retrouve donc dans une spirale de choses étranges qui entourent nos deux personnages.

Kenan reste fidèle à lui-même. Il est fort, ne recule pas devant le danger et n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour sauver celle de ces pauvres paysans. C’est son métier, il le sait. On sent quand même une certaine fierté malgré l’humilité qui l’habite et qui le qualifie. En aucun cas, on a un défilé de muscles saillants. Ce n’est absolument pas le but de ces deux épisodes, ni de la saga entière d’ailleurs !

L’atmosphère qui s’empare de nous aussi facilement que si on venait quitter les deux premiers épisodes, est noire. On se retrouve de nouveau avec la sensation d’être pris au piège par le brouillard nocturne, par les branches et les racines des arbres qui nous happent. Bref, on est envahi par un sentiment de malaise, on a peur de quelque chose qui va nous tomber sur la tête, on attend, tapis dans la pénombre.

L’auteur ne nous épargne pas les descriptions d’odeurs putrides, les créatures horrifiantes. Sa plume est vraiment géniale pour l’exercice proposé ici. On est vraiment propulsé dans un univers où se mélangent facilement les choses qui sortent de l’ordinaire, des créatures qui font peur à des humains qui veulent survivre, qui veulent tout faire pour s’en sortir. C’est un subtil mélange entre tout cela et c’est vraiment une bonne idée de la part de l’auteur. On a une impression incroyable d’être avec eux lors de ce combat qui semble perdu d’avance.

Avec une plume pétillante et incisive, Anthony Holay s’assure une place de choix dans mes étagères. C’est vraiment une belle découverte qui me donne vraiment envie d’avoir la suite entre les mains très rapidement.

Ma note : 17/20

22

Les lettres de Rose – Clarisse Sabard

414xS5TzvTL._SX210_Résumé : Lola a été adoptée à l’âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire.
Sa vie va basculer lorsqu’elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d’Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines. Mais tous les habitants ne voient pas d’un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu’elle ne le voudrait…

Mon avis : Voici mon premier avis qui compte (enfin pour le challenge ABC). J’ai décidé de sortir ce roman de mes étagères pour la lettre « S ». Je l’ai acheté l’année dernière et je voulais absolument le découvrir. En effet, j’en ai entendu que du bien et j’avais très envie de découvrir l’univers de Clarisse Sabard dont on entend beaucoup parler ces derniers temps.

Je pense qu’il est inutile de vous le cacher, ce roman est pour moi (comme pour beaucoup d’autres personnes avant moi) un véritable coup de cœur. En effet, j’ai adoré ma lecture que j’ai dévorée. J’ai commencé cette lecture en attendant les résultats de mes partiels et j’ai tellement été happé par l’ambiance que j’ai failli oublier de regarder l’heure !

On fait la rencontre de Lola qui vit à Paris, avec ses parents. Elle travaille dans le café familial. J’ai beaucoup apprécié l’ambiance et la relation entre Lola et ses parents adoptifs qui ne lui ont jamais caché les choses. C’est vraiment un beau début qui s’annonce.

Même si Lola a des parents aimants, elle ne parvient pas à se stabiliser émotionnellement parlant. Elle tombe toujours sur des gros crétins qui n’ont pas forcément les mêmes attentes qu’elle mais qui se gardent bien de le dire.

On fait aussi la rencontre de Tristan. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé grâce à son caractère. C’est le meilleur ami de Lola, sa « chouquette » (désolée Dilshad, mais j’ai forcément pensé à toi J). C’est un homosexuel qui s’assume complètement et qui est pour Lola, le frère qu’elle n’a jamais eu. On jalouse facilement leur amitié sans faille et leur proximité.

La vie de Lola change quand elle reçoit un appel qui lui dit que sa grand-mère biologique lui a légué un bien avant de mourir. Lola s’y rend et sa vie bascule complètement.

Au travers des lettres de Rose, sa grand-mère, Lola fait la découverte de l’histoire familiale et elle comprend (ou non) certaines choses qui lui échappaient avant. A travers des objets, des biens, des lettres, des gens, Lola retrace la vie de sa famille et parvient à se reconstruire tout doucement.

Ce roman est bourré de douceur et de délicatesse. La plume délicate et belle de l’auteure nous fait vraiment chaud au cœur. On est embarqué dans un monde tellement beau. On retourne en France, à Aubéry, dans les années de guerre. On remonte les générations, on alterne entre passé et présent et cela est tellement bien construit, intelligemment pensé. Je pense sincèrement que les éloges de ce roman sont amplement mérités. On est vraiment dans une ambiance que l’on ne veut pas quitter.

L’alternance entre le passé et le présent nous permet d’avoir un panel de personnages riche et varié. Les mœurs et attentes des personnes du 20ème siècle sont très différentes des nôtres. C’est une autre culture et d’autres traditions. Ainsi, on fait la rencontre de Louise, Martin, Richard, Rose, Lola mais aussi Vincent, Jim. On a ici des psychologies tellement différentes. On est enrichi de tant de diversité.

Lola n’oublie pas d’où elle vient. Même si elle est attirée par ce village calme et qui est si différent de Paris qu’elle aime. Elle n’oublie ni Tristan, ni ses parents adoptifs. C’est un personnage très équilibré dans ses choix et qui par moment parvient même à oublier qu’elle doit penser à elle.

Toutes les relations que l’on peut découvrir dans ce roman sont très belles et bien ficelées. En effet, on ne trouve vraiment rien à redire sur ce que l’auteure nous propose de découvrir. J’en veux encore !

Je n’ai qu’une hâte, me plonger dans un nouveau roman de cette auteure qui deviendra, j’en suis persuadée, une de mes auteures fétiches.

Je commence donc ce challenge avec un beau coup de cœur !

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Ma note : 20/20

14

Pediophobia – Marie Gallicher

311ZF6tc8mL._SX331_BO1,204,203,200_Résumé : C’était le dégoût des hamburgers qui avait poussé Barbara Bishop à répondre à l’annonce de John Campbell. Les quelques mois écoulés à emballer par paquet de cinquante ou cent les produits de Mc Donald’s l’avaient définitivement guérie des affectations du Job Centre local. Barbara aspirait à autre chose. Elle avait été étonnée puisqu’il s’agissait de « jouer » le rôle d’une assistante sociale mais un contact avec le public particulier du « docteur » Campbell l’avait au prime abord enthousiasmée. Comme tout le monde, elle avait entendu parler de la polémique créée par les « Kauliss », ce phénomène qui se propageait en Angleterre. Comme certains, elle y avait décelé une magnifique source d’exploitation des fantasmes affectifs. L’assurance d’une sinécure mal connue l’avait décidée.

Mon avis : Je remercie l’auteure et sa gentillesse. J’ai, en effet, pu recevoir son roman via Simplement Pro. Ce fut une expérience de lecture assez enrichissante.

La couverture est assez neutre. Elle ne m’a pas forcément plu mais pas déplu non plus, je suis restée assez stoïque dirons-nous. Cependant, j’ai remarqué une autre couverture de ce roman qui est bien moins neutre que celle-ci.

Je vous avoue que je ne connaissais pas la polémique des poupées « Kauliss » j’ai trouvé cette notion assez étrange et assez effrayante.

Le phénomène Kauliss constitue en fait à adopter des poupées ultra réalistes pour faire comme si ces poupées étaient des enfants. Parents frustrés, couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, couples qui ont des problèmes conjugaux bref, c’est quelque chose qui frappe l’Angleterre de plein fouet.

On fait la rencontre de plusieurs personnages, dont Barbara Bishop, June la mère de Doris, la petite fille que l’on suit ainsi que son père. Le docteur Campbell est l’inventeur de la poupée Kauliss et croit vraiment en son projet.

Ce qui m’a fait froid dans le dos, c’est le réalisme qui ressort du côté administratif de la poupée Kauliss. On engage quelqu’un pour jouer à l’assistante sociale, qui fait des visites dans la maison familiale pour voir si tout va bien. On fait un certificat d’adoption, enfin bref, j’ai trouvé cela assez prenant.

Cependant, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans ma lecture. Ce côté dérangeant se retrouve partout. En dehors de la situation qui est dérangeante, on entre dans une famille. Ce que j’ai trouvé surprenant c’est que le couple a déjà une petite fille, Doris. La situation est assez intrigante : pourquoi la famille adopte une poupée alors qu’elle a déjà une fille ? Pourquoi ?

Je pense que l’auteure avait vraiment de quoi créer un sublime univers, malheureusement, je suis passée légèrement à côté de ma lecture parce que ça part un peu dans tous les sens surtout à la fin que je n’ai pas forcément comprise.

C’est vraiment difficile de donner mon avis sur ce roman qui est pour moi une bonne découverte malgré les points qui m’ont un peu fait tiquer.

Je pense que ce roman peut être plus développé, cela le rendrait plus dense et l’atmosphère serait d’autant plus noire. Je pense que le personnage de Doris est assez bon. C’est une petite fille qui ne comprend pas pourquoi ses parents sont ainsi devant une poupée. Elle se retrouve seule, encore plus encore incomprise qu’elle ne l’était avant la venue de cette nouvelle arrivante.

La plume de l’auteure reste très bonne. Elle apporte beaucoup à cet univers assez intéressant et original. Je pense que le talent de l’auteur est indéniable.

Ma note : 14/20

20

Les quatre gars – Claire Renaud

téléchargement (1).jpgRésumé : Il y a mon papi, mon père, mon frère, Yves et moi, 9 ans, Louis. On vit à Noirmoutier – on récolte du sel. La mer nous éblouit. Chez nous, ça ne parle pas, ça rit un peu. Il faut dire que les femmes sont parties ; depuis, papa vite comme un ours, papi parle au fantôme de mamie et Yves est accro à la drague et à la muscu. ET MOI ? Ben moi, j’aimerai croire que cette vie, on peut faire mieux, que « presque » la vivre.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Lucie des éditions Sarbacane pour l’envoi de ce nouveau service presse. Je redécouvre la plume de Claire Renaud que j’ai découvert avec « Où sont les filles ? » Ici, on ne peut pas ne pas faire le rapprochement avec ce premier roman qui était plutôt réservé aux filles. Ici, contrairement à « où sont les filles ? » on a une famille exclusivement composée de garçons de tout âge : avec un grand-père, un père et les deux fils.

La solitude des hommes n’est pas volontaire. Le grand-père, Pierre-Marie, souffre du décès de sa femme. Il lui parle, on voit qu’il souffre de son absence. Il refuse de côtoyer d’autres femmes. Jean-Marie est le père d’Yves, d’un naturel bourru, il s’avère être très dur par moment avec ses enfants. Il ne se remet pas du départ de sa femme et le fait, en quelque sorte, payer à ses fils. En parlant de ses fils, je vous présente Louis-Marie, le petit jeune avec qui on vit l’histoire et Yves-Marie, son grand-frère accro à la musculation pour devenir un super guerrier.

Même si l’on remarque que la famille ne fonctionne pas forcément toujours correctement, le fait que l’on trouve «Marie » dans tous les prénoms marque quand même une sorte de solidité, d’union entre les membres de la famille Dégâts.

Louis est un jeune garçon plein de ressources qui souffre de la situation familiale. En effet, il aimerai une certaine harmonie, que la joie de vivre revienne et que les rires raisonnent de nouveau dans cette maison qui a perdu son sourire. Louis n’hésite pas à forcer le destin par moment. Il veut retrouver son père comme il était avant que sa mère ne parte sans se retourner et sans revenir.

Louis est un petit garçon de neuf ans qui, par moment, doit faire face à des responsabilités d’adulte. C’est vraiment un petit garçon plein de courage qui ne recule devant rien pour pouvoir sortir sa famille de cette situation.

J’ai adoré la relation de Louis Marie avec Pierre-Marie, son papi. En effet, c’est une relation très forte, qui apporte beaucoup au roman selon moi et qui marque la force de l’amour entre un grand-père et son petit-fils qui se serrent les coudes.

L’absence pèse vraiment dans l’atmosphère du roman. C’est vraiment lourd mais la plume de l’auteure vient rafraichir tout cela ! En effet, là où l’on aurait pu avoir des moments de latence, de profond désespoir, on se retrouve avec une plume bourrée d’humour et des personnages hauts en couleur qui nous permettent d’avoir une lecture fluide et très belle.

J’ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman jeunesse qui est parvenu à me transporter le temps de quelques pages qui passent très vite.

On se rend compte du talent de l’auteur qui a une plume très vive et assez attachante. Elle va faire le bonheur de beaucoup d’enfants, j’en suis persuadée. J’apprécie aussi beaucoup le fait que le roman souligne et soulève des notions importantes dans notre société actuelle. Ainsi, on met le pied à l’étrier de beaucoup d’enfants qui ne se rendent pas forcément compte de l’importance de ces notions.

Ma note : 16/20

13

Tei Lagan et les conséquences du cœur – Henri Nestière

téléchargement.jpgRésumé : « Je me moque de la justice des hommes, je cherche juste à ce que certains comprennent les conséquences du cœur. »  Bretagne, 1743. Libéré de prison, après avoir été dénoncé pour un vol nullement commis, le petit escrinier que j’étais rentre dans son village pour y apprendre que sa femme et sa fille n’y étaient plus, emportées par la récente épidémie de dysenterie. Que peut-on ressentir dans de tles moments ? Quand j’appris que les élites brestoises avaient laissé débarquer le maquis d’Antin ainsi que ses homme, alors qu’ils les savaient contagieux et qu’ils les avaient, de plus, dispersés dans divers hôpitaux, je ne pus que côtoyer le désir de vengeance. Partant pour Brest, même si son cœur allait fortement se lier à ma petite Jeanne, devenant autant brigand que bourgeois apprécié, il ne fallait surtout pas s’attendre à ce que ma revanche faiblisse, parce qu’il était hors de question que j’épargne une seule de mes proies… Quitte à risque de me perdre moi-même.

Mon avis : Je remercie Henri Nestière qui m’a gentiment proposé de lire son roman. Je suis contente d’avoir pu mettre le nez dans ce Service Presse (j’avoue que j’ai pris mon temps parce que j’avais vraiment un timing de fou furieux ces derniers mois, maintenant, je peux rattraper mon retard). Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de fiction historique. Je suis ravie d’avoir pu palier à ce manque.

On fait la rencontre de Tei Lagan. Un jeune escrinier (je vous avoue que je suis allée faire des recherches pour savoir ce qu’était ce métier : c’est un créateur d’écrin tout simplement). La vengeance coule dans ses veines après avoir été injustement incarcéré pour un vol qu’il n’a pas commis. De plus, une fois qu’il est libéré, il rentre chez lui pour constater que sa femme et sa fille sont décédées à cause d’une épidémie de dysenterie (grave maladie de l’époque). Un esprit de vengeance s’empare de lui pour faire payer toutes les personnes qui ont fait de sa vie un enfer.

J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. La plume d’Henri Nestière est très travaillée. Je trouve qu’elle se prête très bien au jeu de la fiction historique. Les mots sont justes, pensés et utilisés à bon escient. Cela nous permet d’être embarqués très rapidement dans un 18ème siècle que l’on ne connait pas forcément.

L’intrigue est très bonne. Le double jeu du personnage de Tei Lagan est assez fourbe, rusé et on ne peut pas dire que cela n’est pas mérité. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. Les péripéties sont bonnes, je n’ai pas eu a subit d’anachronismes qui des fois me font dresser les cheveux sur la tête.

On fait la rencontre de beaucoup de personnages. J’ai apprécié avec un panel au divers et varié pour me permettre de m’installer confortablement dans cette lecture que j’ai, au final, beaucoup appréciée. Jeanne qui est une jeune mendiante. Tei décide de la prendre sous son aile et de faire d’elle sa fille adoptive. Comme il n’a pas pu sauver sa fille, il décide de la sauver elle du désespoir de la rue, des épidémies et de la famine que l’on peut y trouver. C’est un personnage calme que j’ai beaucoup apprécié : elle n’est pas dans la violence ou dans le jugement de l’autre. La vie qu’elle a mené lui rappelle d’être humble et de ne juger personne sans connaitre la situation. On sympathise aussi avec le Comte de Langis qui apprend tout ce qu’il faut savoir à Tei sur le milieu bourgeois. Les bonnes manières ainsi que les convenances et les traditions de la vie bourgeoise. On rencontre aussi d’autres personnages qui auront tous un rôle dans l’histoire de Tei.

C’est un roman que je vous conseille si vous appréciez le genre fictionnel historique. On passe un superbe moment avec tous ces personnages et avec cette intrigue incroyable.

Ma note : 18/20

14

Lazare Donatien – Episode 1 : l’écritoire – Virginia Besson Robilliard

51ZTlMrN0fL.jpgRésumé : Avez-vous déjà ressenti un certain malaise envers un vieil objet? Quelque chose dont vous avez hérité et dont vous ne savez pas quoi faire la plupart du temps ? De tous temps, les hommes ont cherché à percer les mystères qui se présentent en rencontrant plus ou moins de succès dans leur entreprise. Je ne prétends pas apporter plus de réponses que d’autres à ces nombreuses questions, ce n’est pas mon travail.Mais si d’aventure des évènements bizarres commençaient à se manifester autour de vous de façon impromptue, ce serait alors le moment choisi pour songer à faire appel à moi. Qui suis-je ? Un être étrange, travaillant pour des causes plus étranges encore… je suis le Drockhead !

Mon avis : Je remercie l’auteure, Virginia Besson Robilliard de m’avoir contacté via Simplement Pro. En effet, j’ai adoré ma lecture ! C’est un premier épisode d’une saga très prenante qui m’a été permis de lire.

Il est difficile pour moi, comme vous le savez, de m’installer dans une histoire courte. Bon, ce n’est pas aussi court qu’une nouvelle mais une lecture d’un épisode est parfois trop rapide pour moi. Ici, le charme a opéré dès les premiers mots. Je suis tombée sous le charme de l’auteure et du personnage de Lazare Donatien.

J’ai trouvé le résumé très original, en effet, j’ai trouvé assez intéressant le fait de s’attarder sur les objets et les histoires qu’ils peuvent transporter au fil des ans et des propriétaires.

Le personnage principal est donc Lazare Donatien, c’est un jeune homme assez pragmatique qui a un certain cynisme que j’ai beaucoup apprécié. C’est un personnage très fort par son caractère mais aussi par son intelligence. De plus, il faut aussi souligner le fait que Lazare est un Drockhead. C’est un homme qui fait le lien entre les esprits dérangés dans leurs repos, les objets et les propriétaires des objets magiques ou possédés.

Les notions sont abordées avec brio. On mélange ici le paranormal et au fantastique. On se retrouve donc dans un univers charmant qui parvient à nous faire voyager en 40 pages.

On fait la rencontre de Zeph, le serviteur mais aussi ami de Lazare qui est un esprit. C’est un esprit particulier puisqu’il est au service de l’Ouvre-monde (un monde qui est encore peu développé et qui est assez mystérieux). On ne sait pas ce qu’il a fait pour se retrouver là mais c’est un esprit qui a la particularité de prendre figure humaine pendant quelques heures par journée.

Je suis vraiment très heureuse de pouvoir vous parler de ce premier épisode qui m’a vraiment mis l’eau à la bouche. Je suis curieuse de voir ce que l’antiquaire Lazare nous a prévu pour la suite des aventures. C’est une lecture très prenante.

La plume de l’auteure est vive, elle nous fait vivre une belle première aventure qui se termine sur une suspension intenable. J’espère vraiment pouvoir avoir la chance de lire la suite rapidement parce qu’il me semble que cela est très prometteur ! Le personnage de Lazare apporte du dynamisme à l’histoire.

Je pense que les fans du genre fantastique/paranormal seront ici aux anges avec Lazare et Zeph.

J’ai aussi apprécié l’imaginaire de l’auteure et du suspens qu’elle parvient à tisser autour de l’objet de l’écritoire. J’ai beaucoup apprécié le passé de sa propriétaire. C’est très recherché et assez bien trouvé !

Ma note : 19/20

 

26

13 reasons why – Jay Asher

61FhGThx4cL._AA300_Résumé : Clay reçoit treize cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes impliquées dans sa vie : amies ou ennemies, chacune de ces personnes a compté dans sa décision. D’abord choqué, Clay écoute les cassettes en cheminant dans la ville. Puis, il se laisse porter par la voix d Hannah. Hannah en colère, Hannah heureuse, Hannah blessée et peut-être amoureuse de lui. C’est une jeune fille plus vivante que jamais que découvre Clay. Une fille qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer…

Résumé : Clay reçoit treize cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes impliquées dans sa vie : amies ou ennemies, chacune de ces personnes a compté dans sa décision. D’abord choqué, Clay écoute les cassettes en cheminant dans la ville. Puis, il se laisse porter par la voix d Hannah. Hannah en colère, Hannah heureuse, Hannah blessée et peut-être amoureuse de lui. C’est une jeune fille plus vivante que jamais que découvre Clay. Une fille qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer…

Mon avis : Je remercie Audiolib et plus particulièrement Pauline pour leur gentillesse. J’ai eu la chance de découvrir ce service presse audio.

J’avais vu la série et j’étais assez curieuse de voir ce que pouvait donner le roman. Je peux vous dire que j’ai passé un très bon moment d’écoute.

On fait la rencontre d’Hannah Baker, une adolescente qui s’est suicidée. On fait sa rencontre d’une étrange manière puisqu’en effet, on l’entend raconter sa vie aux 13 personnes qui selon elle, l’ont poussé au suicide.

On suit l’écoute grâce au personnage de Clay qui était proche d’Hannah. Il n’a toujours pas digéré le suicide de cette fille qu’il appréciait, qu’il avait pour amie.

J’ai trouvé le personnage de Clay très touchant. Je l’ai tout de suite pris en sympathie et franchement, j’ai apprécié suivre l’histoire avec lui et ses pensées. C’était une des personnes les plus proches d’Hannah et c’est lui qui peut nous éclairer le plus sur cette sordide histoire.

Je vous avoue que j’ai trouvé l’intrigue très originale mais aussi très macabre. On peut dire ce que l’on veut mais j’ai trouvé la démarche d’Hannah assez funeste et surtout folle. Comment peut-on accuser des personnes d’avoir causé son suicide ? Je pense que certaines personnes le méritaient mais pas forcément tous les personnages dont on entend les histoires. J’ai pensé aux personnages, qui, dans la vraie vie, auraient du vivre avec cette culpabilité à tout jamais. Cela peut bousiller des personnes et des fois, j’ai trouvé des arguments faciles.

Cependant, j’ai toujours trouvé que Clay était juste dans ses propos et ses justifications. Même s’il appréciait plus que de raison Hannah, il parvient à marquer l’équilibre entre les personnes et dire quand elle n’était pas forcément juste avec eux.

L’histoire d’Hannah reste, cependant, troublante, pleine de rancœur et de haine. On comprend pourquoi elle a pu en arriver là mais on ne comprend pas forcément le silence. Les questions fusent dans tous les sens dans notre esprit.

La plume de Jay Asher est assez surprenante et elle est parfaite pour l’exercice de ce roman. Elle est crue, belle, poétique. Elle retranscrit à merveille toutes les émotions par lesquelles Hannah et Clay ont pu passer en parlant de cette histoire et en écoutant cette histoire. De plus, en tant que lecteur, on se retrouve propulsé dans un univers incroyable. On est vraiment secoué par cette lecture. Il faut prendre du temps pour digérer les informations.

On assiste donc à une sorte de huit clos insoutenable. Plus on en apprend sur les personnages, plus on a envie de crier. C’est l’amoncellement de choses qui a poussé Hannah à commettre l’irréparable. On se rend compte à quel point les jeunes peuvent être cruel et cela rend les choses encore pire lorsque l’on comprend que les jeunes prennent exemple sur les plus âgés.

Ma note : 18/20

14

Les portails des mondes – Tome 1 – Audrey C

51lTMjbIj7L._SY346_.jpgRésumé : Je m’appelle Cassie. Pour la première fois, j’accompagne dans les autres mondes un groupe d’élèves, celui de ma petite sœur, Amy, afin de leur faire découvrir ces endroits merveilleux, empreints de paix et de bonheur. Mais notre retour sur Terre est digne d’un cauchemar. Douleur et mort y règnent en maître. Et ce n’est rien comparé au moment où ma petite sœur se fait kidnapper par l’un des habitants de ces mondes et que j’apprends que l’on veut ma peau à tout prix. Mais pourquoi ? 

Mon avis : Je remercie Audrey pour l’envoi de ce service presse. En effet, j’ai pris du temps pour le lire et le chroniquer (mon emploi du temps est vraiment ultra serré en ce moment, plus les petits soucis personnels et mon emploi du temps du blog devient un vrai parcours du combattant mais je fais ce que je peux pour maintenir le bateau à flots jusqu’au mois de mai.)

J’ai vraiment été ultra surprise par un fait que j’ai trouvé sur le net au sujet de l’auteure : Audrey a 15 ans. Quelle maturité dans sa plume et humainement parlant ! C’est vraiment saisissant dans le sens où je pensais m’adresser à quelqu’un de mon âge. Cela rend son travail encore plus remarquable à mes yeux : cela ne fait aucun doute, je pense que l’on entendra beaucoup parler d’elle par la suite. Son ascension ne fait que commencer.

Notre personnage principal s’appelle Cassie, c’est une jeune femme qui est dans l’armée. Elle accompagne le groupe d’élèves dont fait partie sa petite sœur. Elle fait découvrir d’autres mondes. Les autres mondes sont dépeints comme étant des endroits merveilleux où la paix, le bonheur et les merveilles règnent en maître.

C’est en complète opposition avec ce que nous propose la Terre après leur retour de ces mondes fabuleux. Tout est décrit comme étant désolation, la mort règne sur la Terre et partout où l’on regarde sent la mort. C’est vraiment captivant dans l’opposition de ces deux mondes. On est saisi par les différences.

On est dans un monde futur, où la Terre a découvert trois autres mondes où l’on peut voyager grâce à des portails. On se retrouve donc à Mörkera, Fiode et Coedena. Ce sont trois mondes très différents dans lesquels on retrouve des personnages de pierre, des fées et des personnages aux yeux envoutants.

Audrey nous propose ici un bel univers. J’ai trouvé son idée de départ très sympathique. On est facilement embarqué dans ces différents mondes. Ce qui est déstabilisant c’est le début de l’histoire. On ne s’attend pas à partir dans les autres mondes directement mais cela est assez original et nous saisit dès le début. On va devoir s’accrocher à nos romans, tablettes, liseuses pour découvrir ces mondes.

Il y a beaucoup de personnages dans ce premier tome. En effet, on est pris dans une spirale de personnages tous différents les uns des autres. Ce que j’ai trouvé dommage c’est l’effet de vague : on en a beaucoup qui nous sont présentés en très peu de temps. On se retrouve donc avec des personnages que l’on connait en surface alors que certains auraient, selon moi, mérité un peu plus d’attardement, une psychologie plus fine. Cependant, nous ne sommes pas perdus pour autant, on est embarqué dans un trépident premier tome qui nous promet de belles choses pour la suite des aventures de Cassie.

Cassie se demande pourquoi elle a été choisie. C’est aussi une belle quête identitaire. Je pense que ce roman pourrait plaire à beaucoup de jeunes lecteurs du genre fantastique. Je n’ai pu m’empêcher de penser quelques fois à Pandora et ses habitants bleus. J’ai trouvé cela incroyablement bien décrit.

J’ai hâte d’avoir la suite entre les mains.

Ma note : 16/20

10

Où sont les filles – Claire Renaud et Eglantine Ceulemans

téléchargement.jpgRésumé : Ondine vit avec sa sœur Marine, sa mère Océane et sa grand-mère Pélagie. Entre filles, tranquilles. Jusqu’au jour om Ondine remarque un garçon, à l’école. Beau, mystérieux, inaccessible… Comment l’aborder ? Elle est comme une poule devant un couteau ! En se couchant le soir, elle lance une petite prière à qui peut l’entendre… Le lendemain, au réveil, elle s’aperçoit qu’il n’y a plus une seule fille sur Terre !! Non, plus une seule. Sœur, mère, grand-mère, copines et maîtresses, elles ont été transformées en garçons… et ne se rendent compte de rien ! Est-ce un coup du mystérieux Misteress Smith, étrange personnage coiffé d’un haut-de-forme qui est apparu dans sa chambre tel un génie de la lampe.

Mon avis : Je remercie Lucie de la maison d’édition Sarbacane pour l’envoi de ce service presse qui m’a fait sourire. En effet, je suis repartie à l’école primaire.

J’ai trouvé l’idée de départ très bonne. En effet, Ondine vit avec sa mère, sa sœur et sa grand-mère. On exclut complètement les hommes et les garçons de sa vie personnelle. Il est donc normal de la voir patauger comme une folle lorsqu’elle remarque un garçon dans la cour de récréation. Elle est submergée par les questions et se demande comment attirer l’attention de ce garçon. A la maison, elle ne trouve pas vraiment de réponse à ses questions puisque les garçons sont quelques peu bannis de la maisonnée et des pensées des filles.

J’ai trouvé la question de la mixité importante dans ce roman et c’est peut être ce qui manque un peu. Puisque par la suite, on se rend compte quand même que l’on est dans un monde exclusivement masculin, mise à part Ondine. On se retrouve, d’un coup de baguette magique, dans un monde où il n’y a que des garçons. Ainsi Ondine est « obligée » de comprendre comment fonctionne un garçon. Elle se rend compte que les garçons ne sont pas les monstres décrits par sa sœur. Elle se rend compte que parler à un garçon, devenir amie avec lui n’est pas si difficile et insurmontable que cela. J’ai trouvé l’idée bonne.

Elle se retrouve dans la confrontation des deux mondes grâce/à cause de Misteress Smith qui apparait comme étant nu magicien. Il permet de soulever la question de la mixité, de la différence entre garçon et fille. J’ai trouvé le personnage ambivalent, multi genre ce qui est bien. Cependant, j’ai trouvé qu’il était en surface, on aurait pu un peu plus creuser ce personnage qui semblait bon, à la base mais, j’ai quand même eu un gout de trop peu.

Le personnage d’Ondine, qui est le personnage principal est assez charmant. Elle m’a beaucoup fait rire par la naïveté et sa soif de découverte du monde, de l’autre genre. Ce personnage détaillé va permettre à beaucoup de petites filles de s’y identifier.

Je dois vous avouer que c’est un roman qui soulève beaucoup de questions qui s’imposent dans la société de nos jours : on parle de mixité, d’égalité des sexes, de la possibilité d’avoir des amitiés mixtes mais aussi des différences entre les garçons et les filles. J’ai trouvé cela top !

Mis à part quelques petits « points négatifs » comme un léger manque de profondeur du personnage du magicien, j’ai passé un bon moment de lecture.

La plume de l’auteure est parfaite pour l’exercice « jeunesse ». Je suis ravie d’avoir pu découvrir son univers et sa plume avec ce roman très frais, drôle, dynamique qui plaira beaucoup aux jeunes. Je pense que le public visé reste les enfants entre 8 et 11 ans. Après, rien ne vous empêche de vous plonger dans ce court roman qui permettra de vous évader quelques heures et retrouver la naïveté enfantine.

Ma note : 16/20

10

L’employé du diable – Guillaume Nicolleau         

téléchargement.pngRésumé : Edward est un des nombreux employés du diable, un démon. Depuis plus de trois cents ans, il parcourt le monde et pousse les humains à commettre des pêchés, en échange d’immortalité et d’argent. Pourtant, sa rencontre avec la jeune humaine Abigail va remettre en cause sa propre existence. Par amour pour elle, le démon va braver tous les interdits. Quitte à s’attirer la colère de son terrible patron.

Mon avis : je remercie Guillaume Nicolleau pour m’avoir contacté. En effet, je suis ravie de toujours recevoir des mails d’auteurs ou de ME pour me proposer des partenariats.

Le résumé m’a beaucoup plu. Je vous avoue que des histoires d’anges et de démons, j’en ai lues quelques unes. Vous savez aussi que je ne suis pas du genre à refuser un SP quand on parle de fantastique et d’amour (oui, j’ai un point faible !)

Ce fut une surprise pour moi de découvrir une intrigue pareille dans le sens où je m’attendais à quelque chose de plus sombre, de plus adulte. C’est une histoire que je pourrais laisser facilement dans les mains d’un ou d’une adolescent(e). Donc, au premier abord, j’étais quand même surprise et un peu inquiète parce que, désolée, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Twilight. En effet, j’ai trouvé assez surprenant, et cela m’a fait sourire, d’avoir le même prénom que notre vampire préféré ainsi que l’intrigue de la créature des enfers qui tombe amoureuse de la fragile humaine. J’ai eu peur que ça sente le réchauffé si vous voyez ce que je veux dire.

Cependant, j’ai passé un bon moment de lecture. Le personnage d’Edward est frais, il ne se pose pas forcément de question. On a l’impression d’un job alimentaire qu’il fait parce qu’il le doit. Son patron parait assez méchant et fait peur. On est donc dans une situation de passivité. Il n’adore pas son boulot, il le fait parce qu’il le doit c’est tout. Son travail consiste à corrompre des humains. J’ai trouvé cela plutôt original et sympathique.

Si j’ai apprécié le personnage d’Edward, j’ai, en revanche, eu beaucoup de mal à m’attacher au personnage d’Abigail qui est trop fantasque pour moi. Ses changements d’humeur trop directs ont été pour moi une source de surprise et d’incompréhension totale. Je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi ce personnage était ainsi construit.

Avec l’employé du diable, on passe un bon moment de lecture sur un petit roman qui, finalement, se lit rapidement.

Je vous avoue que j’ai été agréablement étonnée par le fait que l’auteur crée vraiment un paysage et une sorte de hiérarchie dans ce roman. En effet, on retrouver Satan et Dieu (il faut bien équilibrer les choses quand même !) ainsi que de nombreuses règles que les suppôts de Satan doivent respecter. Ils ne peuvent pas tout faire. J’ai trouvé cela très intelligent. On peut ainsi souligner le côté imaginatif de l’auteur qui se démarque grâce à l’imaginaire qu’il nous propose ici.

Je ne vous cache pas que ma lecture fut un peu désarçonnée par quelques points « négatifs » que j’ai soulignés. La plume de l’auteur permet quand même une belle avancée rapide dans la lecture malgré des phrases quelque fois trop longues.

Les points négatifs s’équilibrent facilement avec les points positifs. Ce qui fait que l’on passe un moment de lecture agréable quand même malgré quelques facilités dans l’intrigue.

Je peux conseiller ce roman à ceux qui veut s’évader le temps de quelques pages (environ 200 si je ne me trompe pas). Je peux aussi le proposer aux adolescents qui, ainsi, peuvent mettre un premier pied (ou un deuxième) dans la littérature fantastique.

Ma note : 15/20

12

Manhattan Marilyn – Philippe Laguerre

51EKTaVUeSL._SX330_BO1,204,203,200_Résumé : Ancienne Marine en Irak, Kristin Arroyo découvre dans les affaires de son grand-père décédé – un célèbre portraitiste- des clichés inédits de Marilyn Monroe. Aidée par un photographe, elle décide de monter une exposition. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : une mystérieuse organisation s’en prend à eux. Pourchassée, traquée, la jeune femme va rapidement comprendre que son destin est lié à celui de Marilyn Monroe et s’efforcer de reconstituer les derniers jours de l’égérie hollywoodienne afin de percer le mystère qui entoure sa disparition.

Mon avis : Je remercie Philippe Laguerre pour l’envoi de ce Service Presse via le site Simplement Pro. Je suis très heureuse de vous dire, qu’encore une fois, ce site ne m’a pas déçue puisque je ressors satisfaite de ma lecture. Ce fut un moment agréable, une belle lecture qui m’a permis de me plonger dans l’histoire de Marilyn Monroe qui est quand même une icône d’Hollywood.

Je vous avoue que je ne suis pas spécialement fan de cette femme. En effet, j’ai vu le biopic à son sujet mais elle ne représente pas une figure que j’adore plus que cela. Quand j’ai reçu cette demande de Service Presse, la curiosité d’en savoir plus sur cette figure m’a poussé à l’accepter. Je vous avoue que c’est aussi parce que le résumé m’a beaucoup plu et que je pensais vraiment qu’il était original de mêler les deux univers. En tout cas, j’ai vraiment été curieuse de voir ce que Philippe Laguerre était capable de faire.

Voilà donc un auteur que je ne connais pas mais qui m’a beaucoup surprise et en bien ! J’ai passé un super moment entre Kristin et Marilyn. C’était surprenant, prenant, original ! Bref, tout ce qui faut pour que je passe un bon moment de lecture.

Kristin est une marine qui passe 10 ans sur le terrain. Elle décide d’arrêter et de rentrer chez elle, à New York. Elle fait la découverte de clichés de la fameuse Marilyn Monroe dans les affaires de son grand-père. C’est ici que commence notre histoire. On fait la connaissance d’un photographe : Nathan Stewart qui est très intéressé par les photos dont lui parle Kristin.

On suit vraiment une histoire pleine de rebondissements qui permettent de suivre une histoire palpitante qui mêle fiction et réalité avec brio. On est vraiment dans une fiction intéressante qui nous fait croire que ce que l’on lit est vrai.

On ne s’ennuie pas une seule fois dans ce roman. On a une plume dynamique qui participe beaucoup à l’engouement que le lecteur a pour l’histoire. On est propulsé dans un monde qui mélange tellement de notion. C’est assez prenant je dois vous l’avouer.

J’ai eu un peu de mal à me lancer dans ce roman, en effet, les premières pages ont été dures (je ne peux même pas vous expliquer pourquoi mais j’ai eu du mal). Mais par la suite, j’ai été happé par l’intrigue et la plume. C’est vraiment très surprenant.

Je ne peux que conseiller cette histoire aux fans de thriller. En effet, c’est ici le genre de ce roman qui est très intéressant. L’histoire est plausible, c’est une intrigue sans faille qui se présente à nous. J’ai vraiment beaucoup aimé ce que j’ai découvert.

Je pense que je me laisserai tenter par un autre roman de cet auteur sans problème.

On a envie de se dire « et si ? » à la fin de ce roman et de refaire le monde. Un monde dans lequel Marilyn serai encore là.

Ma note : 17/20

15

Rêves Tome 1 – Cédric Roux et Robin Marcoux

51OQkUfHl7L._SY346_.jpgRésumé : L’Empire d’Eavenia est de nouveau menacé. L’Ordre Elémentaire est disséminé. Les Héritiers sont attendus. Kylliann, un adolescent retrouvé inconscient dans le désert, va voir sa vie basculer suite à une guerre dévastatrice. Commence alors un long voyage dans l’inconnu aux côtés de Samantha, une jeune fille aussi sensible qu’intrépide, et Terek, un officier courageux prêt à tout pour protéger l’Empire face à son plus grand ennemi…

Mon avis : Je remercie les auteurs pour l’envoi de leur roman. Je remercie aussi Noémie Vernier (pour qui j’avais lu le roman « Les Quatre éléments » que j’avais plutôt bien apprécié) d’avoir  glissé mon nom à l’oreille de Cédric. En effet, j’ai été vraiment très surprise par le fait que mon nom tourne dans les conversations livresques mais ce n’est qu’un pur bonheur ! Quand le travail que l’on fait est récompensé par des petites surprises ainsi, c’est génial ! Alors merci à vous trois pour votre confiance.

On fait donc la rencontre de Kylliann. C’est un jeune homme au demeurant très sympathique. Il est plutôt intelligent, rusé, très amusant. C’est un personnage principal que l’on apprécie très facilement. Une seule chose vient obscurcir le tableau : il est amnésique. Il ne sait plus qui il est. Il ne se rappelle de rien sauf son prénom. J’ai trouvé cela très original. En plus qu’une quête physique, on retrouve donc une quête de soi-même, de sa propre identité. J’ai trouvé cet élément très intéressant.

Kylliann est embarqué dans une quête qui va rapidement le dépasser. Il est avec un groupe de personnes qui vont rapidement le prendre sous leurs ailes et vont aussi très vite devenir amis. Samantha est une jeune fille qui ajoute beaucoup de fraîcheur à l’histoire et aux péripéties qui viennent nous surprendre dans notre lecture.

Il est difficile d’innover dans le genre fantasy. En effet, il y a toujours une histoire de quête, d’un groupe d’individus qui avance pour sauver un monde, une région, une chose. Ici, on retrouve ce schéma. L’originalité tient dans les détails du texte, les décors très précis, détaillés. On nous propose ici un monde imaginaire excellemment bien fait.

On est embarqué dans un monde par une scène d’ouverture assez violente. On est tout de suite mis dans le bain par une scène de tuerie. Une guerre qui dure depuis des années ouvre une nouvelle nuit de massacre. C’était assez prenant.

On suit la quête d’un groupe qui traverse un désert, des villages pour essayer de sauver l’Empire d’une menace très puissante. On se retrouve propulsé dans un univers imaginaire de fou furieux qui nous permet de passer un excellent moment de lecture.

Vous savez que je suis très tatillonne (disons le : je suis chiante) avec ce genre. Des fois cela fonctionne mais par moment, cela est trop compliqué, vide de sens et d’imagination et cela ne fonctionne toujours pas. Ici, je suis ravie de vous dire que ce premier tome m’a beaucoup plu.

Autre point qu’il faut souligner selon moi ce sont les passages que les auteurs ont rendus historiques. En effet, j’ai trouvé excellent d’avoir des passages relatés dans un livre comme étant une sorte de journal intime qui nous en apprend plus sur le monde dans lequel on est propulsé avec Kylliann. On comprend mieux certaines choses et ce n’est pas forcément négligeable dans le genre fantasy.

J’ai surtout adoré la touche de magie que les auteurs ont mis dans ce premier tome et de l’importance de Kylliann dans cette mission. En effet, il reste menaçant par la perte de sa mémoire. C’est assez prenant comme situation : on ne sait pas si Kylliann sait et ment pour se retourner contre ce groupe de personnes qui essaye de sauver le monde ou s’il est vraiment amnésique, innocent et qu’il veut aider à sauver l’Empire. J’ai trouvé cette nuance surprenante et très originale.

On entre donc dans un univers détaillé avec des personnages envoutants. On se retrouve propulser dans une quête qui nous dépasse mais que l’on apprécie suivre. L’effet de surprise est présent jusqu’à la fin de ce premier tome. J’ose espérer que la suite arrivera rapidement. J’ai hâte de connaitre la suite des aventures de Kylliann et de Samantha.

Ma note : 17/20

21

L’éveil – Iléana Métivier

CVT_Lveil_5170.jpgRésumé : Aëlle, issue du milieu altermondialiste, se bat pour sauver l’Éducation Nationale, menacée de privatisation par l’État. Blessée lors d’une manifestation, elle va malgré tout travailler à la villa des Riveria, où elle rencontre Sloann, ce riche héritier. Ils se disputent aussitôt : vu son discours antigouvernemental, la jeune fille n’a-t-elle pas provoqué les Policiers ? Ils n’ont rien en commun, excepté leur curiosité et leur ouverture d’esprit les poussant aux échanges vifs et argumentés. Mode de vie, carcans sociétaux, écologie et blessures transmises par l’éducation… De discussions engagées en confidences, de querelles en réconciliations, les deux jeunes adultes apprennent à se connaitre. Au-delà de leur attirance mutuelle, leur monde intérieur vacille.

Mon avis : Dans un premier temps, laissez-moi remercier l’auteure Iléana Métivier pour sa grande que dis-je son énorme patience. En effet, cela faisait longtemps que ce roman était lu mais non chroniqué par manque de temps (malheureusement, il y a des romans qui passent avant pour telle ou telle raison mais certainement pas par ordre de préférence, je vous rassure. C’est juste que souvent, j’ai des délais à respecter). Donc, un énorme merci (et une standing ovation) à Iléana pour sa gentillesse.

Je vous avoue qu’au premier abord, l’éveil n’est pas le genre de roman vers lequel je me serai arrêté. Le résumé m’a fait peur. Les mots « éducation nationale », « manifestation » et « antigouvernemental » m’ont sauté aux yeux. Comme je travaille dans ce milieu, j’avais peur d’être saturé par ce monde que j’adore quitté à 17 heures tous les jours.

Cependant, le roman l’éveil fut une belle découverte et une belle surprise. J’ai pris du temps à le lire parce que c’est quand même un beau pavé. Je vous avoue que j’ai vraiment apprécié ma lecture et le temps que j’ai pris pour le lire.

On fait la rencontre d’Aëlle (prénom très original qui a retenu mon attention) qui est une jeune femme élevée dans un milieu social moyen. Ses parents ne sont pas riches mais ils ne sont pas non plus pauvres. Ils vivent bien, elle est entourée de gens qui l’aiment et qu’elle aime. Elle a les idées bien en place et la tête sur les épaules.

D’un autre côté, on fait la rencontre de Sloann, un jeune homme aux antipodes d’Aëlle. En effet, c’est un jeune héritier riche qui pense que l’on peut tout avoir par la beauté et la richesse. Inutile de vous dire à quel point les échanges entre ces deux personnages sont francs, à couteau tiré. Tout le monde campe sur ses positions et honnêtement, cela apporte un peu de dynamisme à l’intrigue. J’ai passé un bon moment à lire ses joutes verbales qui s’avèrent être intéressantes et qui soulèvent des questions et surtout des réponses assez intéressantes.

Ne pensez pas à une romance entre deux gens qui se détestent. On est très loin de cela. Cependant, on réfléchit, on pose des questions sur la société dans laquelle on évolue, c’est assez intéressant d’avoir des points différents sur des questions que l’on peut se poser. Ne vous attendez pas à beaucoup d’action. C’est peut être le seul point négatif que je trouve à cette lecture qui s’est avérée être surprenante. En effet, le sujet de l’intrigue ne prête pas à l’action, on n’en a très peu et en plus du sujet choisi… On est amené à avoir quelques longueurs quand même dans notre lecture. Personnellement, je ne trouve pas que cela a ralenti ma lecture mais il faut le savoir.

Un point qu’il faut souligner pour ce texte, c’est que l’on réfléchit avec les personnages, on étaye son point de vue, on le maintient, on le soutient ou on le réfute. On peut changer d’avis, le modifier et franchement cela fait du bien de changer un peu du genre que je lis. J’ai aussi beaucoup apprécié l’évolution des personnages au contact de l’autre. On est pris dans une spirale assez palpitante.

Je remercie donc l’auteure une nouvelle fois pour la découverte de ce roman. J’ai aussi pu découvrir une plume sensible, qui se prête à un exercice pas si facile que cela.

Ma note : 16/20

 

13

Lovely Ghost Tome 2 – Léonie Kim  

CVT_Lovely-Ghost-Tome-2_7401Résumé : Découvrez Lovely Ghost de Léonie Kim, fanfiction K!World publiée chez Nisha Editions ! Amour, amitié, phénomènes étranges… Plongez dans l’univers de Jeanne et la Corée du Sud.Enfin le grand jour ! Jeanne, 17 ans, s’envole pour la Corée du Sud. Elle doit retrouver Choi, sa correspondante, pour un été de folie. Elle ne sait pas encore que ces vacances vont changer sa vie… A cause de la pluie, leur sortie camping vire à la catastrophe. Les filles et leurs amis sont obligés de s’abriter dans un vieux manoir abandonné, dans lequel il se passe des phénomènes étranges… Heureusement que Jeanne ne croit pas aux fantômes ! Mais pourquoi fait-elle toujours le même cauchemar ? Qui est le jeune homme qui hante ses nuits ? Rêve… ou réalité ?

Mon avis : Je remercie Nisha Editions et Marie pour l’envoi de ce service presse. J’ai découvert le premier tome de l’histoire « Lovely Ghost » de Léonie Kim. C’est avec grand plaisir que je suis repartie en Corée du Sud. J’ai aussi beaucoup apprécié retrouver Jeanne et Choi.

Je dois soulignée le fait que l’amitié de Choi et de Jeanne nous prouve à plusieurs reprises que les vraies amitiés non pas de limite. La réelle amitié est sans frontière et j’ai beaucoup apprécié retrouver cette ambiance dans cette histoire.

Il faut aussi souligner que c’est une première pour Nisha Editions puisqu’il est vrai que cela sort de ce que l’on peut lire chez eux, de manière générale. On trouve ici une histoire qui est à la base une fanfiction K!World. J’ai trouvé ça très courageux de la part de Nisha de proposer quelque chose dont on n’a pas l’habitude et surtout quand c’est une bonne lecture.

Généralement, sur les deux tomes, je ne me suis pas ennuyée. Lovely Ghost est une belle découverte. Cela se lit rapidement et la touche de fantastique m’a beaucoup plu. Elle apporte beaucoup à cette intrigue.

J’ai pris plaisir à retrouver les personnages que j’avais découvert lors de ma lecture du premier tome de cette histoire.

Lovely Ghost fait partie de ces romans dont il est difficile de parler dans le sens où… On ne peut pas en parler sans dévoiler l’intrigue. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette histoire qui est synonyme d’amour, d’amitié, de solidarité. C’est un dépaysement total. On est dans une autre culture, une autre ambiance qui nous happe dès le début.

La plume de l’auteure est très prenante. En effet, on ne respire qu’une fois la tête sortie des dernières pages. Puisque l’on parle des dernières pages, je les ai trouvé saisissantes et très touchantes.

Ma note : 16/20

Vous n’êtes pas encore sur la page de Nisha ? Allons ? Qu’attendez-vous ? Pour vous mettre encore plus l’eau à la bouche, je vous propose une petite interview !

INTERVIEW DE LEONIE KIM 

Peux-tu te décrire pour les lecteurs qui ne te connaissent pas ?
Bonjour à toutes et à tous ! Tout d’abord, merci à toi, Pauline de m’accueillir sur ton blog et de me donner la parole. Youhou !! La publication de mon roman m’apporte plein de nouvelles aventures et de chouettes rencontres et ton blog en fait partie !!
Je suis quelqu’un de curieux qui aime écouter les autres et découvrir de nouveaux horizons. J’adore rire et cultiver un petit grain de folie, à côté d’un travail plutôt sérieux. Comme tout le monde, j’ai besoin de prendre en compte toutes les facettes de ma personnalité. J’aime la nouveauté et relever des défis, mais cela me demande aussi de passer par-dessus une certaine timidité et un manque de confiance.

Comment t’est venue l’idée de cette intrigue ?
J’aime les intrigues surnaturelles, la magie et je voulais écrire une histoire qui aurait la Corée comme décor et qui mettrait en scène un groupe d’amis. À partie de cette base, l’histoire s’est développée. J’aime bien les huis-clos et les manoirs hanté… le reste a suivi !!

On voit que la culture asiatique est très présente dans Lovely Ghost… Est-ce une culture qui te tient à cœur ?
Oui, absolument. J’ai toujours été attirée par les pays asiatiques, en particulier la Corée du Sud (mais je n’ai pas été adoptée, hein, contrairement à mon héroïne ). J’espère un jour avoir la chance d’y aller !!

4/ Si tu devais choisir trois auteurs, lesquels serait-ce et pour quelle raison ?
C’est une question difficile ! Ils sont tellement nombreux ! Mais trois me viennent en tête, donc je vais suivre ces premières idées : J. K. Rowling, pour son talent à avoir créé un univers entier qui est devenu un classique aujourd’hui. Harry Potter a sur toucher le cœur de plusieurs générations maintenant et peut être lu par des jeunes autant que par des adultes. Et puis, j’adore son sens du rythme : tu ouvres la première page et bam !, tu es plongé dans un univers de magie absolument envoûtant et l’auteure ne te lâche plus jusqu’à la dernière page car tu veux connaître les réponses à toutes tes questions ! Très fort !
Ensuite, Mary Shelley, l’auteure de Frankestein, parce que l’histoire de la créature, faite d’un assemblage de cadavres qui va reprendre vie est à faire se dresser les cheveux sur la tête ! J’adore les romans gothiques et leur ambiance sombre et mystérieuse.
Pour le troisième ou plutôt la troisième, Jane Austen, bien sûr ! Parce que j’aime les histoires d’amour et que Jane Austen est tout simplement la meilleure dans ce domaine ! Foncez la découvrir si vous ne la connaissez pas : des personnages inoubliables, de l’amour et beaucoup d’humour, le tout dans la campagne anglaise !… Un régal !!

En dehors de l’écriture, as-tu d’autres passions ?
J’aime beaucoup la cuisine, mais je suis une débutante dans ce domaine. Mon rêve est de bien savoir cuisiner. Aujourd’hui, j’en fait souvent trop : je ne sais pas m’arrêter, j’ajoute l’ingrédient de trop et c’est la catastrophe !!!
Sinon, pour m’évader, je fais du théâtre : j’adore jouer des personnages éloignés de ce que je suis, et puis surtout ça m’apporte le grain de folie dont j’ai besoin !! La vie est trop courte pour être triste !!

Il y a-t-il un peu de toi dans cette histoire ? Trouve-t-on des éléments autobiographiques ?
Hum, hum, hum ! Tu veux tout savoir ! Eh bien, j’ai vraiment eu une correspondante coréenne, mais je n’ai jamais eu l’occasion de la rencontrer, malheureusement ! Ensuite, ce roman m’a demandé de me replonger dans mes souvenirs et mes sensations de l’époque du lycée et ça, c’était vraiment chouette ! Et je suis vraiment partie à l’étranger pendant mes études (mais pas en Asie).

De quelles histoires t’es-tu inspirée pour écrire Lovely Ghost ?
Plein ! C’est difficile de démêler le fil, car je me suis inspirée de romans, mais aussi, de film, de livres de non-fiction aussi. En fait, tout autour de moi est une source d’inspiration. Un bout de conversation entendu dans le train, une collègue qui fait une blague, un film vu avec mon amoureux, un détail qui détonne dans un paysage. Je note sur un petit carnet ces pépites pour les utiliser le moment venu.
Et puis, une fois les personnages posés, ils vivent et agissent selon leur caractère de base, donc je me laisse aussi porter par ce que, eux, me proposent !! Ah, ah !!

Peux-tu nous raconter le parcours atypique de ton histoire ? (Comment as-tu débuté, etc)
Cela faisait longtemps que j’avais envie d’écrire un roman. Je noircissais mes petits carnets avec plein d’anecdotes et de détails qui me plaisent, des idées de personnages mais je n’avais jamais sauté le pas de l’écriture.
Quand j’ai vu la nouvelle plateforme Fanfi-k, je me suis dis : Gooooooooooooo ! La Corée du Sud, une histoire, l’écriture : tout ce que j’aime, alors j’ai saisis cette opportunité. La suite, vous la connaissez : tout s’est enchaîné très vite avec la publication chez k-World, en partenariat avec Nisha Éditions.

Quelques mots sur ton roman ? Pour qui est-il fait ?
À partir de 13-14 ans et sans limite d’âge !!! C’est un roman court et que j’espère punchy, pour passer un bon moment de lecture.

Je te laisse le mot de la fin
Eh bien, tout d’abord, je tiens à te remercier pour tes questions très pertinentes !
Ça a été un grand plaisir d’y répondre !! J’espère qu’elles permettront à tes lectrices d’en savoir un peu plus sur mon roman, et qu’elles leur donneront l’envie d’écrire, qui sait ? C’est une aventure incroyable !! Et surtout, j’en profite pour remercier chaleureusement les lectrices, actuelles et futures, car un texte vit grâce à elles !

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Les chroniques de Saint Antoine – Tome 1 : La liseuse – Melody Gasnier

51ODkh-kuWL._SX195_.jpgRésumé : May pensait être une fille ordinaire, banale. En ce jour de rentrée scolaire, elle désirait plus que tout se fondre dans la masse des nouveaux élèves du lycée Saint-Antoine. Seulement, ce n’est pas parce qu’on veut quelque chose qu’on l’obtient. Depuis quelque temps, May fait de terribles cauchemars, où elle voit un homme mourir dans d’atroces souffrances. Cet homme, elle ne le connaît pas, mais elle est persuadée d’être liée à lui. Et comme si cela ne suffisait pas, le lycée n’est pas aussi ordinaire qu’elle le pensait. Des choses inexplicables y ont lieu, et ses nouveaux amis n’ont pas l’air d’y être étrangers. Alors, que cache véritablement cet établissement et surtout quelle est cette guerre dans laquelle May va être entrainée sans le vouloir ? Et quel est le lien avec son cauchemar ?Venez découvrir les premières aventures de May et de ses amis dans ce premier tome fantastiques des Chroniques de Saint-Antoine.

Mon avis : Je remercie Melody Gasnier pour sa confiance renouvelée. J’avais déjà pu lire « Te retrouver » de cette auteure. J’avais vraiment passé un bon moment avec cette lecture. C’est donc avec grand plaisir que j’ai accepté ce Service Presse.

Etant le premier tome d’une saga au titre très prometteur pour moi, j’ai pris mon temps pour découvrir le nouveau roman de Melody.

On fait la rencontre de May. C’est une jeune fille très attachante. Le personnage est excellent et sa psychologie fine m’a plu du début à la fin. May a une vie quelque peu terrible : elle est rejetée de tous les côtés : sa colocataire la repousse, au lycée elle est seule, effacée, personne ne veut faire sa connaissance et apprendre à la connaitre. J’ai vraiment eu peur pour elle, elle m’a inquiétée. J’ai vraiment vécu l’histoire avec le personnage de May.

Ce que j’ai apprécié dans ce roman c’est le côté magique qui se mêle à l’intrigue. On a beaucoup de notions familières quu y sont traitées. J’ai apprécié retrouver les notions d’amitié, d’amour, de solidarité malgré une ambiance compliquée dès le début du roman.

On est vite étouffé sous les mystères et l’auteure se donne un malin plaisir à nous faire ressentir une ambiance pesante qui porte rapidement ses fruits. Selon moi, l’ambiance ressemble beaucoup à l’intrigue qui m’a beaucoup plu.

Avec le harcèlement que May subit dans son collège, elle parvient à décrocher une bourse pour pouvoir s’échapper de cette atmosphère terrible qui la ronge petit à petit. Sa bourse l’envoie directement à Saint Antoine seulement, le harcèlement de ses bourreaux l’a marqué au fer blanc et elle reste quand même seule, malgré tout. Elle parvient à se faire des amis par la suite.

May fait un rêve où elle voir un homme mourir, homme qu’elle ne connait pas. Cependant, elle est persuadée d’être reliée à cet homme mais elle ne sait pas de quelle manière.

Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup pensé à l’univers d’Harry Potter quand j’ai lu ce premier tome. C’est plaisant de voir qu’on s’inspire de cette histoire en gardant une part d’originalité dans l’intrigue.

J’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome très prometteur. J’ai trouvé remarquable, encore une fois, la plume de l’auteure qui est saisissante. On est embarqué dans un univers charmant malgré tout. C’est vraiment une saga que je continuerai avec plaisir et ici, ma curiosité a été récompensée par un bon et beau moment de lecture.

La plume de Melody Gasnier est très belle. Une poésie se dégage de cette plume que j’ai vraiment apprécié redécouvrir dans un tout autre contexte que la romance avec laquelle j’ai débuté. Le genre fantastique est rondement mené ici et je ne peux que vous conseiller de lire ce premier tome qui mérite de trouver son lectorat.

Ma note : 18/20

 

16

Black Soul – Saison 1 – Twiny B

black-soul,-saison-1-1001287-264-432Résumé : Ne vous fiez pas à la gentillesse apparente de Penny Johnson. La jeune femme au caractère de feu, forgé par une vie difficile, ne laisse personne indifférent – surtout pas la gent masculine. Mais même Clayton Monroe, tatoué et sexy à souhait, peine à conquérir le coeur de Penny. Une histoire d’amour ? Très peu pour elle ! Derrière son masque de femme d’affaires épanouie et pleine de vie se cachent des blessures enfouies. Mais l’artiste la laisse-t-elle si insensible ? À trop vouloir le repousser, ne risque-t-il pas de lui filer définitivement entre les doigts ? Que le jeu du chat et de la souris commence.

Mon avis : Je remercie Nisha Editions et plus particulièrement Marie pour m’avoir envoyé ce Service Presse.

Je n’avais pas compris tout de suite (cervelle de moineau par moment, c’est effrayant) que cela était une sorte de suite à l’histoire de Twiny B « Black Sky » que j’avais adoré ! Des fois, je ne parviens pas à me comprendre. Comment ai-je pu ne pas comprendre ? Je me fatigue. Je remercie donc ma copinaute Dilshad pour m’avoir ouvert les yeux sur ma bêtise et Marie pour m’avoir quand même permis de lire ce Service Presse.

On est replongé dans l’univers de Twiny B et des personnages que l’on apprécie. Les garçons au salon de tatouage, les filles et leurs problèmes. J’ai vraiment été ravie de retrouver Blaire et Blake qui malgré son absence physique et toujours aussi présente dans le monde que Twiny B nous propose. Je trouve cela très touchant de voir à quel point Blake a pu impacter la vie de tous les personnages et non seulement la vie de sa sœur jumelle.

J’étais très heureuse de retrouver tous les personnages que j’avais apprécié surtout Blair et Gary. Ici, Twiny B nous fait passer un excellent moment de lecture avec deux autres personnages : Penny et Clayton.

Quelle ambiance explosive ! J’ai littéralement adoré cette première saison. Les personnages se cherchent, se trouvent, se cachent, s’explorent. Honnêtement, j’ai été séduite par ces deux personnages. Inutile de vous préciser que cette première saison est intense. Twiny B met la barre très haute. Je tiens aussi à préciser que cette histoire n’est pas à mettre entre les mains de jeunes lecteurs et principalement jeunes lectrices. Les scènes de sexe sont explicites et détaillées, ce n’est pas à mettre dans les mains de n’importe qui donc.

Vous savez que je ne suis pas forcément fan des scènes érotiques et ici, on est servi. Clay et Penny sont deux personnes qui sont attirées physiquement l’une par l’autre. J’ai trouvé cela assez intense et terriblement attirant. On sent la tension entre les deux et cela devient limite insupportable pour nous, en tant que lecteur, de voir ces deux personnages s’attirer et se repousser avec autant de force.

Penny est un personnage très touchant que j’ai pris plaisir à découvrir. Elle a une vie14102321_869552063176273_1970639135923634263_n personnelle très compliquée. Sa famille a explosé, son père est au fond du gouffre et son frère est à la limite du gérable. J’ai eu beaucoup de mal avec Eddy et la manière dont Penny parvient à tout lui pardonner. Cependant, on peut le comprendre si on se met dans la tête que l’amour est plus fort que tout.

Clay, lui, est aussi un personnage assez intense. Il est le petit frère de Gary – l’homme de Blaire. Je suis vraiment surprise d’avoir pris sous mon aile ce jeune homme qui est une réelle boule de nerf. Il est explosif. Cependant, on remarque très facilement qu’il a un côté protecteur qui est très touchant. Sous cette couche de testostérone et de machisme, il s’avère être une perle.

J’ai passé un excellent moment avec la plume de Twiny B qui est toujours aussi entraînante. En effet, j’ai vraiment beaucoup apprécié retrouver l’univers de cette auteure et de cette histoire. Je suis vraiment sous le charme et j’espère vraiment que Twiny B nous proposera une suite.

Je suis persuadée (quand j’aurais les moyens) que j’achèterai ces romans en version papier.

Ma note : 19/20

 

15

Ash et Vanille Tome 1 – Sosthène Desanges

5195PyS3hQLRésumé : Plus aucune fille… Voici l’étrange malédiction qui frappe depuis trente ans les naissances du Clan des Chefs. Ce peuple fier et farouche est en train de disparaitre.
Refusant son sort, Ash fuit sa tribu et s’enfonce dans la forêt. Mais que faire quand on a des ennemis terribles sur sa route, qu’on n’est pas encore vraiment un homme et qu’on a commis l’erreur de s’encombrer de compagnons bizarres ? Et surtout que répondre à la proposition de cette redoutable Vaaï prénommée « Vanille » ? Nul ne peut alors imaginer dans quelle effroyable bataille cette décision va tous les jeter ! « Ash & Vanille » est un roman d’aventures qui prend sa source dans une Océanie imaginaire, un monde insulaire au-delà du temps, peuplé de “vahinés”, d’oiseaux incroyables, de légendes puissantes, de terreurs primitives et de tribus sauvages. Un Eden dangereux qui a pour héros un cannibale de quinze ans. « Les Guerriers du Lézard » est le premier des cinq tomes qui composent cette saga fantastique. 

Mon avis : Je suis ravie de vous présenter un nouveau roman que j’ ai découvert sur Simplement Pro. Je suis vraiment heureuse de pouvoir vous en parler. J’ai pris du temps pour le lire parce qu’avec la reprise des examens, c’est dur de se trouver du temps libre pour lire autre chose que les romans qu’on nous demande de lire pour la fac. Cependant, j’ai trouvé un moyen de souffler quelques pages par jour avec le premier tome de la saga de Sosthène Desanges. Je remercie donc l’auteur de m’avoir fait confiance.

Voici donc un premier roman d’une saga qui s’adresse plutôt aux adolescents en quête d’aventures mais je vous promets que si vous êtes plus vieux, vous passerez aussi un excellent moment en compagnie de nos jeunes personnages.

J’ai trouvé l’intrigue assez sympathique et très bien trouvée. Cela ajoute beaucoup d’originalité au roman. On a un rythme certain avec toutes les péripéties que les personnages vivent dans ce premier tome. On n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer et honnêtement, c’est ce que j’aime dans ce genre. C’est important que l’on ne s’ennuie pas. Tout s’enchaîne pour notre plus grand bonheur.

J’ai beaucoup apprécié le duo que forment Ash et Vanille. En effet, j’ai trouvé ce petit duo très intéressant. On se retrouve dans une spirale d’événements. L’originalité de l’œuvre de Sosthène Desanges se trouve dans ses sources d’inspiration. En effet, on est propulsé dans un monde proche des tribus d’Océanie. C’est un sujet que je n’ai jamais (je crois) trouvé dans les romans que j’ai lu et cet exotisme est très appréciable surtout en ce moment.

On suit Ash et Vanille dan une aventure assez colorée. Une malédiction s’est abattue sur la lignée de la famille des Casse-Tête (la famille de Ash) : plus aucune fille ne vit sur leurs terres. Ash se trouve être le seul descendant de son clan complètement décimé. Il doit partir à l’aventure, trouver la personne qui pourra l’aider à sauver son clan de cette malédiction.

On se rend très rapidement compte de l’imagination débordante de l’auteur qui est très prenante et très plaisante. C’est vraiment quelque chose de très important. On est embarqué dans une quête folle qui nous mettra en haleine pour les prochains tomes. J’ai trouvé l’intrigue excellente et j’ai pris plaisir à découvrir le monde que l’auteur nous propose de découvrir ici.

Si vous voulez passer un agréable moment en compagnie de jeunes personnages hauts en couleur et très attachants, je ne peux que vous conseiller de lire ce premier tome.

En tout cas, j’ai hâte de retrouver la plume de l’auteur et ces personnages que j’ai pris plaisir à découvrir.

Le seul point négatif que j’ai pu trouvé à ce premier tome c’est le fait que j’ai eu du mal à pénétrer dans l’histoire. En effet, j’ai mis quelques pages pour pouvoir être complètement dans l’histoire. Une fois cette petite difficulté passée, j’ai vraiment dévoré ma lecture.

Ma note : 18/20

24

Bilan Janvier 2018

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Bonjour à toutes et à tous. En ce premier mois de l’année, je vous souhaite à tous et à toutes une merveilleuse année sous le signe de la réussite, de l’amour et du bonheur. Le tout accompagné d’une tonne de romans à lire 🙂

Le mois de janvier est sous le signe de succès et des bonnes nouvelles. J’ai eu mon semestre 5 (plus qu’un merci!) haut la main, je suis très fière parce que j’ai mis tout mon coeur pour pouvoir y parvenir. J’ai aussi reçu beaucoup de romans, merci à tous et personnellement parlant, j’ai aussi de très bonnes nouvelles que je ne peux pas encore dévoilées mais cela ne serai tarder 🙂

Niveau livresque, j’ai complètement craqué ! Je suis contente de vous faire parvenir mon bilan. Je me suis aussi mise sur Babelio et Simplement pro où vous pouvez me retrouver 🙂

 

J’ai donc lu et écouté 29 romans, albums en tout genre. Pour un total de 32 heures d’écoute et de 6113 pages ! 

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Shape of you – Alexandra Lanoix

51o+ZWzTtxLRésumé : Claire est mariée à Chase, un avocat doué qui a un bel avenir devant lui. Mais sa vie est monotone et son époux ne fait rien pour arranger les choses. Il est possessif, manipulateur et macho. Il lui interdit de travailler ou même de jouer du piano. Pourtant, Claire est une virtuose née. Elle a un don pour la musique, mais avant leur union, Chase l’a fait choisir entre lui ou sa passion. Elle l’a choisi, lui, à cause du secret qu’ils partagent. Andy, le meilleur ami de Claire, essaye de tout faire pour la sortir de ce mariage qui la rend malheureuse. Il va la mettre sur le chemin de Julian, un pianiste brillant qui était avant un tragique accident de voiture, une célébrité dans son domaine. Lors de leur première rencontre, l’osmose va opérer autant physiquement que musicalement. Leur passion commune va les réunir et l’amour va les enflammer.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Alexandra Lanoix pour l’envoi de ce Service Presse (j’en ai encore deux sur le feu, je ne les oublie pas Alexandra.)

J’ai donc pu lire Shape of you. Inutile d’attendre plus longtemps pour vous le dire, je suis complètement tombée sous le charme de l’histoire, des personnages et de la plume d’Alexandra Lanoix. C’est un véritable coup de cœur. En effet, j’ai avalé l’histoire comme un gros gâteau au chocolat : avec gourmandise et envie sans jamais être écœurée.

On fait la rencontre de Claire, une jeune fille ravissante. En effet, elle m’a tellement touché. Claire est une jeune femme ronde qui est mariée avec un mari complètement horrible et tellement méchant avec elle. Il l’a choisi parce qu’il savait qu’elle n’irait pas voir ailleurs et qu’aucun garçon censé ne voudrait d’une femme ronde. Il pouvait l’avoir sous sa coupe, à son service. Voilà pourquoi ils se sont mariés. Cela ne respire pas l’amour et je vous avoue que j’ai eu mal au cœur pour elle. Quelle manière de traiter les personnes rondes. Ca m’a révolté de lire encore des pensées pareilles. Bien entendu, elles sont là pour illustrer le personnage de Chase mais cela m’a vraiment fait froid dans le dos de savoir que des gens pensent encore que parce qu’une femme est ronde, elle n’aura pas le droit au bonheur mais devra se contenter de ce qu’on lui donne. C’est révoltant selon moi.

On fait aussi la rencontre d’Andy, le meilleur ami de Claire qui ferait tout pour elle. Il ne manque pas d’argent puisqu’il a fait fortune mais cela ne m’a pas empêché de trouver qu’il en faisait un peu trop pour elle. C’est avéré, Andy aime les hommes. La relation avec sa meilleure amie est donc sans ambiguité aucune. Même si j’ai apprécié cette relation, elle n’a pas su autant me plaire que la relation de Claire et de Julian.

Julian est un musicien déchu. A cause d’un accident, il ne joue plus aussi bien qu’avant. Claire l’aide et joue avec lui. La mélodie qu’ils jouent au piano m’a vraiment beaucoup plus. En effet, la musique résonne tout au long du roman. A chaque page, on voit Claire et Julian tomber amoureux, apprécier la vie qu’ils ont.

J’ai adoré voir le personnage de Claire évoluer, de voir qu’elle a tout entrepris pour prendre sa vie en main et se donner les moyens d’avoir la chance de croire au bonheur qu’elle mérite tant.

Au dela des valeurs portées par le roman d’Alexandra Lanoix, c’est une très belle histoire d’amour qui se joue sous nos yeux. Les personnages participent à une osmose totale entre le lecteur et le roman.

Alexandra Lanoix a un talent certain. J’ai vraiment adoré l’intrigue de ce roman et le merveilleux temps de lecture qu’il m’a apporté. C’est un roman à mettre entre les mains de jeunes femmes (et hommes, je suis certaine que cela pourrait plaire à ceux qui aiment le genre) qui aiment les belles romances sur fond d’érotisme (oui, ne pas mettre entre les mains des adolescents.)

Je remercie encore vivement Alexandra pour l’envoi de son roman que j’ai adoré et qui signe un beau coup de cœur pour l’année 2018. J’espère qu’il rencontrera le succès qu’il mérite.

Ma note : 20/20