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L’espion de la Reine – Dorian Lake

CVT_L-Espion-de-la-Reine_6995.jpgRésumé : Versailles, 1776. Lucien est Garde-du-corps du Roi, prestigieux office qu’il doit à la bienveillance de la royale épouse. Lorsque cette dernière lui demande d’intriguer contre la duchesse d’Aiguillon, il n’a guère d’autre choix que d’accepter. La mission prend rapidement de l’envergure lorsque des espions anglais s’immiscent dans la manœuvre… Un roman érotique où intrigues de Cour, espionnage, jeux de séduction et duels au sabre se succèdent dans une danse impitoyable.

Mon avis : Je vous propose aujourd’hui un nouveau roman que j’ai pu lire dans le cadre de mon partenariat avec la maison d’édition Noir d’Absinthe. J’ai pu découvrir un nouveau roman de Dorian Lake. Encore une fois, je n’ai pas été déçu. J’ai avalé ma lecture en une après-midi. C’était vraiment une lecture très sympathique.

Premier bon point pour Dorian, la période historique choisie : j’adore Versailles ! J’adore cette période et le faste que laisse Louis XIV derrière lui. Bref, j’adore ce lieu, cette époque. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est le fait que Dorian montre les bons mais aussi les mauvais côtés de Versailles. Par exemple : il montre le faste du château, les tableaux, les dorures, la beauté du spectacle mais cela n’enlève pas forcément les odeurs, les comportements des hommes et des femmes qui sont prêts à tout pour rester dans cette Cour. Il met aussi en parallèle les soirées mondaines, la superbe de ces soirées qui mettent des étoiles dans les yeux et les gens qui nettoient et cuisinent pour que tout ce beau monde soit servi comme il se doit. J’ai beaucoup apprécié que l’auteur montre l’envers du décor.

L’intrigue est double ici. Nous avons une intrigue historique : Lucien doit déjouer noir-absinthe.pngl’assassinat de quelqu’un d’important à la Cour du Roi ! L’intrigue est aussi une intrigue amoureuse puisque l’on plonge dans un univers érotique qui plaira aux lecteurs et lectrices qui aiment la littérature érotique.

On fait la rencontre de Lucien, un Garde-du-corps du Roi. C’est un homme fort, bon et courageux. Cependant, il est pris au piège : il est sous le joug de la reine. Elle a une emprise certaine sur lui qui fait qu’il doit tout accepter sans sourciller. Lucien se retrouve dans une aventure rocambolesque qui propose beaucoup de belles péripéties.

Dorian Lake a un talent incroyable pour décrire les scènes, les paysages, les décors en tout genre qui nous entourent dans ce roman. On s’y croirait. Franchement, je ne peux que vous conseiller ce roman. Si vous aimez Versailles, les histoires d’amour et les intrigues contre la Couronne, vous adorerez ce roman à coup sûr.

Ajoutez à cette intrigue une plume merveilleuse et vous aurez le fabuleux cocktail pour passer un excellent moment de lecture. La surprise est un élément à part entière dans ce roman, elle surgit à plusieurs surprises dans ce roman. Cela vous prend le cerveau, vous le secoue très fort et le remet dans votre boîte crânienne comme si de rien n’était.

On trouve beaucoup de personnages dans ce roman bien que Lucien soit le personnage principal. Il y a un sentiment d’hypocrisie et de suspicion partout. J’ai adoré ce sentiment d’incertitude. Je vous avoue que le comportement de Gabrielle m’a beaucoup énervé. Je n’ai pas forcément su apprécier ce personnage comme il le faudrait. Elle m’a cassé la tête toute la lecture… (Il en faut !)

Dorian prend le pari risqué de faire de cette intrigue un parfait équilibre entre action et érotisme. Il faut avouer que ce roman est fait pour un public averti, les scènes de sexe sont nombreuses. Cependant, rien de vulgaire à cela, c’est doux, poétique. Rien qui vous fera lever les yeux au ciel. Promis !

Les – :

  • Cœur de lectrice comblé de nouveau. Sacré coup de cœur.

Les + :

  • Un décor merveilleux qui nous fait plonger au cœur de Versailles.
  • Une plume encore au top du top.
  • Un voyage au cœur des intrigues les plus sombres.
  • Une double intrigue parfaitement maitrisée.
  • Le personnage surprenant de Lucien.

A lire ! Absolument.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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L’héritage de tous les dangers – Aline Ledoux

book-2794.jpgRésumé : Élise est une jeune adolescente de quinze ans vivant à Paris depuis toujours. Elle adore sa vie, ses amies, son quartier et ne les quitterait pour rien au monde. Mais à la mort de son grand-père, ancien archéologue, elle se voit forcée de rejoindre la demeure familiale pour vivre auprès de sa grand-mère, désormais veuve. Une fois dans la maison bourgeoise, elle se retrouve face à un étrange legs, un écrin d’argent révélant une lettre rédigée avant sa mort, la mettant au défi de poursuivre ses travaux. Aux côtés d’Édouard, son nouveau voisin, elle devra faire preuve de curiosité, de perspicacité et d’ingéniosité pour résoudre les nombreuses énigmes et protéger l’héritage d’une société secrète convoitant les recherches de l’ancien professeur.

Mon avis : Je remercie chaudement Aline Ledoux qui m’a permis de lire son roman via la plateforme simplement.pro. En effet, je vous avoue que le résumé et la couverture ont suscités mon attention très rapidement, je n’ai pas vraiment réfléchi et j’ai fait une demande de partenariat. J’ai vraiment bien fait, je ne regrette pas mon choix.

Ce roman est un beau mélange d’aventure et de fantastique. J’ai beaucoup apprécié la toile des contes et légendes qui nous dépeint l’auteure. On fait un voyage en Normandie dans l’espace mais aussi dans le temps. J’ai adoré ce côté du roman.

On fait la rencontre d’Élise, une jeune demoiselle de 15 ans. C’est le personnage principal et je vous avoue que malgré son jeune âge, je me suis beaucoup attachée à elle. Elle est courageuse et très intelligente. Elle apporte beaucoup de force au premier roman d’Aline Ledoux. Élise ne manque pas d’idées pour résoudre les énigmes. Elle montre aussi un côté têtu : j’ai adoré cela dans le sens où on voit qu’elle n’abandonne pas. Quoi qu’il arrive, elle parviendra à ses fins. C’est donc un personnage avec énormément de qualités qui me plaisent qui se dessinent sous nos yeux. Si Élise est là, Édouard n’est pas loin. En effet, ce jeune homme assez maladroit devient rapidement un ami d’Élise et ensemble, ils vont vivre de sacrées aventures. Un autre personnage viendra les aider dans leur quête.

On part sur les traces de l’héritage laissé par son grand-père, décédé d’une crise cardiaque foudroyante. Élise doit tout quitter pour aller vivre chez sa grand-mère pour ne pas qu’elle soit seule. Elle quitte la capitale, sa vie, belle et agréable, pour s’enfoncer dans la campagne. Le rêve total pour une jeune adolescente en quête de son identité autrement dit ! La relation entre Elise et son grand-père est très touchante. En effet, ils étaient très attachés l’un à l’autre. Elle vouait un véritable culte à son papi. C’est une petite fille pleine de sensibilité et de douceur que l’on rencontre ici. Cela apporte un peu de douceur à ce roman jeunesse. Le leg que lui fait son grand-père est une belle chose finalement, elle marche dans les pas de cet homme qu’elle aimera toute sa vie.

L’intrigue est assez simple mais très efficace, on part à la chasse aux trésors avec notre duo d’amis improbable mais tellement sympathique à découvrir. C’est un roman que l’on peut qualifier de « jeunesse » (je pense qu’il s’adresse aux adolescents mais aussi aux adultes, sans aucun souci !) La plume d’Aline Ledoux est additive, en effet, une fois les premiers chapitres lus, on est dans une spirale : c’est donc ainsi que l’on se retrouve avec un roman que l’on dévore (Je pense qu’Élise m’a filé sa passion pour la faim permanente même si ici, ce sont les mots et les phrases que j’ai mangés.) très rapidement. Une fois le nez dans ce roman, on ne peut pas vraiment s’en séparer.

Les – :

  • Des passages un peu trop jeunesse pour que ce soit un coup de cœur.

Les + :

  • Une plume simple et efficace à l’image de l’intrigue.
  • Un beau et bon personnage principal.
  • Une relation grand-père/petite fille qui se poursuit même après la mort de ce dernier.
  • Un leg original.
  • Un véritable page turner jeunesse.
  • Une toile de fond sur les contes et légendes normands à souligner!

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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L’apprenti oiseau – Gaya Tameron

51-Kbvy75qLRésumé : Inspiré par ses lectures, Nook rêve d’aventure et d’ailleurs. Sa petite île, isolée du reste du monde, lui paraît trop étroite et limitée. Prêt à tout pour la quitter, il fera preuve d’inventivité et de ténacité pour y parvenir. Cela sera-t-il suffisant ?

Mon avis : Je remercie les éditions Alter Real pour l’envoi de ce service presse assez surprenant au final. Je remercie l’équipe pour leur présence et leur gentillesse. Il est rare de voir une équipe aussi sympathique !

J’ai donc pu lire l’apprenti oiseau. C’est une nouvelle, un conte contemporain qui nous propose une belle histoire.

On fait la rencontre de Nook, un jeune ours qui rêve d’aventure. Marginal, il est rejeté par la plupart des ours de son clan qui ne veulent pas comprendre le rêve de Nook : partir d’ici pour voir ce que l’on peut trouver, voir et vivre ailleurs. La tribu est bien où elle est et ne veut pas forcément changer. Outre la divergence d’opinion entre Nook et la tribu, on sent qu’une barrière s’érige entre lui et sa tribu. Poussé par quelques membres ours du groupe, il fait tout ce qu’il peut pour vivre ses rêves et entreprendre la grande aventure de sa vie.

Je vous avoue que c’est la première fois que je suis les aventures d’un ours. J’ai trouvé ça assez original. Ça s’est plutôt bien passé dans le sens où on a un bel anthropomorphisme ici (pour faire simple, on parle d’anthropomorphisme lorsque l’on donne des traits humains à des animaux, dieux, objets ou même idées. On en parle souvent au XVIIème siècle avec les fables de la Fontaine). On ne sent pas forcément énormément le côté animal dans ce conte. Bien entendu, on a des rappels, des petits indices, des réflexions qui montrent que c’est un conte animalier mais rien de plus, cela ne m’a pas gêné du tout.

J’ai beaucoup voyagé dans ce conte, déjà, on est dans une civilisation autre que la nôtre,téléchargement on est plus proche de la civilisation indienne qu’européenne. Il y a beaucoup de sagesse, de douceur et de poésie dans les mots choisis par l’auteur. On sent vraiment une notion de sagesse intense tout au long du roman. La morale est belle. Bref, on se sent bien à la fin de la lecture de cette nouvelle.

Je ne connaissais pas la plume de Gaya Tameron mais je suis agréablement surprise. Elle m’a été utile pour compenser le fait que ce soit une nouvelle, j’aurais apprécié un peu plus de détails (mais cela reste un avis personnel, je savais pertinemment qu’il n’était pas long.)

Les rêves de Nook nous donnent envie de sourire. C’est plein d’espoir que je suis ressortie de cette lecture. Je ne pensais pas apprécier autant cette nouvelle. Je m’attendais à quelque chose de différent. Bref, c’est une belle surprise.

Si vous êtes un rêveur, un lecteur qui apprécie les nouvelles différentes de ce que l’on peut trouver, je ne peux que vous conseiller ce beau voyage entre ciel, terre et mer.

Les – :

  • Le format « nouvelle », j’aurais aimé en savoir plus sur la vie de Nook au sein de la tribu.

Les + :

  • La couverture que j’ai beaucoup appréciée.
  • La plume de l’auteure qui est une belle découverte.
  • Le personnage de Nook et son côté rêveur.
  • La fin que j’ai trouvé mignonne à souhait.

Ma note :155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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La source S – Philippe Raxhon

CVT_La-Source-S_5339Résumé : Quel est le point commun entre le philosophe romain Sénèque, l’écrivain Oscar Wilde et l’empereur Napoléon Ier ? La Source S. Qu’est-ce qui relie Paris, Palerme, Dublin, Tel Aviv, Rome, Waterloo, Sainte-Hélène, et les chemins de la mémoire ? La Source S. Qu’est-ce qui pourrait bouleverser notre vision historique du monde ? La Source S. Qu’est-ce qui peut réunir un historien renommé, professeur à la Sorbonne, jouisseur, gourmand et amateur de grands vins sans modération et une jeune chercheuse sicilienne ambitieuse, instable et sensuelle à tomber par terre ? La Source S. Qu’est-ce qui peut tuer ou inviter à tuer dans un raffinement de cruauté ? La Source S. Qu’est-ce qui constitue une énigme insoluble, et le restera peut-être, même à la dernière page ? La Source S. Qu’est-ce qui est authentique dans cette histoire ? L’impact de la Source S. La Source S, un thriller à ne pas lire si vous êtes satisfait de vos certitudes. 

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois la plateforme Simplement.pro pour la découverte de ce thriller que j’ai beaucoup apprécié. Je remercie aussi Philippe Raxhon pour l’envoi de son roman version papier. Je suis ravie d’avoir pu l’avoir en main. C’est un roman qui a trouvé sa place dans les étagères de ma bibliothèque à côté des romans de Dan Brown.

Je vous avoue que j’ai été charmé par la couverture de ce roman et le résumé de ce dernier.

La comparaison avec Dan Brown est amplement méritée. Je suis sous le charme de la plume de Philippe Raxhon. En effet, j’ai passé un excellent moment avec ce thriller qui nous réserve beaucoup de surprises.

Ce que j’ai énormément apprécié c’est le fait qu’on nous retourne complètement le cerveau. Je pense qu’il y avait de la fumée qui sortait de mes oreilles. On remet tout en question, l’Histoire du monde, les perceptions que l’on en a ainsi que nos connaissances du monde. Comme je le dis sous, l’habit ne fait pas le moine. Ce roman est une belle illustration de cet adage.

François Lapierre est un professeur à la Sorbonne. C’est le personnage principal de notre histoire. Haut en couleur, c’est un personnage très intelligent et courageux qui m’a beaucoup plu. Il est accompagné de Laura Zante, une jeune femme qui apporte beaucoup au roman, c’est vraiment une aventure que ce duo nous propose. Vous comprendrez peut être mieux le parallèle entre les personnages de Robert Langdon et ses comparses féminines.

L’intrigue est très prenante, j’ai adoré cette chasse aux trésors qui nous entraine dans différents endroits, c’est assez prenant.

J’avoue que la première partie est un peu longue mais nécessaire. Elle pose les bases historiques donc c’est très explicatif mais j’ai aimé cela. Je peux comprendre que ça soit assez long pour les lecteurs qui n’apprécient pas forcément ce côté historique de l’histoire.

J’ai apprécié les références historiques bien entendues mais on part aussi dans un voyage pour nos papilles ! Entre bonne nourriture et grands crus, ce fut le bonheur total ! J’en avais l’eau à la bouche.

Je ne peux que conseiller ce roman aux fans des romans ésotériques. C’est vraiment très sympathique comme lecture. La découverte de la plume de Philippe Raxhon est une belle surprise. Je suis sous le charme.

Les – :

  • Mon cœur de lectrice est comblé, je n’ai rien à redire.

Les + :

  • Les personnages adorables qui m’ont permis de vivre une belle aventure.
  • La chasse au trésor.
  • Le fait que mon cerveau ait été retourné.
  • La plume qui est terriblement incroyable.
  • Un bon roman ésotérique !

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Hex in the city – tome 2 : Die with style – Dorian Lake

510eKbhFnfL._SX195_Résumé : La série littéraire événement, avec plus de 40 000 chapitres lus sur Wattpad, enfin disponible ! Résumé : Taylor remplace au pied levé une chanteuse de rock disparue sans crier gare, alors qu’une nouvelle menace, aux beaux yeux bleus et à l’accent so british, arrive en ville. À la croisée des chemins entre fantasy urbaine et polar, découvrez la suite des aventures de Taylor, Lionel et Jake dans un récit sans temps mort, dans la lignée des meilleures séries télévisées américaines.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois les éditions Noir d’Absinthe pour l’envoi de ce service presse qui me permet de poursuivre mon aventure et ma découverte de la saga « Hex in the city » de mon cher Dorian Lake. En effet, j’ai débuté ma découverte et mon partenariat avec Taylor et ça m’a fait plaisir de retrouver ces personnages.

Taylor se retrouve à devoir remplacer la chanteuse du groupe de rock qui s’appelle « Die with style ». J’adore l’idée proposée qui nous propulse dans un univers excellent. Le personnage de Taylor est en constante évolution et cela fait du bien. On en apprend plus sur elle, sur ce qu’elle fait, sur son passé qui devient de moins en moins brumeux pour le lecteur. J’ai apprécié voir cette barmaid chanteuse et sorcière grandir, prendre confiance et devenir un personnage coloré, dont on a envie de connaitre la vie.

On retrouve aussi Lionel qui fait de nouveau partie de la vie de Taylor. On a aussi des personnages secondaires féminins qui font partie de la sphère de Lionel et qui viennent ponctuer le roman.

Ce second opus reste plus sombre que le premier. On est plongé dans un monde surnaturel où la sorcellerie prend plus de place que dans le premier tome. On comprend pourquoi Taylor n’utilise pas autant ses pouvoirs alors que des fois, elle pourrait. C’est plus concret, cela donne envie d’en savoir plus.

Le rythme de lecture est effréné par plusieurs facteurs : les chapitres sont courts, c’est noir-absinthe.pngplutôt sympathique, on ne s’ennuie jamais. De plus les descriptions que Dorian Lake nous propose nous envoient directement dans les coins de San Fransisco, on retrouve le bar « the witch hour » ainsi que des endroits qui font froid dans le dos. On aime, on adore ! C’set comme si j’avais quitté le premier tome hier ! C’est top.

La plume de Dorian Lake est toujours aussi délectable, on ne s’ennuie jamais. J’ai pu découvrir Hex in the city mais aussi Isulka (Dorian, si tu passes par ici, j’ai fini le deuxième tome d’Isulka J). Les mots se lisent facilement, on aime ce rythme, cette poésie des mots que nous propose l’auteur. Bref, on est vraiment dans un genre que j’aime, avec un auteur que j’adore. Je suis certaine que Dorian Lake ira loin. En tout cas, il mérite d’être connu et reconnu par les lecteurs. On ne peut qu’apprécier ses histoires.

La fin nous réserve un beau troisième tome ! Quelle pression ! On a envie d’avoir la suite sous les yeux très rapidement !

Les – :

  • Les longueurs quelques fois dans les descriptions.

Les + :

  • Le fait que les personnages se dévoilent et évoluent.
  • Le personnage de Taylor qui est savoureux.
  • Ce cliffhanger de fou ! Vivement le troisième tome !
  • La plume de Dorian qui finira par devenir une véritable source de bonheur littéraire pour moi

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Killarney 1976 – Joël Macron

killarney-1976-1084130-264-432.jpgRésumé : Tu le sais, je dois repartir… mon pays est au bord de la révolution. Shariati a besoin de moi. Nos visiteurs ont certainement voulu nous avertir, nous mettre en garde contre la folie de notre civilisation… Je ne sais quelles sont leurs intentions exactes, mais je pense qu’ils savent ce qu’ils font. Tu es le dépositaire de tous ces secrets : je sais que cela t’a semblé impressionnant, et que tu te demandes toujours quoi faire de toutes ces informations : garde les précieusement, en toi. Garde aussi ce cahier avec tes notes précieuses : il te servira un jour, dans très longtemps.
Je devine ta question en écrivant : mais quand ? Voici ma réponse, en persan :هنگامی که شما می توانید این جمله را ترجمه کنید

Mon avis : Je remercie Emma pour l’envoi de ce nouveau service presse dans le cadre de mon partenariat avec les éditions NOBI. Killarney est un roman particulier, sensible avec lequel j’ai passé un bon moment de lecture.

Entre autobiographie et fiction.

C’est un style bien particulier que m’a proposé de découvrir Emma.  On vogue entre les souvenirs de l’auteur et l’introduction d’un personnage iranien, Mano, dans un moment de la vie de Joël Macron.

Mano est un personnage assez surprenant. C’est un homme iranien qui est physicien nucléaire. Il arrive dans la vie de Joël en 1976. L’Iran est au cœur des conflits, des actualités politiques étrangères. Un mystère plane  autour de Mano qui ne veut pas révéler la teneur de sa mission. Cela ajoute une touche assez sympathique au roman.

S’installe alors un climat de tension dans ce roman qui semble être une tranche de vie déroutant, rempli de morale et d’importance.

Un voyage géographique et dans la mémoire.

On ne parvient pas à tenir en place, en effet, on voyage entre l’Irlande et l’Iran. Joël téléchargementest un professeur de français en Irlande. C’est ce qui explique pourquoi on se retrouve dans ce pays. Avec le personnage de Mano, on est propulsé en Iran. On voit alors les différences entre les cultures et les civilisations. On se rend compte de la folie des hommes, du comportement complètement fou de ces derniers. Bref, on voyage entre deux pays qui ne se ressemblent pas du tout. Cependant, la comparaison fait son petit effet. On est saisi. Le voyage n’est pas seulement géographique mais sensoriel, mémoriel. C’est un travail de mémoire, on remonte les souvenirs de Joël via ses notes prises dans un carnet au moment où Mano fait irruption dans la vie de ce dernier.

Entre religion et politique.

On a une toile de fond historique qui m’a plu. En effet, en 1976, l’Iran bascule puisque des religieux prennent le pouvoir. En effet, les Ayatollah sont des religieux qui prônent la révolution en Iran. C’est un pays que je ne connais pas très bien. J’ai apprécié en apprendre plus sur l’Iran et sa volonté de pouvoir égaliser Israël sur le point de l’armement nucléaire.

Une plume au service de la vérité.

Par cette plume et cette intrigue, Joël Macron met ses mots au service de la vérité. C’est une intrigue surprenante, avec un style surprenant. Je ne peux que vous conseiller si vous êtes curieux. C’est une lecture qui remet le lecteur à sa place, c’est bien de lire ce genre de roman.

Les – :

  • Quelques longueurs qui m’ont fait faire quelques pauses dans ma lecture.

Les + :

  • Le fond historique.
  • Le voyage entre l’Iran et l’Irlande.
  • Mano, un personnage très sensible et subtil.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Forever – Céline Langlois Becoulet

forever-966400-264-432.jpgRésumé : Il y a quatre ans, j’ai fui le New Jersey, aussi bien pour échapper à l’autorité paternelle qui me poussait dans une voie professionnelle contraire à mes objectifs, que pour tirer un trait sur Tyler Braxton, l’homme qui m’a humiliée sans le moindre état d’âme. Aujourd’hui, Jerry McBride, mon père, brigue un second mandat de gouverneur et exige ma présence afin de jouer la carte de la famille soudée et épanouie durant sa campagne électorale. Entre ses adversaires politiques, prêts à tout pour remporter la victoire, un climat familial des plus tendus et le mépris blessant de Tyler, mes nerfs vont vite être mis à rude épreuve, sans compter qu’un secret de famille vient se greffer à une situation déjà suffisamment éprouvante…

Mon avis : Voilà, c’est fini, enfin presque. Voici ma dernière chronique pour le prix des auteurs inconnus (session 2017… Je reviens pour la session 2018 !). C’est avec un mini pincement au cœur que j’écris cette dernière chronique.

J’ai pu lire Forever de Céline Langlois. Je n’ai plus souvenir de savoir s’il était dans ma sélection où non. Cependant, la magie n’a pas totalement opéré.

Le personnage de Callie reste particulier pour moi. Elle a des soucis familiaux cela ne fait aucun doute. En effet, son père veut mener la vie de Callie à sa place, il a des avis sur tout et elle ne peut rien faire sans qu’il mette son grain de sel dans sa vie. Elle revient dans le New Jersey à contre cœur, elle doit faire une belle impression pour son père, il brigue un second mandat et veut montrer à quel point sa famille est soudée. Jusque là, je comprends, Callie reste cohérente. Là où je m’interroge c’est sur ce point : visiblement, il n’y a pas une belle relation père-fille, l’entente n’est pas au beau fixe : pas de « papa » mais des Jerry. Il y a une distance, un refus d’affection et tout ce qui va avec. Cependant, elle n’a aucun scrupule à utiliser l’argent de son père pour vivre sa vie étudiante, mais aussi pour faire les magasins (de Luxe, pas de Tati par ici). Bref, j’ai trouvé ce personnage un peu vénal et malheureusement, je n’ai pas su m’attacher à elle.

J’ai trouvé que c’était un peu rapide : en quelques jours (peut être semaines, je vous avoue que je ne me souviens plus très bien). Callie se prend tout dans la figure en quelques temps : les problèmes familiaux, un vol, un viol et des disputes du quotidien. Bref, j’ai trouvé cela beaucoup trop rapide pour être crédible. C’est un sentiment qui m’a suivi tout au long du roman puisque j’ai eu la même sensation sur la fin du roman : la résolution des problèmes est simple et trop rapide.

J’ai cru que le côté romance de l’histoire allait plus me plaire. Je vous avoue qu’elle a 21761644_10155840743637376_5686327546243930481_nsauvé quelque peu ma lecture si on enlève le côté « je t’aime moi non plus » qui est présent toute l’histoire, ça m’a un peu ennuyé, j’ai même arrêté quelques jours ma lecture pour dire de ne pas me dégouter de ce système dans la romance.

Les scènes de sexe sont détaillées, j’ai éclaté de rire à plusieurs fois parce que ça perd vraiment tout son charme. On a des mots un peu trop crus pour moi. Certes, ça plaira à certains lecteurs sans aucun doute mais pas à moi.

Cependant, ce roman se laisse lire. Je pense que c’est du à la plume de l’auteure qui reste surprenante, si j’ai eu quelques petites choses à lire, la fluidité de la plume rattrape un peu le coup. C’est dommage parce qu’il y avait quelque chose de bon, d’accessible mais je suis passée un peu à côté de ma lecture.

Les – :

  • Le personnage de Callie que je n’ai pas su apprécier en totalité.
  • La rapidité des évènements et le dénouement trop rapide de ces derniers.
  • Les scènes de sexe trop crues par moment.

Les + :

  • La romance (attention au jeu du chat et de la souris dommage !)
  • La plume de l’auteure surprenante et fluide.
  • Un résumé attirant.
  • Une intrigue qui tient la route la plupart du temps. 

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Et puis un jour – Ludivine Delaune

couv3923717Résumé : Sarah a trente ans et a oublié d’exister par elle-même. Plongée dans ses obligations, elle survit au lieu de vivre… Gino enchaîne les conquêtes, ne touche plus aux sentiments. Il s’est forgé une carapace d’homme à femmes. Il a choisi de vivre à moitié plutôt que de tout donner… Jamais ils n’auraient dû se croiser… Et puis un jour…

Mon avis : J’ai pu lire le roman « et puis un jour » de Ludivine Delaune dans le cadre du prix des auteurs inconnus. Avant dernier de la catégorie romance, j’ai passé un moment de lecture agréable avec ce roman mais je pense qu’il ne restera pas de longues années gravées dans ma mémoire.

Sarah est un personnage que j’ai apprécié la plupart du temps bien que des fois, j’ai eu envie de lui mettre des claques tellement elle s’oublie sous sa montagne de travail et d’obligations. Elle oublie complètement ses envies et désirs de femme pour se cantonner au rôle de mère et d’épouse. Je pense que cela est du, en partie, au regard que son époux pose sur elle : elle est une baby sitter, une aide ménagère mais plus une femme. Elle est là, dans le paysage et c’est tout.

Gino est un homme assez sympathique à découvrir. Il détonne, il est original et m’a bien fait rire. Il est à l’opposé du mari de Sarah et la rend vivante. Gino est un guide touristique à Paris. Il a une drôle de conception de l’amour : il ne se permet plus d’aimer. Peur ? Conviction ?  Avec lui, elle se redécouvre et c’est tellement mieux ! Après un démarrage compliqué avec le personnage de Sarah, j’ai pu enfin m’épanouir dans cette lecture.

Un  autre personnage que je n’ai pas tout à fait saisi c’est Marie, la « meilleure amie » de 21761644_10155840743637376_5686327546243930481_nSarah. En effet, quelle drôle d’amitié ! On met ainsi en exergue le côté naïf de Sarah qui est toujours là pour Marie, dans n’importe quelle circonstance mais l’inverse n’est pas réciproque. Sarah se retrouve seule face à ses questions. Elle est vraiment livrée à elle-même.

Il suffit d’un regard pour que ces deux vies complètement différentes se croisent le temps d’une idylle à Paris. Entre Gino et Sarah, c’est une évidence. Ils se complètent, se retrouvent l’un dans l’autre. C’est une alchimie parfaite, une romance parisienne comme on les aime. Ce côté de l’histoire m’a beaucoup plu. C’est une romance parfaite qui m’a fait vivre beaucoup d’émotions. On voit une séparation physique mais on ressent une déchirure psychique qui m’a beaucoup touchée.

La fin n’est pas celle à laquelle je m’attendais, je vous avoue être un peu secouée par cette fin qui est, au final, un choix à respecter même si j’aurais voulu autre chose. Bref, ce n’est qu’un petit point personnel.

Je ne connaissais pas la plume de Ludivine Delaune. Elle est très sympathique. C’est une lecture fluide et dynamique. J’ai apprécié la douceur qui se dégage des scènes de sexe. Ce n’est absolument pas dérangeant, il y a une poésie certaine qui émane de la plume de l’auteure et c’est très bien ainsi !

Les – :

  • Le léger manque d’action qui rend le début un peu lent.
  • Le personnage de Sarah (au début) complètement noyé, effacé.
  • Une fin un peu triste.

Les + :

  • Un couple qui nous fait ressentir le réel amour.
  • Une plume poétique, belle et pleine de ressources.
  • De nombreuses émotions véhiculées.
  • Une couverture très belle et poétique : à l’image du roman proposé !

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Isulka – Tome 1 : La pierre d’Isis – Dorian Lake

51PBSnEYSuL._SX350_BO1,204,203,200_Résumé : PRIX Imaginaire Découverte 2017 – Les Petits Mots des Libraires. Isulka est une mageresse marginale, un peu vénale, mais surtout très endettée, vivotant en donnant des spectacles de magie dans des cabarets parisiens. Scipione est un spadassin vénitien comme on n’en fait plus, un reliquat du passé exilé de la Sérénissime, trahi par ses pairs et en quête de Vendetta. Recrutés par un employeur anglais pour subtiliser une bague de rubis, la mission se révèle sous un tout autre jour lorsqu’ils découvrent la valeur du joyau. L’appât du gain les mènera de Paris au Caire, de coups bas en coupe-gorges, dans une course-poursuite avec des espions, des criminels et une inquiétante secte égyptienne…
Mon avis : Je remercie les éditions Noir d’absinthe et plus particulièrement Dorian pour l’envoi de son roman. En effet, j’ai les deux tomes dans ma PAL. J’ai eu le temps de lire le premier et le deuxième m’attend sagement dans ma liseuse (de la mort qui tue, que je keaffe à mort, merci mon chéri !). Je vous avoue que j’ai pris du temps pour le lire, je me suis délectée de chaque mot. La plume de Dorian Lake est comme une promesse au voyage, à l’accomplissement.
La rencontre entre une lectrice et une mageresse envoutante.
Isulka est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. En effet, elle est loin d’être parfaite. On la retrouve dans des situations périlleuses. On se retrouve avec un personnage principal assez intéressant : entre une vie compliquée, sans argent, Isulka doit redoubler de courage et d’invention pour rester en vie une journée de plus. L’argent est un gros problème : quand on n’en a pas, c’est encore plus compliqué. L’appât du gain est quelque chose d’assez fort chez Isulka et c’est certainement son plus gros défaut : la gourmandise qui brille et qui permet d’accéder à un niveau de vie meilleur.
Scipione est un personnage haut en couleur avec lequel Isulka forme un duo redoutable. noir-absinthe.png Il veut sa vengeance et ne renonce à rien pour l’avoir. Ainsi, grâce (ou à cause de) lui, on se retrouve dans des situations rocambolesques. On ne s’en lasse pas.
Un appel au voyage.
Avec ce premier tome, nous voyageons. C’est un tome qui nous happe facilement. On est propulsé avec intérêt dans un univers incroyable qui nous fait voyager dans de beaux endroits. On ne voyage pas que géographiquement parlant mais aussi historiquement. Dorian m’a baladé dans une époque que je connais mal mais que j’ai pris plaisir (énormément) à découvrir au fil des pages. C’est une savante combinaison qui m’a énormément plu.
Une plume qui deviendra célèbre (ma main au feu !)
Cette fois ci c’est sur, je suis certaine de ce que j’avance, Dorian deviendra célèbre ! La plume de cet auteur se doit d’être connue ! Elle nous transporte si facilement, elle est dynamique, belle. Les mots sont saisissants. C’est avec intérêt que je me penche sur le travail de Dorian (me dire que j’ai encore deux romans de lui dans ma PAL me met en joie). En tout cas, je suis certaine que cette saga plaira aux fans de fantastique, ça ne fait aucun doute.
Les – :
– Mon cœur est envouté par les histoires de la mageresse. Coup de cœur !
Les + :
– Un duo haut en couleur.
– Une plume merveilleuse, que dis-je, fantastique, que dis-je majestueuse !!
– Un voyage géographique et temporel incroyable.
– Une intrigue parfaite que j’ai beaucoup apprécié.
Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie
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Save our souls – Tome 2 : sans espoir – Elle Guyon

51ynrGIJJPL._SY346_Résumé : Un mois s’est déjà écoulé depuis le retour sur Terre de Riane et les obstacles ne cessent de s’accumuler, rendant sa mission de plus en plus difficile. Entre ses cauchemars récurrents sur sa vie antérieure, l’agression dont Aldric a été victime et la personnalité lunatique de son gardien, arrivera-t-elle à sauver la vie du lycéen, et sa propre âme, en moins de trois semaines ? Et si le principal danger venait d’Aldric lui-même, prêt à tout pour découvrir la vérité sur son ange gardien ?

Mon avis : Je remercie Elle Guyon pour sa confiance renouvelée. J’ai pu découvrir le deuxième tome de la saga « save our souls » via Simplement.pro. Un grand merci à elle pour m’avoir permis une nouvelle fois de replonger dans un bel univers.

J’avais bien apprécié le premier tome de cette saga (j’avais à l’époque mis un beau 19/20 au premier tome). Ce fut donc un plaisir pour moi de retrouver Riane et Aldric. Même si les péripéties jalonnent ce deuxième tome, il est plus psychologique, plus dense. L’action est moins présente que dans le premier tome.

Les caractères des personnages sont beaucoup plus détaillés ici. On est plus dans la finesse, dans le détail. Je pense que c’est le seul point négatif que je trouverai à dire sur ce roman : comme il est plus dans la psychologie que le premier, les pensées des personnages sont plus présentes. Il y a une sorte de coupure dans l’action pour laisser place aux tergiversions des protagonistes. J’ai perdu le fil de ma lecture, un peu alourdie à certains moments par ses pensées trop présentes.

J’ai apprécié en savoir plus sur le passé de Riane mais aussi des autres personnages à travers des flash back qui nous aident à en savoir plus, à comprendre. Riane est un personnage qui a beaucoup de potentiel. J’aime quand Aldric part sur les traces du passé de Riane pour essayer de comprendre qui elle est, comment elle fonctionne. C’est assez chouette. Ca a apporté du dynamisme à l’histoire que l’on perd quelque peu à cause des pensées un peu trop présentes des personnages.

Le personnage d’Aldric est assez intéressant, je trouve qu’il a beaucoup évolué depuis le premier tome. Il garde ce côté agressif assez surprenant. En effet, je trouve cela adorable de voir qu’il y a toujours cette sorte de manque de confiance en lui qui fait qu’il ne peut pas croire que l’on puisse s’intéresser à lui sans forcément penser à mal. L’évolution concerne aussi Riane, en effet, je l’ai trouvé plus forte, courageuse, c’est assez sympathique. On voit qu’ils grandissent, qu’ils gagnent en maturité, ça donne plus de force aux personnages et à cette saga.

J’ai pris plaisir à retrouver la plume d’Elle Guyon qui met toujours autant de passion dans ses mots. La plume reste forte : je pense que c’est ce qui m’a permis de tenir dans ma lecture malgré les très (trop ?) longues.

On a une intrigue qui reste dans la continuité du premier tome de Save Our Souls. J’ai trouvé qu’elle était un peu plus dense, plus étriquée, plus complexe. Ca prend de l’ampleur et c’est assez intéressant au final.

Le côté romance dans ce YA est très maitrisé, juste. Il n’y a pas d’amour pour dire d’en ajouter une petite couche. Ca a du sens ici, c’est top.

Vivement le troisième tome !

Les – :

  • Des longueurs qui font perdre le fil.

Les + :

  • Les évolutions des personnages principaux.
  • La maitrise des mots, une justesse littéraire à souligner.
  • La présence de relations amoureuses très juste, c’est très crédible.
  • Une suite plus dense qui nous donne envie de savoir la suite.

Ma note :  155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Ces oiseaux qu’on met en cage – Marjorie Levasseur

513U4Ob3bAL._SX331_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : SAMUEL, FABRICE, MANON, FRANCK, ANNE-LISE… Vu de l’extérieur, leur vie semble parfaite, mais doit-on toujours se fier aux apparences ? Un jour, arrive le geste de trop, l’événement qui fait dérailler la marche routinière du train de l’existence. Les masques tombent, le vernis craque. Au fil des rencontres, des tragédies, apparaît la nécessité pour ces jeunes gens et leur entourage d’évoluer, de retrouver une liberté perdue… D’ouvrir la cage, quel que soit le prix à payer.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois l’équipe du prix des auteurs inconnus pour l’opportunité qu’elle m’a donné : j’ai pu lire ces oiseaux qu’on met en cage de Marjorie Levasseur.

C’est ma dernière lecture pour le prix. C’est donc avec un petit pincement au cœur que j’ai refermé le livre. Dans un premier temps parce que je clos mes lectures et dans un second temps parce que j’aurais du me lancer dans ce roman bien avant et ne pas le laisser trainer dans les derniers.

Dans un premier temps, j’ai trouvé la couverture simple, belle et sobre. Elle dégage un sentiment certain de liberté entravé par cette cage, symbole de l’emprisonnement. Bref, deux sujets antithétiques qui m’ont plu.

Ce qui est saisissant dans un premier temps dans ce roman c’est la précision des caractères, la finesse des psychologies des différents personnages. Marjorie Levasseur nous montre ici que les nombreux personnages sont tous très différents et se battent face aux traumatismes qu’ils ont pu subir.

On touche des thèmes très durs et compliqués dans ce roman comme la violence physique et conjugale. On se retrouve dans une situation de traitement incroyable. En effet, on est face à des personnages qui subissent et réagissent à ces troubles, à ces violences, qui vivent avec des traumatismes. On a d’autres personnages qui restent impuissants face à ces personnes qui sont touchées. On se retrouve dans le camp des victimes et dans celui de ceux qui voudraient bien aider mais qui n’y parviennent pas forcément. C’est très intéressant de voir  que les quatre personnages principaux se croisent, agissent dans les histoires des autres, essayent, n’y parviennent pas.  La manière dont Marjorie Levasseur traite les informations est très intelligente. Elle nous permet d’être happés par cette histoire.

Les sujets traités sont graves, mais il est tout de même important d’en parler, de lire ce genre de romans. C’est bourré de finesse et très bien maitrisé.

Le changement de point de vue est assez sympathique. Ainsi, on peut se rendre compte des différentes manières d’appréhender les catastrophes que l’on peut avoir à subir dans notre quotidien. On se rend compte qu’elles ne sont pas forcément perçues de la même manière.

Toutes ces multitudes de caractères différents, cette intrigue prenante et cette manière d’expliquer les choses font que cette lecture est belle. Vous savez, maintenant, à quel point je suis sensible. Ce roman est un roman coup de point pour les différents termes qu’il aborde. Cependant, les sujets sont peut être un peu trop difficiles pour moi, j’ai du faire une pause dans ma lecture parce que c’était compliqué. Ici, c’est un « point négatif » que j’ai pu trouver à ce roman.

La plume de Marjorie Levasseur est exceptionnelle. Elle nous transporte dans son monde dès les premiers mots. Elle véhicule beaucoup d’émotions diverses qui font que nous, lecteurs, on s’installe rapidement dans l’histoire racontée.

Les – :

  • Des sujets un peu trop durs à lire pour moi.

Les + :

  • Une plume excellente que j’espère recroiser un jour.
  • Des personnages très différents.
  • Des émotions véhiculées à merveille.
  • Un roman coup de poing.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Forget-me-not – AJ Debove

51T+FQYqx5L._SX195_.jpgRésumé : Joseph et Marine Verdier reçoivent leurs cinq enfants, adultes, pour les vacances d’été. Les retrouvailles annuelles sont pour eux l’occasion de se replonger dans des souvenirs sans cesse revisités. Dans cette famille, marquée par un conservatisme fort, chaque enfant a su intégrer ou se défaire des conventions, à sa manière : Victoire, s’est réfugiée dans un enthousiasme factice permanent, censé combler une vie où la perfection résonne souvent dans le vide ; Amaury, misogyne congénital, fait peser le poids de son mal-être sur les autres ; Guilhem, soucieux d’être aimé des siens n’hésite pas à taire ses revendications et sa personnalité ; les jumeaux, Rosalie et Clément, exilés à Rome, se débattent avec les stigmates laissés par la désagrégation de l’image parentale ; l’un en refusant de quitter le giron de l’enfance, l’une en peinant à s’avouer heureuse dans une histoire d’amour qui la dépasse. Dans cette famille où tout se conjugue au singulier, les personnalités contradictoires peinent à s’accorder. Des failles, des non-dits, de la rancœur dans cette famille au sens large, mais un amour inconditionnel. Une saga familiale qui retrace l’itinéraire de chacun dans sa construction personnelle et met en relief la façon dont le conservatisme des uns pèse sur l’émancipation des autres.

Mon avis : Voici une des dernières chroniques pour le prix des auteurs inconnus. J’ai pu me lancer dans la lecture de ce roman que j’avais sélectionné pour le prix. Voici une lecture que j’ai appréciée, qui a du potentiel mais qui est cependant, jalonnée par des petits « couacs ».

On est de nouveau dans le cadre d’une lecture familiale assez intéressante. On est dans un huit clos où les protagonistes se connaissent tous depuis toujours puisqu’il s’agit d’une grande famille. Les parents, cinq enfants avec leurs enfants. Tous les étés, ils passent des vacances ensemble dans la maison familiale.

On a cinq enfants : Victoire, Amaury, Guilhem, Clément et Rosalie. Ils sont tous très différents mais attachants. Tous sauf Amaury qui m’a dégoûté tout au long du roman. C’est vraiment un « monsieur connard » qui voit le mal partout. Sa femme et ses enfants sont parfaits et le reste c’est inférieur. L’homosexualité de Guilhem est un sujet dont il ne faut pas parler, interdit dans la famille. Bref, on est dans une famille pleine de secrets, de souvenirs et j’ai pris plaisir à évoluer avec eux le temps des vacances.

J’ai apprécié le fait que la fratrie est soudée excepté Amaury qui est bien au dessus de 21558808_10155840743672376_432604085835244817_ntout cela.

J’ai aimé ce roman, cependant, j’ai tiqué, à plusieurs reprises, sur des fautes d’orthographe. Quel dommage ! Ma lecture est sympathique mais franchement : les fautes sont nombreuses et ça m’a un peu fait lever les yeux au ciel.

Le cadre géographique envoie du rêve, j’ai été charmé par les environs, le lac, la maison près du lac. L’auteure m’a donné envie de voyager. C’était très sympathique. La plume est belle, efficace et va droit au but : c’est ce qu’on aime !

L’intrigue de ce roman est simple mais très efficace. Moi qui suis issue d’une famille de cinq enfants, j’ai pris plaisir à imaginer mes frérots et ma sœurette dans cette situation. J’ai apprécié aussi que les conflits éclatent, qu’on essaye d’arrondir les angles pour garder la famille unie, des tentatives de réconciliation, des disputes. Bref comme dans une vraie famille.

La plume de A.J Debove est remarquable, une syntaxe forte et puissante qui nous plonge directement dans l’histoire qu’elle nous propose.

Les – :

  • Le personnage d’Amaury (et Marjolaine aussi, sa femme) qui reflète bien le personnage de Joseph, son père.
  • Quelques longueurs.
  • De nombreuses fautes d’orthographe.

Les + :

  • Une intrigue forte.
  • La découverte d’une plume forte et sensible.
  • La fratrie que j’ai adorée !
  • Le personnage de Marine qui essaye de porter sa famille à bout de bras.
  • La présence de nombreuses histoires d’amour.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

 

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Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi

9782367625829-001-TRésumé : « Je ne t’aime plus. » Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main. Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer. Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis. Avec une extrême sensibilité et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d’amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.

Mon avis : Je remercie Pauline et les éditions Audiolib pour l’envoi de ce Service Presse audio. J’ai, ainsi, eu la chance de découvrir la plume de Virginie Grimaldi.

On fait la rencontre de Pauline, une jeune femme, une mère qui se retrouve démunie face à la décision de son mari : il veut mettre fin à leur histoire d’amour. Il ne supporte plus cette vie et Pauline ne comprend pas, tombe des nues et se retrouve chez ses parents, dans sa chambre d’adolescent avec son petit Jules.

Pauline est un personnage que j’ai beaucoup apprécié malgré le fait que des fois, elle m’a un peu tapée sur le système dans le sens où elle a des réactions parfois limites. Elle ne manque pas de courage, elle s’accroche à son couple, à l’amour qu’elle ressent pour Benjamin, à ses souvenirs et ses épreuves traversées ensemble.

Alors qu’elle part en vacances avec ses parents, elle lui envoie des lettres avec des souvenirs qu’ils ont partagés, qui ont fait de leurs vies un bonheur parfait.

La réunion de famille lors de la période des vacances estivales est une belle idée. Ainsi, on se retrouve quasiment en huit clos pour essayer de comprendre Pauline. Sa famille est complètement folle. J’ai adoré écouté leurs péripéties. J’ai beaucoup apprécié Romain, le frère de Pauline ainsi que Jules, son petit garçon.

J’ai trouvé Romain très sensible, gentil et qui parvient à faire comprendre à sa sœur que son histoire avec Benjamin est peut être terminée. Ainsi, Pauline parvient à faire le point sur sa vie, à s’accommoder au silence que laisse Ben dans sa vie. Sa famille, aussi  singulière soit elle, l’aide à ouvrir les yeux.

Ce que j’ai aussi apprécié ce sont ces histoires de famille qui remontent. Tout n’a pas été rose chez eux, une mère fuyante, un père alcoolique, une jeune Pauline qui se doit de protéger ses frères et sœurs. Bref, tout fini par remonter à la surface et à exploser. J’ai aimé ces moments de tension qui font de ce roman bien plus qu’une petite histoire sympathique à découvrir mais une situation familiale qui remet tout en cause et qui pourrait arriver dans nos vies.

L’intrigue est très sympathique malgré le fait qu’elle soit simple. On part en vacances, cela fait du bien. On voit bien que les enfants sont soudés et cela fait du bien ! On a une famille qui se reconstruit petit à petit.

Pauline évolue beaucoup, cela fait du bien. Même si la situation reste délicate, cette remise en question est salvatrice pour elle.

Je ne connaissais pas la plume de Virginie Grimaldi mais c’est une belle découverte. Elle est dynamique, les mots sont bien choisis, ils sont justes et donnent une véracité certaine aux propos avancés par les personnages.

Les – :

  • Pauline qui des fois peut être agaçante.

Les + :

  • La réunion de famille en vacances.
  • Le système de lettres souvenirs.
  • Les personnages de Romain et de Ben.
  • Les secrets de famille.

Ma note :  155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

14

Live to love – Saison 2 – Shana Keers

51gcAggxLGL._SX195_Résumé : Libérés de leurs secrets, Elisa et Thomas s’attendent désormais à devoir livrer un nouveau combat : celui de l’acceptation de leur amour par Jack Andrews, le père psychorigide de ce dernier. Ils sont prêts, du moins, ils le croient. Mais lorsque Thomas se retrouve à assumer plus tôt que prévu la direction française d’« Andrews Corp. », son passé lui saute en plein visage. Tout bascule et il est entraîné dans un tourbillon infernal au cours duquel la pire des surprises risque bien de l’achever. La puissance de l’amour viendra-t-elle à bout de la puissance de l’argent et de toutes ses dérives ? 

Mon avis : Je remercie Shana Keers pour l’envoi de son roman. J’avais bien apprécié la première saison de « Live to love », c’est donc avec grand plaisir que je me suis plongée dans la lecture de ce deuxième roman.

J’ai pris un peu de temps pour le lire parce qu’il est énorme ! C’est un beau petit pavé qui m’a pris beaucoup de temps mais c’est très appréciable d’avoir un bon et gros pavé !

On retrouve donc Elisa et Thomas qui n’ont plus le poids de leur relation sur le dos. Enfin… Le poids reste différent. Il faut faire accepter cette relation au père de Thomas : Jack. Jack est un personnage assez surprenant. Il est froid, directif et strict. Ce n’est pas gagné du tout…

Thomas se retrouve à gérer la filiale française de l’entreprise de son père. Il replonge dans son passé avec douleur.

Cette saison est plus intense que la dernière, j’ai pris plus de plaisir à découvrir ce que l’on découvre d’Elisa et de Thomas. Les personnages sont plus profonds, j’ai su m’attacher à Thomas qui est un personnage secret, déterminant pour l’histoire.  Ce que j’ai pu reprocher à Elise dans la première saison (un manque de profondeur, une froideur certaine, une difficulté à apprécier ce personnage pour moi) s’efface quelque peu dans cette saison bien que ce personnage reste un peu mystérieux pour moi. J’ai plus apprécié Thomas à vrai dire.

Le couple que forment Elisa et Thomas est très sympathique, ils forment un beau couple qui reste fort et intense. Même si j’ai eu du mal à les voir évoluer séparément, à deux, ils dégagent une force incroyable. C’est vraiment bien trouvé de la part de Shana Keers.

J’ai aimé l’intensité de cette saison. On ne s’ennuie absolument pas. Que ce soit les péripéties physiques de ce roman ou psychologiques, cela reste du grand art ! En effet, j’ai beaucoup aimé le fait que Thomas se prenne une grosse claque en replongeant dans son passé.

Le seul point négatif que j’ai trouvé c’est le fait qu’il y a un démarrage un peu long. J’ai eu du mal à entrer dans les premiers chapitres. Une fois la barrière passée, la lecture prend une vitesse agréable qui nous permet de tenir tout le temps de la lecture.

La plume de Shana Keers est toujours aussi impressionnante. Elle nous fait passer par toutes les émotions possibles et inimaginables. On est malmenés par cette plume que l’on n’a pas envie de quitter. C’est assez intrigant au final. J’ai aimé replonger dans cet univers avec cette merveilleuse plume.

Les – :

  • Un début longuet.
  • Le personnage d’Elisa qui reste insaisissable pour moi. Cependant, il y a une nette progression entre la première et la deuxième saison.

Les + :

  • Le passé de Thomas qui resurgit.
  • Le fait que l’on en sache plus sur l’entourage des deux personnages principaux.
  • Le couple Elise/Thomas qui reste très fort.
  • Le retour de la plume de Shana Keers ♥
  • Une saison riche en émotions

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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L’astre du cœur – Livre 1 – Orezza D’Antes

36837825_1909803952374113_7334179454224171008_nRésumé : Être le résultat d’une odieuse manigance de l’Enfer vieille de 700 ans, n’a déjà pas de quoi vous donner le sourire. Mais apprendre en plus que dans sept jours, le soir de votre seizième anniversaire, vous allez devenir une monstruosité, mère de l’Antéchrist, en contrepartie de vos pouvoirs de sorcière, vous ôte définitivement l’envie de rire. Je craignais le funeste destin qui m’attendait, pourtant ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce que j’ai fait de moi n’a rien à voir avec la marionnette qu’ils espéraient obtenir et, pour la première fois, mon cœur de reptile s’est éveillé… Pour le meilleur et pour le pire.

Mon avis : Me revoilà ! Après une petite semaine d’absence, j’ai eu une petite panne de lecture et l’envie de publier n’était pas là puisque j’avais en tête un évènement très important : le mariage de l’une de mes meilleures amies… Me revoilà après toutes ces belles émotions, ces larmes (non, c’est une allergie) et ces rires !

En parlant d’amour, laissez moi vous présenter le premier livre de l’astre du cœur d’Orezza d’Antes. Je remercie les éditions Livresques pour l’envoi de ce premier partenariat. Je suis très heureuse de faire partie de l’équipe. Je remercie surtout Nathan pour sa gentillesse communicative et sa bienveillance à mon égard !

On fait la rencontre d’Alisha Beaumont, une jeune fille qui vit mal son adolescence. Mal dans sa peau, elle ne parvient pas à avoir d’ami ni à communiquer autrement que par la violence et la vulgarité. Sa vie avec sa grand-mère est difficile, sa mère l’ayant abandonnée elle doit vivre les frasques de sa grand-mère complètement cinglée.

Alisha reste aussi un personnage mystérieux puisque le jour de ses seize ans, sa transformation va opérer. Alisha est une sorcière.

L’intrigue est très prenante. J’ai beaucoup apprécié l’originalité qui se dégage de l’intrigue. En effet, même si la sorcellerie est une chose que l’on trouve facilement dans les romans fantastiques, cette saga trouve son originalité dans le fait que l’on  couple cette sorcellerie à un caractère bien trempée et à des outils assez remarquables.

Mis à part Alisha et sa grand-mère assez folle, on fait la rencontre de Dario. Je n’ai jamais vu tant de haine entre deux personnages. Alisha et Dario se détestent, non, ils se haïssent. Quelle violence verbale ! J’étais scotchée lors des premiers chapitres. Il est tout ce qu’elle déteste et elle représente tout ce qu’il hait. C’est un duo qui promet des feux d’artifice. J’ai apprécié ce personnage secondaire qui nous offre beaucoup de surprises tout au long de ce premier tome.

Ce que j’ai aussi apprécié dans cette découverte c’est cette couverture qui m’a tout de suite énormément plu. En effet, elle est belle, poétique, mystérieuse. J’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus sur cette saga.

La plume d’Ozerra d’Antes est aussi une belle découverte. J’ai tout de suite apprécié cette plume piquante, pleine d’humour et de mystère. La seule chose que je peux avoir à reprocher à ce premier tome c’est les quelques longueurs que j’ai trouvé par ci par là. Même si elles ne m’ont pas énormément ralentie, j’ai perdu le fil une ou deux fois.

J’ai apprécié le côté « créature des enfers » qu’Alisha nous dévoile ici à travers son histoire. C’est assez surprenant. La scène dans le lac avec les serpents m’a fait froid dans le dos mais c’est assez surprenant.

Je ne peux que vous conseiller cette belle histoire qui fera  fondre votre petit cœur de lecteur fantastique.

Les – :

  • Quelques longueurs.
  • La violence dans les propos entre Dario et Alisha

Les + :

  • Le personnage d’Alisha et le mystère qu’il dégage.
  • Le rôle de Dario dans cette belle histoire.
  • Une intrigue originale avec ce côté « créature des enfers ».
  • Une plume assez sympathique
  • Une couverture incroyable

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

 

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Bilan Juin 2018

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Bonjour tout le monde, on est parti pour le bilan de Juin 2018. Avec des hauts, des bas mais surtout d’excellentes nouvelles personnelles qui ont jalonnées mon mois de Juin. J’ai lu énormément aussi. C’est chouette. 
Le bilan livresque en avant ! 

 

J’ai lu 29 romans soit 6355 pages et 17 heures 58 d’écoute ! Je suis plutôt satisfaite de mon mois livresque. 
Côté personnel Il y a eu beaucoup de remue ménage. Avec mon Jonathan chéri, nous avons enchaîné les rendez-vous à la banque : après une petite claque, l’espoir est revenu! Nous allons pouvoir acheter notre maison cette année ! Normalement cela sera possible avant la fin de l’été, quel bonheur! On a commencé à acheter ce qu’il faut pour notre futur chez nous et c’est euphorisant. Qui aurait cru qu’acheter des marmites m’aurait fait faire des bonds de joie. J’ai terminé la faculté ! Je suis plutôt fière de finir mon année avec 12 de moyenne annuelle. Etant étudiante salariée, ça a été beaucoup plus dur pour moi de suivre les cours mais j’y suis parvenue ! En effet, j’ai fait le choix de terminer ma licence et de commencer à travailler. J’aurais le droit à une belle formation professionnelle dans le cadre de mon emploi. C’est parfait. Ma chère petite Céline a eu son concours du CRPE. Je suis très heureuse pour elle! On a fini le mois de Juin avec la fête pré mariage de Laura (qui se marie dans huit jours. J’ai hâte!). On a fait claquer les pétards. Quel bonheur. Les idées pour mon propre mariage affluent, j’espère qu’il sera top moumoute! 

 

∼ ♥ ∼