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Crushed – Intégrale – Cary Hascott

41GfdcPO3nL.jpgRésumé : Faut-il avoir goûté la trahison pour apprendre à faire confiance ? Découvrez Crushed, le nouveau roman de Cary Hascott. Mère célibataire, Clarisse s’est enfermée dans un quotidien fade, sans distraction, sans hommes. Surtout sans hommes. L’amour, elle n’y croit plus depuis que Naïm, le père de son fils à qui elle a tout donné, l’a abandonnée sans explication alors qu’elle était enceinte. Mais c’était compter sans Jennifer, son amie de toujours. S’inscrire sur le site de rencontres  » Crush « , c’était son idée à elle. D’abord méfiante, Clarisse se laisse convaincre. Un soir. Puis deux. Un profil retient son attention : celui du mystérieux Victorious. S’ensuivent des échanges de messages, de photos. Un appel. Vient ensuite une rencontre, un moment hors du temps. Et, subitement Clarisse se prend à rêver. Pourtant, Clarisse le sait bien, la vraie vie, ce n’est pas un conte de fées. Surtout quand le passé ne cesse de ressurgir.

Mon avis : Je remercie Nisha Editions pour l’envoi de ce service presse et plus particulièrement Théa qui est très sympathique.

Je me suis lancée dans cette lecture sans vraiment savoir si cela allait me plaire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas plongé mon nez dans une romance made in Nisha. Ici, on est dans la collection « diamant noir » donc mes chères lectrices qui rêvent du grand amour, que n’ont cure des scènes de sexe, vous pouvez passer votre chemin, ici, on a une romance moderne qui baigne dans un univers assez particulier.

On fait la rencontre de Clarisse. Clarisse est une jeune femme très belle et courageuse. J’ai beaucoup apprécié ce personnage dès le début. Elle a mis sa vie entre parenthèses pour pouvoir élever son fils. En effet, c’est une maman célibataire qui a dû mettre sa vie professionnelle de côté pour que son petit garçon ne manque de rien.

J’ai aussi apprécié le personnage de Jennifer. Jennifer est la meilleure amie de Clarisse. Cette dernière la pousse à reprendre sa vie en main, ne plus se laisser déborder par ses prérogatives de maman. Elle doit aussi avoir une vie privée et une vie professionnelle.

C’est en suivant le conseil de sa meilleure amie que Clarisse se retrouve sur un site de rencontre « Crushed ». C’est un virage à 180° qu’opère Clarisse. Elle rencontre rapidement un homme « Victorious » et les messages deviennent rapidement osés, les photos suggestives. On sent très bien qu’ils se tournent autour et qu’une rencontre va vite faire des étincelles entre eux.

Clarisse, après s’être prise en main sur sa vie privée, elle fait aussi un bond en avant lorsqu’elle décroche un poste dans une entreprise. Tout semble lui sourire sauf quand elle se rend compte que son mystérieux inconnu du site de rencontre est aussi un membre de cette entreprise et surtout… Qu’il est sous ses ordres.

L’intrigue reste sympathique. J’ai passé un moment de lecture agréable mais rien de nouveau sous le soleil pour moi. C’est une lecture sympathique mais qui ne sort pas des sentiers battus. Je reconnais cependant que les personnages sont des personnages forts. Victor et Clarisse tiennent le roman à bout de bras. Ce que j’ai moins apprécié c’est ce côté séducteur et surtout le côté sexuel trop présent pour moi. L’érotisme ne me dérange pas mais ici, il est trop présent, j’ai eu le droit à trop de détails.

J’ai aussi apprécié la tension professionnelle entre ces deux personnages : Clarisse a un sacré tempérament et Victor rechigne à être sous les ordres de Clarisse. Cette situation reste périlleuse et ajoute un sacré piment à l’intrigue.

J’ai pu découvrir la plume de Cary Hascott. J’ai bien apprécié l’expérience de lecture. La plume est dynamique, vive, elle nous permet de ne pas nous endormir.

Les – :

  • Le côté sexuel trop présent.
  • Une intrigue qui est assez simple.

Les + :

  • Des personnages forts.
  • Le duo Clarisse / Victor qui promet de belles aventures.
  • La plume de Cary Hascott qui est fluide et nous permet de ne pas nous ennuyer.

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Calendar Girl – Saison Eté – Audrey Carlan

9782367624570-001-T.jpegRésumé : Juillet : Direction Miami, où Mia est engagée pour jouer dans le clip d’un artiste de hip-hop ultra-populaire. Il l’a choisie pour sa beauté incroyable et parce que sa popularité a une valeur inestimable. Anton Santiago, ou plutôt Latin Lov-ah de son nom de scène, a la beauté du diable, un corps de rêve, danse comme un dieu et met toutes les femmes dans son lit. Il est joueur, brute, et Mia ne rêve que de s’allonger dans son lit. Il l’attire énormément et elle pense aussi que tomber dans ses bras lui changera les idées. Elle a été engagée pour jouer les séductrices mais, au bout du compte, c’est elle qui est tombée sous le charme du latin lover. 
Août : C’est au Texas que Mia se retrouve, auprès d’un magnat du pétrole, Maxwell Cunningham. Son père est décédé récemment et a laissé une bombe dans son testament. Il a légué 49% de sa fortune à une jeune femme, la soeur de Maxwell, dont ce dernier n’a jamais entendu parler et qui répond au nom de… Mia Saunders. Il est précisé que Maxwell a un an pour retrouver cette soeur, ou il perdra son empire au profit d’un groupe d’investisseurs peu scrupuleux. Or, il a trouvé Mia… Mia débarque dans cette famille, jouant le rôle de la soeur parfaite auprès de tous ceux qu’elle rencontre. Elle va s’attacher plus que de raison à cette famille sympathique qui l’accueille à bras ouverts. Elle aura du mal à repartir… Septembre : Revenir a Vegas devrait être une joie pour Mia et pourtant tout va mal. Elle n’a pas versé son dernier règlement à Blaine, elle doit de l’argent à son client précédent qu’elle ne peut pas rembourser pour l’instant, et l’état de son père ne s’améliore pas ! Pour couronner le tout Wes a disparu depuis plus de 3 semaines. Personne n’a eu de ses nouvelles. Mia est totalement dévastée. Elle va prendre la seule décision qui s’impose. Son ex, celui qui a mis son père à l’hôpital va obtenir ce qu’il veut, en tout cas c’est ce que Mia va lui laisser croire.

Mon avis : Je remercie de nouveau Pauline et les éditions audiolib pour l’envoi de ce service presse.

Je ne sais pas si c’est parce que j’ai déjà fait six mois en compagnie de Mia mais l’écoute a été plus laborieuse cette saison ci.

J’ai trouvé qu’Anton et son assistante n’ont pas été beaucoup présents comparés aux autres personnages externes qui poussent au fil de l’intrigue. Anton est un chanteur : jamais on n’a vraiment parlé de musique sauf à travers un clip.

J’ai plus apprécié le mois d’Août avec Max et toute sa famille dans le Texas. C’était plus sympathique. La sphère de la séduction effacée, cela fait quand même du bien de temps en temps !

Le mois de Septembre n’a pas trouvé grâce à mes yeux. Tous les évènements les uns à la suite des autres m’ont fait rire malgré la gravité de ces derniers. Cette accumulation a rendu les choses ridicules pour moi. Heureusement que certaines choses ont quand même sauvés mon écoute.

C’est vraiment un avis en demi-teinte que je vous propose. Même sur le personnage de Mia, je ne parviens pas à me décider. Je me suis lassée sur ses parties de jambes en l’air qui ne font que s’accumuler, je ne sais même pas si Mia prend le temps de manger, de respirer et de se laver. Je n’ai rien contre le sexe mais franchement les détails commencent à me lasser. Heureusement que l’intrigue tient derrière ce rideau sexuel sinon je pense que je n’aurais pas tenu.

Si l’attitude de Mia m’a énervé, je suis heureuse de voir qu’émotionnellement parlant elle avance. Elle noue une nouvelle belle relation avec Maxwell qui m’a beaucoup plu. Cela ajoute quelque chose à l’histoire qui prend de l’ampleur. J’aime aussi beaucoup son côté protecteur vis-à-vis de sa sœur Maddy et de sa meilleure copine Ginel.

Quand je commençais à me dire que le sexe commençait à me fatiguer, le mois d’Aout est venu me sauver, ma bulle d’oxygène incroyable. J’ai apprécié les découvertes, les secrets de famille. C’était sympathique.

Le mois de Septembre en revanche : tout le monde en prend plein la figure. Le père de Mia et de Maddy est sur son lit de mort, Wes est introuvable depuis trois semaines et lorsque l’on apprend la raison, on tombe des nues. Mia doit faire face à Blaine qui lui réclame les 400.000 dollars qui lui manque et puis Ginel qui se fait kidnapper… Trop c’est trop. J’avoue que la réaction de Ginel face à ce qu’elle a vécu m’a surprise. Le soir elle est en larmes, il faut l’aider à se laver sous la douche et l’habiller et le lendemain matin elle glousse joyeusement dans son lit en compagnie de Mia. J’ai trouvé ça irréel.

La chose qui a sauvé cette saison ce sont les personnages masculins qui viennent apporter du nouveau à l’écoute. On est pressé de découvrir un nouvel homme, une nouvelle psychologie et un nouveau lien avec Mia.

Vous l’aurez compris, c’est une écoute en demi-teinte qui me laisse une impression de lassitude. J’irai quand même jusqu’à la fin qui j’espère va me réserver de belles surprises !

Les – :

  • Les nombreuses et vulgaires scènes de sexe.
  • L’accumulation de drames dans le dernier mois qui ont rendus le texte irréel à certains moments.
  • Le personnage de Mia et son attitude un peu trop redondante pour moi.

Les + :

  • Les nouveaux personnages qui apportent beaucoup à l’intrigue. Un renouvellement qui fait du bien.
  • Le côté affectif de la relation de Mia avec un homme qui prend de l’ampleur, c’est chouette.
  • La relation qu’il y a entre Mia et Maddy.

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Brexit romance – Clémentine Beauvais

51TKZMNb6KL._SX210_.jpgRésumé : Juillet 2017. Marguerite Fiorel, 17 ans, jeune soprano française, se rend à Londres avec son professeur Pierre Kamenev, pour chanter dans Les noces de Figaro. Ils croisent Justine Dodgson, créatrice d’une start-up secrète nommée Brexit romance dont l’objectif est d’organiser des mariages blancs entre Français et Anglais, afin que ceux-ci obtiennent le passeport européen.

Mon avis : Je remercie les éditions Sarbacane pour l’envoi de ce nouveau service presse. Je suis toujours ravie de recevoir le programme. Ici, lorsque j’ai vu le nom de Clémentine Beauvais est apparu sous mes yeux, je n’ai pas pu dire non. J’ai foncé tout droit sur « Brexit romance ».

Quel plaisir j’ai pris à retrouver la plume de Clémentine Beauvais. Je n’ai pas encore eu l’occasion de me lancer dans « les petites reines » mais je garde un excellent souvenir de « comme des images ».

L’intrigue porte à sourire. En effet, suite au Brexit qui sépare la Grande Bretagne du reste de l’Union Européenne, Justine et son frère se mettent en tête de proposer une entreprise secrète pour que les anglais qui ne veulent pas du Brexit puissent se marier avec des Français et inversement. Ces mariages blancs permettent donc de contourner ce Brexit.

J’ai trouvé l’idée assez sympathique, qui porte à sourire. C’est un sacré méli-mélo de personnages qu’on nous propose là. On se retrouve dans un tourbillon d’anglais et de français. C’était vraiment très sympathique, très frais. J’ai apprécié l’intrigue qui prend de l’ampleur et qui permet aux sentiments de naitre. Bref, si vous avez envie de fraicheur vous pouvez lire ce roman les yeux fermés.

Il y a beaucoup de personnages qui s’entremêlent qui s’entre choquent et c’est assez drôle. Il y a beaucoup d’humour et on a l’impression d’être dans une pièce de théâtre. On a un panel de personnage qui va des simples gens à ceux de la haute bourgeoisie. C’est pour cela que l’on a des situations assez surprenantes. On y croit à fond et on se laisser bercer par ce que nous dit l’auteure. J’ai trouvé cette petite lecture prenante et assez sympathique.

Même si elle n’est pas un coup de cœur, j’ai trouvé que c’était un roman séduisant qui tient sa promesse de lecture et qui nous fait passer un moment fortement agréable.

La plume de Clémentine Beauvais est toujours aussi captivante. Les mots choisis sont pensés, réfléchis, c’est saisissant. On vit une histoire sympathique avec une langue maitrisée sur le bout des doigts qui nous propose des réflexions sur la société actuelle, des références que l’on ne peut pas rater comme Alice aux pays des merveilles.

J’ai beaucoup apprécié le questionnement que pose l’auteure sur le Brexit sur ce que les prochaines générations vont perdre. Ce lien particulier entre France et Grande Bretagne qui se trouve fragilisé. Bref, très bonne idée.

Les – :

  • Un peu trop de personnages, j’ai un peu perdu le fil au niveau des relations.
  • Quelques petites longueurs. 

Les + :

  • Le mélange franco anglais.
  • Le contexte politique et sociétal qui est soulevé dans ce roman.
  • Une intrigue originale.
  • Une impression d’une vue d’ensemble comme au théâtre.
  • Une lecture fraîche parfaite pour faire une pause entre deux gros romans. 

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33 raisons de te revoir – Tome 1 : Te revoir – Alice Kellen

téléchargement.jpgRésumé : Mike, Rachel, Luke et Jason étaient des amis d’enfance inséparables. Mais la vie leur a fait prendre des chemins différents lorsque Rachel a commis l’erreur de tomber amoureuse du mauvais garçon, Mike, qui a fini par la trahir, elle, la seule personne prête à tout risquer pour lui. Cinq ans plus tard, le destin les réunit à nouveau. Désormais Rachel n’est plus la même, elle est aussi aigrie que son chat Margarine et elle ne fait plus confiance à personne. Sur le point d’être expulsée de son appartement, la dernière chose qu’elle souhaite, c’est que ses anciens amis arrivent à la convaincre d’emménager chez eux. Comment pourrait-elle protéger son cœur en habitant sous le même toit que Mike ? Elle sait qu’il a des secrets et que son regard gris est capable de réveiller tous les souvenirs qu’elle essaie d’oublier depuis si longtemps.

Mon avis : Je remercie les éditions Alter Real pour l’envoi de ce service presse. Je l’ai dévoré !  Je suis ravie de constater que ce partenariat me permet de découvrir de nouveaux romans et nouvelles en tout genre. C’est assez sympathique.

Alice Kellen est une auteure espagnole qui a déjà sorti plus d’une dizaine d’ouvrages. C’est le premier qui est traduit en français (il me semble, si j’ai bien fouillé ^^). C’est une très belle découverte que nous permettent de lire les éditions Alter Real. Alice Kellen est une auteure que je suivrai, à coup sûr !

On fait la rencontre de Rachel, une petite fille qui grandit avec trois amis hors du commun : Jason, Luke et Mike. À quatre, ils vont vivre de grandes aventures jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse de Mike qui finit par la trahir. Rachel quitte sa vie subitement, elle décide de laisser Jason et Luke derrière elle. Elle se promet de ne plus jamais se faire avoir par un homme et de détester Mike jusqu’à la fin de sa vie.

On la retrouve 5 ans après l’incident avec Mike. Elle est devenue auteure et vit avec son chat Margarine. Par un concours de circonstance, elle retrouve Jason qui est devenu agent immobilier. Elle doit rapidement trouver un logement et fini par emménager avec Luke, Jason sans oublier Mike.

Rapidement, on va comprendre que la fuite de Rachel a fait véritablement mal à ce petit groupe. Elle était comme l’équilibre de la bande qui a déraillé après son départ : Jason et Luke sont partis à la fac et Mike de son côté.

J’ai beaucoup apprécié cette tension entre Rachel et Mike qui s’installe rapidement et qui prend beaucoup d’ampleur au fil des pages. Leur relation est plutôt compliquée et l’on se retrouve avec un jeu du chat et de la souris qui m’a beaucoup plu. La seule chose qui m’a un peu fait tiquer c’est le fait que Rachel change un peu trop d’avis « je t’aime mais je pars, je reviens mais je ne sais pas si je peux t’aimer mais je pars pour réfléchir mais je t’aime quand même » bref, à un moment j’en ai eu un peu marre.

Cette romance mêle ce que j’aime ; on a une romance moderne avec des allers retours entre le passé et le présent. On avance dans l’histoire au fil des années, des mois, bref, j’ai apprécié vivre en communauté avec ces quatre-là. Je me dois de vous prévenir que c’est une romance qui est faite pour les adultes : il y a des scènes de sexe.

On se rend compte de ce qu’est la réelle amitié. Ces quatre-là ce sont quittés cinq ans plus tôt mais c’est comme si ces cinq années n’avaient pas existé. J’ai apprécié le fait qu’ils ont tous leurs bagages émotionnels et leur passé. C’est une histoire prenante.

La plume d’Alice Kellen est belle. On est propulsé dans une intrigue très sympathique qui souligné par une plume dynamique et pleine d’émotions.

Les –

  • Les interminables questionnements de Rachel vis-à-vis de Mike

Les + :

  • L’amitié qui lie les quatre amis.
  • La plume d’Alice Kellen.
  • L’intrigue de cette romance que j’ai grandement appréciée.

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Isulka – Tome 2 : La vieille alliance – Dorian Lake  

isulka-la-mageresse-tome-2-la-vieille-alliance-1060861-264-432.jpgRésumé : Au nom de la Vieille Alliance, qui unit la France et l’Écosse depuis l’époque de William Wallace et Robert the Bruce, Isulka, mageresse de cabaret, et Scipione, spadassin vénitien, sont appelés au cœur des Highlands pour lutter contre une ancienne malédiction…

Quelque part entre victorian fantasy, cape et épée et mythes pictes, laissez-vous entraîner dans la suite des aventures d’Isulka et de Scipione.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Dorian pour ce partenariat avec les éditions Noir d’Absinthe que j’adore ! Ce deuxième tome ne fait pas exception à mon adoration de cette maison d’édition puisqu’encore une fois, j’ai passé un excellent moment de lecture avec l’univers et la plume de Dorian Lake.

On replonge avec une facilité déconcertante dans l’univers d’Isulka. On est à la frontière entre un roman de magie et d’aventures. Encore une fois, Dorian parvient à mélanger subtilement un univers digne d’Alexandre Dumas avec une légende du genre de celle d’Arthur et la table ronde.

Nos deux personnages principaux : Isulka et Scipione sont de retour pour un deuxième tome à la hauteur du premier. Il est donc impensable pour moi d’avancer dans ma chronique sans vous dire que Dorian Lake signe, une nouvelle fois, une petite pépite qui est pour moi un sacré coup de cœur.

On quitte l’Egypte et ses mystères du premier tome pour partir en Ecosse. Quoi de mieux pour une petite lectrice comme moi que de repartir en voyage à travers les mots de l’un de mes auteurs préférés ? L’Ecosse a laissé sur moi une empreinte incroyable. Les villes, les paysages, les mythes et légendes et son histoire fait d’elle un pays sacrément important pour moi. C’est pour cette raison que retrouver l’Ecosse à travers les mots de Dorian est une chose excellente.

On retrouve un duo un peu plus effacé ici. Même si dans ce tome, Isulka est très présente, j’ai retrouvé un Scipione un peu plus lointain mais cela était très appréciable dans le sens où on a une psychologie plus fine et intense du personnage. Isulka brille par sa présence, son intelligence et son esprit. J’aime beaucoup ce personnage fort qui véhicule des messages très importants.

L’intrigue me plait beaucoup. Elle est simple et efficace. Une jeune écossaise vient chercher Isulka pour lui demander son aide. Elle veut qu’Isulka parvienne à lever la malédiction qui plane sur son île. C’est rempli de légende et de mythe. Ça sent la magie à plein nez, bref, j’ai adoré du début à la fin !

Dorian Lake nous propose ici un merveilleux second tome que j’ai beaucoup apprécié découvrir. Je ne peux que vous conseiller ces deux tomes et aussi de les lire les uns à la suite des autres. Ca se laisse lire tellement facilement.

J’ai apprécié les décors, l’intrigue, le mystère. C’est chouette. Les personnages que l’on rencontre restent très humains : ils ont des défauts et des qualités et Dorian n’hésite pas à les exploiter. Il nous montre que ses personnages sont loin d’être parfaits et cela fait du bien à lire. La plume de Dorian Lake est vraiment d’une qualité excellente. Je ne peux vraiment plus m’en passer. Je vous avoue que j’ai une petite préférence pour cette saga que pour Hex mais j’adore les deux !

Dorian, ne t’arrête jamais d’écrire !

Les – :

  • Aucun bémol pour moi : mon ♥ de lectrice est conquise par cette saga.

Les + :

  • Des décors à couper le souffle.
  • Des personnages humains qu’on nous montre sous leurs vrais jours.
  • La plume de Dorian Lake. God : I ♥ it!
  • La facilité avec laquelle l’auteur nous propulse dans son univers.
  • Une couverture magnifique.
  • Le personnage d’Isulka : fort et courageux !

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La petite boulangerie du bout du monde – Jenny Colgan  

bm_CVT_La-petite-boulangerie-du-bout-du-monde_9712Résumé : Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie …

Mon avis : Le mois d’Août m’a permis de vider quelques romans de mes étagères. J’avais adoré « Rendez-vous au cup cake café » de Jenny Colgan, ce fut donc avec délice, gourmandise et envie que je me suis plongée dans un autre univers que l’auteure nous proposait de découvrir.

Ce qui motive aussi ma chronique c’est que j’ai une lecture commune avec Roxou (un blog que je vous conseille de découvrir si ce n’est pas déjà fait) sur la suite de cette histoire. Donc, autant apprécié cette belle lecture avant que je vous présente l’autre !

Voici donc une lecture personnelle qui m’a fait beaucoup de bien. En effet, on fait la rencontre de Polly qui est une jeune femme tout à fait remarquable. Après le naufrage de sa vie professionnelle et personnelle, Polly décide de reprendre sa vie en main d’une drôle de manière. Son entreprise, montée avec son mari, ayant fait faillite, elle se retrouve dans son appartement luxueux, coincée avec ce mari qui rejette toutes les fautes sur son dos. Cette vie n’étant plus possible, l’évocation, par son mari, d’un possible divorce et d’une séparation qui fait effet tout de suite, Polly explose en plein vol et décide d’aller se terrer sur une petite île des Cornouailles.

Derrière elle, elle laisse son ancienne vie et décide de vivre simplement sur cette petite île pittoresque qui fait le bonheur des touristes l’été. Cependant, en plein hiver, Polly va vite déchanter. En effet, son appartement est dans un état catastrophique, elle va devoir se remonter les manches pour en faire quelque chose d’habitable. De plus, ce n’est pas avec une énorme sympathie que les habitants l’accueillent. C’est avec surprise que l’on voit comment sa venue est apprivoisée par les habitants : les pêcheurs, le vétérinaire et même l’apiculteur ! La seule qui voit sa venue d’un mauvais œil, c’est la boulangère et propriétaire de son logement.

A force de sourires et de pains succulents, Polly se fait accepter et découvre une vie douce, calme et paisible.

C’est aussi avec grand plaisir que l’on découvre les secrets des habitants : de cette boulangère qui refuse que des étrangers viennent habiter sur leur île, de ces pêcheurs qui ont des vies difficiles et même de ce mystérieux apiculteur américain qui est arrivé sur l’île pour changer de vie.

J’ai adoré ce petit bébé macareux qui m’a fait sourire. La relation entre lui et Polly est merveilleuse. Je l’ai trouvé tendre, drôle, attentionnée. Bref, c’est une relation qui porte à sourire.

La boulangerie de Polly est rapidement l’endroit de l’île où tout le monde se retrouve pour son plus grand plaisir ! Elle revit, elle a enfin trouvé ce qu’elle voulait faire de sa vie. J’ai trouvé cela très sympathique. La morale est belle : même les rêves les plus fous peuvent être réalisables si on se donne la peine d’y parvenir. J’ai trouvé cela très sympathique.

Les décors apportent quelque chose de doux, calme, apaisant. Moi qui ait vécu en Angleterre, je ne peux qu’adorer.

C’est encore une nouvelle fois un carton plein avec ce roman ! Un joli coup de cœur tendre et gourmand

Les – :

  • Me voici de nouveau comblée avec les gourmandises de Jenny Colgan

Les + :

  • Le personnage de Polly que j’ai aimé : une femme forte, belle et courageuse.
  • La plume de Jenny Colgan qui devient une valeur sûre de mes bibliothèques.
  • Les décors et les personnages que nous offre cette île de Cornouailles.
  • La gourmandise qui émane des pages du roman.

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Miroir, mon beau miroir – Amélia Varin  

9782378120641.jpgRésumé : Le bonheur, même éphémère, est toujours bon à prendre. Ces quelques fragments de joie, Léa, une jeune lycéenne victime de harcèlement scolaire, les a pris. Elle les a conservés dans un coin de son âme, veillant à ce que rien ne les atteigne. Et puis… après la joie vient l’amour. Et de l’amour naît la douleur… inexorable

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Violette et Meg des éditions Alter Real pour l’envoi de ce nouveau service presse. Vous savez que lorsqu’il s’agit d’un format « nouvelle » je suis toujours en retrait. Je ne sais jamais si je vais apprécier ou non. Cependant, lorsque j’ai vu que c’était une nouvelle d’Amélia Varin, je n’ai pas hésité à demander cette lecture une seule seconde.

On fait la rencontre de Léa et Julie. Ce sont deux jeunes filles qui sont dans la même classe au lycée. Si pour Julie, la vie est plutôt facile, Léa a du mal à se faire accepter par ses camarades mais elle a aussi du mal à s’accepter elle-même. Ce sont deux amies qui ont deux caractères opposés : Julie est une jeune fille indépendante, qui n’a besoin que d’elle-même pour avancer. Elle n’hésite pas à prendre la défense de Léa lorsqu’elle est seule contre une bande de garçons débiles. Elle est belle, mince et fait tourner les têtes des garçons. Léa est tout le contraire, elle a du mal à se trouver jolie à cause de son corps. Ce corps qu’elle n’aime pas, ces formes qu’elle ne trouve pas harmonieuses. Bref, Léa se tait et subit les moqueries de ses camarades sans rien dire.

On sent vraiment qu’il y a une sale ambiance dans sa classe. On retrouve tous les stéréotypes que l’on peut trouver dans les salles de toutes les classes du monde : on a les filles qui font tourner la tête des garçons et qui font tout pour garder leur place de leader. Le genre de filles superficielles qui ont besoin de rabaisser les gens pour se sentir supérieur. On retrouve aussi les garçons beaux, forts, sportifs qui n’acceptent pas les différences et qui brisent ceux qui sont différents. Puis les « outcast » ceux qui vivent leurs vies dans leur coin en espérant ne pas trop attirer l’attention sur eux. Ils veulent simplement que la journée se passe sans encombre. Léa fait partie de cette dernière catégorie selon moi. D’une timidité maladive, je suis persuadée que si j’avais été dans sa classe, j’aurais été la première à aller vers elle, enfin soit, passons à la suite.

Ludovic arrive en cours d’année, dès que Léa le voit, elle le trouve beau, gentil bref, elle tombe rapidement amoureux de lui et cela n’échappe pas à sa copine Julie qui la pousse à s’ouvrir et à vivre ce sentiment à fond. Léa commence à s’ouvrir, à sourire et cela fait plaisir à lire. Cependant, la joie et le bonheur ne sont pas longtemps au rendez-vous. Suite à une énième humiliation, Léa n’en peut plus et s’enfuit pour se cacher…

Je ne peux que vous pousser à lire cet ouvrage. En effet, ce n’est pas bien long mais cela est intense. Amélia Varin nous amène encore une fois sur le chemin du harcèlement scolaire mais ici c’est sur la différence physique. Après cette lecture, j’ai pris du temps pour faire un point sur ma scolarité : même s’il y a eu quelques obstacles liés à mon surpoids à ce moment de ma vie, je me sens chanceuse d’avoir pu évoluer dans une sphère scolaire qui m’a accepté : j’ai eu de nombreux camarades et amis et en lisant le texte d’Amélia, je me suis sentie bien, chanceuse même si tout n’a pas été tout rose.

La plume d’Amélia reste toujours aussi efficace, simple et belle. On ne tourne pas autour du pot, c’est assez sympathique.

La fin de la nouvelle me laisse un peu sur ma faim. J’avoue que j’aurais aimé en savoir plus sur le ressenti de Léa, sur la manière dont elle pouvait appréhender cette nouvelle vie. J’aurais aussi apprécié un point de vue externe : celui de ses camarades qui l’ont poussé dans ses retranchements mais aussi le point de vue de Julie sur la manière dont elle pourrait aider son amie.

Les – :

  • La fin et ma volonté à en savoir plus sur l’après accident.

Les + :

  • La couverture que j’ai bien appréciée par sa simplicité. Le parallèle entre cet adage que l’on lie aux contes de fées et le contenu de la nouvelle est bien trouvé.
  • Le personnage de Léa que j’ai eu envie de protéger.
  • La manière dont Amélia nous montre le harcèlement scolaire sous une autre forme que celles qu’elle a déjà exploité.
  • La plume de ma chère Amélia que j’aime toujours autant.
  • L’amitié entre Julie et Léa.

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L’homme qui n’a pas inventé la poudre – Stéphanie Claverie      

005524956Résumé : Sébastien vit sur l’île d’Oléron avec son père, René, veuf. Sébastien est ce qu’on appelle un handicapé accusant un retard mental. Il est jardinier municipal. Ultra organisé, réglé à la minute près, un rien suffit à ce qu’il soit perturbé. Un jour, au volant de sa voiturette, il porte secours à Barbara en panne avec sa voiture. Barbara vient de reprendre le magasin de chaussures de l’île pour se rapprocher de son fils, Lucas, en rééducation suite à un accident de scooter. Barbara, Lucas, Sébastien apprendront à se connaître, s’aideront.

Mon avis : Je remercie Théa et la collection coton pour l’envoi de ce service presse assez surprenant.

En effet, ici, on parle d’handicap via le personnage de Sébastien. Sébastien est un jeune homme qui accuse un retard mental. Si physiquement, Sébastien ressemble à un adulte, dans sa tête, il a le niveau d’un enfant en école primaire. C’est dur à vivre, mais dans ce roman, le handicap est abordé d’une manière qui fait que l’on ne peut pas s’attacher à ce jardinier aux mains d’or !

Sébastien chante du Frédéric François, parce que sa maman adorait cela. Il a été bercé par cette chanson et il la chante quand il est heureux, c’est-à-dire la plupart du temps.

Avec son papa, René, les relations peuvent être sympathiques comme très compliquées. Depuis la mort d’Yvette, sa femme, René reste seul pour s’occuper de son fils qui ne parle que de ses super héros préférés et ses jeux vidéo qu’il adore. Il aime les fleurs, bichonner son jardin public. Ce sont des choses simples. C’est beau à découvrir.

Le quotidien de Sébastien ne doit pas être perturbé. En effet, chaque chose à sa place et tout va pour le mieux. Il y a un ordre à respecter parce qu’il l’a appris ainsi. C’est pourquoi, Pierre, l’aide à prendre son indépendance dans l’ancienne maison de « la Barbue » qui est maintenant la sienne.

Même si René se montre parfois ennuyé par son fils et ses manies, il se montre un papa poule, qui s’inquiète et qui reste seul dans cette grande maison.

Barbara et Louis font faire une apparition dans la vie de Sébastien. Barbara tient un magasin de chaussures sur l’île et Louis, son fils, est en convalescence sur l’île après un grave accident qui lui donne le droit à un bon moment en rééducation. Sébastien va venir éclairer leur quotidien un peu terne et inversement.

Je ne peux pas dire que j’ai détesté ma lecture mais je ne peux pas non plus dire que c’est un coup de cœur. Même si pour moi, l’idée est très bonne, la fin me laisse sur ma faim. Je n’ai pas compris. L’une des dernières réflexions de Lucas m’a fait mal au cœur. J’ai eu mal pour Sébastien qui ne voit pas le mal.

Cependant, ce roman met en avant le handicap et cela, c’est toujours une bonne chose dans le sens où l’on parle de ce que la société essaye de cacher. Ayant moi-même un membre de ma famille souffrant de ce mal, je n’ai pu qu’aimer le fait qu’il soit mis en avant. J’aurais aimé un peu plus de profondeur dans la psychologie des personnages mais j’ai apprécié le fait que l’on montre la cruauté des parents et des enfants en faisant des bons entre le passé et le présent de Sébastien qui par moment m’a bien fait rire.

C’est donc tout en douceur que l’on découvre cette nouvelle plume et l’univers qu’elle nous propose.

Les – :

  • La fin qui m’a laissé un peu… dubitative !
  • Les personnages qui manquent un peu de profondeur.

Les + :

  • Le handicap mis en avant. Chouette idée !
  • La couverture toute belle qu’on nous propose.
  • La plume de Stéphanie.
  • L’humour et la personnalité de Sébastien.

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Stand by You : Tome 1 – Flo TB

xcover-2144.jpgRésumé : Maxine, ado rebelle de 17 ans depuis la mort de sa mère, se fait envoyer au Texas par son père, avec l’aval du juge, pour une dernière chance avant le centre de redressement. Mais rien ne se passe comme prévu et s’amorce ensuite une histoire d’entraide avec l’aîné de la famille Baker, qui lui, se terre dans le ranch familial depuis son accident. Une histoire qui vont les pousser à affronter leurs démons et à se redécouvrir.

Mon avis : Je remercie Flo TB qui a positivement répondu à mon appel via Simplement.pro. Comment aurais-je pu résister à cette jolie couverture ? A ce résumé alléchant ? J’ai rapidement craqué et j’étais folle de joie lorsque Flo a accepté ma requête. Il a dû faire 24 heures dans ma liseuse tellement je l’ai lu rapidement.

Je ne pensais pas pourvoir apprécier Maxine, elle est tout ce que je n’apprécie pas chez une jeune femme : elle n’a pas froid aux yeux et est une grande gueule, elle manque de respect et bon sang, qu’est-ce qu’elle est vulgaire ! Même si ce troisième point reste pour moi un « petit obstacle » au coup de cœur, j’ai globalement adoré ma lecture.

Dès le départ, on est propulsé dans une ambiance remplie de tension : entre Andrew et Maxine plus rien ne va depuis la mort de la femme d’Andrew et donc de la maman de Maxine. Elle était l’équilibre de la famille et depuis sa mort père et fille ne s’entendent plus.

À force de faire des bêtises, Max n’a plus le choix : elle doit choisir entre l’été dans un ranch dans le Texas soit un camp de redressement en Alaska. Elle choisit bien évidemment le ranch où elle va se faire une nouvelle famille avec Nina & John ainsi que Aloys & Lou, les enfants de la famille.

Je vous assure que le personnage de Maxine m’a laissé sur les fesses. Son évolution reste spectaculaire même si elle ne renie jamais ce qu’elle est.

Lou est un personnage que j’ai adoré. C’est une petite fille de huit ans qui a un sacré caractère et un regard très rigolo sur la vie.

Aloys est un jeune homme de presque 20 ans au début de notre lecture. C’est un cow boy qui a subi un accident lors d’un rodéo et depuis sa jambe le martyrise. Il boite. Max va beaucoup apprendre au sein du ranch des Baker. Elle va apprendre la tendresse, l’amour d’un foyer (ce qu’elle ne connaissait plus).

J’ai beaucoup apprécié les personnages d’Eddy, de Molly et de Jess qui viennent ponctuer les aventures de Max au ranch des Baker.

C’est un univers que je ne connaissais pas. Cela change des romances qui se passe en ville. Ici, Max connait la difficulté du travail avant l’amusement. Rapidement, elle va se lier d’amitié avec Aloys qui va se dévoiler petit à petit. C’est un point que j’ai beaucoup apprécié. On en apprend beaucoup sur ces deux personnages qui ont des choses à régler : Max avec son père, Aloys avec son handicap. C’est donc un œil neuf que l’on a sur la situation.

Si je vous dis que cette lecture frôle le coup de cœur c’est pour deux raisons : comme je le soulignais ci-dessus, j’ai trouvé Max beaucoup mais alors beaucoup trop vulgaire. Même si par moment cela m’a fait rire ou sourire, j’aurais préféré une modération dans le langage. Cependant, cela marque une nette différence avec Aloys qui est plutôt réservé. Jess est du même acabit. Le langage m’a un peu gêné même si à force, je m’y suis fait.

Deuxième point que je dois souligner mais qui va être rapidement modifié ce sont les nombreuses fautes de frappe, d’orthographe et de grammaire. Il faut quand même dire que Flo ne s’est pas du tout froisser et qu’elle m’a même demandé celles que j’avais repéré. J’ai trouvé cela sympathique de pouvoir aider une auteure !

La plume de Flo est assez sympathique. Elle mérite d’être connue. Le premier tome se termine en nous laissant sur les fesses ! Il faut absolument le lire !

Celles et ceux qui aiment les new romances vont apprécier celle-ci sans aucun doute. Je n’ai pas pu attendre le deuxième tome via simplement.pro. Flo m’a proposé de me l’envoyer via messenger (quel bonheur !)

Vivement le tome 3 qui sortira – normalement – courant Novembre.

Les – :

  • Le langage ordurier de Maxine et de Jess
  • Les fautes d’orthographe. (Ceci sera rapidement modifié)

Les + :

  • La couverture sublime.
  • Le couple Max/Aloys.
  • L’univers des cow boy.
  • La famille Baker.
  • Les décors du ranch.

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Valentine Perdreaux a disparu – Épisodes 2, 3 & 4 – Felix Lejaune

Résumé de l’épisode 2 : Il n’y a qu’un endroit où Antonin et Waldeck peuvent espérer en apprendre plus sur les assassins du professeur Simon : La zone, un entrelacs de roulottes, de bicoques et de ruelles boueuses, sorte de cours des miracles du 20ème siècle où cohabitent criminels, Gitans, exclus et crève-la-faim… Un lieu de tous les dangers où de nombreux pièges les attendent…

Résumé de l’épisode 3 : Où l’on prend l’avion, où l’on rencontre enfin Valentine Perdreaux, et où l’on fait la connaissance d’un inquiétant gentleman…

Résumé de l’épisode 4 : À l’arrivée de l’Orient Express, à Venise, c’est le choc de la rencontre entre trois forces aux objectifs bien différents : Valentine d’un côté, Antonin de l’autre, et enfin le mystérieux Fayçal… Tandis que la mort commence à roder autour d’elle, la jeune femme va devoir faire appel à toute son intelligence pour pouvoir continuer sa mission…

Mon avis : Je remercie Les éditions Nutty Sheep et plus particulièrement Céline pour l’envoi de ces trois nouveaux épisodes de la série « Valentine Perdreaux a disparu ». J’avais énormément apprécié le premier épisode de cette série et j’avais très envie de connaitre la suite des aventures de tout ce petit monde. Une chose est certaine, je n’ai pas été déçue et j’ai encore bien envie de découvrir ce qui va se passer par la suite.

J’ai choisi de faire une chronique pour les épisodes 2, 3 & 4 parce que le format épisodique, comme il l’indique, est un format assez court. J’avais peur de faire des chroniques sans saveur si je faisais une chronique par épisode.

Dans le deuxième épisode, il n’est pas encore question de Valentine. On suit Antonin et Waldeck dans les bas-fonds des rues parisiennes où le danger rode. Le jeune journaliste photographe se retrouve dans des situations périlleuses tandis que son compagnon est comme chez lui. Il sait d’où vient le danger et comment se protéger. On va donc suivre notre duo détonant à la recherche d’indices sur le meurtre du professeur Simon.

Ce que j’ai apprécié, c’est, forcément, l’arrivée de Valentine dans le récit. Ainsi, on se retrouve une fois avec Antonin et Waldeck et une fois avec Valentine jusqu’à ce que les histoires se confondent pour n’en faire qu’une. J’ai beaucoup aimé la charmante Valentine bien qu’un peu naïve, j’ai apprécié le fait qu’elle veuille prendre sa vie en main et assouvir sa curiosité culturelle.

7caa72cb8f0e35e78f73c4f04135f9a6_bandeauhautValentine est une jeune fille assez calme, jolie et intelligente. C’est la première fois qu’elle quitte le domicile familial et donc, lorsque le danger rode, elle ne s’en rend pas forcément compte. On a une naïveté qui se dégage de ce personnage mais cependant, elle ne se laisse pas faire. Elle réfléchit vite pour pouvoir continuer sa mission.

Dans les épisodes 3 & 4, nous faisons la rencontre de Fayçal – et par le biais de ce personnage de la culture orientale. On a des langues étrangères qui apparaissent dans le récit. Cela donne une touche exotique au roman et nous donne envie de savoir comment Valentine va réussir à s’en sortir.

L’intrigue est rondement menée. J’avoue que je suis sous le charme de la plume de Félix Lejaune. Elle est fluide, dynamique et apporte une certaine puissance au roman.

Le côté épisodique me gêne encore un peu mais je commence à m’y faire. J’avoue que la Fantasydécoupe du texte reste très bien trouvée et cela nous apporte un suspense certain pour la suite des aventures. Le lecteur est happé par les aventures de tout ce petit monde. Je trouve cela très intéressant.

Si vous apprécié un léger côté historique et les romans d’aventures, je ne peux que vous conseiller de lire cette série d’épisodes qui sont parfaits entre deux grosses lectures.

Vivement la suite !

Les – :

  • Le format épisodique qui me laisse sur ma faim malgré une découpe intelligente.

Les + :

  • La rencontre avec Valentine.
  • Le panel de personnages que j’ai bien apprécié.
  • La plume de l’auteur que je découvre avec cette série et qui me plait énormément.
  • Les deux histoires qui finissent par n’en faire qu’une.

 

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Retrouvez mon avis sur le premier épisode !

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Toi, moi et les étoiles – Tome 5 – Nelly Weaver

51Wigg+i0nL._SY346_.jpgRésumé : Un détail. Un minuscule détail peut tout faire basculer. C’est ce que Livie va apprendre à ses dépens. Tout ce en quoi elle croyait n’était qu’illusion et va la pousser à remettre en question toutes ses convictions. Mais alors que l’ombre de Will plane toujours au-dessus de leur tête, elle est loin de se douter que la menace qui rôde est bien plus dangereuse qu’elle ne l’imagine.

Mon avis : Je remercie Nelly pour l’envoi du tome 5 de sa saga « toi, moi et les étoiles ». Je suis très heureuse d’avoir croisé le chemin de cette auteure qui se révèle être de plus en plus douée au fil de ses tomes. C’est très sympathique de voir l’évolution de l’auteure en même temps que l’évolution de ses personnages. Dans ce tome 5, mon cœur a frôlé la crise cardiaque.

On retrouve donc Ethan et Livie ainsi que les personnages que nous avons l’habitude de rencontrer au fil des pages depuis maintenant 5 tomes. (Le sixième et dernier tome est sorti ! J’espère pouvoir me lancer dans cette lecture le plus rapidement possible).

Ce tome 5 reste, pour moi, le plus sombre. En effet, il y a beaucoup de choses qui se passent et qui amènent le lecteur à réfléchir sur de nombreux points. C’est une lecture assez intéressante, différente des autres mais que j’ai appréhendé rapidement.

On passe par toutes les émotions dans ce tome. Il est vrai que depuis le début des aventures de Livie et d’Ethan on passe par différents stades au niveau des émotions mais ici, c’est le bouquet. On a envie de rire, de pleurer, d’aider, de comprendre, de tout casser.

Ce que subit Livie est quelque chose que je côtoie, pas de manière personnelle mais j’ai une amie qui a vécu la même chose, je sais, de manière externe, ce que c’est. C’est dur, difficile à comprendre comment une personne peut en arriver à agir de la sorte. Le questionnement de Livie est tout à fait normal. C’est vraiment quelque chose que je ne comprendrais jamais mais Nelly nous claque la réalité de la chose en pleine figure et cela nous pousse à réfléchir. Les mots qu’utilise l’auteure sont forts, durs mais nécessaire à la compréhension de l’état dans lequel se trouve Livie.

Le couple Ethan/Livie est confronté à bien des obstacles dans ce tome. Ils doivent affronter leurs passés mutuels. C’est vraiment une belle idée que d’avoir fait les choses ainsi dans ce tome. On sent toute la force de leur amour.

La plume de Nelly est une petite perle. Franchement, je ne sais pas comment vous décrire ce que l’on vit. En effet, Nelly va crescendo dans l’ambiance qu’elle installe pour ces deux derniers tomes. C’est surprenant et prenant en même temps. On tremble pour les personnages, comment vont-ils s’en sortir ? Comment vont-ils savoir vivre après cela ? C’est vraiment déroutant. On est happé par une ambiance incroyable. Je crois que le mot « sadisme » est bien employé ici. Nelly, je vais t’envoyer les frais médicaux pour ce que tu me fais subir !

Franchement, je ne peux que vous conseiller de commencer cette saga si cela n’est pas déjà fait, sinon, poursuivez votre lecture. Vivez avec Ethan, Livie et tous leurs amis leurs vies. Je suis vraiment captivée par cette saga qui ne s’essouffle pas. Je vous avoue que lorsque j’ai vu qu’il y avait 6 tomes, j’ai eu peur, peur qu’il y ait une impression de « trop ». Cependant, je me suis mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Difficile pour moi de vous parler de l’intrigue sans vous en dévoiler le contenu. Il y a tellement de choses qui se passent que mon petit cœur a fait des ratées plus d’une fois.

Un conseil : LISEZ CETTE SAGA.

Merci Nelly

Les – :

  • Les moments un peu trop difficiles pour moi. Lorsque l’on vit ce que Livie vit, c’est dur de replonger dedans.

Les + :

  • Retrouver les personnages que j’adore.
  • La situation et l’ambiance qui montent crescendo pour nous offrir un final explosif.
  • Les émotions qui nous traversent.
  • La plume de Nelly que j’aime de plus en plus.

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Deadline Tome 1 : for Love – Sandra Léo

51v3gkU9EhL._SY346_.jpgRésumé : Samuel, artiste pris au piège dans le « star system » londonien, décide du jour au lendemain de fuir la célébrité, la drogue, les paparazzi… Il s’enfuit dans un coin tranquille du sud de la France, incognito, où il redécouvrira le plaisir de jouer de la musique, de se promener dans les rues… Au hasard d’une balade, il la rencontrera. Charly. Celle dont il tombera fou amoureux au premier regard. Ils se cherchent, se dévoilent l’un à l’autre, pendant que lui retrouve enfin celui qui était enfoui au plus profond de lui-même. Une histoire d’amour mêlée de romantisme et de passion. Seulement, la célébrité lui reviendra en pleine figure. Leur amour y résistera-t-il ?

Mon avis : Je remercie les éditions Livresque ainsi que Nathan pour l’envoi de ce Service Presse. Merci à Nathan pour sa gentillesse. J’ai eu la chance de pouvoir discuter de ce premier tome avec lui et comme pour moi, il a avalé le premier tome en quelques heures !

Inutile d’attendre plus longtemps pour vous dire que ce premier tome est un véritable coup de .

On fait la rencontre de Samuel – Sam – le leader de groupe Deadline qui est le groupe de musique le plus apprécié du moment. Sa vie « sex, drugs and rock’n’roll » commence à lui peser. Le plaisir de rencontrer le public, de faire de la musique n’est plus. Il se retrouve à jouer de sa passion de manière mécanique. Un jour, il ne tient plus et part. Il quitte la scène en plein concert et s’en va : direction Toulouse.

Au calme, il reprend sa vie en main et se retrouve un peu. Lors d’un petit déjeuner, il LA rencontre. Charlène – Charly- celle qui va lui faire battre le cœur plus fort que d’habitude.

Sa notoriété va lui jouer des tours et va rapidement se faire rattraper par Matthew – Matt, son ami d’enfance qui lui fait comprendre qu’il a des engagements et qu’il doit se remettre au boulot. Entre sa musique et son amour pour Charly, l’équilibre est dur à trouver et rapidement, sa vie va voler en éclat.

J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. Franchement, cela faisait longtemps que je n’avais cf1fd0_63ff9bfabdc143dabf176710c7c859f6_mv2_d_3000_3000_s_4_2pas lu un roman qui mêle romance et univers musical. L’addition de ces deux notions a fait exploser mon petit cœur de lectrice. Le résultat ne s’est pas fait attendre : j’ai vécu cette histoire comme si j’y étais. J’ai flâné avec Sam dans les rues de Toulouse. J’étais sur scène avec les membres du groupe. J’ai souffert avec Sam, avec Charly. J’ai vécu l’histoire d’une manière prenante et intense. Bref, j’ai adoré !

Je ne peux que vous conseiller de lire cette belle histoire d’amour. J’ai hâte d’avoir le deuxième tome dans les mains.

Je connaissais Sandra Léo de nom mais je n’avais jamais plongé dans son univers. Voilà qui est chose faite. Je pense que je vais réitérer mon expérience de lecture très rapidement. C’est une très belle surprise. La plume de Sandra Léo est belle. Elle est fluide, nous véhicule beaucoup d’émotions diverses (j’avais quand même les larmes aux yeux à la fin ! Le chapitre bonus sur Charly est top !). Bref, c’est un véritable bonheur livresque qui se présent ici à nous.

Les membres du groupe sont vraiment adorables : ils sont quatre mais sont comme des frères. Ils font plaisir à voir. C’est vraiment une belle idée. Rien n’est vulgaire dans ce roman même si l’on est dans un univers qui peut être associé à une vulgarité certaine. Bon, des fois il y a des noms d’oiseaux mais entre garçons, ça ne m’a pas choqué.

Il y a des scènes de sexe mais elles sont « faciles » à lire : pas de détails, pas de sexe pour le sexe. C’est beau.

Vous l’aurez compris, je ne vous conseille qu’une seule chose : foncez, dès Septembre, vous achetez cette pépite.

Les – :

  • Aucun moins cette fois ci. Mon ♥ de lectrice est comblé.

Les + :

  • Charly et Sam qui forment un couple du tonnerre.
  • L’univers musical couplé à une romance moderne.
  • Les personnages secondaires aussi importants que les principaux.
  • La plume de Sandra Léo que j’ai adoré !
  • Cette magnifique couverture !!!!

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Les chroniques de la Bloody Doll – Tome 1 : Eliane, trouve-moi si tu peux – Marie Elbie

51qSe9SllTL._SX331_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : Elianne avait des rêves…jusqu’à cette nuit. Face au massacre de sa famille, l’innocence s’est envolée, remplacée par une sombre colère. Elianne s’est mise à tuer au point de devenir le pire cauchemar des créatures de ce monde. Les années se sont écoulées laissant derrière elles du sang et des larmes… À présent, Elianne est une jeune fille au lourd passé qui vit avec une mystérieuse femme dans la ville de Misté où elles se sont installées. Elle va découvrir que le monde qu’elle pensait avoir quitté l’a finalement rattrapée pour le meilleur…et surtout le pire. Une sombre entité s’est réveillée dans la ville et fait de nombreuses victimes. Elianne n’a pas le choix, elle doit renouer avec la tueuse qu’elle était jadis pour aider le Conseil de la ville à traquer ce monstre. Vampires, Loups-garous, anges déchus et bien d’autres créatures surnaturelles l’attendent. Elianne sera-t-elle capable de résoudre ce nouveau mystère tout en oubliant son sombre passé ?

Mon avis : Je remercie Marie d’être venue me voir via Simplement.pro pour me proposer de lire son premier tome des chroniques de la Bloody Doll. Jeune auteure, c’est avec joie que je lui tire mon chapeau.

Vous savez que les histoires de loups garous ou de vampires sont difficiles pour moi parce que ce sont deux notions que l’on mange à longueur de journée et cela commence à me fatiguer. Quand cela est bien maitrisé, c’est sympathique de le lire, quand c’est grossièrement travaillé, cela devient un peu plus compliqué. Ici, j’ai eu la chance d’avoir un roman maitrisé malgré le fait qu’il soit un peu trop jeune pour moi.

On fait la rencontre d’Elianne qui est une jeune fille qui n’a pas la vie facile. Elle est la seule à avoir survécu au massacre de sa famille. Après ce tragique évènement, Elianne reprend difficilement goût à la vie. Elle passe par une période difficile qui est marquée par le fait qu’elle soit une meurtrière. Elle va devoir endosser de nouveau ce rôle pour combattre les forces du mal. Elianne est un personnage surprenant par sa force de caractère : elle ne se laisse pas abattre. Elle est forte et courageuse. C’est vraiment un personnage incroyable. Les diverses émotions qui la traversent font d’elle un personnage qui tient le premier tome à bout de bras.

C’est dans la petite ville de Misté qu’elle commence à reprendre ses marques, elle voudrait de nouveau une vie normale. Une vie de jeune fille : aller à l’école, se faire des amis. Cependant, rien ne va se passer comme elle le souhaite. Sans le savoir, elle met les pieds dans une aventure qui va mettre sa vie en danger. Elle va rencontrer toutes sortes de créatures qui vont lui prouver que sa vie ne sera pas un long fleuve tranquille.

L’intrigue est plutôt sympathique comme vous avez pu le constater avec ce beau résumé qui tient la route. On a une remise en question du personnage principal : elle veut mettre sa vie obscure derrière elle, elle veut comprendre pourquoi et qui a massacré sa famille. Bref, des questions qui trouvent des réponses tout au long du roman.

On a une romance fantastique qui se lit facilement grâce à une plume assez sympathique. Elle est fluide et dynamique : on va droit au but.

Les – :

  • Un premier tome un peu jeune pour moi (forcément ici, c’est à l’appréciation du lecteur !).
  • Les créatures surnaturelles en grand nombre.

Les + :

  • Elianne, un personnage fort qui porte le premier tome à bout de bras.
  • Une plume sympathique que j’espère redécouvrir rapidement.
  • Les personnages en grand nombre, j’ai apprécié ces amitiés qui se lient.
  • Le fait que Elianne trouve le courage de reprendre sa vie à zéro ainsi que la quête identitaire de cette dernière.

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Émeraude secrète – Céline Roumégoux & Saliha Ragad

51u0iFjypwL.jpgRésumé : Un secret plane sur la vie d’Akil, jeune interne en médecine aux origines mauresques. Sa mère Zémerauda, juste avant de mourir, lui a laissé entendre qu’il appartenait à une lignée illustre. Apparaît alors Iris Jasmin, une jeune femme mystérieuse, qui dit en savoir long sur la famille d’Akil.Très vite, une idylle se noue entre les deux jeunes gens, mais cette relation semble interdite. Sans explication, la jeune femme disparaît, le laissant désemparé. Il décide de quitter Paris pour se rendre sur l’île des Sages qui serait, d’après Iris Jasmin, le berceau de sa famille. Sur place, il fait la connaissance du roi de l’île, son grand-père, Akil le Grand, et de sa grand-mère, Lella, qui est bizarrement mise à l’écart au sein même de son palais. La situation évolue brutalement quand le vieux roi meurt. Akil le Jeune devrait être son successeur sur le trône, mais c’est sans compter sur la rapacité d’Omar, le frère aîné du feu roi. Arrive alors Victor, un jeune architecte français, qui se prétend le fiancé d’Iris Jasmin. Tout s’embrouille dans la tête d’Akil qui ne supporte plus tous ces non-dits et ces mystères. Après bien des tribulations, des menaces de mort, des poursuites, Akil apprend enfin toute la vérité. Quel est donc le secret de l’Emeraude. N’existe-t-il qu’une seule Émeraude ?

Mon avis : Je remercie Evidence éditions pour l’envoi de ce Service Presse. Inutile d’y aller par quatre chemins. J’adore l’Inde et tout ce qui peut s’y rapprocher. Je suis vraiment très attirée par la culture, la tradition. Ici, la couverture m’a appelé directement. Je n’ai pas pu passer à côté de ce roman.

Le résumé, assez long, est assez explicite et nous donne envie de plonger dans ce roman. C’est ce que j’ai fait. J’avoue que j’ai bien apprécié ce que j’ai lu malgré quelques longueurs.

Ce que j’ai beaucoup apprécié ce sont ces voyages entre Paris et l’île des sages. On passe d’une culture à l’autre, on voyage énormément géographiquement mais aussi spirituellement, c’est très agréable d’avoir un œil neuf sur la religion et la manière dont on peut l’appréhender.

On fait la rencontre d’Akil : un jeune interne en médecine qui fait le deuil de sa mère décédée récemment. J’ai apprécié ce personnage dont la naïveté est touchante. Il se demande d’où il vient, sa mère étant partie avec ses secrets dans sa tombe, Tellement de questions qui restent sans réponse. Akil se sent submergé par ces questions sur ses origines, jusqu’au moment où Iris déboule dans sa vie.

Iris est un personnage mystérieux, j’ai eu du mal avec elle. Je l’ai trouvé un peu trop manipulatrice au départ, cependant, j’ai vraiment pris du temps pour la découvrir et j’ai apprécié ce que j’ai trouvé. C’est un personnage aux multiples facettes qui nous permet de passer un agréable moment de lecture.

Je ne pense pas que parler de l’intrigue soit nécessaire ici : le résumé joue très bien son rôle. Je ne peux pas vous en parler sans dévoiler une partie de l’intrigue qui mêle recherche de soi, histoires et secrets de familles et bien entendu : de belles histoires d’amour impossible. Choisir entre la famille et son cœur est quelque chose de différents. C’est pour cette raison que j’ai apprécié appréhender la religion et la manière dont les pratiquants peuvent vivre avec les dogmes.

Ces deux personnages principaux nous offrent vraiment un moment de lecture agréable.

La plume de l’auteure est assez fascinante, elle nous permet de décoller de notre endroit de lecture pour partir avec Akil et Iris dans leurs histoires personnelles et celle qui se construit entre eux.

Je vous souhaite une belle lecture!

Les – :

  • Des longueurs par moment qui m’ont fait perdre le fil.
  • Le personnage d’Iris que j’ai eu du mal à appréhender au départ.

Les + :

  • Le voyage spirituel et géographique que l’on fait.
  • Le personnage d’Akil que j’ai trouvé touchant.
  • Les secrets de famille et la quête de soi.
  • La plume de l’auteure que j’ai adoré.

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Cet été là – Sophie Massolni

51jxRs88-iL._SX306_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : À quel point oublie-t-on son premier amour ? Il aura suffi d’un faire-part de mariage à Anna pour la replonger dans son adolescence. Elle n’a que seize ans lorsqu’elle rencontre Lucas sur une plage en Espagne. Un amour de vacances qui la marquera à jamais. Dix ans plus tard, réussira-t-elle à retourner sur les lieux de leur rencontre ? Et comment réagira-t-elle face à l’homme qu’il est devenu ?

Mon avis : Je remercie les éditions Erato pour ce service de presse que j’ai pu découvrir via la plateforme Simplement.pro. J’avais très envie de découvrir ce roman qui propose une couverture assez fraîche et un résumé alléchant.

Ma lecture est en demi-teinte. Il y a des choses que j’ai grandement apprécié mais il y a des choses aussi que j’ai moins apprécié.

On fait la rencontre d’Anna, une jeune femme qui est professeur de lettres dans un lycée. Son métier la passionne et lui permet de vivre sans son amour de vacances, Lucas, qu’elle a connu durant son adolescence. Elle ne l’a jamais oublié mais essaye de vivre avec. Elle est en couple depuis trois ans mais rien à faire, elle ne parvient pas à s’épanouir dans cette relation vouée à l’échec

Anna est entourée de ses deux amis : Lauren et son frère. Ils sont tous les deux très attachants. On sent bien que les trois amis sont très proches et peuvent tout se confier.

Léo, un ancien copain de vacances d’Anna lui envoie son faire part de mariage. Anna se retrouve donc en Espagne, lieu de tant de souvenirs avec Alex, Léo et Lucas qu’elle retrouve. Ainsi, leur rupture dix ans plus tôt revient sur le tapis, comme une claque en pleine figure. Comment Anna va-t-elle réagir ?

L’intrigue est sympathique comme tout pour une lecture de vacances je trouve. C’était frais et très agréable  à lire. Cependant, j’ai trouvé que le roman était trop court. Même si on comprend bien l’aboutissant de ce roman, j’ai trouvé que tout allait trop vite. Les rancœurs et les ressentiments n’existent pas vraiment et j’aurais aimé avoir une bonne dispute, un bon jeu du chat et de la souris.

J’ai apprécié le passage entre le passé et le présent entre Anna et Lucas. C’était intéressant, on a pu comprendre un peu plus la raison pour laquelle ils se sont séparés étant adolescents. L’amitié entre les quatre personnages (Léo, Lucas, Anna et Alex) est bien présente, on sent que toutes les années qui sont passées n’ont rien changées et j’ai apprécié cette notion. On se sent bien dans cette villa en Espagne, on a envie de passer du temps avec ce groupe d’amis.

J’aurais apprécié quelques pages de plus pour connaitre d’avantage Alex par exemple. J’ai trouvé que les personnages auraient pu avoir plus de profondeur et l’histoire plus de détails.

J’avoue que les bases sont bonnes, j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu mais cela m’a laissé un gout de trop peu.

Il faut aussi souligner le fait que les scènes de sexe sont bien présentes et qu’elles nous assez vulgaires (pour moi, en tout cas, j’aurais pu me passer des détails). Ce n’est pas gênant pour moi d’avoir de l’érotisme mais pas à ce point. Perrine, si tu passes par là, je sais ce que tu vas me dire ahah !

La plume de l’auteure est une belle découverte, j’ai passé un moment de lecture agréable avec ce court roman. J’espère avoir la chance de me plonger de nouveau dans un univers proposé par l’auteure. C’est vraiment une belle découverte que je vous conseille de lire.

Les – :

  • Le manque de profondeur et de détails dans l’histoire.
  • Les scènes de sexe trop vulgaires pour moi.
  • Une sensation de rapidité extrême.

Les + :

  • Les personnages secondaires.
  • Le pont entre le passé et le présent.
  • Le couple Anna / Lucas qui est attachant.
  • Le cadre : les paysages d’Espagne en plein été qui font rêver.
  • La plume de l’auteur.
  • La couverture et le résumé qui sont alléchants.

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20 ans – Claire Bertin  

518pCkq9BoL._SY346_.jpgRésumé : Elles ont 20 ans et leur vie d’adultes commence. Quelles routes Clara, Émilie et Vanessa choisiront-elles de suivre ? Trois personnalités et trois destins liés les uns aux autres. Des voyages, des fous-rires et, surtout, de l’amour… Partagez leur voyage initiatique à l’aube de l’âge adulte et plongez dans leurs aventures !

Mon avis : Je remercie chaleureusement Claire pour sa gentillesse. En effet, c’est toujours très sympathique de pouvoir parler de son ressenti sur un roman ouvertement. J’ai apprécié les discussions autour du roman que Claire me proposait de lire.

Nous avons ici une promesse de la jeunesse, de l’innocence et des premiers pas dans la vie d’adulte. On fait la rencontre de trois jeunes filles qui vont devenir les personnages principaux de l’histoire : Émilie, Clara et Vanessa qui vont rapidement devenir les meilleures amies du monde.

Même si elles sont de très bonnes amies, elles sont très différentes. En effet, Vanessa est, selon moi, la plus exubérante des trois, elle a le sang chaud et n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. Elle est directe, j’ai beaucoup apprécié ce côté. Cependant son côté sang chaud amène à des réactions un peu trop explosives pour moi. Cela donne un côté « j’agis puis je réfléchis ». Elle aime ses amies et ferai tout pour elles même si elle se met dans de beaux draps. Clara est un peu plus réservée. Elle arrive dans cette école pour suivre son BTS tourisme mais elle semble avoir un léger train de retard niveau sentimental. Elle est naïve et à soif d’amour et d’amitié, je l’ai trouvé très calme et sage. Pour ne rien vous cacher, ma préférée reste Émilie. Je l’ai beaucoup apprécié par les valeurs qu’elle prône, son courage et l’optimisme qui se dégage de ce personnage. À elles trois, Clara, Émilie et Vanessa nous propose un cocktail amical explosif que l’on prend plaisir à suivre au fil de ce premier tome.

Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié dans ce premier tome c’est la non exclusion des personnages : en effet, même si on suit plus particulièrement les aventures de Clara, Émilie et Vanessa, on n’en oublie pas les autres personnages qui font partie intégrante de la vie de nos trois protagonistes principaux. C’est sympathique de les voir évoluer dans un paysage qui ne les exclue pas de la vie sociale.

Claire nous propose ici un sacré voyage : on passe de la France à la Chine en passant par le Pérou. C’est assez euphorisant de passer d’un paysage, de cultures et traditions à l’autre. Cela fait que l’on ne s’ennuie jamais.

Les personnages masculins sont aussi très importants dans ce premier tome puisqu’en effet, on ne peut pas parler d’un roman de filles sans garçons : on valse entre Jean Gé, Luis, Julio, Benoit, Guillaume et d’autres encore. Les histoires d’amour sont compliquées mais on finit par s’en sortir.

On est dans une période où l’on est entre la fin de l’adolescence et le début de la vie d’adulte. En effet, on se retrouve un peu perdu, sans marque. Je trouve que ceci est assez bien exploité dans le premier tome que nous propose ici Claire Bertin. On est dans une fraîcheur incroyable (la couverture le retranscrit assez je trouve, c’est sympathique comme tout ce joli rose). On est au seuil de la vie d’adulte mais pas encore tout à fait : premières expériences amoureuses sérieuses, on passe beaucoup de temps à les voir faire la fêter, à tester les cuites alcoolisées… C’est assez sympathique quand on n’a plus cet âge. Cela nous permet de regarder notre propre passé et de se souvenir des soirées endiablées, des belles journées passées au soleil avec les copines, bref, c’est très sympathique.

Ce qui m’a un peu froissé dans ce premier tome c’est l’accumulation d’évènements qui concerne Clara. Effectivement, elle met le doigt dans un engrenage infernal mais cela donne un effet de « trop » : toute la misère du monde est sur ses épaules. Dommage. Cependant, cela n’enlève rien à la qualité de ce premier tome.

La plume de Claire Bertin est très sympathique, très fraiche. C’est un roman qui va vous faire passer un bon moment de lecture à coup sûr, j’attends la suite avec impatience !

Les – :

  • Des réactions peut être un peu immatures à certains moments.
  • Un effet d’accumulation d’évènements chez Clara.

Les + :

  • Un trio d’amies en or : la vraie amitié !
  • Un panel de personnages secondaires très intéressants.
  • Les premiers pas dans la vie d’adulte.
  • Les divers voyages que l’on fait.
  • La plume de Claire Bertin

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Orgueil et préjugés – Jane Austen

téléchargement (1)Résumé : Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d’un mariage : l’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l’épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu’il n’y a en fait qu’un héros qui est l’héroïne, et que c’est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.

Mon avis : Je remercie mon amie Dilshad pour l’envoi de ce roman dans notre précédent SWAP. Je suis heureuse d’avoir pu mettre le nez dans le célèbre roman de Jane Austen. J’ai eu la chance et l’occasion de pouvoir lire d’autres romans de Jane Austen mais pas celui-ci.

J’avoue que la couverture est assez surprenante. Cependant, je l’aime bien, je la trouve belle et raffinée. C’est assez sympathique. On est dans une période de mascarade, de bien « se faire voir » pour tirer le meilleur parti pour s’en vanter, voir ses enfants vivre dans la richesse, bref, la couverture en dit long, c’est sympathique comme tout.

Qui ne connait pas la très belle histoire d’amour d’Elizabeth Bennett et de Monsieur Darcy ? Je pense que c’est le personnage masculin que l’on adore toutes non ? Je ne fais pas exception à la règle puisque c’est l’un de mes personnages préférés. En fait, Elizabeth et Monsieur Darcy est un couple que je trouve merveilleux.

La famille d’Elizabeth est haute en couleur : chez les Bennett, on a cinq filles ! Les deux plus vieilles sont adorables. J’ai adoré leur relation, leur complicité, cependant, j’avoue que les trois plus jeunes ne m’ont fait ni chaud ni froid. Madame Bennett est le personnage le plus agaçant que j’ai connu je crois. Cela est probablement fait exprès pour montrer les valeurs différentes entre les personnages, les familles mais elle m’a rapidement fatiguée ! Elle ne voit que le meilleur parti, le plus d’argent possible. Elle ne se rend pas compte que son caractère et son comportement sont nocifs pour ses filles puisqu’elles sont rapidement tournées au ridicule.

J’ai, en revanche, beaucoup apprécié les personnages masculins : Monsieur Bennett, Monsieur Bingley et Monsieur Darcy. Ils sont tous dans la retenue et je trouve que Elizabeth et sa grande sœur ont le tempérament de leur père. Elles sont douces, calmes, vives et très intelligentes. C’est vraiment très agréable d’avoir des personnages principaux masculins qui viennent équilibrés la folie hormonale des femmes.

J’ai aussi apprécié le caractère d’Elizabeth. Même si elle sait que le comportement de sa famille dérange, elle n’oublie pas d’où elle vient. Elle a des valeurs et ne fera pas de courbettes aux gens qu’elle n’apprécie pas. C’est assez surprenant pour l’époque d’avoir un personnage principal si fort mais c’est ce qui fait la force et le dynamisme des romans de Jane Austen. C’est un personnage qui n’a pas sa langue dans sa poche, elle est intelligente et ne se laisse pas marcher sur les pieds par la « haute société ».

Ici, on a un parallèle entre les valeurs et les pensées de la haute société et de la population moins aisée. J’ai apprécié ceci.

La plume de Jane Austen fait partie de l’une de mes préférées. Je ne pense pas qu’il soit utile de vous vanter les mérites de ce classique de la littérature qu’il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie.

Les – :

  • Les personnages féminins : surtout Madame Bennett. Même si son rôle est important, ce personnage m’a fait lever les yeux au ciel.

Les + :

  • Le couple Darcy/Bennett
  • La plume de Jane Austen.
  • Le décor de l’époque que j’ai apprécié.
  • Les personnages masculins haut en couleurs.
  • La manière dont Elizabeth parvient à trouver un compromis entre les deux strates de la société.

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Sorceraid – Episode 2, Saison 1 : Les noyés de Tower Bridge – Léna Lucily

5191703Xg0LRésumé : Les aventures de Nora Fawkes continuent chez Sorceraid ! Dans le cadre de ses activités dans cette société de conseil en solutions magiques, Nora se trouve confrontée à un dilemme : la discordance entre ses valeurs et ses missions au sein de Sorceraid. Car Nora, qui s’est désormais liée avec le fantôme Jonathan, Trevor le macchabée et un expert en nécromancie avancée, recroise le chemin des Décadents. Elle découvre notamment que les sorciers privés de magie forment un vaste réseau de personnes bien décidées à voler aux « riches-en-magie » leurs pouvoirs surnaturels. Quitte à les assassiner. Quelle sera la décision de Nora ? Continuer à travailler au sein d’une entreprise qui décide d’ignorer les atrocités faites aux sorciers et fournit aux décadents de quoi les attaquer, ou démissionner et rester fidèle à ses valeurs ?

Mon avis : Je remercie Léna Lucily qui a gentiment accepté que je lise la suite des aventures de Nora Fawkes chez Sorceraid. Lorsque j’ai vu que la suite était disponible via Simplement.pro je n’ai pas hésité une seule seconde vu le bon moment de lecture que j’avais passé avec le premier épisode de la première saison il y a quelques semaines.

On retrouve Nora qui commence à prendre ses marques chez Sorceraid. Elle travaille comme une folle, elle parvient à faire abstraction des réflexions de sa chère supérieure, elle se familiarise avec ses collègues.

Nous avions quitté Nora alors qu’elle venait de subir une première attaque de la part d’une des décadents. Ici, on retrouve cette intrigue sur les décadents mais d’une manière un peu plus poussée, on commence à trouver le nerf de la guerre.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce second épisode, c’est l’évolution de Nora. Elle ne renonce pas à ses principes. Lorsqu’elle comprend que Ellie, sa patronne, va édulcorer des choses, cacher à ses clients tout cela parce que cela ne regarde pas Sorceraid mais que cela peut nuire aux clients et les conduire à la mort, Nora n’hésite pas une seconde : elle veut démissionner.

J’ai beaucoup apprécié ce côté rebelle, elle ne veut pas se plier aux règles absurdes. Si elle peut sauver la vie de quelqu’un, elle le fera, même si cela doit lui couter son travail.

On retrouve tous les personnages du premier épisode : Jonathan, Caporal le corbeau, ainsi que les collègues et amis de Nora. J’ai apprécié cela. Il faut aussi souligner le fait que l’on trouve de nouveaux personnages qui apportent un peu de piment à l’histoire. On rencontre Trevor : un mort vivant qui m’a beaucoup plu. C’est un personnage à part entière qui apporte beaucoup à l’histoire. On fait aussi la rencontre de Paul Thormer : un homme qui travaille comme consultant pour Sorceraid et qui parait être sous le charme de notre chère Nora. Cela semble être à sens unique. J’espère en savoir plus sur Paul dans les épisodes suivants !

On souligne aussi l’histoire des décadents et leur folie de vider les gens de leur magie. J’ai apprécié que Léna Lucily approfondisse le sujet. Cela apporte une touche qui nous donne envie de savoir la suite.

Je me suis replongée dans l’univers proposé par Léna Lucily avec une simplicité sans pareille alors que j’ai quand même lu le premier épisode il y a quelques semaines. C’est ainsi que l’on repère les plumes de qualité non ?

Le côté magique est assez sympathique : après les fantômes et les mots vivants, la sirène fait une apparition. C’est top de voir les deux mondes cohabiter.

Les – :

  • J’aurais aimé plus de détails. Le format épisodique est sympathique mais quand on aime, on veut en savoir plus. 
  • L’absence des amis non sorciers de Nora.

Les + :

  • La plume de Léna Lucily.
  • Le panel de personnages incroyable que nous propose l’auteure.
  • L’intrigue très sympathique.
  • L’histoire des décadents très intéressante.
  • Le personnage de Nora/Nova qui grandit, se rebelle et prend de l’ampleur.

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Le premier jour de l’hiver – Sylvain Boutelier

cover-2149Résumé : Lalie a toujours un sourire accroché au visage. Sur le chemin de la vie, elle aime danser, jouer, courir comme tous les enfants. Elle porte en elle le bonheur qui la fuit depuis sa naissance et incarne l’héroïne d’un récit qui nous transporte de l’émotion à l’espoir, de la colère à la réflexion. Ce manifeste de la volonté nous fait vivre le combat des parents de Lalie, pour parvenir petit à petit à la faire avancer, et l’aider à devenir une petite fille comme les autres. À l’heure où la place de la femme dans la société est une question centrale, c’est aussi le regard d’un papa, l’évocation de ses réussites, de son implication, de ses échecs et de ses faiblesses face à la force de l’instinct maternel.

Mon avis : Pour commencer, je remercie Sylvain pour m’avoir envoyé son roman en Service Presse. Vous savez que je suis ennuyante sur ce point, généralement, je n’accepte pas les témoignages, surtout lorsqu’il s’agit de témoignage où un enfant malade est présent. C’est une situation très compliquée pour moi. Ma sœur est née cardiaque (oui, elle a le cœur à l’envers, plus vers la gauche donc. On a vécu des heures, des jours, des semaines d’angoisse) et lire ce genre, est toujours très compliqué pour moi parce que cela me replonge dans ceci et c’est dur.

Sylvain Boutelier a su me convaincre : on a étudié à la même faculté, à quelques années de différence quand même, il est de la même région que moi et surtout : sa femme s’appelle Pauline. À un moment, il faut arrêter de s’acharner et de croire au destin, c’est ce que j’ai fait : j’ai accepté de lire ce témoignage.

J’ai donc découvert le quotidien de Pauline & Sylvain qui attendent la venue de la petite Lalie. Rapidement, ils comprennent que quelque chose ne se passe pas bien. Pauline est mal, constamment malade et Sylvain est impuissant face à la détresse de sa femme. Je crois que c’est la pire des choses pour un homme : voir sa femme souffrir et ne pouvoir rien faire pour la soulager. C’est vraiment une notion qu’il faut souligner parce que Sylvain la traduit très bien dans ce roman, on se sent aussi impuissant que lui en priant le bon dieu pour que Pauline tienne et que Lalie aille bien.

Ce que j’ai apprécié dans ce témoignage, c’est le fait que Sylvain prenne la parole. On a le point de vue du papa et non de la maman qui aurait aussi pu écrire, de manière encore plus personnelle, sa grossesse. Cependant, à travers les yeux de Sylvain, on a un côté très touchant : le mari et le papa parle, raconte comment lui a vécu cette grossesse. J’ai trouvé cela charmant et très intéressant.

Lalie a une malformation de la fente palatine : elle a du mal à manger (problème de succion pour bébé) mais aussi un trouble du langage, c’est donc une petite fille particulièrement attachante que l’on découvre. Un trouble de l’oralité est aussi à souligner chez Lalie. À l’image de sa maman Pauline, elle ne manque ni de courage, ni de vie pour battre ces malformations qui la touche.

C’est donc une vie compliquée, difficile qui se dessine sous nos yeux. J’ai été touché par la force de ces parents et de cette petite fille qui se bat tous les jours pour faire de sa différence, un atout. Je suis persuadée que cela fonctionnera.

J’ai apprécié la plume de Sylvain qui est vraiment très agréable à lire. On se retrouve dans un univers qui fait peur mais c’est avec une douceur extrême dans les mots qu’on le découvre. C’est plaisant.

Ce roman n’est pas un coup de cœur parce que le côté témoignage n’est pas un genre que j’apprécie particulièrement mais Sylvain est parvenu à me faire revoir mon avis sur ce genre. Ce n’est pas gagné mais sur la bonne voie.

Les – :

  • Le format témoignage.

Les + :

  • La famille d’une force incroyable.
  • La plume de Sylvain.
  • Un gros coup de cœur pour la petite Lalie.

Et je me permets de faire un gros bisou à Lalie !

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Cape Cove Tome 2 : Tempête sur Cape Cove – Sully Holt

51AgTbDm44L._SY346_.jpgRésumé : Alors que la petite station balnéaire de Cape Cove se remet doucement des événements survenus au printemps précédent, que Flynn et Monroe pansent leurs plaies et rattrapent le temps perdu tout en menant de front leurs carrières respectives, leur ami John Charowski se débat avec ses doutes dans l’ignorance générale. Rongé par l’amertume, il boit plus que de raison et dissimule ses pulsions secrètes dans les bars gay qu’il fréquente la nuit. L’arrivée d’une ancienne connaissance de Monroe pourrait bien tout bouleverser et le faire sortir de sa spirale infernale.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Sully Holt pour sa confiance. En effet, après avoir dévoré le premier tome de cette saga M/M, je n’ai pas hésité une seconde avant de demander s’il était possible de lire le deuxième tome. Alors, merci Sully pour votre confiance et votre gentillesse. Vous m’avez fait découvrir un genre que je ne pensais pas pouvoir apprécier. C’est vraiment une très belle découverte que je ne regrette absolument pas.

Cap sur Cape Cove pour un second opus des habitants de cette petite station balnéaire. Nouveau voyage que j’ai beaucoup apprécié. On s’attarde ici sur un personnage un peu particulier : John Charowski, dit Char’. Personnage en retrait, qui n’a pas avalé le fait que Flynn soit parti pendant quinze ans et s’en sorte aussi bien en revenant dans son patelin les mains dans les poches. Il ne supporte pas qu’il s’en sorte si bien et son homosexualité est aussi un problème.

Tout cela cache bien évidemment un mal être que John vit depuis des années. Il fait tout pour cacher cette « part sombre » qu’il a en lui. Il a de plus en plus de mal à la dompter surtout lorsque Quinto Sanchez arrive dans sa vie.

Quinto est aussi un personnage que l’on connait quelque peu dans le premier tome de la saga Cape Cove. C’est un ancien camarade de prison de Monroe. Etant en grande détresse, il se doit de quitter Portland pour mettre Eugenio – Niño- en sécurité. Quoi de mieux qu’une petite station balnéaire, calme, sans histoire pour reprendre sa vie à zéro le temps que cela se calme sur Portland ?

John, avec ses problèmes d’alcoolisme qu’il renie, ses mots déplacés et son intolérance à l’homosexualité à un caractère de cochon !!! Quinto ne se laisse pas faire et tente de dompter cet homme qui lui fait un effet monstrueux. Entre eux nait un jeu de regards, des scènes où le désir est à son paroxysme. On a donc le droit à une belle relation qui nait sous nos yeux. John ne veut pas y croire, ce n’est pas un homosexuel, rapidement Quinto va lui montrer que deux hommes peuvent s’aimer sans que la foudre ne leur tombe sur la tête. Il faut vivre ! C’est vraiment une très belle pensée. Un beau message exprimé dans le roman.

On suit aussi, d’un peu plus loin, le couple Flynn/Monroe qui vit le parfait amour. On fait aussi une nouvelle découverte pour Charlie qui voit quelque chose lui tomber sur la tête… J’émets une réserve sur cela. J’ai une impression de « trop ». Je ne sais pas trop comment expliquer sans spoiler ceci. Je vais juste donc dire que j’espère en savoir plus dans le prochain tome. Sully Holt parviendra peut-être à m’enlever cette impression.

L’intrigue est assez sympathique, on a un bon rythme, on ne s’ennuie pas. Ce que j’apprécie beaucoup c’est que l’on vit avec la station balnéaire, on s’intéresse de près ou de loin à tous les personnages qui rythment le village. C’est vraiment bien ! On a l’impression de vivre avec cette communauté. Je trouve cela chouette !

Je vous préviens : il y a des scènes de sexe. Elles ne sont pas nombreuses (non, pas de sexe pour dire d’ajouter des pages, c’est très appréciable).

Les – :

  • Cette impression de « trop » vis-à-vis de ce que vit Charlie.

Les + :

  • Le décor de la station balnéaire de Cape Cove.
  • Les multiples personnages (j’espère que l’on va s’intéresser à Lucky bientôt J)
  • La plume de Sully Holt que j’adore !
  • Les personnages principaux masculins qui révolutionnent une nouvelle fois les stéréotypes que l’on peut lire sur les personnes homosexuelles.
  • Aucune vulgarité dans les scènes de sexe, c’est un très bon point.

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Vous pouvez retrouver mon avis sur le premier tome de la saga Cape Cove par ici.

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La chronique des Bridgerton – Tome 2 : Anthony – Julia Quinn

téléchargement (3)Résumé : Les Bridgerton sont stupéfaits : le vicomte Anthony veut se ranger ! Et il sait ce qu’il veut : une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est subalterne dans le couple. Edwina Sheffield est la reine de la saison, c’est donc elle qu’il épousera, et l’affaire sera réglée. Sauf que la demoiselle a une sœur dont l’influence est primordiale. Or, Kate Sheffield oppose son veto : un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Ce dernier est offensé. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable ? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer ? Il va lui prouver qu’il est irrésistible !

Mon avis : Je poursuis mes lectures personnelles (il faut bien que je lise la quantité incroyable de romans que j’ai acheté !).

J’ai acheté toute la saga des Bridgerton, et lu les 4 premiers, il était temps de les chroniquer je crois ! J’ai décidé d’alterner les Services Presses et les lectures personnelles. C’est un rythme que j’apprécie beaucoup, je prends plus de plaisir ainsi et cela me fait plaisir de découvrir les petites pépites qui attendent patiemment dans mes étagères.

Nous replongeons donc dans l’univers historique de la famille des Bridgerton. Si le premier tome était sur Daphné, on se concentre ici sur Anthony, l’aîné de la fratrie. J’aime toujours autant me plonger dans cette saga, la famille est une famille très attachante. Ils sont nombreux, on a donc un panel de personnages assez incroyable. Il règne une sensation incroyable au sein des membres de la famille : bien sûr, il y a de l’amour mais tout le monde se mêle de toutes les histoires des uns et des autres et donne son avis même si on ne lui demande pas, j’adore ça. Les joutes verbales entre frères et sœurs sont assez sympathiques et cela donne un ton plutôt frais à la saga en général.

Anthony est le plus vieux, après des années de libertinage, décide de se ranger. Terminé les histoires d’un soir, lui le plus séduisant des célibataires de Londres doit se ranger, assurer la descendance avant de mourir. Il est persuadé qu’il ne vivra pas plus longtemps que son père, qui est décédé subitement d’une piqûre de guêpe à 40 ans. Il est donc hors de question de croire en l’amour, de faire souffrir une femme.

Il jette son dévolu sur Edwina Sheffield, une belle demoiselle, reine de la saison mondaine. Impossible d’aimer ce genre de filles, on part donc dans une histoire qui va les mener droit dans le mur mais on y va quand même. Cependant, les plans d’Anthony sont un peu mis à mal par la sœur d’Edwina, Kate, qui s’oppose à cette union.

Kate est une jeune femme formidable. C’est la grande sœur d’Edwina. Elle est intelligente, le nez dans les livres et n’aspire à rien de plus qu’à faire la fierté de sa famille en se mariant. Cependant, Kate est une femme, elle est une « vieille fille » aux yeux de la société.

Kate et Anthony sont donc à couteaux tirés : lui refuse de renoncer à ce qu’il veut, elle veut protéger sa sœur des mœurs trop libertines de ce goujat d’Anthony.

Julia Quinn nous embarque encore une fois dans une histoire assez sympathique, on apprécie suivre les histoires d’Anthony et la volonté de sa mère à lui ouvrir les yeux, bref, j’ai passé un très bon moment de lecture.

Ce n’est pas forcément un coup de cœur parce que le schéma habituel de la romance historique est bien présent : on n’a rien de révolutionnaire. On passe un beau moment de lecture grâce à ce panel de personnages, à cette histoire sympathique et surtout grâce à la plume de Julia Quinn que j’aime toujours autant !

Les – :

  • Rien d’original. On suit toujours le même schéma dans la romance historique.

Les + :

  • La plume de Julia Quinn ♥
  • Le panel de personnages que j’ai apprécié et les relations frères/sœurs.
  • L’univers et les décors de Londres.
  • Les débuts de chapitres avec les potins mondains.

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Retrouvez mes chroniques de la saga de Julia Quinn juste ici

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Never give up Tome 1 : Find You – F.S Gauthier

never-give-up-tome-1-find-you-992479-264-432.jpgRésumé : Gaby, jeune femme de 24 ans, rejoint ses amis musiciens dans un bar parisien où ils se produisent tous les vendredis soirs. Un client du bar, grand, brun, tatoué, le visage couturé de cicatrices et au regard hostile, l’interpelle de la plus irrespectueuse des manières. La jolie brune décide de donner une leçon à ce type aussi froid qu’un glaçon, mais ne s’attend certainement pas à ressentir du désir à son contact.

Mon avis : Je remercie F. S. Gauthier pour l’envoi de la saga Never Give Up publiée chez Erato Editions. Je suis contente d’avoir tenté ma chance avec cette saga. Vous savez que le New Adult est un genre que j’aime bien mais je n’en suis pas non plus folle dingue.

Je me conforte dans l’idée que le New adult reste un moment de parfaite détente mais qu’il n’est pas un genre que je lirai les yeux fermés mais j’ai passé un bon moment avec ce premier tome.

On fait la rencontre d’une jeune femme, Gabriela, dit Gaby. Du haut de ses 24 ans, Gaby est une jeune femme qui a un sacré caractère, elle ne se laisse absolument pas faire par rien ni personne. Elle n’a pas froid aux yeux. Gaby est la fille d’un homme qui a tué de sang-froid la mère de Gaby ainsi que son grand-père. Se cachant sous la couverture d’un vendeur et producteur de café, son père est un énorme dealer de drogues en Colombie… Le pays de tous les dangers.

Juan, le père de Gaby envoie Ice aka Demon aka le balafré chercher Gaby pour l’amener en Colombie. Ice est un home incroyable. Il parait robuste, froid voire carrément glacial. Cependant, au fil des pages, on se rend compte que Ice cache un cœur énorme et que c’est un gros nounours qui m’a attendri rapidement.

L’intrigue est assez prenante je dois dire. On se retrouve dans la villa de Juan en Colombie avec Gaby et Ice ainsi qu’avec les sbires de Juan. Angelo, Manuel, Paco et bien d’autres. Franchement, le panel de personnages est assez sympathique à découvrir dans le sens où ils apportent énormément à l’intrigue. En effet, j’ai trouvé cela intéressant d’entrer dans l’univers de la drogue et de la richesse. Je ne connaissais pas et j’avoue que l’ambiance est assez explosive, on ne s’ennuie jamais !

La relation entre Gaby et Ice est une relation assez sympathique : un petit jeu du chat et de la souris. Gaby ne se laisse pas démonter par la masse qu’elle a devant elle, j’ai trouvé ça charmant.

J’ai apprécié cette notion de chassé-croisé entre le passé et le présent mais aussi la volonté de Gaby de vouloir comprendre le passé et comment sa mère est réellement morte.

La seule chose que je peux reprocher à ce roman c’est le vocabulaire employé lorsque l’on parle de sexe. C’était, pour moi, beaucoup trop direct et vulgaire. Vu que le sexe, le désir et l’envie sont une partie importante de ce premier tome, il y en a pas mal. C’est une question de gout me direz-vous, mais malheureusement, je n’y adhère pas.

Les – :

  • Les scènes où l’érotisme et le sexe sont présentes sont trop vulgaires et brutales pour moi.

Les + :

  • Un couple détonnant
  • Une plume très sympathique.
  • Une intrigue assez bien trouvée. La Colombie et la drogue : du jamais vu pour moi.
  • Le chassé-croisé entre le passé et le présent.

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Paradoxes – Tome 1 : Nytayah – L. A. Braun

CVT_Paradoxes-tome-1--Nytayah_1656.jpgRésumé : Bruxelles en l’an 2147. Le Ministère des Affaires Anormales enquête sur une succession de meurtres étranges. Bientôt, l’inspecteur Jared Thorpe se retrouve mêlé personnellement à cette affaire, découvrant ainsi que des grandes puissances sont à l’œuvre, outre les prémices de la guerre entre vampires et loup-garous. Il y a bien plus en jeu que sa propre survie ; l’équilibre du monde est menacé. Dans cet affrontement entre le bien et le mal, Jared saura-t-il démêler le vrai du faux, trouver ses véritables alliés et découvrir le rôle qu’il aura à jouer ?

Mon avis : Je remercie L. A. Braun pour l’envoi de ce service presse. Merci aussi à Alicia d’avoir glissé mon nom dans une liste de bloggeuses (toutes aussi talentueuses les unes que les autres d’ailleurs ^^) pour ce service de presse. Le bouche à oreille, c’est fantastique je trouve J !

Ce roman est une claque. Je ne sais pas comment vous en parler tellement il y en a tant à dire mais dans un but de ne pas vous gâcher la surprise, il va falloir que je modère mes propos et que je fasse planer le suspens sur ce que vous allez découvrir.

Ce roman fait partie des inclassables pour moi. Ce n’est pas une mauvaise chose, selon moi. En effet, je ne sais pas si c’est plutôt du fantasy ou du policier. Bref, c’est un bon et savant mélange entre ces genres qui fait que l’on passe un moment de lecture surprenant et différent de ce que l’on peut avoir entre les mains habituellement.

A la casquette du roman fantasy à la croisée avec le roman policier, on peut aussi ajouter le fait que ce premier tome fait partie d’une saga d’anticipation puisque l’action se passe au XXème siècle. On n’y est pas encore tout à fait mais cela se passe dans un futur proche dirons nous.

L’intrigue se déroule chez mes voisins les belges. C’est assez appréciable de changer de coin. En effet, rares sont les romans qui croisent mon chemin et qui se passent à Bruxelles ou partout ailleurs en Belgique. C’est sympathique.

Ce que j’ai aussi apprécié, c’est le panel incroyable de personnages. Ils sont nombreux, tous différents les uns des autres et qui portent une casquette de personnages stéréotypés des romans noirs et policiers. Cependant, ce que j’ai apprécié, c’est le fait que l’auteur les dépouille de ces stéréotypes pour en faire des personnages atypiques qui ont tous des vies mouvementées, cachées. Cela donne un nouvel aspect à ce premier tome.

On est dans un futur catastrophique. En effet, tout est ravagé, on arrive dans un monde d’une manière assez surprenante, tout est dépouillé, on se retrouve avec des loups garous et des vampires. Bref, on a l’impression que cela part dans tous les sens mais je vous assure que l’auteure maîtrise son sujet avec beaucoup de brio.

Jared est un personnage que j’apprécie grandement. En effet, c’est un homme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. On trouve vraiment de belles choses dans ce roman. Cette enquête policière est une très bonne idée. J’ai trouvé que Jared apportait beaucoup au roman qui est dynamique et qui nous permet de passer un moment de lecture surprenant et original. Quelle belle idée d’avoir crée le ministère des affaires anormales. C’est vraiment bien trouvé !

C’est un tome 1 qui laisse bien entendu, entrevoir quelques petites choses pour le tome 2. Ce que j’ai apprécié c’est le fait que l’enquête policière trouve une fin dans ce premier tome. On a, ainsi, une sorte de fin mais qui peut découler sur un deuxième tome qui pourra être très intéressant.

La plume de l’auteure est saisissante et fait de ce roman un vrai page turner pour les fans du genre. Je pense que le fait que ce roman soit inclassable ajoute vraiment un beau point pour ce roman.

Ce n’est pas un coup de cœur pour moi puisque j’ai du mal avec les arrivées apocalyptiques ainsi que les combats entre vampires et loups garous mais ce dernier me réconcilie avec le genre ! Vraiment, c’est une excellente découverte.

Les – :

  • Le retour des vampires contre les loups garous. Sujet un peu usé pour moi. Cependant, l’auteure s’en sort bien !

Les + :

  • Les décors : Bruxelles est une très belle idée, on change un peu.
  • La plume de l’auteure que j’ai trouvé très bonne.
  • Cette multiple casquette au niveau des genres. 
  • Le personnage de Jared que j’ai trouvé très intéressant.

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Le baiser écarlate – Virginie Carré Lapresad

51IesCpMBpL._SX195_.jpgRésumé : Lorsque la haine est plus forte que l’espoir ! 853 – Irlande. Partagée entre mon amour pour Aedan et ma fierté, j’ai commis l’irréparable. Et tout a basculé. Ce matin-là, jamais je n’aurais cru pouvoir haïr à ce point ! Même l’aversion que j’éprouvais dorénavant à l’égard d’Aedan était teintée de tristesse et d’amertume, atténuant ma rancœur. La vie ne m’avait pas épargnée. Malgré les moqueries, la trahison et les injures, j’avançais, vivant cette rude existence rythmée par les saisons et les marées. Jusque-là, j’avais réussi à affronter ce destin cruel. 
Mais tout bascule, ce matin d’été où les Ténèbres embrasent notre village. Qu’y avait-il de pire que la mort ? À ma connaissance, rien ! Et pourtant ?

Mon avis : Je remercie Virginie Carré Lapresad pour l’envoi de son roman en service presse. C’est un roman court, que j’ai apprécié découvrir malgré quelques petits points négatifs que j’ai pu souligner. Globalement, c’est une lecture sympathique que vous pouvez faire entre deux gros romans.

On fait la rencontre d’Aishling, une jeune femme qui voit sa vie bousculée par tant de changements : sa mère meurt noyée sous ses yeux. Sans aucune possibilité pour elle d’agir, elle voit sa mère mourir sous ses yeux.

Après cet épisode violent pour elle, elle se retrouve, avec sa famille, comme étant la risée du voisinage, plus personne ne lui achète des produits qu’elle vend sur le marché. Elle est jugée, humiliée à longueur de temps, la vie devient vite compliquée pour cette famille qui voit son niveau de vie décliner.

Aedan, l’homme qui a partagé sa vie quelques temps, cet homme qui a partagé les nombreux repas de famille, l’intimité se son foyer, lui tourne également le dos… Un mot qui fait froid dans le dos ressurgit et fait une réputation très rapidement à Aishling et sa famille : sorcellerie. La seule personne qui ne lui tourne pas le dos, qui lui achète encore des œufs sur le marché, c’est la vieille du village qui est vu comme quelqu’un de solitaire à cause de sa différence dans son mode de vie, de son excentricité.

Un jour, les Vikings arrivent et pillent tout sur leur passage. Mort et jours sombres arrivent s’abattent sur le village. Tout est ravagé, c’est la désolation la plus totale. Aishling se retrouve dans une situation périlleuse. Que faire ? Tourner le dos à ce village qui n’a jamais rien fait pour elle et sa famille ? Leur rendre la monnaie de leur pièce et retrouver les siens ? Entre la raison et le cœur, Aishling se retrouve dans une situation particulièrement compliquée.

L’intrigue est assez sympathique. Une histoire agréable à lire malgré le côté funeste de cette dernière. Il était compliqué pour moi de voir une fin heureuse à ce roman, cependant, j’ai su être charmé par les lieux, les décors ainsi que par Aishling et sa famille.

Une chose est venue chatouiller la lectrice que je suis. J’ai trouvé des fautes d’orthographe. J’ai trouvé cela dommage. En effet, une erreur ou deux qui se glissent ça peut arriver mais j’en ai trouvé quand même quelques unes qui ont fait passer cette lecture un cran en dessous, c’est dommage.

Aishling porte le roman sur ses épaules. C’est une jeune femme épatante, pleine de courage et qui avance malgré les humiliations constantes qu’elle subit. Elle a un cœur énorme et met toujours tout en œuvre pour que sa famille vive le mieux possible.

Les – :

  • Les fautes d’orthographe, dommage.
  • Un peu plus de détails sur la vie dans le village, j’aurais apprécié un roman avec quelques pages pour en savoir un peu plus.

Les + :

  • Une intrigue intéressante et originale.
  • Un résumé et une couverture que j’affectionne particulièrement. 
  • Le côté historique avec l’invasion des Vikings.
  • La sorcellerie au cœur du problème de la famille d’Aishling.
  • Les décors irlandais qui sont chers à mon cœur

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Les contes d’Amy – Frédéric Livyns

51PXuKDGnDL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : Tout commence par un petit cahier trouvé par hasard dans un asile désaffecté. L’inquiétude surgit au détour d’un rapport psychiatrique qui laisse entendre que la petite Amy, la rédactrice de ces contes peu ordinaires, était perturbée mentalement. L’angoisse se matérialise sous la forme d’une affirmation : l’enfant a le pouvoir de vous faire vivre vos peurs les plus profondes. Que feriez-vous si, du jour au lendemain, tous les gens qui vous entourent apparaissaient défigurés, brûlés ? Quelle serait votre réaction si votre fille se liait d’amitié avec un ami pas si imaginaire que cela ? Auprès de qui chercher de l’aide quand votre famille se fait déchiqueter sous vos yeux par les créatures qui se tapissent dans les ténèbres ?

Mon avis : Grâce à cette chronique, j’ai le plaisir de vous annoncer que je démarre un nouveau partenariat avec Séma Editions. Je suis très heureuse de faire partie de l’équipe. Cela me permet de découvrir de nouveaux horizons livresques. Je débute donc ce nouveau partenariat avec le romans les contes d’Amy de Frédéric Livyns.

Les contes d’Amy sont un recueil de nouvelles. Je vous avoue que je ne pensais pas que cela était un recueil d’histoires. Cependant, j’ai quand même passé un moment de lecture agréable.

Tout commence par la visite d’un couple dans un bâtiment abandonné. On comprend rapidement qu’il s’agit d’un asile psychiatrique tombé sous les mains des allemands durant la guerre. N’ayant aucune pitié pour la différence et les handicapés physiques ou mentaux, les patients ont tous été fusillés comme des chiens.

La visite du bâtiment commence, les hommes à l’étage qui est impraticable pour la dame, elle fouille une pièce dans le fond d’un couloir : l’ancien bâtiment des médecins de l’institut. Se lançant dans la lecture des dossiers, elle trouve celui d’Amy. Amy est une jeune fille qui fait froid dans le dos, elle ne se sépare jamais de son cahier dans lequel elle écrit constamment, toute la journée. Amy est muette, elle n’ouvre jamais la bouche. Elle parle via sa plume. Une fois que le docteur met la main, contre le gré d’Amy, on découvre qu’elle fait vivre les pires cauchemars et peurs des autres via ce carnet.

Cette mise en bouche débouche donc sur des petites histoires sympathiques à lire. Il y en a beaucoup, il y en a pour tout le monde. Forcément, il y en a qui m’ont plus plu que d’autres mais je m’attendais à quelque chose de bien différents, je m’attendais à un roman et non à un recueil de nouvelles. Cependant, cela m’a permis d’appréhender ce genre avec lequel j’ai du mal.

L’auteur a une plume assez particulière, j’ai bien aimé. Ce style est assez décalé, c’est surprenant. Je vous avoue que certaines histoires m’ont fait peur (pourquoi s’enfuir dans les bois… On sait que ça va mal finir !), m’ont laissé de marbre (une étreinte entre un homme et une femme qui finit vraiment étrangement, je n’ai pas su accrocher à celle-ci) ou d’autres m’ont plu (Marie et Pauline, par exemple, ont su me toucher.)

J’aurais aimé en savoir plus sur la visite de l’institut psychiatrique. C’est dommage de simplement faire l’ouverture sur cet endroit et de terminer avec ce dernier, j’aurais aimé me balader dans les pièces, découvrir des choses étranges, qui font peur, des pièces secrètes, des témoignages de patients.

Même si ce que j’avais dans les mains fut différent de ce que à quoi je m’attendais, je reste heureuse d’avoir pu découvrir ce recueil de nouvelles ainsi que la plume de l’auteur que je ne connaissais pas. Je suis ravie d’avoir pu découvrir cette maison d’éditions avec cet ouvrage. J’ai encore beaucoup de romans à découvrir.

Les – :

  • Certaines histoires qui m’ont laissé de marbre.
  • J’aurais apprécié plus de détails sur l’institut.

Les + :

  • Un recueil fourni d’histoires diverses.
  • La plume de l’auteur.
  • Le personnage d’Amy qui m’a fichu la trouille.
  • L’histoire de l’institut, son vécu historique.

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Et soudain, la vie bascule – Perrine Marche

511p+LQQ7eL._SX195_.jpgRésumé : Maeva est une jeune adolescente de treize ans pleine de vie. Elle déborde d’énergie et pratique intensément le sport depuis quelques années. Elle a commencé à l’âge de cinq ans, emplie de motivation et talentueuse, elle a intégré une section Sport Études ayant pour objectif d’accéder au plus haut niveau, c’est-à-dire le pôle France. Ses disciplines de prédilection sont le hand-ball, et l’athlétisme, c’est bien plus qu’une passion, c’est sa raison de vivre. Un jour, elle surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère qui va la bouleverser. Elle quitte le domicile précipitamment et en une fraction de seconde sa vie, ainsi que sa famille, vont voler en éclat. Perrine Marche, l’auteur vit dans le sud de la France. Elle aime la lecture, l’écriture et le sport.

Mon avis : Je remercie Perrine Marche pour l’envoi de son roman en service presse. Vous savez que les romans où les enfants sont les personnages principaux et qu’une catastrophe arrive, ce n’est pas vraiment des histoires qui me tentent, j’ai toujours peur d’avoir une tristesse intense qui me colle à la peau pendant des jours après avoir terminé ma lecture.

Ce n’était donc pas trop sereinement que j’ai commencé ma lecture. À chaque page tournée, je priai le bon dieu pour que la mort ne surgisse pas. Il est vrai que le résumé reste vague quant à la catastrophe qui va se produire.

Ce sentiment a quand même vite disparu, je vous rassure. Quand j’ai compris ce qui allait se passer, j’ai écarté le pire même si ce que Maëva a est très grave, j’ai su que j’allais survivre à ma lecture.

On fait la rencontre de Maëva, une jeune adolescente de treize ans qui n’a pas froid aux yeux. Elle répond, n’en fait qu’à sa tête et ne veut rien entendre sauf lorsque l’on parle de sport. Maëva a une sœur jumelle : ici, aucun lien fort, les filles ne se ressemblent absolument pas. L’une est sportive, rebelle, énervée, l’autre est calme, littéraire et respectueuse envers ses parents. J’ai apprécié la différence entre les deux sœurs. C’est aussi bien de dissocier les jumeaux, ne pas oublier qu’ils ont leurs identités propres. Dans la famille, il y a aussi un petit frère. Un petit frère qui voue un culte à Maëva. C’est une véritable tête brûlée toute mignonne.

Ce n’est pas pour rien que l’on dit que la vie peut basculer en un claquement de doigt. Dans son accident, Maëva entraine sa famille qui se voit bouleversée. Déjà que l’on avait une famille séparée par un divorce : les relations avec Nina la maman chez qui la tribu vit et avec le papa se voient changer. Si d’un côté, Nina se dévoue jour et nuit à ses enfants, le papa est aux abonnés absents.

C’est un roman qui est une belle leçon de vie. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, et ce roman est une belle illustration de cet adage. On est pris dans une spirale d’évènements qui ne nous permettent pas de nous ennuyer.

Je n’ai pas su m’identifier totalement à Maëva parce que c’est une jeune adolescente qui bouge autant qu’une sauterelle. Elle adore le sport et ne tient pas en place, tout le contraire de moi ! Cependant, j’ai quand même été touché et émue par ce roman. Les personnages secondaires sont assez sympathiques et apportent beaucoup à ce roman, ils sont une force que Maëva n’aurait pas soupçonné.

La seule chose qui m’a un peu ennuyé c’est la narration, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire à cause de cette dernière. Je l’ai trouvé trop impersonnelle pour un roman qui se dessine comme une leçon de vie.

Les – :

  • La narration qui ne m’a pas convaincu, je l’ai trouvé trop impersonnelle.

Les + :

  • Le courage et la force de Maëva. Elle n’abandonne pas ses rêves.
  • La famille, c’est la plus grande force.
  • Un roman qui donne une belle leçon.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Le jeu – France Michèle Adler

51g2Rcg2vUL._SX195_.jpgRésumé : Les jumeaux Julian et Justin vivent hors du monde sur Long Island, jusqu’à ce qu’apparaisse une adolescente de leur âge…À Kid-han-nink, l’une des plus belles propriétés de Long Island, les jumeaux, Julian et Justin Farrell, vivent hors du monde. Ils jouent à Tarzan dans les immenses bois de Kid-han-nink, font des courses effrénées à cheval, campent sur leur île privée et dorment enlacés dans leur cabane dans les arbres. Ils s’aiment, se bagarrent, jusqu’au jour où une adolescente de leur âge vient troubler leur univers. Le délire s’installe. Qu’y a-t-il de vrai, d’imaginé dans le dédale de ce jeu qu’ils vivent et revivent inlassablement ? Quelle est cette tragédie tue par la famille entière, et qui a brisé leur destin ? Entre enquête et souvenirs, rivalité et culpabilité, Le Jeu reste l’histoire d’un amour fou entre deux frères. Entre enquête et souvenirs, rivalité et culpabilité, découvrez Le Jeu, l’histoire d’un amour fou entre deux frères.

À PROPOS DE L’AUTEUR : France-Michèle Adler a passé sa jeunesse à Nice avant de vivre à New York. Elle a travaillé dans la bourse à Wall Street, les banques internationales et la mode. Elle a été journaliste de mode pour le New York Post et a contribué à Elle, Interview et New York magazine. Son premier livre Sportsfashion (anglais) publié par Avon Books retrace l’histoire de la mode dans le sport.

Mon avis : Je remercie les éditions Publishroom qui me contactent pour la troisième fois via Simplement.pro pour me proposer de découvrir des romans.

Ici, je me suis laissée séduire par ce court roman « le jeu ». J’avoue que même si la couverture ne m’a pas forcément hyper séduite, le résumé m’a tenté.

Je vous avoue que j’ai passé un moment de lecture un peu particulier dans le sens où je n’ai pas su quoi penser de cette lecture. Je n’ai pas détesté, non, mais je n’ai pas non plus franchement apprécié. Vous avez déjà eu ce sentiment mitigé pour un roman ?

On fait la rencontre de Justin et Julian, deux jumeaux qui sont inséparables. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau, ils sont toujours ensemble, ils sont complémentaires même si j’ai vraiment eu l’impression que Julian a l’air plus calme, doux, gentil que Justin qui est plus sauvage, bourru.

Le cadre de vie des jumeaux est plutôt sympathique : avec des parents extrêmement riches, ils vivent dans une villa de Kid-han-nink, ils sont tellement chouchoutés qu’ils ont une île pour eux deux. Sur cette île, ils s’amusent, profitent de leur jeunesse. Ils ont des jeux particuliers, ils n’ont peur de rien. Julian & Justin sont inséparables jusqu’à l’arrivée de June, une jeune adolescente belle comme le jour qui vient bouleversée leur quotidien.

Roman sur le lien qu’il peut y avoir entre les jumeaux. Une histoire d’amour fraternel mais aussi de jeux. Jeux malsains dans un sens : on ne sait pas jusqu’où ils vont aller.

La narration s’alterne : une fois c’est un des jumeaux (on met du temps à comprendre lequel des jumeaux parlent), l’autre fois, ce sont des personnages autres que les jumeaux qui prennent la parole pour dire ce qu’ils pensent des jumeaux. Les passages sur les jumeaux sont une discussion avec un « tu » qui reste longtemps inconnu. Je pense que cette narration n’est pas vraiment faite pour moi, je me suis posée trop de questions dès le départ et cela m’a un peu dérangé.

L’attitude de la mère des jumeaux est révoltante ! Je pense que si je l’avais eu en face de moi, je lui en aurais collé une et une belle.

J’ai apprécié les voyages divers que l’on fait à travers ce court roman : on part en Jamaïque avec le grand-père des jumeaux, avec Julian on voyage aussi beaucoup aux quatre coins du monde et le voyage entre imaginaire et réalité est bien présent aussi.

Les – :

  • Une narration qui ne m’a pas convaincu.
  • Justin et sa mère qui n’ont pas su me convaincre non plus.
  • Un manque de détails sur l’île des jumeaux.

Les + :

  • Les décors proposés.
  • La frontière entre la réalité et l’imaginaire.
  • Les voyages aux quatre coins du monde.
  • Les personnages de June & Julian.
  • L’intrigue intéressante proposée.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Rendez-vous au Cupcake Café – Jenny Colgan

51kSOR3poTL._SX303_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants… Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! 

Mon avis : J’en avais envie depuis longtemps. Je me suis fait plaisir en début de semaine en achetant  Rendez-vous au cupcake Café  de Jenny Colgan. J’ai ses deux autres romans dans mes étagères (d’ailleurs  la petite boulangerie du bout du monde est dans mon sac à main) mais celui-ci me faisait le plus envie. Je suis une incorrigible gourmande… Les cup cakes… J’adore ça ! Du coup, c’était une évidence même pour moi de découvrir la plume de Jenny Colgan avec ce roman là.

On fait la connaissance d’Izzy. Une jeune femme que j’adore ! Ce n’est pas un personnage principal cliché : taille mannequin, perfection assurée. Non, Izzy fait des erreurs, a des défauts et des formes. J’ai trouvé cela très charmant. Je me suis d’ailleurs identifié très rapidement à elle avec sa cuisine rose (franchement, j’adorerai, dommage, Jonathan ne me laissera pas faire), ses cup cakes qui m’ont donné envie tout au long du roman. Bref, Izzy est une jeune femme remarquable. Il y a des petites choses dans sa vie qui ne vont pas forcément : Graeme, son patron, son « petit ami » qui se moque d’elle et qui l’utilise quand il en a besoin. Grand manipulateur, il la tient fermement comme sa petite marionnette. Complètement sous le charme, Izzy ne voit rien et croit au grand amour. Naïve et manquant de confiance en elle, Izzy est rapidement aveuglée et a besoin de coup de pied aux fesses pour se remettre sur les rails.

Lorsqu’elle perd son emploi, Izzy déprime complètement, Helena, sa meilleure amie, une grande rousse, magnifique (et aussi avec des formes !!! Merveilleux !) est là pour la soutenir. C’est top d’avoir une amie ainsi. Elles m’ont beaucoup fait rire, leur amitié résiste à tout et cela est extrêmement chouette à lire.

Ouvrir un salon de thé… Une idée folle qu’Izzy parvient à monter… Avec l’aide de Pearl, une fille licenciée aussi qui va rapidement devenir son amie et Caroline, elles parviennent à faire de ce petit salon de thé le rendez vous de tous les habitants de Londres ! J’ai beaucoup aimé cette évolution, ce parcours rempli d’obstacles personnels mais aussi professionnels.

Dans les relations qu’Izzy entretient avec ses amis et les personnages secondaires comme Austin, on voit très bien qu’elle est merveilleuse. C’est une personne à l’écoute, qui veut faire le bien partout où elle passe. Cela fait d’elle un personnage que je n’oublierai pas de si tôt. La relation qui m’a le plus touché c’est celle que notre personnage principal entretient avec son Grampa Joe. J’ai tellement apprécié ! J’ai ri, j’ai eu mal, j’ai eu peur pour eux deux. Cette relation fragile nous montre à quel point on n’est rien sans nos grands-parents. On apprend d’eux, on perpétue les savoir faire. [Papis, mamie & tatie, je pense tellement à vous, tout le temps ♥]

Je suis tombée amoureuse du salon de thé d’Izzy. C’est vraiment un endroit que j’aurais tant aimé découvrir. Je m’y voyais ! Déguster des cup cakes en regardant Louis, le petit garçon de Pearl faire des bêtises, de voir tout le monde débarquer, le sourire aux lèvres. J’aurais bien évidemment été accompagnée d’un bon roman !

Vous l’aurez compris, la découverte de la plume et de l’univers de Jenny Colgan est une véritable révélation pour moi. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. Ce roman est un sacré coup de cœur sucré qui a su faire fondre mon petit cœur. On rit, on s’inquiète, on est impatient, on est en colère, bref, on passe par tous les états possibles en moins de 500 pages.

Les – :

  • Aucun – cette fois ci. J’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de la petite troupe. La plume de Jenny Colgan est un régal.

Les + :

  • Le personnage d’Izzy avec qui j’ai passé un excellent moment. J’ai aimé sa gentillesse et sa volonté de faire plaisir à tout le monde.
  • Le salon de thé. Un lieu délicieux propice à de belles choses.
  • Les personnages dans leur ensemble : j’ai adoré Helena, Austin ainsi que Grampa Joe.
  • La plume de Jenny Colgan qui est une révélation pour moi. J’ai hâte de pouvoir me lancer dans un nouveau roman de cette auteure.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

14

Gurifin et l’ode à la lune – Yannick Fradin

51BN5fUsE7L._SY346_Résumé : À travers un voyage poétique et semé d’embûches, le griffon Gurifin part en quête de celle qui fait battre son coeur : la Lune.

Mon avis : Je remercie Yannick Fradin pour sa confiance renouvelée. J’ai pu, cette fois ci, découvrir les aventures d’un griffon que j’ai trouvé touchant. Je vous rappelle que ce n’est pas le seul roman de Yannick Fradin et que vous avez de quoi faire pour vous perdre dans la beauté de sa plume.

C’est une petite histoire – très courte- avec une belle morale. On fait la rencontre de Gurifin le griffon qui n’aspire qu’à une seule chose, rencontrer l’amour qui fait battre son cœur : la lune. J’ai trouvé cela très beau, très poétique.

Il faut dire que la créature magique que représente le griffon est une créature qui marque ces dernières années. J’aime beaucoup avoir à faire à lui dans les textes. Cette petite nouvelle est dynamique et cela bien évidemment grâce au personnage principal qu’est Gurifin.

La plume de Yannick Fradin est assez particulière. J’adhère complètement mais je suis certaine que cette dernière divisera le lectorat. La poésie qui se dégage de ce texte est certaine mais je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que cette poésie cache la cruauté de la chose, la Lune n’est pas toujours là, même si elle revient, elle se meurt. Enfin, si on réfléchit bien, les grands poètes écrivent de merveilleux vers à cause d’un cœur brisé, d’une morte soudaine et d’autres choses malheureuses.

L’intrigue est sympathique : on suit Gurifin dans une journée, après avoir effectué cette dernière, il veut trouver un endroit pour dormir un peu, se reposer de cette journée harassante, c’est à ce moment que Gurifin lève la tête et trouve la lune dont il tombe éperdument amoureux. C’est alors une volonté certaine de la part de Gurifin à séduire la Lune qui se dessine. C’est vraiment très intéressant.

J’ai apprécié le fait que l’on voit l’histoire de Gurifin à travers ses yeux. Il n’a rien à faire des actions humaines et ceci marque vraiment un détachement.

Les descriptions sont fabuleuses, on s’y croit. Cette courte nouvelle nous appelle au rêve et au voyage. J’ai trouvé cela très sympathique. Grâce à cette nouvelle riche en description, c’est tout un univers fantastique qui se dessine sous nos yeux de lecteur. J’ai trouvé le voyage riche malgré la rapidité avec laquelle on lit les quelques pages de cet ouvrage.

La Lune est ici un symbole fort. Même si au début la rencontre avec le griffon semble un rapport de force, un rapport trop brutal. Rapidement, il comprend qu’il faut la traiter avec respect et élégance. Ne pourrions-nous pas voir ici une image de la femme ? Par ce que le réel amour qui nous transperce une fois dans notre vie, c’est ainsi : une évidence d’être ensemble coute que coute et un respect mutuel.

J’ai apprécié la double lecture de ce conte qui pourra plaire aux plus petits comme aux plus grands. C’est assez sympathique comme histoire à raconter avant que nos chères petites têtes blondes aillent dormir.

Les – :

  • J’aurais aimé plus de détails. Toujours la longueur du format (je travaille là-dessus, promis).

Les + :

  • Le voyage, la poésie qui se dégagent de la nouvelle.
  • La double lecture possible.
  • Gurifin le griffon.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Sous ton envoutement – Thibault Beneytou

sous-ton-envoutement-1033535-264-432Résumé : Etudiant, j’ai une vie assez banale rythmée par mes cours et mon emploi à mi-temps. Une routine terne, insipide et sans la moindre vie sentimentale… Jusqu’au jour où… Morgan, jeune homme mystérieux et terriblement séduisant décide de revenir à Isla et s’empare de mon cœur. Je découvre par son biais, l’existence d’un monde inconnu pour les humains, m’entraînant aux confins des océans et bouleversant mon quotidien. Je m’appelle Maël et je n’imaginais pas qu’en rencontrant l’homme de ma vie, cette dernière allait changer du tout au tout…

Mon avis : Je tiens à remercier les éditions Livresque pour l’envoi de ce Service Presse. En effet, j’ai demandé à Nathan s’il était possible de le lire et je ne regrette pas. Merci aussi à Thibault pour sa gentillesse et la facilité avec laquelle on peut converser, c’est très plaisant.

Je vous avoue que j’ai adoré la couverture ! Qu’elle est belle !!! Moi aussi, j’étais complètement sous son envoutement.

Je me suis de nouveau lancée dans une lecture M/M. C’est une lecture d’un genre fantastique puisque, comme vous avez pu rapidement le comprendre, on y parle de monde marin et de sirène.

On fait la rencontre de Maël, un jeune homme qui poursuit ses études mais qui est bien plus attiré par l’océan que sa vie estudiantine. Même s’il peut compter sur ses deux amies Soline et Léna, il manque quelque chose dans sa vie. Cours, boulot minable avec un patron bedonnant dans un café et appartement rythment sa vie jusqu’à la venue de Morgan dans sa vie. Morgan est un jeune homme charmant et terriblement beau. Il n’en faut pas plus à Maël pour avoir envie de le revoir et de le connaitre un peu plus. Rapidement, les deux jeunes hommes vont entamer une idylle parfaite entre terre et mer. Cependant, l’amour est toujours mis à rude épreuve. Ici, on ne déroge pas à cette règle.

J’ai apprécié les personnages principaux. Ce sont deux hommes (oui, forcément !) cf1fd0_63ff9bfabdc143dabf176710c7c859f6_mv2_d_3000_3000_s_4_2charismatiques et touchants. L’innocence de Maël est touchante et la gentillesse de Morgan est à toute épreuve. J’ai apprécié la complémentarité entre ces deux êtres qui sont fait l’un pour l’autre.

La seule chose que je pourrais reprocher à ce roman c’est cet effet de rapidité dans le texte. En effet, très rapidement, les deux garçons s’avouent leur amour. Je n’ai pas forcément trouvé cela cohérent. Même si l’amour les frappe de plein fouet, c’était un peu trop rapide à mon goût. J’ai aussi ressenti un effet de rapidité au moment où Maël découvre que Morgan est un demi-triton : il part en courant, ce qui est complètement naturel, je pense que j’aurais fait la même chose mais… Le lendemain, il est complètement fasciné par la queue de sirène de Morgan. J’ai trouvé l’acclimatation un peu trop directe.

L’univers des sirènes est très bien maitrisé, j’ai beaucoup apprécié les descriptions du monde aquatique, je m’y serai crue. C’est très agréable.

Je pense que ce roman est très bien pour débuter dans le monde du M/M et aussi dans le fantastique. Il n’est pas fait pour les enfants ni adultes puisqu’il y a une scène de sexe (d’ailleurs très soft ! J’ai adoré cela, merci Thibault de ne pas m’avoir noyée – ah, quel bon jeu de mots ! – sous les détails sexuels de leurs ébats.) mais je pense qu’il peut facilement convenir aux jeunes adultes qui décident de sauter le pas.

Je découvre par ailleurs la plume de Thibault qui est très sympathique. Je trouve qu’elle pourrait être excellente dans les romans Young Adult : il s’en dégage une certaine douceur et poésie. C’est top.

Les – :

  • Cet effet de rapidité dans le texte, j’aurais aimé plus de détails et un texte un peu plus fourni par moment pour ne pas avoir cette sensation d’incohérence.

Les + :

  • Le couple Maël / Morgan
  • Le voyage entre terre et mer
  • Le fait que la scène sexuelle soit très soft !
  • Une couverture qui envoie du rêve !
  • La plume de l’auteur et l’univers proposé. 

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Cape Cove Tome 1 : Retour à Cape Cove – Sully Holt

41QDHuwzd+L._SY346_.jpgRésumé : À dix-neuf ans, Flynn Davies est heureux et la vie lui sourit. Il aime les cours, il aime sa famille, l’océan, ses amis et, plus que tout, il aime Monroe Banner qui le lui rend bien. À la fin de ses études, Flynn s’apprête à voir ses vieux rêves se concrétiser. Il ne souhaite qu’une chose : pouvoir les partager avec son petit ami. Car si sa famille et ses quatre amis représentent tout pour lui, Flynn n’envisage pas son avenir sans Monroe. Pourtant, un événement imprévu va bouleverser l’ordre des choses, et Flynn prend une décision terrible : il s’exile à l’autre bout de l’Etat sans un regard en arrière, abandonnant Monroe derrière lui. Quinze ans plus tard, il est de retour à Cape Cove, le village qui l’a vu grandir, aimer et rêver, le village qui n’a jamais quitté ses pensées. En réponse à l’appel de sa soeur, Flynn accepte de s’occuper du pub familial à ses côtés. Mais c’est sans compter les difficultés provoquées par ce retour inattendu. Alors qu’il commence tout juste à s’acclimater, les évènements s’enchaînent et Flynn doit choisir entre fuir une nouvelle fois ou se tenir aux côtés de l’homme qu’il n’a jamais cessé d’aimer.

Mon avis : Je remercie Sully Holt. En effet, j’ai trouvé ce premier tome via Simplement.pro et je l’ai trouvé très attirant par la couverture et le résumé. J’ai donc proposé mes services de bloggeuse et je suis heureuse de l’avoir fait.

Vous savez que les romances M/M ne sont pas du tout mon genre de lecture. Cela m’a toujours fait un peu peur mais je vous avoue qu’ici, j’ai tenté ma chance. En effet, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et je suis heureuse d’avoir franchi le pas. On fait la rencontre de Flynn et de Monroe, deux jeunes hommes qui sont en couple et amoureux fous l’un de l’autre. On vogue entre le passé douloureux et le présent qui est très délicat.

Lorsque, malencontreusement, Monroe se retrouve pour dix ans en prison, Flynn tourne le dos à son petit ami, sa famille, son coin de paradis pour aller vivre sa vie ailleurs, poursuivre ses études et devenir policier. Quinze ans après avoir quitté Cape Cove, il revient.

Quelle tension dans ses retrouvailles explosives ! Hormis Monroe, Flynn retrouve sa famille, son père Gabe qui n’a plus toute sa tête, sa sœur Charlie ainsi que sa nièce Bee. Quelle famille, j’ai vraiment beaucoup apprécié la relation entre Charlie et Flynn, ces jumeaux sont très sympathiques et leur lien indéfectible. Flynn retrouve aussi ses amis d’avant : Lucky, John, Harry, Cyrus… Avec plus ou moins de succès.

Le retour de Flynn sur Cape Cove est une explosion, surtout pour Monroe. C’est tendu, plein de tension, de testostérone. Bref, un vrai régal. Ces deux hommes sont vraiment fait l’un pour l’autre, c’est vraiment une très belle histoire à lire.

Ce que j’ai apprécié, c’est ce cassage des stéréotypes sur les homosexuels : en effet, il n’y a pas de grande folle qui saute partout, il n’y a que des hommes, aussi différents soient-ils mais cela fait du bien dans le sens où l’homosexualité est banalisée (ce qui devrait être le cas partout, du moment qu’on s’aime, c’est le principal, non ?). En effet, on retrouve des bonnes réflexions bien grasses de la part de certains personnages qui sont vite contrées par des réflexions plus humaines et réfléchies. C’est top.

La romance reste en toile de fond puisqu’il y a une histoire de meurtre qui prend de l’ampleur. C’est la bonne occasion pour Flynn de montrer qu’il regrette ses actes et qu’il est là pour Monroe. Je vous préviens, cette histoire n’est pas de tout repos.

Je pense que cette histoire est parfaite pour débuter les romances M/M pour ceux et celles qui se tâtent encore un peu sur le genre. J’ai fait le pas, et je ne le regrette pas. La plume de Sully Holt est vraiment sympathique à souhait. Je ne peux que vous pousser à lire ce beau premier tome. J’ai hâte d’avoir la suite entre les mains.

La seule petite chose dommage que j’aurais apprécié avoir un peu plus c’est l’avis de Charlie sur tout cela, un peu plus de détails aussi sur ce qui s’est passé pour que Monroe aille en prison. Même si l’on sait ce qui lui est arrivé, on a envie d’en savoir plus sur la réaction de Flynn au moment où cela s’est passé. Cependant, je souligne aussi le fait que la colère de Monroe est bien retranscrite.

Les scènes de sexe sont présentes mais pas en nombre (il y en a une un peu plus longue que les autres) mais franchement, elles ne m’ont pas déstabilisé.

Les – :

  • Le manque d’informations sur ce qui s’est passé quinze ans plus tôt.
  • L’avis de Charlie, un peu effacé.

Les + :

  • Un couple d’hommes que j’ai beaucoup apprécié.
  • Une romance M/M douce qui permet de mettre doucement le pied à l’étrier.
  • Un décor qui donne envie d’y aller. J’ai adoré le pub familial.
  • Un panel de personnages divers et variés.
  • Les mille émotions qui nous traversent.
  • La plume de Sully Holt.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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La plage de la mariée – Clarisse Sabard

téléchargementRésumé : Zoé, 30 ans, est en pleine dispute avec sa conseillère Pôle Emploi lorsque sa vie bascule. L’hôpital l’appelle, ses parents viennent d’avoir un grave accident de moto. Son père est décédé sur le coup, sa mère est trop grièvement blessée pour espérer survivre, mais encore assez lucide pour parler. Celle-ci va révéler à Zoé qu’elle lui a menti depuis toujours : l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Elle donne un seul indice à sa fille pour retrouver son père biologique : « La Plage de la mariée ». Zoé va rester quatre mois dans le déni, puis finit par craquer et se décide à partir à la recherche de la vérité. Elle atterrit en Bretagne et se fait embaucher dans une « cupcakerie » tenue par une ancienne psychologue franco-américaine, Alice. Dans ce salon de thé à l’américaine, plusieurs personnages se croisent et voient leurs destins se mêler, tandis que Zoé part à la recherche de son père et tente de comprendre pourquoi sa mère lui a menti durant toutes ces années. L’arrivée d’un beau touriste pas comme les autres, Nicolas, va la perturber au plus haut point.

Mon avis : J’avais découvert la plume de Clarisse Sabard avec  « les lettres de Rose » qui fut un merveilleux coup de cœur. « La plage de la mariée » ne déroge pas à la règle puisque j’ai littéralement englouti ce roman. J’ai plus qu’aimé. J’ai adoré !! C’est encore un très beau coup de cœur dont je vous parle ici.

Zoé est un personnage que j’ai beaucoup apprécié découvrir. Elle n’a pas la vie facile : ses parents viennent de mourir et elle découvre, dans les affaires de sa mère que son père, n’est pas vraiment son père. Zoé, dont le cœur est meurtri par l’absence de ses parents, décide de changer de vie. Elle déménage de Nice, pour trouver son père biologique en Bretagne avec le maigre indice qu’elle a la mention de « la plage de la mariée ».

Zoé est un personnage avec qui il est difficile de ne pas nouer de lien. En effet, elle est belle, forte, courageuse. La seule chose qui lui manque, c’est un homme dans sa vie. Elle n’en cherche pas vraiment mais on peut déduire que c’est la seule chose manquante. Elle a des amis merveilleux, elle peut compter sur eux en n’importe quelle circonstance, c’est vraiment très beau.

En Bretagne, Zoé va se découvrir de nouveaux amis tous très différents les uns des autres : une ancienne psychologue franco-américaine qui dirige maintenant une cupcakerie, un père homosexuel et sa fille, un vieux monsieur qui roule dans une vieille voiture et qui passe ses journées dans le café. Sans compter toutes les personnes qui viennent de temps à autre passer un peu de temps dans cette cupcakerie.

L’intrigue reste simple mais tellement efficace. Il n’y a aucun moment où l’on s’ennuie. On est toujours dans un flot continu de péripéties, d’humour, de moments d’émotions. J’ai ri franchement, j’ai eu le cœur serré, j’ai vraiment vécu avec tous ces personnages le temps du roman.

La plume de Clarisse Sabard est toujours aussi prenante, belle, saisissante. Je pense que je ne trouverai pas assez de mots pour qualifier cette plume qui donne l’espoir aux gens tristes, un moment d’euphorie aux gens heureux. Bref, il faut absolument lire cette plume, ces histoires. J’ai hâte d’avoir « le jardin de l’oubli » entre les mains. J’ai tellement hâte.

La romance dans cette histoire est tellement dingue. J’ai vraiment adoré ! J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai voulu secouer Zoé plus d’une fois. J’ai beaucoup apprécié cette romance en toile de fond qui monte, monte et monte crescendo.

Le décor et les paysages décrits nous donnent envie de partir en Bretagne tout de suite ! Les différents lieux m’ont limite donné envie de retaper une vieille maison et d’y vivre avec mon amoureux !

Les – :

  • Absolument rien. Cœur de lectrice comblé par tant de passion, d’intelligence. J’adore !

Les + :

  • Les multiples personnages tous très différents et géniaux.
  • Les décors en Bretagne.
  • La cupcakerie et son ambiance terriblement tentante.
  • Je suis tombée amoureuse de la plume de Clarisse Sabard.
  • La morale qui ressort de ce roman.
  • La romance en toile de fond, j’adore !
  • L’humour présent malgré la difficulté dans la vie de Zoé.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Le Vase Rose – Eric Oliva

51ZdbB44V4L._SX304_BO1,204,203,200_Résumé : Et si votre pire cauchemar devenait réalité ? Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever. Frédéric Caussois a choisi. Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois les éditions Taurnada pour l’envoi de ce Service Presse que j’ai beaucoup apprécié. Merci à Joël pour sa gentillesse et sa patience à toute épreuve.

J’ai pu découvrir « le vase rose » ainsi que sa jolie couverture qui m’a paru mystérieuse et pleine de promesse. Un bon point pour l’auteur puisque j’ai eu envie de me plonger rapidement dans ce roman. Le résumé est tout aussi alléchant. En effet, je le trouve assez sympathique, il n’en dit ni trop, ni trop peu. Voilà une belle idée de la part de l’auteur.

On se retrouve dans la campagne lyonnaise. Cadre très sympathique qui nous permet de s’installer confortablement dans notre lecture dès les premiers chapitres. On fait la rencontre de Frédéric Caussois. C’est un homme heureux. Il a une femme et un fils adorables. Avec sa femme, c’est le bonheur absolu et son petit garçon est adorable. Je pense qu’on rêverait tous et toutes d’avoir une famille ainsi. Cependant, un accident va venir ternir cette belle famille qui va voler en éclat.

Frédéric vit une réelle descente aux enfers lorsqu’un soir, après être passé chez le pharmacien pour soigner son petit Tao, celui-ci va mourir sous ses yeux, empoisonné au cyanure par le médicament administré par son père. Culpabilité et incompréhension vont rapidement envahir Frédéric. Luan, sa femme, vit un calvaire et ne va pas pouvoir s’empêcher d’en vouloir à son mari, cause de toutes ses souffrances.

Frédéric vit un cauchemar, son petit Tao est mort, son mariage semble suivre la même voie. Cependant, il ne va rien lâcher, il va, coûte que coûte, comprendre et savoir qui a fait cela et pourquoi. Cette enquête va nous emmener dans un thriller haletant.

J’ai lu quelques informations sur la vie d’Eric Oliva. Ainsi, j’ai appris qu’il travaillait dans la police depuis 27 ans. Je pense que même si c’est une pure fiction (comme précisé dès le début du roman), Eric Oliva a puisé dans sa carrière et son expérience dans la police pour pouvoir nous dessiner une enquête plus que réaliste. J’ai trouvé ce point très intéressant puisque jamais, l’enquête ne m’a ennuyée et ne m’a pas paru impossible. Tout peut être vrai, on y croit sans problème.

En même temps que la découverte du roman, j’ai découvert la plume d’Eric Oliva. Je vous avoue que j’ai été charmé : précision, détails dans les descriptions, dans les psychologies des personnages. J’approuve complètement. Je trouve que la plume de l’auteur est parfaite pour les thrillers et les enquêtes policières. C’est très bon. De toute manière, j’ai lu ce roman en une traite.

Une petite ligne sur le fait que j’ai beaucoup apprécié le titre de ce roman « le Vase Rose » qui renvoie à un épisode des aventures du petit Nicolas de Sempé et Goscinny que j’affectionne particulièrement. Symbole de l’enfance, de l’insouciance, des bêtises, c’est un sacré parallèle et revirement de situation avec la suite de l’histoire puisque l’on parle quand même de la mort d’un enfant.

La fin peut surprendre, j’en conviens. Je pense que cette dernière peut diviser le lectorat mais j’ai trouvé que l’idée apportait un peu plus de légèreté à l’intrigue, on se sent un peu moins oppressé de cette manière. J’ai apprécié.

Les – :

  • C’est vraiment une réserve que j’ai. Je ne sais même pas si l’on peut parler de point négatif mais c’est la violence du choc dès le début de l’histoire. La description de la mort de Tao m’a un peu chamboulée. J’ai eu un peu de mal avec la violence qui s’échappe de temps en temps du roman.

Les + :

  • Le personnage de François qui est merveilleux : malgré tout, il reste fort et courageux. Un papa qui ne lâche rien, c’est beau.
  • La plume d’Eric Oliva que j’ai adoré ainsi que la dose de réalité injectée grâce à son expérience policière.
  • L’intrigue en elle-même : un véritable coup de poing littéraire.
  • La couverture et le résumé qui m’ont beaucoup plu.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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The savages of hell – Pierrette Lavallée

519saOVt31L._SX195_.jpgRésumé : Diego est à la tête des Savages of Hell, un gang de motards qui, dans l’ombre, œuvre pour le bien, pour la légalité. Lorsqu’une vague de disparitions s’abat sur la région, il sait que ses hommes et lui-même vont devoir sortir de l’ombre.

Mon avis : Je remercie les éditions Sharon Kena pour l’envoi de ce service presse qui me permet de poursuivre ma découverte du travail de Pierrette Lavallée. Je me suis penchée sur « The savages of Hell » qui est ici, une intégrale. J’ai choisi une intégrale parce que je ne suis pas patiente pour un sou et j’ai envie de savoir la suite très rapidement. Avec une belle intégrale qui se trouve être un pavé monstrueux, j’ai fait une très belle lecture.

Cette intégrale nous propose de découvrir à chaque épisode un membre du gang « Savages of Hell ». On est dans un monde de motards, un truc de mecs, ici, on n’est pas du tout dans un univers romantique, rien de rose, de glamour. On a des garçons, des vrais bad boys. J’ai aimé ce décalage avec ce que je lis habituellement. C’est différent mais appréciable.

Les « Savages of hell » sont un groupe de motards mais pas comme on peut se l’imaginer. J’ai adoré ce côté positif qui se dégage de ces hommes. Ce sont des motards, des vrais. On stigmatise facilement les motards à des hommes dangereux qui font la loi à coup d’armes à feu et de combats à l’arme blanche. Ici, rien à voir avec tout cela. Ils veillent pour la protection des populations, des hommes, pour la justice et l’équité. J’ai aimé ce côté différent des stéréotypes que l’on peut avoir. On ne diabolise pas le gang des motards, c’est plutôt chouette.

Comme je le disais, chaque tome est consacré à un personnage en particulier. On commence par découvrir le passé de chacun. Ce passé permet de comprendre comment ils sont arrivés dans le gang. J’ai trouvé cela assez sympathique de faire un point sur chaque personnage et de comprendre la raison de leur entrée chez les Savages of Hell.

Le schéma de la présentation des personnages est le même dans chaque tome. C’est un peu répétitif et j’avoue que des fois, j’ai eu du mal à me relancer dans un nouveau tome après la lecture du précédent parce que cela s’essouffle un peu. Cependant, Pierrette Lavallée a une écriture très intelligente, ainsi, elle nous propose des personnages très différents. On rencontre Diego, Sienna, Quasim, Benton, Juan et Dacian (non, je ne détaillerai pas, je trouve cela plus sympathique de vous laissez découvrir ces personnages) ce qui amène un second souffle à cette intégrale.

On évolue dans un univers de bikers, c’est assez original. En effet, c’est pour moi une première et je suis heureuse de l’avoir fait avec Pierrette Lavallée. L’intrigue est sympathique malgré le petit point négatif de la redondance dans cette dernière, j’ai apprécié la différence dans les personnages et dans leurs psychologies.

Je me dois aussi de vous prévenir que les scènes de sexe sont belles et bien présentes. Elles ne m’ont pas forcément gêné ici.

Les – :

  • Une intrigue redondante dans le schéma proposé.

Les + :

  • La multiplicité des personnages.
  • Le milieu des bikers révolutionnés.
  • La plume de Pierrette Lavallée.
  • Le cassage des stéréotypes.
  • L’évocation de la raison pour laquelle les personnages sont entrés dans le gang.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

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Secret McQueen Tome 1 – Sierra Dean

51xmmlKLExL._SX195_Résumé : Secret Mc Queen trouve que sa vie a des allures de mauvaise blague. Abandonnée à la naissance par une mère loup-garou, embauchée à l’adolescence par le conseil des vampires de New York pour tuer des hors-la-loi, Secret est à cheval entre ces deux univers sans réellement appartenir à aucun des deux. À vingt-deux ans, elle s’est forgée une vie aussi normale que possible pour une tueuse à gage. Quand un de ses vieux ennemis resurgit de son passé avec la ferme intention de la tuer, elle n’a plus le choix : elle doit puiser dans les ressources de son double héritage pour sauver sa peau et celle des habitants de sa ville, le seul endroit où elle se sent chez elle. Et comme si ça ne suffisait pas, il lui faut aussi gérer Lucas Rain, le Roi des loups-garous de la Côte Est, qui semble penser qu’ils sont destinés l’un à l’autre. Dommage que Secret se sente aussi attirée par Desmond, le bras droit de Lucas… Avertissement : ce livre parle d’une tueuse à gage sarcastique qui déchire, d’un triangle amoureux avec deux loups-garous sexy, d’un conseil de vampires exigeant, le tout dans un mélange épicé de sexe et de violence.

Mon avis : Je remercie le personnel de l’équipe Alter Real qui m’a permis de me plonger dans l’univers de Sierra Dean. C’est toujours avec grand plaisir que je découvre de nouveaux univers et de nouveaux auteurs. Ici, ce roman ne déroge pas à la règle. J’ai passé un agréable moment de lecture avec le premier tome des aventures de Secret McQueen.

Dans un premier temps, j’ai été charmé par la couverture avec ses belles nuances de bleu. Je l’ai trouvé vraiment sympathique, mystérieuse avec une petite touche de sexy qui représente bien ce premier tome. Le résumé, lui, est plus léger mais pause bien les bases. En effet, j’ai tout de suite eu envie d’ouvrir ce roman. C’est assez prenant dès le départ.

Secret est un personnage haut en couleur, on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est vraiment très plaisant comme idée. En effet, on se retrouve avec une tueuse à gage employée par le Conseil des Vampires qui a été abandonné par un loup garou… J’ai trouvé ça vraiment surprenant mais très sympathique. Secret marque le fait que cette lecture est un peu folle mais revigorante. Secret a un côté complètement barré, elle n’a peur de rien et c’est assez plaisant d’avoir une tête brulée comme personnage principal.

On suit Secret dans deux histoires que l’on suit en parallèle, puis tout à coup, un flash, une idée et les deux histoires se réunissent pour n’en faire qu’une. Une belle idée qui nous permet d’avoir une intensité certaine durant notre lecture. On est toujours surpris et cela fait du bien ! Il est vrai que l’intrigue n’est pas originale en soi : des loups garous d’un côté et des vampires de l’autre avec une personne au milieu qui ne sait pas quoi faire. Vu et revu. J’avoue que sur ce point, j’étais un peu dubitative, l’originalité tient dans la plume de l’auteure pour moi, dans sa manière de gérer les choses, de créer des personnages intéressants. Secret tient l’histoire à bout de bras sans que cela s’essouffle. J’ai trouvé ça assez fort. J’étais la première surprise.

Cependant, je reconnais certaines choses un peu simple, rien de bien grave mais des choses vues et revues. Je parle de la notion « d’âmes sœurs » qui rendent les relations un peu simplettes pour moi. Dommage ! J’aurais peut être, aussi, ajouté quelques petites choses, le roman n’est pas un gros pavé mais certains points auraient pu être un peu plus étudiés, élaborés. J’espère que cela arrivera dans les autres tomes. J’ai vraiment envie d’en savoir plus. La chose qui m’a le plus déplu dans ce premier tome c’est ce triangle amoureux qui s’esquisse… C’est malheureux. J’aurais aimé un peu plus d’originalité sur ce point.

Les – :

  • Le côté facile des relations amoureuses avec les « âmes sœurs ».
  • Le triangle amoureux qui est une notion rabâchée dans les romans et qui commence à me lasser.

Les + :

  • Le côté amusant et déjanté de l’histoire.
  • Le personnage de Secret que j’ai beaucoup apprécié.
  • L’intrigue simple rendue originale par la plume entraînante de l’auteure.
  • La couverture & le résumé qui remplissent bien leurs rôles.
  • Le fait que le lecteur est surpris sur plusieurs points.

Ma note : 155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie155801df381f3fd - Copie

35

Bilan Juillet 2018

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Bonjour tout le monde,
Me revoilà pour le bilan du mois de Juillet 2018.
Mois compliqué émotionnellement, j’en ai pris plein la vue, le coeur et les yeux. Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour lire… Voyez en images.

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Un total de 17 livres et 7511 pages.

Côté personnel, c’est la fiesta. J’ai assisté au mariage de l’une de mes meilleures cendrillon-originalamies – en tant que témoin en plus! – c’était beau, plein d’amour. Ca fait tellement de bien. En même temps, j’ai commencé – avec mon Jonathan – à préparer le terrain pour le mariage. La date officielle est tombée : le jour le plus beau de ma vie sera le 06 Juin 2020. On a enfin le thème : « Il était une fois ». Je me sens comme une petite princesse. On a tellement d’idées… Je crois qu’on va faire ça à Disney Land tellement ça fuse! J’ai aussi retrouvé ma meilleure amie qui est professeure, je suis tellement fière d’elle! Bravo ! Ça m’a tellement fait de bien de la voir. On a rattrapé le temps perdu et ça c’est top. Résultats du mois de Juillet : 10 barbecues, 10 roses en perles de rocaille ( plus de 95 !!), des rendez vous pris pour des photos, des tonnes de café, de thé bus devant Un, dos, tres. Et de l’amour, beaucoup d’amour. On a commencé les visites de maison, on devient vite fous avec ces sites internet, les appels téléphoniques et les désillusions. On maintient le cap devant tout ce que l’on a à faire, on va s’en sortir et ceci dans la joie et la bonne humeur. On a aussi eu la belle surprise de voir le petit bébé tant attendu pointer le bout de son nez. Le petit Lucien est venu égayer encore plus notre quotidien en faisant de Jonathan un parrain très heureux et de moi, une tata de coeur prête à devenir folle amoureuse de ce petit bout trop mignon. Lulu, vivement jeudi !!! 

 

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