Résumé : « Alors que j’entamais ma nouvelle carrière, Philippe, mon fiancé flic, prenait son poste comme commandant aux stups de la 2e DPJ. — Comme ça on se verra plus souvent, m’a-t-il dit, réjoui, en m’annonçant la nouvelle deux mois auparavant, le jour de sa nomination. J’étais vraiment contente pour lui, mais à cette époque je n’étais qu’une simple traductrice-interprète judiciaire et je n’avais pas encore une tonne deux de shit dans ma cave. » Comment, lorsqu’on est une femme seule, travailleuse avec une vision morale de l’existence… qu’on a trimé toute sa vie pour garder la tête hors de l’eau… qu’on a servi la justice sans faillir, traduisant des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques avec un statut de travailleur au noir… on en arrive à franchir la ligne jaune ? Rien de plus simple, on détourne une montagne de cannabis d’un Go Fast et on le fait l’âme légère, en ne ressentant ni culpabilité ni effroi, mais plutôt… disons… un détachement joyeux. Et on devient la Daronne.
Mon avis : Je remercie Pauline et Audio Lib pour l’envoi de ce service presse. C’est une histoire qui prête à sourire puisqu’il s’agit d’une erreur. Je ne m’étais pas positionnée pour écouter ce roman. Ce fut donc une surprise générale de voir ce roman dans mon enveloppe (que j’attends toujours avec énormément d’impatience, mes virées voiture sont beaucoup plus chouettes avec mes livres audio, c’est vraiment top !)
Vous connaissez l’adage « métro – boulot – dodo » ? Ici, on est plutôt dans le mode « pleurer – boulot – dodo ». On fait la rencontre d’une femme de 50 ans environ. Elle travaille pour la justice. Elle écoute, pendant de longues heures des conversations interminables pour les retranscrire. C’est un métier qui est lassant mais elle doit faire face à l’institut qui prend soin de sa mère malade, à ses filles qui sont loin d’elle et à ce compagnon qui fait triste figure face à son mari décédé.
Même si la couverture du roman est assez sombre, il y a une bonne dose d’humour dans ce roman. Décalé et subtil, il pourra plaire à grand nombre d’entre vous.
La situation cocasse qui se dessine sous nos yeux est assez simple : la Daronne prend place lors d’une sordide histoire de drogue. J’ai beaucoup apprécié l’ironie que l’on rencontre tout au long du roman.
La Daronne est un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Elle est différente. Elle a un regard assez surprenant sur la vie. Elle qui a œuvré pour le bien, pour la justice, pour la morale, se retrouve dans une situation périlleuse, à vendre du cannabis à toutes les petites frappes de son quartier en vivant sous le même toit que son fiancé qui travaille dans la police.
Je vous avoue que lorsque j’ai lu le résumé, j’ai eu peur. Ce n’est pas forcément le genre de lecture que j’apprécie particulièrement. La couverture porte à confusion : c’est une histoire qui se lit ou s’écoute vite. On est vite emporté par cette histoire qui ne nous laisse pas indifférent.
On a, face à nous, une plume incroyablement intelligente : elle est bourrée d’humour comme j’ai déjà pu le souligner mais aussi d’originalité qui donne à ce roman un côté décalé que j’ai énormément apprécié.
La Daronne est un roman prisé et on comprend vite pourquoi ! En plus d’être en marge de ce que l’on peut habituellement lire sur les histoires de drogue, c’est une histoire actuelle qui nous permet d’avoir un œil différent sur la société. On soulève donc le problème des EHPAD et de leur prix qui vous fait sortir les yeux de la tête, qui nous force à prendre de lourdes décisions qui peuvent avoir de graves conséquences sur nos vies. On parle aussi de drogue, forcément mais aussi de la routine des gens, des vies qui se croisent mais ne se touchent jamais. De cette routine envahissante qui nous pousse à regarder ailleurs, bref, je ne peux que vous le conseiller.
Je ne suis même pas certaine d’avoir la capacité de le classer dans un genre tellement je ne suis pas habituée à lire des histoires comme celle-ci.
Les – :
- Une couverture qui ne rend pas forcément justice à l’histoire. Je pense qu’un lectorat comme moi pourrait passer à côté de ce roman à cause de cela.
Les + :
- La Daronne, un personnage haut en couleur.
- L’intrigue qui mêle drame, humour et actualité.
- L’œil vif de l’auteure sur la société.
- L’humour et l’ironie présents dans ce texte.
L’humour cynique et le personnage atypique m’ont également plu. Mais je m’attendais à mieux.
Je comprends ^^
je dois dire que malgré tes arguments, il ne me tente pas plus que ça. Et oui, la couverture parait bien sombre par rapport à ce que tu dis du contenu
D’accord ! ^^
C’est vrai que c’est une ambiance un peu moins sombre que le laisse présager la couverture
Je dois dire que j’adore l’idée. Je vais essayer de me le procurer vite !
Alors là, tu me fais grandement plaisir =)
Je passe sur ton blog ce week end quand j’aurais le temps de me plonger dans tes articles =) ♥
C’est vrai que c’est aussi différent de ce que je lis habituellement
Des fois c’est bien aussi 🙂
Ah, je l’ai déjà vu sur un autre blog et c’est vrai que comme toi ma belle, la couverture m’aurait carrément fait fuir !
Ah oui. L’habit ne fait pas le moine comme dirait l’autre !
Eh bien pourquoi pas. C’est clair que vu comme ça il n’attire pas l’oeil.
Oui. C’est vrai 🙂
« L’humour et l’ironie présents dans ce texte », ça j’aime bien mais c’est le seul point positif que je note pour ce titre
Oh, dommage!
Une prochaine fois, je saurai te séduire =)
Je ne suis pas très à l’aise avec le terme » La Daronne », je trouve cela irrespectueux.
Oh. Je pense qu’ici il n’y a rien de péjoratif. En effet, une daronne c’est du jargon mais c’est surtout le milieu de la drogue. Comme une « mama » italienne un peu 😉
Je ne sais pas trop… Je n’arrive pas à savoir si oui ou non il me fait envie!
C’est vrai que comme ça il peut avoir un effet « mouais bof » mais une fois que l’on est dans l’histoire, c’est vraiment très prenant ! ^^