Résumé : Jack a une vie familiale chaotique. Sa mère, Cécile, est en dépression depuis un an. Le jeune homme se débat pour survivre, malgré la violence, l’alcool et la solitude. Jusqu’au jour où il rencontre la sublime et douce Marta. Le destin a décidé de lui donner une chance de s’extirper de ce quotidien destructeur. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille et les épreuves vont se succéder au point de compromettre leur avenir. Parviendront-ils à s’aimer contre vents et marées ?
Mon avis : Je remercie le Prix des Auteurs Inconnus pour l’envoi de ce roman qui signe ma participation du mois de novembre dans la catégorie « Romance ».
Je ne sais pas par où commencer… Ce roman ne faisait pas partie de ma sélection. La lecture de ce dernier ne m’a pas déplu, bien au contraire. Cependant, j’ai eu une impression de déjà vu tout au long du roman. Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi, après avoir fait le bilan de ma lecture dans ma petite tête, j’ai enfin compris ! Je ne sais pas si c’est moi qui déraille mais j’ai trouvé beaucoup de similitudes entre les actions du roman et une série télévisée que j’adore. Attention ! Je ne parle absolument pas de plagiat mais possiblement d’inspiration.
On fait la rencontre de Marta, une jeune fille qui n’est pas à plaindre. Elle a une jolie vie, réside dans une villa, a un père aimant. Sa mère, elle, ne voit qu’en elle une manière d’accéder à une strate de la société plus importante que celle dans laquelle elle vit actuellement. Le rêve de cette mère ? Marier sa fille avec un homme riche et puissant. Les relations entre Marta et sa mère sont complètement anéanties par le manque d’amour et de reconnaissance. Marta supporte sa mère pour son père qu’elle ne veut pas laisser seul.
Parallèlement, on découvre Jack. C’est un adolescent de 16 ans qui a tout laisser tomber pour s’occuper de sa mère dépressive depuis la mort de son père un an plus tôt. Fini le lycée, les études, le travail de rêve. Il plaque tout pour être disponible pour sa mère. Monsieur Raymond, l’épicier du coin, va beaucoup l’aider en mettant un travail et un logement à sa disposition.
La rencontre de Marta et de Jack va faire des étincelles. C’est la rencontre deux mondes différents mais ce n’est pas cela qui va les arrêter, bien au contraire. Ils vont surmonter beaucoup de difficultés ensemble. La vie ne va pas être un long fleuve tranquille mais j’ai trouvé qu’elle était quand même relativement « facile » pour eux : pas de problème d’argent, ni d’assistante sociale sur le dos. Monsieur Raymond est toujours là pour les aider et j’ai trouvé ça peu crédible à vrai dire. Ils ont 16 ans quand même ! J’ai trouvé cela dommage de mettre de côté les aléas de la vie que l’on peut rencontrer quand on s’émancipe du foyer familial à cet âge.
Dans ce roman, on traite de nombreux sujets comme l’alcoolisme, la dépression, le deuil… des choses qui ne sont pas forcément hyper joyeuses mais qui sont intéressantes à développer. Ici, l’accumulation des problèmes ne m’a pas permis d’y croire plus que cela et forcément… je n’ai rien ressenti d’intense en lisant ce roman.
Pour en revenir à cette sensation de déjà vu, si vous avez vu (et revu comme moi) la série Les frères Scott (VO : One Tree Hill), vous ne pourrez pas passer à côté des similitudes : une mère dépressive qui laisse son enfant partir, une mère qui n’aime pas sa fille et qui ne pense qu’à sa carrière, des péripéties (dont je ne peux vous parler sans vous dévoiler l’intrigue) qui sont arrivées aux personnages de la série, même la confection des brookies… S’il n’y avait eu que des comportements similaires, des petites touches comme les brookies, (parce que ça existe, c’est même bon) je n’aurais pas relevé. Cependant, j’ai repéré au moins sept similitudes, c’est pour cela que je ne pense pas pouvoir parler de coïncidence mais plutôt d’inspiration. Cela ne m’a pas gêné plus que cela mais j’avoue qu’un sentiment d’incompréhension s’est emparé de moi.
Chose aussi sympathique avec ce roman : la facilité de lecture. La plume est fraîche et dynamique, j’ai trouvé cela charmant.
Les – :
- Les trop nombreuses similitudes entre Les frères Scott et le roman.
- La vie trop « facile » que ces jeunes adolescents vivent.
- Le manque de crédibilité à certains moments qui entraîne un sentiment mitigé au niveau des émotions.
Les + :
- Une plume entraînante qui permet une lecture rapide et facile du roman.
- Jack & Marta qui sont des personnages attachants malgré tout.
- La relation particulière qui lie Marta à son père.
Je ne sais pas comment je réagirais si ce genre de similitudes, d’impressions de déjà-vu se produisaient durant la lecture. Frustration et questionnement ? Je pense que oui, il doit s’agir d’une influence sans doute trop présente plus que de plagiat. C’est dommage
C’est ça. Je ne parle pas de plagiat mais une inspiration je dirai
Je ne connais pas la récit à laquelle tu fais attention mais je sais ce que tu ressens, il m’est arrivée la même chose il n’y a pas si longtemps que ça et je n’arrêtais pas de penser aux personnages de ma série
C’est ça. Ce n’est pas hyper gênant mais je ne comprends pas l’intérêt
Rien qu’en lisant le début de ta chronique, je me suis dis que tu devais parler des « Frères scott » ! En même temps c’est une série qui a abordé de nombreux sujets et situations familiales mais oui, le fait que tu es relevé au moins 7 similitudes montrent que la série à sans doute été une source d’inspiration. Contente de voir que nous sommes copines de série ! quand je tombe sur un épisode à la tv, je ne résiste jamais et chez moi, on y fait régulièrement allusion.
C’est une des meilleures séries du monde 😀
Si jamais tu veux plus de détails sur les similitudes que j’ai trouvé… Je peux t’en parler en MP 🙂
Ah oui, c’est vrai que ce genre de similitudes peuvent être gênantes, même si ça ne peut pas être un plagiat, c’est peut-être trop inspiré par la série…
C’est ça… C’est ce qui m’a le plus gêné malheureusement.
Je suis toujours méfiante des lectures où les héros sont des adolescents car j’ai peur que ça manque de crédibilité. Ceci dit, je dois parfois passer à côté de petites perles.
Je te comprends, les adolescents ne me font pas peur mais derrière, l’auteur doit maîtriser à mort pour que cela se passe correctement pour moi. Sinon, je ne réponds plus de mes actes mdr
Je ne suis pas fan de la série » Les frères Scott « , alors vu les similitudes, je préfère passer mon tour.
C’est la meilleure série du monde!