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Bilan mensuel février 2020

original

Coucou mes petites chouettes! On se retrouve aujourd’hui avec le bilan livresque de février (je crois que je ne terminerais pas de lectures avant demain :))
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Bilan Livresque 
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J’ai lu 20 romans, écouté 2 histoires, lu 3 manuscrits pour des comités, lu 2 romans pour les lecteurs Librinova. Ce qui fait un total de 27 romans entre les mains et les oreilles. Je ne suis pas peu fière de mon mois! J’ai pu lire tout ce que j’avais prévu dans ma PAL mensuelle de février et même un peu plus. En espérant que ça continue ainsi 🙂
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Top & Flop 
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Voilà les trois meilleurs romans que j’ai lus ce mois-ci. J’ai eu énormément de bonnes lectures. 🙂
Ici, on ne va pas parler de « flop » parce que c’est un terme beaucoup trop dur pour ce que j’ai ressenti par rapport à ces trois romans. On va dire que j’en attendais beaucoup plus que ce que j’ai lu. Ces trois romans ne m’ont pas complètement conquise et je suis restée sur ma faim. On va dire que ce sont les trois moins bonnes lectures que j’ai faites ce mois-ci 🙂
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Que me réserve février ? 
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J’ai plusieurs objectifs pour ce mois-ci
♦ Respecter encore une fois ma PAL mensuelle pour mars.
♦ Planifier mes lectures au niveau SP pour me laisser de la place pour lire un ou deux romans qui attendent depuis trop longtemps dans mes étagères.
♦ Finir mes deux prochaines lectures pour Librinova
♦ Finir mes lectures pour le PDAI bien avant la date butoir.

On se revoit fin mars? Merci pour vos retours et vos visites sur le blog ♥ 

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Mon cœur restera de glace d’Eric Cherrière

9782714493330ORIRésumé : Il existe au cœur du cœur de la forêt un endroit où vivent les sapins les plus anciens, protégés du vent comme de l’exposition au soleil, de la pluie, de la neige. Protégés aussi du regard des hommes. Une combe lointaine et tempérée qui fut un jour une frontière infranchissable devant laquelle l’enfant s’était dit « Quand je serai grand, je vivrai là. » Dans ces bois du fin fond de la Corrèze, un jeune garçon trouve refuge en 1918, en compagnie de son frère, une « gueule cassée ». Une guerre plus tard, des soldats allemands s’y enfoncent, sur les traces d’une de leurs unités disparues. Ces mêmes arbres que l’on retrouve en 2020, peint sur les murs de la chambre d’hôpital d’un vieillard allemand. Aujourd’hui le vieil homme va parler. Révéler le secret de cette forêt qui ébranlera bien des existences, bien des certitudes. Bien des familles. De 1918 et 1944 à 2020, Mon cœur restera de glace couvre un siècle de guerres fratricides. Ce roman noir, qui explore les destins d’individus ordinaires perdus aux carrefours de l’histoire, est aussi le roman de la beauté face à la violence. De ces fleurs qui poussent sur les champs de bataille.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Belfond ainsi que Claire pour l’envoi de ce roman en service presse. Court roman, il m’a tenu compagnie durant la soirée de mardi soir.

J’avoue que je ne sais pas comment vous parler de ce roman. Je n’ai ni adoré, ni détesté. C’est une lecture riche mais qui ne laissera pas de grosses traces dans ma mémoire de lectrice. En effet, je suis stupéfaite par la force de ce roman, en si peu de pages, on a des thématiques dures liées à la guerre mais aussi à l’Homme qui font surface. C’est fort, poignant mais aussi dérangeant et déroutant.

La guerre : vaste sujet ! On est vraiment au cœur des guerres. On passe les deux guerres mondiales. On fait la rencontre de Lucien Faure, un père, un grand-père, un beau-père et un époux. Lucien va tout faire pour retrouver son fils, disparu sur le front. Mort ? Déserteur ? On ne sait pas trop mais on va suivre Lucien dans ses pérégrinations. Lucien est un personnage profondément humain que j’ai beaucoup apprécié. On va aussi faire la rencontre de ses deux petits-fils qui vont partir parce que « maman a essayé de les tuer ». Ils ne peuvent plus rien faire contre le chagrin et le désespoir de leur mère. Ils partent pour oublier la tristesse, ils fuient cette guerre, ils vont essayer de survivre dans une forêt. En 2020, on va faire la rencontre de Stéphane, descendant de Lucien qui va rencontrer le passé de sa famille et pas forcément de la meilleure des manières.

La famille Faure va se retrouver au cœur d’une histoire palpitante et folle. Lucien va croiser la route d’un officier allemand. En pleine guerre, le Croquemitaine n’a aucun scrupule. Il va tuer tout le monde, tous les juifs qui croisent son chemin. Le crâne bourré par les principes nazis, le croquemitaine est célèbre pour les pires atrocités. Honnêtement, j’ai eu envie de vomir plusieurs fois tant ça prend aux tripes. Si les détails étaient nécessaires pour bien comprendre ce que les hommes ont pu ressentir, on se prend de plein fouet la vérité (que l’on connait déjà) qui prend une dimension incroyable : l’homme et sa cruauté. Au nom de je ne sais quelles idées politiques, l’homme est capable du pire.

Ce roman traite de la guerre mais aussi de l’humanité. On traite de thématiques importantes. Avec trois périodes évoquées (1914/1918 – 1939-1945 – 2020), on entre dans le devoir de mémoire. Stéphane, l’aïeul de la famille Faure est mis devant le fait accompli lorsqu’un historien lui demande son aide. Le Croquemitaine demande après Lucien Faure sur son lit d’hôpital, cet homme qu’il a rencontré pendant la guerre. Ne pouvant rien faire contre la mort, l’historien propose au croquemitaine de faire la rencontre de Stéphane pour lui livrer la vérité qui lui ronge le cœur depuis des années. Ainsi, Stéphane va faire un bond dans l’histoire de sa famille, de Lucien et de ses petits-enfants.

Clairement, certains passages osent, font peur, font mal. Ils sont nécessaires mais m’ont mis mal à l’aise. J’ai tellement eu mal pour tous ces gens. La folie humaine est poussée à son paroxysme. Je vous passe les détails mais c’est un roman dur, sombre, qui fait réfléchir. A travers les personnages, on voit les « deux camps ». Les allemands et les français (juifs et non juifs) de l’autre. On comprend que l’homme reste un homme, que des amitiés peuvent se tisser au-delà de ce que l’on peut comprendre mais ça existe. Ce personnage du Croquemitaine est intéressant bien qu’effrayant mais j’ai aimé la manière dont l’auteur amène le sujet et les interrogations dans ce roman. La plume est forte, sincère et pleine de ressources. Bravo à l’auteur d’avoir osé et livré cette histoire.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le devoir de mémoire. On doit au moins ça aux gens qui se sont battus pour nous.
  • La trame historique que j’ai appréciée
  • Le panel de personnages qui est diversifié et très intéressant

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Entre les vagues de Julie Thomières

c-romance-entre-les-vagues-julie-thomieres-webRésumé : Lison et Tristan partagent la même passion : la natation, qu’ils exercent tous deux dans un programme de sport-étude. Si la jeune femme est isolée et peu appréciée du groupe, ce n’est pas le cas de la star de l’équipe. Aux antipodes, les deux sportifs ne s’adressent jamais la parole. Envoyés à Estepona en Andalousie pour suivre un stage intensif en vue de préparer les championnats, ils se découvrent sous un nouveau jour. Alors qu’ils se rapprochent, un drame terrible chamboule leur destin. Il lui doit la vie. Elle doit tirer un trait sur ses rêves. Deux destins brisés sur une planche, que seul l’amour pourrait soigner.

~ Service presse 📱 ~

Je remercie les éditions Alter Real pour l’envoi de ce one shot très agréable à lire. Entre les vagues est une romance moderne qui va mettre en scène des personnages touchants qui vont parler à beaucoup de lecteurs et lectrices. Ce qui m’a attirée dès le départ, c’est cette jolie couverture et le résumé. La thématique de la natation me plait bien, du coup, je n’ai pas hésité une seule seconde et j’ai bien eu raison !

Enfilez votre maillot de bain les amis, c’est l’heure du grand plongeon !

On fait la rencontre de Lison, une jeune fille très réservée qui a beaucoup de mal à trouver sa place au sein de son équipe de natation : entre moqueries et désillusions, la jeune femme ne trouve pas sa place. Lison est un personnage que j’ai adoré pour sa volonté à réussir mais aussi pour le fait qu’elle ne veuille pas laisser tomber ses coéquipiers qui ne mériteraient que ça !

D’un autre côté, on fait la rencontre de Tristan. Ce jeune homme qui ne supporte plus l’attitude de ses camarades vis-à-vis de Lison. Ayant silencieusement participé à la mise de côté de Lison, Tristan est un jeune homme courageux qui va finir par franchir le pas et qui va essayer de se rapprocher de Lison, cette jeune femme solaire qui ne demande rien à personne.

Lors d’un stage sportif en Andalousie, Lison va être victime d’un drame qui va bouleverser sa vie. Si beaucoup trouvent encore à redire sur son acte héroïque qui permet à Tristan d’avoir la vie sauf, Tristan va vite comprendre qu’il doit la vie à Lison mais aussi que ses sentiments pour la jeune fille sont présents depuis bien plus longtemps que ce qu’il pensait. C’est dans les cris, les larmes et les peurs que Tristan & Lison vont se découvrir et essayer de s’aimer.

Autour de ces deux personnages principaux, il y en a beaucoup de secondaires. J’ai adoré Mitch et détesté Soraya. J’ai apprécié découvrir ces personnages par « bloc ». On fait la rencontre de l’équipe française, puis américaine. C’est très intéressant. J’ai apprécié cela : cela forme une impression de cohésion, de famille mais comme on le sait… Toutes les familles cachent des secrets…

Si la romance ne révolutionne pas le genre, j’ai apprécié la manière dont Julie Thomières parlait de l’amour. Cette histoire semble tellement crédible. On a envie d’y croire de tout notre cœur. On a envie que Lison et Tristan soient heureux. J’ai aimé le fait que la vie n’est pas simple pour eux et que cette romance n’est pas une petite histoire merveilleuse au pays des Bisounours. Non. C’est la vie, la vraie vie. Il y a des obstacles, il y a des moments de perdition. Lison a besoin d’aide et Tristan lui donne. Tristan a besoin de ne plus se sentir seul et Lison est sa lumière au bout du tunnel.

En toile de fond, on a toujours cette idée de natation et de jeux olympiques avec cette envie de faire ses preuves, d’y aller à fond et de pouvoir réaliser ses rêves. C’est très sympathique à lire. Les leçons à tirer de cette histoire sont belles et pas du tout dans un aspect moralisateur.

Je ne connaissais pas la plume de Julie Thomières mais j’ai apprécié ma rencontre. C’est vraiment une très belle lecture que j’ai faite. Les mots sont justes et les émotions au rendez-vous. On se sent bien dans cette histoire humaine qui montre les bons sentiments comme les mauvais. J’ai adoré ce côté-là de l’histoire. Il fait du bien : on a des personnages humains en face de nous. Il n’y a aucun bad boy, aucune perfection. On parle d’amour, d’amitié, de famille, de force, de courage, d’acceptation et de renoncement. C’est chouette ! C’est une lecture additive qui fait du bien.

En définitive, entre les vagues est un roman plein d’émotions et de bons sentiments. La plume de Julie Thomières est une très belle découverte. C’est un roman sur l’acceptation mais aussi sur les relations sociales et l’humanité des hommes. J’ai trouvé cela crédible et juste. Bravo à l’auteure pour ce bon et beau moment de lecture.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Tristan et Lison : un duo de protagonistes très beau que l’on aime découvrir
  • La thématique du sport et plus particulièrement de la natation. J’aime beaucoup.
  • La plume de l’auteure au service des émotions

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A la pointe de l’épée d’Ellen Kushner

69696Résumé : Richard Saint-Vière est le meilleur duelliste des Bords-d’Eaux. Cela n’empêche pas le bretteur de se retrouver entraîné avec Alec, son amant, dans les intrigues des nobles de la Colline. L’honneur sera-t-il suffisant pour les déjouer ? Avec ses joutes d’escrime aussi bien que verbales, À la pointe de l’épée – un mélodrame de mœurs revient dans une édition augmentée de nouvelles (dont certaines inédites en français), mais aussi de textes en exclusivité mondiale : les lettres d’Octavia Saint-Vière.

Ellen Kushner est une autrice américaine qui a remporté le World Fantasy Award avec Thomas le rimeur et le Locus Award pour The Privilege of the Sword.

~ Service presse 📖 ~

Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Service presse qu’il me tardait de rencontrer sur mon chemin de lectrice, j’avoue que j’ai pris mon temps pour découvrir ce que l’auteure, mondialement connue (sauf par moi apparemment), proposait dans ce roman terriblement tentant. Pourquoi tentant ? Rien qu’à le voir, on a envie de le dévorer. Le livre, en tant qu’objet, est magnifique. Il fait penser aux anciens romans avec ses dorures, la première et la quatrième de couverture sont rigides, un signet pour marquer ses pages. Bref, l’élégance est de rigueur ici ! Puis autant vous dire que le générique de Zorro m’est resté en tête tout au long de ma lecture (inutile de lever les yeux au ciel, je sais que vous avez chanté).

Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas par où commencer ! Le roman propose un mélange des genres que je n’avais jamais vu auparavant : de la fantasy mais aussi un roman d’aventures dans lequel se dessine une romance homosexuelle. Déjà là, la surprise m’a saisie. Parfait ! J’adore le renouveau, l’original. En revanche, là où je préfère prévenir les lecteurs, c’est sur le fait que ce roman est classé en fantasy parce qu’un univers est créé. Il n’y a pas de créatures légendaires, de magie. C’est un univers qui vient s’inscrire dans les siècles se rapprochant du 15ème / 16ème siècles pour moi. Même s’il est créé de toutes pièces, j’avoue que j’ai pensé aux grandes villes italiennes dans ces siècles-là. L’univers crée reste proche de celui que l’on a pu connaitre dans les livres d’histoire-géographie. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, par exemple. J’ai eu l’impression d’évoluer dans un univers semblable en terme d’architecture.

L’univers créé propose trois castes sociales : les habitants de la Colline (riches, nobles, marchands, bonnes familles aisées…), les habitants des bords de l’eau (prostitués, voleurs, ivrognes …) et les bretteurs qui vendent leur arme pour gagner leur vie auprès des aristocrates en tuant des gens. On a une société qui se dessine sous nos yeux et qui nous poussent à s’interroger sur les questions sur le pouvoir des riches, l’honneur, savoir si tout est acceptable ou non. On nous parle aussi de politique. On est vraiment dans la création totale d’un monde. C’est plutôt intéressant de voir cette société se dessiner au fil des pages.

Bien entendu, notre personnage fait son entrée dans notre intrigue : Richard Saint-Vière est l’anti-héro par excellence, le personnage qui dérange, qui ne rentre pas dans les codes. Le plus célèbre et renommé des bretteurs est notre personnage principal. C’est un personnage qui, dans un premier temps, m’a donné des envies de meurtres. Je ne comprenais pas ce personnage : calme, réservé, taciturne. Son atypisme m’a fait frôler la folie. C’est un bretteur sur la fin de sa carrière, il a déjà vu beaucoup de choses au cours de sa vie. Il n’est ni un noble, ni faisant partie du bas peuple. Les bretteurs sont une caste à part entière et solitaire. C’est tout à fait ce que dégage Richard. On n’a pas forcément envie d’en savoir plus sur lui. Puis, petit à petit, au fil des pages, j’ai su apprécier l’ours qu’est ce personnage.

Alec est un personnage aussi intéressant. C’est l’amant de Richard. Encore une fois, ici, l’auteure m’a surprise. Je n’avais jamais lu de roman dans lequel le personnage principal masculin était homosexuel. Je n’ai rien contre cela, bien au contraire. Cela apporte encore un peu plus d’originalité dans un roman où des genres que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble se croisent. L’auteure laisse une place à la passion amoureuse d’Alec et de Richard. C’est avec élégance et pudeur qu’elle nous parle d’homosexualité. On est dans la normalité et j’ai trouvé cela excellent. Quelle belle idée. On est dans une société où deux hommes qui s’aiment ne sont pas brûlés au bûcher ! Alec est très différent de son amant : en exil forcé, cet ancien universitaire est un névrosé de première catégorie. Le couple que forment ces deux hommes est spectaculaire. On a une image de la passion amoureuse incroyablement riche : on est toujours dans la passion qu’elle soit idyllique ou violente. L’auteure ne prend pas le parti de parler de l’amour dans tout ce qu’il a de plus beau mais elle a un œil qui voit l’amour dans son entièreté. Cela rend les personnages beaucoup plus humains.

Il y a beaucoup de personnages secondaires qui passent dans l’histoire, cela rend l’intrigue riche et plus fouillée mais j’avoue qu’ils m’ont plutôt laissée de marbre. Je me suis focalisée sur ces deux personnages inconsciemment.

Ce roman est un spectacle. Il nous dépeint une fresque sociale et humaine très forte. Dans le résumé, on parle de « mélodrame des mœurs » et je pense que c’est le point principal de cette histoire. C’est ce qui va déclencher un gros point de l’intrigue et mettre Richard et Alec dans une histoire qu’ils auraient préférés éviter. Ainsi, tout au long de l’intrigue, des thématiques viennent s’ajoutent à celles déjà présentes. On est dans un roman de capes et d’épée, il est donc normal de voir des thématiques comme l’honneur, la vengeance, les complots et les machinations mais nous avons aussi une romance qui se dessine (aussi pudique et belle soit elle) et qui permet d’ajouter l’amour passionnel et l’homosexualité à la liste des thématiques abordées. Bien entendu, un roman de cet acabit ne serait rien sans les machinations et les trahisons entre riches. L’argent a aussi une place importante dans le récit.

En définitive, à travers ce livre (qui contient le roman principal mais aussi 5 nouvelles et 4 lettres de la mère de Richard), l’auteure met en place une société dans un monde imaginé. Elle nous dépeint une société incroyablement riche humainement parlant mais nous propose aussi de nous interroger sur le poids de la société dans nos vies. Au-delà du roman de capes et d’épée, l’auteure nous propose une interrogation beaucoup plus profonde sur la nature humaine. C’est avec une plume élégante, dynamique et pondérée que l’auteure nous embarque dans un univers incroyable. J’ai apprécié le fait que l’auteure n’en fasse pas de trop : il n’y a ni trop de sang, ni trop de violences, ni trop d’expressions des sentiments. C’est juste et équilibré.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un monde travaillé qui propose de réelles interrogations sur la société.
  • Un couple intéressant : Richard et Alec
  • La plume de l’auteure

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Une pluie de framboises de Martie Glutton

41VSIEmakgL._SX195_Résumé : Manon rencontre William lors de la rentrée de la première année de master. Lui et le restant de la promotion – surnommé les Autres – se connaissent depuis la licence. William est lunaire dans son comportement ainsi que ses pensées et seule Manon semble apprécier cela. Alors qu’ils participent à une soirée, un Autre s’en prend à William, éveillant la curiosité de la jeune femme. Elle comprend qu’un lourd passé enveloppe cette promo. Mais a-t-elle raison de vouloir découvrir la vérité ? Car lorsque les masques tombent, il est peut-être déjà trop tard …

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi d’un nouveau service presse dans le cadre de notre partenariat. J’apprécie découvrir de nouveaux titres via cette maison d’édition qui regorge de romans très sympathiques. Après avoir testé la romance, la chick lit, le fantastique, me voici avec un thriller.

On fait la rencontre de Manon, une jeune femme qui devient amie avec William, son camarade de promotion. Très rapidement, Manon se rend compte que dans la promotion dans laquelle elle arrive après les autres, deux clans se forment : William & les Autres. Tous semblent facilement se moquer de William qui s’en moque royalement. Dans les nuages, il est toujours un peu à côté de ses pompes. La seule personne qu’il apprécie, c’est Manon.

Manon & William forment un duo atypique mais qui est très appréciable. William a un comportement un peu particulier… il est dans sa bulle, il sort des phrases abracadabrantesques et semble, comme je le dis un peu plus haut, toujours à côté de ses pompes. Manon ne le comprend pas toujours mais prend sa défense. Ils sont amis et c’est tout ce qui importe.

Rapidement, Manon va comprendre que quelque chose ne va pas. Pourquoi ? Comment ? Quelle est la raison de ces clans dans la classe ? Pourquoi Will se retrouve seul contre tous ? Petit à petit, Manon va comprendre, avec l’aide particulière de Will qu’un incident s’est produit, qu’un être machiavélique tire les ficelles de ce petit groupe d’étudiants.

Clairement, j’ai apprécié le fait que ce soit des étudiants et non des lycéens. On est embarqué dans une sombre histoire où un groupe d’amis se voit exploser lors d’une soirée durant laquelle le pire arrive. J’ai apprécié la maturité de William et de Manon qui est opposée à la frivolité des Autres. On a de tout : celle qui couche avec tout le monde, un couple homo, des pimbêches qui gloussent comme des dindes, un garçon sur son nuage, un autre bègue… Bref, dans cette promotion, on cultive la différence et c’est plutôt très sympathique. Ce point là m’a beaucoup plu.

L’intrigue prend un virage à 180° lorsque l’on comprend ce qui s’est passé. Tout au long du roman, l’auteur nous donne des indices et nous propose d’entrer dans la danse macabre à notre tour. Qui tire les ficelles ? Pour quelles raisons ? Bref, tout est assez bien pensé dans cette histoire. Je pense que j’aurais apprécié plus de pages. En version PDF, nous sommes à 180 pages environ. La lecture est passée à une vitesse folle et j’aurais, peut-être, apprécié en savoir plus sur Julien ou encore sur Chloé.

On vogue entre le passé et le présent. C’est plutôt intéressant et cela dynamise le récit. En revanche, je suis moins fan de la construction. On passe une première partie en ayant Manon comme narratrice puis une deuxième qui reprend les chapitres précédents mais du point de vue de William. Je ne suis pas forcément fan de ce procédé, même si cela ajoute de précieux détails, j’ai l’impression d’avoir un bis repetita et je ne suis pas à l’aise avec cette idée.

Néanmoins, l’intrigue vaut le coup d’œil et j’ai apprécié découvrir la fin que je n’avais pas vu venir ! C’est plutôt très sympathique. Cette intrigue est accompagnée d’une plume très agréable que j’ai pris plaisir à découvrir. On se sent bien dans cette enquête officieuse haletante que Manon fait.

En définitive, je salue une intrigue forte et une idée originale. La personnalité des personnages est remarquable. L’auteur parvient à faire en sorte que le lecteur soit intéressé par tous les personnages qui cultivent une différence intéressante au sein de leur groupe. Cela permet à tout le monde d’être touché par au moins un personnage et cela apporte de la densité à l’intrigue. Manon est un personnage remarquable que j’ai apprécié voir évoluer avec William que j’ai adoré. Je suis moins friande de la narration mais c’est un choix que je respecte. Bravo à l’auteure pour ce roman, court mais très intéressant et agréable à lire !

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les personnages sont des étudiants, j’en rencontre assez peu dans mes lectures. J’apprécie ne pas avoir des lycéens en action !
  • L’intrigue et la manière dont l’auteur même le lecteur par le bout du nez.
  • La plume agréable qui permet au lecteur de faire une lecture dynamique du roman.

notation 1

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Attractif enchantement de Thalie Perrot

82210425_150278209724391_8539329951583698944_nRésumé : Cordélia de Montrésor est une jeune femme fleur bleue dont on dit le physique ingrat qui désespère de trouver un mari. Pour autant elle n’est pas prête à se marier avec le premier venu ! Sous ses airs timide et revêche se dissimule une femme espiègle et courageuse au passé parsemé d’ombres. Le Capitaine Rory Erainn dont la réputation n’est plus à faire se voit charger d’une mission qui revêt une grande importance à ses yeux : veiller sur les demoiselles Montrésor. Toutefois la tâche du séducteur d’Irlande s’avérera plus ardue qu’il n’y paraît. Derrière la vie paisible de Cordélia se cachent complots et traîtrises. Entre folklore, enchantements et manigances, les deux jeunes gens trouveront l’un dans l’autre passion et force. Mais arriveront-ils à vivre leur histoire jusqu’au bout ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement les éditions M.E.C pour l’envoi de ce roman, signe d’un nouveau partenariat avec la maison d’éditons. Ce qui me ravit. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu de romance historique (un genre que j’aime beaucoup) et je fus ravie de joindre l’utile à l’agréable en acceptant le partenariat.

On fait la connaissance de Cordélia de Montrésor. C’est un personnage que l’on aime dès le début. Enfin, personnellement, je l’ai beaucoup apprécié pour son calme, son intelligence et son franc parler. Même si la demoiselle reste calme, elle n’a rien à envier aux femmes les plus piquantes : quand il faut dire les choses, elle le fait. Cordélia est la sœur de Juliette et de Lysandre. Lysandre, son frère aux abonnés absents pour des raisons personnelles, confie ses deux sœurs à son meilleur ami Rory Erainn qui accepte cette mission avec plaisir. Rory est un jeune homme mystérieux, intelligent et très séduisant. Il incarne parfaitement l’homme parfait de ce siècle. Il est doux, drôle et très intéressant.

D’un point de vue général, j’ai apprécié tous les personnages même si j’ai un trio en tête : Rory, Cordélia et Sean, le frère de Rory. Il me serait difficile de vous parler de tous les personnages tant l’histoire foisonne de détails et de surprises au sujet des personnages. Je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire si vous aimez les romances historiques.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans le roman de Thalie Perrot, c’est le fait qu’elletéléchargement renouvelle le genre, pas dans le schéma narratif mais dans les thématiques abordées et les péripéties de la jeune de Montrésor. Je n’avais jamais vu ces thématiques là dans une romance historique. Thalie Perrot se moque des convenances et nous prouve que l’on peut parler de tout du moment que l’on sait comment le faire ! Bravo à elle pour ces idées innovantes qui font que la lecture surprend le lecteur et permet de ne plus lâcher le texte !

Pour être honnête avec vous, en romance historique, j’ai trois auteures fétiches : Lisa Kleypas, Eloisa James et Julia Quinn. C’est toujours plus compliqué avec les autres auteurs. Je tiens à féliciter Thalie Perrot qui se hisse non loin de mes trois auteures préférées. Il est encore trop tôt pour pouvoir mettre ses romans dans l’étagère des auteurs préférés mais Thalie Perrot est en bonne voie. La plume est riche, brillante et juste. On ne s’ennuie pas du tout dans cette intrigue aux mille surprises. C’est vraiment très bon.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure contourne aisément les stéréotypes liés au genre mais en apportant une touche de féérie. Les bois, les décors, tout donne l’impression d’être enchanté comme dans les contes de fées. La plume apporte un réel plus à cette intrigue drôlement bien pensée. Je trouve que le vocabulaire est juste et approprié à l’époque évoquée dans le roman. On a le charme désuet des grandes demeures avec un personnage irlandais qui apporte, lui aussi, une autre sorte de coutumes (j’ai adoré retrouver certains symboles de la culture irlandaise). Au-delà de la relation Rory/Cordélia qui se tisse, on a aussi un mélange des cultures très intéressant.

En définitive, je salue un texte sans faille qui apporte un réel renouveau à la romance historique. J’ai beaucoup apprécié ces personnages qui m’ont fait passer un excellent moment de lecture. Il reste une petite frustration qui fait partie d’une des thématiques abordées avec laquelle j’aurais aimé avoir plus de détails. Cependant, je chipote. Le roman est excellent et je salue le travail de l’auteure. Thalie Perrot est en bonne voie pour être l’une des rares auteures françaises en romance historique que je vais avoir sur mes étagères. Tout ce que je lui souhaite, c’est de trouver son lectorat. Je suis certaine que cela se fera sans aucun souci.

Je prie la bonne étoile pour que de nouveaux romans, avec les personnages de cette histoire soient publiés.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un panel de personnages riche
  • Une intrigue très sympathique qui apporte un renouveau au genre de la romance historique
  • Une plume précise et très belle

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Voyage vers l’amour tomes 2 & 3 d’Annie Lavigne

Résumé tome 2: Après son voyage en Italie, Morgane fait route vers l’Europe de l’Est, où elle rencontre Maeva, qui l’invite à danser à ses côtés dans un cirque ambulant. Son destin croise alors celui d’Enzo, un séduisant dompteur de fauves. Ils décident d’être amis, mais est-ce vraiment ce qu’elle désire ? Le beau Tsigane saura-t-il apprivoiser son cœur passionné ? Et que fait son amie Maeva tous les soirs après le spectacle ? Aurait-elle un lourd secret ?… Dans ce deuxième tome, Morgane poursuit son « voyage vers l’amour » en compagnie de Maeva, une belle gitane avec qui elle développe une amitié touchante. Maeva est toujours joyeuse, enjouée, mais Morgane découvrira que la jeune femme a en fait besoin d’aide pour se sortir d’une horrible situation… Troublée par ce nouveau garçon qui vient d’entrer dans sa vie, Morgane a envie de donner une chance à l’amour, mais y parviendra-t-elle ? Si elle s’abandonnait à lui, ne serait-ce encore qu’une passion éphémère, qui finirait par la vider de tout cet amour qu’elle aspire tant à partager d’âme à âme encore plus que de corps à corps ? Avec une plume toujours aussi belle et soutenue, l’auteure nous transporte en Europe de l’Est, en commençant par la Roumanie, où Morgane goûte à ce monde mystérieux qui entoure le mythe du prince Dracul… Puis elle visitera Sarajevo, Varsovie, Prague, et enfin, Vienne, où elle sera invitée à un bal masqué dans un château autrichien. L’amour sera-t-il au rendez-vous ? En voyageant avec un cirque ambulant, Morgane peut enfin partir à l’aventure et goûter à la liberté dont elle rêvait tant. Mais être libre veut-il dire être sans attache ? Ouvrir son cœur, devenir vulnérable, n’est-ce pas l’unique façon de réellement goûter la vie ?…

Résumé tome 3 : À New York, un réalisateur remarque le regard pétillant de Morgane et l’engage dans son film. Durant le tournage, elle fait la connaissance de James, un bel acteur qui décide de faire avec elle la route jusqu’à Hollywood. Et les voilà partis en décapotable : des milliers de kilomètres pour la séduire… Un petit copain star de cinéma… ça fait rêver ! Tombera-t-elle amoureuse de lui ? Arrivera-t-elle à oublier Enzo, son dompteur de fauves ? Et finira-t-elle par trouver le grand amour ?… Dans ce dernier tome, les liens d’amitié entre Morgane et Maeva deviennent encore plus forts alors que les deux amies partent pour l’Amérique. Ayant toutes les deux vécu des moments difficiles durant leur adolescence, ce « road trip » aux États-Unis est un moyen de se libérer de tous leurs mauvais souvenirs. Leur rêve : voir le Grand Canyon. Dans cette nature vierge, en contact avec la terre, une magie s’opérera sur elles… Pour conclure son « voyage vers l’amour », Morgane devra réussir à voir clair en elle : qui elle est, ce qu’elle veut, qui elle aime. Elle a ce bel acteur américain qui veut être avec elle, mais est-ce vraiment de l’amour ? Et elle ne peut cesser de penser à Enzo, qui a profondément touché son cœur. Son voyage la mènera de New-York à Memphis – où elle montera dans les nuages… –, puis de Santa Fe à Tijuana au Mexique, où son désir de sensations fortes sera comblé… Enfin, le trio Morgane-Maeva-James arrivera à Los Angeles, la Cité des anges, pour la première du film tourné à New-York. Pour Morgane, qui a toujours été passionnée par le cinéma et, surtout, par l’idée de vivre sa vie comme un grand film, c’est l’apothéose. Elle devrait donc être heureuse, comblée, mais il lui manque quelque chose…

~ Services presse ~

Je remercie Annie Lavigne qui m’a confié le tome 2 et le tome 3 de sa saga Voyage vers l’amour. Je suis vraiment ravie d’avoir pu poursuivre ma lecture de cette trilogie sympathique et fraîche. Il était (grand) temps de sortir ces deux tomes de ma liseuse et de vous en parler… Les valises sont prêtes ? On va faire un grand voyage.

On quittait Morgane en Italie dans le premier tome. Le titre de la saga reste très évocateur. La mention de voyage est très intéressante. On voyage géographiquement parlant et on visite le monde entier : entre la Roumanie, l’Italie, la France mais aussi les Etats Unis, nous partons visiter de nombreux endroits qui ont tous l’air magnifiquement beaux et fantastiques. On varie les cultures et les traditions, j’ai beaucoup apprécié cette thématique dans le texte qui vient apporter beaucoup de fraîcheur au roman. On ne s’ennuie pas une minute.

Autre point qui apporte beaucoup de fraîcheur : les personnages ! J’ai énormément apprécié Morgane qui est une jeune femme très surprenante. En effet, je l’ai trouvée très mature pour son âge et son caractère est appréciable. En tant que lectrice, je suis contente de voir autre chose que des triangles amoureux avec des filles qui tapent du pied pour des caprices un peu idiots. Morgane est au-delà de ça. Elle réfléchit beaucoup en essayant de vivre sa vie à fond. C’était vraiment un personnage abouti qui apporte beaucoup au roman. Elle est le seul personnage que l’on retrouve dans les trois romans. Une figure masculine principale vient rythmer les tomes : Julien dans le premier, Enzo dans le deuxième et James dans le troisième. Chaque figure masculine va aider Morgane à se comprendre un peu plus sur elle et sur ce qu’elle attend de la vie. Si j’ai apprécié Julien, j’ai adoré Enzo et suis un peu passée à côté de James qui reste un personnage trop superficiel pour moi.

Voyage vers l’amour est un voyage géographique grâce à toutes les destinations que l’on découvre mais aussi un voyage initiatique puisque Morgane va beaucoup apprendre sur elle-même. L’amour peut prendre différentes formes et c’est ce que l’on va comprendre à travers ces trois tomes.

On rencontre l’amour fraternel avec Julien dans le premier tome (je ne m’étale pas sur ce dernier puisqu’il a déjà été chroniqué). En attendant, grâce au personnage de Maëva, on trouve un amour presque trop fort pour être contenu. Maeva et Morgane vont partager une caravane et une expérience incroyable avec ce voyage qu’elles vont entreprendre aux Etats-Unis. Il faut le dire : le sang est la seule chose qui fait qu’elles ne sont pas sœurs. Pour le reste, c’est tout comme. J’ai trouvé leur amitié touchante (il n’est pas question de relation amoureuse ici). Enzo est un personnage qui ressemble un peu à Julien. En effet, il est réfléchi, posé, calme. Il s’exprime tellement bien. C’est vraiment un personnage que j’ai grandement apprécié aussi. Il est le plus touchant de toutes les figures masculines que j’ai rencontrées dans cette trilogie.

Au-delà des personnages, je trouve que l’auteure traite de manière intelligente et efficace les thématiques propres au Young Adult et permet aux lecteurs une réelle réflexion sur la vie en général et ce qui peut, à l’âge adulte, devenir compliqué à gérer lorsque l’on fait ses premiers pas dans la vie.

Le texte d’Annie Lavigne ne souffre pas de longueurs, sauf peut-être dans les résumés qui pourraient gagner en efficacité en étant raccourcis. Néanmoins, la plume de l’auteure reste toujours aussi belle. Elle est riche et divertissante.

En définitive, Voyage vers l’amour est une trilogie émouvante et efficace qui nous fait voyager à travers le monde. Les cultures et les traditions sont mises en avant et cela nous apporte beaucoup de diversité et de fraîcheur. Les personnages sont très travaillés et aboutis. Je vous conseille cette trilogie pour découvrir le voyage de Morgane, qui vaut le détour.

3 bonnes raisons de lire cette trilogie :

  • Un personnage principal efficace
  • Un voyage physique mais aussi initiatique
  • La plume de l’auteur

4

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La reine du bal de Mary Higgins Clark et Alafair Burke

9782367626925-001-TRésumé : Ce soir-là, elle était la reine du bal… pour la dernière fois : la riche et mondaine Virginia Wakeling a été tuée lors du gala du Metropolitan Museum dont elle était l’une des plus généreuses donatrices, vraisemblablement précipitée du toit. Par qui ? L’affaire n’a jamais été élucidée. Trois ans plus tard, Laurie Moran, l’enquêtrice phare de l’émission Suspicion, s’empare du cold case. Elle découvre vite que Virginia était une femme très courtisée : un petit ami nettement plus jeune qu’elle, désigné à l’époque comme le principal suspect, mais également nombreuses de personnalités en vue – collectionneurs, promoteurs immobiliers, entrepreneurs… – avaient noué avec elle d’étroites relations. Tous étaient présents lors de la célèbre soirée caritative. Mais qui aurait eu intérêt à se débarrasser de Virginia ? Après Le Piège de la Belle au bois dormant, la nouvelle enquête à haut risque de Laurie Moran, aux prises avec l’univers à la fois frivole et impitoyable de la jet-set new-yorkaise.

~ Lecture détente 🎧 ~

Je vous retrouve aujourd’hui avec une lecture détente (oui, mis à part Harry Potter, j’en ai très peu mais je suis contente de pouvoir palier à ce soucis). Après l’annonce du décès de Mary Higgins Clark, j’ai eu un léger pincement au cœur. Combien de fois ai-je dit qu’il fallait que je me lance dans des lectures de cette auteure sans jamais pouvoir le faire. Ainsi, ce mois-ci, j’ai sélectionné deux romans (un audio et un en papier) pour rendre « hommage » à cette auteure formidable et très célèbre. Pour le format papier, j’espère avoir le temps de me lancer. 😊

Voici donc une écoute assez satisfaisante. Je suis contente de lire, de temps en temps, ce genre de romans. En effet, malgré l’intrigue bien ficelée, il est rare que je sois à 100% convaincue et surprise par mes lectures. Mary Higgins Clark et Alafair Burke nous propose une intrigue familiale avec des personnages colorés et très complets cependant, dans la construction de l’intrigue, je n’ai eu aucune surprise, malheureusement. C’est donc une lecture sympathique mais qui n’a pas su me satisfaire pleinement que je vous propose de découvrir.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est la manière dont les personnages entrent en interaction. On prend ici pour cadre une émission télévisée qui ressort les « cold case » pour essayer de débusquer les méchants coupables qui ont évités la justice la première fois. J’ai toujours adoré ce principe (j’aimais beaucoup la série Cold case d’ailleurs). Je trouve que c’est une manière assez sympathique de faire la connaissance de Laurie Moran, l’enquêtrice qui est la personne en tête de l’émission Suspicion.

D’un côté, on fait la rencontre de la sphère personnelle et professionnelle qui touche Laurie Moran mais d’un autre, on fait la rencontre de la famille de la victime : Virginia Wakeling. Femme richissime, on en apprend beaucoup sur sa famille et les secrets qui se tissent autour d’elle et de sa famille. On fait une entrée fracassante dans son monde et cela nous réserve des surprises explosives.

Ce que je reproche toujours à ce genre d’intrigue, c’est le fait de ne pas être surprise. En effet, on se retrouve avec le schéma narratif ordinaire. On s’intéresse à plusieurs personnes, on en dégage certaines de la liste des suspects puis on s’acharne sur deux trois. Mais c’est tellement évident que ce ne sont pas les coupables que l’enquête prend un virage à 180° pour nous sortir un secret qui sort du plus profond des abysses. Je trouve ça dommage, parce que finalement, tout cela ne nous surprend plus. C’est dans ce sens que je trouve les intrigues narratives des romans policiers un peu poussiéreuses. En effet, l’emballage et tout ce qui va avec est très bien : les personnages, leurs caractères et psychologies, tout ça, c’est top. Mais ici, ce n’est pas le fond qui me dérange mais la forme. Quel dommage, finalement, de ne pas avoir su me surprendre plus que cela.

La plume de Mary Higgins Clark reste toujours sympathique et agréable. Elle est à la portée de tous les types de lecteurs et ses romans ne prennent pas une ride. En effet, plus jeunes et plus vieux peuvent apprécier un roman de cette grande dame. J’ai, par la même occasion découvert Alafair Burke dont le nom ne me disait rien. En tout cas, les deux auteurs nous offrent un moment de lecture agréable qui nous permet de faire une pause détente pleine de suspens.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un cadre sympathique
  • Un panel de personnages intéressant
  • Mary Higgins Clark !

3

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Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas

41iFuUtXEFL._SX307_BO1,204,203,200_Résumé : Aux trois gentilshommes mousquetaires Athos, Porthos et Aramis, toujours prêts à en découdre avec les gardes du Cardinal de Richelieu, s’associe le jeune gascon d’Artagnan fraîchement débarqué de sa province avec pour ambition de servir le roi Louis XIII. Engagé dans le corps des mousquetaires, d’Artagnan s’éprend de l’angélique Constance Bonacieux. En lutte contre la duplicité et l’intrigue politique, les quatre compagnons trouveront en face d’eux une jeune anglaise démoniaque et très belle, Milady, la redoutable espionne du Cardinal. D’Artagnan seul échappe à ses agents. Mais rapportera-t-il à temps à la Reine de France, Anne d’Autriche, les ferrets qu’elle a remis à son amant, le duc de Buckingham ? Chef-d’œuvre d’Alexandre Dumas et modèle de roman historique, « Les trois mousquetaires » demeure un des livres les plus lus dans le monde entier.

~ Lecture détente 📖 ~

Roman d’aventures, de cape et d’épées par excellence, il était temps pour moi de vous parler de ma lecture (qui devait être commune avec Kathleen mais qui, malheureusement, n’a pas eu le temps de la faire) que j’ai terminée il y a quelques mois maintenant.

J’aime beaucoup les romans classiques. J’avais terriblement envie de me plonger dans celui-ci depuis très longtemps. Ce que j’apprécie de la part des éditeurs, c’est le fait que les romans classiques sont à petit prix. Ainsi, on peut se procurer des œuvres classiques intéressantes (comme celle-ci mais aussi les liaisons dangereuses par exemple) pour quelques euros. C’est génial !

Athos, Porthos, Aramis & D’Artagnan sont les mousquetaires les plus célèbres de la littérature. D’Artagnan ayant aussi fait plusieurs fois apparition dans l’Histoire de France, c’est avec quelques repères historiques que l’on se lance dans notre lecture. Les trois mousquetaires est un roman d’aventures qu’il faut lire. J’ai adoré faire la rencontre de ses mousquetaires en guerre contre Richelieu. Ce roi, peu soucieux, finalement, des histoires de guerre et des complots qui se trament derrière lui et la couronne de France. Richelieu est un cardinal que j’ai toujours détesté. Il ne sait pas rester à sa place et finalement tire les ficelles de cette monarchie qui reste son plus grand but dans sa vie. Le pouvoir fait tourner la tête de tout le monde.

Athos, Porthos et Aramis est un trio masculin fort. J’ai adoré les trois personnages même si j’ai un petit faible pour Aramis, cet homme de foi que parvient à équilibrer sa vie entre religion et justice. Que serait un roman d’aventure sans une histoire d’amour ? Milady est la femme fatale par excellence. C’est un personnage bivalent qui s’adapte à toutes les situations. Milady est un personnage vénal qui ne recule devant rien pour arriver à ses propres fins. Trahisons, manipulations et complots sont au rendez-vous avec ces personnages ! On peut aussi penser à Constance, jeune femme qui va parvenir à calmer D’Artagnan et à faire battre son cœur.

D’Artagnan a été, dès les premières pages, le personnage avec lequel j’ai eu le plus de mal. Sur de lui et très arrogant, c’est un personnage pivot dans cette histoire, il apporte un vent de fraicheur dans ce trio qui semble s’ennuyer. Cependant, je n’ai pas su l’apprécier. Ce petit gascon, aussi courageux soit-il, m’a tapée sur le système très rapidement. Il est intrépide, à soif d’aventures mais ne se rend pas forcément compte des situations dans lesquelles il se met.

Au-delà de l’aventure qui nous attend entre la France et l’Angleterre, entre les personnages historiques, on se retrouve avec une intrigue sur fond historique et politique. J’ai aimé ce côté historique qui nous apporte quelque chose d’intéressant. Des figures intéressantes viennent s’ajouter aux personnages mentionnés ci-dessus : la Reine de France, le duc de Buckingham. Bref, on vit une aventure que j’ai vraiment appréciée.

Ce roman n’est pas une lecture parfaite. J’ai eu un peu de mal à me mettre dans le bain. En effet, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de digressions. J’ai eu du mal à me concentrer et à comprendre comment l’auteur fonctionnait. Même si le back ground historique est intéressant, j’avoue que j’ai eu rapidement ma dose de ce côté-là. Il faut aussi dire que les notes de bas de pages sont très nombreuses et énormes. J’ai vite été dépassée par cet aspect-là et j’ai dû, quand même faire une pause dans ma lecture pour éviter de faire une overdose. Finalement, on perd rapidement le fil de l’histoire principale si on ne fait pas attention.

La beauté de la plume d’Alexandre Dumas n’est pas à discuter. On trouve énormément de charme et de poésie dans cette plume qui rend le roman dynamique et fluide. On nous sert un roman d’aventure exquis malgré les longueurs dues aux digressions et aux explications historiques.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un classique à dévorer ! Un roman de capes et d’épée bien plus profond que ce que l’on pouvait penser.
  • Des thématiques politiques et sociétales.
  • Une plume formidable qui n’a plus à faire ses preuves.

4

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La collision des mondes de Sam Cornell

CDM-cover-face-avant-via-paintRésumé : « Un bien étrange suicide que voilà. » La missive glissée sous sa porte invitait Calvez à revoir les conclusions de son enquête. Et si finalement Galantier avait été assassiné. Mais par qui ? Et pourquoi ? En reprenant ses investigations, Eduardo Calvez sera confronté à une affaire plus complexe qu’il ne l’imaginait, où tous les protagonistes se révèleront plus impliqués qu’ils ne le laissaient transparaitre. Derrière le masque paisible et trompeur de la Côte d’Albâtre, se cachent des secrets que la bourgeoisie locale avait pris soin d’occulter. Chaque indice collecté guidera l’inspecteur vers une autre vérité, tout en entretenant ce sentiment étrange qu’il n’est qu’une pièce d’échiquier, chahutée par des adversaires mystérieux, œuvrant de la Normandie jusqu’aux Amériques. Cette enquête le mènera vers les confins du réel, car gravir la généalogie des Malville ne sera pas sans conséquences. L’aide imprévue de frère Guillaume et de mademoiselle Colinet sera la bienvenue, mais sauront-ils résister à la tentation que le mécanisme d’Alhazen a toujours suscitée… ou succomberont-ils à son appel comme ce Rose-Croix trop impatient ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie Sam Cornell ainsi que les éditions Livr’S pour l’envoi de ce roman. Parfois, le hasard fait bien les choses. Encore une fois, on me le prouve. Je furetais (encore une fois avec Wolkaiw) au salon du livre de Somain, entre les étales des éditeurs et auteurs, je suis tombée sur ce roman. LA COUVERTURE !!!! Je suis tombée amoureuse de cette couverture. Je crois que, même si le roman parlait des recettes de cuisine de Tatie Huguette, j’aurais fini par fondre. Le prix étant quand même conséquent, je me suis laissée le temps de la réflexion. Puis, quelques semaines plus tard, c’est l’auteur lui-même qui me contactait pour un possible service presse… Si ça ce n’est pas de la chance ! Me voilà donc partie avec cette lecture qui paraissait tout à fait intéressante.

On fait la rencontre d’Eduardo Calvez. J’ai aimé ce personnage qui m’a beaucoup plu. Il est mis à mal par beaucoup de personnages. Le fait de travailler dans la police n’aide pas. Souvent comparé à quelqu’un qui ne sait pas forcément se mêler de ses affaires, Eduardo Calvez est un policier qui a du flair et qui sait mettre son nez où il faut. Plusieurs fois, j’ai souri, ayant l’impression d’avoir un nouvel Hercule Poirot sous les yeux. C’était très appréciable. Sans hausser le ton, Eduardo va démontrer, prouver, justifier tout ses dires et mettre à mal ceux qui pensaient passer à travers la justice.

Ce roman n’est pas qu’une enquête policière… Franchement, je serai bien incapable de genrer ce roman tant il est dense, complexe mais délicieux ! C’est un énorme pavé (quasiment 700 pages). J’avoue que j’ai eu peur. Malheureusement, je n’ai pas pu lire autrement que via un PDF et 700 pages, en PDF, sur liseuse, c’est très fastidieux. J’ai donc pris le parti de lire sur ordinateur une fois les 150 premières pages passées. Je m’y suis mise la semaine dernière et petit à petit, les pages ont défilé sans que je ne les voie passer. C’est une lecture intense que l’on nous propose.

Il est vrai que j’ai eu un peu de mal à démarrer, mais une fois qu’Eduardo est lancé dans son enquête, on se prête au jeu et on y va ! On lit, on lit, on lit. On ne peut pas s’arrêter. Quel délice ! La collision des mondes est un OVNI littéraire mais extrêmement bien ficelé. On vogue entre le polar, le fantastique mais aussi l’histoire. Il y a des thématiques sociétales profondes qui forment les plus grands conflits mondiaux depuis la nuit des temps : la religion, les philosophies mais aussi les pratiques moins connues et plus obscures qui nous poussent jusqu’à la limite de l’entendement, jusqu’au précipice de la folie humaine.

La collision des mondes est un roman que j’achèterai en papier et que je mettrai sous le nez de tous mes amis. C’est un roman à lire. Il m’est très difficile de parler de l’intrigue sans vous en divulguer un morceau. C’est très bon. Si vous aimez les intrigues intelligemment ficelées, une plume sans aucun défaut et des thématiques incroyables soulevées, vous devez lire ce roman !

L’auteur ne prend pas de gants mais c’est toujours avec élégance qu’il nous prouve que son roman va au-delà de ce que l’on nous propose dans les romans actuels. La différence, c’est ce qui me plait ! J’ai beaucoup apprécié faire cette découverte avec Eduardo mais aussi avec des personnages comme mademoiselle Colinet et le frère Guillaume qui sont des comparses surprenants mais très sympathiques.

L’auteur est très intelligent dans la construction de son roman. 700 pages en suivant le même personnage, cela peut être compliqué. L’intervention de deux autres personnages permet d’apporter un vent de fraîcheur à l’intrigue et à permettre au lecteur de ne pas s’embourber et c’est ce qui se passe. Là où certains auraient pu nous écrire une énième enquête policière sans surprise, Sam Cornell part d’un décès suspect pour nous emmener dans d’autres endroits… Quelle belle idée! On part d’un petit incident pour remettre en cause des fondements acquis depuis des siècles et des siècles… C’est ainsi que les mondes entre en collision. Bravo pour cette enquête palpitante qui nous embarque dans une intrigue folle!

La plume de l’auteur est entraînante. Sam Cornell signe un roman brillant et très intéressant. Bravo à lui !

En définitive, malgré les petites lenteurs du début qui s’effacent rapidement, on se retrouve avec un roman brillant qui nous propose de rencontre des personnages farfelus et hauts en couleur qui dynamisent beaucoup le roman. On se retrouve avec quasiment 700 pages qui passent à une allure intéressante et qui nous proposent de repousser les limites humaines. C’est un mélange de genres intéressant. Le roman reprend des thématiques déjà vues dans les romans mais les traite d’une manière intelligente et originale.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une couverture aussi magnifique et mystérieuse que le contenu du roman.
  • La plume de l’auteur très intelligente.
  • Une intrigue dense et qui sort de l’ordinaire. Il faut lire pour comprendre !

Je remercie encore l’auteur pour sa gentillesse et sa patience.

notation

20

Féerélia – Tome 1 : Moïra de Florina l’irlandaise

41pdFZt4fHL._SX331_BO1,204,203,200_Résumé : Mes parents sont des dieux ? Ma sœur adoptive une sorcière ou une métamorphe ? Mon premier amour : un prince charmant ? Son meilleur ami : un dragon, me suit partout. J’atterris sur ce monde : la Terre. Comment leur expliquer que je ne suis pas de cette époque, pas de ce monde et pas comme eux ? Absolument, personne ne doit connaître mes secrets. Il va falloir la jouer fine. Ou je finirais entourée de bonshommes en blanc et quelque chose me dit que cela ne va pas me plaire.
Je vais connaître la guerre, la peur, l’humiliation ce que les mondes peuvent faire de pire, mais aussi le meilleur. Entre amour et amitiés, trahison et horreur. Le destin extraordinaire d’une famille et de leurs amis. Je m’appelle Moïra, fille du dieu Dagda et de la déesse Macha. Nous sommes au début d’un bouleversement pour l’univers comme vous le connaissez. Je suis née en FÉERÉLIA, un endroit crée par mes parents pour protéger les mondes, que ce soit de la folie des dieux ou de celle pire encore de Morrigann. Et moi, dans tout ça. Quel est mon rôle ? Si vous le connaissez, faites-moi signe.

~ Service presse 📱 ~

Je remercie Florina l’irlandaise pour l’envoi de sa saga. En effet, j’ai eu la bonne surprise de découvrir que Florina acceptait un partenariat entre elle et moi. C’est plutôt chouette comme proposition ! Je suis contente d’avoir pu mettre le nez dans l’univers de Florina. J’étais plutôt curieuse de faire la rencontre de ses personnages. J’avoue que ma lecture n’a pas été un long fleuve tranquille : il y a de bonnes choses mais aussi quelques petits bémols qui m’ont un peu ralentie.

L’imagination de l’auteure est débordante. J’ai trouvé que ce premier tome posait les bases. C’était assez intéressant de voir comment l’auteure posait justement ses bases. On a un énorme focus sur les personnages. J’ai manqué de quelques informations sur les décors pour m’immerger complètement dans le monde qu’est Féerélia. Je trouve que le travail sur le fond est très intéressant, notamment grâce aux personnages mais j’ai eu un peu de mal à me plonger dans le monde de Féerélia. J’ai, en revanche, beaucoup apprécié les passages dans la forêt de Brocéliande et découvrir la vie de Moïra dans notre monde.

Les personnages sont très travaillés. J’ai trouvé qu’il y avait un large panel et qu’il y en avait pour tous les goûts. C’était assez sympathique : on en apprécie beaucoup, on en déteste quelques-uns, on a envie d’en secouer certains. Bref, tout ce petit monde prend vie sous nos yeux et cela fait du bien ! En effet, on avance dans cette histoire en étant accompagné de personnages hauts en couleur. J’ai beaucoup apprécié Moïra, cette enfant née de deux dieux : Macha et Dagda. Deux dieux qui savent se sacrifier pour leur enfant mais aussi pour leur peuple. J’ai beaucoup apprécié cette thématique dans le roman, je la trouve très forte et cela donne beaucoup de poids et de crédibilité aux personnages de Macha & Dagda. Moïra est une enfant qui va grandir normalement avec Ulf et Maëlig, ces deux humains qui vont l’élever comme leur propre enfant. Moïra a ce côté profondément humain même si ses pouvoirs vont se développer. C’est un personnage que l’on voit grandir et évoluer. Elle devient une jeune femme pleine de ressources et d’intelligence qui va apprendre d’où elle vient et à gérer les deux côtés de sa vie.

Si l’histoire est assez prenante, j’avoue qu’au départ, ça a été compliqué : on entre dans le vif du sujet dès les premières lignes : une bataille épique qui fait couler du sang. On a des créatures de tout genre : sorcière, fées, anges… Bref, on se retrouve à bout de souffle très rapidement. Malheureusement, j’ai trouvé des fautes d’orthographe et quelques maladresses (répétitions, coquilles…). Rapidement, j’ai eu un effet de « trop plein », j’ai dû faire une pause au risque de ne plus savoir me retrouver dans cette histoire. On sent que la plume de l’auteure est généreuse, le roman fourmille d’idées, on a plusieurs intrigues qui viennent s’imbriquer et j’ai aimé ce côté-là. En revanche, on a une impression d’aller dans tous les sens dans les premiers chapitres, cette impression se chasse rapidement mais j’avoue que c’est assez déstabilisant.

En définitive, malgré de bonnes idées et des personnages nombreux et très travaillés, j’avoue que ma lecture n’est pas un coup de cœur. Cependant, elle reste très agréable grâce aux idées de l’auteure et à cette plume généreuse qui nous propose de découvrir le monde de Féerélia. Ce premier tome, axé sur le personnage de Moïra est un premier pas assez sympathique dans le monde de Florina l’irlandaise. Je pense qu’une relecture pourrait être bénéfique pour chasser les fautes. Néanmoins, je salue le travail de l’auteure et me plongerai avec plaisir dans la suite des aventures de Moïra et de tous les autres personnages en espérant en savoir un peu plus sur Archibald, ce personnage que j’ai apprécié malgré son attitude. C’est trop mystérieux pour que je ne veuille pas en savoir plus ! 😉

3 bonnes raisons de plonger dans ce premier tome :

  • De nombreux personnages humains et fantastiques. Tout le monde peut y trouver son compte.
  • Un univers généreux qui est encore bien mystérieux : il rend le lecteur curieux.
  • Une intrigue de base très sympathique dont le développement nous emmène dans des situations et lieux inattendus.

3

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A tes amours de Collectif

50626259._SX318_Résumé : Après le succès de son recueil de Noël « À tes souhaits », les auteurs ont de nouveau répondu à l’appel de Jule-Anne B. pour soutenir l’association SOS Préma. Cette année, oubliez tous vos préjugés sur la Saint-Valentin car vous avez rendez-vous avec l’Amour. À l’approche du plus tendre des jours de l’année, Rebecca trouve l’amour grâce à une carte, un chef étoilé désabusé cherche la recette du bonheur, Juliette éduque son mari Roméo, un pompier est prêt à braver toutes les flammes, un jeune homme se transforme en diseur de bonne aventure, un pâtissier s’abrite sous le parapluie d’une inconnue, Maëva découvre une merveilleuse histoire, deux âmes perdues se croisent, miss Peggy la plus excentrique des psychologues ouvre son coeur, Elizabeth reçoit la visite d’un ange, Grace passe sa nuit de noces avec un inconnu, Sohan et Purdey ont failli rater leur rendez-vous, une Faïes organise le mariage de sa reine, la mission de Rose la jolie espionne va prendre une tournure inattendue, Guéant rencontre son super héros… Tantôt drôles, tantôt émouvantes, leurs histoires vous feront chavirer, alors laissez-vous emporter par la magie de l’amour.

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement Julie-Anne B pour l’envoi de ce recueil de nouvelles ainsi que pour sa confiance. J’ai eu la chance de lire son roman à quatre mains avec JC Staignier. Vous savez que je ne suis pas fan du format « nouvelles ». J’ai fait un effort pour Julie-Anne. Ce recueil comporte beaucoup d’histoires (18 je crois, si j’ai bien compté). Avec ses points forts et ses points faibles, ce recueil regorge de belles petites histoires. J’ai apprécié aussi le soutien à l’association SOS préma. Bravo pour ce beau geste !

C’est un recueil plein de bonnes intentions, je n’en doute pas. Je trouve que la générosité de Julie-Anne Bastard ressort fortement dans ce recueil, que ce soit par les mots ou le nombre d’histoires mais je trouve que ça sent la générosité ! Bravo à elle pour cela.

Il y a des histoires que j’ai adoré ! On fait la rencontre de personnages très chouettes, Maître Bibi, Sohan & Purdey mais aussi Grace que j’ai beaucoup aimée, une jeune femme sourde et un beau boulanger. Bref, on est dans la gourmandise littéraire mais aussi culinaire. Il y a des histoires que j’ai beaucoup apprécié, d’autres moins. Ce que j’aime beaucoup dans ce recueil c’est la variété des genres proposés. On est dans la romance mais aussi dans le fantastique, dans la fantasy. On est vraiment dans un mélange des genres très intéressants. On rencontre (forcément) beaucoup de personnages. C’est plutôt sympathique, il y en a pour tous les gouts. On a des jeunes, des vieux, des homos, des hétéros, des célibataires, des divorcés, des gens sur le point de se marier, des couples, des rustres, des originaux, des souriants, des faiseurs de tronche, des rancuniers, des anges gardiens… On a de tout et ça rend le recueil très sympathique. On lit une histoire par ci, par là et on déguste par petits bouts, ce recueil de la Saint Valentin. On a beaucoup d’histoires différentes. J’ai apprécié cela.

Maintenant, le recueil n’est pas parfait. Je pense que certaines histoires mériteraient une relecture en profondeur pour chasser les fautes qui restent. Je ne suis pas une professionnelle de l’orthographe et de la conjugaison mais quand je trouve « des bouteilles vident », c’est qu’il y a un sacré problème de correction. Je suis la première à le clamer haut et fort : je ne suis pas parfaite et encore moins sur ce point-là mais des fautes aussi énormes ne doivent pas apparaitre dans un recueil/roman/ouvrage.

Autre souci pour moi, c’est la rapidité. Alors oui, ce sont des nouvelles mais quand en 10 pages on quitte quelqu’un, on tombe amoureux d’un autre, c’est juste beaucoup trop rapide. Si certains auteurs ont choisi de marquer le coup avec un épilogue (merci, c’était intelligent pour faire passer un peu de temps), j’ai trouvé que certaines histoires étaient beaucoup trop rapides et que la crédibilité de certaines histoires retombait tout de suite… Dommage ! J’ai apprécié une histoire qui souligne le caractère fou de l’histoire qui se passe et que le narrateur ne sait pas où l’histoire l’embarque. C’était, aussi, plutôt intelligent.

Toutes les plumes sont sympathiques. J’ai été ravie de retrouver les plumes de Julie Anne B, Marianna, Ludivine Delaune mais aussi Nikki Jenkins (dont je vous ai parlé il y a quelques jours). J’ai aussi apprécié retrouver de nouvelles plumes ainsi que des plumes masculines. Elles font partie de mes histoires préférées dans ce recueil ! L’homme a un autre regard sur l’amour que la femme et j’avoue que j’ai beaucoup apprécié cette nuance.

En définitive, si le recueil est plein de bonnes intentions et de talents avec toutes ces plumes, je reste persuadée qu’un travail de correction ne serait pas de trop. Je remercie une nouvelle fois Julie-Anne pour l’envoi de ce recueil (dont elle peut être fière ainsi que tous les auteurs présents dans ce dernier). On a une approche différente à chaque histoire de l’amour et de la Saint Valentin. Ce recueil plaira à beaucoup de lecteurs. Bravo pour cette belle initiative colorée qui se dévore comme une boite de chocolats.

3 bonnes raisons de lire ce recueil :

  • De nombreuses plumes.
  • Des univers différents et variés
  • Certains personnages que j’ai adorés 

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Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin

téléchargementRésumé : Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.

~ Lecture détente 📖 ~

Je remercie chaleureusement ma Kathleen pour ce joli cadeau qu’il me tardait de découvrir. Ce roman m’intriguait beaucoup. La poésie du titre, cet acte si banal qu’est celui de changer l’eau des fleurs, cette couverture. Ce résumé. Je n’ai pas réfléchi une seule seconde, je l’ai mis sur ma liste de Noël et j’ai eu la chance de le recevoir. Ce mois-ci, j’ai pris le temps de le lire, de me plonger, le temps de deux soirées, dans le roman de Valérie Perrin. C’est aussi délicieux qu’un roman de Sophie Jomain, de Carène Ponte ou encore de Laure Manel.

Le problème avec ce genre de livre c’est qu’ils sont « victimes de leur succès » (et grand bien leur fasse !). On en mange à toutes les sauces et tout le temps. J’ai laissé un peu de temps couler pour éviter d’être abreuvée d’informations en tout genre. J’avais tellement entendu de bien sur ce roman qui est encensé par la critique et la presse que je m’attendais à me voir exploser en plein vol. Je n’ai pas explosé (ce qui n’est pas plus mal d’ailleurs). J’ai grandement apprécié ma lecture mais je n’ai pas ressenti ce que je pensais ressentir. C’est une lecture très appréciable qui, je suis certaine, un jour ou l’autre, aura sa place sur grand écran.

On fait la rencontre de Violette Toussaint, née Trenet. Voici une femme bien singulière que je vous propose de découvrir. Au dela d’être singulière, Violette est un personnage drôle, émouvant, qui sors des sentiers battus. Le roman se divise entre sa vie actuelle au cimetière et son passé avec son mari Philippe Toussaint (jamais on ne verra simplement « Philippe » dans le roman), sa vie d’avant avec les trains (gardienne qui s’occupe de lever et fermer les barrières) ainsi que ses beaux-parents. Violette est une enfant orpheline. Elle a appris la vie rapidement. On la voit changer : elle est plus calme, comme si elle avait appris à vitesse grand V la vie. On comprend rapidement qu’il y a quelque chose qui manque à son présent.

Violette est entourée : que ce soit dans son passé ou dans son présent, le monde gravite autour d’elle. Elle est d’abord avec son mari, Philippe Toussaint qui représente tout ce qu’un homme peut être négativement parlant : fainéant, manipulateur, trompeur. Bref, rien pour lui, cet homme-là. Ce que j’ai aimé, c’est cette distance qu’il y aura toujours entre Violette et Philippe Toussaint. Il n’y a pas d’amour entre eux, il n’y a que de la distance et une impression de « je suis avec toi parce que je n’ai pas mieux ». Au départ, si cela s’apparentait à de l’amour, Violette va vite déchanter et se retrouver seule.

Au cimetière, on tangue entre moments d’émotions et moments de tendresse. Entre rires et larmes, entre bonheurs et malheurs. Le cimetière prend vie grâce à Violette mais aussi à Nono, Elvis, Gaston, les trois frères de la maison funéraire mais aussi le curé du village. On relativise beaucoup dans ce roman, on apprend beaucoup d’éléments sur la vie de Violette mais aussi la vie en général. Roman profondément humain, il touche beaucoup de thématiques fortes.

Arrive Julien Seul, le fils d’Irène qui demande à ce que ses cendres reposent sur la tombe de Gabriel, un homme inconnu au bataillon dans le répertoire de Julie. C’est à travers les carnets de sa mère qu’une relation se tisse entre Irène et Gabriel mais ce sont aussi des moments que Julien partage avec Violette, cette femme fracassée par la vie.

Il n’y a pas à dire, j’ai beaucoup apprécié ce roman. Ce n’est pas un coup de cœur mais une très bonne lecture. La plume est juste magnifique. J’ai grandement apprécié la qualité de cette dernière. En revanche, j’avoue que le début a été compliqué. Je me suis demandée si j’allais arriver à finir ce roman puis, la machine s’est mise en route et je n’ai pas su m’arrêter avant d’avoir tourné la dernière page. C’est une lecture pleine d’émotions diverses. C’est touchant et bouleversant. La vie de Violette est pleine de douleur mais aussi de douceur. Une lettre peut tout changer aux mots mais aussi à l’histoire de cette gardienne de cimetière dont le rapport aux fleurs est magnifique. Là où j’ai eu le plus de mal, c’est avec l’histoire d’Irène et de Gabriel qui prend trop de place dans cette histoire à mon goût. Il y a eu quelques longueurs et je n’ai pas pris autant de plaisir à découvrir cette histoire que celle de Violette.

La plume est formidable. Elle est très poétique. J’ai eu un peu de mal avec les longues énumérations mais mis à part ce côté-là, j’ai vraiment beaucoup apprécié ce que j’ai lu.

En définitive, c’est un roman que je vous conseille de lire tant il parle de thématiques qui peuvent toucher beaucoup de monde. C’est avec un regard profondément humain que Valérie Perrin nous raconte l’histoire de Violette, cette femme qui a eu une vie bien remplie. A lire.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Voir la mort et le cimetière d’un autre œil
  • La vie de Violette avec des hauts et des bas
  • La plume de l’auteure, très belle et poétique.

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A livre ouvert de Nikki J. Jenkins

a-livre-ouvert-1273294-264-432Résumé : En découvrant un tas de feuilles volantes dans le tiroir secret d’une ancienne coiffeuse qu’elle vient d’acquérir, Meghan est intriguée par l’écriture ronde et soignée tracée au stylo noir. Mais surtout par ce trésor inattendu dans lequel elle n’hésite pas à plonger tête baissée. Au fil des pages, elle se retrouve projetée au côté de Maya, une jeune femme brisée après la mort de son fiancé. Elle l’accompagne à travers les lignes dans son deuil, vivant avec elle sa descente aux Enfers. Et si, tout n’était pas aussi noir qu’il n’y paraît ? Et si la vie offrait une chance à Maya de remonter sur Terre ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi de ce roman en service presse dans le cadre de notre partenariat. Ce roman est touchant, plein de bonnes intentions et véhicule de jolis messages. Dans ce roman, le lecteur est bouleversé par la lecture, par les deux femmes qui se battent pour essayer de vivre correctement. Deux destins, deux chemins qui se croisent de manière incroyable et intense. Prenez vos mouchoirs, on plonge dans une histoire émouvante qui a su malmener mon cœur de pierre.

On fait la rencontre de Meghan, une jeune femme très sympathique, souriante et pleine de vie. En collocation avec son meilleur ami, elle perd un peu le nord lorsque ce dernier lui dit qu’il doit déménager, loin, dans le cadre professionnel. J’ai beaucoup apprécié ce couple d’amis, on sent qu’ils sont proches, qu’ils ont besoin l’un de l’autre dans leur vie. J’ai su m’identifier rapidement à Meghan parce que j’ai vécu aussi une belle histoire d’amitié avec mon meilleur ami (qui est mon futur époux, mais ça… 😉). Si ma propre histoire diffère de la relation entre Meghan & Elijah (ouuuh j’adors ce prénom en plus), leur relation reste forte et intime. Le regard de l’un suffit à l’autre pour comprendre ce qui se passe. Un repas, un geste, un rire. La relation n’est même plus verbalisée, ils se connaissent comme leur poche. Mais quand le départ d’Elijah est imminent, Meghan bat en retraite et se plonge dans l’histoire de Maya.

Ce que j’ai énormément aimé ici, c’est la symbolique du cadeau d’Elijah pour Meghan. Un meuble, une ancienne coiffeuse, un tiroir qui semble bloqué, des lettres sont nombreuses dans ce tiroir qui finit par céder après les assauts de Meghan. Ainsi, elle fait la rencontre épistolaire de Maya. Cette femme qui vit le pire : la mort de son fiancé. Apprendre à vivre seule quand on a tout fait à deux, c’est compliqué, très compliqué. Si Meghan reste spectatrice, l’histoire de Maya la fait réfléchir.

Maya est une jeune femme très touchante, on a envie de l’aider même si on sait que les mots ne sont pas suffisants dans cette situation : tout sonne vide, tout est creux et malheureusement, seul le temps peut faire des miracles. Maya est forte mais ne semble plus avoir envie de continuer sans son âme sœur.

Tout au long de l’intrigue, on vogue entre Meghan et le fait qu’elle ne puisse pas retenir Elijah pour de mauvaises raisons, et Maya qui essaye de garder la tête hors de l’eau dans cette tempête qui détruit sa vie. A l’aide de ses amis et de ses souvenirs, Maya nous raconte son histoire d’amour et son histoire personnelle. Les deux figures féminines sont fortes. Meghan a un grand cœur et j’ai aimé découvrir ce personnage qui veut, finalement, le bonheur de tout le monde. Maya est plus dure mais reste sensible et veut essayer d’aller de l’avant. Avec ces deux figures féminines fortes, on a des personnages secondaires qui font figures d’amis proches. Les relations amicales sont une thématique importante dans ce roman et elles sont, au final, salvatrices. Elles aident à comprendre, à se sortir de ses problèmes, à avancer tout simplement. La symbolique du cadeau est plus forte encore : c’est ce meuble qui déclenche tout. C’est beau de voir que c’est, un peu grâce à Elijah que Meghan avance dans sa vie personnelle grâce à la lecture de l’histoire de Maya. La rencontre épistolaire impromptue se fait via cette symbolique forte.

La seule chose que j’aurais à redire sur ce roman, c’est cette sensation de déséquilibre que j’ai ressenti tout au long du roman. En effet, vu que Meghan lit l’histoire de Maya, on en apprend plus sur Maya que sur elle. La lecture est plus orientée sur l’histoire de Maya. J’aurais été heureuse d’en savoir un peu plus sur la vie de Meghan.

L’auteure nous propose des thématiques fortes et violentes : le deuil, l’amour, l’amitié, la dépression. Finalement, on a des thématiques très positives qui entre en collision avec des thématiques plutôt négatives. En ressort, un roman poignant dont la plume est fluide et intense qui véhicule de merveilleuses émotions. Roman profondément humain, j’ai apprécié le fait que les failles soient montrées. Personne n’est parfait et Nikki J. Jenkins le montre à merveille. Je trouve qu’une plume est mise à rude épreuve lorsqu’elle doit parler de deuil, de mort, de violence, d’enfants… C’est le baptême du feu : si on sait me faire lire des romans avec ces thématiques là qui sont prédominantes, je pense que l’on a tout gagné. Je tire donc mon chapeau à l’auteure qui s’en sort à merveille. Bravo à elle.

Je remercie une nouvelle fois les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi de ce roman.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une rencontre épistolaire incroyable.
  • Des relations très importantes dans le roman
  • Un roman profondément humain qui fait du bien.

4

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Jeux à l’espagnole de Laure Belsson

41QIgb2rmjL._SX326_BO1,204,203,200_Résumé : À Madrid, Hélène est une étudiante française trop sérieuse déterminée à obtenir enfin son diplôme pour gagner sa vie. Sa colocation avec Rosa, une étudiante espagnole qui arrondit ses fins de mois en vendant ses charmes va bouleverser ses plans d’avenir avec la rencontre de John, un client particulièrement attirant. Elle va alors basculer dans un tout autre monde qui bousculera ses convictions morales et changera irrémédiablement son destin.

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement Laure Belsson qui m’a envoyé son roman via SimPlement. J’ai découvert un roman surprenant qui m’a fait passer un bon moment de lecture. J’ai voyagé en suivant les aventures de Hélène, une jeune femme à la croisée des chemins.

En ce moment, je suis surprise par mes lectures. Ici, certaines choses m’ont plu, d’autres un peu moins. On y va ? Allez, faites vos valises ! On part en Espagne et plus précisément à Madrid ! 😊

On fait la rencontre de Hélène : une jeune femme française expatriée à Madrid pour ses études. Elle vit dans une colocation excentrée dans la capitale pour essayer de rester focalisée sur ses études. Hélène est une jeune femme sérieuse qui est là pour travailler et avoir de bons résultats scolaires. Ayant vécu une relation amoureuse dont elle a du mal à se remettre, elle reste en retrait de toutes les relations possibles. Hélène est un personnage avec lequel j’ai eu du mal. Elle ne parvient pas à trouver d’équilibre et ça m’a freinée dans ma lecture… Elle est soit trop studieuse, sérieuse soit trop délurée et sauvage. Pour moi, il n’y a jamais eu de juste-milieu. Si j’ai apprécié les thématiques et la plume de Laure Belsson, je suis plus sceptique quant aux personnages auxquels je n’ai pas su m’identifier de manière générale.

Hélène est en colocation avec Rosa qui est son exact opposé : Rosa est une jeune femme qui est une escort girl : le sexe, l’attirance physique, c’est son truc. Si Hélène est une jeune femme prude, une enfant modèle appréciée par les parents de Rosa et une élève studieuse et sérieuse, Rosa est délurée, elle cache tout à ses parents, vit de son corps et forcément, c’est une menteuse. J’ai aimé cette dualité entre les deux colocataires. Le côté direct de Rosa m’a beaucoup plu, le côté moralisateur de Hélène tient la route. Ça colle au personnage et ça lui donne un certain caractère.

Pour moi, le roman commence vraiment lorsque Hélène rencontre deux hommes. Malheureusement, encore une fois, la magie n’a pas forcément totalement opéré avec le personnage de John que je n’ai pas forcément apprécié plus que cela. Le deuxième homme qui gravite dans la sphère de Hélène est présent mais moins remarquable que John. Mais bon, Hélène devient une autre personne. Elle devient une femme fatale qui comprend qu’elle peut être belle et sensuelle. Le côté sexuel de ce personnage ressort en force et cela donne place à des moments muy caliente !

Il y a des thématiques qui ressortent dont une qui ne m’a pas plu malheureusement : le triangle amoureux. J’en ai marre de le voir dans mes romans celui-là. On se retrouve avec de la jalousie, des coups bas, de la trahison au cœur des amitiés et des relations amoureuses. On aperçoit aussi le monde du sexe et de tout ce qui est lié de près ou de loin à ce dernier. L’auteure décide de parler de l’amour dans tout ce qu’il a de passionnel. Des choix que l’on est amené à faire et qui ne sont pas toujours les bons. Ce que j’ai apprécié, c’est le fait que même si Hélène se trompe, fait des mauvais choix, elle assume ses erreurs et en sort grandie. J’ai trouvé cette idée très sympathique. L’amour passionnel, ce n’est pas seulement l’exacerbation des sentiments. C’est aussi de la colère, de la jalousie, de tout ce qu’il peut y avoir de destructeur. On ressent bien cela et j’ai apprécié l’idée de mettre en avant l’amour mais pas forcément dans ce qu’il y a de plus beau.

Le roman pourra plaire davantage aux lecteurs avides de scènes érotiques et sexuelles. Ici, l’auteure a décidé d’en mettre un certain nombre. Certains passages peuvent être doux et édulcorés tandis que d’autres sont beaucoup plus explicites et crus. C’est un choix. Personnellement, j’aurais pu me passer de certains détails mais je comprends le choix de l’auteure.

La plume de Laure Belsson est très sympathique. On est dans une intrigue qui ne souffre pas de longueurs malgré ses 500 pages. Dynamique, fluide et intéressante, elle m’a permis d’en savoir plus sur l’histoire aux moments où je ne savais pas si j’allais forcément continuer ma lecture.

En définitive, Jeux à l’espagnole est un premier tome sympathique. Certaines thématiques ne m’ont pas transporté plus que cela comme le triangle amoureux. Les personnages sont aussi sympathiques mais sans plus. Je n’ai pas forcément su m’attacher à eux mais j’ai grandement apprécié l’évolution du personnage de Hélène qui a su me surprendre alors qu’on ne partait pas forcément du meilleur pied toutes les deux. La plume de Laure Belsson est très agréable à lire et nous fait voyager au cœur de Madrid. J’ai apprécié la manière dont Laure Belsson nous parle de l’amour. C’est très fort.

Si vous aimez le New Adult et des personnages à la croisée des chemins, ce roman est fait pour vous.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un voyage au cœur de Madrid qui est dépaysant.
  • La thématique de l’amour passionnel dans tout ce qu’il a de plus dangereux.
  • La plume de l’auteure intéressante et dynamique.

3

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Mermère de Hugo Verlomme

70571Résumé : — En toi, deux mondes ennemis confluent, ne l’oublie jamais, dit Noah.
— Le monstre qui a envahi ton rêve… a bercé l’histoire de la Terre, et ton histoire aussi. Sur Terre, cela s’appelle un « arbre ». Arbre… Horn connaissait ce mot. Mais rien ne lui avait suggéré toute la vie dont il était porteur. C’était le frémissement même de cette vie qui l’avait arraché à son sommeil. Cette intrusion en lui d’une Terre qu’il n’avait jamais vue, il la ressentait comme une réalité à la fois attirante et repoussante. Qu’y avait-il encore au fond de sa tête ? … Quel âge avait vraiment sa mémoire ? Ce jour-là, Horn prit conscience de la confluence qui l’habitait.

Avec ce roman culte, revu et corrigé à l’occasion de cette réédition, Hugo Verlomme nous entraîne dans les méandres d’un monde océanique débordant d’aventures et de merveilles. Une fable écologique qui n’a rien perdu de sa force, ni de sa poésie ; une ode à notre mère la mer, à la tolérance et au respect de chacun.

Hugo Verlomme fait partie des rares écrivains ayant consacré tous ses livres, romans et documents à l’univers marin. Très impliqué dans la défense des océans, il passe son temps sur les terres et les mers pour initier ses semblables aux mystères et beautés du monde aquatique.

~ Service presse 📖 ~

Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Je ne vous le cache pas, c’est un roman qui a été compliqué à aborder pour moi. Ne sachant pas ce que j’allais découvrir, j’étais à mille lieues de ce qui se cache vraiment sous la couverture de Mermère… En soit, c’est une jolie surprise mais malheureusement, je n’ai pas forcément totalement apprécié la découverte. Il y a de bons gros points positifs mais aussi des petits points négatifs.

Le titre m’évoquait plus une fable écologique qu’un roman SF. Les deux ne sont pas incompatibles, la preuve en est. Mais franchement, je ne m’attendais pas à découvrir le monde que l’auteur nous propose ici. C’est plutôt une jolie surprise. La répétition du même son dans le titre peut, dans un premier temps, prêter à sourire. Puis… En s’attardant un peu sur l’orthographe, on se rend compte que l’on peut scinder en deux ce titre Mer-mère et là, le côté écologique revient en force. La mer qui est notre mère. C’est d’ailleurs une partie de notre intrigue puisque la société qui évolue dans l’intrigue proposée ici est divisée en deux parties : celle qui se moque complètement de la mer et de sa protection et celle qui veut aider à protéger le monde marin.

J’ai adoré ce côté « fable écologie ». L’auteur ne nous bourre pas le crâne à coup d’idées écologiques. On ne se sent pas pris au piège d’une morale qui n’en finit pas ! L’auteur construit son intrigue de manière intelligente pour nous proposer des interrogations personnelles qui peuvent nous pousser à nous interroger sur notre mode de vie. C’est un roman qui n’est pas publié pour la première fois. Mais finalement, les thématiques portées par ce roman sont actuelles : la pollution, le mode de vie et ce côté écologique qui est plus que nécessaire ces derniers temps. J’adore cette idée-là. Je suis contente de voir que des romans de SF peuvent nous proposer des romans avec des thématiques si importantes. C’est génial !

J’avoue que ma lecture n’a pas été de tout repos, malheureusement. Il y a plusieurs choses qui m’ont dérangée. En effet, je me suis retrouvée avec un roman qui propose deux parties : une qui englobe la vision de tous les personnages et une autre partie qui propose le point de vue d’un seul et unique personnage. Le principe me plait mais le déséquilibre est trop grand pour moi. La première partie est énorme (déjà en soi, le roman est un petit pavé qui fait au moins 500 pages) et la seconde ne fait même pas une centaine de pages. Je reste sceptique sur cette seconde partie…

C’est au sujet des personnages que je suis ultra mitigée. Autant certains aspects m’ont bien plu, autant d’autres ont été compliqué à gérer pour moi. Ainsi, on fait la rencontre d’une multitude de personnages. En effet, on se retrouve avec un monde inventé. Ainsi, le nombre de personnages se justifie. Cependant, il y en a beaucoup trop pour que je puisse m’identifier à eux. De plus, le personnage principal, Horn, ne m’a pas remuée plus que cela. Dommage. Je suis restée en surface (sans mauvais jeu de mot) sur ce plan là de l’intrigue. Il y a trop de monde, et finalement, aucun n’est vraiment sorti du lot. C’est sympathique mais sans plus. En revanche, la présence des cétacés et des créatures marines est très intéressante. On nous propose une découverte d’un milieu marin intéressant et mystérieux. J’ai apprécié cela. Horn est un personnage sympathique mais qui ne m’a pas laissé de souvenir impérissable. On est dans un univers assez adulte mais avec des personnages plutôt destinés à des romans jeunesses. Ce n’est pas une critique mais il faut savoir apprécier le mélange. Je pense que je suis un peu passée à côté de cet aspect dans le roman.

L’intrigue est très intéressante. Néanmoins, elle n’est pas infaillible. Créer un monde comme le fait l’auteur est un travail de longue haleine (et pour moi, c’est aussi ce qui explique le nombre important de pages). L’intelligence narrative de l’auteur est présente et visible mais c’est assez paradoxal parce que je manque de détails dans le monde, l’intrigue, les us et coutumes ou encore les personnages. On a des points originaux et qui méritent d’être beaucoup plus développés. Peut être que deux tomes auraient été mieux… Je ne sais pas.

En définitive, je me retrouve dans un entre deux assez particulier. J’ai aimé le roman pour le côté écologique, l’invention d’un monde marin en SF qui reste unique en son genre et original. Cependant, il m’a manqué des détails, de la finesse dans les psychologies des personnages pour que la surprise soit totale et unique.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une fable écologique sympathique
  • Un monde marin bien inventé
  • Les créatures marines

3

16

Sans toi – Tome 3 : l’affront d’Amélie B

41prlQoN7DL._SX195_Résumé : Quatre ans après l’événement qui bouleversa son existence, Marie reprend peu à peu goût à la vie auprès d’Antoine. Alors qu’ils rencontrent Béa et Max, leurs nouveaux voisins, Antoine reçoit une lettre de menace. Le passé du jeune homme revient au galop et plonge le couple dans une atmosphère inquiétante. Qui se cache derrière les messages anonymes ? Qui en veut à Antoine ? La trilogie se termine… Avec L’affront, Amélie B. étonne encore par des revirements inattendus dont elle a le secret.

~ Service presse 📱 ~

Je remercie Amélie B pour l’envoi de ce troisième tome qui signe la fin de la saga « Sans toi ». J’ai pu reprendre – rapidement héhé- la lecture de cette saga. On laissait Marie & Antoine sur les chapeaux de roue à la fin du deuxième tome. J’avoue aussi que le retour de personnages que j’avais rencontrés dans le premier tome m’a aussi fait vachement plaisir. Tout m’a poussé à lire rapidement ce troisième tome et je ne suis pas déçue !

On retrouve Marie et Antoine comme si on les avait quittés hier. J’adore ! Cela prouve que l’ambiance est bonne et que l’on a envie de s’y installer, encore une fois. Marie & Antoine vont faire la rencontre du fils de leur voisin et de sa femme : Béa & Max (que l’on avait rencontré dans le premier tome).

Ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est le fait que ça bouge. Il y a beaucoup de personnages puisque l’on vogue entre deux narratrices : Béa et Marie. Ainsi, on se retrouve avec la famille de Béa et ses amis et la même chose du côté de Marie. On rencontre beaucoup de personnages. Mais mes préférées restent Béa et Marie. Franchement, elles sont deux femmes qui deviennent rapidement amies. Elles ont énormément de points communs. Elles feront tout pour leurs familles sans oublier d’être des femmes. J’ai beaucoup apprécié leurs mentalités.

Si j’ai aimé faire la rencontre des amies de Béa, je reste sur ma faim par rapport à la meilleure amie de Marie que l’on ne fait que croiser alors qu’elle avait une superbe place dans le deuxième tome. Il en va de même pour sa famille : on a une petite intrigue sur Rémi, le petit ami de la sœur de Marie puis on n’a plus forcément de nouvelles. Je trouve cela dommage. Il en va de même avec les amies de Béa : on passe du temps avec elles et sur la fin, on n’a plus de nouvelles. Dommage ! Franchement, c’est le seul bémol dans ce roman.

Le comportement de Maxime est étrange. Méfiant, distant et souvent en colère, il n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il emménagé dans l’appartement de son père. On ne retrouve pas du tout le personnage que l’on avait dans le premier tome. Quelque chose cloche… Antoine, lui, voit son passé lui claquer à la figure. Une menace. Un message anonyme et la famille est mise sous pression.

C’est donc entre petits moments de bonheur et gros tracas que l’on avance dans cette intrigue très bien ficelée. Même si quelques liens se sont faits dans mon esprit avant que l’intrigue ne les dévoile, je reste positivement surprise par ce troisième tome. La saga se clôt de manière délicate et poétique. Bravo.

Encore une fois, Amélie B signe un roman au service des émotions. Entre souvenirs, rires et tristesse, on se retrouve avec une intrigue qui nous fait voyager physiquement mais qui nous propose aussi une palette d’émotions diverses très agréable. Les émotions sont véhiculées par une plume magnifique qui m’a énormément plu. Encore une fois, Amélie B m’a proposé un roman que je n’ai pas pu lâcher avant de connaitre la fin. Bravo à elle pour m’avoir si facilement transportée dans cette saga qui m’a touchée, émue et remuée.

En définitive, malgré le fait que je sois restée sur ma faim par rapport aux destins inconnus de certains personnages à la fin de ce tome, je reste persuadée qu’Amélie B ira loin dans sa vie d’auteure. C’est avec une plume au service des émotions qu’elle nous livre une histoire touchante et pleine de rebondissements. L’auteure prend le parti de frapper là où les lecteurs ne l’attendent pas et cela fait énormément de bien.

Je ne peux que vous pousser à vous plonger dans cette saga qui vous plaira, à coup sûr !

3 bonnes raisons de lire ce troisième tome :

  • Une plume prenante
  • Le retour de personnages que j’ai apprécié
  • Une intrigue sans faille

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14

Ne te perds pas en chemin de Margaret Mizushima

41QYV-Mc7UL._SX195_Résumé : Agent de police dans l’unité cynophile de Denver, Mattie Cobb est appelée en urgence dans sa ville natale de Timber Creek : Adrienne Howard, la petite amie du chef adjoint de la police, a disparu. La jeune femme travaille à la station thermale mais aussi auprès des chevaux des ranchs du coin. Toujours accompagnée de son fidèle berger allemand, Robo, Mattie peut compter sur l’aide de Cole Walker, un ami vétérinaire, désormais divorcé. En plongeant dans le passé d’Adrienne, Mattie va devoir affronter les propres démons de son enfance. Le danger, lui, est bien présent…

~ Service presse 📖~

Je remercie les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman qui m’a fait passer un bon moment de lecture le temps de deux soirées.

Après ma dernière petite mésaventure avec un roman publié chez Belfond, mes prières ont été entendues. Un agréable roman se cache sous la couverture de ce roman ! Lecture rapide, elle nous propose de faire la connaissance de Mattie Cobb et de son chien (et partenaire professionnel) Robo.

Si ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Il y a eu deux bémols mais j’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteure brosse les portraits et les psychologies des personnages et la manière dont elle tisse les relations entre les protagonistes.

On fait la rencontre de Mattie Cobb qui est notre personnage principal féminin. Agent de police dans l’unité cynophile, elle révèle une force de caractère incroyable. Intelligente et vive, elle est un personnage que l’on apprécie suivre. En revanche, à certains moments je la trouve trop détachée de ce qui se passe sous ses yeux. Au début du roman, lorsqu’un cadavre est découvert, une personne lui dit, grosso modo, qu’elle veut rester avec le corps, qu’elle ne peut pas le laisser seul. La réponse de Mattie m’a laissée sans voix (encore une fois, ce ne sont pas les termes exacts) : ce n’est qu’un cadavre, on ne peut plus rien faire pour lui. Purée, l’empathie ? Je suis à la place de la personne, je lui casse la figure… Mais mis à part ce détachement beaucoup trop prononcé, Mattie est un personnage intéressant.

Autour de Mattie, gravitent plusieurs sphères : la sphère professionnelle et l’équipe de policiers qui mène avec elle l’enquête sur Adrienne Howard. Il y a aussi la sphère plus personnelle où l’on fait la rencontre de Mamita et de son frère, mais aussi Cole, son ami vétérinaire et de ses filles. On a plusieurs personnages que l’on va suivre tout au long du roman, c’est plutôt intéressant.

Ce que je reproche à l’intrigue, c’est le fait qu’on a une sorte de déséquilibre : l’auteure fait le choix de nous parler de l’enquête mais aussi de la vie privée des personnages que l’on retrouve dans leur quotidien. Ainsi, avec Cole, on se retrouve dans sa vie avec ses filles, avec Madame Gibbs, la gouvernante. On le retrouve aussi dans son milieu professionnel, il est vétérinaire. Avec Mattie, c’est pareil, on la suit dans sa maison, dans son quotidien avec Robo mais aussi son passé, ses émotions. C’était plutôt intéressant. Ainsi, on a une sorte de pause dans l’enquête, on respire un peu devant l’atrocité du meurtre. Malheureusement pour moi, on me laisse avec trop d’interrogations sur la partie personnelle dans ce roman. On nous lance plein de pistes mais rien n’est forcément abouti. Si j’ai bien compris, il y a plusieurs enquêtes qui peuvent se lire indépendamment mais franchement, j’aurais aimé avoir une histoire complète sur ce plan.

L’auteure reste douée. La plume est entrainante, fraîche et ne laisse pas la possibilité aux longueurs de s’installer dans le texte. En revanche, je n’ai pas été surprise par cette fin. Je m’attendais à ce que ça soit cela. Dommage que la surprise ne fut pas totale à ce sujet. En revanche, j’ai apprécié la place que l’auteure laisse aux animaux et principalement ici aux chiens et aux chevaux. Les relations humains/animaux sont très sympathiques et nécessaires dans ce roman, c’est plutôt intéressant. Etant dans une unité cynophile, on comprend et on découvre la manière dont Robo est éduqué par Mattie. C’est un beau couple d’amis qui se dessine. De plus, on a une très belle relation entre les chevaux et Adrienne qui se dessine aussi.

On trouve aussi des descriptions très intéressantes dans ce roman. Elles sont belles et nous propose de voyager au cœur du Colorado. On a des montagnes, des forêts, de la neige… C’est dépaysant à souhait.

En définitive, Ne te perds pas en chemin est un roman policier assez intense dans l’évolution de l’intrigue policière. Cependant, je reste sur ma faim pour cette fin de roman qui ne répond pas à toutes mes questions. L’idée de la sphère personnelle était intéressante mais pas totalement aboutie pour moi, c’est bien dommage. De plus, certaines réactions des personnages m’ont paru un peu particulières. Et cette fin… Dommage ! J’aurais aimé être plus surprise. Néanmoins, je reste charmée par le décor et par la plume de l’auteure. J’ai aimé les relations animaux/humains et les psychologies fines et détaillées des personnages. J’ai beaucoup apprécié Cole, ce papa célibataire qui ne se laisse pas faire et Mattie qui se bat avec les démons de son passé.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une plume intense
  • Un panel de personnages intéressant
  • Des décors dépaysants

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Le destin des cœurs perdus – Tome 3 : les héritières de Castel Dark de JC Staignier

51Q8NI2OSvL._SX195_Résumé : Quatre enfants, trois destinées. Colin, William, Clayton et Eulalie, unis par les liens du sang et du cœur, mènent une existence paisible auprès de leurs parents d’adoption. Dans l’ombre, la reine de France n’hésite pas à compromettre leur bonheur au profit de ses propres ambitions. Entre trahisons, tragédies et amours contrariés, parviendront-ils à réécrire leur histoire ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie JC Staignier pour l’envoi de son troisième tome. Je suis avec avidité les aventures littéraires de JC qui est devenue une amie au fil du temps. Avec sa saga le destin des cœurs perdus ainsi que son roman à quatre mains de Miroir et d’amour, elle ne cesse de me surprendre. C’est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans cette saga historique hautement additive.

Ce tome 3 nous propose de continuer la découverte du clan de Percival. Ici, nous nous focalisons sur les quatre cousins : Eulalie, Colin, William & Clayton. Quatre cousins vivant avec leur tante Jane en France. L’intrigue m’a énormément plus puisqu’ici, on se retrouve avec quatre destins très différents. Cette saga familiale n’a décidément pas fini de me surprendre… C’est vraiment intense et prenant.

On traite des relations amoureuses dans ce troisième tome. L’amour prend une place importante mais fait aussi une petite place aux thématiques que l’on retrouve dès le début dans l’univers de JC Staignier : le sang, la violence, la guerre, l’amitié, la trahison & la manipulation. Tout est calculé, tout est précisément fait pour secouer le lecteur. Cette saga familiale s’intéresse donc aux quatre cousins. On passe notre moment de lecture avec William qui avoue ses sentiments à Eulalie, Colin, amoureux mais qui n’ose pas avouer ses sentiments à la femme qui fait battre son cœur puis Clayton qui, lui, se fout complètement de se poser et de fonder un semblant de famille : il aime les femmes et batifole de tous les côtés. Quatre visions différentes de l’amour, quatre situations qui poussent nos personnages dans des retranchements les plus profonds. Chaque personnage à son histoire, autour de chaque personnage, on a d’autres personnages plus secondaires qui gravitent autour d’eux : on peut penser à Adam ou encore Sophie.

L’intrigue est, comme d’habitude, forte. Elle est riche et détaillée. Le décor médiéval est traité très intelligemment. JC nous propose encore de nous brosser un portrait riche de cette époque en mettant en scène des us et coutumes de cette époque. Certains d’entre vous pourraient être surpris par les sentiments qu’entretiennent les deux cousins. Franchement, je suis la première à crier au scandale quand je vois ce genre de relation dans des romans plus modernes. Ici, je ne suis absolument pas surprise par cet aveu amoureux. Ce n’est pas surprenant pour l’époque. Dérangeant, un peu. Surprenant, en aucun cas. Au Moyen Age, c’est la guerre, les conflits sont présents. Il n’y a pas que cela, on essuie aussi les périodes de crises mais aussi de maladie. C’est vraiment présent et j’adore ça ! On se plonge plus facilement dans cet univers. On y parle aussi beaucoup des unions, des liens entre les familles, des pactes, d’héritage et d’héritiers. Bref, on est dans le vif du sujet, c’est chouette.

L’intrigue nous propose aussi de nous intéresser, de manière équilibrée, aux quatre cousins. Ainsi, on passe d’une histoire à une autre mais tout fini par se relier. On n’oublie pas le lien du sang chez les De Percival. Ce lien familial qui les uni est fort et cela rend cette saga familiale encore plus intéressante et charmante. JC malmène les personnages depuis le premier tome, ce troisième tome, bien que plus doux, moins sanglant, nous propose quand même des scènes dures qui mettent les personnages à bout. Elle ne fait aucun cadeau à ses personnages et à ses lecteurs. C’est très intelligent et sympathique. Cela rend la saga de JC inoubliable ainsi qu’originale. Elle sort du lot et cela me fait bien plaisir.

L’auteure, à travers son intelligence et sa plume nous propose une intrigue à son image : directe, surprenante et généreuse. On a des détails sans qu’il n’y en ait de trop. La femme a une place intéressante dans cette saga. La période historique évoquée est assez stricte au niveau de la place de la femme mais JC nous propose des personnages féminins forts qui ont leur mot à dire. J’adore.

C’est donc, en définitive, un texte sans faille que je vous propose de découvrir. La fresque familiale dépeinte est intéressante, intense et très intelligemment construite. On s’intéresse à une famille et non à un personnage. C’est la force de cette saga. La plume est belle, l’intrigue est originale et intelligente. Je remercie JC pour son amitié mais aussi pour son travail et cette plume, si belle et pleine de qualités. Vivement le prochain tome.

3 bonnes raisons de lire ce tome :

  • Une fresque humaine intéressante.
  • Un cadre médiéval que j’aime beaucoup.
  • Une plume intense et forte.

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Beaumarchais, un aventurier de la liberté d’Erik Orsenna

9791035401115-001-TRésumé : « L’existence de Beaumarchais est une ivresse de vivre. Une suite de folles journées. Une pièce de théâtre effrénée où les personnages, tous Beaumarchais, se succèdent, se nourrissent l’un l’autre, s’allient,se contredisent, se combattent, parfois se détestent, le plus souvent s’aiment, trop. Ce serait banal si, vécues par tous ces personnages, toutes ces vies se succédaient sagement. Cet horloger, fils d’horloger, ne supporte pas la chronologie. C’est le prince du En Même Temps, cette stratégie qui, quoi qu’on pense n’est pas moderne : c’était déjà la devise du XVIIIe siècle. Musicien, courtisan, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, auteur d’oeuvres tantôt géniales, tantôt très oubliables, éditeur de Voltaire, il devient révolutionnaire malgré lui. Trop gourmand pour ne pas TOUT vivre à la fois. Et trop joyeux de toutes ces aventures pour en ressentir de la fatigue.Comme l’écrivait Fernando Pessoa, n’être qu’un est une prison. »

~ Service presse 🎧 ~

Je remercie chaleureusement les éditions audiolib pour l’envoi de cette jolie découverte audio.

Etant une littéraire, j’ai, au cours de mes années d’étude, pu côtoyer les grands noms de la littérature française sous toutes ses formes. C’est donc avec grand plaisir que j’ai demandé cette biographie de Beaumarchais qui me tentait beaucoup. C’est un auteur que j’ai toujours apprécié pour sa plume mais aussi ses positions sociales.

On découvre Beaumarchais dans sa vie privée. Dans sa famille, dans un premier temps, puis, dans un second temps, seul avec son indépendance. Amoureusement, c’est un homme libertin, qui papillonne et qui ne sait pas forcément se poser. Lorsqu’il tombe amoureux, la malchance est toujours présente. On sent qu’il n’est pas capable de rester constant dans ses relations. Il vit de belles histoires, mais elles ne soldent jamais par une fin heureuse.

Beaumarchais est un fils d’horloger qui va lui apprendre le métier. Rapidement, on se rend compte qu’il ne sait pas tenir en place et qu’il n’a qu’une envie : tout apprendre et devenir noble. Ainsi, on le découvre horloger mais aussi maître de musique, financier, espion, dramaturge mais aussi revendeur d’armes, il s’intéresse aussi à l’édition, aux biens mobiliers et j’en passe. Une chose est certaine avec cette écoute : on ne voit pas le temps passer. A l’image du personnage que l’on suit à travers notre écoute, la lecture est dynamique et l’on est avide d’en savoir plus sur le dramaturge que l’on connait pour Les Noces de Figaro ou encore Le Barbier de Séville.

Avec Beaumarchais, on côtoie la fortune mais aussi la descente aux enfers. On côtoie les tribunaux, la haute noblesse, la cour du Roi. C’est un homme intelligent, qui rebondit très souvent avec une aisance incroyable. Quel bagout ! Quel homme. J’ai bien ri devant tant d’infortunes et de bonheurs croisés.

Beaumarchais est un homme plein de ressources. J’ai apprécié sa loyauté envers sa famille. C’est un homme qui va saisir toutes les opportunités. Sa sœur, qui se voit rompre ses fiançailles avec son amant espagnol par lui-même devient une belle opportunité pour son frère qui vient la sauver des griffes de cet homme. Ainsi, ce presque beau-frère va pouvoir aider Beaumarchais à installer ses pièces dans les théâtres espagnols.

J’ai apprécié découvrir en profondeur le dramaturge que l’on connait tous au moins de nom. On découvre une autre dimension, on découvre l’Homme et sa volonté de réussir quoi qu’il arrive. C’est vraiment très sympathique. On a une nouvelle sphère qui se dessine. C’est plutôt sympathique.

La plume et la voix d’Erik Orsenna sont très sympathiques. La voix est belle, mesurée et donne envie de l’écouter. La plume nous propose de découvrir la vie de Beaumarchais d’une manière détendue et ludique. C’est plutôt très sympathique. Pour un complément d’informations, ça peut être utile aux étudiants en lettres. C’est plutôt bien trouvé.

Je remercie une nouvelle fois Audiolib pour l’envoi de ce service presse audio.

3 bonnes raisons de plonger dans cette écoute/lecture

  • Découvrir une autre facette de Beaumarchais
  • Une plume intéressante qui donne envie d’en savoir plus
  • La dimension ludique de l’œuvre

4

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PLS de Joanne Richoux

CVT_PLS_6010Résumé : « – T’es en train de mater mes boobs ?
Je pourrais mentir.
– De ouf.
Je mens jamais.
Elle s’approche, prend ma clope et la balance sur les dalles. Nos doigts se sont effleurés, ça vaut bien le sacrifice d’une cigarette. »

Soirée déguisée. Sacha navigue chez lui entre sa sœur jumelle, la fille dont il est amoureux et ses amis. De pièce en pièce, il traîne sa mélancolie et noie ses démons dans les volutes de fumée et les vapeurs d’alcool. Jeux de regards, frottements des corps, plaisirs furtifs, assauts repoussés… Le temps s’égrène, se dilue. Lui avec. Bad trip ? Et si une lumière brillait quand même au bout de la nuit ? Un roman noir, au verbe vif et cru, qui sonde les solitudes adolescentes, les fêlures de chacun, mais fait aussi entendre l’urgence d’aimer et d’être aimé.

~ Service presse 📖 ~

Je remercie Joanne Richoux ainsi que Actes Sud Junior pour l’envoi de ce roman. Je suis toujours très heureuse de retrouver la plume d’une auteure dont le travail est juste incroyable. Si PLS n’est pas mon roman préféré, la plume de Joanna Richoux est certainement sublimée dans ce roman par les thématiques choisies. Un coup de poing dans la figure. Je suis restée quelques jours à cogiter sur ma chronique : comment rendre justice à ce roman ? Comment parler de cette beauté littéraire qui m’a profondément touchée ? Incroyable mais vrai : J’AI. PRIS. DES. NOTES.

On entre dans un univers qui a touché mon cœur d’adolescente que j’étais. L’auteure nous propose de faire la rencontre de Sacha et d’Angie, deux jumeaux fusionnels, juste avant la grosse soirée déguisée qu’ils préparent chez eux. C’est notre terrain de jeu pour cette histoire. J’ai beaucoup apprécié cela : l’idée du déguisement. Etre quelqu’un d’autre le temps d’une soirée. Se trouver une nouvelle identité, c’est prenant ! En plus, chez des adolescents en ébullition, cela fait sens. J’ai trouvé que cette symbolique collait parfaitement au public qui forme nos personnages. La fête bat son plein : entre picole et fumette, les jeunes se déchainent sur la piste et l’ambiance semble être au beau fixe.

C’est avec cette toile de fond que l’on fait la rencontre de Sacha et d’Angie. C’est Sacha notre narrateur principal mais sa sœur à sa place. Ce que j’aime, c’est le regard de l’auteure sur Sacha. Purée, c’est une claque monumentale parce que l’auteure a su retranscrire à la perfection tout ce que l’on peut traverser durant cette période de notre vie. Sacha nous fait peur, nous fait mal. On se retrouve vraiment avec un personnage blessé, blasé, pour qui la vie n’est pas forcément très belle. Il a un regard dur et sombre sur la vie. A son âge, on se dit qu’il est foutu. Sous Xanax, il refait le monde sur le sol de la salle de bains.

Hormis la relation avec sa sœur, on fait aussi la rencontre d’Elle, la fille qui rend fou Sacha. On a des discussions profondes entre eux. Des moments intenses où l’on peut éventuellement croire qu’Elle est la personne qui permet à Sacha de garder la tête hors de l’eau. PLS… Position Latérale de Sécurité. Je pense qu’ici, ce n’est pas anodin. C’est la position qui maintient en vie, aussi fragile soit elle… Cette main, sur la couverture, on peut possiblement croire qu’elle appartient à Elle. Sacha semble détendu (soit par la présence de Elle, soit par les Xanax… On ne sait pas vraiment). Je vais m’arrêter là… La littéraire que je suis profondément va resurgir et on va finir par avoir une dissertation sur le bouquin.

« Ça existe pas, la vie. Cette espèce d’entité qui ne serait là que pour t’emmerder. Y a juste les gens. Et les choix qu’ils font. Toi, tu choisis les ombres et les fantômes. »

J’ai apprécié le fait que la lecture est pour tous. En effet, même si c’est publié chez Actes Sud Junior, je trouve que les adultes peuvent se plonger dans ce court roman. Il va très vite à lire et finalement, c’est amplement suffisant. Je suis vraiment touchée par le texte, touchée par Sacha. Joanne Richoux arrive encore une fois à me surprendre et à me faire dire qu’elle mérite la palme d’or des auteurs qui me bouleversent.

On touche à l’humain. On touche au monde. On touche aux émotions. On est dans une ambiance où même si la fête bat son plein, Sacha ne se retrouve pas. Il ne sait plus parler aux autres, il ne sait plus comment se comporter et finalement, on se rend compte qu’il survit avec sa sœur qui l’appelle « mon rein ». Angie est toujours dans les parages, elle ressent son frère et ses émotions.

« Alors la vague progresse, elle m’obstrue la trachée, elle se dilate. Et ça me gicle par les yeux. De grosses, grosses larmes de gosse qui me déforment les traits. »

Cette histoire m’a propulsée dans mes plus jeunes années. On est dans une ambiance digne de Skins. Les grosses fêtes où la drogue, le sexe et l’alcool sont présents. Bon, c’est certainement plus fou que mes soirées mais l’inconscience des adolescents reste la même. On s’identifie. Joanne retranscrit à la perfection cette adolescence fracassée. Ces gosses qui font la fête pour oublier les problèmes de leurs vies.

Le plus gros point fort de ce roman, c’est la plume de Joanne sans aucune hésitation. C’est percutant, touchant et intimidant. Bravo à elle pour ce roman.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Sacha, un personnage perdu qui a besoin d’aide.
  • Une plume que j’adore.
  • Une ambiance retranscrit à merveille

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16

Long island story de Rick Gekoski

CVT_Long-Island-Story_2204Résumé : Été 1953. Les États-Unis sont frappés par une vague de chaleur et Washington s’enfonce dans la chasse aux sorcières. Dans la famille Grossman, Ben, le père, est avocat pour le gouvernement fédéral. Un sympathisant socialiste, qui se retrouve bientôt acculé et qui n’a plus d’autre choix que de quitter la ville avec sa famille… Les Grossman se réfugient chez de la famille pour l’été, à Huntington, Long Island, dans un petit bungalow près de la mer. Le temps de se retourner. Mais ce changement vie révèle bientôt un malaise, qui gangrène souvenirs et sentiments. Ben et Addie sont perdus et entraînent toute la famille dans leur chute. Infidélité, ennuis, rêves avortés, chaque non-dit est un pas de plus vers la tragédie. Très vite, ils devront faire un choix : souhaitent-ils se battre pour continuer à vivre ensemble ou, au contraire, désirent-ils privilégier à tout prix leurs rêves d’antan ? Dans la lignée de Brooklyn de Colm Tóibín et des Noces rebelles de Richard Yates, la chronique subtile et nostalgique d’un couple en pleine crise…

~ Service presse 📖 ~

Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman. La couverture, bien que simple m’a plu. J’avoue que le résumé m’a aussi attirée. Malheureusement pour moi, c’est un échec cuisant… Je me suis accrochée jusqu’à la fin en me disant que ça irait mieux… Mais non, ce roman est donc une petite déception… On y va quand même ?

Il n’y a pas que du mauvais dans ce roman, bien évidemment. De manière globale, je ne me suis pas plu dans cette lecture mais il faut avouer que la fresque humaine et sociale dépeintes sont plutôt intéressantes.

On est au sein d’une famille au cœur des années 50 aux Etats Unis. La famille Grossman semble parfaite : un couple de parents heureux et fiers de leurs progénitures : un petit garçon et une petite fille. La petite fille, est la fifille de son papa et le fils, regarde d’un drôle d’œil cette relation. Quand on creuse sous la première couche de ce que la famille Grossman veut bien nous montrer, on se retrouve avec une mère dépressive et indélicate, un père au bord du gouffre social, des enfants qui ne s’entendent pas. La famille, communiste, est mal perçue par le reste de la famille. Lors de vacances, on se retrouve dans une famille au bord de l’implosion où grands-parents, frères et sœurs ainsi que le couple Grossman ne se comprennent pas.

La fresque humaine et sociale sur fond politique m’a plu. Nous avons, à plusieurs reprises, la critique du communisme au sein de la famille d’Addie. Ben l’a changée, elle n’est plus la même. On se retrouve avec une belle famille qui voit d’un mauvais œil le fait qu’Addie prenne le parti de son mari et pense comme lui. Hormis la grosse bête que semble être le communisme, on sent bien qu’un fossé s’est creusé. Pendant ces vacances familiales, on voit les différences radicales entre mère et fille. Si la mère d’Addie est une femme qui cuisine, qui tient sa maison et qui va faire ses courses toutes les semaines à la même heure, le même jour, Addie ne supporte pas cuisiner, n’aime pas les gens et laisse ses enfants faire ce qu’ils souhaitent.

La déprime d’Addie touche le lecteur tout au long du roman. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti. C’est une lecture un peu déprimante qui ne m’a pas laissé apercevoir un rayon de soleil. Tristesse et déprime : le combo parfait pour que je m’ennuie tout au long de ma lecture, quel dommage ! Avec le potentiel que ce roman avait, j’en garde un goût amer en bouche.

On a aussi une thématique sympathique : les apparences du couple qui sombre. Ben & Allie aiment les apparences, surtout Ben. C’est horrible de déménager, c’est horrible d’avoir la pression au travail, c’est horrible de devoir changer de train de vie. Quelle idée ! Ben & Allie sombrent tout doucement et ne sont pas heureux. C’est vraiment un tableau déprimant et triste.

J’avoue que je n’ai pas tout compris dans ma lecture. Finalement, je suis clairement restée sur ma faim. La plume ne m’a pas plu plus que cela. En effet, je trouve que l’on est mis à distance. Cette plume, ces personnages dont les émotions sont étouffées par leurs valeurs ne m’ont pas permis d’entrer pleinement dans l’univers. Quel dommage !

En définitive, je n’ai été ni charmée par la plume, ni par l’histoire, ni par les personnages. Le contexte social, historique et politique amènent un plus qui est vite étouffée par ces personnages anxiogènes.

Merci aux éditions Belfond pour leur confiance !

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Pal mensuelle février 2020

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Coucou tout le monde ! 🙂
J’ai décidé de vous montrer les lectures qui vont bercer mon mois, si tout va bien. Je tiens à dire que cela n’est pas définitif et qu’il est possible que tout ne soit pas lu ce mois ci. Si jamais c’est le cas, cela sera lu pour mars.
-Services Presse ME-  
Papier 
Numérique 
-Services presses AE- 
Sachant que j’ai encore deux romans inconnus au bataillon pour Librinova. Un petit mois sympathique qui va me faire découvrir beaucoup d’univers et replonger dans certains. 🙂
-Ecoutes-
-Lectures personnelles-
Cela sera probablement l’une ou l’autre. J’ai appris, comme vous, le décès de Mary Higgins Clark et j’avais envie de lui rendre un petit hommage. On verra si je parviens à lire ce roman. Changer l’eau des fleurs me tente depuis longtemps. Je l’ai reçu à Noël donc j’espère avoir le temps de le lire.

 

A bientôt ♥