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Book haul mai 2020
Le sang de nos pères de Guy Morant
Un polar haletant et un thriller politique. Ils n’auraient jamais dû mourir ainsi. Ils se croyaient à l’abri de la haine et de la violence qui régnaient dehors. À l’abri derrière leurs clôtures, sous la protection de la police, ils ne couraient aucun danger. Mais ils baignent à présent dans leur propre sang, elle éventrée comme un animal, lui, le député, abattu d’une balle. Leurs enfants ont disparu. Les gendarmes convoquent le capitaine Alaric Autier, de la crim’ de Versailles. Ils veulent comprendre pourquoi le tueur a laissé dans la bouche de la femme une coupure de journal évoquant une affaire du policier. Malgré lui, Autier est happé par ce drame. Il se jette dans une course pour retrouver les enfants, entre un suspect qui s’exprime par énigmes et des gendarmes peu coopératifs. Deux semaines plus tôt, Karine, une journaliste de webtélé, assiste à la mort de son mentor, dans des circonstances troublantes. Alors qu’elle lance l’alerte pour provoquer une enquête, sa vie s’écroule, et elle est précipitée dans un monde où elle ne peut se fier à personne. Une femme en fuite, des enfants disparus : deux drames apparemment sans rapport. Et pourtant…
Troisième enquête du groupe Autier après Effondrements et Embrasements, Le sang de nos pères explore un ensemble de thèmes contemporains, comme la réputation à l’âge des réseaux sociaux, le poids des médias sur les enquêtes policières ou le cyber harcèlement. Mais le passé est aussi de la partie, sous la forme de trois lettres qui suscitaient autrefois tous les fantasmes : SAC — le Service d’action civique.
~ Service presse ~
« Lire un Guy Morant » va devenir une expression aussi célèbre que « Purée, je dois bosser Molière pour les cours » ou encore « Trop bien, Conan Doyle est au programme ». Guy Morant,, c’est un nom qui va faire exploser les ventes et les cœurs de ses lecteurs. Vous verrez, on en reparlera dans quelques années. Lire un Guy Morant, c’est comme retrouver un ami perdu depuis quelque temps et que l’on prend grand plaisir à retrouver. Lire un Guy Morant, c’est lire une plume excellente, une histoire aussi visuelle qu’haletante. Lire un Guy Morant, c’est, pour moi, me plonger dans une histoire en ayant la quasi-certitude de dévorer une histoire et de me régaler. Si vous n’avez pas encore compris où je voulais en venir, les cinq prochains mots vont vous mettre sur la piste : coup de cœur en vue.
Avec cette troisième enquête, je confirme ce que je pensais lors de mes précédentes lectures : Guy Morant est talentueux. Aucune fausse note pour ma part, c’est un véritable coup de cœur. Ils sont plutôt rares en ce moment, surtout hors romance. Je n’ai que très peu de coup de cœur dans ce genre-là.
L’intrigue est vraiment très sympathique. Elle est très moderne. Les thématiques abordées sont des choses que l’on retrouve dans notre quotidien : cyber-harcèlement, politiques, des lanceurs d’alerte mais aussi les réseaux sociaux et la place que prend Internet de manière générale dans nos vies. L’intrigue commence sur les chapeaux de roues : on commence avec la mort d’un homme, simplement puis, l’intrigue s’intensifie, prend un nouveau virage et marque l’ampleur de l’horreur humaine. On a le pire comme le meilleur de l’homme.
On se retrouve dans une intrigue où deux histoires se déroulent. On ne comprend pas, dans un premier temps, comment ces deux scènes de crime peuvent se rejoindre, Guy Morant nous surprend encore une fois en nous proposant une fin d’enquête explosive. Ajoutons à cela une alternance de points de vue, cela apporte un peu de fraicheur et de dynamisme à l’histoire. Avec les crimes commis, cela fait du bien de pouvoir « respirer » un peu.
J’ai pris énormément de plaisir à passer un moment de lecture avec Alaric Autier. Encore une fois, ce personnage brillamment construit marque l’esprit du lecteur par sa gentillesse, son envie de faire les choses de manière correcte et son intelligence. Je trouve qu’Alaric est une force tranquille, il observe, il comprend vite, tire ses conclusions mais se garde bien de garder ce qu’il pense pour lui. Il ne faut pas trop en dire : être juste et équilibré, c’est exactement ce qu’est Alaric.
On retrouve aussi l’équipe d’Alaric. Je les aime beaucoup, ils sont tout ce que j’aime : le respect, l’amitié et l’envie d’avancer ensemble. Ainsi, j’ai adoré retrouver Clémentine, Joseph et tous les autres.
Il est inutile de vous vendre encore les mérites de l’auteur, je pense que vous avez du comprendre ce que j’en pense. Le sang de nos pères est certainement l’intrigue la plus forte des trois. Je trouve qu’elle marque une différence avec ce que l’on a pu découvrir du personnage principal. En effet, celui-ci se dévoile un peu plus. On entre un peu plus dans son intimité, j’aime ça. On comprend un peu mieux son attitude, on le cerne mieux.
En définitive, je n’ai qu’une chose à vous dire : si vous n’avez pas encore mis le nez dans le travail soigné, informé et tellement minutieux de Guy Morant, foncez. Un policier à la française campé par Alaric Autier, un personnage qui va devenir emblématique. J’ai hâte de retrouver encore beaucoup d’enquêtes avec ce personnage. Guy Morant est un auteur que j’aime énormément. Je suis fière d’être une fidèle lectrice. Il est devenu une valeur sûre dans mes étagères. Bravo à lui pour ce brillant troisième roman.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Retrouver le personnage d’Alaric Autier. J’aime beaucoup l’idée d’avoir un personnage récurent à la Maigret.
- La plume de Guy Morant que j’adore
- Les thématiques et la manière dont elles sont traitées dans cette nouvelle enquête.
Ce que j’aime dans mes lectures…
Hello !
Vous me l’avez beaucoup demandé… Le voici, le voilà ! 🙂 Mon article (inverse) de ce que j’ai publié ce week end… Voici la liste non exhaustive de ce que j’aime dans mes lectures 🙂
Univers, personnages et plume
Le cadre campagnard et/ou britannique. Ce sont deux ambiances que j’aime beaucoup. Lorsqu’ils sont accompagnés de grandes bâtisses pleines de secrets… C’est le pied 🙂 ! J’aime quand on a des décors qui sortent de la réalité que je peux connaitre, les fêtes somptueuses, les tea parties… C’est top ! J’aime aussi quand les univers sont très travaillés, quand les décors offrent beaucoup de détails et de minutie.
J’aime beaucoup les relations non amoureuses entre deux personnages. Ces grandes relations souvent entre un jeune personnage et un personnage plus âgé. L’échange entre ce genre de personnages est très sympathique et plein de sagesse, j’adore. Les personnages qui sont mystérieux et dont la psychologie est très travaillée. J’aime énormément découvrir, au fur et à mesure de l’histoire, différents pans de la personnalité de mes personnages. Lorsque l’auteur avance ses pions au fur et à mesure de l’intrigue, c’est excellent.
Les plumes équilibrées : autant dans la structure que dans l’utilisation de la langue française. Il faut savoir mesurer le poids des figures de style mais aussi des envolées lyriques un peu trop pompeuses.
Les thématiques
Les secrets de famille qui éclatent au visage des lecteurs, ça c’est vraiment mon truc. Les revirements de situation qui font exploser mon cerveau. La mort d’un personnage principal (quand celle ci est justifiée).
Mon côté romantique me fait fondre devant les grandes histoires d’amour : les histoires fortes, qui bravent les tempêtes et qui proposent le pire comme le meilleur des vrais amoureux. Mes histoires d’amour préférées restent celles qui démarrent par de l’amitié, qui se renforcent avec le temps et qui se terminent en belles histoires d’amour.
J’aime aussi les sagas familiales : ça sent souvent l’été pour moi. Ça me fait beaucoup de bien quand je n’ai pas beaucoup le moral!! J’adore avoir plusieurs tomes à me mettre sous la dent et à découvrir une famille à travers une saga en m’intéressant à chacun d’entres eux au fil des tomes.
Je fonds littéralement pour les réécritures de contes et l’utilisation des mythes et des légendes.
Et vous? Dites moi tout ! 🙂
Je vous embrasse ♥
Eden de Monica Sabolo
Résumé : « Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : « Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt. » » Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses… La faute, le châtiment et le lien aux origines sont au cœur de ce roman envoûtant sur l’adolescence et ses métamorphoses. Éden, ou le miroir du paradis perdu.
~ Service presse audio ~
Je remercie chaleureusement Audiolib pour l’envoi de ce service presse audio ainsi qu’Hermine avec qui la conversation est chaleureuse et chouette. Je suis ravie d’avoir pu découvrir cette belle personne J !
J’ai eu la chance de pouvoir découvrir Eden. C’est un roman qui va rejoindre My Absolute Darling de Gabriel Tallent. Pourquoi ? Je trouve qu’ils sont semblables dans la manière dont ils nous administrent un bout de poing dans la figure dans la réalité crève les pages. Nita & Turtle sont aussi pures et intelligentes l’une que l’autre. Bref, on s’arrête là pour les comparaisons.
On fait la rencontre de Nita, d’un côté. Une jeune fille qui ne sait plus trop où elle en est. Elle vit à l’orée d’une forêt, elle va à l’école, sa vie est plutôt « banale » en surface. En effet, on retrouve Nita avec son amie (qui élève une chouette et qui écoute les bruits de la forêt, j’adore ♥), mais aussi avec sa mère. Les incompréhensions entre ces deux femmes sont grandissantes.
D’un autre côté, on rencontre Lucy, une jeune fille jolie qui fait tourner la tête des garçons mais qui ne s’en rend pas forcément compte. Lucy est dans son monde, Lucy est une jeune femme qui va vivre des événements pas forcément super sympathiques.
Ce roman est clairement un OVNI littéraire pour moi. Je ne sais absolument pas par où commencer ni ce que j’en pense. Il a ses qualités, mais il a aussi ses défauts. Je suis loin d’avoir la science infuse mais, ici, j’ai eu quelques problèmes de compréhension : je n’ai pas toujours compris où l’auteure voulait en venir. Elle prend des chemins, des détours pour arriver à son but. Ça prend énormément de temps et finalement, on oublie l’histoire de base. C’est le souci que j’ai rencontré avec ma lecture.
Eden est un lieu fantastique. Eden c’est le meilleur de la nature et le pire de l’homme. Eden c’est des milliers d’arbres morts pour faire place à une exploitation. Eden, c’est la mort de la nature. Cette forêt empreinte d’une culture amérindienne, on se sent bien au contact de la nature. Cette forêt est aussi un lieu de perdition pour Lucy qui va connaitre la pire des choses pour une femme : un viol qui va la marquer, elle, mais aussi toute la communauté.
Dans ce roman, on a aussi de nombreux personnages masculins. Ils sont écœurants à souhait pour moi. Tous autant qu’ils sont. Ils marquent vraiment tout ce qu’il y a de plus primitif et dérangeant chez les hommes. La femme est vraiment prise pour un objet : que ça soit avec Lucy, Nita ou le groupe de jeunes femmes qui tiennent un bar (et qui vont être proches de notre petite Nita). Toutes les femmes dans cette histoire sont confrontées à des hommes, à leurs abus de pouvoir, à la supériorité qui pue à quinze mille kilomètres.
La forêt est le lieu du meilleur et du pire. La femme est la figure du meilleur et du pire de l’homme. A elles toutes, elles nous livrent un roman écologique, culturel et féministe sublime mais bien trop embrumé pour moi, pour que je comprenne tous les tenants et les aboutissants de cette histoire. C’est un petit rendez-vous manqué pour moi.
Néanmoins, la plume de l’auteure est très travaillée et agréable. On sent que l’auteure pèse tous les mots qu’elle utilise. C’est de la grande littérature, c’est certain.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Le personnage de Nita, que j’ai adoré.
- La forêt, grande et mystérieuse qui nous offre le meilleur de la nature : une bouffée d’air frais.
- Ce mélange d’écologie, de culture et de féminisme. J’aime beaucoup.
Ce qui m’ennuie dans mes lectures…
Hello ! 🙂
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de ce qui me rend diiiiingue dans mes lectures. Au fil des ans, les lectures se succèdent et nous offrent beaucoup d’aventures. Depuis que je suis blogueuse, je fais bien plus attention aux petits détails, aux petites choses qui font lever les yeux au ciel… Donc du coup… un article s’impose 😀
Les thématiques
Je déteste les triangles amoureux! Si au départ, cela ne me posait pas de problème, je ne supporte plus la fille qui ne sait pas choisir entre deux hommes qui ne font que se tirer dans les pattes…
« Suis moi, je te fuis, fuis moi, je te suis », qui a inventé cet adage?! QUI?! Je ne supporte plus ce jeu du chat et de la souris. Cette personne qui ne sait pas sur quel pied danser, dont le second prénom est « indécision ». Tueeeez moi.
Les vampires et les loups garous. Si j’ai aimé certaines de mes lectures avec ces créatures, je ne peux plus les voir dans mes lectures. J’ai l’impression qu’on a tout fait avec ces créatures : des gentils, des méchants, des « vegan », des assoiffés de sang et de vengeance, bref… Depuis que un petit bout de temps, c’est devenu interdit lorsque ces créatures prennent trop de place dans mes lectures. Je n’en lis que très rarement (souvent, je lis lorsque les partenaires proposent mais à toutes petites doses).
Les scènes érotiques dégoulinantes de détails qui donnent l’impression de lire des romans pornographiques. Un point positif quand même, je ne savais pas qu’il y avait autant de synonymes des mots « pénis » et « vagin »… Je ne supporte plus. Cependant, je tiens quand même à dire que je ne suis pas contre l’érotisme dans les romans. Encore une fois, la frontière entre érotisme et pornographie peut être rapidement franchie mais personnellement, j’ai beaucoup de mal avec les romans qui placent cette pratique au cœur du roman.
Styles, plumes et structure
La justification du texte. Je ne supporte plus avoir des romans qui ne le sont plus, j’ai l’impression d’avoir un premier jet de roman entre les mains. (Mode dragon activé).
Le manque de relecture. Malheureusement, cela marque un sentiment d’amateurisme incroyable. On finit par scanner le roman et ne plus faire attention qu’aux erreurs d’attention (erreur dans les âges, dans les prénoms, dans les liens familiaux…)
Il en va de même pour les fautes d’orthographe. J’ai beaucoup fermé les yeux sur les fautes mais c’est terminé. Mon quota de fautes d’orthographe et de syntaxe est dépassé. Il n’y a plus d’indulgence de ce côté là. (mode dragon désactivé).
Apostropher le lecteur est terrible pour moi. Lorsque l’on m’interpelle en tant que lectrice « ouais, mais les filles, vous savez ce que je vis, non? « Très peu pour moi !!! Laissez moi lire tranquille dans mon coin, sans être interpellée toutes les deux pages…
Je suis certaine que ma liste n’est pas terminée, une fois l’article publié, je vais me souvenir de beaucoup de choses… Mais bon… On se fera un nouvel article, non?! 😛
Je vous embrasse ♥
Danse, danse, montagne agile de J.-F. Leger
Résumé : Pourquoi Hippolyte nous déshérite-il ? En quelques jours, les événements s’étaient enchaînés à une vitesse incroyable. Leur grand-père avait été hospitalisé brutalement, il était décédé, le notaire avait jeté un trouble dans la famille, les quatre petits-enfants s’étaient mis à ranger la maison, à découvrir une pièce tenue secrète, à trouver deux vieux manuscrits, à passer des heures à trier les documents, à partir en Provence puis à Grenade… Et ils étaient maintenant à Istanbul !… Qu’est-ce qui relie la création du monde, des chevaliers du Moyen-âge, un ouvrier typographe et ses petits-enfants ? Danse, danse, montagne agile est un roman d’apprentissage et de transmission qui fait se côtoyer l’astronomie et la musique, un voyage initiatique pour parvenir à un monde ignoré. Un long chemin vers le bonheur.
~ Lecture prix des auteurs inconnus 2019 ~
Hello tout le monde, on se retrouve aujourd’hui pour ma première chronique dans la catégorie « littérature blanche » du prix des auteurs inconnus 2019. Danse, danse, montagne agile est une lecture dont j’attendais beaucoup. Je l’avais dans mon viseur de lectrice depuis ma découverte via le prix. Le résumé était hyper alléchant : un secret de famille, un héritage, des voyages… Tout était réuni pour me plaire, malheureusement, c’est un petit rendez-vous manqué pour moi.
Premier point sympathique mais pas forcément hyper abouti : les personnages. Si j’ai aimé découvrir la vie d’Hippolyte, j’avoue que les autres personnages m’ont laissée de marbre. On fait la rencontre d’Hippolyte via des souvenirs, des bribes du passé qu’on nous raconte, j’ai aimé le fait que le personnage mort soit celui qui a le plus de présence. C’est plutôt sympathique. Les quatre petits enfants qui partent sur les traces du secret de leur grand-père sont plutôt transparents. Ils ont une vingtaine d’année, c’est plutôt agréable d’avoir de la jeunesse dans une histoire où les éléments plutôt poussiéreux (manuscrits du 13ème siècle). Ce qui m’a le plus gêné, c’est leur côté enfantin, un peu trop jeunesse justement. A 20 ans, je sais que l’on n’a pas forcément tout dans le crâne, mais il y a des limites. Quand j’ai un roman avec un gros pan historique, je n’ai pas envie d’avoir des personnages un peu trop impulsifs. De plus, ils ne sont pas assez développés au sein de l’histoire pour que je puisse m’identifier à eux. C’est dommage de ne pas avoir plus creusé sur ce point.
Si l’intrigue m’a bien plu sur certains points, je reste quand même dubitative sur certaines choses : la lecture du résumé m’a clairement fait penser à un roman style Da Vinci Code. Je raffole des quêtes, des chasses aux trésors, des énigmes brulantes qui renversent le cours de l’intrigue… C’était parfait pour moi ! Malheureusement, même si j’ai été piquée au vif par les recherches, le style plutôt jeunesse a eu raison de ma patience ainsi que les longueurs qui se multiplient au fil de la lecture. J’avoue que j’ai encore un goût amer en bouche… Le style marque plutôt une aventure entre quatre cousins et cousines, j’ai trouvé que cela ne collait pas forcément avec le cadre mis en place. C’est vraiment dommage.
Les thématiques abordées sont super chouettes ! L’astrologie, le cosmos, les planètes mais aussi la musique et la littérature. C’est vraiment top. C’est tout ce que l’on peut attendre dans ce genre de roman. Pourtant, cela passe, pour moi, au second plan…
L’intrigue aurait pu être développée sur beaucoup de points, nous proposer un peu plus de matière sur le côté « recherches » et le pan historique de l’histoire. Ici, je reste plutôt sur mes points négatifs en relayant au second plan les points positifs. C’est vraiment triste. La fin ne m’a pas particulièrement fait faire un bond. Je n’ai pas forcément été convaincue par ma lecture et ma trouvaille. Alors que je m’attendais à avoir quelque chose qui me retourne le cerveau, qui me laisse échevelée et à bout de souffle, je me suis retrouvée avec une lecture sympathique mais sans plus. Le côté « le bonheur se cache au fond de ton cœur » ne me plait pas plus que cela.
Finalement, on se retrouve avec un roman qui aurait pu être exceptionnel mais qui, pour moi, reste trop en surface. Il y avait beaucoup de promesses dans ce résumé, j’étais vraiment heureuse de pouvoir commencer mes lectures pour le prix avec ce roman. Malheureusement, c’est plutôt une légère déception. Je suis certaine qu’il pourra plaire à beaucoup de lecteurs mais il n’est simplement pas pour moi.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Une intrigue avec des thématiques intéressantes.
- Un groupe de jeunes personnages, cela peut être intéressant pour les plus jeunes lecteurs qui se lancent dans des lectures à la croisée du mystique et du feel good
- Des recherches fouillées que j’ai aimées
Retrouvez le PDAI ici
Mes sagas préférées en SFFF

Hello tout le monde =)
On se retrouve aujourd’hui pour vous présenter ma sélection de mes meilleures lectures en SFFF! Il y a de tout : j’ai gardé mes romans lus étant plus jeune. On est parti? 🙂
Mes plus vieilles lectures sont trois gros succès : Harry Potter de JK Rowling, Twilight de Stephenie Meyer & Le seigneur des anneaux de JRR Tolkien
Ce sont les (rares) romans que je relis sans modération ^^
J’ai eu deux bons gros coups de coeur ces dernières années : Les haut conteurs d’Oliver Peru & Patrick Mc Spare ainsi qu’Isulka la mageresse de Dorian Lake
J’ai aussi fait de sacrées belles découvertes : la saga « les étoiles de Noss Head » de Sophie Jomain ou encore « la fille des deux mondes » de C.C Hunter ou l’emblématique « Percy Jackson » de Rick Riordan
Etant une grande fan des réécritures de contes, je vous propose aussi de lire une saga (en cours pour moi) que j’adore : The land of stories de Chris Colfer
C’est tout pour moi 😀
Vous en connaissez certaines? Certaines vous tentent? 🙂
Je vous embrasse ♥
Les filles au chocolat – Tomes 1, 2 & 3 de Cathy Cassidy
Tome 1 – Cœur cerise : Je m’appelle: Cherry Costello. Mon âge: 13 ans. Je suis: secrète, débordante d’imagination. Mon style: jeans skinny, tee-shirts à motifs japonais. J’aime: les fleurs de cerisiers, les roulottes de gitans. Je rêve: d’être acceptée par mes quatre nouvelles demi-sœurs. Mon problème: je suis amoureuse du petit copain de ma demi-sœur…. Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d’une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay… Shay est Cherry vont t-ils être en couple? Pour le savoir va vite le lire.
Tome 2 – Cœur guimauve: Skye, 12 ans, est une fille cool et pleine de charme, avec son petit grain de folie. Mais depuis toujours, elle se sent moins attirante que sa jumelle Summer. Tommy , et le meilleurs ami de Skye, finit par lui avouer qu’il craque pour sa sœur et Millie sa meilleur amie d’enfance s’éloigne de Skye pour Summer ! Même si elle aime sa jumelle plus que tout, Skye aimerait aussi qu’on la remarque. Comment faire pour sortir de l’ombre en restant soi-même?
Tome 3 – Cœur mandarine: Summer, 12 ans, voit son rêve d’être danseuse devenir réalité: elle est sélectionnée pour les examens d’entrée dans une prestigieuse école de danse! Mais, pour elle qui a l’habitude d’être la soeur parfaite aux yeux de sa jumelle Skye, la pression monte. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande soeur Honey, en pleine crise d’adolescent, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c’est son ami Tommy…
~ Lectures détente ~
On se retrouve aujourd’hui avec une triple chronique. J’ai lu les trois premiers tomes de la fameuse saga de Cathy Cassidy. Ma sœur m’ayant offert tous les romans à Noël, il fallait que je me lance dans ces lectures.
Lectures destinées aux jeunes lecteurs et lectrices, c’est vraiment une découverte très sympathique. Ca se lit vite, bien entendu. En tant qu’adulte, j’ai aimé plonger dans l’univers de la famille. On touche à des thématiques très actuelles : divorce, famille recomposée, acceptation dans une nouvelle famille, nouvelle vie… Tout est très sympathique. C’est frais et divertissant.
Cet univers est un vrai poulailler : on vogue entre beaucoup de personnages féminins. Si dans le premier tome, on s’intéresse à Cherry, la fille de Paddy qui va intégrer la famille de la nouvelle compagne de son papa, le deuxième tome est réservé à Skye et le troisième à sa jumelle Summer. Il reste encore des personnages à exploiter et à découvrir. On fonctionne ainsi : un tome pour un personnage, on n’oublie pas les autres personnages pour autant : on nous fait des rappels de ce qui s’est passé dans les tomes précédents. Je trouve que sur cet aspect, l’auteure est très intelligente. Il ne faut pas oublier que l’histoire est faite, à la base, pour les jeunes lecteurs, alors les rappels sont très pratiques.
Si j’ai aimé les personnages avec leurs personnalités et leurs histoires qui leur sont propres, un gros point noir arrive à l’horizon. Je trouve que l’âge des filles ne cadre vraiment pas avec ce qui se passe dans leurs vies. Je pense à Honey, la plus âgée (enfin 14 ans), qui part avec un gars plus âgé qu’elle sur une moto. Un dialogue un peu houleux entre mère et fille qui finit par « fais attention ! » Hum… Ouais… Je reste vraiment sceptique. Cet exemple n’est pas le seul qui a pu me faire lever les yeux au ciel. Je trouve que cela marque vraiment un fossé entre l’âge des personnes (et leur « innocence » [même si aujourd’hui, ça part un peu en cacahuète]) et les actions. Cherry à 13 ans et qu’est ce qui se passe ? Honey, la rejetant complètement, la force à quitter sa chambre. Son père et sa belle-mère lui proposent donc de s’installer dans une roulotte dans le jardin… Je ne comprends pas, c’est juste irréel et peu crédible. Cela donne vraiment l’impression d’avoir des adolescentes de 16/18 ans plutôt que des gamines de 12/14 ans. De plus, la thématique de la nourriture est omniprésente dans les trois tomes, ça, je ne suis pas fan non plus.
Néanmoins, ça se laisse lire très rapidement et de manière très agréable. On se laisse porter, on a envie de savoir ce qui va arriver à cette petite famille. Certains personnages sont très sympathiques et profonds : j’ai aimé Cherry et Shay mais aussi Skye, la rêveuse. Il y en a pour tous les goûts et cela peut permettre aux petits lecteurs et petites lectrices de s’identifier aux personnages très facilement.
Je lirai la suite de l’aventure de toute cette famille, mais je ne suis pas certaine que ces dix tomes resteront dans mes étagères.
3 bonnes raisons de lire ce début de saga :
- Une multitude de personnages qui permet de passer un moment très sympathique
- Des thématiques modernes et intéressantes
- Un univers coloré
Te revoir : Renaiss’ens d’Eny Rêves
Résumé : La vie de Romie semblait être un vrai conte de fée jusqu’à cet accident qui la plonge dans l’obscurité. Lors de sa convalescence, elle fait la rencontre de Luke. Peu à peu, des sentiments fusionnels prennent le pas sur cette amitié. Malheureusement pour Romie, Luke quitte l’hôpital sans un au revoir et piétine son cœur déjà bien fragile. Deux ans plus tard, le destin les met de nouveau sur le même chemin. Romie pourra-t-elle lui pardonner son abandon ? Ressentiront-ils de nouveau cette alchimie ?
~ Service presse ~
Je remercie M.E.C éditions pour l’envoi de ce roman. Te revoir était mon SP du mois de mai. Il a été lu au début du mois et franchement, c’était une découverte assez sympathique. Pas de coup de cœur cette fois ci mais honnêtement, c’est un roman qui pourra plaire aux fans de romances modernes.
On fait la rencontre de Romie. Romie a une vie formidable : un métier qu’elle adore, une entreprise florissante, un homme, Vincent, qu’elle aime et qui l’aime, bref, on est vraiment dans une bulle d’amour. Forcément, le drame arrive et Romie est victime d’un grave accident : ses séquelles sont importantes mais la plus grave reste sa cécité. Rien ne l’explique, c’est une sorte de blocage psychologique.
Lors de son séjour dans un centre de convalescence, beaucoup de choses vont changer. Elle va faire deux superbes rencontres dont Luke, un jeune homme qui va lui faire vivre des moments formidables. Cependant, l’histoire ne se termine par forcément très bien puisque Luke quitte le centre sans rien dire à personne laissant Romie dans une sorte de léthargie et dans une incompréhension totale.
Bien entendu, quelques années plus tard, Romie et Luke vont se rencontrer de nouveau, l’heure des explications a sonné. Ainsi, Romie et Luke vont pouvoir mettre les choses à plat et se (re)découvrir. Ce qui frappe tout de suite, c’est le courage de Romie, cette volonté de s’en sortir même si on ne sait pas vraiment dans quel état. Luke est très doux, à l’écoute et ce côté mystérieux m’a beaucoup plu. Ils sont complémentaires et permettent de passer un bon moment de lecture.
L’intrigue reste plutôt simple mais la cécité passagère de Romie est très originale et permet de donner une autre vision à la romance en général. On se retrouve vraiment avec une pointe d’originalité qui vient mettre un peu de piment entre Romie & Luke. J’ai beaucoup apprécié cette idée : Romie, n’ayant jamais vu Luke se pose des questions : elle connait cet homme : qui est-il ? Il lui semble tant familier… Luke va freiner des quatre fers et tout faire pour ne pas qu’elle le reconnaisse. J’ai trouvé cette idée très sympathique et fortement originale (enfin, personnellement, je ne l’ai jamais trouvée dans mes lectures).
Les personnages sont vraiment très sympathiques à découvrir. Romie & Luke trainent leurs casseroles et j’ai aimé les découvrir dans leurs passés et intimités. J’ai trouvé que le panel de personnages était très intéressant : on fait la rencontre de la famille de Luke mais aussi de celle de Romie, on rencontre aussi les amis de cette dernière. Cela vient colorer l’intrigue et la dynamiser un peu.
Le seul point négatif de cette lecture pour moi : la rapidité avec laquelle ça se déroule. Tout va trop vite pour moi. J’ai beaucoup aimé l’histoire et passer mon temps de lecture avec Romie & Luke mais tout se dévoile trop vite pour moi. Que ce soit la cécité de Romie ou encore la découverte de Luke, c’est vraiment ultra rapide. C’est dommage parce que finalement, l’originalité de l’histoire s’essouffle assez rapidement pour laisser place à la seconde partie de l’histoire : les règlements de compte entre les deux personnages, la (re)découverte des deux personnages et l’installation de la romance. Si cela n’a pas forcément gêné dans ma lecture, j’ai trouvé dommage de ne pas avoir faire plus mariner les personnages et pousser cette originalité plus loin.
La plume de l’auteure est très agréable. Elle est parfaite pour faire véhiculer des émotions. La douceur est très intéressante dans cette intrigue. On va traiter d’une relation particulière avec beaucoup de douceur. Bien sûr, il y a la colère et l’incompréhension mais la douceur reprend toujours le dessus et nous permet de passer un moment de lecture agréable sur ce point. Pour moi, l’intrigue ne souffre pas de longueur (forcément, si je parle de rapidité d’exécution… Bravo Pauline), l’auteure ne s’embarrasse pas forcément de beaucoup de détails, j’en aurais peut-être voulu un peu plus pour pouvoir savourer encore plus ce roman mais, c’est le choix de l’auteure et il se respecte.
En définitive, malgré une rapidité trop importante pour moi, je reste quand même ravie d’avoir découvert la plume de l’auteure et l’histoire de Luke & Romie.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Un duo de personnages sympathique
- Une plume agréable et pleine de douceur
- Une originalité certaine dans l’intrigue
Ces auteurs classiques que j’aime.
Hello, je vous retrouve aujourd’hui avec un nouvel article. Aujourd’hui, je vais vous parler des auteurs classiques que j’aime.
Beaucoup d’auteurs hein? 😉
Ce sont des auteurs que j’ai adorés découvrir lors de ma scolarité pour la plupart. J’en ai découvert par mes lectures personnelles aussi, étant plus âgée mais pour la plupart, ils me rappellent de sacrés bons souvenirs! 🙂
J’ai découvert Oscar Wilde en VO avec une professeure d’anglais que j’ai adorée! 🙂 C’est le seul roman que j’ai lu de lui mais c’est un véritable coup de coeur. Le portrait de Dorian Gray est à lire.
Hugo, Voltaire, Camus & Molière ont été découverts lors de mes années lycée. J’ai eu la chance d’avoir une professeure de littérature incroyable ! J’ai ri avec le Tartuffe, pleuré avec Le dernier jour d’un condamné, été happée par La peste et voyagé avec Candide.
Hervé Bazin, Marcel Pagnol & Jules Verne ont été découverts grâce à la bibliothèque du grenier chez ma mamie… Que de bon moments passés avec La gloire de mon père (le château de ma mère et le temps de secrets aussi!), Vipère au poing et la sacrée Fol’coch’ mais aussi avec le capitaine Némo et toutes les autres aventures… Un régal pour les plus jeunes =)
J’ai découvert Choderlos de Laclos mais aussi Jane Austen & Alexandre Dumas plus tard. Romans trouvés sur les brocantes, ils sont restés des incontournables pour moi! Les trois mousquetaires est un roman génial ! J’ai adoré Orgueil et préjugés. Les liaisons dangereuses est un roman exceptionnel aussi.
Le chien des Baskerville ainsi que le Horla ont été lus durant mon collège. En 4ème. Avec une professeure de français tellement géniale !!!!! Je l’adorais. Elle m’a fait une liste d’oeuvres à lire pour le plaisir par la suite… J’ai tout dégommé et lu si rapidement qu’elle a dû me faire une autre liste 😀
Quels sont vos auteurs classiques préférés? Dites moi tout 😀 ♥
Notre échappée belle d’Alex Kin
Résumé : Les routes de Lila et Noé se croisent par hasard, et dès le début, c’est une évidence, une attirance immédiate et intense. Cependant, le destin s’est moqué d’eux en leur accordant à peine le loisir de se découvrir. Peu importe pour les jeunes gens. Portés par le même crédo de vivre sans regret, ils choisissent de saisir cette opportunité et de la savourer pleinement. Leur plan est simple, limpide : profiter du peu de temps à leur disposition, sans se poser de questions ni se faire de promesses. Mais c’est sans compter sur leur entourage qui ne voit pas leur aventure d’un bon œil. Leurs proches vont tout essayer pour les ramener dans le droit chemin. Mais Lila et Noé n’entendent pas se laisser dicter leur conduite. Avec humour, tendresse et légèreté, ils vont goûter chaque moment précieux passé ensemble. Ils devraient pourtant se méfier, car cette échappée belle pourrait les mener plus loin qu’ils ne l’ont imaginé
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Alex Kin pour l’envoi de son roman. J’ai eu le plaisir de pouvoir découvrir le nouveau titre de cette auteure que j’avais découvert avec Mon prince charmant ne viendra pas (tant pis ! je ferai sans).
Notre échappée belle est un roman très agréable à lire. Si le nombre de pages peut faire peur au premier abord, j’ai été agréablement surprise par ma lecture.
On fait la rencontre de Lila, une jeune femme pétillante et pleine de vie. Dynamique, on a parfois du mal à la suivre mais elle reste très agréable à vivre. Sa spontanéité n’a d’égal que son sourire et sa joie de vivre. Noé croise aussi notre route et celle de Lila. Noé est un homme plein de ressources qui est prêt à tous les sacrifices pour profiter de la vie.
Lila & Noé se rencontrent lors d’une soirée, Lila & Noé passent la nuit ensemble puis… Lila & Noé décident de faire un petit bout de chemin ensemble, le temps des vacances, le temps de fuir un peu la banalité du quotidien. Le plan est plutôt simple : partir quelques jours, vivre une expérience incroyable et se séparer, reprendre la vie et son quotidien. Cette histoire, c’est une petite pause dans cette vie vécue à 100 à l’heure sans forcément en profiter. Lila & Noé sont deux personnages assez différents mais qui s’accordent à merveille : ils ont tous les deux des passés difficiles et des secrets qu’ils ont du mal à partager. Ils sont tous les deux très drôles et apportent beaucoup de fraîcheur à l’intrigue. On aime les découvrir et se balader avec eux dans toute la France, c’est vraiment génial.
Alex Kin nous propose de voyager avec Lila & Noé qui apprennent à se connaitre, à se plaire et à s’amuser. Alex Kin nous invite à nous questionner sur ce que l’on veut vraiment dans la vie. La vie peut être pleine de surprises, c’est ce que l’auteure nous propose de découvrir ici.
J’ai beaucoup apprécié cette relation qui se met en place expressément. Ici, la mise en place rapide de cette relation ne m’a pas dérangée puisque cela traduit aussi la rapidité de la mise en place de la relation. Tout est fait sur un coup de tête et sur cette volonté de profiter tant qu’il est encore temps. Si d’habitude, la mise en place rapide de la relation ou de l’intrigue me gêne, ici, cela ne m’a pas dérangé outre mesure.
Noé & Lila apporte avec eux un flot de personnages secondaires que j’ai apprécié découvrir. Ils apportent une autre teinte à l’histoire : on ancre vraiment la vie des personnages dans la réalité. Ce n’est pas une idylle amoureuse : on est vraiment dans l’instant présent, on profite le temps qu’il reste. Les thématiques sont vraiment intéressantes, c’est certainement ce qu’il y a de plus singulier dans cette histoire et ce qui la rend mémorable : on n’est pas seulement dans une passion amoureuse passagère, on soulève aussi des thématiques plus importantes qui donnent du poids à l’histoire.
La plume d’Alex Kin est très agréable. Elle est dynamique, sincère et douce. On est vraiment dans une lecture agréable et qui fait du bien. C’est une romance moderne très sympathique qui nous propose un véritable moment de pause dans cette vie un peu perturbée. Cela fait du bien ! Le texte est plein d’émotions et soulève des thématiques très intéressantes. Les aventures de Lila & Noé sont pleines de surprise et de fraicheur ! C’est la spontanéité à l’état pur et ça fait du bien !
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Lila & Noé : un couple détonnant que j’ai adoré découvrir
- La plume d’Alex Kin que j’ai beaucoup appréciée
- Les thématiques soulevées dans ce roman
Ze british dream de Caroline W. Barnes
Résumé : Laura Layne a 34 ans, une vie monotone, un travail qu’elle n’aime pas et une mère envahissante pleine d’énergie. La seule chose qui illumine son quotidien ? Son amour des comédies romantiques britanniques. Aussi, quand l’occasion se présente d’enfin sauter dans l’Eurostar pour la première fois depuis des années, Laura franchit (fébrilement) le pas. Mais ce qui l’attend de l’autre côté de la Manche va dépasser ses rêves les plus fous ! L’insaisissable James Turner est-il son « Prince William » tant attendu ? Où a-t-elle déjà pu apercevoir son jeune frère, Thomas ? Et c’était sans compter sur sa sœur aînée la grande voyageuse, qui revient auprès d’elle avec bien plus que des photos souvenirs dans ses valises… Quand un coup de pouce du destin lui permet de changer de vie, Laura ne se doute pas que des chamboulements en cascade seront au programme !
~ Service presse ~
Je remercie les éditions Plumes de Marmotte pour l’envoi de ce roman en service presse. Etant une fervente inconditionnelle du Royaume Uni, je ne pouvais pas passer à côté de cette lecture. Ayant vécue là-bas, mon affection l’Angleterre est à double tranchant : je suis très pointilleuse à ce sujet… Vos bagages sont prêts ?! Angleterre, nous voilà !
Ce roman est une lecture agréable. On passe un bon moment de lecture qui répond à toutes les attentes que l’on peut en avoir : on fait un petit voyage frais, dynamique, qui porte à sourire. Si ce roman n’est pas un coup de cœur, il est une lecture sympathique que je recommanderai avec plaisir aux copines lectrices qui veulent une lecture sans prise de tête, rapide et agréable.
Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Je vous dis tout : on retrouve un triangle amoureux… J’avoue que j’en ai un peu marre de retrouver ça dans mes lectures. L’auteure n’y peut absolument rien, c’est une affaire de goûts mais c’est quelque chose que je trouve de manière trop récurrente dans mes lectures et cela a tendance à me faire lever les yeux au ciel. Deuxième (et dernière, je vous rassure !) petite chose qui m’a chagrinée : Londres. J’en ai tellement marre de voir l’Angleterre à travers Londres… J’aurais franchement aimé un autre cadre, une autre région qui stéréotype moins le pays.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié la comédie romantique qui se dessine sous nos yeux. La touche britannique est vraiment présente dans la psychologie et le comportement des personnages. Bien entendu, le décor joue aussi énormément dans notre vision de la comédie romantique britannique. C’est simple, mais efficace ! On se sent bien dans cette histoire.
Laura est un personnage sympathique auquel il est facile de s’identifier. Elle se sent « bof ». Facile à dire mais compliqué à définir. En effet, on se sent toutes et tous parfois « bof ». Bof les cheveux, bof le physique, bof la vie. Je comprends tout à fait ce que Laura traverse : ce n’est ni bien, ni mauvais, c’est juste bof !
Il y a un groupe de personnages qui se dessine tout au long de notre lecture, j’ai aimé les rencontrer. L’auteure prouve que ce n’est pas parce qu’un personnage est secondaire qu’il est rapidement effacé. Ici, l’auteure prend le parti de donner un rôle à tous ses personnages. Ils ont tous de l’importance à un moment donné dans cette histoire, j’ai trouvé ça chouette comme idée, cela apporte beaucoup de dynamisme à l’histoire, bravo. J’ai beaucoup apprécié Dehlia et James. Deux personnages bien campés, attendus mais très sympathiques.
Je ne sais pas forcément dans quelle catégorie classer ce roman : il y a une romance certaine mais il y a aussi une bonne dose de feel-good et de rire… Généralement, ce sont deux genres qui passent bien. Ici, l’association des deux est assez sympathique et rend une certaine originalité au roman.
La plume de l’auteure est assez dynamique. Le roman ne souffre pas de longueur. Il est frais, nous invite au voyage (en ces temps troublés, c’est plutôt sympathique comme idée). Il m’a rappelé à quel point l’Angleterre peut me manquer parfois (pas Londres, désolée, je ne supporte plus cette ville ahahah). Les personnages sont bien travaillés et j’ai apprécié cette idée de tous les mettre en avant à un moment donné dans l’intrigue.
En définitive, Ze british dream est une comédie romantique très sympathique voguant entre la french touch et le charme britannique bien connu. Par ses qualités, le roman peut éventuellement être affilié à Bridget Jones ou Love Actually. Néanmoins, j’aurais certainement préféré que l’on embarque pour un autre endroit que Londres et qu’on évite un peu certains stéréotypes. Il faut souligner le fait que l’on est vraiment dans cette idée de lire un roman qui fait du bien avec des personnages colorés et originaux. Ce roman porte à sourire et fait passer un moment de lecture agréable. Bravo à l’auteure pour ce roman.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Une histoire qui nous fait voyager en Angleterre
- Le personnage de Laura auquel on peut facilement s’identifier
- Une lecture qui fait du bien
Rose et Alessandro – Tome 1 : la confrérie secrète de M.M Georges
Résumé : Alors que Rose partage sa vie entre son travail de guide touristique à Venise et son amour pour Alessandro, trois membres de l’une des plus anciennes confréries secrètes de la ville prétendent vouloir les protéger d’un terrible danger. Alessandro apprend alors la vérité à son sujet : il est le descendant de l’actuel dirigeant de la confrérie Retoni, fondée en 1778 à Venise. Il n’était en réalité qu’un bébé lorsque la grande guerre s’est déclarée et qu’il a perdu ses parents, vingt-six ans plus tôt. Éloigné du pouvoir pour garantir sa protection, il doit maintenant reprendre cette confrérie et éviter une nouvelle guerre, prête à éclater à tout instant. Aidés des griffons, farfadets et autres créatures fantastiques, Rose et Alessandro devront faire confiance à leurs nouveaux alliés pour combattre des forces obscures et créer de nouvelles alliances à travers le monde.
~ Service presse ~
Je remercie M.M. Georges pour sa confiance. En effet, j’ai repéré ce premier tome via SimPlement. Il me tentait beaucoup, j’aime la couverture et ce résumé très sympathique.
On fait la rencontre de Rose que j’ai beaucoup appréciée. En effet, c’est une jeune femme pleine de ressources et très intelligente. Elle est guide touristique à Venise. Ville qu’elle connait comme sa poche. Les rues et les monuments n’ont plus de secrets pour elle. Si sa vie lui plait énormément, elle va vite déchanter. Arrivée chez elle après une journée particulièrement étrange, son compagnon, Alessandro est accompagné.
La vie de Rose & d’Alessandro va complètement changer : les mots « société secrète », « secrets de famille », « la famille Retoni » ou encore « confrérie » vont venir bouleverser les habitudes bien huilées de ce couple. Alessandro va voir sa vie exploser et prendre un tout autre tournant.
L’intrigue est très intrigante, j’ai aimé cette thématique de société secrète et de confrérie. Cela ajoute une petite touche assez sympathique. Etant une grande fan de ce genre de roman (Da Vinci Code for ever), j’étais vraiment curieuse de lire ce premier tome. De plus, l’Italie est le berceau de ce genre d’intrigue. C’est plutôt bien pensé et bien construit.
J’avoue que j’ai été prise de court par un aspect : la rapidité avec laquelle on plonge dans le récit. C’était peut-être un peu trop rapide pour moi. On est vite mis dans le bain, on a très peu de temps pour faire la rencontre de Rose et d’Alessandro. C’est très rapidement l’effervescence dans leurs vies. Tout change sans que la comparaison soit forcément possible. On ne peut pas forcément faire un avant/après ayant peu d’informations sur leurs vies d’avant.
Ce premier tome reste une histoire intéressante bien que ça parte un peu dans tous les sens. On comprend que l’auteure veut dire beaucoup de choses. Ça fuse dans son esprit, j’ai ressenti ça dans la lecture. On a beaucoup d’idées mais j’ai eu une impression d’accumulation entre les différentes thématiques abordées et j’ai eu un peu de mal avec cet aspect. Je n’ai pas eu l’impression qu’Alessandro et Rose sont surpris par la tournure des événements. Ce ne sont pas des petits changements et des petites découvertes. C’est tout un monde nouveau aux frontières de l’irréel qui s’offre à eux et il n’y a pas forcément de surprise ou d’étonnement de leurs parts… C’est un premier tome mouvementé qui pose les bases.
Vous savez que je n’aime pas rester sur les bémols d’un roman. Alors… enchaînons tout de suite avec les aspects que j’ai particulièrement aimés dans ce roman !
Il faut avouer que le style de l’auteure est très sympathique et intéressant. J’aime beaucoup la manière dont les mots sont traités, empruntés, mis en valeur. C’est vraiment très intéressant, poétique et original. C’est une plume que je n’oublierai pas de sitôt. Roman de fantasy, on y parle de créatures mythologiques que je ne rencontre pas souvent : farfadets, griffons, sirènes… j’ai aimé ce aspect là qui est très bien maitrisé. Si l’intrigue est, par moments, un peu floue, elle n’en reste pas moins intéressante. J’ai trouvé les idées bonnes et bien amenées. Il faut aussi souligner la qualité des psychologies des personnages. J’ai beaucoup aimé Rose & Alessandro qui sont les personnages principaux. Ils ont des qualités indéniables mais ne sont pas sans faille. J’aime ça : le côté humain de ces personnages est très agréable.
En définitive, l’intrigue reste agréable et intéressante mais certains petits points ne m’ont pas permis de m’immerger totalement dans ce premier tome. En effet, le manque de réaction des personnages ainsi que la mise en place trop rapide de l’intrigue m’ont posé problème. Cependant, j’ai aimé Rose & Alessandro ainsi que la plume de l’auteure. Pleine de surprise, ce premier tome pose des bases. J’espère que le deuxième tome sera dans la lignée, peut-être un peu moins sportif ! ^^
3 bonnes raisons de lire ce premier tome :
- Une quête haletante mélangeant créatures mythologies et confrérie secrète
- La plume de l’auteure que j’ai trouvée très sympathique
- Le duo Rose/Alessandro
Les détectives du Yorkshire – Tome 1 : Rendez-vous avec le crime de Julia Chapman
Résumé : La mort est aveugle. Quand Samson O’Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d’un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l’informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n’est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson et qu’elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne ! Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit… à l’agence de rencontres de Delilah ! Premier volet d’une série so british, Rendez-vous avec le crime est un polar drôle, plein de charme et au casting haut en couleur.
~ Lecture détente ~
Lecture terminée pendant mon premier week end marathon de lecture, le tome 1 des détectives du Yorkshire a été une épreuve. J’ai vraiment adoré le côté so british : on se sent tout de suite chez nos amis anglais, ça fait du bien. En revanche, ce que je n’avais pas forcément calculé, c’est le temps que je mettrai à me mettre dans ma lecture : plus de 200 pages sur quasiment 500 pour me mettre à l’aise dans cette lecture ! Mon dieu, que le début est long.
Ce titre a trouvé grâce à mes yeux grâce à un revirement dans l’intrigue, l’impulsion tant attendue depuis le début de ma lecture. Une fois cette grosse partie ronflante passée, j’ai réussi à m’immerger dans le Yorkshire et vivre l’enquête policière de manière intense.
On fait la rencontre de Delilah qui est une jeune femme que j’ai beaucoup apprécié découvrir. Elle a un caractère incroyable, une force et une détermination sans limite. Son courage n’a d’égal que son intelligence. Jeune femme pleine d’humour, elle devient quasiment folle quand Samson revient à Bruncliffe. De quel droit ? Après cette absence sans raison ? Après ne pas s’être rendu aux funérailles de son meilleur ami (le frère de Delilah) ? Samson prend son courage à deux mains, saisit le taureau par les cornes et prend son mal en patience le temps que tout le monde se calme.
Le narrateur externe va nous permettre de scinder l’enquête en deux : d’un côté l’enquête policière que mène Samson en tant que détective privé et d’un autre côté, Delilah qui essaye de faire fonctionner son agence de rencontre. Une série de meurtre va permettre de réunir ses deux histoires : des hommes meurent et il semble que le seul lien qui les unit soit l’agence de rencontre de Delilah.
Le problème de ce roman, c’est que ça part un peu dans tous les sens dès le départ. On saute du coq à l’âne et franchement, en tant que lectrice, je me suis perdue et je me suis demandée où l’auteure voulait en venir C’est vraiment une ambiance que j’ai apprécié : c’est typiquement du cosy mystery. Il est temps de faire un petit point définition, non ? ^^ Les cosy mysteries sont appelés aussi « cozies », cette catégorie de romans policiers est moins violente que les thrillers noirs. Les enquêtes sont souvent teintées d’humour, et se déroulent dans des petits villages. L’enquêteur est souvent amateur (pas de policiers ou de détectives). L’exemple le plus parlant reste Jessica Fletcher.
Les personnages principaux sont bien travaillés. Je regrette un peu le fait que les personnages secondaires soient un peu effacés. En effet, l’auteure lance vraiment son intrigue sur la deuxième partie du roman. On sent qu’une intrigue plus principale à la saga émerge. Elle donne envie d’ouvrir le deuxième tome. C’est de ça dont je parlais au début de la chronique, cette impulsion qui pique le lecteur au vif.
J’ai vraiment vécu ma lecture en deux temps. C’est particulier, j’ai cru que j’allais lâcher le roman mais finalement, j’ai tenu bon et je suis ravie puisque l’intrigue est assez bien ficelée et la révélation sur l’identité de la personne coupable est surprenante. J’ai beaucoup apprécié cela.
La plume est très agréable bien qu’un peu trop descriptive. On se sent bien à Bruncliffe : on ressent toute l’ambiance liée au Royaume Uni : les petits villages, l’importance des personnes âgées, les pubs… Tout y est. On s’y sent bien.
En définitive, malgré un début peu prometteur, je suis contente d’être parvenue à la fin de ma découverte livresque. Soulagée aussi, j’ai les quatre prochains tomes dans ma bibliothèque, ça m’aurait fait suer de ne pas apprécier. Le duo de personnages principal (Delilah & Samson) risque de beaucoup me plaire. J’ai hâte de me lancer dans le deuxième tome pour vous où l’auteure va nous emmener. Je tiens à souligner la qualité de la plume et des descriptions malgré que ces dernières soient beaucoup trop nombreuses pour moi dans la première partie du roman.
Merci aussi à ma tatie de m’avoir poussé à continuer ma lecture.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Le cadre. J’ai aimé ce cosy mystery pour cette raison
- Le duo Delilah/Samson qui me plait aussi beaucoup et qui, je pense, nous réserve de belles surprises par la suite
- La plume de l’auteure qui est agréable
√ Lire un tome d’une saga déjà commencée
06/20
L’éveil de l’ombre – Tome 1 de Tiphaine Levillain
Résumé : Jill est chasseuse d’Ombre : elle piste, traque et tue les démons qui parcourent le monde, en échange de quoi elle se trouve sous la protection de la Lumière. Sa vie suit une routine solitaire bien huilée et millimétrée dans laquelle elle se plaît… jusqu’à ce qu’elle capte la trace d’un nouvel ennemi. Ce dernier prend alors un malin plaisir à la mener par le bout du nez de ville en ville, du Canada au Montana. Jill doit désormais apprendre à travailler en équipe pendant que les sombres révélations s’enchaînent. Betty est aux anges : elle a la chance de participer à un chantier archéologique non loin de Londres en compagnie d’Andrea, sa meilleure amie, et de Thomas, l’homme qu’elle aime secrètement depuis des années. Tout bascule quand elle déterre un coffre contenant une étrange sphère noire. Deux influences extérieures tentent de la manipuler et elle décide finalement de la ramener chez elle. Lorsque Thomas se fait posséder par un démon et dérobe la sphère noire, Betty plaque tout pour essayer de le retrouver et de le sauver à temps. Deux chemins, deux routes, deux avenirs incertains. Les choix que feront Jill et Betty pourraient bien déterminer qui sortira vainqueur de cette guerre entre l’Ombre et la Lumière…
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Tiphaine Levillain pour sa proposition via SimPlement. En effet, je suis ravie lorsqu’un(e) auteur(e) me propose de découvrir un nouveau roman à découvrir. J’avais adoré la plume dans sa saga publiée chez Nutty Sheep. Je la retrouve ici avec un roman fantastique auto édité.
Je vous avoue qu’en ce moment, j’ai beaucoup de mal à plonger dans les romans fantasy. Je pense que j’en ai trop lu d’un coup et que j’ai frôlé la mort par overdose de fantasy. Comme la première fois que j’ai lu Tiphaine, j’ai fait des courses de lézards, j’avais un peu peur. Cependant, je me suis bien trompée (et j’en suis heureuse !). L’univers proposé par Tiphaine est radicalement différent de ce que j’ai pu trouver dans ma première lecture. Cela m’a rappelé qu’il ne fallait pas comparer les univers. On ne compare pas l’incomparable.
On entre dans un monde où les réalités font s’entrechoquer. On suit Jill, d’un côté, une chasseuse d’ombre, de l’autre, on suit aussi Betty, une jeune femme qui a une vie d’étudiante normale. Elle vit selon certaines idées qui sont rejetées par notre société actuelle.
Les deux femmes sont radicalement opposées : l’une est plutôt solitaire, méfiante et chasseuse d’ombre, l’autre est accompagnée de ses deux amis, poursuit ses études et n’est pas franchement comprise par sa famille. Cependant, la vie va les mettre sur le même chemin : celui de l’Ombre.
Des personnages secondaires vont apparaitre et rapidement devenir des personnages importants. Jill va se retrouver dans une situation où elle va devoir demander de l’aide. Ainsi, Niklas apparait. J’ai adoré ce personnage et le duo qu’il forme avec Jill est top ! Niklas est un homme piquant, mystérieux sur les origines de sa famille mais terriblement mordant et intelligent. J’ai beaucoup aimé la touche qu’il vient apporter à l’intrigue. Betty va, elle, faire la rencontre de Neil pour partir à l’aventure et sauver le monde d’une terrible menace et surtout sauver Thomas, l’homme qu’elle aime depuis des années. Elle va ouvrir les yeux et comprendre que les chasseurs d’ombre existent : elle va faire la rencontre d’esprits et de monstres qui vont lui faire changer sa vision du monde. De manière générale, j’ai beaucoup apprécié les personnages de ce roman, j’ai un gros faible pour le duo Jill/Niklas mais je reste agréablement surprise par le panel de personnages que j’ai découvert. Qu’ils soient principaux ou secondaires, ils sont tous bien travaillés et apportent quelque chose à l’intrigue.
L’intrigue reste simple mais efficace. Elle envoie Jill et Niklas sur la trace d’un démon qui a pris possession d’un humain et qui veut mener sa quête pour que le mal règne sur le monde. Jill, Niklas mais aussi Betty, Neil et d’autres personnages vont tout faire pour l’en empêcher. Cela va être une quête haletante dont le premier tome pose les bases de manière solide. On va droit au but et j’aime ça ! Le groupe de personnages propose une aventure incroyable !
J’ai dévoré les pages de ce roman en une journée. C’était vraiment très très bon. Pour tout vous dire, j’ai préféré cette histoire. Je trouve que le monde me correspond mieux. Je suis fan de la plume de l’auteure et de ses idées pour faire vivre aux lecteurs une belle aventure. Les thématiques utilisées sont vieilles comme le monde mais Tiphaine Levillain arrive à moderniser le tout en proposant une intrigue originale avec des personnages colorés qui viennent casser les codes et les normes. C’est vraiment très intéressant. J’ai aussi aimé les changements de point de vue ! On perçoit cette aventure à travers les yeux de Jill mais aussi les yeux de Betty. L’auteure maitrise cette technique et ne nous rabâche pas certains détails. On avance dans l’histoire, bien joué !
En définitive, même si j’étais craintive, mes doutes et mes peurs se sont rapidement envolées. On est bien dans ce premier tome qui pose les bases de manière captivante et intelligente. C’est vraiment une super aventure et j’ai beaucoup apprécié découvrir les personnages de Tiphaine Levillain. Je signe pour le tome 2 tout de suite ! La plume est belle, dynamique et permet de d’avancer rapidement dans le récit. L’intrigue ne souffre pas de longueurs et nous permet de vivre une aventure excellente !
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Faire la rencontre des chasseurs d’ombre
- Nos deux personnages féminins : Jill & Betty
- La plume de Tiphaine Levillain
Mes manies de lectrice
Coucou ! Me voilà de nouveau pour vous parler de mes manies de lectrice. Qu’on se le dise, on en a tous !
Avoir les romans d’un auteur dans le même format… Ca c’est un gros problème lorsque je reçois des cadeaux… J’ai les oeuvres en format poche et on m’offre un grand format ou inversement… Impossible pour moi de laisser ça ainsi
Commander le reste de la saga (ou pas) à la moitié du premier tome. Je suis usante… si ce que je lis me plait, je commande tout de suite le reste de la saga. Si c’est une trilogie, j’achète tout d’un coup. Si la saga est plus importante, j’achète les deux tomes suivants pour ne pas tomber en rade de lecture.
Ne jamais corner ou abîmer un roman. Vu le prix qu’ils coûtent, je peux vous dire que je fais très attention. Je ne les transporte même plus dans mon sac. Je préfère les porter à la main ou les poser sur le siège de la voiture.
Je n’utilise jamais de marque page, je retiens toujours ma page de tête. J’ai une quantité phénoménale de marque page (que je garde précieusement) mais je ne les utilise pas…
J’ai énormément de mal à me séparer de mes romans. Même si mes lectures ne sont pas forcément tip top, les romans ont tendance à rester dans mes étagères…
J’achète et puis j’oublie… C’est la vie, c’est la vie. Puis, en fouillant « maaaais qu’est ce que c’est que ce roman? J’ai jamais acheté ça! »
J’ai toujours une pile de romans sur ma table de nuit et ma liseuse. Histoire de pouvoir lire ce que je souhaite en fonction de mes envies. Je m’efforce de lire les romans qui sont sur ma table de nuit avant de commencer d’autres romans dans ma bibliothèque.
Je trie par édition et par auteur. C’est un casse tête phénoménal pour moi lorsqu’un auteur publie ses romans dans différentes maisons d’édition. J’adorerai savoir faire un rangement arc en ciel dans mes étagères mais je ne peux pas séparer les tomes d’une même saga. IMPOSSIBLE.
Je sens que votre regard a changé… Ne me jugez pas trop vite ! 😀
Je vous embrasse ♥
Féerélia – Tome 3 : Floryanna de Florina l’irlandaise
Résumé : Je suis le commencement, mais peux être aussi votre fin. Pas besoin d’être humain pour être un monstre, bien souvent ceux-ci sont moins cruels. Depuis ma naissance, l’on a cherché à me nuire ou à me tuer. Je me pensais en sécurité, enfin… L’on exige de moi que je vous offre mon mari et mes enfants, pour protéger les mondes. Mais qu’est-ce qu’ils ont fait eux, pour moi? Il y a des destins horribles, mais vous pouvez choisir, vous battre ou abandonner. Personnellement, je n’ai pas eu le choix. Je suis la descendante des dieux. Je m’appelle Floryanna O’Malley. Je suis la fille du roi de Féerélia et de la demi-Déesse Moïra. Qu’est-il arrivé aux princesses, mais aussi à tous les personnages de Féerélia et son entourage? Rien n’est jamais noir ou blanc. Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre. Les mondes et les créatures qu’ils abritent ne font pas exception, ils sont eux aussi touchés par cet adage… Ce tome se révèle plus sombre, mais il prône également l’espoir, l’amitié et une constante sur tous les mondes : l’amour. Ne te contente pas d’avoir envie d’aimer, mais fais-le sans remords, sans réserve et sans barrières… De nouveaux personnages font leurs apparitions et je suis sûr que vous allez les adorer (ou les haïr)
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Florina l’irlandaise pour l’envoi de ce roman. Je continue ma découverte de cette saga grâce au partenariat qui nous lie. Tous les mois, je découvre la suite de Féerélia. Cela fait mon quatrième tome (une nouvelle se lit entre les tomes 1 et 2) que je découvre.
Ma découverte a été en deux temps. J’ai eu un mal de chien à entrer dans l’intrigue, le personnage de Floryanna ne m’avait pas forcément beaucoup plu dans le tome 2. J’avais donc un peu d’appréhension. J’ai eu peur d’abandonner mais je me suis accrochée et j’ai eu raison de le faire. Ce troisième tome reste dans la lignée de ma découverte : je suis charmée par le folklore et la culture qui sont mis en avant mais quelque chose me gêne sur la forme de l’intrigue. La plume est vraiment sympathique mais il persiste quelques défauts dans la syntaxe, l’orthographe et la grammaire.
Je reste globalement satisfaite de ma lecture. L’univers est très sympathique et l’on s’y sent bien. L’univers est riche et coloré, il nous permet de passer un bon moment de lecture. Ce troisième tome nous propose de faire un peu plus connaissance avec Floryanna. Floryanna est la fille de Moïra. Ce troisième tome ne déroge pas à la règle : il y a un nombre incalculable de personnages. On retrouve des personnages des tomes précédents mais certains s’ajoutent. Si le principe me plait, il y a une certaine confusion dans tout cela. Je pense que c’est ce point, précisément, qui a commencé à semer la confusion dans mon esprit. C’est ce qui a fait que j’ai décroché dans une première partie du roman.
L’intrigue prend un peu d’ampleur et nous propose un tome plus sombre que les autres. Floryanna est un personnage fort, profond, qui cache ses blessures et qui enrichit l’intrigue par son passé, véritablement dur et blessant. Si ce personnage m’avait agacée lors du tome précédent, j’arrive bien à la cerner à la fin de ma lecture du ce troisième et avant-dernier tome. En effet, je reste vraiment surprise par mon revirement personnel. Généralement, lorsque je n’aime pas un personnage, je ne l’aime pas. Mais ici, l’auteure m’a surprise et tant mieux pour moi ! Aydan, son époux et elle forme un couple détonnant mais qui fonctionne. J’ai beaucoup apprécié ces deux personnages.
La famille de Floryanna est complètement hétéroclite. On a de tous : des jeunes, des moins jeunes, des rebelles, des personnages plus posés. Ils forment à eux tous une joyeuse troupe qui ne va pas se laisser faire. J’ai aimé cette idée d’une famille atypique qui va se souder dans l’adversité.
On apprend beaucoup sur les passés respectifs des personnages. On nous propose, une fois de plus, de partager cette narration en la divisant en plusieurs points de vue. C’est une idée sympathique mais encore une fois, avec un nombre aussi important de personnages, cela peut créer un sentiment de confusion.
La guerre gronde. Morrigann n’est pas loin. Floryanna est prête à tout pour sauver sa famille de cette guerre. Elle se fout de savoir si les dieux sont avec elle ou pas, s’ils existent ou pas, elle ne veut que la protection de son époux. Cet instinct de protection et de survie va montrer un tout autre pan du personnage que j’aime beaucoup ! Le mal s’installe petit à petit dans l’intrigue et assombrit le ton du roman. On a l’impression de rentrer dans le vif du sujet.
Ce troisième tome, enfin la deuxième partie de ce troisième tome est comme un pivot : clac, on déverrouille un pan de l’intrigue. Clac, les personnages gagnent en profondeur. Clac, l’intrigue prend un tout autre virage qui permet à cette dernière de se propulser un peu et de se revêtir de ce ronflement qui commençait à se faire sentir. Ajoutons à ça une touche de romance et le tour est joué. Bonne nouvelle !
La plume de Florina l’irlandaise est toujours aussi sympathique. Cependant, je ne peux pas m’empêcher de relever certains passages trop longs, certaines tournures de phrases un peu tarabiscotées qui m’ont fait un peu perdre le rythme de lecture.
En définitive, ce troisième tome, bien que destiné à comprendre un peu plus les personnages, nous permet d’avancer dans l’intrigue générale de la saga. Si mon début de lecture a été compliqué pour moi, il faut souligner le fait que lorsque l’intrigue se débloque un peu, on se retrouve avec un tome plus sombre mais plus intéressant. Véritable pivot pour moi, ce tome fait monter la tension et j’espère avoir un quatrième et dernier tome à la hauteur de mes espérances.
3 bonnes raisons de lire ce troisième tome :
- L’univers folklorique utilisé dans l’univers.
- Le personnage de Floryanna qui est une très belle découverte finalement
- L’atmosphère qui gagne en tension
Retrouvez mes avis pour cette saga
Au comptoir des murmures de Tia Wolff
Résumé : Erynn a grandi à Killorglin, entre les murs du Whispering Druid. Après de brèves études à Dublin, son quotidien est à présent rythmé par le tintement des verres qui s’entrechoquent et les conversations de ceux qui la connaissent depuis toujours. Quand Puck, le symbole local, est retrouvé de l’autre côté de la rivière, la stupéfaction laisse rapidement place aux rumeurs. Le qui et le pourquoi s’emmêlent dans des théories n’ayant de sens qu’accompagnées d’une pinte bien fraîche. Malgré l’agitation, l’esprit d’Erynn revient sans cesse vers la mission qu’elle s’est attribuée : faire survivre le pub familial abandonné par son père.
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Tia Wolff d’avoir accepté ma demande via SimPlement. Ce résumé m’a beaucoup tentée. Je suis charmée par l’Irlande, par cette ambiance, ces pubs…Et en plus le perroquet du pub s’appelle Satine… Si ça ce n’était pas un signe…
On fait la rencontre d’Erynn. Erynn est typiquement le genre de jeune femme que j’apprécie trouver en personnage principal. En effet, elle est pleine de vie, courageuse et ne se laisse pas abattre. Il y aurait de quoi… Je vous avoue que je ne sais pas forcément comment elle a pu faire pour supporter tout cela. Une relation avec ses parents qui n’est pas loin du chaos, son frère est hors de contrôle et n’en fais qu’à sa tête, le pub (au nom de son père) est un gouffre. Elle a sacrifié ses études pour reprendre le Whispering druid et ne pas faire sombrer l’héritage familial.
Erynn est tiraillée entre faire ce qui lui semble juste et faire ce qui est bien pour elle. En effet, ce pub, c’est toute sa vie, tous ses souvenirs. C’est vraiment prenant. On sent que les murs et le plancher sont imprégnés de souvenirs. J’adore les lieux qui regorgent de vie et de souvenirs.
Le Whispering druid est un personnage à part entière. Ce pub vit. Il partage les bons moments : les rires, les situations comiques, les éclats de joie, les bruits de bière qui s’entrechoquent mais c’est aussi l’endroit où les bagarres éclatent, les noms d’oiseau volent, les problèmes surviennent. Le Whispering druid est un symbole de vie : il y a des hauts et des bas. On le sent bien dans ce roman.
Le panel de personnages est très intéressant et important. En effet, on brasse du monde : des habitués, des nouveaux arrivants, des gens de passage, de la famille, des amis… Il me serait difficile de parler de tous les personnages qui peuplent ce roman mais honnêtement, il y en a pour tous les goûts ! On aime être là, assis sur un tabouret à savourer une bonne bière.
On sent vraiment que le roman est imprégné de la culture et de la tradition irlandaise. C’est vraiment très plaisant pour une personne comme moi qui aime cette ambiance conviviale et amicale.
Je ne connaissais pas la plume de Tia Wolff mais j’apprécie beaucoup avoir partagé ce moment de vie avec elle. Les mots sont justes, l’ambiance est crédible, on se sent bien dans cette histoire. Ma lecture n’est pas un coup de cœur, j’ai aimé lire ce roman qui se lit très vite et très bien. C’est simple, frais et j’ai aimé les petites intrigues au cœur de l’histoire. C’est le genre de roman que j’aime me mettre sous la dent entre deux grosses lectures.
J’ai apprécié aussi la touche de folklore ajouté avec Puck et ses déplacements magiques. J’ai trouvé ça très frais, cela ajoute une touche particulière au roman. Il faut dire que la culture celtique est très présente et grâce à Puck, on a une petite piqûre de rappel. J’aime beaucoup.
En définitive, si vous appréciez les histoires fraîches qui mêlent les histoires de famille, les patrimoines familiaux mais aussi la présence d’un folklore et d’une culture irlandaise très présente, cette histoire est faite pour vous. La plume de Tia Wolff est moderne, pleine de charme et saura vous plaire.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Le personnage d’Erynn que j’ai grandement apprécié
- Le panel de personnages riche et varié qui propose un nombre de personnages incroyable ayant tous un caractère différent.
- La plume de l’auteure que je découvrirai de nouveau avec grand plaisir =)
A la recherche d’Alice Love de Liane Moriarty
Résumé : Alice Love tombe en faisant du sport. Lorsqu’elle se réveille, elle pense qu’elle a 29 ans, qu’elle est enceinte de son premier enfant et qu’on est en 1998. En réalité, on est en 2008, Alice a trois enfants, Madison, 10 ans, Tom, 8 ans et Olivia, 5 ans, et s’apprête à divorcer. Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et maigrichonne (faire du sport ? elle DÉTESTE ça !) ? Pourquoi Elisabeth, sa soeur adorée, est-elle en froid avec elle ? Comment Nick, son amour de toujours, et elle en sont-ils venus à se détester ? Alice devra s’efforcer de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée et découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction…
~ Service presse audio ~
Je remercie les éditions Audiolib pour l’envoi de cette écoute. Etant donné que j’écoute mes romans audio dans la voiture en allant au travail, j’avoue qu’avec le confinement, j’ai été freinée dans ma découverte.
J’ai pu découvrir Alice Love, une femme surprenante qui m’a permis de passer un bon moment de lecture. Alice est une femme qui va fêter ses 40 ans. Une chute au sport et tout bascule. Sa mémoire s’est effacée. Alice pense être en 1998 et non en 2008. Elle qui pensait attendre son premier enfant, vivre une idylle parfaite avec Nick, son époux et une relation parfaite avec sa sœur Elisabeth, elle va se prendre une claque majestueuse en comprenant que sa vie n’a pas vraiment pris ce tournant-là.
Entre crise d’adolescence, aigreur ainsi que divorce, Alice se retrouve dans une situation qu’elle n’envisageait pas. A quel point a-t-elle pu devenir une femme aussi méprisable ? Comment la Alice de 1998 a-t-elle pu devenir cette Alice méconnaissable 10 ans plus tard ?
A travers l’histoire d’Alice et ses nombreuses péripéties se dessine une quête identitaire assez sympathique à découvrir.
Alice et Nick sont en plein divorce. Elle ne comprend pas comment elle a pu en arriver là. Elle s’interroge, demande à Nick des explications. Un nom explose à ses oreilles « Gina ». Qui est cette femme ? Qu’a-t-elle fait pour que Nick et elle divorcent ?
On se retrouve dans un tourbillon d’interrogations. Quelles soient internes ou externes, toutes les questions sont intéressantes et nous poussent à nous interroger nous-même sur ce que l’on est devenu, nos regrets, nos espoirs, c’est plutôt sympathique.
Mis à part Nick et Alice, on fait la rencontre de la famille d’Alice, des enfants du couple, des mamans d’école mais surtout de Gina, la meilleure amie d’Alice qui a laissé sa trace dans la vie du couple mais surtout dans la vie d’Alice. Plus on avance dans l’histoire, plus l’on comprend comment ces deux femmes étaient liées profondément. Alice l’ayant complétement oublié, elle doit se baser sur les dires des gens qu’elle connait pour essayer de reconstruire sa vie.
Elisabeth – Lybie- la sœur d’Alice est un personnage que j’ai beaucoup apprécié et qui partage la narration du roman avec Alice. Cela nous permet d’avoir une meilleure vision du problème et des dix dernières années écoulées. On a un œil externe sur la vie d’Alice. L’auteure ne nous prend pas en traitre en ne nous proposant qu’une vision de l’histoire : Alice a ses qualités et ses défauts. Je trouve ça très bien. Même si les parties sur Elisabeth nous apportent un petit plus sur la vie d’Alice, je n’ai pas compris pourquoi parler de sa vie privée à elle et de ses problèmes pour tomber enceinte. Ca n’a eu aucun apport à part creuser le fossé entre les deux sœurs.
La relation qu’Alice a avec sa sœur et Nick sont touchantes. On sent vraiment qu’elle est perdue et qu’elle ne comprend pas comment ils ont pu en arriver là. Le divorce ne se passe pas correctement, Nick et Alice se font la guerre : tout est prétexte à engueulades. Que ça soit les enfants, les études, les conduites, le travail… Tout y passe. On sent la rancœur et les reproches se mettre en parallèle de la nouvelle Alice.
J’ai aimé cette idée de se redécouvrir. La Alice de 1998 qui ne comprend pas cette nouvelle Alice de 2008. C’est la rencontre de deux pans d’une même femme qui se rencontrent et explosent comme des feux d’artifice. J’ai trouvé l’idée vraiment sympathique et originale.
La plume de l’auteure était inconnue au bataillon mais je l’ai trouvée très sympathique et agréable. Il y a peut-être eu quelques longueurs sur la fin du roman mais, de manière générale, je reste vraiment satisfaite de ma lecture.
3 bonnes raisons de lire/écouter ce roman :
- Alice, un personnage que j’ai apprécié pour le regard qu’elle porte sur sa vie
- Le panel de personnages colorés que j’ai apprécié découvrir
- Les relations qui se font et se défont au fil de la lecture
Catégorie « lire un livre audio » validée 🙂
Ces auteurs dans mes étagères que je n’ai jamais lus.
Coucou tout le monde,
On se retrouve aujourd’hui avec un article de la honte! La honte d’avoir acheté des romans sans avoir mis le nez dedans… Chez vous aussi, ça existe? Rassurez-moi… 😉
Georgia Caldera
Ces romans me tentent énormément ! Je les ai achetés sur des salons et dans une brocante mais je n’ai jamais trouvé le temps de les découvrir. C’est une erreur que je compte très vite réparer.
Kristan Higgins
A un moment, ça a fait un carton sur les blogs. Je crois, si mes souvenirs sont bons, que je les ai achetés chez Easy Cash… 5 euros les 4 tomes ou quelque chose du genre. C’est vraiment parce que je les ai trouvés à ce prix là… J’essayerai mais pas maintenant
Alison Goodman
Cadeau de mon chéri. Je n’ai pas eu le temps de mettre mon nez dedans mais l’envie est là! 🙂
Françoise Bourdin
Une auteure que je ne connais pas mais que ma mamie adorait. Elle m’a donné ces romans. Je les découvrirai cet été j’espère.
Emily Blaine
Voilà une auteure que je vois partout. Honnêtement, l’intégrale Dear You est dans mes étagères parce que je devais faire un choix chez France Loisirs (depuis j’ai arrêté mon abonnement, merci bien!). J’ai craqué pour la couverture de la librairie des rêves suspendus mais les avis sont tellement mitigés que j’ai peur de me lancer. Je ne sais pas si je lirai cette intégrale, à voir, vraiment!
S.E Grove
Avec mon chéri, on fait souvent des brocantes. Il m’a offert cette trilogie. A l’époque, on a eu le tout pour 15 euros. Elle m’attend sagement n’étant pas forcément une priorité vu les avis que j’ai déjà pu rencontrer…
H. Roy
Une de mes meilleures amies m’avait acheté le tome 2 mais je n’avais pas le tome 1. Du coup, Jonathan a réparé l’erreur à Noël, il faut que je me lance 🙂
Ransom Riggs
J’ai acheté les quatre romans! Ils ont l’air super mais j’ai pas encore mis le nez dedans! C’est dingue mais… Je ne sais pas comment expliquer, je ne parviens pas à sauter le pas.
Lemony Snickett
Encore un cadeau de mon amoureux au top… Clairement, ici, c’est le côté jeunesse qui me fait peur. J’ai peur de passer à côté de mes lectures…
Brenda Drake
Je meurs d’envie de me lancer dans ces lectures personnelles. Je pense que je vais commencer au mois de juin 🙂
Et vous? Des auteurs présents dans vos PAL avec plusieurs romans sans jamais les avoir lus? ♥
Effondrements de Guy Morant
Résumé : Une jeune fille écrasée, trois suspects, pas de scène de crime. Deux pêcheurs autour d’un cadavre, la forêt de Rambouillet pour seul témoin. La victime n’est pas une jeune femme ordinaire, mais la fille d’un politicien sulfureux. Son corps a été littéralement broyé. Par quoi ? Par qui ? Pourquoi ? C’est ce que le groupe de la crim’ mené par Alaric Autier va tenter de comprendre, en huit journées d’une enquête sous haute pression. Entre mensonges et coups bas, on dirait que tout le monde a quelque chose à cacher, dans cette affaire où les existences et les destins menacent de s’effondrer. Effondrements a pour décor les Yvelines cossues, où les policiers s’intéressent à un centre de formation survivaliste. Roman très documenté, proche du véritable travail d’un groupe de la police criminelle, il met en scène des personnages et des lieux s’inspirant de personnes et de lieux réels. Loin des clichés du polar, il place le lecteur en plein cœur d’une enquête soumise aux pressions de la hiérarchie et des médias.
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Guy Morant pour l’envoi de son roman. J’ai eu un sacré coup de cœur pour l’univers et la plume de Guy. J’ai un peu fait les choses à l’envers en lisant la deuxième enquête avant la première. Mais une chose est certaine, je lirai la troisième dans l’ordre ! Youpi.
Guy Morant représente, pour moi, l’auteur policier à la française. Rassurant, une plume fiable et formidable, une intrigue digne des meilleurs policiers. J’aime beaucoup cette plume très visuelle, on s’y voit, on y croit. J’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et cela confirme ce que je pensais déjà lors de ma découverte de cet auteur durant le PDAI 2018 : cette lecture était faite pour moi, elle m’a attendue bien sagement jusqu’à ce que je plonge dans l’univers de Guy.
Alaric Autier est un personnage que j’apprécie. Il va facilement tenir l’intrigue sur ses épaules. Sincère, droit, humain, il est un personnage entier qui vit, qui fait des erreurs et qui apprend. Il n’est ni ange, ni démon, il est humain et ça fait du bien de s’attacher à ce genre de personnages. Alaric Autier est un homme intelligent qui sait réfléchir rapidement. Profondément bon, il est assez clairvoyant et propose de nous faire découvrir une enquête palpitante. J’étais heureuse de le trouver dans la deuxième enquête, mon plaisir a redoublé lors de cette lecture et je serai ravie de pouvoir le retrouver dans la troisième enquête. C’est un personnage qui souligne le travail de Guy Morant à merveille.
Ce qui est plutôt difficile avec le genre policier, c’est de maintenir le lecteur en haleine jusqu’à la fin. Même si cet aspect est primordial, il ne faut pas oublier que l’intrigue doit tenir debout, elle doit être construite intelligemment pour éviter de comprendre le dénouement trop vite. Ici, on se frotte dès le départ à d’épineux problèmes : il n’y a ni arme, ni scène de crime. La victime, fille d’un politicien connu pour ses sulfureuses incartades a littéralement été broyée. Alaric Autier et son équipe avancent péniblement.
L’auteur fait apparaitre des sources assez intéressantes. Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Ces questions qui vont faire naitre plusieurs pistes intéressantes : la politique, bien évidemment mais aussi la secte. On nous parle de vengeance, de crimes sordides, de manipulations politiques, médiatiques… Qui dit politique dit statuts sociaux importants. On se retrouve donc avec des personnages qui vont mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs. Il se passe quelque chose et l’équipe d’Alaric Autier va tenter de percer ces mystères… Les grandes thématiques qui font les beaux jours des romans policiers sont bien présentes pour nous emmener dans une enquête épatante.
Marion Vallée, notre victime, va nous permettre d’avancer dans l’enquête, de retracer son passé, sa vie et de percer ses secrets. Il y a beaucoup de personnages dans cette première enquête, j’aime beaucoup cette idée de brasser du monde pour confondre l’assassin avec les victimes, les témoins et tous les personnages qui vont venir bercer cette histoire. J’ai un gros coup de cœur pour Alaric Autier, c’est vraiment un personnage complet qui me correspond beaucoup.
Au-delà de la construction des personnages et de leurs psychologies très complètes, ce qui me plait le plus, c’est la plume de Guy Morant. L’ambiance s’installe doucement, au même rythme que l’intrigue. Si au départ, j’ai eu peur des quelques lenteurs, elles ont rapidement été oubliées grâce à une intrigue intéressante, surprenante et trépidante.
Avec une sublime couverture et une histoire qui m’a tenue en haleine du début à la fin, je persiste et signe : Guy Morant est un auteur français à suivre pour la qualité de ses textes et son imagination débordante cruellement réaliste. Bravo !
3 bonnes raisons de plonger dans ce roman :
- Une enquête qui reprend les codes du genre policier en y ajoutant quelques touches très intéressantes.
- Le personnage d’Alaric Autier qui va devenir emblématique.
- La plume de Guy Morant et les descriptions. Ce sont les passages que j’ai le plus aimés.
La fille qui danse de Lisa Soto
Résumé : Quand Asa part en quête de ses origines, le bleu à l’âme sur les sentiers irlandais, elle ne s’attendait pas à rencontrer un homme tel que Marec. Elle est une enfant du monde. Lui, des montagnes. Dans des contrées proches ou lointaines, entre deux pas de danse, Asa et Marec se croisent et s’éloignent, s’interrogent sur la vie, son sens et leur amour, seule constante dans cette valse des sentiments. La Fille qui Danse est une ode à l’autre et à la vie, un récit féministe et humaniste, voyage vers un ailleurs, mais surtout vers l’intérieur.
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement les éditions Noir d’Absinthe pour l’envoi de ce service presse. La fille qui danse m’a bouleversée, chamboulée, hypnotisée. Véritable page turner, il fallait que je vous en parle rapidement. J’ai donc modifié un peu mon planning de publication. Fleur d’absinthe est la collection « romance » de la maison d’édition. Encore une fois, cette maison d’édition a fait un choix formidable avec cette romance qui n’est pas comme les autres.
On fait la rencontre d’Asa, une jeune femme un peu perdue, qui n’a rien des personnages principaux que l’on peut rencontrer dans ce genre. Asa pétille, marque les esprits, danse sa vie. Cependant, elle est aussi mystérieuse, un peu étrange dans ses réactions et ses interrogations. Elle n’est pas comme les autres : elle dérange, elle attire les regards, elle est perpétuellement jugée. Pourquoi ? La faute à sa peau trop blanche, à ses cheveux trop roux, à ses tatouages trop présents. En étant née au Liban… il est vrai que la différence peut être rapidement remarquable.
Marec est un homme des montagnes, un jeune homme qui écume les festivals tous les étés pour payer ses études. Marec, c’est la gentillesse incarnée. Lorsqu’il rencontre Asa, rapidement, on sent une alchimie parfaite entre ces deux êtres. Si Asa est à la recherche de ses origines, Marec, lui, vit avec des remords et des regrets. Il est aussi plein d’interrogations et part un peu à la dérive.
Entre cette fille qui vient de partout et de nulle part en même temps et cet homme qui vit dans les montagnes depuis sa naissance, une histoire va naitre et nous permettre de plonger dans une histoire pleine d’originalité, de thématiques et d’une beauté surprenante.
Cette romance nous fait voyager aux quatre coins de la planète. Nous, on ne s’envole pas pour les Etats-Unis ! Complètement surfait ! Lisa Soto nous propose une romance qui sort des sentiers battus : Asa est une jeune femme qui a un père français et une mère irlandaise. Elle est née au Liban. On voyage avec elle au gré de sa vie et de ses souvenirs : on part en Irlande, en France, dans les pays d’Afrique. On part faire la rencontre des parents d’Asa, de Marec. Les voyages pour des causes humanitaires sont aussi très présents.
« J’ai grandi ici. Et dans d’autres pays arabes. Je suis de nulle part. Mon pays est partout. »
Fleur d’absinthe est une collection qui va retourner le monde de la romance. Ici, on ne reste pas en surface. Si la romance est présente, elle est aussi sérieuse. Lisa Soto apporte une touche féministe à ce roman. Mes aïeux, j’ai adoré cette idée ! Ainsi, on va s’attarder sur les droits de la femme (ô combien inégaux dans ce vaste monde, je ne vous apprends rien), les droits des enfants aussi. On va aussi parler de sujets forts et importants : le terrorisme, l’excision et d’autres thématiques aussi lourdes.
L’auteure est une magicienne. Cette plume, purée, elle est magnifique. Ma lecture frôle le coup de cœur. Franchement, cette lecture est formidable et je ne peux que vous la proposer si vous avez des envies d’ailleurs, d’une romance qui n’est pas seulement une histoire entre deux personnages. L’histoire est beaucoup plus vaste qu’une histoire d’amour entre Asa et Marec, c’est une histoire qui va ouvrir les yeux de nos personnages sur le monde. Asa est un véritable guide, une sagesse incroyable, un équilibre dans ce monde. Elle regarde le monde avec un profond respect pour la nature et un dégoût pour les pires défauts de l’Homme : la volonté de tout s’approprier, le manque d’équilibre entre les hommes et les femmes, l’égoïsme.
J’ai beaucoup apprécié ce rapport qu’a Asa avec la nature. Elle vit avec elle. C’est beau, fort, poétique. J’ai beaucoup aimé cette idée d’égalité entre l’homme et la femme, entre l’Homme et la nature. La vision qu’Asa a du monde est belle, forte et fragile à la fois, elle représente très bien ce personnage.
« Il la repose au sol avec douceur, des souvenirs plein la tête, comme lorsqu’elle courait dans les couloirs de l’ambassade en riant si fort que les journées rayonnaient de plus belle. Elle était leur soleil. Elle est devenue celui d’un autre ».
Je remercie la maison d’édition pour m’avoir fait confiance une nouvelle fois. Je suis aussi ravie d’avoir rencontré la plume de Lisa Soto : elle est magnifique. Elle raconte les histoires avec une sensibilité particulière. On a de la douceur mais aussi la violence des hommes, le tourbillon des sentiments… Bref, tout est présent pour que l’on passe un excellent moment de lecture. Merci pour toutes ces cultures, toutes ces traditions. Ma lecture a été magnifiée par cet apport de culture.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- Une romance qui remet les idées en place et qui ne reste pas en surface. C’est typiquement le genre de lecture que je proposerai à mes amies lectrices qui ne sont pas fan de roman.
- Une plume à se damner. Mon dieu, un coup de foudre littéraire.
- Asa & Marec : une histoire d’amour magnifique qui m’a transportée