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Puisque tu m’aimes de Janine Boissard

téléchargement (2)Résumé : Nous sommes à Montsecret, petite bourgade de Basse-Normandie. Les villageois sont en émoi. Quel inconscient, quel criminel s’amuse-t-il à mettre le feu lors de repas de noces, au risque de faire de nombreuses victimes innocentes ? Voilà plusieurs fois qu’il sévit. Les gendarmes sont sur les dents. Lou, 17 ans, est jeune pompier volontaire. Son ami de cœur, Stan, photographe et profileur. Ils ont décidé de mener l’enquête, épaulés par l’oncle de Lou, chef d’une caserne voisine, héros admiré de tous. Un terrible danger les guette.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Gilles Paris et son équipe pour l’envoi de ce roman. Je suis toujours contente de découvrir les romans de Janine Boissard. Romancière qui plait à un vaste panel de lecteur, je suis toujours agréablement surprise parce que je lis. J’avoue que j’attendais beaucoup de Puisque tu m’aimes et que, finalement, j’en garde une impression assez mitigée…

On fait la rencontre de Lou, une jeune fille de 17 ans que j’ai beaucoup appréciée et qui est, pour moi, la grande force de ce roman. En effet, elle est vraiment une jeune femme posée, réfléchie, intelligente. Elle a un sacré flair et un humour que j’ai grandement aimés. Si Lou est dans le coin, Stan n’est pas très loin. Stan est un jeune homme un peu en décalage par rapport aux jeunes de son âge. On se retrouve vraiment avec un tandem assez intéressant. Lou & Stan vont avancer ensemble dans une enquête et vont se compléter dans leurs réflexions.

Mise à part Lou, j’ai aimé retrouver la thématique des sapeurs-pompiers dans ce roman. Janine Boissard leur rend un très bel hommage. C’est une dimension de l’intrigue que j’ai énormément appréciée.

Honnêtement, je crois que ce sont les seuls deux points que j’ai aimés dans cette histoire. J’ai pris un peu de temps pour écrire cette chronique parce que je ne savais pas comment en parler sans être injuste. J’étais un peu blasée à la fin de ma lecture. Un bon « tout ça, pour ça ?! » m’est sorti de la bouche. Je n’ai pas compris. Je n’ai vraiment pas compris le pourquoi du comment. Dès le départ (enfin la première partie du roman), on a les tenants et les aboutissants de ce roman.

L’intrigue part un peu dans tous les sens : dans un premier temps, Lou décide de réconcilier Axelle et son père Philippe qui est l’oncle de Lou. Fille et père sont brouillés depuis la mort de la femme de Philippe (et donc de la mère d’Axelle). Lou & Stan vont tout faire pour les rabibocher. D’un autre côté, un criminel sévit et lance des incendies lorsque de jeunes mariés font la fête. Il va de soi que Stan & Lou vont aussi mettre leur nez dans cette histoire. Bref, on a des petites intrigues qui se mettent en place. Ce que je trouve dommage, c’est qu’on ne laisse pas forcément énormément de place à la surprise et à l’originalité. Si le cadre pouvait être chouette, je suis passée à côté de ma lecture à cause d’un manque d’action et d’aboutissement. Dommage !

J’ai trouvé que tout était un peu flou. On ne sait pas trop où l’on va. Tout est esquissé sans être approfondi. On sent une sorte de facilité qui, malheureusement, fait que l’intrigue s’essouffle très rapidement. Si la première partie de ma lecture était sympathique, la deuxième a été plus rude pour moi. Je suis arrivée à la fin de ma lecture en étant soulagée d’avoir tourné la dernière page. J’en suis la première déçue : Janine Boissard est une valeur sûre de mes étagères. Comme quoi, rien n’est jamais totalement acquis !

On retrouve certaines choses qui sont chères à Janine Boissard. Un cadre familial présent. J’aurais juste apprécié avoir plus de détails sur les relations entre son oncle Philippe et son père décédé par exemple. On arrive sur le fait sans franchement comprendre ce qui se passe. Si Lou a su me séduire, je ne peux pas en dire autant du reste des personnages. J’ai eu cette impression de trouver un bout de ficelle, de tirer dessus pour voir où cela pouvait me conduire pour comprendre, au final, que ce bout de ficelle ne mène nulle part. Une fois, deux fois, trois fois… C’est lassant.

Si j’ai été séduite par le personnage de Lou et par la thématique des pompiers, la chose que j’ai le plus apprécié, c’est la plume de Janine Boissard. Pour une fois, le fond à fait défaut mais pas la forme (plutôt rare chez moi). C’est ce qui a indéniablement sauvé ma lecture. J’ai retrouvé cette plume familière, véhiculant les émotions d’une main de maître. Je n’ai juste pas apprécié l’histoire.

En définitive, c’est une petite déception. Je reste sur ma faim. Janine Boissard a fait de bien meilleurs romans. Merci d’avoir fait cette petite piqûre de rappel qui nous prouve ô combien les pompiers ont un métier difficile mais tellement nécessaire. Lou est un personnage très intéressant qui véhicule beaucoup d’émotions aussi. Du haut de ses 17 ans, elle voit la vie en ayant un pas dans l’adolescence et un autre dans le monde d’adulte. C’est plutôt sympathique.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La thématique des sapeurs-pompiers qui est une très bonne idée.
  • La plume de Janine Boissard
  • Le personnage de Lou

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Bilan mensuel juin 2020

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Salut tout le monde ! 🙂

On se retrouve aujourd’hui pour le bilan mensuel. Juin a été chargé. Franchement, je n’ai rien vu passer (même pas mon faux mariage ahahahah).

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Bilan Livresque
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Niveau lecture, ça s’est plutôt bien passé. J’ai lu raisonnablement. Cependant, mes lectures personnelles sont complètement passées à la trappe.

SP, prix & comité 
Lecture personnelle

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Nous voilà donc avec un total de 22 livres dont 1 lecture personnelle et 3 romans pour Librinova
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Top & Flop
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TOP
Trois histoires bien différentes. Deux romances historiques au top ainsi qu’un roman qui m’a énormément plu tant la place de la femme dans ce roman fait bouger les choses =)
J’ai été moins convaincue par… 
Ces trois romans ont des qualités. Je pense sincèrement qu’ils trouveront leurs lectorats. Cependant, je reste mitigée sur ces lectures. Rien de bien grave, je ne suis pas la reine du monde. Je leur souhaite une belle et longue vie!
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Les rendez-vous de juin
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Si c’est pas sûr, c’est quand même peut être de Magali Discours

book-6134Résumé : 2005 : Une troupe de théâtre de rue a posé ses valises sur un bout de trottoir. Une installation bancale de bric et de broc, des chansons, un brin de poésie et des kilomètres de souvenirs éclairent la grande histoire à la lumière d’une vie qui dura près d’un siècle, celle de Papé né d’une guerre en 1917. Dans le public de ce road movie à la française, Florence trouvera peut-être quelques vérités sur sa propre existence.

~ Lecture pour le Prix des Auteurs Inconnus 2019 ~

Je remercie le Prix des Auteurs Inconnus pour l’envoi de ce roman qui est ma deuxième lecture dans la catégorie « littérature blanche ». Quelle belle surprise !

Honnêtement, je ne suis pas forcément très fan de ce genre de titre qui veut tout et rien dire. Je ne suis pas non plus fan de la couverture qui, pour moi, ne rend pas forcément justice à ce superbe roman. Je n’arrête pas de le dire mais l’habit ne fait pas le moine et je suis heureuse de ne pas être restée sur mon apriori sur ce roman.

La thématique de la valise est assez intéressante. Elle est présente sur la couverture mais aussi dans les chapitres de ce roman. On a des descriptions de valises qui viennent bercer le récit. La valise est synonyme de voyage : ici, on a deux sortes de voyages. Le voyage géographique mais aussi historique. En effet, Magali Discours décide de nous faire voyager au gré des années de Papé, un personnage que l’on rencontre. Le voyage donc. La couverture nous propose aussi, par ses couleurs, de plonger dans des souvenirs. Cette volonté de mettre la couverture en noir et blanc nous propose aussi la thématique du souvenir. C’est très intéressant. La valise et le souvenir… Vastes sujets !

Plongez avec moi dans la vie de Papé au rythme des aventures de Lisa, Mehdi, Serena et Pablo… Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ma lecture, c’est cette envie que l’auteure a de nous montrer la vie. Pas LA vie de star, de personne privilégiée. La vie tout simplement. Celle que l’on vit avec des rires et des larmes, des joies et des bonheurs, des hauts et des bas. Cette histoire est un hymne à la vie.

Cette histoire nous propose de découvrir une troupe de théâtre de rue qui va mettre en scène la vie de Papé. Papé est un homme qui a vécu de formidables choses mais aussi des choses horribles. C’est vraiment très agréable de découvrir sa vie. En effet, mélangés à la fiction, on a des dates et événements historiques qui permettent d’ancrer cette histoire dans la réalité. Ainsi, on est baladé dans cette deuxième moitié du 20ème siècle. On va voyager et avoir un regard différent sur les événements qui ont pu bercer la France (exemple : mai 68, l’élection de Mitterrand…) Je trouve ça très sympathique.

J’ai apprécié le lien indéfectible entre le passé et le présent. Papé qui a vécu jusque 2003 83635699_10216845068819798_5287050577543430144_nrencontre le chemin de Lisa, Mehdi, Serena et Pablo. Ce sont des jeunes qui font partie d’une troupe de théâtre de rue. Ils voyagent dans toute la France pour partager leurs spectacles. Ils reviennent toujours au même endroit, le bar de Jocelyne où Papé se trouve aussi. C’est cette troupe qui va présenter la vie de Papé. Pour cela, ils vont faire des recherches, remonter le fil de la vie de Papé pour essayer de trouver tout ce qu’ils peuvent sur cet homme qui croit en eux.

On brasse beaucoup de personnages dans ce roman, ça bouge, ça vit, ça fait du bien. Le panel de personnages est divers et varié mais qu’est-ce qu’il est bien traité ! J’ai apprécié rencontrer tous les personnages dans les deux époques. C’était riche et plein d’émotion. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Papé qui vient unir ces deux périodes de l’intrigue. J’ai aimé le fait que le passé a besoin du présent pour qu’il ne soit pas oublié. Les vivants sont les porteurs de parole des morts. C’est très agréable de se dire qu’il faut avoir les deux parties pour pouvoir avancer. J’ai aimé aussi l’idée du théâtre et de la mise en scène. J’ai trouvé l’idée très sympathique.

Roman que l’on peut qualifier de « tranche de vie », Si c’est pas sûr c’est quand même peut être remet les choses en place. Il est bourré d’émotions en tout genre. On se rend compte de la futilité de certaines choses qui peuvent bercer nos vies. Papé nous propose une vie bien remplie mais qui n’est pas forcément un long fleuve rose tranquille où se baignent des licornes. On est dans la vie, la vraie. C’est dur, drôle, triste. C’est la vie.

Si un mot devrait coller au roman de Magali Discours, c’est certainement « humanité ». « Humanité » pour ce que l’on nous propose de découvrir, « humanité » pour la plume pleine d’émotions et de réalité, « humanité » pour le panel de personnages que l’on découvre. On s’y sent bien, on peut facilement se reconnaitre dans certains passages.

Si ce roman est une très belle découverte, il reste quand même deux petites choses qui m’ont fait tiquer. Il faut être vraiment bien assidu dans la lecture et concentré avec les différentes périodes durant lesquelles l’action évolue. J’ai été un peu perdue au départ. J’ai noté aussi quelques répétitions. Il est, cependant, clair que le style de l’auteure est très agréable. L’histoire se lit vite et très bien. La plume de l’auteure est fine, dynamique et propose un récit gorgé de nostalgie très intelligemment construit. Bravo à l’auteure pour ce roman.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Découvrir la vie de Papé entre Italie et France.
  • La plume de l’auteure, très agréable.
  • J’ai aimé le regard de l’auteur sur la vie en général

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Retrouvez le PDAI par ici:

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Challenge de l’été 2020

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Hello tout le monde ! 🙂
J’ai décidé de me lancer un petit challenge de l’été. Pas de pression, je lis ce que je peux et ce que je veux 🙂
Le but ? Sortir 10 romans sur la période estivale de ma PAL. J’ai choisi dix thématiques. C’est parti ! 🙂
Lire un roman dont l’action se passe dans une librairie/bibliothèque
Je choisis La petite librairie des coeurs brisés d’Annie Darling (merci à ma sisteurz ♥)
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Lire un roman en anglais
Je choisis le tome 1 de la saga The seven sisters de Lucinda Riley
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Lire un romann adapté en série ou film
Je choisis, sans aucune hésitation la première intégrale de Virgin River de Robyn Carr
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Lire une suite de saga
Je choisis de lire le tome 02 de la Faucheuse de Neal Shusterman
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Lire un roman offert
Je choisis de sortir de ma PAL un roman offert par mon petit chéri. The Villains – Ursula de Serena Valentino
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Lire une romance
Je choisis de lire la librairie des rêves suspendus d’Emily Blaine
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Lire un roman dans lequel un personnage porte mon prénom
J’ai trouvé vous faites quoi pour Noël ? de Carène Ponte. Parfait pour la saison ! x)
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Commencer une saga
Je pense me laisser tenter par le premier tome de la saga Le voleur de voix de Jean-Nicholas Vachon
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Lire une réécriture de conte
J’ai trouvé Cendrillon et moi de Danielle Teller
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Lire un roman steampunk
Je choisis de sortir le tome 02 des ferrailleurs d’Edward Carey
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Booktag de A à Z

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Booktag de A à Z !

Salut tout le monde, je suis de retour avec un petit tag très sympathique que je vous invite à reprendre, je l’ai trouvé sur la chaine youtube de Nina Quill(que j’adore regarder!)

A pour Auteur – Auteur dont tu as lu le plus de livres :  Je pense qu’il s’agit de Julia Quinn qui fait des sagas à rallonge. Du coup, je pense qu’elle remporte le prix !
B pour « Best » – La meilleure « suite » de série : Je pense à Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban qui est le troisième tome de la saga de JK Rowling. C’est certainement le roman le plus cool de la saga !
C pour « Current » – Lecture en cours : Je suis en pleine lecture d’Urban sed lex de Christian Guillerme publié chez Taurnada
D pour « Drink » – La boisson qui accompagne tes lectures. Je bois de tout mais j’avoue qu’un bon thé ou infusion reste ma boisson préférée pour accompagner mes lectures.
E pour « E-book » – E-books ou romans papier ? Roman papier, définitivement. Je lis quand même en numérique mais je trouve ça beaucoup moins charmant.
F pour « Fictif » – Un personnage fictif avec lequel tu serais effectivement sortie au lycée : Edward Cullen, sans hésitation ahah
G pour « Glad » – Un roman auquel tu es contente d’avoir donné une chance : Les royaumes démoniaques de Christopher Evrard
H pour « Hidden » – Un roman que tu considères comme un joyau caché : un mariage anglais de Claire Fuller que j’ai adoré
I pour « Important » – Un moment important dans ta vie de lectrice : Quand j’ai décidé de me lancer (pour la deuxième fois) dans la blogosphère. Depuis maintenant quatre ans, je me bats comme une folle pour lire, chroniquer et vous donner envie d’en savoir plus sur toutes les lectures qui bercent ma vie de lectrice. J’adore vous proposer des articles divers et variés. C’est chouette !
J pour « Juste » – Le roman que tu viens juste de finir J’ai terminé le lieutenant et la dame blanche de Coralie Winka publié chez Glorianna
K pour « Kind » – Le genre de romans que tu ne liras jamais : La dystopie, sans aucun doute. Je déteste ça.
L pour « Long » – Le roman le plus long que tu aies jamais lu : Je pense, de mémoire, que c’est Harry Potter et l’ordre du phénix de JK Rowling
M pour « Major » – Le roman qui t’a causé le plus gros « book hangover » (« trop plein » livresque – tu ne pouvais plus rien lire après ça) : Le plus récent reste Eden de Monica Sabolo
N pour « Nombre » – Le nombre de bibliothèques que tu possèdes : 5 😀
O pour « One » – Un roman que tu as lu plusieurs fois : le chien des Baskerville de Conan Doyle
P pour « Préféré » – Ton endroit préféré pour lire : Mon lit, sans hésitation
Q pour « Quote » – Une citation, d’un livre que tu as lu, qui t’inspire ou qui te fait ressentir plein d’émotions : « Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme » du poème Invictus de William Ernest Henley
R pour « Regret » – Un regret de Lecteur : Ne pas avoir assez de temps pour lire autant que je le souhaite ?
S pour « Série » – Une série que tu as commencée mais jamais finie (et dont tous les livres sont sortis) : Percy Jackson de Rick Riordan
T pour « Trois » – Trois de tes livres préférés de tous les temps : Vaste sujet ! Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban de JK Rowling, Hésitation de Stephenie Meyer et le chien des Baskerville de Conan Doyle.
U pour « Unapologetic » – Quelque chose dont tu n’éprouves absolument aucun remords d’être fan(girl) : Goooooo Twilight !  (en livres)
V pour « Very » – Un roman dont tu attends la sortie avec grande impatience, plus que celle des autres Cruella de la série Villains de Serena Valentino (attente du moment :p)
W pour « Worst » – Ta pire habitude livresque : Quand j’aime le tome 1, j’achète tous les tomes suivants pour être certaine de tout avoir dans mes étagères…
X pour « X » – Commence à compter en haut à gauche de ton étagère (la plus proche) et prends le 27ème livre : L’intégrale de Narnia de CS Lewis
Y pour « Your » – Ton dernier livre acheté : The seven sisters de Lucinda Riley
Z pour « ZzZ » – Le livre qui ta volé ton ZzZ (le dernier livre qui t’a tenue éveillée bien trop tard la nuit) : Il s’agit de Park Avenue Summer de Renée Rosen

Et vous? Dites moi tout 😀

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Jalouse, moi ? Pourtant, j’ai une vie passionnante ! d’Alice Nevoso

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Résumé : Clara a 38 ans, un bouledogue nommé Pharaon, et un travail de comptable dans une société qui vend des frigidaires. Elle aime les jeux de grattage, le dessin, les vêtements à paillettes et les hommes aux yeux clairs. Aux yeux de ses parents, elle a raté sa vie puisque : 1/ Elle n’a jamais visité Prague ni Riga… 2/ Elle a rompu avec son petit copain et ne peut pas avoir d’enfants. 3/ Elle n’est pas propriétaire de son logement (avec un père agent immobilier, ça fait désordre !). La sœur de Clara, elle, est une beauté volcanique qui foudroie tous les hommes et qui a tout réussi dans  la vie : ses études, sa carrière et même son divorce. Depuis son adolescence, Clara a un rêve : devenir dessinatrice de bande dessinée et entrer dans le cercle très fermé des artistes. Quand elle s’inscrit à un atelier de bande-dessinée, elle rencontre Bastien, un séduisant brun aux yeux clairs. Mais sa sœur,  encore une fois, se dressera devant son chemin. Clara parviendra-t-elle à assumer son côté artiste et glamour et osera-t-elle enfin être heureuse ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Alice Nevoso. Je suis très touchée lorsque des auteurs prennent le temps de s’intéresser à mon travail et encore plus lorsqu’ils me proposent de lire leur roman en service presse. C’est ce qu’Alice a fait et je l’en remercie. Je pense que mon expérience de lectrice et, par prolongement, de blogueuse/chroniqueuse me permet, chaque jour d’y voir plus clair. Si le genre feel-good ne me rebute pas, je ne suis plus aussi réceptive qu’avant. Je trouve ça sympathique, agréable mais ça ne va pas plus loin pour moi. Ce mois-ci, c’est la troisième chronique que j’écris en me disant que je ne prends plus autant de plaisir à découvrir ce genre.

Malheureusement pour ce roman, il va suivre un peu la même direction que deux autres romans lus ce mois-ci. Sympathique lecture mais sans plus. Je n’ai pas sauté au plafond, je ne me suis pas tordue de rire mais cela ne m’empêche pas d’avoir passé un moment agréable.

On fait la rencontre de Clara qui a 38 ans. J’ai eu beaucoup de mal avec Clara, dès le départ. Pourquoi ? Si dans le roman, il est souligné qu’il est normal d’être jalouse de sa sœur. Déjà, là, ça me pose problème. Jalouse ? Vraiment. Qu’on puisse ressentir un petit sentiment d’envie, je peux le comprendre, en revanche, de la jalousie, j’ai un peu plus de mal. Je trouve que le terme est fort. Après, ceci est ma conception de la relation entre sœur mais jamais je ne pourrais être jalouse de ma sœur. Au-delà de ce sentiment que je ne comprends pas, j’ai trouvé que Clara se plaignait beaucoup (peut-être que ça fait partie du package… je ne sais pas). Quand j’ai lu le résumé et que j’ai vu un personnage plus âgé que ceux que je peux découvrir habituellement dans mes lectures, j’étais plutôt contente. Finalement, je n’ai pas trouvé de grandes différences avec un personnage de 25/30 ans puisque Clara reste un peu immature pour son âge.

Ce roman est très facile à lire. La plume de l’auteure est très abordable et dynamique. Il ne souffre pas de longueur et nous propose de faire la connaissance de Clara particulièrement mais beaucoup de personnages gravitent autour de Clara : Margot, sa formidable sœur que Clara jalouse pour sa famille, sa beauté, son travail, sa classe naturelle. Il y a quelques scènes qui portent à sourire, d’autres qui révoltent un peu (je pense surtout à la position de Clara dans sa famille).

On a des thématiques qui se dessinent et qui peuvent pousser le lecteur à s’interroger. En effet, à 38 ans, Clara a l’impression de ne pas avoir réussi sa vie parce qu’elle n’est pas propriétaire, qu’elle est célibataire, sans enfant, avec un job alimentaire. De plus, le regarde de sa famille sur sa condition (de manière générale) est effrayant. Cela pousse quand même à s’interroger sur la société actuelle. Faut-il être propriétaire pour être heureux ? Le regard de la société sur les personnes célibataires et/ou sans enfant peut aussi être cruel. Puis… le point qui m’a le plus chagriné… La famille de Clara. J’ai beaucoup de mal à assimiler (je sais que ça existe, pas d’inquiétude, je ne vis pas dans un monde de bisounours) le fait que des parents peuvent établir une hiérarchie dans l’attachement des enfants. Comment on peut montrer que l’on est plus fier d’un de ces enfants et laisser le moins apprécié dans son coin ? Quelle horreur. J’ai aimé ce soulèvement de questions internes dans ce roman, c’est très agréable et ajoute une autre dimension, qui m’a plus plu.

La vie de Clara va prendre un autre tournant… L’arrivée de Bastien dans sa vie va tout changer, elle va se redécouvrir et se découvrir à travers le regard de ce jeune homme. Je trouve que ce personnage vient un peu détendre l’atmosphère assez pesante pour moi. C’est un personnage piquant qui va ajouter une bonne dose d’humour et de douceur. C’est très sympathique.

L’épilogue est particulier, j’aurais aimé en savoir plus sur la relation Margot/Clara. Finalement, ça reste en suspension pour moi. On n’en sait pas plus que ce que l’auteure propose et pour moi, c’est ultra frustrant. Mais cela correspond bien à l’état d’esprit de Clara : advienne que pourra ! On verra bien.

En définitive, si cette lecture est mitigée pour moi, je tiens à préciser que la lecture reste facile à lire. La plume de l’auteure vient dynamiser cette spirale de péripéties. Je n’ai pas franchement apprécié le personnage de Clara mais j’ai été, plus d’une fois, de tout cœur avec elle. Cette lecture va vous proposer une palette d’émotions et de sentiments vraiment large. On va passer du sourire à la tristesse, de la joie à l’injustice. Des thématiques modernes et originales se dessinent aussi : on parle de bandes dessinées, d’art, de dessins mais aussi de culture. C’est très sympathique. L’auteure décide aussi de mettre en avant un panel assez intéressant au niveau des relations : on a un couple d’amoureux et jeunes parents, on a aussi la relation entre parents enfants, entre sœurs mais aussi la relation de Clara qu’elle a avec elle-même. C’est une dimension sympathique.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un feel good qui pourra plaire aux fans du genre
  • Des thématiques modernes et variées mises en avant
  • Le personnage de Bastien

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Les effluves indélébiles de Tom Lavallée

téléchargement (1)Résumé : Dans un petit bourg de campagne, quatre jeunes trentenaires vivent au rythme des traditions locales, entre soirées arrosées et matinées embrumées. Chacun reste bien à sa place, de sorte que rien ni personne ne dépasse. La routine est un anesthésique puissant et bienfaiteur, pour qui préfère oublier les affres du passé. Quand, au hasard d’une sortie en ville, Vince découvre un roman faisant le récit de leur traumatisme commun, la machine bien huilée des interactions de la clique se grippe. Les tourments refont alors surface. De fil en aiguille, Brioche, La Biche, Vince et Rousine vont devoir sortir de leur torpeur, s’ouvrir les uns aux autres et partager cette peine qui les ronge depuis des années. Et toujours ces questions, qui les obsèdent : où est-il, le monstre à l’origine de leur malheur ? Qui est-il, celui qui a fauché leur ami d’enfance et par là-même volé leur insouciance ? Si onze années ont passé, la colère est intacte. Les relents du passé ne s’effacent jamais vraiment.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Tom Lavallée pour sa proposition. En effet, j’ai eu la joie de trouver un message dans ma boite mail me proposant une lecture de son premier roman. Honnêtement, j’espère que ce ne sera pas le dernier. Voilà une lecture frappante, marquante et bourrée de réalisme. Ce roman est percutant, cela ne fait aucun doute. Pour tout vous dire, je ne m’attendais pas à cela.

On fait la rencontre de quatre jeunes trentenaires : Vince, Brioche (Charles), La Biche (Benoît) et Rousine (Antoine). Ce sont quatre amis de toujours qui vivent dans un petit village en pleine campagne. Ce qui est déjà frappant, c’est que j’avais l’impression d’avoir des cinquantenaires en face de moi et non des trentenaires. Leur rythme de vie, leurs activités, tout cela m’a fait penser à des personnes plus proches des 50 ans que des 30. Je pense que c’est voulu mais c’est assez percutant. Vince, Brioche, La Biche et Rousine sont des amis de toujours, ils étaient 5, ils ne sont plus que 4. Un des leurs a été frappé par la mort il y a 11 ans. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Le mystère plane depuis 11 ans.

C’est un roman qui a un rythme tranquille. On entre dans la routine des personnages. On les retrouve chez eux, on apprend à les connaitre individuellement et en groupe. Ainsi, les caractères et les psychologies se dessinent. On en apprend plus sur le malheur qui les a tous touché : la mort de Yoan. On va vraiment s’immerger dans le quotidien des personnages.

J’ai adoré le fait que l’auteur mette en avant cette vie à la campagne qui a un rythme bien différent de celui de la ville. Tous les vendredis, les quatre amis se retrouvent chez Brigitte pour leur beuverie hebdomadaire. Tous les week-ends ils noient leurs souvenirs et leur tristesse dans l’alcool. Après 11 ans de silence sur la mort de Yoan, la vie des quatre garçons va prendre un autre tournant. Révélations et confessions vont tomber, c’est l’hécatombe ! Comment vont-ils réagir en découvrant les mystères planant autour de la mort de Yoan et surtout sur l’identité du chauffard ?

Cette routine qui s’est installée au fil des ans est plutôt marquante. En effet, personne ne parle de cette nuit fatidique. Tout le monde fait comme si tout allait bien dans la vie mais finalement, tout le monde panse ses blessures dans son coin, n’osant pas parler de la peine que leur inflige la mort de Yoan. Quand la vie s’effondre après la disparition d’un  pilier, on cherche une bouée à laquelle s’accrocher. Les garçons vont le faire par le biais de la musique, de la nourriture, de l’écriture ou encore de la lecture. Le travail de deuil est important, ici, il brille par son absence. Personne n’a su faire son deuil.

La quantité d’alcool que ces hommes ingurgitent est juste énorme. Ce sont des alcooliques et ça m’a fait beaucoup de peine de les voir s’infliger ça, encore et encore. Je pense que c’est un acte qui traduit leur tristesse. On a envie de prendre les quatre hommes sous notre aile. On a envie de les aider et de leur promettre que ça ira mieux.

En définitive, ce roman est atypique. Roman noir mais rempli d’espoir. C’est particulier, cela ajoute une dimension très agréable. Je suis vraiment sous le charme de cette plume porteuse d’espoir. L’amitié qui lie ces cinq hommes est très forte. Même Yoan est présent malgré le fait que ça soit le grand absent de cette histoire. J’ai particulièrement apprécié cette idée de vie à la campagne, dans un petit village. On se rend compte que c’est assez anxiogène dans certains cas. En effet, dans un bourg, on sait tout sur tout le monde, quand on ne voit pas quelqu’un, on en parle à la boulangère, au docteur, on se renseigne. C’est vraiment particulier. On ne peut pas forcément avoir de petits secrets. Ces quatre personnages principaux sont tous attachants avec leurs blessures, leurs défauts mais aussi leurs qualités. J’ai beaucoup aimé Charles qui m’a touchée. Cette intrigue est sublimée par une plume touchante, déversant des flots d’émotions et nous proposant une plongée incroyable dans un quotidien rural bluffant de réalisme.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les personnages principaux attachants et atypiques
  • La thématique de la vie rurale : on y trouve les particularités de cette vie. L’auteur nous dépeint les difficultés de cette vie mais aussi ce qu’il y a de positif, c’est très agréable.
  • Les révélations sur la mort de Yoan. J’ai adoré

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Super papa, grosses galères et maman s’éclate ! de Mariana

41u6JQzmBkL._SY346_Résumé : Quelle femme n’a pas pensé à laisser mari ou conjoint au moins une fois ? Mais serait-il capable de gérer maison, enfant, boulot en plus de la reconquête de sa femme ? C’est ce que nous allons découvrir avec Charline et Éric. Nous suivons les galères d’un homme, les mésaventures d’un papa ou les envies de liberté d’une femme et d’une mère. Mais, aussi, la transformation en super héros d’un homme aux yeux de son fil, de femme éteinte en femme de caractère et pleins d’autres surprises. Découvrez cette séparation qui se transforme en une expérience rocambolesque ou comment une histoire d’amour peut commencer par la fin. Quand y’en a marre… elle se barre ! Charline quitte son mari et ses deux enfants en pleine nuit. Elle rêve de tranquillité et de repos, mais la vie en décide autrement. Éric découvre un lit vide au petit matin. Lui qui a toujours tout délégué à son épouse va devoir apprendre à gérer ses enfants, s’occuper d’une maison… Bref, à survivre ! Découvrez les aventures et mésaventures de nos héros, à qui rien ne sera épargné pour le meilleur et pour le pire !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Mariana pour sa confiance. En effet, étant partenaire pour l’année.  Après avoir lu et sorti mes chroniques d’âmes en otage en octobre 2019, le complexe de la bonne fée en décembre 2019, la petite tache rouge en avril 2020, nous voici avec ce nouveau roman au long titre (évocateur, quand même ^^) Super papa, grosses galères et maman s’éclate !

Je vous avoue, j’ai eu peur. Ce n’est vraiment pas le genre de titre qui me plait ni même le résumé. J’ai lu parce que je mets un point d’honneur à respecter mes partenariats comme vous le savez. Ma lecture a été, finalement, surprenante.

On fait la rencontre de Charline et d’Eric. Un couple qui connait quelques petits problèmes dans la vie. En effet, Eric ne fait plus attention à Charline qui n’est plus sa femme : elle est mère, dame de ménage, taxi, cuisinière mais Eric ne voit plus sa femme. Que faire ? Charline décide de partir. Elle va laisser sa famille en plan pour faire réagir son mari et lui montrer que son absence va se faire remarquer.

L’idée de base est originale mais malheureusement, ça n’ira pas plus loin pour moi. J’ai trouvé certains clichés, des choses un peu attendues et franchement, ce n’est pas vraiment ce que je recherche dans mes lectures. Le style est frais, dynamique, drôle. Ca va plaire à beaucoup de lectrices, c’est certain. Peut-être que je n’ai pas su m’identifier aux personnages : je suis fiancée, je ne vis pas encore avec mon cher et tendre et je n’ai pas d’enfants. Alors, peut-être que cela fait que je ne suis pas plus que cela attirée par l’intrigue parce que je n’ai jamais vécu.

Je reconnais bien volontiers que l’histoire est agréable et se lit rapidement. Mais la construction narrative amène beaucoup de répétitions. On alterne les points de vue : Eric & Charline. On est sur le même chapitre à chaque fois, on le voit des deux points de vue. C’est à risque à prendre en termes de construction narrative. Personnellement, je ne suis pas fan. De manière générale, on répète trop souvent les mêmes choses.

J’ai quand même apprécié les thématiques. Le ras-le-bol de Charline est tout à fait compréhensible. Je ne pensais pas qu’on pouvait encore réagir ainsi, en tant qu’homme et époux. C’est juste un manque de respect incroyable et c’est ultra réducteur pour la femme. Bonniche et poule pondeuse. Ô joie. Encore une fois, Mariana prend un sujet d’actualité à bras le corps et nous propose une version dynamique et pleine d’humour d’un sujet qui peut s’avérer dramatique. Mariana s’en sort très bien.

Eric et Charline sont deux personnages que j’ai aimés suivre. Je trouve juste qu’Eric se remet rapidement en question. Il comprend que sa femme est partie, qu’il va être dans la mouise totale jusqu’au coup et après… malgré quelques petits couacs, il s’en sort bien rapidement. J’aurais aimé le voir galérer un peu plus avec ses enfants, histoire de bien remuer le couteau dans la plaie. Charline est une femme courageuse. Je pense que beaucoup de femmes, dans sa situation, n’auraient pas forcément eu le courage de quitter le cocon familial. Avec cette idée de quitter provisoirement le domicile familial, Charline va aussi se redécouvrir autrement que comme une maman. Elle va reprendre sa vie en main, prendre du temps pour elle et se redécouvrir physiquement et moralement. C’est vraiment très agréable de lire la transformation de cette femme.

En revanche, je vous préviens, il y a des scènes érotiques. Malheureusement, pour moi, cet aspect du roman ne m’a pas plu. Je trouve que cela n’apporte rien à l’intrigue. Ceci reste une affaire de goûts ^^

L’auteure décide aussi d’épargner les enfants. Parce que personnellement, j’ai compris le fait que Charline puisse partir et laisser son mari… mais ses enfants ? Impensable ! Puis, finalement, Mariana construit son roman de manière intelligente et nous propose quand même de voir Charline en tant que Maman. Même si physiquement, elle n’habite plus à la maison, elle reste très présente pour sa famille. Bravo pour y avoir pensé !

La plume de Mariana est très agréable. Comme d’habitude, elle apporte beaucoup. Ce sont des petites lectures sympathiques à faire entre deux grosses lectures. Même si celle-ci ne m’a pas totalement transportée, je suis heureuse d’avoir pu lire ce nouveau roman. Bravo à l’auteure pour ce roman frais et sympathique à découvrir

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le traitement des thématiques. J’ai aimé avoir des « lourds sujets » comme celui de la place de la femme dans la société actuelle et le regard qu’un homme peut avoir sur sa femme au fil des années de mariage.
  • L’originalité de l’idée de base.
  • La plume de l’auteure.

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L’ombre aux yeux rouges Tome 1 : la forêt d’Helmsley de Maëva Delattre

51pzjf4e7mLRésumé : 1875. Helmsley. Une affaire macabre touche le Yorkshire. Des personnes disparaissent sans laisser d’autres traces qu’un mort ou un disparu derrière eux. Les murmures s’élèvent. La légende est désignée. Et Katarina Kingsley, jeune fille de bonne famille, sourit face aux rumeurs. Jusqu’au jour où, à l’arrivée des très attendus et richissimes amis de ses parents, les De La Courtepiert, sa vie bascule. Quelque chose ou quelqu’un semble l’épier… Il y a des fantômes qu’il aurait mieux valu ne jamais réveiller…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Evidence éditions pour l’envoi de ce premier tome en service presse. Je vous propose de découvrir le premier tome de la trilogie de Maëva Delattre. J’ai terminé de lire ce roman fin mai mais il a fallu que je me calme un peu avant de vous écrire la chronique. Ce premier tome est un tome qui pose les bases, c’est une petite pépite victorienne. Franchement, je suis sous le charme. Après réflexion, j’ai décidé de ne pas mettre la note maximale à ce roman, parce qu’il y a deux petits points qui m’ont fait un peu tiquer (mais rien de bien méchant). Ce premier tome frôle le coup de cœur de peu. C’est un excellent premier tome et il m’a fallu un peu de temps pour me remettre les idées en place avant de vous en parler.

On fait la rencontre de Katarina Kingsley, une jeune femme qui va dénoter un peu avec la période historique dans laquelle elle vit. Avide de liberté, elle se rebelle très facilement face à la rigueur de ses parents. Il ne faut pas oublier que nous sommes au 19ème siècle, en Angleterre et plus particulièrement dans le Yorkshire (région que j’adore, d’ailleurs). Le 19ème siècle, en Angleterre, dans une famille riche comme celle des Kingsley, ce sont les bals, les mondanités, les promesses de mariage pour unir des familles… Mais Katarina ne l’entend pas de cette oreille. Quand elle comprend les plans de ses parents et leur volonté de la marier à un homme qu’elle ne connait pas, elle s’enfuit. S’en est trop pour elle. Elle s’engouffre dans la forêt d’Helmsley qui borde sa demeure et plonge au cœur de cette forêt si mystérieuse et secrète.

Si cette intrigue est une romance paranormale, j’ai trouvé un équilibre très intéressant. En effet, quand on parle de romance fantastique, on a plutôt tendance à oublier le reste. Souvent, lorsqu’une romance est au cœur de l’intrigue, on a tendance à oublier tout le background. On est focalisé sur les personnages et leurs actions. Ici, on n’oublie pas l’ère victorienne et j’adore ça ! Rien qu’à regarder la couverture, on comprend. Les décors sont très intéressants, ils reflètent vraiment cette période. On se retrouve aussi avec des us et coutumes de l’époque. C’est vraiment charmant. Un des points forts de ce premier tome reste les descriptions. Oh purée !!! C’est juste formidable. On y croit, on se balade dans un manoir magnifique, les demeures sont somptueuses décrites et décorées… On s’y sent bien, on a envie de se balader dans cet univers.

Pourquoi est-ce que je parle de surnaturel ? Lors de sa fuite dans la forêt, Katarina va tomber sur un vieux manoir. Elle va y rencontrer un homme mystérieux qui va lui proposer l’hébergement contre ses services dans la maison (un peu comme un majordome). Elle va accepter mais rapidement, elle va se rendre compte que certaines choses et certains comportements ne sont pas normaux au sein de ce manoir. L’intrigue va nous proposer, au-delà de la romance, une sorte d’enquête. Katarina va s’interroger sur des disparitions, des gens qui ne donnent plus de nouvelles et que personne ne semble avoir croisé depuis quelque temps. A cet univers qui sent la mort, s’ajoute aussi une dimension surnaturelle avec une présence de fantômes.

La plume de Maëva Delattre nous propose aussi de découvrir un univers sombre, riche et très mystérieux. Tout au long du roman, on sent une présence surnaturelle. Plus on avance dans la lecture, plus on sent que quelque chose ne va pas. Katarina va devoir passer de sacrées étapes dans sa vie. Elle va vivre énormément d’événements dont certains qui m’ont fait froid dans le dos. Si certains peuvent lever les yeux au ciel face à cette idée d’accumulation, il n’en est rien ici : l’auteure équilibre très très bien son roman. Le cadre victorien nous donne cette envie d’en savoir plus, le côté fantastique/surnaturel nous donne envie de partir en courant. Donc… d’un côté le lecteur veut savoir, veut avancer dans la lecture et d’un autre, l’instinct du lecteur souffle à l’oreille de partir en courant. C’est délicieux ! Cet équilibre se retrouve aussi dans le traitement des thématiques. Le suspens, le côté légendaire et cette aura mystique qui flotte autour des personnages et dans l’ambiance générale et la romance sont vraiment bien équilibrés. Je tiens même à dire que les lecteurs les plus frileux avec la romance pourraient vraiment se plaire dans cet univers. La romance n’est pas ce que l’on retrouve le plus dans ce roman. Elle est présente mais pas forcément au cœur de l’intrigue.

Pour les deux petits points qui m’ont un peu dérangée dans ma lecture, je reviens rapidement dessus : les surnoms donnés tout au long du roman m’ont un peu ennuyée. Je ne les ai simplement pas aimés. De plus, comme ce premier tome pose les bases d’un univers qui semble dense, il y a quelques longueurs. C’est certainement aussi dû à l’aspect contemplatif du roman. On en prend plein les yeux mais il ne faut pas oublier qu’une plume descriptive est forcément plus lente dans le déroulement des actions.

En définitive, j’ai adoré le personnage de Katarina, cette jeune femme libre et rebelle qui va se mettre dans une situation incroyable. La plume de l’auteure est une véritable merveille. Je pense que le cadre victorien est fait pour elle. On sent tout le travail derrière le roman et cela fait plaisir à voir.

Je lirai le tome 2 sans hésitation (pas tout de suite, par manque de temps mais il est dans le top de ma WL)

03 bonnes raisons de lire ce premier tome :

  • Le cadre sublime dans lequel on évolue.
  • Le personnage de Katarina
  • La plume de l’auteure

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Le jour de ton arrivée d’Isabel Komorebi

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Résumé

*Amour * Étoiles * Poésie * Métaphysique*
_____________________________________
« Je m’endors sur une pensée, sur une certitude. Pour moi, l’amour n’est pas sur Terre, l’amour est dans les étoiles. »
_____________________________________

« Dans un monde à bout de souffle, un garçon et une fille se croisent, ouvrent leurs cœurs, se chérissent. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer, mais l’univers en a décidé ainsi. Car la fille à un message pour le garçon. Un message d’avenir, un message d’amour. Acceptera-t-il de l’écouter et de s’offrir à la promesse apportée par la nuit ? »

« L’amour, c’est le cri de l’aurore. L’amour, c’est l’hymne de la nuit. »Victor Hugo

Le Monde. Lui. Elle. La Nuit.

Je l’ai remarqué il y a longtemps déjà.
Lui, le garçon toujours de côté. Celui qui ne veut pas se faire remarquer. Celui qui veut se faire ignorer. Celui qui ne veut pas parler.
Il ne regarde jamais devant lui, le garçon aux yeux sans cesse rivés au sol. La vie et le temps semblent glisser sur lui comme un jour de pluie. Gris, triste, mélancolique.
***
Il me parle de son enfance.
Il ne retient même pas ses larmes, n’est pas gêné de se laisser aller à sa douleur devant moi. On m’avait pourtant prévenue que les hommes se retenaient, qu’ils n’aimaient pas montrer leurs chagrins, que ça les faisait se sentir faibles, inférieurs. C’est idiot. En quoi ouvrir son cœur et parler de ses souffrances serait-il une marque de faiblesse ?
Le cœur a besoin de se relever. Il a besoin d’être rempli, il a besoin d’aimer. Il n’oublie pas, il ne remplace pas. Jamais. Mais il peut grossir. Encore. Encore. Encore. Pour accueillir. Pour se rengorger. Pour se fortifier. Pour exalter.
Le cœur grossit.
Encore. Encore.
Pour aimer.
Pour aimer sans limite.
Pour aimer jusqu’à l’infini, jusqu’à l’éternel.

Lui : le garçon cassé.
Elle : la fille des étoiles vêtue de couleurs.
La Nuit : la promesse de quelque chose de différent, de plus puissant, de plus grand.

~ Lecture prix des auteurs inconnus 2019 ~

Je remercie chaleureusement Julie & Virginie pour leur confiance. En effet, je suis, pour la troisième année consécutive, membre du jury du PAI. Voici ma deuxième lecture pour la catégorie « romance » pour le prix des auteurs inconnus 2019

Je ne vous le cache pas, cette lecture était très attendue ici. Elle faisait partie de ma sélection. J’étais trèèèèès curieuse de mettre le nez dans ce roman. Le résumé m’a serré le cœur, j’ai tout de suite été tentée par cette plume poétique et très belle.

Ma lecture a été un peu en deçà de ce que j’espérais mais elle reste quand même particulièrement belle et porteuse de messages très intéressants. Je suis heureuse d’avoir mis le nez dans l’univers proposé par l’auteure mais je ne m’attendais simplement pas à ça.

C’est une lecture courte, prenante et pleine d’émotions. Ca se lit bien, ça se lit vite, on ne se pose pas de question et on se laisser bercer par les mots de l’auteure.

On fait la rencontre de Lui et d’Elle. Lui, c’est un garçon ravagé par la tristesse et la peine. Lui, c’est un ciel gris. Lui, c’est la tristesse. Elle fait partie d’Eux. Elle est intéressante, Elle est mystérieuse. Elle est sa bouée de sauvetage, la seule personne qui pourra lui proposer un avenir meilleur. Elle est un personnage que j’ai apprécié autant que Lui. Finalement, savoir comment ces personnages s’appellent n’est pas très utile. Parce qu’Elle & Lui peuvent être vous & moi. C’est un couple de personnages qui est fort, unit et qui nous propose une grande et belle balade au cœur de leur amour. C’est magnifique, c’est beau, c’est puissant.

L’auteure est très douée. La langue française est sublimée par les mots, la poésie et la

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manière dont l’auteure va nous montrer toute l’étendue de son talent. C’est clairement le point fort de ce roman pour moi : la plume de l’auteure. L’amour prend vie sous ses mots. La profondeur des sentiments est très bien retranscrite. C’est vraiment à couper le souffle. Le jour de ton arrivée est l’histoire d’Elle & de Lui. C’est l’histoire d’un amour profond, sincère basé sur l’écoute, la tendresse et la passion amoureuse sous toutes ses formes. De plus, l’alternance des points de vue dans ce roman est très sympathique. Au delà du fait que cela ajoute du dynamisme à la lecture, on peut découvrir les deux personnages ainsi que l’évolution de leurs sentiments. J’ai trouvé que cette alternance était vraiment très agréable.

Là où j’ai eu un peu plus de mal, c’est avec le mélange des genres. Si cette romance est très belle, les petites touches de fantasy ne m’ont pas forcément convaincue. Je pense que j’aurais été plus à l’aise sans ces petites touches. Cela ne freine pas la lecture mais propose une vision différente de leur histoire et j’ai été un peu désarçonnée par cela.

Le roman propose aussi des thématiques comme l’écologie. On s’interroge sur l’avenir de notre planète. On est vraiment dans une idée de conte, de quelque chose de beau à raconter. C’est très sympathique. Si la dimension fantasy ne m’a pas tentée, j’ai aimé cette idée d’apprentissage. On est dans cette idée de partage, d’une transmission. Quelle est la place de l’Amour dans ce monde qui semble s’éteindre ? Que faire pour vivre dans un monde où tout semble partir dans tous les sens ? Ce conte prend une dimension philosophique très intéressante.

J’ai quand même trouvé quelques répétitions dans le texte, c’est à noter. Cela a ralenti un peu mon rythme de lecture bien que cette lecture ne soit pas bien longue. Je pense que l’auteure a visé juste avec son roman et sa longueur. Il est très équilibré : autant dans le dosage des thématiques que dans la longueur du texte. Il est très bien. Le style est percutant : phrases courtes, incisives, pleines d’émotions. J’adore.

En définitive, bien que les touches de fantasy ne m’aient pas convaincue, j’avoue que je suis sous le charme de cette romance originale et poétique. La plume est très belle et véhicule beaucoup d’émotions. On est dans une romance sincère, belle et pure. Elle & Lui sont des personnages qui peuvent être, finalement, tout le monde. J’ai aimé cette idée de ne pas nommer les personnages tout au long de cette histoire, on s’approprie, ainsi, bien mieux les identités, les caractères, les émotions dans le texte. Le roman d’Isabel Komorebi est intense, il s’apparente à un conte philosophique qui nous propose de réelles réflexions. Bravo.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Elle & Lui, deux personnages que j’ai grandement appréciés.
  • La plume de l’auteure : un pur délice.
  • L’idée d’apprentissage et de transmission qui m’a bien plu.

Retrouvez le PAI par ici :

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Ces films qui ne me donnent pas envie de lire les romans

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Troisième et dernière fois que je fais mon cinéma. Je ne pense pas refaire un article sur les romans/adaptations cinématographiques tout de suite. Il fallait qu’on parle aussi du cheminement inverse. Beaucoup d’entre nous disent qu’il faut lire avant de regarder. J’en ai fait les frais avec quelques films. Je sais que pour certains, je vais me faire taper sur les doigts (désolée ma Julia, ne m’en veut pas trop ahahah).
Je vais commencer par le trio de films pour lequel je vais me faire frapper… 😀 Je ne suis pas adepte de la dystopie. Ces trois intrigues ne me plaisent pas du tout. La mort, la violence, la trahison, non. Impossible pour moi. Je sais que cela a cartonné mais je n’y parviens pas. Les personnages ne me plaisent pas et même en y ajoutant un peu de romance, ça ne me convient pas. J’ai fait l’effort de regarder les premiers volets parce que « mais si Pop’s, tu vas adorer » Ben Pop’s n’a pas aimé du tout. Merci à ma soeurette.
J’ai tenté les âmes vagabondes… Je n’ai même pas été jusqu’au bout. J’ai trouvé ça, navrée pour le terme que je vais employer, nul. Simplement. Je n’ai pas lu After parce que ce n’est pas mon truc, je ne lirai jamais After après avoir vu cette adaptation. J’ai fait l’impasse sur 50 nuances de Grey. Mais j’ai voulu faire plaisir à ma soeur mais franchement, je n’ai pas apprécié du tout. Pour Sublimes Créatures et Millénium, ça se laisse regarder pour moi, mais sans plus.

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J’ai mal au coeur de mettre Inferno dans cette sélection. Mais j’avoue qu’après avoir vu le film, je n’ai pas eu envie de me plonger dans le roman (seul roman de cette sélection que j’ai dans ma PAL). Je sais que je le lirai, mais je n’ai pas non plus une envie incroyable de le sortir. J’ai trouvé l’intrigue assez facile et malheureusement, la situation dans laquelle est Robert Langdon pas forcément au top. Ca se laisse regarder mais j’avoue que des trois adaptations, celle ci est celle que j’aime le moins.

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Le plus gros n’importe quoi est décerné à La Tour Sombre. Première fois de ma vie que je me suis endormie au cinéma. Impossible pour moi d’aimer cette histoire de pistoleros (rien que le nom me fait marrer). J’ai détesté ce film. Pourtant le casting est chouette mais rien n’y fait.

Et vous? Des films qui vous ont fait hurler?

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Le destin des cœurs perdus – Tome 4 : la sœur maudite de JC Staignier

51RCDyShsbL._SX195_Résumé : De la France à l’Angleterre, découvrez le destin entremêlé des familles Kane et Percival. Dans cette épopée médiévale, trois sœurs que tout oppose en apparence prouveront que l’amour filial peut vaincre toutes les épreuves. « Quel est l’idiot qui lui avait raconté que seuls l’argent et le pouvoir dominaient le monde ? L’amour dominait le monde. »

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement JC Staignier pour sa confiance. JC est une amie fidèle, sincère et franchement drôle. Notre amitié a grandi au fil de ses mots, au fil de mes chroniques aussi. C’est une auteure qui prend le temps de vous connaitre. En tant que lecteur/chroniqueuse, j’adore ça. Elle est très abordable et franchement, il faut lire cette saga. Elle a un effet magique. Si on en parlait, d’ailleurs ?

Le tome 4 de la saga de JC Staignier me prouve encore une fois que je me suis trompée en faisant la chronique du 3ème tome. En effet, je pensais qu’on ne pouvait pas mettre la barre plus haut, qu’on ne pouvait pas installer plus de suspense et de tension à la fin d’un tome. Et à chaque fois, je me trompe. Je me mets de doigt dans l’œil jusqu’au coude.

La sœur maudite nous permet d’en savoir plus sur Liseron, la fille de William et Kennocha. On nous propose aussi de faire un petit bout de chemin avec d’autres personnages comme Aude, Isolde ou encore Aelis. Ce sont des personnages dont les noms vous sont peut-être familiers. C’est tout à fait normal. On retrouve aussi William et Lalie ou encore Clayton.

Ce que j’aime le plus dans ce tome tient en plusieurs points :

  • L’évolution du personnage de Liseron. Honnêtement, j’avais envie de la claquer dans le mur dans le troisième tome. Je l’ai trouvée vraiment hautaine, vindicative et pleine de préjugés. Puis… On apprend à mieux la connaitre dans ce tome et j’avoue que c’est vraiment très plaisant de constater son évolution. JC décide de nous la présenter de manière plus approfondie, de nous montrer d’autres facettes de sa personnalité. On en apprend plus sur elle, on a envie de la prendre sous notre aile. Liseron est vraiment LA révélation de ce quatrième tome.
  • Le traitement de la thématique de l’amour dans tout ce qu’il y a de plus beau et de plus terrible. L’amour physique, l’amour spirituel, l’amour qui scelle deux âmes. La question de savoir survivre sans sa moitié est soulevée de manière forte et pleine d’émotions.
  • La volonté de l’auteure d’ancrer son récit dans la réalité. J’ai trouvé judicieux d’avoir des petits rappels historiques que tout le monde connait. Par exemple, on nous parle de la légère brûlure de Jeanne d’Arc. Cela a été retentissant dans tout le pays. J’ai adoré cette idée. On y croit, c’est chouette.

JC nous a fait du JC tout craché. La facilité avec laquelle on reprend le cours de l’histoire est déconcertante. L’auteure ne va pas ménager son lectorat, encore une fois, dès le départ, le sang coule. Au moins, on est rapidement remis en condition. Ce que j’aime c’est que l’auteure n’en fait pas de trop : ce n’est pas l’utilisation du sang pour rendre le tout encore plus gore et violent, non, pas du tout. Tout est équilibré. Si le sang coule, c’est parce que la période historique le veut, cela ajoute beaucoup de crédibilité à l’histoire. Bravo !

On ne peut pas remettre en cause le talent de JC Staignier. Je suis toujours autant charmée par les émotions qui sont véhiculées. On passe du rire aux larmes en un clin d’œil. Les personnages sont tous très bien ficelés et bien construits, cependant, avec l’auteure, j’ai l’habitude, je ne m’attache à personne en particulier. J’adore suivre leurs aventures, mais j’ai trop peur qu’ils meurent tous, alors je les aime de loin. Je reconnais leurs qualités mais je ne me ferai plus avoir (vilaine JC !) La plume de JC est vraiment très agréable. Le vocabulaire utilisé est précis et nous permet de s’immerger dans la période historique choisie. Je trouve que c’est tout à fait crédible.

Il m’est difficile de vous parler de l’intrigue tant elle est riche. Je ne souhaite pas vous gâcher un pan de l’histoire. Mais vous savez tout le bien que j’en pense.

Je sais que l’on peut retrouver JC au 17ème siècle avec la saga « de miroir et d’amour » mais honnêtement, vu l’originalité de sa saga Le destin des cœurs perdus, je serai très curieuse de voir ce qu’elle pourrait nous concocter avec une période historique comme celle du 18ème / 19ème siècle en Angleterre par exemple. L’univers de l’auteure est original et atypique. Comme d’habitude, je me suis régalée ! Le roman ne souffre pas de longueur. Il se lit bien, vite, sans hésitation ni doute. On veut savoir, on veut avoir le mot de la fin.

En définitive, je suis encore une fois avec mon panneau, à vous le brandir sous le nez : lisez cette saga. Elle conviendra à ceux qui sont frileux avec l’histoire, puisque c’est une saga familiale : le nombre de personnages pourra vous faire passer un excellent moment de lecture en oubliant un peu le côté historique. Ceux qui ne sont pas forcément très fan de romance vont être aux anges : on a du sang, de la violence, de la mort qui côtoient l’amour, l’amitié et la famille. On est vraiment dans une saga atypique et originale. Le tout est sublimé par une plume formidable, une imagination débordante et des descriptions à couper le souffle.

Bravo, ma chère JC. Tu fais encore preuve de sagesse et d’équilibre. C’est formidable.

3 bonnes raisons de lire ce tome (et le reste de la saga) :

  • Les personnages. Ils sont nombreux mais tous différents. Cela apporte beaucoup à la saga et permet aux lecteurs de tous trouver leurs comptes.
  • La plume de JC : très belle, juste et débordante d’imagination.
  • Les décors et la période historique.

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Touche pas à mon cœur d’Oriane

cover-touche-pas-mon-coeur-finalRésumé : Mathieu parviendra-t-il à percer les secrets de Chloé ? Chloé veut être une femme libre et autonome. Pas question de se retrouver flanquée d’un mec qui lui dicte ce qu’elle peut faire ou pas ! Mais son passé tumultueux n’est jamais très loin. Dépassée par la situation, Chloé n’arrive pas à surmonter les événements. Mathieu, un mec croisé par hasard quelques jours auparavant, lui offre son aide, mais la jeune femme se met à douter. Elle ne veut pas dépendre d’un riche comme lui, qui en plus rêve d’une histoire à l’eau de rose… Mais quelle autre possibilité lui reste-t-il ? Oriane détourne avec brio les clichés de romance pour traiter des traumatismes dus aux violences féminines. Une véritable montagne russe émotionnelle ! À PROPOS DE L’AUTEURE : Romancière belge, Oriane a écrit une vingtaine de romans. Elle aime s’inspirer de faits réels et de son vécu, tout en exploitant un imaginaire riche. Elle publie Touche pas à mon cœur ! en partenariat avec le Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion (CVFE), qui milite dans le domaine des droits des femmes et de l’égalité.

~ Service presse  ~

Je remercie chaleureusement les éditions So Romance pour m’avoir permis de lire le nouveau roman d’Oriane. J’ai découvert Oriane via le prix des auteurs inconnus et j’avais plutôt bien apprécié De terre et de racines. J’ai eu la chance d’avoir pu la voir évoluer dans un tout autre registre que le young adult avec Blue Carla qui est une romance érotique. Ici, Oriane poursuit son petit bout de chemin avec Touche pas à mon cœur : une romance new adult qui va mettre un sacré coup de pied dans le tas des clichés et stéréotypes que l’on peut trouver en romance.

C’est parti pour mon avis (Oriane, ne stresse pas, tout va bien se passer).

Je vous avoue que ma lecture n’est pas un coup de cœur mais elle reste très bonne. Il y a quelques petites choses qui font que ce n’est pas un 20/20 mais mon appréciation générale reste top.

Je salue le travail de l’auteure pour l’originalité que l’on côtoie tout au long du roman. En effet, j’ai aimé que l’auteure prenne cette romance comme un terrain de jeu. Aucun Kevin, James ou Chris ici. Aucune grande ville romantique (bien que Liège soit très agréable), pas de romance sous la neige, pas de cœur brisé… Oriane réinvente la romance en nous proposant une intrigue 100% belge. J’adore. Mes voisins ! Ça m’a tellement fait plaisir de retrouver leurs expressions (bravo aussi pour le lexique très sympathique pour ne pas se perdre). On (re)découvre la ville de Liège qui est le terrain de l’histoire. Moi, personnellement, ça m’a fait un bien fou. Connaissant un peu la ville, je m’imaginais très bien en train d’évoluer avec nos personnages.

Nos personnages… parlons-en ! On fait la rencontre de Chloé. Chloé est le feu et la glace, la joie et la tristesse, le calme et l’impulsivité. Je reconnais bien volontiers que ce personnage peut être sympathique tant elle ne représente pas l’héroïne de romance comme on peut en trouver de manière générale mais c’était un caractère un peu trop fort pour moi. En effet, elle m’a très rapidement tapée sur le système. C’est une battante, une fille courageuse qui n’a pas eu la vie facile, c’est clair et net. Cependant, il m’en faut un peu plus pour m’attacher à un personnage. Mon agacement s’est un peu apaisé une fois qu’elle nous parle de son passé mais dans l’ensemble, je l’ai trouvé trop impulsive, un vrai lion. On a intérêt à filer droit avec elle. D’un autre côté, on fait la rencontre de Mathieu, un jeune homme assez sympathique. J’avoue qu’il a un peu équilibré le duo Chloé/Mathieu et que cela m’a rendu ma lecture plus digeste. Mathieu est un jeune homme tout à fait équilibré : pas un fils à papa qui claque tout l’argent de son père (ben quoi, c’est pas parce qu’on a de l’argent qu’on est obligé de le claquer à tout va, non ? J), pas un petit égoïste qui va coucher avec tout ce qui bouge, rien de tout ça. Mathieu a un sacré caractère, un boulot stable et une envie certaine d’avancer dans la vie et de faire ses preuves.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est le fait que l’auteure fasse une romance incroyable avec du banal. Elle a su doser toute son intrigue pour tenir le lecteur en haleine (j’ai lu ce roman sur une soirée en débordant un peu sur ma nuit). C’est juste très sympathique comme idée ! On a une romance francophone qui va au-delà des stéréotypes et des clichés qu’on peut aisément nous proposer dans les lectures. J’adore l’idée !

Là où Oriane va aussi frapper fort, c’est dans les thématiques abordées. Principalement une : la violence féminine. J’ai trouvé que l’auteure en parlait avec justesse sans trop en faire. C’est une thématique importante mais elle ne vous saute pas au visage à toutes les pages, c’est plutôt intelligent. Une romance est un moment de détente, même si certaines sont parfois dures, il ne faut pas trop en faire. Ici, c’est savamment mélangé au reste. On a aussi la volonté de Chloé à rester indépendante et ne pas dépendre de quelqu’un. Il est hors de question pour elle de se faire entretenir. C’est une jeune femme pleine de ressources qui ne va pas reculer devant les problèmes. A chaque problème, sa solution.

On a aussi un panel de personnages secondaires. On peut penser à Alex, le frère de Mathieu. C’est un jeune homme ambitieux qui, parfois, fait de l’ombre à son frère. Ainsi va s’installer une autre petite intrigue que je vous laisse découvrir.

La plume d’Oriane est juste et je trouve que la romance lui convient très bien. Pleine de malice et d’intelligence, cette plume saura, à coup sûr, plaire aux lectrices et lecteurs tentés par le new adult. Bravo pour joli moment de lecture équilibré, qui chasse les stéréotypes, qui propose aussi des thématiques plus dures et moins faciles que d’autres.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les personnages très bien travaillés que nous propose l’auteure.
  • L’intrigue 100% Belge. J’adore !
  • Ce coup de pied fichu aux stéréotypes

4

18

Consolament de Céline Rosenheim

41ckBnE6ouL._SX195_Résumé : Le duché de Nebleim connaît des heures sombres. Tandis qu’épidémies et catastrophes naturelles se succèdent, les prémices d’une guerre avec la principauté d’Histrionie se dessinent. Malgré cette situation difficile, la duchesse Ermessende espère la lumière. Les Parfaits affirment que la Terre, cette création du Diable, vacille sous les assauts de la foi véritable et que l’apocalypse viendra bientôt délivrer les âmes de leurs tourments. Dans ce monde au bord du précipice, Ermessende de Nebleim et ses vassaux se préparent à livrer bataille, tandis que dans les villes et les campagnes, chacun tente de surmonter les épreuves… jusqu’au jugement dernier.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Séma éditions pour l’envoi de ce roman en service presse. Cela faisait longtemps que je n’avais pas plongé dans un roman de Séma. Clairement, je ne vais pas vous le cacher, j’ai complètement craqué pour cette couverture. Vous savez qu’en ce moment, je fuis un peu la fantasy. Je ne parviens plus à me plonger dans ce genre d’univers. Je suis certaine que cela me passera ! Ici, j’ai pris du temps pour le sortir de ma PAL. J’avais peur de ne pas apprécier puisque la période n’est pas forcément la plus propice pour des découvertes de fantasy.

Ce roman, bien qu’étant de la fantasy est bien plus profond que ça. C’est un roman original qui est parvenu à me faire passer un bon moment de lecture bien qu’un peu dense (en même temps, si on ne peut pas reprocher la densité à un genre, c’est bien la fantasy, non ? ). Consolament est une fantasy qu’on peut qualifier d’historique. Les thématiques mises en avant ne sont pas forcément celles auxquelles on ne pense pas forcément dès le début.

La religion est très présente dans ce roman. Elle ne sert pas de toile de fond pour l’histoire, elle est au cœur de l’intrigue. Tout au long du roman, on nous explique le fonctionnement de cette religion. On a vraiment un panorama assez vaste sur la religion.  Cela donne beaucoup d’ampleur à la thématique mais aussi d’avoir une vision globale sur la religion. C’est plutôt bien pensé.

L’originalité se trouve dans deux points pour moi. Consolament est un roman fantasy car il ne s’appuie pas sur l’action. Là où la fantasy peut nous emmener dans des aventures, dans des quêtes qui durent pendant des tomes et des tomes, ici, il n’en est rien. On n’a pas beaucoup d’actions, on est plutôt dans la réflexion et la découverte… C’était déroutant. Déroutant bien mais déroutant quand même. Pourquoi déroutant ? Parce qu’on parle de guerre. On pense rapidement à de l’action, à des morts, du sang mais on va plutôt s’intéresser à cette volonté de pouvoir, au fait que les paysans, soldats et autres personnages qui viennent bercer l’intrigue n’ont pas le choix. Ils doivent faire la guerre mais aussi au sort des populations. Bien évidemment, la guerre est présente mais il n’y a pas que cela, et ça, c’est très intéressant. On a l’impression d’avoir un duché maudit quand on pense à tout ce qui va pouvoir arriver dans les villages faisant partie du duché… C’est juste très sympathique dans l’idée. Horrible dans les faits, je le reconnais.

La guerre va se dérouler entre la duchesse Ermessende à la tête du duché de Nebleim et Louis III à la tête de la principauté d’Histrionie. Ermessende est la duchesse qui règne suite à la mort de son mari. Louis III n’apprécie pas forcément l’idée d’avoir une voisine qui règne. Pourquoi ne pas attaquer pour avoir un petit bout de terrain sur lequel régner en plus ? La guerre est déclarée. Ermessende n’a pas le choix : la guerre est le seul moyen de survivre. Entre guerre de pouvoir mais aussi divergences d’opinions religieuses… Il n’y a plus de pitié.

L’intrigue va être lancée dès le prologue : la Terre est dirigée par le Diable. Les hommes sont des anges déchus qui attendent leur baptême pour arriver à leurs fins. J’ai eu beaucoup de mal à tout enregistrer, c’est vraiment costaud. Dans le duché de Nebleim, on trouve des « parfaits ».. La religion cathare est la religion qui place les hommes comme des anges déchus errant sur la Terre, ils attendent de recevoir le Consolament qui est un baptême qui va leur permettre d’atteindre leurs buts pour lutter contre le Mal. Pas très clair ? Pourtant j’ai fait de mon mieux… Un petit point Wiki ? C’est parti ! 

« Le consolamentum (ou consolament en occitan) est la pratique rituelle majeure du catharisme, qui s’est développé dans le Midi de la France entre la deuxième moitié du 12e siècle et la fin du 13e siècle. C’est une forme de baptême, mais elle ne se fait pas au nom de la Sainte-Trinité mais au nom du Christ seul puisque la doctrine des Cathares professe une divinité unifiée. C’est un baptême spirituel par opposition au baptême d’eau de Jean le Baptiste. Il est donné par imposition des mains selon des rites qui rappellent ceux de l’église primitive, moins les éléments matériels (eau, onction, huile) que le catharisme ne reconnait pas vu qu’il pense que le monde matériel a été créé par le Diable. »

L’histoire va se diviser en plusieurs points de vue. Le panel de personnages est très important. C’est vraiment un point particulier pour moi : on a plein de points de vue qui viennent structurer la narration. Personnellement, pour moi, c’était un peu trop. En effet, on se retrouve avec trop de noms, trop de personnages, trop de gens à découvrir. En moins de 200 pages, c’est assez compliqué pour moi. Mais, si je dois retenir deux personnages, je choisis Guillaume et la duchesse Ermessende sans hésitation. J’ai beaucoup apprécié les psychologies et histoires de ces personnages.

La société a une place très importante dans ce roman. En effet, on va beaucoup s’intéresser aux relations humaines. Par exemple, on va pouvoir faire la connaissance de paysans face aux catastrophes naturelles. La place de la femme dans la société médiévale est aussi soulignée. En effet, la duchesse se retrouve dans une position particulière : une femme qui règne, c’est déjà compliqué. Il va falloir qu’elle s’impose, qu’elle prouve qu’elle sait régner. Elle va vite être fragilisée par plusieurs choses. On a une touche de féminisme assez sympathique mélangée à la thématique du pouvoir.

L’auteure choisit de mettre en avant l’Histoire. C’est pour ça que l’originalité est très présente dans ce roman. Le tout prend le dessus sur l’action dans ce roman. Honnêtement, ce roman est une bonne découverte mais c’est un sacré morceau. Forcément, il faut un peu de temps pour s’immerger dans cet univers mais aussi pour digérer toutes ses informations. Il faut le savoir, ce roman n’est pas forcément à mettre entre les lecteurs qui recherchent de l’action. L’Histoire prend beaucoup de place.

Ce roman n’est pas indigeste. Je trouve que l’auteure équilibre bien les choses grâce à sa plume et à la manière dont les thématiques sont abordées. Là où l’on peut penser que l’auteure en fait de trop, on se rend compte que tout est justifié. On peut se dire que c’est trop, que cette impression de malédiction est un peu trop mais finalement, on se rend compte que c’est une sorte d’action divine. Tout trouve toujours une justification. C’est chouette.

Je suis désolée, la chronique est plutôt dense et part un peu dans tous les sens mais honnêtement, ça reflète bien le roman. Il ne faut pas mal le prendre. Quand je dis que ça part dans tous les sens, c’est surtout dans la narration (ce qui m’a perdue, je vous l’avoue sans honte). Ce changement de points de vue donne une impression de tourbillon, on a beaucoup d’informations à digérer en peu de temps.

Bref, je reconnais bien volontiers la qualité de la plume de l’auteure, c’est un régal ! C’est équilibré, juste et impressionnant. Le vocabulaire utilisé est soutenu mais en total adéquation avec l’époque durant laquelle se déroule l’intrigue. Je la félicite pour le travail de recherches incroyable. Ça doit être monstrueusement chronophage. Je lui tire mon chapeau. J’ai apprécié ce savant équilibre entre l’historique et la fantasy.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • J’ai adoré le fait que la fantasy soit ancrée dans une période historique.
  • Le traitement des personnages : ils sont tous complets. Même si je ne me suis pas attachée à beaucoup de monde, j’ai apprécié la qualité des portraits.
  • La plume et le travail de recherche de l’auteure.

4

18

Park Avenue Summer de Renée Rosen

9782714481160ORIRésumé : Quand Mad Men rencontre Le Diable s’habille en Prada. Ode à la féminité et à l’affirmation de soi, un roman d’apprentissage inspirant et savoureux qui rend hommage à l’une des icônes féministes les plus fantasques et les plus glamour du XXe siècle. En acceptant le poste de secrétaire de la toute nouvelle rédac’ chef de Cosmopolitan, Alice n’imaginait pas qu’elle allait faire la rencontre de sa vie. Petite provinciale de vingt-et-un ans tout juste débarquée de son Ohio natal, elle se retrouve ainsi face à une figure du New York des sixties : Helen Gurley Brown, auteure du sulfureux best-seller Sex and the Single Girl. Mais cette grande visionnaire n’a pas que des amis dans la presse et elle se trouve en réalité sur un siège éjectable. Alice ne va pas tarder à découvrir que sa rebelle patronne fait l’objet d’une cabale acharnée, menée par ses collègues masculins bien décidés à démontrer que la place d’une femme est davantage dans la cuisine qu’à la tête d’un magazine. Parler à une nouvelle génération de femmes, débarrasser la presse de ses vieilles figures patriarcales est un défi de taille. Fascinée par Helen, Alice est prête à tout pour l’aider à inventer une  » Cosmo Girl  » fière, sûre d’elle, libérée de tout carcan puritain. Qu’importent les coups bas. Et les coups au cœur…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman. J’étais ravie de pouvoir le lire. Sans vous mentir, je l’ai commencé hier et je l’ai terminé cette nuit, j’ai été happée par ma lecture. Si le début m’a laissée un peu perplexe, c’est avec une grande surprise que j’ai lu la suite avec avidité.

La référence au roman (ou film) Le diable s’habille en Prada est vraiment intéressante. On fait la rencontre d’Alice Weiss, une jeune femme fraichement débarquée à New York pour pouvoir vivre de sa passion : la photographie. Tout ne se passe pas comme elle l’entend mais sa vie va prendre un tournant assez particulier lorsqu’elle va travailler pour la grande Helen Gurley Brown. Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que même si Alice est un personnage de fiction, Helen Gurley Brown est une grande figure des années 1960. Par bien des manières, Helen Gurley Brown va surprendre son lectorat, son entourage et toutes les personnes qui n’ont pas cru en elle.

Personnellement, le personnage d’Alice peut être comparé un peu au personnage d’Andy dans le diable s’habille en Prada. En effet, j’ai trouvé qu’elle avait la même envie de réussir dans la vie mais en ayant cette volonté de pouvoir rester soi-même et de ne pas céder à l’appel de la mode. Pourquoi ? Parce qu’Alice va se retrouver au cœur du journal Cosmopolitan dirigé par Helen Gurley Brown. Elle va travailler en étroite collaboration avec elle. J’ai aimé le lien qui unit ces deux femmes. On referme la parenthèse et la comparaison avec le diable s’habille en Prada.

J’ai énormément aimé Alice. C’est une jeune femme pleine de surprises mais qui garde les pieds sur terre. C’est très important pour moi que les personnages ne s’oublient pas au détriment d’une passion, d’un travail. Etre juste et équilibré est important dans nos vies. Alice est ce genre de personnages, elle n’a plus sa mère qui est décédée, son père, depuis qu’il s’est mis en couple avec Faye, est un peu plus distant. Alice a décidé de partir loin de son Ohio, elle va prendre son courage à deux mains et rejoindre la grosse pomme.

Ce roman a clairement une visée féministe. Il ne faut pas croire qu’Helen Gurley Brown est une féministe comme les autres. Elle va donner une image de la femme qui va donner des sueurs froides aux plus grandes féministes de l’époque. A travers Cosmopolitan, elle va créer une Cosmo Girl : une femme sexy, qui n’oublie pas son indépendance et sa force. La femme est belle, la femme est intelligente, la femme est à l’égal de l’homme. Dans le roman, plusieurs visions vont apparaitre à travers différents personnages qui vont proposer de se faire son propre avis. Même si on n’apprécie pas forcément la personne qu’est Helen Gurley Brown et les idées qu’elle propose, on ne peut pas ne pas dire que cette femme ne révolutionne pas l’image de la femme moderne. Elle va révolutionner Cosmopolitan, parler aux femmes, avec des femmes, pour les femmes. Elle va savoir équilibrer les choses et proposer un magasine qui va être exceptionnel.

Ce roman est vraiment très intéressant, j’ai beaucoup apprécié Helen et Alice. Franchement, ce sont deux figures féminines qui sont différentes mais qui se complètent beaucoup. A l’image de sa pensée féministe, Alice n’appartient pas à Helen. Alice est libre, Alice va découvrir la vie New yorkaise et se retrouver à la croisée des chemins.

C’est une petite pépite. Même si j’ai eu un peu de mal au démarrage, une fois qu’Alice est installée à son nouveau poste, j’ai pris un rythme de croisière et je n’ai pas su fermer le roman avant d’avoir le fin mot de l’histoire.

Si la femme a un rôle important dans l’histoire, l’homme reste aussi présent. En effet, personne ne croit en Helen. Tout le monde pense, dans son dos, qu’elle a été mise à ce poste pour que le bateau coule de manière élégante. Pour donner une fin convenable à Cosmopolitan. Personne n’a pensé qu’elle pourrait redresser la barre… Quel dommage. Dans ce monde, à cette époque, les hommes ont le pouvoir. Les hommes font ce qu’ils veulent. Alice a pu apprendre, à ses dépens, que la femme ne peut qu’être un objet, une manipulation de plus ou de moins dans ce monde professionnel.

C’est le prix à payer quand on est une visionnaire. J’ai trouvé cela très bien amené dans le roman. Au-delà de ces thématiques soulevées dans ce roman, j’ai adoré la plume de l’auteure que je ne connaissais pas. Il est certain que les éditions Belfond ont un sacré flair pour trouver des petites pépites. Ce roman fait partie des romans que je regrette d’avoir pris autant de temps à sortir de ma PAL SP. Je suis certaine qu’il m’aurait fait sortir de ma panne de lecture du mois dernier… Bref ! A lire et à relire, sans modération.

En définitive, c’est avec un regard profond parfois bienveillant, parfois terriblement juste que l’on plonge dans un univers professionnel qui est sans pitié. C’est un tremplin pour Alice qui va beaucoup apprendre grâce à Helen. J’ai beaucoup apprécié ce duo féminin qui fonctionne très bien. La visionnaire qu’est Helen est un personnage incroyable qui rend justice à cette femme qui a su mettre un bon coup de pied dans la fourmilière.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le duo Alice/Helen que j’ai aimé
  • Cette plongée dans un monde professionnel sans pitié
  • La vision féministe et l’impulsion donnée par Helen

notation

31

Ce que je lisais étant petite.

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Salut tout le monde!

J’ai décidé de vous montrer les personnages qui ont bercés mon enfance et mon adolescence. Bon, je me suis arrêtée vers mes 15 ans parce qu’après, c’était trop compliqué de tout vous présenter ^^’

Enfance 

Mes parents étaient des adeptes des brocantes. Du coup, c’étaient des collections complètes qui m’attendaient quand ils revenaient de leurs promenades. J’ai ainsi pu découvrir les belles histoires, les Monsieur Madame, la collection des Barbie, les collections je lis déjà et j’aime lire aussi. J’étais une grande fan de Tom Tom & Nana ainsi que le petit Nicolas (incontournable). J’ai aussi adoré trouver Elmer et Arc-en-ciel dans mes bibliothèques. Certains de ces livres sont dans des cartons, j’ai tout gardé pour mes futurs enfants. =) Bien sur, j’avais énormément de Disney dans ma bibliothèque. Que de bons souvenirs! =) Honnêtement, je suis encore fan des illustrations des anciennes belles histoires

Ma période 11-15 ans 

J’ai commencé à m’intéresser à Versailles et plus principalement à l’époque du Roi Soleil. Ma professeure (que j’adorais tellement) de français m’a poussé à lire Complots à Versailles, à la poursuite d’Olympe d’Annie Jay. J’ai enchaîné avec la longue saga les colombes du roi soleil. Mon adolescence a été aussi bercée par la culture anglaise : j’ai découvert Conan Doyle avec le chien des Baskerville (qui reste encore mon préféré). J’ai aussi pu lire Peggy Sue, les orphelins Baudelaire et Narnia (les deux derniers sont dans ma PAL, j’aimerai les relire). Pour décompresser, j’aimais lire des BD mettant en scène Garfield et Titeuf. J’étais en CM2 quand j’ai mis le nez dans Harry Potter, depuis, j’ai encore le nez dedans ♥

Et vous? Quels personnages ont marqué vos jeunes années? 🙂 Dites moi tout !

15

Cours après moi la poisse ! Zut, elle est devant de Florina l’irlandaise

téléchargementRésumé : Le journal, un peu fou d’une poissarde ou les tribulations de la probable fille du grand blond avec une chaussure noire. On pourrait la décrire comme la petite rousse aux pieds nus. Et le premier qui dit Zora, je le mords ! D’infimes accidents en immenses bévues, je me demande continuellement comment je suis en vie. Je cours vite, enfin pas assez, vu que ma guigne a inlassablement deux trains d’avance sur moi. Ici, l’humour est de mise, la poisse OK, mais toujours en riant.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Florina l’Irlandaise pour l’envoi de son roman en papier. C’était sympathique de découvrir l’auteure dans un nouveau genre. En effet, loin de Féerélia et de la fantasy, Cours après moi la poisse ! Zut, elle est devant est plutôt un roman feel-good assez sympathique.

J’apprécie l’intention de l’auteure, franchement, à la lecture, on se dit que ce n’est pas possible d’être un aimant à poisse comme ça. C’est un roman qui fait sourire, même rire parfois. Je pense que de ce côté-là, le pari est gagné pour l’auteure. Tout est pris avec sérénité et humour, l’auteure a un recul incroyable sur sa vie. Savoir relativiser à ce point mérite un titre de sagesse.

Ça m’est personnel, mais il y a des éléments dans ce livre qui font que je suis un peu passée à côté de ma lecture. En effet, en refermant le roman, j’étais un peu mitigée. Plusieurs choses m’ont dérangée. J’ai eu cet effet un peu catalogue en fait. Il y a tellement de péripéties et de poisse que ça donne un effet catalogue. Cependant, je ne remets pas en cause le côté autobiographique du roman et d’ailleurs, quand on se rend compte que tout ça est arrivé à Florina l’Irlandaise, c’est plutôt un miracle qu’elle soit là où elle est aujourd’hui.

Le format « journal intime » est compliqué à gérer pour moi. J’aime avoir une proximité avec la narratrice/autrice mais je ne suis pas forcément une lectrice qui aime avoir le genre de relation « amicale » avec le narrateur de manière général. L’auteure se livre, à cœur ouvert, cela ne fait aucun doute, au lecteur. Il y a une sorte d’intimité qui se crée entre la narratrice et ses lecteurs qui peuvent avoir l’impression de lire les confidences d’une copine et de rire avec elle. Malheureusement, je n’aime pas lire des « mdrr » et trouver des smiley dans mes lectures. Je suis un peu trop rigide dans mes lectures pour apprécier cela. En revanche, cela est très moderne. Cela pourra plaire à un large lectorat, j’en suis certaine.

C’est une lecture sympathique mais malheureusement, cela n’ira pas plus loin pour moi. C’est frais, c’est agréable et dynamique. Il m’a manqué un petit quelque chose pour que l’intrigue prenne de l’ampleur. Ceux qui aiment les feel good vont se régaler je pense. J’en lis de temps en temps mais ce n’est pas forcément ce que j’apprécie le plus dans mes lectures.

Ce roman se lit rapidement, j’ai pris une après-midi. Les chapitres courts permettent au lecteur de respirer entre tous ces moments de poisse et ces péripéties. C’est très intelligent d’avoir construit cela comme ça. De plus, les émotions sont très bien soulignées. On a de la joie, des rires mais aussi de la colère et un sentiment d’injustice qui naît. C’est plutôt chouette. J’ai aussi apprécié le fait qu’il n’y ait pas d’apitoiement. C’est vraiment agréable de ne pas avoir un personnage qui pleure tout le temps sur son sort (même si clairement, il y a de quoi).

Le message de Florina reste quand même très positif ! Elle prend la vie du bon côté, savoure ce qu’elle peut, les moments d’amour et d’amitié qu’elle vit. Quand quelque chose lui tombe sur la tête, elle va de l’avant et fait tout pour trouver des solutions aux problèmes qui surviennent. Comme on dit, il faut savoir rire de tout et Florina excelle en la matière.

En définitive, malgré ce sentiment d’effet catalogue et les smiley, je ne suis pas mécontente d’avoir mis le nez dans cette lecture. Même si ce n’est pas le genre de lecture que j’adore, cours-moi après la poisse ! Zut, elle est devant est un roman frais et sympathique. On nous offre une belle tranche de vie avec un message qui fait du bien. On se rend compte qu’au lieu de voir le verre à moitié vide, il est mieux de le voir à moitié plein. C’est un récit autobiographique que j’ai apprécié dans l’ensemble. Malgré le fait qu’elle soit un aimant à poisse, Florina l’Irlandaise reste une auteure qui possède une plume très intéressante et qui semble être douée pour les exercices de style. Je recommande ce roman à ceux qui veulent rire, qui veulent lire un roman frais et agréable. Si vous avez des problèmes, que vous souhaitez vous évader, c’est l’histoire qu’il vous faut. Bravo à l’auteure pour être sortie de son monde de fantasy.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’aspect autobiographique que j’aime trouver dans mes lectures.
  • Une tranche de vie assez agréable à découvrir
  • Une « morale » qui serait bien de se rappeler à chaque épreuve de la vie.

3

13

Nos cœurs noyés d’Amélie Hanser

51BD46Xy6ML._SY346_Résumé : Un amour de vacances peut-il devenir éternel ? C’est décidé ! Mathieu va quitter sa bonne ville de Lyon pour s’installer à Paris avec sa petite amie, Virginie. Trop diffcile de continuer d’entretenir cette relation à distance. Mais au dernier moment, alors que Mathieu vient d’arriver à Paris, Virginie le quitte brutalement. Sans domicile fixe ni emploi, Mathieu doit vite trouver une solution pour se construire une nouvelle vie qui commence dans le chagrin. Désespéré, il est accepté, le temps d’un été, un job dans un club vacances à La Réunion. Le voici parti pour un nouvel horizon! Là-bas, il rencontre Élisa, si belle et si mystérieuse. Elle semble cacher un lourd secret, ce qui n’empêche pas Mathieu de tomber fou amoureux d’elle. C’est le début d’une renaissance pour le trentenaire meurtri par sa triste aventure parisienne. Mais Mathieu parviendra-t-il à apprivoiser Élisa ? Réussira-t-il à lever le voile sur le secret que lui cache Élisa ? Et, surtout, leur amour survivra-t-il aux vacances ?

~ Service presse ~

Je remercie les éditions de l’opportun pour l’envoi de ce roman. Un merci particulier à Théa qui gère les services presse avec bienveillance et gentillesse.

Lorsque j’ai vu le nom de l’auteure, j’ai tout de suite été tentée. J’avais lu la trilogie fantasy d’Amélie Hanser que j’avais bien aimé. J’ai tout de suite accroché au style et aux personnages. Ici, on ne parle pas de fantasy mais de romance. J’étais ravie de pouvoir découvrir Amélie Hanser dans un autre registre.

Même si la lecture est sympathique, elle n’est pas un coup de cœur malheureusement. Il y a eu un gros point noir pour moi qui m’a fait perdre l’engouement de base. On en reparle un peu plus bas dans la chronique. Laissez-moi d’abord pour présenter les personnages principaux.

On fait la rencontre de Mathieu, un jeune trentenaire qui a tout lâché pour rejoindre sa copine sur Paris. Au revoir Lyon, bonjour la pollution et l’amabilité parisienne… Seulement, voilà. Virginie décide de le quitter une fois qu’il pose les pieds dans l’appartement dans lequel il devait vivre. Il se retrouve sans domicile, sans emploi et célibataire en un clin d’œil. Mathieu est au plus mal, que faire de sa vie ? Après quelque temps de flottement, il va choisir de partir l’histoire d’un été. Changer d’air, changer de boulot, changer d’ambiance. Direction la Réunion pour un job de maitre-nageur dans un club vacances !

D’un autre côté, on fait la rencontre d’Elisa, une jeune femme qui vit à la Réunion et qui a un travail dans le même club vacances. Elisa est une jeune femme pétillante, gentille mais mystérieuse. Dès les premiers moments où Elisa apparait dans l’intrigue, on sent qu’elle cache quelque chose. Elle a un poids sur les épaules.

Le dépaysement est total. En effet, les descriptions sont très sympathiques et nous permettent vraiment de décrocher avec la routine. J’ai lu ce roman pendant le confinement… Ca fait beaucoup de bien au moral.

Il faut le dire, le duo Elisa/Mathieu fonctionne bien. C’est une jolie romance que nous propose l’auteure. C’est certain. Maintenant, je ne vous cache rien, vous le savez. J’ai nettement préféré le duo qu’Elisa forme avec sa sœur. La sœur d’Elisa travaille, elle aussi, dans le club vacances dans lequel se trouve Elisa & Mathieu. Gentille, pétillante et complètement folle, elle prouve rapidement à Mathieu qu’elle n’a peur de rien, quitte à se mettre en danger. Dès l’arrivée de la petite sœur, j’ai eu peur : peur d’un triangle amoureux. Je remercie l’auteure de m’avoir épargné ça. Je ne me sentais vraiment pas capable de supporter un triangle amoureux ici. On comprend que les sœurs partagent le même secret, la même peine. En revanche, j’ai trouvé hyper intéressant le fait que cette peine n’est pas forcément vécue de la même manière. J’ai trouvé ça brillant ! Ainsi, on comprend que la tristesse et la peine peuvent être appréhendées et vécues différemment selon les personnes. Ça a ajouté beaucoup de profondeur aux personnages, c’est top.

Là où j’ai été un peu déçue, c’est sur la romance. J’ai beaucoup apprécié les personnages de ce roman mais franchement, la romance entre Mathieu & Elisa est beaucoup trop rapide. Le roman se lit en quelques heures, il n’est pas bien gros. Pour moi, il y a un sérieux manque de crédibilité. Soit on surfe sur la vague de « l’amourette de vacances » soit on est dans un autre style de romance, plus profonde, qui prend plus de temps à se mettre en route. Ici, on est entre les deux, comme si on n’avait pas su faire de choix entre deux types de relations. Personnellement, j’ai été gênée. J’ai bien aimé ma lecture jusqu’au moment où j’ai compris que le roman se terminait ainsi. Malheureusement, la romance manque de crédibilité à mes yeux.

En définitive, je reste sur ma faim. Je suis déçue par la fin du roman. La lecture sentait bon le soleil, les vacances et la mer. J’ai adoré partir à La Réunion avec Mathieu et faire la rencontre d’Elisa. La plume d’Amélie Hanser est très jolie, fluide et agréable. Le roman se lit vite. Malgré le manque de crédibilité pour moi. La lecture reste sympathique. Je tiens aussi à souligner le fait que ce sentiment de rapidité n’engage que moi. Si vous souhaitez découvrir une petite lecture sympathique pour l’été, ce roman est fait pour vous. Si, en revanche, vous avez besoin de temps pour avoir un développement dans la romance et dans la relation, je ne vous le conseille pas.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Il est parfait pour l’été. Le dépaysement est total. La Réunion ouvre ses portes et nous propose ses délicieux paysages qui donnent envie de partir en vacances.
  • Les personnages de Mathieu & d’Elisa que j’ai bien appréciés. Ce sont deux personnages agréables dont les passés respectifs apportent une petite touche de douceur à l’intrigue
  • La plume d’Amélie Hanser que j’ai apprécié retrouver. C’est une petite lecture fluide et agréable qui nous est proposée.

3

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L’envol du papillon de Nadine Deconinck-Cabelduc

l-envol-du-papillon-1314200-264-432Résumé : L’arrivée d’Élisa d’Albret dans la haute société française provoquera de nombreux troubles… Élisa d’Albret est dévastée : ses parents l’envoient vivre une année complète chez sa tante, la comtesse de Bressac, qu’elle n’a plus vue depuis dix-sept ans. La jeune femme devra quitter la simplicité et la félicité des plages de la Guadeloupe pour apprendre les us et coutumes de la haute noblesse française du milieu du XIXe siècle. Alexandre de Noyal, jeune comte plus fasciné par les aventures que par les bals et les mariages, est chargé d’escorter la jeune femme du port au château de Bressac. Dès le premier regard, les jeunes gens sentent une attraction indéniable… mais qu’ils devront refréner : Alexandre n’est autre que le promis de Mathilde de Bressac, la cousine d’Élisa… Nadine Deconinck-Cabelduc signe une magnifique romance historique. Elle réunit tous les ingrédients pour vous assurer un beau moment : des personnages attachants au caractère bien trempé, un grand réalisme et respect du contexte historique, une histoire d’amour passionnante, des robes et des décors fastueux, le tout lié par une écriture addictive !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions So Romance pour ce premier partenariat via SimPlement. L’envol du papillon m’a tout de suite plu pour cette jolie couverture. Lorsque j’ai lu « romance historique », j’ai craqué directement et j’ai demandé s’il était possible de le lire. Quelle riche et belle idée j’ai eu là ! L’envol du papillon est une excellente découverte.

On rencontre Elisa d’Albret, une jeune femme singulière que j’ai beaucoup appréciée. Elisa est une jeune femme qui fait partie de la haute société mais qui vit en Guadeloupe, son père a décidé d’épouser une femme issue de la basse société. Il préfère quitter sa famille pour aller s’épanouir en Guadeloupe. Elisa grandit avec son père, sa mère mais aussi Eulalie sa dame de compagnie et son petit-fils, Donatien, son meilleur ami qu’elle tient en haute estime.

D’un autre côté, on fait la rencontre d’Alexandre de Noyal. La famille de Noyal possède des liens étroits avec la famille des De Bressac. Mathilde de Bressac est promise à Alexandre de Noyal. Ce mariage arrangé est convenu depuis la naissance de Mathilde, peu importe l’avis d’Alexandre, c’est le moyen d’unir les deux familles. Néanmoins, un problème va rapidement se poser : Alexandre n’aime pas Mathilde et ne compte pas l’épouser, n’en disconvienne à son père.

Les parents d’Elisa l’envoient en France, pour qu’elle fasse la découverte de sa famille laissée derrière elle lors de leur départ en Guadeloupe. Par la même occasion, elle fera la découverte des mondanités, des joies de la haute société. Elle n’en a franchement pas envie, les mondanités, les bals, les minauderies, très peu pour elle. Elisa adore avoir les pieds dans l’eau, courir dans le sable, être au contact de la nature. Elle est simple, veut une vie simple et pleine de bonheur. Lorsqu’elle va faire la rencontre d’Alexandre, sa vie va être chamboulée…

L’intrigue de base est très sympathique. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure évite le cliché du triangle amoureux. En effet, rapidement, on va comprendre qu’Alexandre aime Elisa et non Mathilde mais que Mathilde est amoureuse d’Alexandre et qu’Elisa réfrène ses sentiments pour éviter de blesser sa cousine. J’ai aimé cette honnêteté dans les personnages, cette volonté à ne pas faire de mal. Le triangle amoureux est dévastateur mais j’ai trouvé que l’auteure évitait vraiment les clichés à ce sujet, c’est déjà une très bonne chose.

Autre chose que j’ai grandement apprécié : l’esclavage. C’est l’une des premières, et rares, romances historiques sur fond historique. Etrange non ? Ce que je veux dire par là c’est que les romances historiques que je lis s’inscrivent souvent dans le genre « historique » parce qu’elles se déroulent entre le 17ème et 19ème siècle (grosso modo) mais ici, en plus de s’inscrire dans la fin du 19ème siècle, on va toucher à autre chose : à l’Histoire mais aussi à la politique. Ainsi, on va parler d’esclavage, des personnes noires, du racisme. L’idée de placer la Guadeloupe dans le cœur d’Elisa mais aussi au cœur de l’intrigue permet de traiter de la thématique au sens large du terme. L’Histoire ne prend pas trop de place mais reste dans un coin de la tête du lecteur, c’est une très riche et belle idée !

Le panel de personnages est très intéressant et varié. Il y a matière à faire un second tome en s’intéressant de plus près à Paul, par exemple ou encore Mathilde. Cela peut être très sympathique.

La seule chose qui fait que le roman n’est pas un coup de cœur mais une excellente lecture, c’est ce sentiment d’une légère rapidité dans l’évolution des événements. Même si on souligne qu’au premier regard Alexandre et Elisa sont sous le charme, il m’a manqué un peu de matière. J’ai trouvé que les sentiments étaient un peu trop vite exprimés sans avoir le background de ce qui va avec ses sentiments. Les moments seuls sont rares, j’ai trouvé qu’il manquait de moments de découverte. Ils ne prennent pas forcément le temps de se connaitre en profondeur et c’est ce qui m’a manqué ici. C’est la seule chose que j’ai à redire pour ce roman.

Cette romance historique m’a beaucoup plu. C’est vraiment très sympathique et agréable. J’aime tellement ce que j’ai lu. Ça sent bon la mer, le soleil mais aussi les bals, les rencontres, l’amour. Je suis vraiment ravie d’avoir rencontré le chemin d’Elisa et d’Alexandre qui sont deux personnages travaillés, dont les caractères diffèrent de ce que l’on peut trouver habituellement. Ajoutons à cela des thématiques intéressantes et originales et je suis aux anges.

La plume de l’auteure est très agréable. Franchement, je suis sous le charme des mots de l’auteure. Je lirai un roman de Nadine Deconinck-Cabelduc avec certitude et grand plaisir.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un paysage atypique dans les romances historiques : la Guadeloupe qui donne des envies de voyage
  • Le duo Elisa/Alexandre que j’ai beaucoup apprécié
  • La plume de l’auteure : formidable et très agréable

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Ces adaptations cinématographiques que j’ai aimées

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Salut tout le monde, on se retrouve pour un petit rendez vous inverse de celui que je vous ai proposé il y a quelques jours. Si on parlait de ces adaptations cinématographiques que j’ai appréciées ? 🙂

Les films 

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Je vous propose de plonger dans l’univers d’Hervé Bazin et de Vipère au poing avec Catherine Frot (que j’ai trouvé brillante dans le rôle de Fol’coch). Roman que j’ai tellement aimé lire… J’ai trouvé l’adaptation très sympathique à regarder. L’ambiance lourde et pesante mise en place principalement par le personnage de Flo’Coch est très bien traduite dans ce film.

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Je vous propose maintenant de faire un tour dans la famille Sainte Colombe avec Tous les matins du monde, roman de Pascal Quignard. J’ai adoré étudier ce roman en cours. L’adaptation cinématographique est formidable. J’ai toujours eu beaucoup de mal avec la famille Depardieu (père et fils me sortent par les yeux). Ici, j’ai su passer au dessus pour la qualité du film mais aussi pour Pierre Marielle qui est exceptionnel dans ce roman. Si vous aimez les films sur fond historique et qui mettent au coeur de l’intrigue la musique (à l’aide de la viole de gambe ici), il est fait pour vous.

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Les liaisons dangereuses est une de mes adaptations préférées. J’ai adoré Glenn Close et John Malkovich qui interprètent à merveille la marquise de Merteuil et Valmont. Film de 1988, il ne prend pas une ride et je prends autant de plaisir à relire ce roman qu’à regarder ce film pour la millième fois.

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Autre classique que j’ai beaucoup aimé. Le crime de l’orient express (roman d’Agatha Christie) réalisé par Kenneth Branagh. Le casting est excellent : Penélope Cruz, Johnny Depp mais aussi Michelle Pfeiffer ou encore Judi Dench. J’ai trouvé l’adaptation à couper le souffle, c’est spectaculaire. L’ambiance est vraiment aussi palpable et intense que dans le roman. C’est vraiment une très belle adaptation. J’attends mort sur le nil avec impatience =)

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Impossible pour moi de ne pas mettre Harry Potter dans cette sélection. En effet, je sais qu’en terme de comparaison livre/film, les films ne sont pas forcément les meilleurs. En revanche, on ne peut pas enlever la qualité des films. Le monde magique, les décors, les personnages… Je trouve que tout cela mérite qu’on se pose deux minutes pour parler de la saga cinématographique Harry Potter. Je rejoins mes camarades sur les pertes incroyables entre les films et les livres (je trouve que celui qui prend le plus cher est Harry Potter et la coupe de feu talonné de près par Harry Potter et l’ordre du Phoenix) mais je prends tellement de plaisir à me replonger dans les films…

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Qui dit Harry Potter dit Seigneur des anneaux. Depuis des années ses romans et livres vont de pair. Je suis contente de pouvoir dire que le seigneur des anneaux à sa place dans ma sélection. J’adore, tout simplement, ce que Peter Jackson a fait de cette trilogie. L’univers est riche, très travaillé et nous propose une immersion totale dans l’univers de Tolkien. Si je n’ai pas accroché plus que cela au Hobbit, j’avoue que pour le seigneur des anneaux, c’est l’inverse.

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Qui pouvait proposer un univers aussi riche et coloré que l’univers de Roald Dahl que Tim Burton? Franchement, c’est un des meilleurs Tim Burton qui se laisse regarder sans faim. C’est vraiment chouette. L’univers est riche, fouillé et complètement farfelu. Le duo Depp/Highmore fonctionne très bien. Charlie et la chocolaterie est vraiment une adaptation que j’adore voir et revoir =)

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Je traite Da Vinci Code et Anges et Démons ensemble. J’ai sensiblement le même avis sur les deux films. Tom Hanks est un acteur que j’aime énormément. Je trouve qu’il peut jouer n’importe quel rôle avec brio et intelligence. Mon personnage préféré reste Robert Langdon. J’aime beaucoup ces deux films parce qu’ils sont hyper captivants. Dès la musique qui marque le début du film jusqu’à la fin, je reste scotchée à mon écran. J’ai eu la même chose avec mes lectures: on est pris par les thématiques. Le premier film propose la quête du Saint Graal et le deuxième une plongée au coeur du Vatican après la mort du pape. Pour ceux qui aime ce style de films, foncez! =)

Les séries

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Côté série, je ne pouvais pas passer à côté d’Outlander, j’ai eu la chance de pouvoir plonger dans le premier livre. C’est intense, chargé mais je trouve que la série rend particulièrement bien hommage au roman de Diana Gabaldon. J’aime le duo Claire/Jamie puis il faut dire que Jamie est assez sympathique à regarder, non? 🙂

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Dernier petit de la sélection. J’ai choisi Sherlock. Le choix peut paraître un peu fou mais je vous explique. Je trouve que Benedict Cumberbatch représente très bien le personnage de Sherlock. C’est vraiment l’interprétation de ce personnage ici dont je parle. La série est vraiment très sympathique mais assez loin du schéma classique des oeuvres de Conan Doyle.

 

Et vous? Quelles sont vos adaptations préférées? ♥ 

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Le sourire des fées de Laure Manel

6129hbDb80LRésumé :  » Rose l’a dit à Lou : il faut croire encore au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d’une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer… Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C’est à cela qu’il faut s’accrocher.  » Jamais il n’y a eu plus d’urgence à aimer.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Michel Lafon ainsi que Camille pour leur remarquable travail ainsi que leur générosité. J’ai eu la chance de pouvoir poursuivre ma rencontre de Laure Manel que j’avais trouvé excellente dans l’ivresse des libellules.

Ici, ma lecture n’a pas été de tout repos mais j’en sors agréablement surprise. Ce roman a été un roman en deux temps pour moi. Dans un premier temps, je ne comprenais pas trop les volontés de l’auteure. Je ne comprenais pas vraiment où j’étais emmenée, où j’allais arriver. Puis, finalement, j’ai pris ce roman comme l’auteure me le proposait : j’ai savouré les petits moments de vie que Laure Manel a décidé de mettre en avant.

On fait la rencontre de Hermance, Rose, Antoine & Lou. Ce sont des personnages que les fans de l’auteure ont déjà pu rencontrer dans le roman la mélancolie du kangourou. Je vous rassure, ne le sachant pas, j’ai lu ce roman avant de lire l’autre (qui attend sagement dans ma PAL) et j’ai pu comprendre l’histoire sans aucun problème.

Les personnages principaux sont très bons. J’ai énormément aimé les différentes psychologies que l’on rencontre. Lou est une enfant qui grandit au fil des pages. C’est vraiment une petite fille pleine de vie. Hermance est la grand-mère d’Antoine et l’arrière-grand-mère de Lou. Rose est la compagne d’Antoine et la belle-mère de Lou. Ces quatre personnages vivent ensemble et cela fait plaisir à lire. La vie dans « le chalet du bonheur » est pleine de surprise. On a d’autres personnages que l’on rencontre au fil des chapitres. J’ai aimé faire la rencontre des amis d’Antoine et de Rose, de la famille d’Antoine, de ses beaux-parents, de son frère mais aussi de ses parents. On se retrouve dans une histoire familiale qui est belle et pleine de poésie.

Ma petite préférence reste pour le personnage de Rose que j’ai aimé voir évoluer en tant que personne mais aussi dans son couple avec Antoine. C’est une femme extrêmement belle physiquement et intérieurement. Elle reste la bonté et la gentillesse. Tout ce que j’aime chez mes personnages féminins principaux.

La manière dont l’auteure nous apporte les thématiques dans cette intrigue est assez singulière mais très appréciable. En effet, on a des chapitres courts qui se focalisent sur une petite chose simple de la vie. Ainsi, on va pouvoir découvrir la fabuleuse tarte aux pommes d’Hermance, les randonnées d’Antoine, la fougue de Lou, cette petite fille pleine de vie ainsi que Rose et sa sagesse à toute épreuve. Les chapitres courts, s’intéressants aux petites choses qui remplissent notre quotidien m’ont beaucoup fait penser à Philippe Delerm et à la première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. J’ai beaucoup apprécié cette idée d’apprécier et de savourer l’instant présent. J’aime retrouver cette thématique dans mes lectures.

Le seul « problème » que j’ai rencontré durant ma découverte du nouveau roman de Laure Manel, c’est cette explosion d’émotions. Pour moi, c’était un peu de trop. On va crescendo dans des événements qui font mal, qui ne sont pas annonciateurs de bonnes choses et j’ai eu cette impression que ça ne s’arrêterait jamais. J’ai eu les larmes aux yeux, j’ai eu la boule d’émotions coincée dans la gorge. Premier gros événement triste, j’étais en train de lire en me disant « tu peux gérer Pauline, souffle, ça va aller » et j’ai continué et là, on me remet un événement compliqué à gérer, et encore un. J’ai eu cette sensation de tomber dans un puits sans fond. Clairement, on est obligé d’avoir le cœur gros et de lire ce roman avec toutes ces émotions qui nous assaillent. Ça reste vraiment un point de vue personnel : je n’ai pas l’habitude d’avoir des romans qui font pleurer entre les mains. Sauf si vous êtes inhumain, vous verserez forcément votre petite larmichette. Ce n’est pas une mauvaise chose, ça m’ouvre de nouvelles perspectives dans mes lectures mais être chamboulé comme ça, c’est très compliqué pour moi.

Il ne faut pas se leurrer, le roman de Laure Manel est bon, ce n’est pas mon préféré mais sa plume me plait toujours autant. Elle est belle, poétique et nous emmène tellement facilement dans l’univers proposé. C’est déstabilisant mais tellement grisant.

En définitive, même si ce roman m’a bousculée, je reste surprise par ce que j’ai pu lire et découvrir. Malgré ce trop-plein d’événement pour moi, je reste heureuse d’avoir découvrir le sourire des fées et je lirai la mélancolie du kangourou sans aucun doute.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La poésie qui se dégage de ces instants présents
  • Le quatuor de personnages principaux que j’ai adoré
  • La plume de Laure Manel, une petite pépite

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La promesse de l’apiculteur de Fiona Valpy

41XahAqSySL._SX195_Résumé : Le cœur brisé après la mort brutale de son mari, Abi prend un emploi d’été au château de Bellevue. La propriété campagnarde résonne des voix du passé et Abi se retrouve happée par l’histoire et les secrets d’Eliane, une femme qui a vécu là autrefois. En 1938, Eliane s’occupait des ruches de la propriété. Elle y est tombée amoureuse et croyait en un avenir radieux. Mais l’Histoire avait d’autres projets pour la jeune apicultrice qui a rejoint la Résistance… au risque de tout perdre. 70 ans plus tard, grâce à cette histoire étrangement similaire à la sienne, Abi marche dans les pas d’Eliane et retrouve goût à la vie. Même dans les pires moments, il y a toujours de l’espoir. Surtout quand, telles les abeilles, on fait partie d’une communauté où l’amitié permet de surmonter toutes les tragédies.

~ Lecture détente ~

J’ai plongé dans le roman La promesse de l’apiculteur avec envie. Voilà un roman que ma grand-mère m’a offert il y a quelques temps. J’ai plongé dans ce roman il y a quelques semaines, c’était une lecture agréable.

Je comprends pourquoi ma grand-mère l’a choisi. Pour son histoire, pour la guerre, pour la résistance et pour cette sensation de vie volée. Ce roman, tissé sur fond de guerre, est très agréable à lire.

On fait la rencontre d’Abi, une jeune femme qui a vécu beaucoup de choses dans sa vie. Des choses moches, qu’on apprend au fur et à mesure des pages. D’un autre côté, on fait la rencontre d’Eliane, un personnage que l’on va rencontrer dans les deux moments de l’histoire : dans le passé et dans le présent.

La narration se coupe en deux : d’un côté on a le moment présent, vu par Abi. Elle nous raconte sa vie, ses problèmes et cette retraite de yoga dans le sud de la France. Abi va, par hasard, atterrir au château de Bellevue. Elle va s’y plaire, y rencontrer des gens qui vont vite l’adopter et lui proposer un travail qu’elle va accepter. Grâce à cette opportunité, Abi va, à travers les mots de son hôte faire la découverte de la vie d’Eliane durant la seconde Guerre Mondiale et vivre une histoire formidable. La deuxième partie de ce roman est destinée à Eliane. On part en 1938, pour faire la rencontre de la jeune Eliane qui va vivre la guerre et la résistance.

Cette découverte est très sympathique. Franchement, j’ai passé un moment agréable et plein de surprises. En revanche, j’ai trouvé un certain déséquilibre dans l’intrigue : par moments, j’avais envie d’en savoir plus sur Abi et à d’autres moments, j’avais envie d’en découvrir plus sur la vie d’Eliane. A aucun moment, je n’ai eu autant d’envie pour l’une que pour l’autre. Ça a toujours été en dents de scie. Un coup Abi, un coup Eliane. C’est vraiment ce qui m’a gênée.

Ce roman intergénérationnel m’a beaucoup plu. En effet, c’est vraiment une découverte pleine de surprises. J’ai beaucoup apprécié le regard d’Eliane sur la guerre et sur les soldats. Il est vrai qu’être juif n’est pas bon à ce moment de l’Histoire. Cependant, Eliane parvient à faire la part des choses et à ne pas forcément juger les gens en les mettant tous dans le même sac. Ainsi, on va découvrir des personnages juifs, allemands, français, collabo, résistants… Ils vont former ce panel de personnages qui est vraiment intéressant. Le regard d’Eliane est franc mais doux. Elle reste juste et équilibrée dans cette période de la vie où l’injustice reste très présente.

Le panel de personnages va mettre en avant Abi & Eliane. Elles le méritent. Ce sont deux personnages forts qui ont besoin de nous livrer leurs plus profondes blessures. Ses deux histoires finissent par se rejoindre et à nous proposer de jolis moments d’émotion. J’ai beaucoup aimé ces instants.

Ce que j’apprécie le plus dans ce roman, c’est le fait que le pathos n’est pas exacerbé. En effet, l’auteure aurait pu ajouter du pathos avec la vie d’Aby mais aussi avec le contexte historique. Rien de tout cela : c’est vrai que ce n’est pas évident à accepter, la seconde guerre mondiale a fait des dégâts mais l’auteure n’en fait pas de trop. J’ai trouvé cela intéressant. J’ai aussi aimé le fait que l’apiculture soit mise en avant autant que les plantes et les herbes. Cela a amené de la fraicheur à l’histoire.

Je dois aussi ajouter que la plume de l’auteure est très belle. Je l’ai trouvée pleine de douceur et fait véhiculer les émotions d’une manière intense et poétique.

En définitive, malgré un petit problème d’équilibre dans l’intrigue, j’ai passé un excellent moment avec Abi et Eliane. Entre passé et présent, j’ai adoré en apprendre plus sur la vie des gens vivants cette période historique mouvementée. Abi est aussi un personnage que j’ai pris plaisir à découvrir. Elle traine aussi ses casseroles, ce qui la rend belle et vulnérable. Ces deux personnages signent une belle leçon de vie. Bravo à l’auteure pour la qualité de son roman.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La narration qui propose de mettre en avant Abi & Eliane
  • La plume de l’auteure que j’ai beaucoup apprécié
  • Le contexte historique utilisé à bon escient

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Week-end marathon lecture #02

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Salut tout le monde! Aujourd’hui, j’ai décidé que je ne ferai rien ce week-end. Programme? Lit, plaid, infusion, canapé, films, bougies, lectures, encens. Après avoir passé un excellent week end et vécu énormément d’émotions ces dernières semaines, mon corps et mon esprit ont besoin de repos. C’est ainsi que se profile un petit week-end de lecture. Sans pression, sans nombre de pages à passer. Juste le plaisir de lire! 😀

Un petit programme bien sympathique m’attend : j’ai choisi de lire deux SP ainsi que deux lectures détente. Si je lis tout, c’est bien, si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Jusqu’à preuve du contraire, le ciel ne me tombera pas sur la tête.

Puisque tu m’aimes de Janine Boissard ainsi que l’envol du papillon sont les deux SP que j’aimerai découvrir ce week-end. J’ai choisi de sortir restart with song d’Elle Seveno ainsi qu’un cadeau de ma petite sisteurz (comme elle aime le dire) l’irrésistible histoire du café myrtille de Mary Simses.

Vous connaissez certains titres?

Je vous embrasse ♥ 

 

Retour sur ce marathon.

Comme d’habitude, j’ai eu un week end chargé alors que j’étais en mode « je fous riiiiien »! Mais finalement, j’ai été faire les magasins samedi matin, j’ai été me promener avec ma meilleure amie et sa fille l’après midi et j’ai dîné chez ma Lolo nationale le soir… Donc comment vous dire que samedi, je n’ai quasiment pas lu. Dimanche, on est allé chez ma belle-mère, on est allé cueillir les cerises pour ma mère donc dimanche après midi, je n’ai rien lu non plus. x)

J’ai quand même lu et terminé

J’ai commencé

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A bientôt :D♥

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Bleu et chaud à la fois – Tome 01 : le chapeau d’Indiana de Rozenn Laloy

book-8163Résumé : « Je t’aime : jamais ces mots ne franchiront mes lèvres ! » s’est juré Anne-Sophie, « abandon et souffrance, j’ai déjà donné, je n’aurai pas la force d’en supporter plus ! » Forte de cette résolution, la jeune journaliste se consacre au but qu’elle s’est fixé depuis son enfance : suivre les pas de son père, le reporter italien Angelo Volccione, tué en Irak dans un attentat, et, peut-être, comprendre enfin pourquoi il n’a pas voulu d’elle. Mais le ciel bleu d’Italie a des fulgurances imprévues, comme le regard moqueur d’un jeune footballeur qui se pose sur elle… si bleu et si chaud qu’il pourrait presque la convaincre que l’amour est possible… À moins qu’un mystérieux chapeau ne la guide vers d’autres cieux. Vers la délivrance ? « Un hymne à l’amour. Magnifique ! »

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Rozenn Laloy pour l’envoi de son premier tome. J’avais déjà pu faire la connaissance de la plume via le roman Marie & le loup que j’avais apprécié pour les thématiques qu’il soulevait. C’était donc avec plaisir que j’ai accepté de lire un nouveau roman de l’auteure.  Rozenn Laloy ne m’a pas déçue. Je suis agréablement surprise par ma lecture.

C’est une lecture agréable mais qui n’est pas forcément un coup de cœur. Je vais commencer par les points qui ne m’ont pas convaincue pour laisser place au meilleur par la suite. Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’attacher pleinement aux personnages. Anne-Sophie est très sympathique mais je suis un peu restée en surface en termes d’émotions. En effet, je pense que la narration à la troisième personne du singulier ne m’a pas permis de me plonger totalement dans cette histoire. Je suis restée spectatrice dans l’histoire et c’est vraiment, pour moi, le gros « point noir » de cette histoire. Même si j’ai apprécié les personnages, j’aurais aimé des psychologies plus fouillées, travaillées, qui auraient pu donner plus de relief à la lecture qui, malheureusement, reste sans surprise.

Voilà, maintenant, nous pouvons passer au positif dans cette histoire. Je vous assure qu’il y en a. J’ai beaucoup apprécié l’idée de base. Tout le mystère qui plane autour de la figure d’Angelo Volccione, J’ai aimé ces petites intrigues qui viennent nourrir l’idée d’origine : on a d’un côté une romance qui se met en place et qui va permettre à Anne-Sophie d’ouvrir les yeux sur la vie et sur l’Amour. On a aussi cette idée d’un père qui l’a abandonnée. Ce père autour duquel il y a tant de mystères. On a plein de thématiques fortes qui s’entrecroisent et qui nous permettent d’être alpagués par l’histoire.

J’ai beaucoup apprécié les thématiques qui s’installent. Encore une fois, Rozenn Laloy nous propose des thématiques fortes et intéressantes : la sphère familiale dans un premier temps. Cette vie sans père. Ce père qui est un célèbre reporter et qui a surement donné l’envie à sa fille d’être journaliste. A travers la sphère familiale, on se retrouve la lourde thématique de l’abandon paternel (dans la mort de ce dernier mais aussi dans l’abandon de sa famille) qui est lourde et difficile à vivre pour Anne-Sophie.

On fait aussi la rencontre de Gianni Pelegrini, un célèbre joueur de football qui va remettre en cause la perception d’Anne-Sophie sur l’Amour en général. Anne-Sophie est une jeune femme sûre d’elle avec un fort caractère. Elle a des certitudes dans la vie comme celle de ne plus jamais ouvrir son cœur à personne. Anne-Sophie se plonge corps et âme dans son travail ne laissant aucune place à l’amour dans sa vie. Sa rencontre avec ce fameux footballeur va changer sa vie.

On voyage aussi dans ce roman : ce premier tome a un goût d’Italie. Cela est très chantant et on a vraiment une envie de partir au soleil ! Ca chante, ça respire le soleil et l’air chaud, on adore lire quelques mots d’italien dans ce roman. Ca dépayse beaucoup et j’avoue qu’en période de confinement, j’étais heureuse de lire ça.

Ce premier tome pose bien les bases. On découvre le personnage d’Anne-Sophie. C’est une lecture agréable qui promet de sacrées belles découvertes dans le deuxième tome. La plume de Rozenn Laloy est toujours aussi agréable et délicate. Les messages passés à travers ses mots et son intrigue sont très intéressants. L’auteure prend son temps pour poser les bases et les décors de son intrigue, c’est très intéressant. Il ne me manque plus qu’un peu plus de détails sur les personnages et je serai aux anges. Bravo à l’auteure pour ce premier tome.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le voyage. Cela fait du bien.
  • L’idée originale du roman
  • Les thématiques abordées dans ce premier tome.

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Féerélia – Tome 4 : Gwendal VS Gabriel  de Florina L’irlandaise

téléchargementRésumé : Amis ou ennemis ? Séparés et pourtant unis. Les deux hommes auront des décisions à prendre, qui pourront influer sur le cours de nos destinées… Cet opus vous entraîne dans son sillage à la recherche de réponses, tout en vous apportant de nouvelles énigmes. Découvrez le passés de Gwendal et Gabriel et frissonnez pour leurs futurs. Seront-ils capables de reconnaître les mains tendues ? De nouveaux venus pourraient tout faire bousculer. Qui sont-ils et que veulent-ils ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne vous attendiez pas à cela… L’avenir de Féerélia semble bien incertain…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Florina l’Irlandaise pour l’envoi du quatrième tome de sa saga. Comme vous le savez, ma lecture a eu du mal à se mettre en place, il m’a fallu attendre la moitié du tome 2 pour être vraiment dans l’histoire et comprendre les mécanismes de l’auteure et de son intrigue.

J’attendais que ce tome 4 soit sur la même longueur d’onde que le tome 3 qui marque vraiment une évolution dans l’intrigue et la plume. Je ne suis pas déçue de ce côté. Bien que ma lecture ne soit pas un coup de cœur, j’avoue que je suis contente d’avoir mis le nez dans l’univers. A savoir si l’auteure va publier un tome 5 ou non… Sachez juste que je suis à jour !

Je suis dans une situation un peu particulière. En effet, je me retrouve avec la sensation de faire une chronique en mode bis repetita de ce que j’ai déjà pu vous dire sur la saga de manière globale.  On va commencer avec les choses qui m’ont chiffonnée tout de suite pour laisser place au bon. Ne vous inquiétez pas, du bon, il y en a !

On va se focaliser sur deux personnages dans ce tome, Gwendal (dit « le pou ») et Gabriel. J’ai, déjà, aimé le lien que l’on peut faire entre Gabriel et l’ange Gabriel. La connotation peut sembler farfelue mais finalement, ça se tient. Croyez-moi, Gabriel n’a rien d’un ange mais il va nous proposer une évolution certaine dans son comportement. C’est un personnage atypique mais que j’ai apprécié dans la globalité. Gwendal est le fils de Moïra et Fergus. Il a clairement un lien avec des créatures mythiques et légendaires. C’est chouette.

J’ai eu beaucoup de mal avec cette sensation de flou qui ne m’a pas laissée tranquille de toute ma lecture. Ça part un peu dans tous les sens et dans tous les genres. Féerélia est un monde riche, complet mais qui va toucher à tout. Ça me donne une sensation d’avoir une mooooontagne à lire alors que, finalement, ça passe plutôt vite. Pour moi, c’est un peu de trop. On nous parle de sorcière, de dragon ou encore de phénix. La toile familiale est toujours présente ainsi que la guerre qui gronde toujours en fond d’intrigue. Jusque-là, ça va encore à peu près pour moi, mais après on va aussi entrer dans l’univers des gangs avec Gabriel. Et ça, pour moi, c’est de trop. Je n’arrive pas à me projeter totalement dans une lecture comme celle-ci. J’ai l’impression d’aller dans tous les sens. Comme si j’étais branchée sur du 220 et courir dans tous les sens en perdant l’essence de l’histoire.

L’intrigue est assez sympathique. « VS » dans le titre implique forcément un combat, une lutte voire une guerre. En tout cas, on a deux personnages qui vont jouer l’un contre l’autre. On ne sait pas comment ni pourquoi mais l’intrigue vous le dira. N’ayez crainte. Certains personnages s’ajoutent à notre looooooongue liste. L’auteure décide de faire de son panel de personnages une véritable et énorme famille. A la sensation de flou dont je vous parlais juste au-dessus, on peut ajouter ça aussi avec les personnages. Il y en a de trop pour que je puisse vous dire « j’ai préféré ce personnage à d’autres ». J’ai bien aimé, dans l’ensemble, cette lecture mais j’ai ce sentiment de « trop plein » qui m’a suivi.

Néanmoins, de manière générale, la saga Féerélia nous propose une plongée dans un monde intéressant, riche et très agréable. On est dans un monde vaste et ultra fouillé. J’aime beaucoup ça. J’adore aussi retrouver des créatures mythiques comme les dragons ou les phoenix. Je trouve ça chouette de travailler avec ce genre de créatures dans mes lectures. La toile de fond est vraiment top aussi. On est dans une ambiance qui ne fait que s’assombrir, ça devient plus dense, le mal est présent et on le sent. Ca va finir par éclater et cette ambiance est très bien retranscrite.

Malgré quelques fautes de syntaxe et l’orthographe, je trouve que la plume de Florina l’Irlandaise gagne beaucoup en maturité.

En définitive, j’ai apprécié ma lecture du tome 4 qui reste dans la lignée de la saga. Malgré cette sensation de « trop plein », je reste agréablement surprise par ma lecture et ma découverte. J’aurais la chance de découvrir l’auteure dans un autre genre, on en reparlera ce mois-ci probablement.

3 bonnes raisons de lire ce tome 4 :

  • La présence de créatures mythiques
  • Le monde de Féerélia
  • La richesse de l’univers

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Quand la vie s’emmêle de Milie Jappe

95859015_235052454388612_217709237944451072_oRésumé : Astrid est une jeune femme qui n’a toujours eu qu’un rêve : devenir psychologue spécialiste des troubles alimentaires. Lors d’un stage dans une clinique réputée, elle croise le chemin de Maxime. Diététicien, grand, beau et charismatique, il a tout pour lui. Mais les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles laissent paraître. Si finalement Astrid avait un autre objectif que celui d’une grande carrière ? Si Maxime n’était pas qu’un simple collègue de travail ? Lorsque la vie s’en mêle, on ne sait jamais à quoi s’attendre

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement MEC Editions pour l’envoi de ce roman en service presse. Je suis toujours contente de pouvoir découvrir de nouvelles romances de cette maison d’édition. J’ai toujours de jolies propositions, originales et pleines d’émotions.

J’ai fait la rencontre de la plume de Milie Jappe. J’ai découvert l’histoire d’Astrid & de Maxime. Si cette romance était très agréable à découvrir, elle ne signe pas un coup de cœur. C’est une lecture agréable mais j’avoue que certains petits détails m’ont fait tiquer.

J’avoue qu’à la lecture du résumé, j’étais plutôt indécise. Pourquoi ? La thématique des troubles alimentaires ne me tentait absolument pas. J’avoue que ce n’est pas forcément quelque chose que j’aime retrouver dans mes lectures. J’ai vite été rassurée. En effet, s’ils sont présents dans l’histoire, ils restent en toile de fond. On en parle plus professionnellement que personnellement. Astrid et Maxime travaillent dans le milieu. Cela rend la thématique plus digeste. Après, ne vous leurrer pas, la thématique est aussi traitée personnellement, on rencontre un personnage qui a vécu cet enfer, mais, j’ai trouvé que c’était une bonne idée de le traiter aussi avec un regard médical.

J’ai beaucoup apprécié Astrid, cette jeune femme de 22 ans (seulement) et qui a déjà vécu beaucoup de choses dans sa vie. Maxime est un jeune homme qui ne manque pas de charme. Ils forment un duo détonant et étonnant. En effet, rapidement, on est mis dans le bain. Astrid est l’ex-compagne de Maxime. Maxime est amoureux d’Astrid et Astrid aussi. Cependant, la vie a fait qu’ils se sont séparés. Maxime a essayé de survivre, Astrid aussi. Ça va nous donner des péripéties assez originales, on va assister à des joutes verbales incroyables.

La narration est assez chouette. On sépare les chapitres entre le point de vue d’Astrid et de celui de Maxime. On partage le livre aussi entre le passé et le présent. Ainsi, on a la naissance du couple Astrid/Maxime ainsi que les années qui suivent. Bref, on se retrouve avec l’histoire de Maxime de la naissance à la rupture, des retrouvailles aux déchirements.

La lecture reste agréable. Les pages se tournent facilement et rapidement (je l’ai lu en deux soirées). En revanche, j’ai quand même un petit point à souligner. Pour moi, il y a un petit effet d’accumulation qui m’a fait lever les yeux au ciel. En effet, Astrid est jeune et pourtant, elle a déjà vécu un peu trop de choses vraiment intenses. A force je me disais un peu « qu’est ce qui va encore lui tomber sur la tête ? » C’est, pour moi, ce qui m’a vraiment le plus gêné dans cette histoire.

On fait aussi la rencontre de Nora, Lyuba ainsi qu’Emma. Elles sont des personnages qui viennent graviter dans la vie d’Astrid et de Maxime. C’est vraiment sympathique de les voir évoluer dans leurs sphères intimes et de les découvrir séparément. Il n’y a pas que Maxime & Astrid, il y a aussi Astrid d’un côté et Maxime de l’autre. C’est plutôt sympathique. Ce que je regrette un peu, c’est de ne pas en savoir plus sur eux. En effet, on soulève des sortes de petites intrigues dans l’intrigue, c’est une idée que j’aime et qui permet de respirer dans l’intrigue principale mais j’ai trouvé qu’il me manquait un peu de détails sur la fin de l’histoire. Je n’ai pas forcément trop compris le mystère qui plane autour d’Emma, par exemple. Dommage, j’étais curieuse !

La plume de Milie Jappe est sympathique. Elle est facile d’accès ce qui permet à un lectorat large d’être séduit par l’intrigue et l’histoire. C’est dynamique, je trouve que l’intrigue ne souffre pas de longueurs. On va droit au but en sachant mettre en avant les émotions des personnages. On est vite pris dans le tourbillon des sentiments et dans l’histoire, tout simplement.

En définitive, malgré un petit sentiment d’accumulation et un petit manque de détails sur la vie des personnages secondaires, Quand la vie s’emmêle est une lecture assez agréable qui pourra plaire à de nombreuses lectrices. En effet, même si c’est du New adult, j’ai trouvé que l’auteure savait équilibrer son intrigue pour la rendre plus que digeste. C’est vraiment très sympathique à découvrir et à lire. Je vous souhaite une belle découverte en compagnie d’Astrid & Maxime. La thématique des troubles alimentaires est bien amenée et permet au lecteur de ne pas avoir une overdose de ce sujet sensible. La plume est très agréable et nous emmène dans une histoire d’amour moderne. Bravo

3 raisons de lire ce roman :

  • Le duo Astrid/Maxime
  • Les différentes thématiques amenées avec équilibre dans l’histoire.
  • La narration qui permet de voguer entre les deux personnages mais aussi entre passé et présent.

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Ces adaptations cinématographiques qui ne m’ont pas convaincue

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Hello tout le monde ! Aujourd’hui, on se retrouve pour un article cinéma. Beaucoup d’entre nous ont déjà vécus le fameux « Eh ! Mais c’est pas comme ça dans le livre!! » en pleine salle de cinéma.
Aujourd’hui, je vous propose de retrouver quelques petites déceptions cinématographiques. =)

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Twilight. Ca me fend le coeur de mettre Twilight dans cette catégorie. Vous savez certainement que c’est une saga qui me tient à coeur. Les romans sont des romans doudou pour moi. Mais alors l’adaptation cinématographique … T.T Entre la bouche ouverte de Kristen Stewart, le vieux jeu des Volturi et la tronche des vampires, impossible pour moi de les regarder de nouveau. Même quand j’essaye, je n’y parviens pas.

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Le Hobbit. C’est bien malheureux de le trouver ici aussi tant l’univers est dense et foisonnant d’aventures mais clairement, j’ai préféré le Seigneur des Anneaux. J’ai trouvé qu’on en avait trop fait avec cette histoire. C’est beaucoup trop long pour moi.

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Percy Jackson. La grosse blague. Entre les WOUAAAAH WOUUUAHHH WOUUUUUAAAAAH de Logan Lerman et les décisions prises, j’ai trouvé qu’il manquait beaucoup trop d’éléments à l’intrigue. Même si on les regarde de temps en temps (mon chéri m’oblige ><), je trouve les deux films vraiment pas terribles. Peut être que la série sera mieux ? 🙂

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Le magasin des suicides. J’avoue que je ne suis pas fan de ce film. Si le roman était sympathique et original, j’ai trouvé que ce film laissait à désirer. Histoire de goût? Certainement. Je ne suis pas fan.

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Eragon est certainement l’échec le plus cuisant pour moi. Que ça soit en livre ou en film, je n’ai absolument pas adhéré. J’ai été jusqu’au bout du premier tome avec beaucoup de difficulté. Je me suis dit que j’allais essayer la version cinématographique, mon dieu, grave erreur. Je n’ai même pas terminé le film. Je me suis ennuyée comme jamais

Et vous? Dites moi tout !
Je vous embrasse ♥ 

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Nous – Tome 2 : nous soutenir de Salomé Hanson

c-romance-salome-hanson-nous-soutenir-pfRésumé : Trois mois se sont écoulés depuis que Luke est parti de Los Angeles en laissant Brianna derrière lui. À cause du départ de Luke, les vieux démons de la jeune femme ont refait surface, la ramenant dans la spirale infernale qu’elle avait eu tant de mal à quitter. Elle a essayé de l’oublier, et s’y efforce encore, mais comment effacer de votre vie quelqu’un qui vous a tant marqué ? Quand sa route recroise celle du surfeur, l’ambiance est électrique. Rancœur, ressentiments, Brianna n’accepte pas sa trahison. Mais Luke est bien décidé à se faire pardonner, quoi qu’il lui en coûte, car il a compris d’une chose : elle est son phare dans l’obscurité, et il est sa bouée dans la tempête. Il était son salut, elle était sa rédemption. Et s’ils étaient simplement « eux », l’un pour l’autre ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Alter Real pour l’envoi de ce roman. En effet, j’avais bien aimé le premier tome de la saga Nous. J’ai pris un peu plus de temps pour lire ce tome 2. Je pense que c’était la période durant laquelle je l’ai lu qui m’a un peu ralentie (j’étais dans une phase « panne de lecture »).

C’était un plaisir de retrouver Luke & Brianna. On retrouve nos deux âmes brisées par leurs passés respectifs. On est vraiment dans la continuité du premier tome. On reprend la lecture facilement. Comme pour le premier tome, j’ai trouvé quelques petites choses attendues et d’autres qui ne m’ont pas forcément attirée.

On retrouve nos deux personnages trois mois après la fin du premier tome. On se rappelle que le tome 1 se terminait sur un sacré cliff hanger qui donnait vachement envie de savoir la suite. J’avoue que l’auteure ne nous déçoit pas et nous propose des retrouvailles explosives. J’avoue que certaines petites choses m’ont fait tiquer… Luke est un personnage que j’apprécie beaucoup mais franchement, ce gentil monsieur revient un peu trop facilement dans la vie de Brianna qui râle pour le principe mais qui, finalement, ne semble pas si mécontente que cela. J’ai trouvé une rapidité certaine dans l’intrigue, c’est ce qui m’a un peu déstabilisé. Il est vrai que Luke est très mystérieux sur son passé. On ressent bien son désarroi. Il veut dire les choses, il veut se libérer, il veut expliquer à Brianna mais ne peut pas. Le souci qui se pose ici, c’est qu’on est, pour moi, trop dans l’attente. Il fait mariner trop longtemps Brianna et le lecteur par la même occasion.

Les personnages sont des personnages blessés, le cœur à vif. On est vraiment dans une intrigue qui laisse place aux émotions, aux souvenirs. Cela fait remonter plusieurs interrogations : peut-on vivre avec son passé ? Peut-on avancer dans la vie, regarder vers l’avenir en ayant le poids du passé sur les épaules ? C’est assez intéressant parce qu’on a tendance à dire « non, c’est impossible » mais finalement, on ne peut jamais vraiment se séparer de ce que l’on a vécu. Jamais personne ne va se lever en disant « ok, je mets mon passé de côté, je n’y pense plus, on recommence tout ». C’est clairement impossible. Cette saga va proposer une alternative : savoir vivre avec son passé.

J’ai apprécié ce deuxième tome pour ça. Cette thématique-là est ultra bien travaillée et ça permet d’avancer rapidement dans la lecture. En revanche, les personnages m’ont un peu ennuyée par moments. Leurs caractères sont bien détaillés mais quelques petits détails m’ont fait tiquer. J’ai déjà souligné le caractère de Luke. J’avoue que le fait qu’il revienne un peu sans pression dans la vie de Brianna m’a fait lever les yeux au ciel. Brianna a vraiment un caractère que j’apprécie. On sent qu’elle ne sait pas avancer avec tous les malheurs qui lui sont tombés dessus. Elle a vraiment rééquilibré, à mes yeux, le duo. Si la tendance était plutôt inverse dans le premier tome, j’avoue qu’ici, j’ai préféré Brianna à Luke (vilaine Pauline !). Le duo fonctionne toujours aussi bien en revanche. Les joutes verbales sont franches et directes. On sent que ce sont deux gros caractères et qu’ils ne se laissent pas faire. Il va pourtant bien falloir baisser la garde et laisser l’autre entrer dans sa vie (et son cœur, tant qu’on y est).

Cette romance n’a rien d’évident. Déjà parce que Brianna et Luke ont des choses personnelles à régler avant de pouvoir être capables d’avancer. On a encore un peu ce jeu de « fuis moi je te suis, suis moi je te fuis » mais il est beaucoup moins présent que dans le premier tome. C’est une romance complexe et pleine de drames que l’on lit. Il ne faut pas oublier qu’on a aussi la thématique de la célébrité qui s’ajoute à la trame puisque Brianna est une étoile montante du cinéma. Ca fonctionne bien, ça se lit rapidement.

La plume de Salomé Hanson est toujours aussi intéressante et agréable à lire. C’est dynamique, fluide et agréable.

En définitive, même si quelques petites choses ne m’ont pas forcément beaucoup plu, je reste quand même avec une belle découverte de manière générale. Le tome 3 est attendu ici. Je suis contente d’avoir pu retrouver Luke & Brianna pour me replonger dans cette histoire complexe sur fond d’acceptation et de pardon. C’est un deuxième tome plus mature que le premier, on le sent dans le caractère des personnages et dans leurs manières d’agir. Bravo à l’auteure pour ce deuxième tome qui laisse présager de belles surprises pour le troisième tome. Encore un grand merci aux éditions Alter Real.

3 bonnes raisons de lire ce deuxième tome :

  • On retrouve Luke & Brianna avec grand plaisir
  • La thématique du poids du passé que j’ai appréciée. La manière dont cette dernière est traitée et moderne et n’émet aucun jugement. J’aime beaucoup l’idée.
  • La plume de l’auteure que j’aime beaucoup aussi.

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Ces auteurs classiques que je n’aime pas

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Hello tout le monde, on se retrouve aujourd’hui avec un nouvel article… J’avais, il y a quelques semaines, posté un article au sujet des auteurs dits « classiques » que j’aime beaucoup. Si certains trouvent grâce à mes yeux, d’autres non… On est parti!
Il y a différentes sortes de « je n’aime pas » ici. Ils sont tous regroupés dans cette catégorie mais ils sont tous différents.
Je n’aime pas l’absurde, donc Ionesco (et ses copains Beckett et Jarry par exemple) ne me tente absolument pas!!
Stendhal, Flaubert, L’abbé Prévost, Barjavel et Nabokov ne m’ont pas plu pour leurs intrigues trop longues et dénuées d’intérêt à mon goût. Ici, on va dire que c’est une histoire de goût. Je n’ai pas du tout apprécié les lectures parce que les intrigues ne m’ont pas plu.
Zola, Eco & Proust sont trois auteurs à prendre à part. Zola, une fois sur deux me plait. En revanche, si j’apprécie beaucoup sa plume, j’ai énormément de mal avec son style et sa volonté de faire des descriptions à rallonge qui me font perdre le fil de l’histoire ainsi que je rythme. C’est impossible pour moi de tenir Germinal ou la Bête humaine dans les mains. En revanche, j’ai aimé Nana et la saga des Rougon Macquart. Proust est un auteur « chiant » à lire. J’ai beaucoup de mal à m’immerger dans des romans où il faut 50 pages pour qu’un personnage ouvre une porte. C’est juste impossible pour moi. Maintenant, à étudier en cours, c’est un auteur passionnant dont l’univers riche est excellent. J’ai eu beaucoup de mal avec Eco qui rejoint Proust. L’auteur propose un univers littéraire très riche que je prends plaisir à étudier mais je n’ai aucun plaisir à lire ses oeuvres.
Pour les derniers auteurs, je n’adhère pas aux plumes malheureusement : Sartre est trop direct et impose trop ses mots aux lecteurs pour moi. Lewis Carroll (je sais, tapez moi) m’a laissé un souvenir cuisant étant jeune (peut être qu’en relisant, j’aimerai…). Salinger (et son copain Kerouac) ont des styles beaucoup trop directs qui ne me plaisent pas. De plus le vocabulaire utilisé n’est juste pas fait pour moi.

 

Et vous? Vous avez des auteurs qui vous filent des boutons? 🙂 ♥

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M.A.D Crush de Shana Keers

m-a-d-crush-1327493-264-432Résumé : L’arrivée des vacances est une bonne nouvelle pour la plupart des gens, mais pas pour Swann, avocate rigoureuse et véritable bourreau de travail. Elle doit abandonner ses dossiers en cours et ne plus penser aux audiences à venir pendant trois semaines. Tout ça parce que sa mère, celle qu’elle admire, mais qui est aussi sa patronne, en a décidé ainsi. Les motifs invoqués ? Éviter le burn-out et profiter de la vie comme n’importe quelle femme de son âge. Les moyens utilisés ? Prendre des congés ou être cantonnée aux affaires civiles dont elle déteste s’occuper. Swann est contrariée par cet ultimatum, mais elle compte bien prouver à sa mère qu’elle peut se reposer et, pourquoi pas, s’amuser. Seulement, même une femme organisée comme elle ne peut pas tout prévoir. Ni la surprise que lui réserve son amie Isabella, ni sa rencontre avec Milan, un voisin au regard troublant. C’est un provocateur, grossier et intrusif. Il n’a aucune manière. Il rassemble à lui seul tout ce qu’elle déteste chez un homme. Pourtant, elle ne parvient pas à l’ignorer. Bien au contraire ! Il occupe toutes ses pensées. Sortir avec lui serait du délire. Serait-ce un coup de folie estival ou peut-être un coup de foudre ? Et s’il s’agissait de tout autre chose ? Note de l’auteure : ce roman contient quelques scènes décrites dans un langage adulte.

~ Service presse ~

Je remercie Shana Keers pour l’envoi de ce roman en service presse. Je suis toujours ravie de pouvoir étayer mon avis sur les romances contemporaines érotiques avec la plume de Shana.

Shana, Shana, Shana, que vais-je faire de toi ?! Je n’ai pas l’habitude de dire ça mais ce roman est une révélation. Certainement, à mes yeux, le roman le plus abouti de l’auteure. Celui que j’aime le plus, celui sur lequel je n’ai rien à dire… MEME AVEC DE L’EROTIQUE !!!! Comment ça ? Pauline fond pour de l’érotique ??? On va dire que M.A.D. Crush est une pépite dans son genre. Moi qui n’accroche pas forcément à 100% avec ce genre de romance, j’ai été soufflée par la qualité de la plume et de l’intrigue.

On fait la rencontre de Swann. Swann est un personnage que j’ai apprécié pour l’évolution constante qui la touche. En effet, si au départ, Swann peut paraitre un peu coincée, rigide dans son travail mais aussi dans son intimité, elle est époustouflante. J’ai aimé cette dualité dans le personnage. J’ai aimé le fait qu’elle découvre autre chose d’elle-même que la rigueur professionnelle et cette volonté de tout maitriser dans sa vie. Swann va se dévoiler et nous en mettre plein la vue au contact de Milan. Milan, ce bourreau des cœurs, cet homme sans manière ni savoir vivre. Milan & Swann sont aux antipodes, deux opposés qui vont finir par… se séduire. Préparez-vous ! Le feu d’artifice va éclater lors de la rencontre entre Swann & Milan.

J’ai trouvé que ce roman prouvait, pour ceux qui n’étaient pas encore convaincus, que Shana a beaucoup de talent. Si on a pu la retrouver avec des textes mettant l’érotisme et le sexe au cœur de ses intrigues, ici, son nouveau roman nous prouve qu’il n’y a pas que ça dans ses intrigues. En effet, il n’y a jamais de « sexe pour du sexe » et, ici, je trouve que c’est la meilleure illustration possible de ce que je dis. Shana va insister sur les personnages, leurs psychologies. Bien entendu, il y a des scènes érotiques, sexuelles (dans un langage qui n’est pas fait pour les adolescents, vous êtes prévenus !) mais ça ne dérange aucunement.

L’équilibre dans ce roman est intéressant et très sympathique. Si j’ai eu beaucoup de mal avec Milan au départ (je suis navrée mais c’est tout ce que je déteste chez les hommes), j’ai trouvé que, couplé avec Swann, ils forment un couple détonnant. L’équilibre se trouve aussi dans ce que fait l’auteur de son roman : une romance profonde, mêlant suspense et érotisme. J’aime beaucoup cet équilibre qui donne un nouvel aspect à la plume de Shana Keers. Pour moi, elle se réinvente toujours. Son travail est parfait, je ne dénote aucune faute, aucune erreur de ponctuation. Elle prend le temps de faire les choses bien et cela donne vraiment un excellent rendu.

C’est un bon pavé. On prend son temps. On prend son temps pour découvrir le personnage de Swann dans un premier temps. J’ai trouvé qu’il était important de prendre le temps de la découvrir. En effet, on peut se dire que le démarrage est un peu longuet mais il faut aussi mettre l’intrigue en place. La crédibilité se retrouve dans ces 10 premiers chapitres. En effet, Swann, la jeune femme qui donne tout à son travail est en congés forcé. Elle repousse tout ce que Milan est. Le fossé entre les deux est si vaste qu’un rapprochement rapide aurait juste manqué de crédibilité. Personnellement, j’aime bien quand on prend le temps (du coup le mot « temps » apparait 20.000 fois, navrée) de poser les choses, de faire avancer les personnages à leurs rythmes. On déguste les mots et la rencontre, l’avancée de cette relation qui nous semble impossible. Swann se dévoile, sort de son cocon et libère ses ailes. Ce joli papillon nous offre vraiment une belle évolution que j’ai appréciée.

Voici donc un roman qui pourra plaire aux plus frileuses au niveau érotisme et aussi aux lectrices qui veulent du contemporain, de l’originalité ainsi qu’une touche de sensualité (enfin plusieurs touches ahah). Je suis toujours aussi contente de retrouver la plume de Shana Keers qui me touche en plus en plus. Je trouve que cette auteure est formidable dans ce genre d’exercice. C’est tellement agréable de lire des romans travaillés dans cette catégorie. Cela prouve encore une fois que montrer un bout de fesse dans les écrits n’est pas la seule chose à faire pour avoir un excellent roman dans les mains. Bravo à Shana pour tout ce travail, la qualité du roman est exceptionnelle. Ca vous étonnera surement mais ce roman signe un joli coup de cœur et reste la meilleure de mes lectures pour 2020 dans cette catégorie.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’équilibre dans l’intrigue. J’ai aimé que l’auteure n’en fasse pas trop.
  • Une intrigue bien ficelée, réaliste et crédible qui nous propose de belles surprises 
  • Le personnage de Swann qui fonctionne très bien en duo avec Milan

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Nocturne de sang de Michel Pelini

nocturne-de-sang-tea-9782491874025_0Résumé : Enfant, Jessica Janin a connu l’horreur. Enlevée et séquestrée par Léon Schwartz, un pédophile de la pire espèce, elle a sauvé sa vie de justesse. Lorsque vingt-quatre ans plus tard, elle apprend la mort du criminel en prison, la jeune femme pense qu’elle pourra enfin tourner la page du traumatisme qui la hante toujours. Mais Schwartz, qui a passé un pacte avec le Diable, revient d’entre les morts sous la forme d’un vampire, bien décidé à se venger de celle qui lui a échappé. Jessica a déjà vaincu le criminel une fois, en sera-t-elle capable à nouveau ? Pour l’affronter, elle pourra compter sur l’aide de deux chasseurs de vampires, Mathieu Leroux et son frère, Maxime, autiste doué de pouvoirs médiumniques. Schwartz, quant à lui, a plusieurs alliés parmi les démons, notamment l’un des plus puissants vampires du monde, qui a un vieux compte à régler avec Maxime.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Crin de Chimère pour l’envoi de ce roman en service presse. Nocturne de sang est un roman dans lequel je me suis lancée avec une petite réticence. N’étant pas forcément fan du côté pédophilie, j’ai eu peur que ça prenne beaucoup de place dans ma lecture. Finalement, j’ai passé un très bon moment de lecture !

On fait la rencontre de Jessica Janin, une femme dont la jeunesse a été marquée par la séquestration et les viols répétés de Léon Shwartz dont le nom est aussi noir que son âme. Retenue en otage par cet homme, elle réussit à lui échapper de justesse lors d’un moment d’inattention. Depuis, elle essaye d’avancer et de reconstruire sa vie. Sa vie va prendre un tournant inattendu lorsque la mort de son bourreau est annoncée. Seulement, ce qu’elle ne sait pas, c’est que Léon a fait un pacte avec le diable et que ce qu’il veut par-dessus tout… C’est se venger.

Le pitch est simple mais original. Je n’avais jamais lu de roman où les vampires croisent les pédophiles. J’aime plutôt l’idée de renouveau dans ce genre. Vous le savez (ou pas), si vous avez lu mon article au sujet de ces petites choses que je n’aime plus retrouver dans mes romans, les vampires sont un sujet qui m’a lassé. Je ne lis que très peu de romans avec ces créatures mythiques. Ici, cela ne m’a pas dérangé plus que cela parce que cela reste quand même au second plan. Bien sûr, le personnage de Léon est important mais, personnellement, je me suis plus focalisée sur le personnage de Jessica Janin.

Les personnages sont vraiment bien travaillés : Léon m’a fait froid dans le dos. Aucun remord, aucune envie de se répandre en excuse. Non, le mec est un connard jusqu’au bout. J’ai aussi beaucoup aimé Mathieu et Maxime. Deux frères qui sont proches l’un de l’autre : Maxime est un jeune autiste très attachant. Sa vision de la vie et ses pouvoirs sont très intéressants. Mathieu est un personnage que j’ai apprécié découvrir pour sa réflexion, son calme et son intelligence.

Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est l’équilibre dans ce roman. La pédophilie est présente, clairement. Ce n’est pas un roman à mettre entre toutes les mains. Cependant, j’ai trouvé que l’auteur n’en faisait pas trop. Oui, ce n’est pas top, oui, on parle d’un monsieur qui a un sacré gros problème mais cette thématique est abordée que lorsque c’est nécessaire, lorsque cela fait avancer l’intrigue et ça, c’est top ! Ça m’a rapidement rassuré. On a la même chose avec l’autisme de Maxime. En effet, c’est une thématique dont je ne pensais pas croiser la route dans ce roman. Je suis positivement surprise. Beaucoup d’auteurs en parlent de nos jours, mais ce que je n’aime pas avec ce genre de thématique, c’est de montrer la différence entre les autistes et autres. Ici, on n’est pas forcément le cas. Oui, Max est autiste, on en fait une force et ça passe. En aucun cas il y a Max d’un côté et les autres de l’autre. Non, on forme une équipe, une unité avec ses différents personnages et psychologies et ça, j’aime énormément !!! Bravo à l’auteur pour cette touche que j’ai grandement appréciée.

L’intrigue va mêler intelligemment une réalité certaine à un univers de créatures légendaires comme les vampires. Plus l’intrigue avance, plus on avance dans le dérangeant, le fascinant. L’auteur parvient à ne plus faire décrocher le lecteur du roman avant d’avoir le fin mot de l’histoire. J’ai trouvé ça chouette. L’intrigue va aussi permettre d’avoir deux histoires (celle de Jessica et celle de Mathieu & Maxime) qui vont s’entrecroiser et finir par se rejoindre dans un final intense et filmique. Sortez le popcorn, c’est assez spectaculaire.

Seule chose qui m’a un peu fait tiquer, c’est le statut de personnage spectatrice qu’à Jessica. En effet, même si elle est au cœur de l’intrigue, elle est la victime principale, on se retrouve avec un personnage qui, par moments, va se « laisser porter » par les événements et par Mathieu et Maxime qui sont en première ligne du combat.

La plume de Michel Pelini est très visuelle. J’aime beaucoup ce côté-là de la plume. Cela apporte beaucoup d’actions dans l’imagination du lecteur. Michel Pelini a un certain talent pour décrire les ambiances, les paysages, les décors. On passe du calme à la folie en quelques mots, les émotions se véhiculent d’une manière intense et intelligente.

Bravo à l’auteur pour ce roman et à l’illustrateur pour cette couverture incroyablement belle.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une manière assez intelligente d’aborder des thématiques dérangeantes comme la pédophilie.
  • Un panel de personnages intéressant
  • Une plume envoûtante

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Ce que j’aime… (Ou pas!) dans le monde de la blogosphère.

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Hello tout le monde! Vous êtes de plus en plus nombreux à me « réclamer » des articles sans filtre. Je vais essayer de me frotter à cet exercice via mon expérience dans le monde de la blogosphère…
Cela faisait quelques semaines que cette idée d’article me trottait un peu en tête. On va forcément s’intéresser au côté livresque de la blogosphère. Plus les années passent, plus on se rend compte de certaines choses… On a du bon et aussi du moins bon. Si on prenait un peu de temps pour en discuter?
Je tiens à préciser que je ne juge personne, on fait ce que l’on veut. Libre à vous d’en parler sur vos pages/blogs/vidéos. Si la discussion est intéressante et non violente, ça sera un plaisir d’en discuter avec vous 🙂
La course aux likes… Vaste sujet ! On a toujours peur de saouler tout le monde avec ça. Mais il faut se rendre compte de quelque chose : plus on a de like, plus on a de la visibilité, plus on a de la visibilité, plus on a de retours sur le blog… Vous voyez où je veux en venir? Il y a de plus en plus de personnes qui se lancent dans l’aventure. Si l’on veut tirer son épingle du jeu… Et bien, on n’a pas vraiment le choix : pub, demande de like et j’en passe. Sachez aussi, chers lecteurs, que plus on a de visibilité, plus on a de chance de « toucher » les grandes ME. Bien entendu, toutes les ME ne sont pas inaccessibles mais certaines le disent ouvertement « désolé mais vous n’avez pas assez de visibilité ni d’audience ». N’hésitez pas à me demander de liker vos pages, ça sera avec plaisir. Je ne suis juste pas forcément fan de l’ajout sur facebook et d’une demande de like dans la foulée. Discuter un peu ne fait pas de mal.
Bienvenue à piston land. Honnêtement, quand je vois qu’on met des copains à des postes clés (style gérer les réseaux sociaux, gérer les groupes de services presse…) et qu’on voit toujours toujours toujours les mêmes noms associés… Faut pas déconner! En aucun cas il n’y a de jalousie là dessous parce que je n’envie pas ce genre de poste. Je suis incapable de gérer tout ça. Je connais mes limites. Je reste juste persuadée qu’on ne peut pas donner des postes importants à des gens que l’on connait pour faire plaisir. En effet, il faut quand même certaines qualifications pour gérer certains postes au sein d’une ME.  Je ne pense pas que ça soit la plus « juste » des solutions que de mettre des gens que l’on connait. En effet, faire un appel à candidature, poster un message pour expliquer ce que l’on cherche comme profil, c’est cool pour ne pas passer à côté de personnes compétentes. Pour l’image de la ME, je trouve ça plus professionnel. Je me permets de souligner le fait que je ne vise personne en particulier, mais étant dans plusieurs groupes SP ainsi que sur plusieurs comités de lectures, j’ai déjà pu remarquer plusieurs fois ce genre de pratique. Arriver à la tête d’un poste par l’intermédiaire de quelqu’un dans une ME peut être chouette et bien géré. Il faut savoir faire la part des choses et séparer le professionnel du personnel et je ne juge pas les gens consciencieux qui font bien leur travail. Heureusement que vous êtes là
La bienveillance ou non des blogueurs. Attention… La guerre est déclarééééééée ! Après piston land… potin land! J’adore! Sachez mesdames et messieurs que j’ai des taupes sur la blogosphère et qu’on rigole tellement quand on se parle. Des fois, le comportement de certains blogueurs me sort par les yeux, des fois, on a des informations sur les ME, sur les éditeurs, sur l’équipe… Franchement, sachez que vous faites de nos instants papotages une source intarissable de potins. J’adore! Plus sérieusement, j’essaye de rester loin de tout ça. C’est juste que des fois, on se retrouve dans la cour de récréation. Chacun fait ce qu’il peut et surtout ce qu’il veut. Mais bon… Quand on balance les autres, faut quand même vérifier d’avoir le cul propre… J’dis ça, j’dis rien. 😀  Heureusement que les blogueurs envieux, néfastes et égoïstes sont minoritaires. J’ai rencontré tellement de gens sympathiques et adorables…
Je reste sur les fesses parfois. La méchanceté des blogueurs peut aller loin. Un mot de trop, une phrase pas calculée, n’oubliez pas tout le « pouvoir » que vous avez et que les communautés peuvent vous démolir en deux temps trois mouvements. Cela fait plusieurs mois que je me tâte à passer en format vidéo pour les bilans mensuels et les bookhaul… Mais sauter le pas est trop dur pour moi. Quand je vois la méchanceté des gens, tous mes complexes d’adolescente me sautent au visage… Surtout n’oubliez pas : il y a des SP pour tout le monde. Ne vous bouffez pas la tronche pour des conneries les gens. 
Les blogueurs qui se prennent pour les rois du monde. Je trouve ça tellement… OUF ! Rois du monde dans quel sens me direz vous? Je vise ceux qui se proposent pour des SP et qui ne rendent jamais de chroniques. On trouve aussi ceux qui revendent les SP papier.. J’ai un énorme problème avec cette pratique. Qu’on donne, qu’on mette dans les boites à livres, je n’ai AUCUN souci avec cette pratique. Après tout… on nous offre un roman, si on ne l’aime pas, ça ne sert à rien de le garder mais revendre ? Non, faut pas déconner (j’ai une amie qui vend et qui donne l’argent à une association pour apprendre aux enfants à lire, ça c’est cool !). J’adore aussi ceux qui mettent les formats numériques sur les plateformes de téléchargements illégaux. Vous êtes les meilleurs! Franchement, quand vous comprendrez que ce genre d’acte fait que les ME et les auteurs n’ont plus confiance en nous tous… On est tous mis dans le même panier… Je trouve ça tellement honteux !!! Votre comportement, aussi malhonnête soit-il, nous met tous dans une situation vraiment peu enviable.
Les auteurs en manque de vitamines et/ou de reconnaissance. Quoi?! Vous pensiez, chers auteurs, que je n’aurais rien à dire sur vous? Raté ! Je crois que la relation blogueur/auteur est le point le plus important pour moi. Je vous ouvre les portes de Pastèque land ! (Merci Shana ♥)
J’adore croiser de nouveaux auteurs, de nouvelles plumes, de nouveaux univers. Mais franchement, chers auteurs, par moments, vous ne vous rendez pas compte que votre comportement peut être tellement blessant. Quand je vois sur SimPlement qu’on me met « sur la bonne voie » en développement d’intrigue alors que mes chroniques font en moyenne 800 mots, j’ai envie de tout retourner. Je suis désolée pour vous mais vous demandez une chronique. Cela implique de la sincérité, de l’objectivité et surtout un oeil critique. Je ne peux pas apprécier de la même manière tout ce que je lis. C’est impossible. Sinon, mon job de blogueuse n’est pas fait correctement. C’est juste impossible. Vous passez des heures, des jours, des mois peut être même des années sur vos textes, j’en conviens bien mais je vous le dis : jamais il n’y aura de chroniques de complaisance sur mon blog. Lorsque vous me demandez de faire une chronique, j’en suis flattée et honorée mais sachez tout ce que cela implique. Vos états d’âme, votre volonté à faire croire que votre roman est parfait et que le problème vient des lecteurs et non de votre intrigue, je m’en contre-fous. Si ce n’est pas bon, je le dirai. Même si je ne fais pas cela de gaieté de coeur, je ne PEUX PAS dire que c’est excellent si ça ne l’est pas à mes yeux. Mon avis est purement personnel, je suis certaine que tous les romans ont un lectorat qui les attendent quelque part. En revanche, la mesquinerie, ça, je n’aime pas. Quand je vois que les chroniques ne sont pas partagées parce que j’ai eu le malheur de mettre 3/5 et pas 5/5, j’ai envie de vomir. Depuis plusieurs mois, je trie sur le volet les demandes de SP… Je ne supporte plus devoir tout le temps me justifier. Quand on vient me voir en privé pour me dire « mais j’ai voulu dire ça et ça et ça mais tu n’as pas compris », je n’ai même plus envie de répondre. On accepte la critique, c’est la première des choses.
J’adore découvrir des blogueurs sous différents formats : que ça soit par des articles ou pas des chaînes youtube… C’est le pied. Je passe beaucoup de temps à regarder des vidéos. Bravo à tous pour vos implications. ♥
Sinon, j’adore voguer de blog en blog. Découvrir des blogueurs trop cool et sympathiques. Il en va de même pour les auteurs et les éditeurs. Je suis vraiment très heureuse d’avoir trouvé ma place dans cette blogosphère qui peut faire peur mais qui est accueillante. ♥
Merci à tous ceux qui jouent le jeu, vous êtes formidables. J’ai tissé de formidables relations avec des auteurs, des éditeurs et des blogueurs. C’est la magie de la blogo! =)