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Des cendres sur nos cœurs d’Annie Degroote

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Résumé : La destinée romanesque d’un jeune catholique flamand prêt à tout pour sauver les siens au cœur d’une magnifique fresque historique au XVIe siècle et sur fond de guerre de religions. Flandres, Pays-Bas espagnols, 1563. Comme il a belle allure, Loup Daredeville, sur son cheval ! Il ignore encore les bouleversements qui l’attendent. Le brillant étudiant de l’école latine d’Armentières est un cœur pur, proche des humbles. Il entre dans l’intimité des grands d’Espagne, en secourant l’épouse du comte d’Egmont, gouverneur de Flandre et d’Artois. Dans les campagnes, les prêches calvinistes séduisent, loin des messes en latin et des indulgences. La foi catholique de Loup est ébranlée par le courage de ceux qui défient l’Inquisition, telles sa sœur ou Ysabel, filleule d’un célèbre imprimeur anversois. Et en ces jours de plus en plus tourmentés, Loup a une promesse à accomplir : réunir les siens qu’un secret a divisés depuis trop d’années… Une magnifique fresque historique, avec, en lumière, la liberté qui souffla sur ces terres du Nord au XVIè siècle.

Roman historique ◊ 21€00 ◊ 512 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ ME

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Je remercie chaleureusement les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce roman qui s’inscrit dans leur collection « terres de France ». Annie Degroote, native de ma région, nous propose une fresque formidable du 16ème siècle. Je vous avoue que je n’étais pas forcément franche avec cette lecture. J’aime, de temps en temps, essayer de sortir de ma zone de confort avec des romans sur lesquels je ne me serai pas forcément retournée : ce roman est un exemple parfait de mes « prises de risque ». Certaines choses m’ont plu, d’autres un peu moins mais globalement, des cendres sur nos cœurs est un roman assez agréable à découvrir !

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Le sujet est assez agréable : je ne l’ai jamais rencontré dans mes lectures et j’avoue que cela fait du bien de quitter les sentiers battus dans l’historique : on mise souvent sur les guerres mondiales, le 17ème siècle ou encore le 18ème siècle. Personnellement, je n’avais jamais rencontré la guerre de religion du 16ème siècle dans la région des Flandres françaises.

Roman purement historique, on peut vraiment saluer le travail de recherche de l’auteure qui semble être connue pour ça si je lis les avis de mes camarades sur ses autres romans. Annie Degroote est remarquable et remarquée pour son travail.

Même si le côté historique du roman est, bien entendu, extrêmement représenté, l’auteure n’en n’oublie pas de nous dépeindre une fresque sociale complète en utilisant les thématiques comme la famille et tous les secrets qu’elle peut porter, les fameuses religions qui mettent à mal les pays mais aussi la place de la femme dans la société du 16ème siècle en France. On va vraiment découvrir la société dans sa totalité puisque l’auteure nous propose un large panel de personnages. C’est d’ailleurs avec ce point que j’ai eu le plus de mal : il y a eu trop de personnages pour moi. Je n’ai pas su m’attacher à eux, j’ai été un peu perdue dans ma lecture et j’ai même dû reprendre ma lecture à certains moments pour être certaine de ne pas avoir confondu des personnages. Même si je comprends la nécessité de mettre en place un large panel de personnages, je n’y trouve jamais mon compte.

Ce savant mélange entre l’historique et le côté romancé de l’histoire, entre les péripéties personnelles touchant les personnages et le côté plus formel de l’intrigue, l’auteure parvient à happer le lecteur. Je ne vous le cache pas qu’il faut apprécier le genre pour apprécier ce roman. C’est purement historique. Personnellement, j’ai eu besoin d’un certain temps avant de rentrer dans l’intrigue de manière totale. Cela étant dit, je ne remets pas en question l’excellent travail d’Annie Degroote, ce roman est agréable à lire mais je n’ai pas ressenti un coup de cœur pour ce dernier.

En définitive, si vous appréciez l’historique et les guerres de religion, le roman ultra documenté d’Annie Degroote va vous permettre de vous échapper et de faire la rencontre d’un large panel de personnages et de vivre avec eux dans ce 16ème siècle mouvementé.

La plume de l’auteure est délicate et juste. Elle nous permet de vivre, de manière très crédible, avec les personnages le temps de ce roman. Bravo pour ce formidable travail de documentation. Je suis impressionnée par la quantité de travail que doit représenter autant de recherches.

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Le chant de la rivière d’Hannah Richell

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Résumé : Les secrets remontent toujours à la surface. Sur fond de mariage à l’anglaise, Hannah Richell tisse un drame plein de finesse et d’humanité, où se lit l’influence de Maggie O’Farrell et d’Elizabeth Strout. Des trois sœurs Sorrell, Lucy a toujours été la plus imprévisible. Pour autant, personne ne s’attendait à la voir annoncer ses noces une semaine à peine avant la cérémonie ! Pourquoi une telle urgence ? Lucy ne peut-elle jamais rien faire comme tout le monde ? Tandis qu’Eve, l’aînée, décide de tromper son agacement et ses problèmes en s’investissant dans les préparatifs, Margot, la cadette, s’inquiète : elle, qui a rompu tous liens des années plus tôt, redoute ce séjour dans la maison de famille chargée de souvenirs douloureux, et la confrontation inévitable avec sa mère, cette grande romancière à l’inspiration tarie depuis longtemps. Mais Margot n’est pas la seule à vouloir tenir le passé à distance. Car s’il est un trait que partagent les Sorrell, mère et filles, c’est le goût du secret. Et ces jours de fête pourraient se transformer en catharsis familiale…

Roman historique ◊ 21€00 ◊ 400 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ ME

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Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi. Ce roman était vraiment intrigant pour moi. Le résumé était tout ce que j’aimais. J’en attendais énormément. Ma lecture a été très agréable mais légèrement en deçà de ce à quoi je m’attendais… Rien de bien grave mais je n’ai pas été emportée totalement par l’intrigue et la plume d’Hannah Richell

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Clairement, l’intrigue est très agréable. Le résumé et la couverture m’ont tout de suite attirée. J’ai apprécié ma découverte et la trame que l’auteure a décidé de mettre en place. Le cadre est vraiment très agréable. On se retrouve dans le Somerset où une fête familiale se prépare : c’est le mariage de Lucy Sorrell. Rapidement, on sent que la famille est sous tension et que des événements familiaux se sont déroulés. Tout est trop rapide pour être crédible : que cache donc Lucy et par extension la famille Sorrell ? Margot, la cadette, revient dans cette famille qu’elle n’a pas vu depuis des années : quelles sont les raisons de ce revirement de situation.

J’ai beaucoup apprécié l’ambiance de ce roman à l’anglaise. C’est frais, divertissant, charmant. J’ai eu plus de mal avec le côté dramatique de cette histoire qui vient assombrir le tout. Je pensais avoir quelque chose de frais, mais finalement, on se retrouve dans une intrigue assez forte et dure. Cela ne me dérange pas mais j’avoue que j’en attendais autre chose.

Clairement, les figures féminines sont présentes et sont les personnages principaux mais surtout des personnages forts ! La famille Sorrell va nous embarquer dans une histoire folle et forte : les trois sœurs : Eve, Margot et Lucy accompagnées de leurs parents Kitt et Ted mais aussi du reste de la famille vont nous accompagner lors de cette cérémonie précipitée. Entourée des invités et de leurs proches, la famille Sorrell va vivre un événement riche en rebondissement. Entre règlements de compte, secrets de famille et trahisons, on se régale.

Hannah Richell me scotche pour la deuxième fois. Les secrets de Cloudesley avait été une merveilleuse découverte. J’ai adoré ce roman et celui-ci ne déroge pas à la règle ! Bien que différent, il m’a beaucoup apprécié. Le cadre est vraiment très beau et délicat. Cela détonne avec l’ambiance qui entoure cet événement qui est censé être le plus beau jour de la vie de Lucy. La plume est fine et délicate. J’ai beaucoup apprécié retrouver cette plume qui avait fait vaciller mon cœur il y a plus d’un an maintenant.

C’est donc un roman assez percutant que je vous présente aujourd’hui. Le cadre du roman anglais par excellence est bien présent (et très bien mené, j’ai beaucoup apprécié cela) mais est confronté à cette ambiance lourde qui est présente avec la famille Sorrell qui semble avoir des comptes à régler et des secrets à dévoiler. Je vous le conseille fortement si vous apprécier le Somerset (la plus belle région d’Angleterre, forcément !). Tout est fin, délicat et d’une extrême subtilité. J’ai adoré ♥

A lire !

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La mémoire de l’art de Cyrille Thiers

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Résumé : Cyrille Thiers vous propose aujourd’hui une première enquête palpitante dans le monde des grands maîtres de la peinture ! 1870, 1914, 1939. Ces trois conflits franco-allemands ont détruit des millions de vies, mais ils ont également affecté de façon dramatique le patrimoine artistique de nombreux pays. Bombardements aveugles, pillages, destructions organisées, spoliations… Grâce au dévouement d’hommes et femmes hors du commun, nombre d’œuvres inestimables ont miraculeusement traversé ces périodes, tandis que d’autres étaient perdues à jamais. Pourtant, certains tableaux que l’on croyait disparus resurgissent de temps à autre…Max, un galeriste parisien, torturé par la terrible histoire de sa famille, va se retrouver embarqué malgré lui dans une quête dont les révélations risquent fort d’ébranler le milieu si conservateur de l’art et des grands musées. Entraîné par la pétillante Louise, il va devoir partir à la poursuite de sa propre mémoire, avant d’espérer localiser ces si mystérieuses toiles qui feront jaillir bien plus de questions que de réponses.

Le spécialiste de la nouvelle se lance enfin dans le roman ! Finaliste inattendu du Prix Littér’Halles en 2020 pour son recueil de nouvelles noires et policières, « On a toute la vie pour mourir », Cyrille Thiers vous propose aujourd’hui une première enquête palpitante dans le monde des grands maîtres de la peinture !

Thriller◊ 17€00 ◊ 401 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ page de l’auteur

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Je remercie chaleureusement Cyrille Thiers pour l’envoi de son roman. J’aime tout ce qui touche de près ou de loin à une enquête policière. Si vous ajoutez en plus le monde de l’art et plus particulièrement les grands maîtres de la peinture, je suis déjà conquise par le résumé mais si en plus de ça vous m’ajouter une touche historique, personnellement, j’ai le cœur qui palpite à fond les ballons. C’est exactement ce qui s’est passé avec le roman de Cyrille Thiers qui m’a touchée en plein cœur à la lecture de la quatrième de couverture. Ma lecture a été un pur délice : elle frôle le coup de cœur mais bon sang, qu’est-ce que c’était bien !

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1870, 1914 et 1939 sont trois dates qui sont significatives : elles font écho aux trois conflits qui ont opposés la France à l’Allemagne. Trois guerres, trois conflits qui ont mis à mal les deux pays. Trois fois les peuples ont été ravagés mais aussi les monuments, les sociétés, le monde de l’art.

J’ai aimé cette idée de mettre ces conflits en avant mais aussi les répercussions qu’ils ont eues sur l’histoire de l’Art et plus particulièrement sur le monde de la peinture. J’ai trouvé l’idée intéressante et originale.

On fait la rencontre de Max et de Louise, deux personnages fortement intéressants. Max est un galeriste exerçant à Paris. Il est rongé par le poids de son histoire familiale. Allant de révélation en révélation, Max va se voir embarquer dans une histoire qui va prendre des proportions phénoménales qui vont le dépasser rapidement. Louise est un personnage très agréable à découvrir. Ensemble, ils forment un duo assez sympathique et qui porte l’intrigue à bout de bras.

L’intrigue part sur un fait simple : lors de ces guerres, pour parvenir à sauvegarder le patrimoine artistique, les œuvres d’art ont été cachées. Parfois, elles ont été trop bien cachées et sont retrouvées par hasard.

Le monde de l’art peut être dangereux et malsain, Max et Louise vont en découvrir les rouages. La seule chose que j’aurais à « reprocher » est le fait que j’ai constamment pensé au Da Vinci code à cause des lieux choisis : une enquête incluant le Louvre et des peintures… Même si le contexte est différent, j’ai trouvé dommage de ne pas avoir choisi un autre lieu que ce musée. C’est vraiment la seule chose que je peux reprocher à cette intrigue.

La plume de l’auteur est excellente ! C’est une très belle découverte. Je suis ravie d’avoir rencontré le chemin de la plume de Cyrille Thiers. C’est agréable et fluide. Les personnages sont attachants et sont travaillés avec précision et finesse. On s’immerge très facilement dans ce monde, tout est détaillé. On se retrouve vraiment avec un roman documenté qui n’est pas moralisateur pour un sou. On apprend, on découvre, on avance dans une intrigue qui m’a beaucoup plu.

En définitive, j’ai adoré cette lecture palpitante qui utilise un cadre original malgré certains lieux qui sont un peu attendus. La plume de l’auteur est très agréable et divertissante.

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La sirène, le marchand et la courtisane d’Imogen Hermes Gowar

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203918357_358888342426382_7178756803542822040_nRésumé : Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d’un de ses navires. L’homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène. Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d’entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu’ici inaccessible. Lors d’une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d’Angelica Neal, la femme la plus désirable qu’il ait jamais vue… et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l’un et l’autre dans une spirale dangereuse. Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l’orgueil et la convoitise, tous ceux qui s’en approchent pourraient bien basculer dans la folie… Dans la lignée de Miniaturiste de Jessie Burton ou du Serpent de l’Essex de Sarah Perry, un premier roman éclatant de style et d’imagination : un véritable cabinet de curiosités dans la bonne société londonienne du XVIIIe siècle, où le merveilleux côtoie l’ivresse et l’extravagance.

Roman fantastique ◊ 22€00 ◊ 528 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ ME

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Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman. Cette lecture est un très beau coup de cœur. J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui m’a entraînée au cœur du 18ème siècle londonien. La sirène, le marchand et la courtisane m’a énormément plu. Emportée par la plume et l’intrigue, je suis une lectrice conquise parce que j’ai découvert

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Ici, il va m’être difficile de parler des points que je n’ai pas appréciés. Cette histoire est tout ce que j’aime : entre symbolisme et fantastique, ce roman est vraiment très intéressant.

La sirène est un personnage assez bien trouvé. En effet, on se retrouve avec un objet de curiosité : la sirène est, par définition, le symbole de la tentation. Véritable mystère chimérique, elle est ce que l’homme souhaite le plus. Ici, prise au piège, la sirène est un objet de curiosité, elle est aussi ce qui rend son propriétaire célèbre et riche. Le marchand Hancock est le propriétaire de cette sirène qui va marquer un tournant dans sa vie. Elle va devenir le point d’impulsion qui va faire changer totalement la vie du veuf Hancock. C’est un personnage touchant qui veut se sortir de cette torpeur qui entoure sa vie depuis quelque temps. Veuf, il vit dans le passé et les souvenirs. Un autre personnage va faire son apparition : Angelica Neal, prostituée de profession, elle veut se sortir de cette condition. Nos trois personnages mentionnés dans le titre sont donc présents : la courtisane, la sirène et le marchand. Deux existences brisées par la mort et les désillusions vont se rencontrer et la sirène va être le point de départ de leur relation. J’ai beaucoup apprécié les personnages et leurs psychologies.

J’ai aussi beaucoup apprécié le cadre proposé par l’auteure. En effet, ce roman pourrait facilement s’apparenter au genre historique. La touche de fantastique est ajoutée par la présence de l’être chimérique qu’est la sirène. Imogen Hermes Gowar décide d’utiliser les personnages pour décrire la société anglaise dans sa totalité : avec notre courtisane, on se place dans les strates de la société les plus basses, le marchand va trouver l’impulsion nécessaire pour se hisser dans la haute société. Ainsi, on va avoir une description de la société dans sa globalité et rendre l’intrigue beaucoup plus crédible. Ainsi, les personnages et les personnalités se dévoilent : l’ambition de certains, les nouvelles fortunes que peuvent représenter certains personnages mais aussi cette volonté de vouloir s’élever dans cette société coûte que coûte.

En définitive, j’ai été portée par une plume merveilleuse qui m’a permis de découvrir un roman que j’ai adoré et qui est un coup de cœur formidable. A lire de toute urgence pour ceux qui aime l’historique avec une touche de fantastique.

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Origines – Tome 02 : La première pluie d’Agnès Rabotin

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Résumé : Huit jours ont passé. Mais huit jours dans les Enfers, c’est huit ans à la surface de la terre. Ainsi, quand Hadrien ressort du Royaume d’Hadès, plus rien n’est comme avant. Comment réapparaître quand son corps a été brûlé selon les rituels ? Comment reconquérir sa femme quand on a l’apparence d’un autre ? Johanne, qui élève seule sa petite déesse charmeuse des dieux, est à mille lieux de savoir ce qui se trame sur Ortygie et aux Enfers pendant qu’elle et Apollon jouent au chat et à la souris. Quand Zeus s’en mêle, il ne leur reste plus que huit jours. C’est peu. Mais c’est tout ce qui leur reste. La première pluie, tout comme le précédent opus Le dernier oracle, est un roman contemporain dont les clins d’œil aux mythes fondateurs permettent une réflexion sur les mystères de l’existence. Deux doigts de fantastique, un zeste de romance, une plume fluide font du triptyque Origines une lecture adaptée à tous les âges.

Chronique du premier tome 
Roman fantastique ◊ 27€00 ◊ 582 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ site de l’auteure

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Je remercie chaleureusement Agnès Rabotin pour l’envoi de son deuxième tome. Ayant beaucoup apprécié le tome 1 de la saga Origines, je me suis lancée avec plaisir dans la découverte de cet opus. La première impression est souvent la bonne ! J’ai beaucoup apprécié ma lecture. C’est comme si j’avais enchaîné les deux tomes alors que plusieurs mois se sont écoulés. C’est très agréable.

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J’ai retrouvé ce que j’appréciais le plus dans le premier tome : la présence des dieux grecs qui est vraiment le point fort de ce roman ainsi que la présence de la magie. J’aime beaucoup ces deux thématiques. Lorsque le fantastique se confronte au réel, cela donne de belles choses et franchement Agnès Rabotin gère avec précision et élégance cette confrontation.

Second tome assez conséquent, je n’ai pas vu le temps passer. Tout est bien mis en place et c’est avec plaisir que j’ai suivi les aventures de Johanne et d’Hadrien. Leur évolution est juste incroyable. Ce sont deux personnages que j’ai apprécié dans leur globalité. Je les ai trouvés plus travaillés, plus matures et plus intéressants que dans le premier tome. Cela prouve qu’Agnès Rabotin tient le bon bout !

L’alternance des points de vue est très bien maîtrisée : le côté psychologique des personnages ressort de manière intense et cela donne de la profondeur à ces derniers. J’ai aimé comprendre les différents personnages qui se partagent la narration. Cela apporte beaucoup à l’intrigue.

La plume de l’auteure est charmante, j’irai même jusqu’à dire ensorcelante : comme hypnotisé, le lecteur se plonge dans une intrigue sans longueur et qui tient ses promesses. Personnellement, je n’ai pas lâché ma lecture avant de terminer ce deuxième tome. Ce tome est plus entré sur les émotions et les sentiments, j’ai beaucoup apprécié cette idée. Cela fait du bien de mettre en avant cela. Nous ne sommes pas dans un deuxième tome contemplatif puisqu’il y a une place pour l’action. Néanmoins, j’ai apprécié qu’il y ait autre chose. On se sent bien avec ces personnages.

En définitive, j’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome qui est dans la lignée du premier. Elégant et raffiné, il va plaire à un large panel de lecteur. Entre mythologie et monde contemporain, on se plonge dans un univers riche et détaillé qui laisse place aux dieux et aux humains. Bravo à l’auteure pour la construction narrative et cette plume magnifique et dynamique.

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Rose de sang, rose d’Ouessant de Janine Boissard

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Résumé : Ouessant : une île balayée par des vents contraires. Astrid, 23 ans, dessinatrice de bandes dessinées, vient de s’y installer dans la maison que lui a léguée son grand-père. Elle y retrouve Erwan, son amour d’adolescence, le séduisant « seigneur » de l’île, qui vit dans un manoir non loin de sa modeste demeure. Bonheur, il ne l’a jamais oubliée. Mais, sur leur amour, plane une ombre, celle de Marthe, l’ancienne gouvernante du manoir, qui a décidé de tout faire pour les séparer. Y parviendra-t-elle ?

Janine Boissard, une des romancières françaises les plus populaires, est l’auteur de dizaines de romans qui ont séduit plusieurs générations de lecteurs.

Littérature francophone ◊ 18€00 ◊ 192 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ ME

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Lecture agréable comme d’habitude avec cette auteure. Il y a du bon et du moins bon, c’est certain. Ce que je reproche habituellement à Janine Boissard va se répéter encore une fois dans ce roman et ce que j’apprécie chez elle également. C’est vraiment dommage mais le roman n’échappera pas aux critiques qu’ont essuyés ses prédécesseurs. Lecture en demi-teinte donc.

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Comme d’habitude, Janine Boissard est excellente dans les descriptions. On fait un joli voyage sur l’île d’Ouessant. Pleine de mystère, cette île est propice aux thématiques des secrets de famille. J’adore cette thématique : je la trouve divertissante et propose de pouvoir partir dans de multiples directions. C’est vraiment une belle idée. Si on ajoute cette thématique à la région choisie, cela ne peut qu’être très sympathique. C’est en effet ce que j’ai ressenti ! L’ambiance et les décors sont vraiment très agréables à découvrir.

Le personnage d’Astrid est aussi bien tissé. J’ai trouvé que cette jeune femme était forte et courageuse. Elle porte l’intrigue à bout de bras. Elle a son petit caractère mais cela pimente un peu l’intrigue qui, par moments, peut être un peu fébrile. Les autres personnages n’ont, malheureusement pas, trouvé grâce à mes yeux. C’est vraiment dommage mais je n’ai su m’attacher à personne. Astrid est un personnage assez sympathique mais qui ne va pas non plus mériter un prix dans la catégorie « meilleur personnage ». C’est sympathique à lire mais ça n’ira pas plus loin pour moi.

Ce qui me fait dire que la lecture est en demi-teinte, c’est le manque d’épaisseur à l’intrigue. Malheureusement, encore une fois, je note que tout passe beaucoup trop vite. Je n’ai pas eu le temps de m’imprégner de cette ambiance et de tous ces mystères. J’ai trouvé certains petits points assez faciles. C’est vraiment dommage ! La fin reste assez bien trouvée et expliquée mais certaines choses m’ont laissée perplexe.

La plume de Janine Boissard est toujours aussi agréable à lire mais j’aurais tellement apprécié plus de pages ! C’est dommage parce que l’intrigue est prometteuse mais il m’a manqué une bonne centaine de pages pour que je puisse vraiment apprécier cette lecture !

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Gentille Blandine de Didier Cornaille

Gentille-Blandine

 

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Résumé : Préserver à tout prix la tranquillité des campagnes ou bien la céder à ces jeunes férus de vélo en quête de plaisirs et de sensations ? Voilà un enjeu qui oppose jeunes citadins et anciens d’un village morvandiau. La solaire Blandine, fleur du pays, saura-t-elle réconcilier les deux camps ? En se lançant dans les chemins pentus et ravinés du Travers, de jeunes citadins amateurs de vélo tout-terrain n’imaginent pas un seul instant qu’une telle liberté puisse leur être reprochée. D’autant qu’ils sont très bien accueillis au hameau des Bouveaux par Octave, un vieux paysan que leur joyeuse équipe distrait de sa solitude. Au village et surtout au bar du café, seul commerce subsistant, les commentaires diffèrent : d’où sortent ces jeunes ? Qui sont-ils ? De quel droit investissent-ils ainsi les chemins de leurs rudes collines ? Or, chaque week-end, l’affluence des amateurs de VTT sportif augmente, attisant la mauvaise humeur ou la colère des gens du pays. Blandine est du pays, elle. Aussi tolère-t-on ses virées sportives sur les chemins du Travers. Jusqu’à ce qu’on découvre qu’elles ne sont que prétexte à retrouver un de ces  » chevelus  » intrusifs. Aussi futée que  » gentille « , la jeune femme va aider au rapprochement entre les jeunes vététistes et Pierre Tricot, le sage, l’homme en qui tous ont confiance. Et qui a toutes les raisons d’aider à la création d’une  » station de VTT « . Le nouveau roman de Didier Cornaille, l’auteur des Trois chats de Chamasson.

Roman de terroir ◊ 20€00 ◊ 320 pages
AmazonBabelio ME

 

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Je remercie chaleureusement les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce roman. J’aime beaucoup découvrir les romans dans la collection « terres de France » qui proposent des voyages très sympathiques. Surtout en ce moment : les jours se rallongent, les témpératures augmentent… Quel plaisir de se poser dans le jardin avec un bon roman ! C’est ce que j’ai fait avec Gentille Blandine de Didier Cornaille.

Ma lecture s’est agréablement passée. Elle ne restera pas dans les annales mais elle a au moins le mérite de m’avoir détendue et relaxée pendant quelques heures.

 

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J’ai apprécié les personnages et la manière dont l’auteur met les choses en place. Il est vrai que la thématique du vélo n’est pas forcément monnaie courante dans les romans que je lis. J’ai aimé les balades avec nos personnages, j’ai aimé respirer et admirer la nature. Yann, Juliette, Sylvain et Isabelle vont nous accompagner dans la découverte de la région Cévennes. C’était très agréable, j’ai apprécié la promenade. 

Néanmoins, j’ai trouvé quelques longueurs. Je pense que le rythme est un peu trop lent pour moi : longueur plus la lenteur ne font pas bon ménage malheureusement. J’ai lu ce roman il y a quelque temps et, en toute honnêteté, j’ai oublié quelques détails. Le roman met trop de temps à démarrer pour que je puisse adorer ma lecture. 

La plume de l’auteur est très chaleureuse et permet d’avancer dans la lecture malgré tout. J’ai aussi apprécié la thématique des secrets. Le passé ressurgit dans le présent et cela marque un virage dans l’intrigue et dans la lecture. On sent qu’il y a un intérêt plus important vers la moitié du roman. 

L’auteur prend le parti de mettre en place des thématiques qui sont marquantes tant elles sont proches de nous : l’agriculture mais aussi l’exode rural dans les années 1960-1970 mais aussi de la difficulté des agriculteurs à travailler. Les villages sont des lieux agréables mais où la méfiance est de rigueur. C’est donc dans un climat un peu tendu que nos personnages vont essayer de comprendre ce qui se passe dans ce village. 

 

En définitive, j’ai passé un bon moment de lecture mais qui ne restera pas dans ma mémoire très longtemps. Merci pour la balade ! 🙂 

 

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8

La maison des égarées de Julie Kibler

CVT_La-maison-des-egarees_8834Résumé : Texas, 1904. Comme toutes les pensionnaires du foyer Berachah, Lizzie et Mattie ont traversé bien des épreuves. La première, prostituée malade, mère d’une petite fille, n’a connu que la misère, tandis que la seconde a tout perdu en tombant enceinte hors mariage. Et si ce lieu pas comme les autres leur offrait enfin une seconde chance ? Un siècle plus tard, Cate, bibliothécaire, se prend de passion pour ces destins poignants qui font écho à sa propre histoire. Lizzie et Mattie lui transmettront-elles la force de se libérer de son passé ? Un roman tout en émotion porté par une plume magnifique.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman. Avec une couverture pareille, je ne pouvais pas passer à côté. C’est donc tête baissée que j’ai foncé dans cette lecture.

Je ne vous le cache pas, ce roman est une petite merveille. En effet, je me suis complètement immergée dans ce roman choral (qui propose plusieurs voix pour narrateur). J’aime toujours autant cette idée et cela me fait du bien de changer un peu. En effet, je ne rencontre pas (assez, pour sûr !) de roman choral. J’aime quand je sors un peu des sentiers battus !

On fait la rencontre de Lizzie qui est une jeune femme qui a connu beaucoup de difficultés au cours de sa courte existence. Elle n’a même pas encore la vingtaine qu’elle connait déjà la violence, le rejet mais aussi l’abandon et la prostitution. Lizzie va se retrouver à la rue, rejetée par sa propre famille, malade avec son enfant. Elle va trouver refuge à la société de secours de Berachah où elle va rencontrer Mattie qui se retrouve déshonorée pour avoir fait l’irréparable : tomber enceinte alors qu’elle n’était pas mariée.  On fait aussi la rencontre de Cate qui est une bibliothécaire qui évolue 100 ans après Lizzie et Mattie. Cate va être l’élément qui va relier les personnages aux lecteurs mais aussi les époques. Porteuse du message et du souvenir, Cate va devenir un personnage important. Laurel va aussi fait son apparition. Nos deux duos de personnages sont ainsi formés. J’ai apprécié l’amitié qui va se tisser entre Cate et Laurel. Je l’ai vraiment trouvée très intéressante et sympathique. Même si j’ai été touchée par Lizzie et Mattie, je me suis sentie plus proches des deux personnages qui évoluent à notre époque.

Cette histoire est un arc-en-ciel d’émotions. Je l’ai trouvée vraie et touchante, c’est une lecture que j’ai grandement appréciée. En effet, malgré les semaines qui séparent la chronique de la lecture, les souvenirs de cette dernière sont encore là, bien au frais dans mon esprit.

A travers les pages et les chapitres, l’auteure va nous proposer de découvrir le parcours de ces trois femmes qui sont vraiment remarquables. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Cate. J’ai été touchée par sa force et son parcours de vie qui est loin d’être facile. J’ai aussi apprécié l’histoire de Lizzie et de Mattie. Grâce à ces trois femmes d’exception, l’auteure va aborder des thématiques fortes et très importantes : la violence, la place de la femme dans la société ainsi que son évolution, l’homosexualité. A travers ces trois caractères forts, l’auteure va nous dépeindre une société dure et implacable.

Je vous conseille ce roman si, comme moi, vous appréciez les romans dont les personnages sont forts et trainent de vraies casseroles. C’est donc un roman choral qui nous propose vraiment une palette d’émotions variée et pleine de charme. Entre le 20ème et le 21ème siècle, nous voyageons à travers les pages. On comprend l’évolution des personnages et des époques. C’est assez sympathique à lire et à découvrir.

Je ne connaissais pas la plume de l’auteure mais elle est très agréable. Elle est une très belle découverte. Je ne suis jamais déçue avec les romans publiés chez Belfond dans cette collection ! La plume est très agréable et dynamique. Propice au souvenir et à la nostalgie, c’est intrigue s’inscrit dans un registre qui me plait particulièrement. Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman si vous apprécier le voyage et la thématique historique.

Le seul petit point négatif reste le démarrage de l’histoire. Il m’a fallu un certain nombre de pages pour vraiment plonger dans l’histoire. Cela n’a pas été facile. Néanmoins, lorsque l’on passe la première centaine de pages, on se retrouve avec une intrigue qui prend de l’ampleur et qui devient ultra dynamique. Je suis donc passée au-dessus des petits couacs du démarrage pour me focaliser sur le reste de l’intrigue.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les quatre personnages qui jalonnent l’histoire. Je les ai trouvés très sympathiques.
  • La plume de Julie Kibler que j’ai trouvée remarquable
  • Les deux époques très bien décrites et très crédibles

4

11

La vie est un cirque de Magne Hovden

41TpUT0itaL._SX195_Résumé : Un roman joyeux, tendre et attachant pour voir la vie en couleur ! Lise, trentenaire célibataire, travaille pour un fonds d’investissement et rêve de devenir l’associée de son patron froid et cynique. Sa vie va pourtant basculer le jour où un clown la demande à l’accueil. Un oncle dont elle ne connaissait pas l’existence, vient de mourir et lui lègue son cirque à Oslo. Une opportunité en or se dessine pour Lise qui voit dans la revente de ce patrimoine la possibilité de devenir la numéro deux de sa boîte. À la lecture du testament, elle fait la connaissance des neuf circassiens, loin d’être enthousiasmés par cette nouvelle. À la surprise de tous, il y a cependant une condition, et de taille, à l’héritage : Lise doit effectuer cinq représentations à la tête du cirque, costume pailleté, haut de forme et éléphante inclus…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Babelio pour l’envoi de ce surprenant roman via une masse critique. J’ai pris le temps ce week end de découvrir l’histoire de Lise, une jeune femme assez coriace qui se voit confier la direction d’un cirque. J’ai beaucoup apprécié ce roman tendre et agréable à découvrir.

Lise est une jeune femme qui m’est tout de suite apparue comme étant antipathique. Lise est une jeune femme qui vise le sommet et qui vise la deuxième place dans son entreprise. Etre la collaboratrice de son patron et toucher le pactole ! L’argent ne fait pas le bonheur mais Lise est bien heureuse d’avoir de rondelettes sommes sur son compte en banque.

La vie de Lise va changer lorsqu’elle va faire la rencontre d’un clown. Un clown qui vient lui annoncer que son oncle, qu’elle ne connait absolument pas, lui a légué son cirque. Un héritage ? La vénale Lise le veut à tout prix ! Lorsqu’elle comprend qu’elle va hériter d’un cirque, elle voit en ce lieu le pactole de sa vie ! Ce qui va pouvoir la hisser au rang de collaboratrice.

Lorsqu’elle assiste à l’enterrement de son oncle, elle tombe des nues. Qui sont ces gens complètement fous qui célèbrent la mort de cette manière. Son entrée dans le monde du cirque ne va pas être de tout repos. C’est la claque, le choc des cultures et des mentalités. Directrice d’un cirque ? Pendant 5 représentations pour pouvoir toucher son héritage. Lise ne va pas baisser les bras et va aller, coûte que coûte dans cette nouvelle aventure. Elle va pouvoir vendre ce taudis et viser la place qu’elle mérite depuis tant d’années.

Ce roman est une petite boule d’énergie et de tendresse. J’ai aimé cette idée d’avoir un personnage qui sort des normes et qui se dégage fortement des autres. J’avoue que Lise m’a tout de suite filé de l’urticaire : je n’ai pas aimé son comportement et sa mentalité. La souffrance et le deuil sont très présents dans ce roman mais sont traités d’une autre manière que ce à quoi on peut s’attendre.

Ce roman est vraiment une belle découverte tant Lise va se métamorphoser et proposer une histoire drôle et farfelue. Je ne lis pas souvent de littérature nordique pourtant j’adore cela !! Le rythme, la plume et le dynamisme sont vraiment très intéressants et vraiment chouettes.

J’ai mis mon nez dans ce roman sans parvenir à m’arrêter : il a été lu très rapidement et cela fait du bien d’avoir une histoire qui sort un peu des sentiers battus par les décors que l’on propose. Je ne vais pas dire que j’ai été surprise par ma lecture. Ca se lit bien mais cela ne montre aucune originalité quant à la construction du roman, son dénouement ou les caractères des personnages. Malheureusement, tout est convenu et on sait ce que l’on va lire. Personnellement je n’ai pas été surprise par ma lecture. Elle n’en reste pas moins agréable mais si vous souhaitez être surpris par la lecture, je ne vous conseille pas de vous lancer dans cette aventure.

Les personnages sont bien travaillés, notamment Lise mais j’avoue qu’ils sont un peu clichés. Ils viennent d’un cirque et cela ajoute du pep’s et une certaine dimension à l’intrigue mais il est vrai qu’il n’y a rien de surprenant. C’est dommage. Je retiens le personnage de Lise et son évolution.

En définitive, j’ai passé un bon moment de lecture. Cela se lit bien et vite. En revanche, il est important de noter que le roman n’a rien de surprenant dans sa composition. Les personnages sont attendus et l’intrigue se déroule sans grande surprise. L’univers du cirque rend le roman charmant mais il ne restera pas inoubliable. Un feel good sympathique qui remplit bien son job en soi.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’univers du cirque mis en avant
  • Le personnage de Lise
  • La plume de l’auteure

Merci à Babelio et à Pierre pour l’envoi de ce roman! 🙂 

3

23

Bilans mensuels avril & mai 2021

Salut tout le monde! On est en juin, il est temps de faire le bilan du mois d’avril… Je crois. Je suis désolée, je n’ai eu le temps de rien ces dernières semaines. Comme je suis aussi à la bourre pour mai, je ferai les deux en un. 
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Bilan Livresque
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Services presse et Comités

Sur les mois d’avril et mai, j’ai donc lu 33 romans dont 2 pour un comité de lecture. J’ai écouté 7 romans audio. Je suis contente, mon grand rythme revient petit à petit =) 

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Les 03 meilleures lectures du mois…
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Avril
Mai
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J’attendais plus de… 
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Je vous embrasse ♥ 

14

20.000 balles pour mourir de Jacky Goupil

41PMJeZoTxL._SX195_Résumé : POURQUOI UN SERIAL KILLER MET-IL 20 000 EUROS EN ESPÈCES DANS LES POCHES DE SES VICTIMES ? C’est bien ce que je me demande… « Je », c’est moi, le commissaire Stanislas Goupil. Accompagné de l’inspecteur Gédéon, l’homme qui rigole plus vite que son ombre, on enquête. Mais attention ! Nous, c’est pas le style à la British. Pas de loupe, pas de pipe, pas de bonnes manières. On serait plutôt du genre à foncer dans le tas avec nos grosses pompes à clous. À cogner aussi, bah oui, faut ce qu’il faut. Les vilains pas beaux, quand tu les interroges poliment, ils ne comprennent pas. Mais si tu questionnes avec une mandale, ils sont nettement plus bavards. Tu veux savoir pourquoi un taré distribue ses économies à des macchabées ? Pourquoi un mec échappe au cimetière en se cognant un doigt de pied ? Pourquoi j’ai envie de fracasser un chauffeur de taxi avec un parpaing ? Et pourquoi la petite Lorette adore nos parties de culbuto ? (ça c’est de la confidence intime, ne le répète pas.) Le mieux que t’as à faire, c’est d’entrer avec moi dans l’action. Et si en plus, t’as pas peur de la déconnade, tu ne regretteras pas le voyage ! Alors tu cliques tout de suite sur le bouton pour télécharger ou commander mon bouquin en papier. Pas de discussion, je t’attends !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Jacky Goupil pour l’envoi de son roman via SimPlement. Ma curiosité a été attirée par la mention « feel good polar ». Je lis du feel good, je lis du polar, mais du feel good polar, je n’en ai jamais entendu parler. J’ai été piquée au vif, il fallait que je sache où voulait m’emmener l’auteur.

Je pense que Jacky Goupil a sorti un roman des sentiers battus. On se moque des normes, on avance comme on peut et comme on veut. Jacky Goupil propose un OVNI littéraire qui va rentrer dans la catégorie « on aime ou on n’aime pas ». C’est le genre de roman qui va diviser le lectorat. Si, sur certains aspects, j’ai apprécié et surtout admiré le travail de l’auteur, il y a d’autres points qui ne m’ont pas forcément plu à 100%

J’ai apprécié les références, j’ai aimé l’atypisme de l’intrigue, j’ai apprécié les personnages principaux. Mais j’avoue que le style, si percutant soit-il, ne m’a pas forcément convaincue. Lorsque je disais que c’est un roman qui passe ou qui casse, je parlais plus particulièrement du style. C’est vraiment intéressant mais je ne lirai pas ce genre de style tous les jours.

On fait la rencontre d’un duo improbable : le commissaire Stanislas Goupil et l’inspecteur Gédéon. Ces deux-là forment un duo exceptionnel. Si vous appréciez les romans style San Antonio, vous aimerez forcément ce roman. Il est vrai que je pouvais, lorsque j’étais chez mon papi et qu’un roman trainait, lire un roman pour passer le temps. Je n’ai jamais été embarquée par ces histoires même si elles se laissent lire facilement. Ici, la désinvolture, l’humour et le style fait penser au personnage de San Antonio. Goupil, ce rusé renard, se voit, avec son acolyte, positionner sur une affaire assez particulière : un serial killer sévit et laisse sur ses victimes 20.000 euros. L’enquête est lancée, accrochez-vous, ça décoiffe.

Le côté enquête m’a énormément plu. J’ai beaucoup apprécié l’idée de base et la manière dont elle est traitée. Les personnages sont très bien travaillés et ont une psychologie fine et détaillée, cela ne fait aucun doute. Goupil & Gédéon sont deux personnages que l’on prend plaisir à découvrir. C’est un duo très drôle et original qui porte l’intrigue à bout de bras. Le roman est à l’image de ce duo : il y a beaucoup d’humour et de second degré, c’est original et la dérision est bien présente. Il est clair que l’on rigole. On sourit et on s’amuse. Peut-être un peu trop pour moi : un polar reste quand même une enquête avec des meurtres et de la violence. Il est clair que l’OVNI littéraire que l’on a sous les yeux est captivant mais voilà, je pense que la dérision est trop présente pour moi. On tourne tout à la rigolade et j’ai eu du mal à occulter cela pour avancer dans ma lecture. C’est très atypique.

En revanche, j’ai beaucoup apprécié les références que j’ai trouvées. Je pense que j’ai dû en rater quelques-unes mais celles que j’ai trouvées sont sympathiques et originales. L’auteur s’amuse avec la langue française qu’il semble manier avec beaucoup de dextérité. La plume est de qualité et très incisive. Le travail de la langue a été scrupuleusement fait et cela fait plaisir à lire. On est vraiment dans une qualité certaine. Bravo à l’auteur pour cela.

En définitive, malgré un petit couac au niveau du style, j’ai apprécié la qualité de la plume et les personnages. L’intrigue est sympathique et originale. Véritable OVNI littéraire, 20.000 balles pour mourir est un roman que vous apprécierez si vous aimez San Antonio. Avec une plume magnifique et des personnages saisissants, Jacky Goupil signe ici un roman de qualité qui décoiffe.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les multiples références littéraires qui pullulent dans ce roman.
  • Les personnages de Goupil et de Gédéon
  • La qualité de la plume de l’auteur

3.5

18

Les anges d’acier – tome 01 : l’escadrille d’Aliénor Eusimarok

514Qgclg4QL._SY291_BO1,204,203,200_QL40_ML2_Résumé : Eastbourne, Sussex, avril 1943. Base RAF Beachy Head. À 18 ans, Félicien est le plus jeune pilote français intégrée à la RAF sur la base de Beachy Head car il possède son propre avion militaire. Pour conserver le manche de son appareil, et peut-être intégrer un jour l’escadrille de combat, il s’efforce de faire sa place via des missions sur la Grande Bretagne. Sauf que Félicien s’appelle en réalité Léontine, a 20 ans, et qu’une femme ne peut pas piloter au combat. Enfin, il parait. Face aux AS, les troublants « Saint Ange » et « Steel Bird », celui dont le nom de code est « Chérubin » parviendra-t-il à garder son secret ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Aliénor Eusimarok pour l’envoi de son roman. Je suis toujours contente de faire de nouvelles découvertes, surtout lorsqu’il s’agit d’en faire en romance historique. Grâce au groupe facebook de Thalie Perrot, Aliénor fait partie des auteurs que j’ai pris plaisir à découvrir.

Ce que j’apprécie particulièrement ici, c’est le cadre utilisé et l’originalité de ce dernier. En effet, Aliénor Eusimarok ne choisit pas la facilité puisqu’elle nous plonge dans une intrigue qui prend place lors de la seconde guerre mondiale. J’ai aimé l’angle pris, les décors, les idées. Cela change vraiment de ce que j’ai déjà pu lire en romance historique et franchement : cela fait du bien !

On fait la rencontre de Félicien qui cache un profond secret. Félicien est, en fait, Léontine. Léontine est une jeune femme de 20 ans qui fait partie de la RAF. Jeune pilote pour l’armée française, elle est sous couverture : tous les jours, elle cache ses formes et tout ce qui pourrait trahir sa féminité. Elle devient alors Félicien, un jeune pilote extrêmement doué. Accompagnée de sa cousine Penny, Léontine va faire tout ce qui est en son pouvoir pour vivre sa passion sans se faire découvrir.

Le cadre historique est assez bien trouvé je trouve. J’ai apprécié la manière dont Aliénor Eusimarok met en place la place de la femme dans ce monde. Tout est verrouillé. La femme n’a pas sa place dans ce monde d’homme : elle ne peut pas faire la guerre, elle ne peut pas se battre pour sa patrie. La femme est naturellement moins douée que l’homme. Léontine va mettre à mal cette manière de pensée. C’est un personnage fort et courageux. Il faut déjà avoir du cran pour se déguiser et prendre l’apparence d’un homme pour vivre de sa passion, mais il en faut encore plus pour évoluer dans un monde où l’on doit survivre.

L’auteure apporte assez de détails au niveau du contexte historique. On est littéralement plongé dans un monde incroyable. On se rend vraiment compte de tout le travail de documentation que l’auteure a fait pour son roman. C’est crédible et prenant. Pour ajouter de la crédibilité à son intrigue, l’auteure décide de partager la narration en trois points de vue : celui de Félicien, de Steel Bird et Saint Ange qui sont des personnages récurrents dans ce premier tome.

La plume d’Aliénor Eusimarok est incroyable. Fine et délicate, elle nous propose une intrigue fluide et dynamique. Elle ne souffre d’aucune longueur. Cela donne envie de découvrir le deuxième tome. Le cliff hanger à la fin de ce premier tome est juste incroyable. Lorsque je suis arrivée à la fin du roman, j’ai crié de frustration. Impossible. Comme l’auteure peut jouer ainsi avec mes nerfs ?! Ah la vilaine ! 😉

Entre France & Angleterre, nous allons suivre Léontine dans son aventure. J’ai trouvé l’équilibre assez sympathique. Il y a autant de place pour l’action que pour les émotions. J’ai aussi apprécié la construction narrative qui permet de mieux comprendre nos personnages principaux. Nous entrons vraiment dans l’intimité des personnages et la dimension psychologique est assez bien construite.

C’est une lecture très agréable que nous propose donc Aliénor Eusimarok. Je ne pensais pas que j’apprécierai autant ce premier tome. J’ai toujours un pied de recul lorsque l’intrigue est mise en place dans le cadre de la seconde guerre mondiale. C’est tellement vu et revu … Mais Aliénor Eusimarok est parvenue à me surprendre de la plus belle des façons.

En définitive, j’ai apprécié ma découverte et j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains. C’est formidable de mettre en place des figures féminines aussi fortes dans un cadre aussi dur que celui de la seconde guerre mondiale. En toute honnêteté, je suis bluffée. C’est juste excellent : l’intrigue est forte et riche. La documentation est utilisée à bon escient. Bref, aucune fausse note pour moi. J’ai hâte de retrouver les personnages pour un deuxième tome ! Bravo à l’auteure pour ce formidable premier tome qui se montre à la hauteur de mes espérances.

03 bonnes raisons de lire ce premier tome :

  • Le personnage de Félicien/Léontine qui m’a énormément plu.
  • La plume de l’auteure qui nous fait voyager
  • La documentation incroyable et la richesse de l’historique dans cette intrigue

4.5

 

19

La Vecchia Signora de Carla Hay

48894221._SY475_Résumé : Apprendra-t-elle à se laisser aller ? Giulia, maman dévouée à son fils, consacre ses journées à son activité de traductrice. Une proposition de journalisme vient bousculer son quotidien et elle se promet de n’accepter que la réalisation d’une seule interview, afin de ne pas réveiller le passé. Maximiliano, footballeur star de son club en Serie A n’a que sa carrière en tête. Lui, les interviews font partie de son quotidien. Intrigué par cette femme qui ne répond pas à ses avances, il ne compte pas la laisser faire son travail dans les règles. Entre eux, les étincelles sont inévitables… Et pourquoi pas le désir ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Carla Hay pour l’envoi de son roman via la plateforme SimPlement. J’ai beaucoup apprécié l’appel au voyage dans un pays que j’aime beaucoup : l’Italie. On ne va pas se le cacher, en ce moment, voyager est quelque chose qui donne vachement envie. La situation sanitaire ne le permet pas vraiment alors plonger dans un roman est la solution idéale pour voyager en restant chez soi.

La vecchia signora est un premier tome très agréable à découvrir. Romance New Adult, elle a su me transporter assez facilement. Même si ma lecture n’est pas un coup de cœur, j’en ressors agréablement surprise.

Nous faisons la rencontre de Giulia. C’est un personnage féminin fort que j’ai beaucoup apprécié découvrir. En effet, au-delà d’être une super maman qui ferait tout pour son petit garçon, c’est avec une force et un courage désarmant qu’elle se bat contre les obstacles qui la vie lui met sur son chemin. Traductrice, elle travaille comme une acharnée pour que son fils ne manque de rien. La vie ne lui a certainement pas fait de cadeau mais elle avance et elle se bat. Giula est un personnage que j’ai beaucoup apprécié pour la force de caractère qu’elle a mais aussi pour ce qu’elle dégage. Elle ne se laisse pas faire et n’a pas froid aux yeux, elle est vraiment exceptionnelle. C’est un personnage féminin fort qui va porter à bout de bras cette intrigue.

Qui dit romance, dit forcément deuxième personnage principal. Je vous présente donc Maximiliano, un joueur de football célèbre qui va craquer sur Giulia lors d’une rencontre au café de sa sœur où Giulia a ses habitudes. Giula et Maximiliano c’est la rencontre de deux caractères bien trempés qui ne se laissent pas faire. Si Giulia va tout faire pour tenir ses promesses et protéger Marcus, son fils, elle va aussi devoir faire face au footballeur sur de lui qui ne lâche rien facilement. C’est une rencontre explosive qui va nous tenir en haleine tout au long du roman.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans cette lecture, c’est l’équilibre. On a un équilibre parfait dans tous les sens du terme. Les thématiques peuvent être dures et difficiles comme un peu plus légères et agréables. Cela permet de ne pas avoir un livre trop dur émotionnellement à lire. C’est vraiment très agréable. Les personnages ont tous les deux un passé à gérer dans leur présent. J’aime beaucoup le fait que les personnages ne sont pas parfaits mais qu’ils trainent des casseroles. C’est bien, cela rend l’intrigue plus humaine et plus crédible.

Les personnages sont aussi complémentaires. Si Giulia est plus réservée et réfléchie, Maximiliano est lui plus franc, plus direct et ne recule pas devant des refus éventuels. Les deux personnages, radicalement opposés, vont apprendre à composer ensemble et à écrire une histoire qui nous propose une belle évolution. Les deux personnages sont forts mais évoluent avec le temps. C’est vraiment agréable, on a l’impression de faire partie de leur histoire et d’avancer avec eux. Je trouve cela charmant.

Même si l’équilibre est ce que j’ai apprécié le plus dans ma lecture, j’ai aussi grandement apprécié ma découverte de la plume de Clara Hay. C’est vraiment une plume au service des diverses émotions que l’on peut rencontrer. C’est vraiment top. La plume est fluide et propose des thématiques différentes : le sport grâce au métier de Maximiliano, la difficulté qu’est d’être mère et d’être seule mais aussi le lâcher prise et savoir avancer malgré les blessures et les promesses du passé. C’est rondement mené et l’intrigue ne souffre pas de longueurs. Le fait d’avoir fait le choix de ne pas avoir des personnages parfaits est quelque chose de très bien aussi : cela permet au lecteur de s’identifier aux personnages et de les rendre plus humains. La romance est à l’image de nos personnages : imparfaite mais tellement chouette.

En définitive, Clara Hay nous propose une histoire vraiment excellente. Les décors italiens sont formidables et proposent vraiment une invitation au voyage que je n’ai pas pu refuser. J’ai apprécié nos deux personnages principaux et leurs différences de caractères et de vie. Je trouve cela charmant. La plume de l’auteure est au service des émotions et nous en fait une palette vraiment agréable. Quelle belle découverte ! Prenez le temps de plonger dans l’histoire de Giulia et de Maximilano, ça vaut le détour !

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Deux personnages principaux forts mais très agréables à rencontrer
  • Une plume au service des émotions : tout ce que j’aime !
  • La romance imparfaite mais qui est très crédible. On s’identifie très facilement aux personnages.

4