Résumé : POURQUOI UN SERIAL KILLER MET-IL 20 000 EUROS EN ESPÈCES DANS LES POCHES DE SES VICTIMES ? C’est bien ce que je me demande… « Je », c’est moi, le commissaire Stanislas Goupil. Accompagné de l’inspecteur Gédéon, l’homme qui rigole plus vite que son ombre, on enquête. Mais attention ! Nous, c’est pas le style à la British. Pas de loupe, pas de pipe, pas de bonnes manières. On serait plutôt du genre à foncer dans le tas avec nos grosses pompes à clous. À cogner aussi, bah oui, faut ce qu’il faut. Les vilains pas beaux, quand tu les interroges poliment, ils ne comprennent pas. Mais si tu questionnes avec une mandale, ils sont nettement plus bavards. Tu veux savoir pourquoi un taré distribue ses économies à des macchabées ? Pourquoi un mec échappe au cimetière en se cognant un doigt de pied ? Pourquoi j’ai envie de fracasser un chauffeur de taxi avec un parpaing ? Et pourquoi la petite Lorette adore nos parties de culbuto ? (ça c’est de la confidence intime, ne le répète pas.) Le mieux que t’as à faire, c’est d’entrer avec moi dans l’action. Et si en plus, t’as pas peur de la déconnade, tu ne regretteras pas le voyage ! Alors tu cliques tout de suite sur le bouton pour télécharger ou commander mon bouquin en papier. Pas de discussion, je t’attends !
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Jacky Goupil pour l’envoi de son roman via SimPlement. Ma curiosité a été attirée par la mention « feel good polar ». Je lis du feel good, je lis du polar, mais du feel good polar, je n’en ai jamais entendu parler. J’ai été piquée au vif, il fallait que je sache où voulait m’emmener l’auteur.
Je pense que Jacky Goupil a sorti un roman des sentiers battus. On se moque des normes, on avance comme on peut et comme on veut. Jacky Goupil propose un OVNI littéraire qui va rentrer dans la catégorie « on aime ou on n’aime pas ». C’est le genre de roman qui va diviser le lectorat. Si, sur certains aspects, j’ai apprécié et surtout admiré le travail de l’auteur, il y a d’autres points qui ne m’ont pas forcément plu à 100%
J’ai apprécié les références, j’ai aimé l’atypisme de l’intrigue, j’ai apprécié les personnages principaux. Mais j’avoue que le style, si percutant soit-il, ne m’a pas forcément convaincue. Lorsque je disais que c’est un roman qui passe ou qui casse, je parlais plus particulièrement du style. C’est vraiment intéressant mais je ne lirai pas ce genre de style tous les jours.
On fait la rencontre d’un duo improbable : le commissaire Stanislas Goupil et l’inspecteur Gédéon. Ces deux-là forment un duo exceptionnel. Si vous appréciez les romans style San Antonio, vous aimerez forcément ce roman. Il est vrai que je pouvais, lorsque j’étais chez mon papi et qu’un roman trainait, lire un roman pour passer le temps. Je n’ai jamais été embarquée par ces histoires même si elles se laissent lire facilement. Ici, la désinvolture, l’humour et le style fait penser au personnage de San Antonio. Goupil, ce rusé renard, se voit, avec son acolyte, positionner sur une affaire assez particulière : un serial killer sévit et laisse sur ses victimes 20.000 euros. L’enquête est lancée, accrochez-vous, ça décoiffe.
Le côté enquête m’a énormément plu. J’ai beaucoup apprécié l’idée de base et la manière dont elle est traitée. Les personnages sont très bien travaillés et ont une psychologie fine et détaillée, cela ne fait aucun doute. Goupil & Gédéon sont deux personnages que l’on prend plaisir à découvrir. C’est un duo très drôle et original qui porte l’intrigue à bout de bras. Le roman est à l’image de ce duo : il y a beaucoup d’humour et de second degré, c’est original et la dérision est bien présente. Il est clair que l’on rigole. On sourit et on s’amuse. Peut-être un peu trop pour moi : un polar reste quand même une enquête avec des meurtres et de la violence. Il est clair que l’OVNI littéraire que l’on a sous les yeux est captivant mais voilà, je pense que la dérision est trop présente pour moi. On tourne tout à la rigolade et j’ai eu du mal à occulter cela pour avancer dans ma lecture. C’est très atypique.
En revanche, j’ai beaucoup apprécié les références que j’ai trouvées. Je pense que j’ai dû en rater quelques-unes mais celles que j’ai trouvées sont sympathiques et originales. L’auteur s’amuse avec la langue française qu’il semble manier avec beaucoup de dextérité. La plume est de qualité et très incisive. Le travail de la langue a été scrupuleusement fait et cela fait plaisir à lire. On est vraiment dans une qualité certaine. Bravo à l’auteur pour cela.
En définitive, malgré un petit couac au niveau du style, j’ai apprécié la qualité de la plume et les personnages. L’intrigue est sympathique et originale. Véritable OVNI littéraire, 20.000 balles pour mourir est un roman que vous apprécierez si vous aimez San Antonio. Avec une plume magnifique et des personnages saisissants, Jacky Goupil signe ici un roman de qualité qui décoiffe.
03 bonnes raisons de lire ce roman :
- Les multiples références littéraires qui pullulent dans ce roman.
- Les personnages de Goupil et de Gédéon
- La qualité de la plume de l’auteur
Je lis du feel good moins du policier. J’aime généralement le mélange des deux sous fond d’humour c’est toujours sympa mais pas trop. C’est ce qui me fait peur dans ton retour, le mélange des genres a l’air super sympa mais je pense pas y adhérer
Je comprends, si tu veux plus d’infos en MP n’hésite pas
La couv ne me tente pas plus que ça mais pourquoi pas ^^
Ca roule =)
Je dois dire que dans l’immédiat, je ne suis pas sur que ça passe pour moi
Ca roule, le prochain sera le bon =)
Je suis assez convaincue que ça ne me plaira pas. Côté atypisme, objet littéraire non-identifié, j’aime beaucoup la saga du Bourbon Kid et j’ai du mal à ne pas faire la comparaison.
D’ailleurs, c’est marrant que l’auteur ait donné son nom/pseudo au héros, Goupil.
Oui, il pousse l’atypisme jusqu’au bout ^^
C’est marrant, dès que j’ai vu la couverture, j’ai pensé « San Antonio », mon papa était très fan étant jeune !
Comme quoi !!! ^^
A la base j’allais dire que ce n’était pas pour moi, mais tu as réussi à m’intriguer 🙂
J’en suis ravie =)
Je n’aime pas la couverture mais j’adore tout le reste !
Ok, j’espère que tu te laisseras tenter alors!