Résumé : De l’autre côté de l’Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l’incendie de son appartement. Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu’il chiait sur Le Monde et pissait sur L’humanité, un couple le trouva et l’adopta. Il fut appelé : Tolbiac Juillet. Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n’en a plus. Il l’a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie. Sa vie bascule tandis qu’il fume une cigarette dans les toilettes d’une piscine. Il n’en sortira jamais. Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré ! L’impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.
Mon avis : Je remercie Les éditions la Völva pour leur gentillesse ainsi que pour l’envoi de ce service presse. J’ai tout de suite voulu lire ce roman qui semblait être original et très intéressant. Une chose est certaine : je n’ai pas été déçue !
Tolbiac Juillet est un personnage haut en couleur ! Il est vraiment très intéressant. Il est perdu, abandonné à la naissance, il essaye de trouver ses marques dans ce monde parsemé d’embuche. Il est drôle, on s’attache très facilement à lui. Tolbiac Juillet est un personnage très touchant, bourré d’humour (par moment, un peu à son insu). Il véhicule tant d’émotions que l’on ne peut pas faire autrement que de s’attacher à lui. On le suit, s’interrogeant sur sa personne, sur ses origines, sur ce qu’il était et ce qu’il deviendra. C’est très intéressant.
Une chose est certaine, lorsque l’on découvre ce roman, il ne faut pas s’attendre à avoir une lecture « normale » : c’est décalé et très original ! On se perd un peu au début mais une fois l’originalité apprivoisée, c’est excellent ! On démarre avec une vache, on passe par un avocat véreux mais aussi par un couple qui trouve un enfant et aussi de Kurt Cobain : J’ai eu peur de partir loin, sans pouvoir revenir en un seul morceau mais je suis heureuse de vous dire que je me suis trompée.
Même si le début est un peu long, passé les trente premières pages, on se régale ! Il faut avoir du second degré, c’est certain ! Grâce à des personnages haut en couleurs ainsi que des péripéties et action digne de ce nom, on passe un moment délicieux !
Le mot que l’on peut retenir pour ce roman est « insolite ». C’est vraiment très agréable. Je suis vraiment très étonnée par cette lecture et je sais que je m’en souviendrai longtemps.
La plume de l’auteur est très agréable, intelligente et nous entraîne facilement dans l’univers de Tolbiac Juillet. De par l’originalité du prénom et du personnage en lui-même ainsi que par l’originalité de l’histoire, la plume nous fait voyager. C’est exaltant. Je pense que Cédric Blondelot mérite à être connu par un bon nombre de lecteur.
Je suis heureuse de m’être laissé tenter par cette lecture ! C’est vraiment une belle aventure que l’auteur nous propose. Je ne peux que vous la conseiller.
Ma note : 17/20