Résumé : Le journal, un peu fou d’une poissarde ou les tribulations de la probable fille du grand blond avec une chaussure noire. On pourrait la décrire comme la petite rousse aux pieds nus. Et le premier qui dit Zora, je le mords ! D’infimes accidents en immenses bévues, je me demande continuellement comment je suis en vie. Je cours vite, enfin pas assez, vu que ma guigne a inlassablement deux trains d’avance sur moi. Ici, l’humour est de mise, la poisse OK, mais toujours en riant.
~ Service presse ~
Je remercie chaleureusement Florina l’Irlandaise pour l’envoi de son roman en papier. C’était sympathique de découvrir l’auteure dans un nouveau genre. En effet, loin de Féerélia et de la fantasy, Cours après moi la poisse ! Zut, elle est devant est plutôt un roman feel-good assez sympathique.
J’apprécie l’intention de l’auteure, franchement, à la lecture, on se dit que ce n’est pas possible d’être un aimant à poisse comme ça. C’est un roman qui fait sourire, même rire parfois. Je pense que de ce côté-là, le pari est gagné pour l’auteure. Tout est pris avec sérénité et humour, l’auteure a un recul incroyable sur sa vie. Savoir relativiser à ce point mérite un titre de sagesse.
Ça m’est personnel, mais il y a des éléments dans ce livre qui font que je suis un peu passée à côté de ma lecture. En effet, en refermant le roman, j’étais un peu mitigée. Plusieurs choses m’ont dérangée. J’ai eu cet effet un peu catalogue en fait. Il y a tellement de péripéties et de poisse que ça donne un effet catalogue. Cependant, je ne remets pas en cause le côté autobiographique du roman et d’ailleurs, quand on se rend compte que tout ça est arrivé à Florina l’Irlandaise, c’est plutôt un miracle qu’elle soit là où elle est aujourd’hui.
Le format « journal intime » est compliqué à gérer pour moi. J’aime avoir une proximité avec la narratrice/autrice mais je ne suis pas forcément une lectrice qui aime avoir le genre de relation « amicale » avec le narrateur de manière général. L’auteure se livre, à cœur ouvert, cela ne fait aucun doute, au lecteur. Il y a une sorte d’intimité qui se crée entre la narratrice et ses lecteurs qui peuvent avoir l’impression de lire les confidences d’une copine et de rire avec elle. Malheureusement, je n’aime pas lire des « mdrr » et trouver des smiley dans mes lectures. Je suis un peu trop rigide dans mes lectures pour apprécier cela. En revanche, cela est très moderne. Cela pourra plaire à un large lectorat, j’en suis certaine.
C’est une lecture sympathique mais malheureusement, cela n’ira pas plus loin pour moi. C’est frais, c’est agréable et dynamique. Il m’a manqué un petit quelque chose pour que l’intrigue prenne de l’ampleur. Ceux qui aiment les feel good vont se régaler je pense. J’en lis de temps en temps mais ce n’est pas forcément ce que j’apprécie le plus dans mes lectures.
Ce roman se lit rapidement, j’ai pris une après-midi. Les chapitres courts permettent au lecteur de respirer entre tous ces moments de poisse et ces péripéties. C’est très intelligent d’avoir construit cela comme ça. De plus, les émotions sont très bien soulignées. On a de la joie, des rires mais aussi de la colère et un sentiment d’injustice qui naît. C’est plutôt chouette. J’ai aussi apprécié le fait qu’il n’y ait pas d’apitoiement. C’est vraiment agréable de ne pas avoir un personnage qui pleure tout le temps sur son sort (même si clairement, il y a de quoi).
Le message de Florina reste quand même très positif ! Elle prend la vie du bon côté, savoure ce qu’elle peut, les moments d’amour et d’amitié qu’elle vit. Quand quelque chose lui tombe sur la tête, elle va de l’avant et fait tout pour trouver des solutions aux problèmes qui surviennent. Comme on dit, il faut savoir rire de tout et Florina excelle en la matière.
En définitive, malgré ce sentiment d’effet catalogue et les smiley, je ne suis pas mécontente d’avoir mis le nez dans cette lecture. Même si ce n’est pas le genre de lecture que j’adore, cours-moi après la poisse ! Zut, elle est devant est un roman frais et sympathique. On nous offre une belle tranche de vie avec un message qui fait du bien. On se rend compte qu’au lieu de voir le verre à moitié vide, il est mieux de le voir à moitié plein. C’est un récit autobiographique que j’ai apprécié dans l’ensemble. Malgré le fait qu’elle soit un aimant à poisse, Florina l’Irlandaise reste une auteure qui possède une plume très intéressante et qui semble être douée pour les exercices de style. Je recommande ce roman à ceux qui veulent rire, qui veulent lire un roman frais et agréable. Si vous avez des problèmes, que vous souhaitez vous évader, c’est l’histoire qu’il vous faut. Bravo à l’auteure pour être sortie de son monde de fantasy.
3 bonnes raisons de lire ce roman :
- L’aspect autobiographique que j’aime trouver dans mes lectures.
- Une tranche de vie assez agréable à découvrir
- Une « morale » qui serait bien de se rappeler à chaque épreuve de la vie.