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A la pointe de l’épée d’Ellen Kushner

69696Résumé : Richard Saint-Vière est le meilleur duelliste des Bords-d’Eaux. Cela n’empêche pas le bretteur de se retrouver entraîné avec Alec, son amant, dans les intrigues des nobles de la Colline. L’honneur sera-t-il suffisant pour les déjouer ? Avec ses joutes d’escrime aussi bien que verbales, À la pointe de l’épée – un mélodrame de mœurs revient dans une édition augmentée de nouvelles (dont certaines inédites en français), mais aussi de textes en exclusivité mondiale : les lettres d’Octavia Saint-Vière.

Ellen Kushner est une autrice américaine qui a remporté le World Fantasy Award avec Thomas le rimeur et le Locus Award pour The Privilege of the Sword.

~ Service presse 📖 ~

Je remercie chaleureusement les éditions ActuSF ainsi que Jérôme pour l’envoi de ce roman. Service presse qu’il me tardait de rencontrer sur mon chemin de lectrice, j’avoue que j’ai pris mon temps pour découvrir ce que l’auteure, mondialement connue (sauf par moi apparemment), proposait dans ce roman terriblement tentant. Pourquoi tentant ? Rien qu’à le voir, on a envie de le dévorer. Le livre, en tant qu’objet, est magnifique. Il fait penser aux anciens romans avec ses dorures, la première et la quatrième de couverture sont rigides, un signet pour marquer ses pages. Bref, l’élégance est de rigueur ici ! Puis autant vous dire que le générique de Zorro m’est resté en tête tout au long de ma lecture (inutile de lever les yeux au ciel, je sais que vous avez chanté).

Il y a tellement à dire sur ce livre que je ne sais pas par où commencer ! Le roman propose un mélange des genres que je n’avais jamais vu auparavant : de la fantasy mais aussi un roman d’aventures dans lequel se dessine une romance homosexuelle. Déjà là, la surprise m’a saisie. Parfait ! J’adore le renouveau, l’original. En revanche, là où je préfère prévenir les lecteurs, c’est sur le fait que ce roman est classé en fantasy parce qu’un univers est créé. Il n’y a pas de créatures légendaires, de magie. C’est un univers qui vient s’inscrire dans les siècles se rapprochant du 15ème / 16ème siècles pour moi. Même s’il est créé de toutes pièces, j’avoue que j’ai pensé aux grandes villes italiennes dans ces siècles-là. L’univers crée reste proche de celui que l’on a pu connaitre dans les livres d’histoire-géographie. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser aux trois mousquetaires d’Alexandre Dumas, par exemple. J’ai eu l’impression d’évoluer dans un univers semblable en terme d’architecture.

L’univers créé propose trois castes sociales : les habitants de la Colline (riches, nobles, marchands, bonnes familles aisées…), les habitants des bords de l’eau (prostitués, voleurs, ivrognes …) et les bretteurs qui vendent leur arme pour gagner leur vie auprès des aristocrates en tuant des gens. On a une société qui se dessine sous nos yeux et qui nous poussent à s’interroger sur les questions sur le pouvoir des riches, l’honneur, savoir si tout est acceptable ou non. On nous parle aussi de politique. On est vraiment dans la création totale d’un monde. C’est plutôt intéressant de voir cette société se dessiner au fil des pages.

Bien entendu, notre personnage fait son entrée dans notre intrigue : Richard Saint-Vière est l’anti-héro par excellence, le personnage qui dérange, qui ne rentre pas dans les codes. Le plus célèbre et renommé des bretteurs est notre personnage principal. C’est un personnage qui, dans un premier temps, m’a donné des envies de meurtres. Je ne comprenais pas ce personnage : calme, réservé, taciturne. Son atypisme m’a fait frôler la folie. C’est un bretteur sur la fin de sa carrière, il a déjà vu beaucoup de choses au cours de sa vie. Il n’est ni un noble, ni faisant partie du bas peuple. Les bretteurs sont une caste à part entière et solitaire. C’est tout à fait ce que dégage Richard. On n’a pas forcément envie d’en savoir plus sur lui. Puis, petit à petit, au fil des pages, j’ai su apprécier l’ours qu’est ce personnage.

Alec est un personnage aussi intéressant. C’est l’amant de Richard. Encore une fois, ici, l’auteure m’a surprise. Je n’avais jamais lu de roman dans lequel le personnage principal masculin était homosexuel. Je n’ai rien contre cela, bien au contraire. Cela apporte encore un peu plus d’originalité dans un roman où des genres que l’on n’a pas l’habitude de voir ensemble se croisent. L’auteure laisse une place à la passion amoureuse d’Alec et de Richard. C’est avec élégance et pudeur qu’elle nous parle d’homosexualité. On est dans la normalité et j’ai trouvé cela excellent. Quelle belle idée. On est dans une société où deux hommes qui s’aiment ne sont pas brûlés au bûcher ! Alec est très différent de son amant : en exil forcé, cet ancien universitaire est un névrosé de première catégorie. Le couple que forment ces deux hommes est spectaculaire. On a une image de la passion amoureuse incroyablement riche : on est toujours dans la passion qu’elle soit idyllique ou violente. L’auteure ne prend pas le parti de parler de l’amour dans tout ce qu’il a de plus beau mais elle a un œil qui voit l’amour dans son entièreté. Cela rend les personnages beaucoup plus humains.

Il y a beaucoup de personnages secondaires qui passent dans l’histoire, cela rend l’intrigue riche et plus fouillée mais j’avoue qu’ils m’ont plutôt laissée de marbre. Je me suis focalisée sur ces deux personnages inconsciemment.

Ce roman est un spectacle. Il nous dépeint une fresque sociale et humaine très forte. Dans le résumé, on parle de « mélodrame des mœurs » et je pense que c’est le point principal de cette histoire. C’est ce qui va déclencher un gros point de l’intrigue et mettre Richard et Alec dans une histoire qu’ils auraient préférés éviter. Ainsi, tout au long de l’intrigue, des thématiques viennent s’ajoutent à celles déjà présentes. On est dans un roman de capes et d’épée, il est donc normal de voir des thématiques comme l’honneur, la vengeance, les complots et les machinations mais nous avons aussi une romance qui se dessine (aussi pudique et belle soit elle) et qui permet d’ajouter l’amour passionnel et l’homosexualité à la liste des thématiques abordées. Bien entendu, un roman de cet acabit ne serait rien sans les machinations et les trahisons entre riches. L’argent a aussi une place importante dans le récit.

En définitive, à travers ce livre (qui contient le roman principal mais aussi 5 nouvelles et 4 lettres de la mère de Richard), l’auteure met en place une société dans un monde imaginé. Elle nous dépeint une société incroyablement riche humainement parlant mais nous propose aussi de nous interroger sur le poids de la société dans nos vies. Au-delà du roman de capes et d’épée, l’auteure nous propose une interrogation beaucoup plus profonde sur la nature humaine. C’est avec une plume élégante, dynamique et pondérée que l’auteure nous embarque dans un univers incroyable. J’ai apprécié le fait que l’auteure n’en fasse pas de trop : il n’y a ni trop de sang, ni trop de violences, ni trop d’expressions des sentiments. C’est juste et équilibré.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un monde travaillé qui propose de réelles interrogations sur la société.
  • Un couple intéressant : Richard et Alec
  • La plume de l’auteure

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Valentine Perdreaux a disparu – Épisodes 2, 3 & 4 – Felix Lejaune

Résumé de l’épisode 2 : Il n’y a qu’un endroit où Antonin et Waldeck peuvent espérer en apprendre plus sur les assassins du professeur Simon : La zone, un entrelacs de roulottes, de bicoques et de ruelles boueuses, sorte de cours des miracles du 20ème siècle où cohabitent criminels, Gitans, exclus et crève-la-faim… Un lieu de tous les dangers où de nombreux pièges les attendent…

Résumé de l’épisode 3 : Où l’on prend l’avion, où l’on rencontre enfin Valentine Perdreaux, et où l’on fait la connaissance d’un inquiétant gentleman…

Résumé de l’épisode 4 : À l’arrivée de l’Orient Express, à Venise, c’est le choc de la rencontre entre trois forces aux objectifs bien différents : Valentine d’un côté, Antonin de l’autre, et enfin le mystérieux Fayçal… Tandis que la mort commence à roder autour d’elle, la jeune femme va devoir faire appel à toute son intelligence pour pouvoir continuer sa mission…

Mon avis : Je remercie Les éditions Nutty Sheep et plus particulièrement Céline pour l’envoi de ces trois nouveaux épisodes de la série « Valentine Perdreaux a disparu ». J’avais énormément apprécié le premier épisode de cette série et j’avais très envie de connaitre la suite des aventures de tout ce petit monde. Une chose est certaine, je n’ai pas été déçue et j’ai encore bien envie de découvrir ce qui va se passer par la suite.

J’ai choisi de faire une chronique pour les épisodes 2, 3 & 4 parce que le format épisodique, comme il l’indique, est un format assez court. J’avais peur de faire des chroniques sans saveur si je faisais une chronique par épisode.

Dans le deuxième épisode, il n’est pas encore question de Valentine. On suit Antonin et Waldeck dans les bas-fonds des rues parisiennes où le danger rode. Le jeune journaliste photographe se retrouve dans des situations périlleuses tandis que son compagnon est comme chez lui. Il sait d’où vient le danger et comment se protéger. On va donc suivre notre duo détonant à la recherche d’indices sur le meurtre du professeur Simon.

Ce que j’ai apprécié, c’est, forcément, l’arrivée de Valentine dans le récit. Ainsi, on se retrouve une fois avec Antonin et Waldeck et une fois avec Valentine jusqu’à ce que les histoires se confondent pour n’en faire qu’une. J’ai beaucoup aimé la charmante Valentine bien qu’un peu naïve, j’ai apprécié le fait qu’elle veuille prendre sa vie en main et assouvir sa curiosité culturelle.

7caa72cb8f0e35e78f73c4f04135f9a6_bandeauhautValentine est une jeune fille assez calme, jolie et intelligente. C’est la première fois qu’elle quitte le domicile familial et donc, lorsque le danger rode, elle ne s’en rend pas forcément compte. On a une naïveté qui se dégage de ce personnage mais cependant, elle ne se laisse pas faire. Elle réfléchit vite pour pouvoir continuer sa mission.

Dans les épisodes 3 & 4, nous faisons la rencontre de Fayçal – et par le biais de ce personnage de la culture orientale. On a des langues étrangères qui apparaissent dans le récit. Cela donne une touche exotique au roman et nous donne envie de savoir comment Valentine va réussir à s’en sortir.

L’intrigue est rondement menée. J’avoue que je suis sous le charme de la plume de Félix Lejaune. Elle est fluide, dynamique et apporte une certaine puissance au roman.

Le côté épisodique me gêne encore un peu mais je commence à m’y faire. J’avoue que la Fantasydécoupe du texte reste très bien trouvée et cela nous apporte un suspense certain pour la suite des aventures. Le lecteur est happé par les aventures de tout ce petit monde. Je trouve cela très intéressant.

Si vous apprécié un léger côté historique et les romans d’aventures, je ne peux que vous conseiller de lire cette série d’épisodes qui sont parfaits entre deux grosses lectures.

Vivement la suite !

Les – :

  • Le format épisodique qui me laisse sur ma faim malgré une découpe intelligente.

Les + :

  • La rencontre avec Valentine.
  • Le panel de personnages que j’ai bien apprécié.
  • La plume de l’auteur que je découvre avec cette série et qui me plait énormément.
  • Les deux histoires qui finissent par n’en faire qu’une.

 

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Retrouvez mon avis sur le premier épisode !

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Les hauts conteurs T2 : Le roi Vampire – P. McSpare & O. Peru

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Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, je suis de bonne humeur! On arrive non loin des 700 commentaires, vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur mon blog et nous sommes aujourd’hui 153 sur la page facebook. C’est un plaisir immense pour moi. 🙂

Je vous retrouve pour un nouveau coup de coeur.

Si vous vous souvenez j’ai lu le premier tome des Hauts Conteurs avec Saefiel! Si son blog vous est inconnu, filez y vite! 🙂 Ma chronique est disponible sur le blog et la sienne est disponible ici.

Quatrième de couverture: « Paris, hiver 1190. Débarqués au cœur de la plus grande ville du Monde connu, le jeune Roland, Mathilde, Ruppert et Salim poursuivent un double but: retrouver William le Ténébreux, l’ami disparu, et découvrir les secrets de Vlad, le maître vampire. Ce démon est-il réellement mort dans les forêts anglaises, ou attend-il son heure pour frapper encore ? Pire encore, un traître se cache-t-il parmi les quatre aventuriers, comme tout semble l’indiquer ? Happés par le tumulte populaire de la Fête des Fous, Roland et ses compagnons vont croiser nombre d’individus pittoresques. Cérémonies noires, complot royal, créatures infernales, prophéties du Livre des Peurs, tous les ingrédients d’un mélange fatal sont réunis pour sceller le sort de nos héros. Pourtant, ils sont des Haut-Conteurs et ne reculeront pas, jusqu’à vaincre ou périr. Roland « Coeur de Lion » en tête. Le Mal rôde, la mort avance masquée. C’est la fête des ombres, c’est la fête des fous ! »

Mon Avis: J’avais tellement adoré le premier tome de cette saga que je me suis procurée le deuxième tome assez rapidement. Je l’ai englouti.

Plus noir que le premier livre, nous rentrons dans le vif du sujet et de l’aventure par le biais de ce second tome.

On retrouve nos Conteurs favoris à Paris en pleine fête des fous. Ville de tous les crimes, de toutes les fêtes et de tous les plans. On y trouve des personnes infâmes prêts à tout pour détrôner le roi.

Nous sommes donc avec Roland, Mathilde et Ruppert haut conteur érudit. Nous avons toujours nos personnages « fixes ». Corywn (qu’on ne voit pas tout au long du livre.) William, Roland, Mathilde et Ruppert sont eux, sur Paris.
Nous rencontrons aussi des nouveaux personnages principaux: Lothar Mots Dorés qui fait « équipe » avec Vlad, notre méchant de ce tome. Salim, haut conteur qui s’est fait coupé la langue et qui est désormais muet (forcément).
Nous rencontrons aussi des nouveaux personnages secondaires très nombreux et très différents.
La multitude des personnages est superbe! On rencontre de nombreuses personnes de tout âge et de tous les rangs sociaux.

Le cadre est donné dès les premières pages du roman: Paris. La capitale française qui était, à cette période de l’histoire (le moyen âge) une ville où tous les « vices » sont permis surtout pendant la fêtes des fous. Les hommes se travestissent. Beuveries, jets d’ordure et je vous en passe.

Nous suivons Roland dans ses périples. Avec son acolyte Mathilde. L’équipe de choc se lance à la trace de William qui ne donne plus signe de vie depuis plusieurs jours. Chose inquiétante. Nous retrouvons donc les messages cachés, les indices, les traques et les pièges.

Vlad est de retour pour la plus grande peur de Roland qui ne sait pas s’il va survivre a une nouvelle attaque.
Au fil du roman nous découvrons encore les plans diaboliques que Vlad a mis en place avec Lothar. J’ai trouvé ce dernier assez redoutable. Il m’a limite fait plus peur que Vlad.

Le tome deux est à la hauteur du tome un. Même un peu mieux. Les personnages prennent de l’assurance. L’écriture devient plus fluide et plus harmonieuse. Bref, j’ai adoré ce tome, encore plus que le premier 😀
Le tome trois est commandé, pour de nouvelles aventures!! 🙂

Ma note : Un bon 20/20

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Les Hauts conteurs T1 : La voix des rois – P. Mc Spare & O. Peru

Bonjour tout le monde,

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On se retrouve aujourd’hui pour la chronique des Hauts conteur le tome 1 lu en lecture commune avec Saefiel (je pense que tout le monde connait ce superbe blog! Non?! Ohhh! Allez y tout de suite! :O)

Quatrième de couverture: « 1190, Tewkesbury, royaume d’Angleterre. A treize ans, Roland ne rêve que de voyages, de chevalerie et d’aventures. Seulement ses parents ont besoin de lui pour tenir l’auberge familiale. Il ne connait le monde que par les gens de passage, et son meilleur ami, l’ennui, semble bien décidé à lui gâcher l’existence. La venue d’un Haut-Conteur au village va tout changer. Le prestigieux chasseur d’histoires et d’énigmes enquête sur les mystères de la forêt de Dean et sur les goules qui s’y cachent. Il ne craint pas les croque-cadavre et s’enfonce seul dans les ténèbres, nuit après nuit… mais un matin il ne revient pas. L’histoire a-t-elle mangé celui qui aurait dû la raconter ? C’est ce que va tâcher de découvrir Roland… et peut-être deviendra-t-il lui-même Haut-Conteur ? »

Mon avis: Dans un premier temps, je remercie Saefiel avec qui j’ai lu ce premier tome en lecture commune.

Vous savez aussi que la fantasy n’est pas mon genre de prédilection. J’ai peut-être commencé avec des romans trop étranges. Mais je me suis pris de belles gamelles avant de trouver les hauts conteurs.

Nous faisons la rencontre de Roland, un petit gars de treize ans. Qui est un fils d’aubergiste. Il est un peu déçu que sa vie ne soit pas aussi exaltante que celle d’un Haut conteur. Caste mondialement connue pour être prestigieuse, elle protège le monde des monstres. Goules, upyr, vampires et compagnie sont au rendez vous.

Des hauts conteurs étant justement dans le coin, Roland entend parler de la disparition d’un Haut conteur: Maître Corwyn. Il décide de partir à sa recherche et le retrouve mourant. Roland revient à cheval avec Corwyn. La cape du haut conteur sur les épaules. Celui-ci sur son lit de mort à fait de Roland un Haut conteur.
L’histoire commence ainsi. Nous faisons la rencontre d’une autre haut conteuse : Mathilde. Qui sera le maître d’apprentissage de Roland. A deux, ils décident de partir à la découverte de ce qui a attaqué Corwyn.

Une histoire haute en couleur! Elle m’a beaucoup beaucoup plu!
L’intrigue de celle ci est très bien ficelée ! On entre dans une quête d’un livre sacré. Dont les pages se sont éparpillées au fil des siècles. Énigmes et pièges à déjoués sont au rendez-vous. Malin et courageux, les hauts conteurs sont prêts à tout pour récupérer ces pages.

Une ambiance plaisante, des personnages très attachants et d’autres qu’on apprécie détester. Mais globalement je n’ai pas eu une minute d’ennui. Je n’ai rien trouvé de négatif à dire. Ce premier tome est un véritable coup de coeur.

Je me suis surprise à me faire mes propres hypothèses sur les coupables et ce qu’il pouvait bien se passer.

En bref, une super lecture pour moi. J’ai tellement apprécié que je suis en pleine lecture du tome deux! Des personnages nombreux, des émotions à foison et un cadre magique!

Un roman de fantasy jeunesse qui est parfait pour les plus vieux! 🙂

Ma note: 20/20

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Bilbo le hobbit – J.R.R Tolkien

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Me revoici pour chroniquer le roman de Tolkien.

Bilbo le hobbit a été lu en lecture commune avec Goldfish books & les lectures de Bibliophile. C’est aussi une chronique pour le challenge La littérature fait son cinéma

Quatrième de couverture: Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L’aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d’expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d’énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d’une araignée géante… Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.

Mon avis : Mitigé pour une fois depuis bien longtemps!

J’ai lu les premiers chapitres avec beaucoup d’engouement. Mais des lenteurs sont apparues elles viennent de plusieurs points :

– L’incalculable nombre de personnages. Tout devient confus par moment et je me suis emmêler les pinceaux.
– Les descriptions à rallonge qui m’ont fait devenir chèvre à certains moments.
– Le point de vue externe de l’auteur qui a enlevé certaines émotions. Dommage!

Malgré ça, j’ai apprécié le style de Tolkien. Et ma lecture s’est passée sans trop de souci grâce à son style. De plus, j’ai réussi à m’attacher à certains personnages. Bilbo par exemple même si à certains moments il était vraiment lourd. Mais je l’aime bien mon petit hobbit..! :-). L’épisode avec Gollum était aussi vachement sympathique. J’ai apprécié le moment des énigmes.

Pour faire le parallèle avec le film, j’ai trouvé le temps long dans la salle de cinéma. Mais n’ayant jamais vu un film de la trilogie du Seigneur des anneaux. (Ma meilleure amie me rappelle assez souvent que ma vie est naze si je n’ai pas vu ces films. Mais ça va venir) J’ai donc été traîné de force dans une salle de cinéma en me disant : Bon c’est qui tout ça ?!
Je me suis ennuyée comme un rat mort dans la salle de cinéma. Même s’il y avait des bons trucs, j’ai cru comprendre qu’il était beaucoup moins bon que le SDA! Bref, j’ai plus apprécié le roman que le film (pour ne pas changer.)

Malgré des longueurs en plein milieu du bouquin qui m’ont fait perdre le fil de l’aventure, j’ai apprécié suivre cette fantastique équipe tout au long de ce périple. Smaug était un dragon bien méchant comme il le faut ! J’ai souffert de l’absence de Gandalf qui venait et partait sans forcément de raison. Ce que je n’ai pas très bien compris.

Comme vous l’avez compris, un avis mitigé mais j’ai passé un bon moment.

Quelques questions pour mes partenaires pour cette lecture: 

– Avez vous lu le Seigneur des anneaux ? Si oui, que pensez vous en terme de comparaison de ces deux oeuvres?
– Quel(s) personnage(s) avez-vous préféré? Détesté? 
– Que pensez vous du style de J. R. R. Tolkien ?
– Et si vous étiez dans le cas de Bilbo, qu’auriez vous fait ? Seriez vous parti à l’aventure ? 🙂 
– Quel événement durant cette aventure vous a le plus plu? et au contraire, le plus détesté? 
– Que pensez vous du comportement de Bilbo ?
– Si vous aviez l’anneau entre les mains (ou sur le doigt). Qu’en feriez vous? 

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Ma note : 13/20