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Une arête dans la gorge de Christophe Royer

CVT_Une-Arete-dans-la-gorge_6100Résumé : Mutée depuis peu à la Criminelle de Lyon, le commandant Nathalie Lesage, mise à l’écart par sa supérieure, va devoir se battre pour trouver sa place… Très vite, une série de meurtres atroces va la plonger dans les entrailles et les arcanes de la Ville des Lumières, lui réservant de bien sombres surprises… Un thriller haletant où vont s’entrechoquer assassinats violents, sociétés secrètes, Histoire et sciences dans un Lyon ésotérique…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman en service presse.

J’avais apprécié le premier roman de l’auteur mais cela n’avait pas été non plus une lecture complètement faite pour moi. J’ai eu quelques soucis à m’immerger dans l’intrigue qui proposait des thématiques vraiment trop fortes pour moi. J’avais vraiment apprécié le personnage de Nathalie Lesage et j’avais tenu grâce à ce personnage féminin fort.

Lorsque Joël m’a proposée la lecture d’une arête dans la gorge, j’ai eu peur de me lancer. Et si je me retrouvais dans la situation du dernier roman de l’auteur ? Et si je n’aimais pas ? Et si ? Puis… Je me suis lancée, j’ai fait taire toutes ces questions et j’ai donné de nouveau une chance à l’auteur. Qu’est-ce que j’ai bien fait ! J’ai adoré ma lecture !

On retrouve Nathalie Lesage. Elle a complètement arrêté de travailler dans son service à Paris. Après 18 mois d’absence, elle est de retour sur le terrain à Lyon, à La criminelle plus précisément où sa venue n’est pas attendue. On a forcé le passage et ça, Pauline Clément n’apprécie pas. Pour se venger, elle va isoler Nathalie et lui coller un bleu dans les pattes : Cyrille.

Contre toute attente, Cyrille va se trouver être un atout redoutable qui va permettre à Nathalie de pouvoir se créer une ambiance de travail pas si nulle que ça.

Un meurtre d’une extrême violence va être découvert. La criminelle de Lyon est mise sur l’affaire : Nathalie va se jeter corps et âme dans cette enquête : un meurtre, puis deux, puis trois vont se succéder. Tous d’une extrême violence, tous de la même main : un tueur en série sévit et Nathalie va tout faire pour l’arrêter le plus vite possible.

L’intrigue va se diviser en plusieurs chapitres assez courts qui sont très bien rythmés. La plupart des chapitres sont réservés à l’enquête mais on va aussi suivre le tueur. Ici, cela ne m’a pas dérangé puisque l’on ne découvre pas l’identité du tueur grâce à ces chapitres. En effet, c’est l’enquête qui va nous apprendre son nom, son identité et tout ce qui va permettre de l’identifier. Les chapitres qui vont mettre en place le narrateur/tueur vont plutôt servir à comprendre le pourquoi du comment. C’était assez intéressant.

Nathalie va vite comprendre que les victimes sont liées entre elle par une thématique que j’adore retrouver dans mes lectures : la franc maçonnerie. Je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher une bonne partie de l’intrigue mais j’ai beaucoup apprécié découvrir un Lyon ésotérique. Grâce à ma meilleure amie qui habite Lyon, j’ai reconnu des noms comme celui de La Croix Rousse. J’ai apprécié déambuler dans la ville qui regorge de secrets. On aperçoit Lyon sous un angle différent et cela m’a énormément plu.

Nathalie va aussi devoir faire un travail personnel : chasser ses démons. Sa dernière enquête la grandement affectée. Elle doit apprendre à avancer et à faire une croix sur sa vie passée à Paris. Elle va retrouver son amie Diane qui travaille avec elle mais Joanne, sa compagne est d’une jalousie maladive, Nathalie a l’impression que son amie n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle va aussi faire la rencontre de Raphaël, un policier qui travaille aux stups et qui va aussi l’aider dans son enquête.

Clairement, ce roman passe à un cheveu du coup de cœur. Pour la simple et bonne raison que j’ai vu clair dans le jeu d’un personnage dès le départ. J’aurais apprécié une dernière cabriole pour me surprendre. Mais cela n’est vraiment pas grave.

J’ai beaucoup apprécié la plume de Christophe Royer ainsi que toutes les recherches qu’il a inclus dans son roman. On sent vraiment tout le travail de recherche et j’ai vraiment apprécié cela. La plume est efficace et fluide : la lecture se fait sans encombre et le récit est vraiment intéressant. Je suis certaine de lire la prochaine enquête de Nathalie Lesage.

03 bonnes raisons de lire ce roman :
  • Une enquête qui va nous plonger au cœur de la ville de Lyon et de ses secrets
  • Le personnage de Nathalie que j’ai apprécié pour sa force de caractère et sa volonté à faire les choses de manière correcte.
  • La plume de l’auteur que j’ai grandement appréciée aussi et toutes les recherches historiques qui sont vraiment poussées. 

4.5

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L’impossible pardon de Martine Delomme

9782258164130ORIRésumé : Rédactrice en chef adjointe d’un journal local indépendant, Marion pensait simplement recevoir un client de Romain, son mari tonnelier, lors de ce dîner improvisé. Mais celui qui franchit sa porte n’est autre que Fabien, l’homme qu’elle a aimé et qui a disparu il y a huit ans. Alors que Marion et son petit garçon, Lucas, sept ans, ont retrouvé un bonheur paisible, revoir Fabien réveille en elle des sentiments qu’elle croyait enfouis. Lorsque des soupçons de fraude pèsent sur la coopérative vinicole locale, la vie de Marion bascule. Au premier plan de cette scandaleuse affaire, la courageuse journaliste sortira-t-elle indemne de ce tourbillon de dangers et d’émotions ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce roman. Issu de la collection « terres de France », je ne savais pas à quoi m’attendre. Moi qui n’ai pas forcément l’habitude de ce genre de littérature, j’ai été très agréablement surprise.

On fait la rencontre de Marion, une jeune femme qui n’a pas eu la vie facile. Quittée subitement par l’homme de sa vie, elle s’est retrouvée seule face à son avenir. Enceinte, elle a dû passer sa grossesse seule à ne pouvoir compter que sur elle et sa famille. Fabien a littéralement disparu de sa vie, elle ne savait même pas s’il était encore vivant ou non. Marion a fait face et quelques années plus tard, elle est mariée à Romain qui a adopté Lucas, son petit garçon de sept ans.

Fabien lui n’est pas mort, il a quitté sa vie d’avant à cause d’un secret familial qui a éclaté et salit l’image de la famille. Les portes de la politique se sont fermées laissant Fabien seul et honteux. Il a préféré laisser Marion seule et ne pas être un poids pour elle. Fabien va changer de route et devenir l’heureux possesseur de vignes en Italie. Il lui manque quelque chose dans sa vie : Marion. Il donnerait n’importe quoi pour revenir en arrière et ne pas faire les mêmes choix. Néanmoins, la vie est parfois drôlement faite. Romain, le mari de Marion et Fabien son ex-compagnon sont des collaborateurs et Marion se prend son passé en pleine figure lorsque Fabien fait irruption dans sa cuisine alors qu’il est invité à manger par Romain.

Marion va devoir se poser les bonnes questions. Elle n’a pas oublié Fabien mais elle ne peut pas non plus oublier tout le mal qu’il lui a fait. Fabien va faire la rencontre de Lucas et va tout de suite comprendre qu’il est son fils. C’est sa copie parfaite. Fabien va tout faire pour avoir une place dans la vie de Lucas et dans celle de Marion… Cependant, comment faire pour ne pas blesser Romain qui pensait le père de Lucas décédé ?

Ce roman m’a beaucoup plus parce qu’il ne s’arrête pas seulement aux blessures du passé enfouies au plus profond dulogo-presses-de-la-citc3a9 cœur et blablabla. Cette soupe-là, j’en ai assez. J’ai trouvé que l’auteure abordait plusieurs thématiques et que cela fonctionnait plutôt bien : on touche au monde journalistique avec Marion qui est dans la profession, dans le milieu viticole puisque Romain & Fabien travaillent dans ce domaine mais on a aussi une touche de personnel avec l’histoire que partagent ces trois personnages. J’ai eu peur qu’à un moment, l’auteure prenne le chemin du triangle amoureux mais elle s’est rapidement éloignée de cette idée pour mon plus grand plaisir.

Je ne m’attendais pas à ce que l’histoire prenne ce tournant et que l’Histoire prenne place dans ce roman qui réserve beaucoup de belles surprises. J’ai pris ce roman en me disant que ça me permettrait de faire une pause entre deux gros romans. Une lecture tranquille et sans prise de tête. Je me suis bien trompée ! Je me suis même trompée sur toute la ligne. L’enquête de Marion va la pousser dans ses retranchements et dans les côtés les plus sombres de l’industrie du vin.

Martine Delomme m’a énormément surprise, à tel point que je n’ai pas su lâcher le roman sans avoir le fin mot de l’histoire. Si nos trois personnages sont les principaux, l’auteure ne lésine pas sur le panel de personnages secondaires pour ménager l’effet de surprise.

J’ai aussi apprécié en connaître d’avantage sur le monde de la viticulture. J’ai trouvé que l’auteure apportait beaucoup de détails sans nous donner de leçon, c’est vraiment très intéressant. J’ai eu envie de me poser sur une terrasse dans le sud de la France et de boire un bon verre de vin plus d’une fois ! Elle m’a vraiment transportée dans cette histoire. Sa plume est vraiment belle et fraîche. J’ai apprécié la rencontrer et je pense que je me laisserai séduire par d’autres romans.

En définitive, ce roman est une vraie bouffée d’air frais. Le style est sympathique, le roman se lit bien. Il n’est pas un coup de cœur mais reste très agréable à découvrir. J’ai apprécié le portrait de Marion qui est une femme forte et qui va tout faire pour découvrir le fin mot de l’histoire. Elle est une femme courageuse et qui va nous montrer qu’elle ne reculera devant rien pour l’avenir de son fils. J’ai trouvé les personnages très intéressants. Les décors sont vraiment beaux et nous proposent une excursion intéressante. Bravo à l’auteure pour ce roman.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Différentes thématiques intéressantes : le journalisme et la viticulture. On ajoute aussi une sphère intime qui vient dynamiser le tout.
  • La plume de l’auteure que j’ai beaucoup appréciée.
  • Les décors proposés : j’ai aimé me balader avec Fabien dans ses vignes et dans l’entreprise de Romain

4

15

Les voleurs de curiosités de Jess Kidd

41p7Lp-sQvL._SX195_Résumé : « Londres n’est-il pas l’endroit idéal pour cacher une enfant remarquable ? Et dans la mesure où elle est remarquable, eh bien, Londres ne manquera pas d’acquéreurs potentiels. » Londres, 1863. Bridie Devine, détective spécialisée dans les cas délicats, fait face à l’affaire la plus complexe et la plus insolite de toute sa carrière. Christabel Berwick, l’héritière d’un baronet, a été kidnappée. Mais Christabel n’est pas une enfant ordinaire. Son existence a été cachée aux yeux de tous et ses étranges talents semblent effrayer son entourage autant qu’ils attirent l’attention des collectionneurs de curiosités. Ne ménageant pas ses efforts pour retrouver l’enfant, Bridie entre dans un monde de chirurgiens déments et de saltimbanques mercenaires. Aidée dans sa quête par le fantôme tatoué d’un boxeur mélancolique qu’elle seule peut voir et par une femme de chambre à la carrure impressionnante, la jeune femme suit pas à pas les traces laissées par les ravisseurs, s’exposant ainsi à un passé qu’elle a tenté d’oublier.

Résurrectionniste, chimiste excentrique, créature aquatique légendaire : autant de personnages qui hantent les pages de ce roman lyrique et gothique où le spectacle est roi, mais qui fait la part belle à une enquête digne des plus grandes énigmes policières.

~ Masse critique Babelio ~

Je remercie chaleureusement Babelio pour l’envoi de ce roman. La couverture est sublime, c’est juste formidable. Le résumé était ultra alléchant ! Je n’ai pas attendu plus longtemps pour faire une demande de partenariat. Impensable de passer à côté de ce genre de roman !

Vous le savez maintenant : il y a des mots magiques pour moi ! « 19ème siècle », « Angleterre » ainsi que « détective » en font partie. J’aime énormément ce que l’on me propose ici. Une enquête sur fond de fantastique. J’ai tout de suite été happée par notre détective mais aussi par l’enquête.

On fait la rencontre de Bridie Devine, une veuve qui s’est reconvertie comme détective privée. Elle a un vécu certain. Elle est humaine et c’est ce qui me plait le plus ! Elle a ses qualités et ses défauts, elle a eu des succès mais aussi des défaites. Qu’est-ce que j’ai apprécié cette femme ! Elle m’a énormément plu. Elle est vive, intelligente, pleine de bon sens un peu brute de décoffrage mais on lui pardonne.

On a vraiment un joli mélange entre enquête policière, mythologie, us et coutumes irlandais mais aussi mais aussi de la médecine au 19ème siècle. C’était assez captivant comme lecture. Je trouve que l’auteure a trouvé le parfait équilibre entre l’enquête policière et la touche de fantastique et de folklore. C’est l’équilibre parfait pour toucher le lecteur et attiser la curiosité de ce dernier.

Le décor planté est parfait pour l’enquête et pour l’époque. Un Londres brumeux, une ambiance lourde, feutrée. On avance à pas de loup de peur de tomber dans un piège. L’auteure fait preuve de beaucoup de détails dans ses descriptions. C’est vraiment très intéressant et cela apporte une certaine épaisseur au roman et à l’enquête. Vous l’aurez compris, je suis conquise !

Je suis aussi fan du panel de personnages. Au-delà de Bridie, on fait la rencontre de son acolyte Ruby qui est un fantôme. Plutôt atypique, non ? Personnellement, je ne l’ai pas rencontré beaucoup de fois dans mes lectures l’acolyte fantôme. J’ai aussi apprécié découvrir la thématique des salons de collectionneurs privés et des créatures légendaires aquatiques. C’est vraiment tout ce que j’aime. Grâce à ces thématiques, on va souligner la noirceur de l’âme des hommes et tout ce dont ils sont capables pour posséder les plus grandes richesses du monde. Argent, pouvoir et supériorité sont au programme !

Christabel est l’objet de tous les désirs. Petite fille arrachée à son papa, elle vit cachée depuis qu’elle est née. On va vite comprendre pourquoi. Christabel est l’une de ces raretés que l’on est prêt à payer très cher pour posséder.

Il m’est difficile de vous parler de l’intrigue tant elle est dense et regorge de surprises. Je ne peux que vous inciter à plonger dans cette lecture si vous aimez les enquêtes victoriennes qui vont proposer de découvrir des taudis comme la noirceur de la haute société. Je ne peux que vous conseiller ce roman.

Ce roman est un véritable coup de cœur. Christabel a su m’enchanter. La plume de l’auteure est fluide et pleine de charme. L’enquête est crédible et sans longueur. On se retrouve vraiment avec une intrigue sans faille qui m’a énormément plu. Ajoutons à cela un panel de personnages riche et intéressant et le tour est joué.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une originalité incroyable ! J’ai adoré trouvé les créatures légendaires aquatiques mais aussi le floklore irlandais. Le tout mélangé à une enquête policière intense.
  • Le duo Ruby / Bridie
  • Les descriptions de l’univers proposé par l’auteure

5

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Le grand art des petites escroqueries de Sophie Endelys

Le-Grand-art-des-petites-escroqueriesRésumé : Juillet 1989. Julia James est victime d’un terrible accident de voiture. La talentueuse journaliste, qui peinait sur son livre Le Grand Art des petites escroqueries, avait loué une dépendance sur la propriété de la Fondation Saint-Just – une école qui propose des stages révolutionnaires de développement personnel – pour l’été afin d’y achever son manuscrit. Avril 2010. Sa fille, Clémence, reçoit un colis contenant 502 dessins réalisés par Julia, qui est morte en 1999 – dix ans après son décès officiel –, au couvent de la Sainte-Charité, non loin de la Fondation. Pourquoi le père de Clémence lui a-t-il fait croire à la mort de sa mère ? Quel rôle ont joué l’avocat Maxence Saint-Just et Marius, l’édi­teur de sa mère ? Son grand-père lunetier, qui l’a élevée, savait-il ? Et, surtout, qu’avait donc découvert Julia à Groumenville ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Presse de la cité pour l’envoi de ce roman. J’ai été attirée par le titre et la couverture. Le résumé n’a fait que confirmer mon envie de découvrir l’univers et la plume de Sophie Endelys.

J’avoue que cette lecture n’est pas un franc succès cette fois ci. L’idée de base est très originale : un accident, une mort qui survient 10 ans après l’annonce officielle dudit décès. Bref, pour résumé : Julia, une écrivaine, a eu un terrible accident de voiture. Clémence, sa fille a été appelé en 1989. Coup de fil redouté de tous : on lui annonce que sa mère est décédée. Cependant, dix ans plus tard, elle reçoit un colis contenant les dessins de sa mère qui est décédée… en 1999.

Le point de départ est très sympathique. Le monde de Julia s’effondre. Tant de questions viennent polluer son esprit ? Pourquoi ? Comment ? Pourquoi les gens autour d’elle ont décidés de lui cacher le faux décès de sa mère ?

Je n’ai pas su m’attacher aux personnages. J’ai apprécié Julia mais elle ne restera pas dans ma mémoire. Si je l’ai trouvé sympathique, ça n’ira pas plus loin. Je reconnais avec grand plaisir que l’auteure sait écrire : la plume est fine, délicate, pleine de surprise. Les mots sont choisis avec beaucoup de précision et on sent tout le travail derrière. Je pense, sincèrement, que je ressayerai avec un autre titre la plume de l’auteure. Je pense que c’est intrigue qui m’a fait défaut. En effet, je n’ai pas su accrocher à cette intrigue. J’ai lu, posé le roman, repris ma lecture, poser le roman de nouveau. C’était un jeu sans fin jusqu’à la dernière page à cause de la construction. Elle est trop compliquée pour moi.

L’auteure va utiliser la symbolique dans son roman : en effet, les métiers des personnages sont assez significatifs : entre romancière (qui invente des histoires), marionnettiste (qui manipule les petits pantins) et bien d’autres, on retrouve vraiment la manipulation de manière générale dans le roman. J’adore ça. C’est ce que j’aime trouver dans la grande littérature. Et c’est ce qui me fait dire que l’auteure a du talent.

Quand je parle de la construction, je parle du changement des points de vue, des temporalités et des flashes back… Si d’habitude, cela ne me dérange pas, j’ai eu cette impression de suivre un échange lors d’un match de tennis : ma tête allait dans tous les sens sans forcément comprendre pourquoi. C’est déroutant mais je ne comprends pas pourquoi aller si vite. On perd le lecteur. Cela permet de coller à la thématique de la manipulation et de l’escroquerie, c’est certain. On perd le lecteur pour le surprendre. Mais personnellement, cela n’a pas fonctionné pour moi. Je trouve que la couverture est très symbolique. Cet escalier en spirale mime très bien l’intrigue : c’est sans fin.

Certaines thématiques soulevées restent intéressantes : j’ai aimé la manière dont on traite du mensonge de manière générale. La place du mensonge dans la société est assez importante et cela nous permet de nous interroger sur la société. De nombreux évènements vont mettre en lumière la mensonge, la manipulation ainsi que la trahison. Peu glorieux me direz-vous… Cependant, l’auteure parvient à traiter ces thématiques de manière intelligente. Au-delà de cette réflexion intéressante, j’ai trouvé des évènements trop gros pour qu’ils soient crédibles… Cela ne permet pas une bonne appréhension de l’intrigue. A partir du moment où la crédibilité n’est pas présente dans l’intrigue, ce n’est pas possible pour moi d’apprécier un roman à sa juste valeur. J’ai passé plus de temps à chercher les incohérences qu’à m’attacher aux personnages ou à l’enquête. Dommage.

Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur ce roman. Je reste persuadée des qualités de la plume de l’auteure. C’est juste l’intrigue qui ne m’a pas plu. Cela arrive et cela n’enlève rien au talent d’un auteur. Bravo pour avoir soulevé des thématiques importantes et d’avoir dessiné une fresque sociale intéressante.

14

Jusqu’au bout du rêve de Lucie Delacroix

119556345_319935902566933_5977544038571758091_oRésumé : En acceptant ce stage dans l’un des haras les plus réputés de Suisse, Jeanne ne s’attendait pas à ce que sa vie prenne un tel tournant. Entre son attirance pour Thomas, ses rêves qui la hantent et les mystères qui s’accumulent autour d’elle, Jeanne voit sa vie chamboulée. Plongés au cœur d’une enquête, Jeanne et Thomas feront tout pour aller jusqu’au bout du rêve.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement M.E.C éditions pour l’envoi du roman de Lucie Delacroix en service presse. Certains d’entre vous le savent : je ne suis pas fan des intrigues qui mettent les animaux en avant. Aucune raison particulière : je ne déteste pas les animaux, nous parvenons à vivre ensemble mais on ne peut pas non plus dire que je suis l’Amie des animaux. Grande trouillarde de première, je ne sais pas accompagnée ma sœur qui est cavalière à son centre équestre. Je ne suis simplement pas attirée par la compagnie des bêtes et encore moins quand ils sont plus grands que moi. A travers ce que ma sœur me montre et me dit, je sais que la relation entre un cavalier et son cheval est importante et forte. C’est pour cela que j’ai tenté une intrigue qui proposait d’évoluer dans un centre équestre. J’ai voulu tenter quelque chose de nouveau pour moi, pour passer au-delà de mes appréhensions.

Ma lecture n’a pas été un coup de cœur mais elle a été agréable. Ça fait du bien d’avoir quelque chose de neuf à se mettre sous la dent. J’ai trouvé que les descriptions de la Suisse (oui, nous ne sommes pas en France, ça aussi, ça fait plaisir !) étaient formidables. J’ai eu envie d’aller y faire un petit tour. Il en va de même pour les décors dans lesquels on évolue ! Le haras est très beau, les descriptions des lieux et des paysages sont vraiment réussis. Ça donne envie de se projeter dans la lecture. Cela m’a aussi permis de mettre un petit pied dans le monde équestre et c’est plutôt sympathique (non, pas au point de vraiment mettre un pied là-bas).

Pour une fois, ce n’est pas la couverture qui m’a attirée. C’est le résumé ! Je l’ai trouvé original dans le sens où je ne savais pas où l’auteure pouvait nous emmener ? Entre romance et enquête policière, j’ai trouvé le mélange original et prometteur.

On fait la rencontre de Jeanne et de Thomas qui sont les personnages principaux. Jeanne est la chanceuse jeune femme qui s’est vu offrir une place dans le haras dans lequel Thomas travaille. Mystérieux et un peu sombre, Thomas va s’ouvrir peu à peu à Jeanne qui ne va pas avoir la vie facile dans ce roman. Entre jalousie et cruauté, elle ne va pas comprendre l’acharnement. La vie de Jeanne est peuplée de secrets : entre cauchemars et mystères, la jeune demoiselle va avoir beaucoup à nous dévoiler. Malheureusement pour moi, le panel de personnages ne m’a pas forcément plu dans sa totalité. Ils sont sympathiques, différents et apportent un peu de diversité au cœur de l’intrigue mais je n’ai pas su m’attacher à Jeanne. Pour moi, il y a trop de choses qui tournent autour d’elle : acharnement, méchanceté, secrets, cauchemars… Cette accumulation fait que je n’ai pas su m’accrocher à elle. Il en va de même pour Thomas.

Si l’idée d’avoir une enquête au cœur d’une intrigue qui propose aussi une romance, j’ai trouvé qu’il y avait un léger déséquilibre. L’enquête prend beaucoup de place. C’est, à mes yeux, au détriment de la romance qui, finalement, ne brille pas comme elle le devrait parce qu’elle est trop rapide pour moi. Il y a un manque de crédibilité. Même si on a quelques passages mignons, je n’ai pas eu, comme d’habitude, mon petit cœur qui rate un battement. Elle passe au second plan et s’efface complètement à cause de l’enquête policière. Quel dommage ! Je reconnais sincèrement et avec grand plaisir le travail de l’auteure, c’est vraiment une bonne idée de base mais malheureusement, je n’ai pas adhéré à tout. En revanche, j’ai beaucoup apprécié l’enquête policière qui se tisse dans l’histoire proposée. C’est chouette et un sacré bon point !

Avec une narration à la 3ème personne, l’auteure prend un risque. En effet, je trouve que c’est compliqué de s’investir dans une enquête lorsque l’on reste « spectateur » mais je trouve que Lucie Delacroix s’en est très bien sortie ! Sa plume est très équilibrée. Elle véhicule de belles émotions qui sont au rendez-vous du début à la fin de l’histoire.

En définitive, même si je n’ai pas adhéré à tout ce que l’auteure nous propose de découvrir dans ce premier roman, je suis quand même agréablement surprise par ma découverte !

Merci à M.E.C éditions !

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La relation entre l’homme et le cheval mise en avant
  • Les descriptions qui sont fortes et permettent de se propulser dans l’intrigue
  • La plume de l’auteure

3.5

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Fallait pas de Jocelyne Bacquet

xcover-6265Résumé : Quel écrivain en mal d’éditeur ne s’est pas dit à lui-même ou sur le ton de la blague au cours d’une conversation entre amis, qu’il ne comprenait vraiment pas que l’on refuse partout son manuscrit, pourtant si parfait ? Ou qu’il irait personnellement étrangler le prochain éditeur qui oserait lui envoyer une réponse négative ? Mais de là à passer à l’acte, il y a un fossé aux tailles abyssales, que le personnage de ce livre ne va pas hésiter à franchir. Comment passer du statut d’écrivain à celui d’ennemi public numéro un ? Beaucoup plus simple qu’on ne pourrait le croire… Le méchant de service emmènera dans son sillage deux inspecteurs qui vivaient jusque-là aux antipodes l’un de l’autre, une libraire à la mémoire étonnante, un agent peu banal, mais aussi un chien attentif, quelques chats psychopathes, des boîtes de biscuits, un bébé émouvant et une réceptionniste aux facettes multiples, le tout évoluant au milieu de relents de vengeance et de rancœur.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Jocelyne Bacquet pour l’envoi de son roman. J’étais ravie de recevoir ce roman dont le résumé est juste… Exceptionnel ! J’aime beaucoup l’originalité de ce résumé. Comme j’évolue dans ce monde en tant que bloggeuse, j’ai trouvé l’idée très bonne.

L’auteure, dès le départ, nous propose une construction que l’on a déjà vu mais que je n’aime pas forcément. On va alterner entre le point de vue de notre tueur et d’un autre côté celui des enquêteurs. J’avoue que j’ai une forte préférence pour suivre une enquête policière seulement du côté des enquêteurs. J’ai plutôt tendance à fuir ce genre de construction parce que je n’aime pas être du côté des vilains tueurs. Ici, j’ai été agréablement surprise par le travail de Jocelyne Bacquet qui propose un roman réfléchi, intelligent et bien écrit. Ces chapitres où l’on suit le meurtrier sont assez bien ficelés. J’ai toujours une préférence pour une construction dite « classique » mais cela m’a moins dérangée que d’habitude.

Du côté des personnages, j’ai eu du mal à m’attacher à notre tueur mais j’ai apprécié cette thématique de la vengeance et surtout de voir comment le mal peut s’emparer de quelqu’un. Le refus de trop et notre personnage bascule dans la folie. Même si je ne cautionne aucunement ses actes, j’ai trouvé que l’auteure a pris un angle intéressant et proposant une évolution assez intéressante de ce personnage qui m’a dégoutée de plus en plus. C’est original. En revanche, je me suis beaucoup attachée aux personnages qui viennent bercer l’enquête. J’espère retrouver nos attachants enquêteurs dans une nouvelle intrigue policière.

L’auteure brode son intrigue d’une manière intéressante. Dans un roman policier, il vaut mieux avec une histoire sans longueur. Ce n’est pas une chose évidente parce qu’il faut poser le cadre, l’ambiance et expliquer la genèse des personnages. Jocelyne Bacquet y est parvenue au  haut la main ! Le roman ne souffre d’aucune longueur. De plus, le rythme est haletant grâce à ce changement de point de vue ainsi qu’aux chapitres courts et incisifs. C’est vraiment ce qu’il faut pour une enquête policière. En tant que lectrice, j’ai été happée jusqu’au bout de ma lecture.

J’ai apprécié l’originalité de l’angle pris et de mettre en avant la folie de l’homme face à la pire des choses à encaisser : le refus et le rejet. C’est difficile de gérer ces deux choses. C’est dans la nature humaine de se sentir humilié dans ces moments. L’auteure va pousser cette idée jusqu’à son paroxysme. Comme quoi, les écrivains ne sont pas tous des petits anges !

Je ne vais pas vous dire que je n’ai pas aimé le roman de Jocelyne Bacquet, je n’ai pas envie de finir enterrée dans la forêt près de chez moi… Non, je rigole. Je ne vous dirais pas que je ne l’ai pas apprécié, ça serait mentir. J’ai eu un peu de mal à me lancer dans les premiers chapitres mais une fois cette alternance de point de vue apprivoisée, j’ai trouvé cela très agréable et intéressant. La plume de Jocelyne Bacquet est très dynamique et fluide. Je trouve qu’elle porte le roman d’une manière très intéressante ! Comme dans chaque enquête, il y a un panel de personnages conséquents, j’avoue que je n’ai pas retenu tous les noms mais certains personnages sont marquants. La rencontre avec notre sociopathe est assez directe mais pourquoi pas !

Je tire mon chapeau à l’auteure pour ce roman, j’ai beaucoup apprécié l’originalité des thématiques, du traitement de ces dernières. J’ai aussi grandement apprécié le coup de pied que Jocelyne Bacquet vient mettre à la construction un peu poussiéreuse des personnages et de l’enquête policière. On est surpris et propulsé dans un tourbillon d’originalité.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un panel de personnages intéressants
  • Une plume très sympathique
  • Un cadre et une ambiance très bien construits

4.5

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Le mystère de Twelve Bens de Pierre Ganchegui

téléchargementRésumé : Alvin a choisi la lande irlandaise pour son calme, sa verdure, son silence. Quand son amie disparaît et des phénomènes étranges se produisent, la lande devient plus sombre et plus menaçante… D’écrivain de livres policiers, Alvin devient enquêteur à part entière …

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Pierre Ganchegui pour sa gentillesse et sa patience. En effet, j’ai un peu bidouillé dans les dates et une lecture promise pour septembre a été faite en octobre. J’en suis encore navrée. En plus, comme la découverte fut agréable, il est encore plus frustrant de l’avoir laissé trop patienter dans ma bibliothèque virtuelle.

Clairement, le mystère de Twelve Bens est un roman assez agréable. Premier roman de Pierre Ganchegui, j’avoue que certains petits points ne m’ont pas forcément plu à 100% mais tout cela reste perfectible.

Je pense que je suis partie avec une idée dans la tête et j’ai vite compris que je m’étais trompée. En effet, dans le résumé, on nous parle de « la lande irlandaise ». Personnellement, quand on parle de « mystère » et de « lande », je me suis mise dans la tête d’avoir une enquête policière digne de Sherlock Holmes avec le chien des Baskerville (oui, le cerveau humain fait des liens incroyables). Rapidement, j’ai compris que je n’allais pas avoir une enquête policière ainsi.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Twelve Bens, un petit point Wiki s’impose ! « Les Twelve Bens ou Twelve Pins (en irlandais Na Beanna Beola) sont un ensemble de monts dans le Connemara. Les 12 montagnes portent les noms irlandais suivants (entre parenthèses la forme anglicisée) : Binn Bhán (Benbaun) ; Binn Chorr (Bencorr) ; Binn Dubh (Bencollaghduff) ; Binn Bhraoin ; Binn Doire Chláir (Derryclare) ; Binn Gabhar (Ben Gower) ; Meacanach ; Binn Fraoigh ; An Chailleach ; Binn Breac (Benbrack) ; Binn Leitrí (Benlettery) ; Binn Glean Uisce (Benglenisky). Ces montagnes sont très fréquentées pour la randonnée, l’escalade, la course en montagne et la chasse. Elles sont un des indéniables attraits touristiques du Connemara. »

Alvin est un personnage sympathique. J’ai eu un peu de mal avec lui au départ. Une fois qu’il se décide à enquêter et à essayer de comprendre ces bruits étranges, ces disparitions et ce qui se passe au cœur de Twelve Bens, il a commencé à susciter mon attention. J’ai trouvé qu’Alvin était dessiné comme un personnage britannique. Je l’ai trouvé agréable avec son chien Orton. Il forme un duo assez sympathique.

J’avoue qu’il y a un bon panel de personnages présents. En revanche, je n’ai pas trouvé qu’il y en avait qui sortait du lot à part Alvin et Orton. En effet, même s’ils sont bien travaillés et utilisés, je n’ai pas forcément su m’identifier à ces personnages même si j’ai apprécié découvrir l’histoire dans son ensemble.

C’est une histoire qui va mélanger l’espionnage à l’histoire de cet endroit mais aussi des disparitions inquiétantes. C’est vraiment un mélange sympathique que je ne pensais pas retrouver ici. Le mélange entre suspense, mystère et espionnage est très bien équilibré. L’auteur n’en fait pas de trop et cela rend son premier ouvrage très abordable. Honnêtement, je ne suis pas fan de la thématique de l’espionnage dans mes lectures. J’ai toujours l’impression de plonger dans l’univers de SAS. Ici, je suis contente d’avoir fait comme à mon habitude et avoir accepté sans forcément lire attentivement le résumé.

Maintenant, j’avoue que certains moments sont trop longs pour moi. En effet, je suis malheureusement restée spectatrice dans ce roman. Pourtant, il ne manque pas d’actions mais j’ai eu un peu de mal avec la plume. Je pense que c’est un peu trop irrégulier. La plume est sympathique mais parfois, il y a certains moments où tout s’enchaîne, on est pris dans un tourbillon d’événements et de surprises et puis, tout à coup… pouf, ça redescend et on est pris dans un moment où c’est plus compliqué de s’accrocher. Ainsi, mon rythme a été en dents de scie.

Ce premier roman est très intéressant et promet de belles surprises. Je trouve que l’auteur a su nous proposer un roman original avec des thématiques bien travaillées. J’ai aussi apprécié voyager à Belfast, sur les plaines d’Irlande. Ca m’a fait plaisir de retrouver ce pays que j’apprécie tant. Les descriptions sont très fines. La touche de fantastique est très appréciable aussi. Elle apporte une autre dimension au roman et cela prouve aussi l’imagination sans limite de l’auteur. Je suis certaine qu’il a encore pas mal d’histoires sous le pied à nous proposer. Cela promet de belles futures découvertes ! Même si ce n’est pas un coup de cœur, cette découverte a été sympathique.

En définitive, pour un premier roman, il n’est vraiment pas mal du tout ! La plume est agréable bien que quelques longueurs et moments plats sont à souligner. Le personnage d’Alvin vient épicer un peu l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié le mélange et l’équilibre des thématiques. Merci à l’auteur pour l’envoi de son roman !

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un roman qui se passe en Irlande, j’ai pris plaisir à (re)découvrir les lieux.
  • Le personnage d’Alvin
  • Le mélange des thématiques

3

16

Fête de famille fatale de Juliette Sachs

9782824616834-475x500-1Résumé : Pour sa première réunion de famille en compagnie de Marc, son nouveau petit-ami, et de ses beaux-parents coincés, Camille a tout prévu : les cours de bridge pour plaire à belle-maman et les bouquins de philosophie pour impressionner beau-papa. Evidemment, rien ne se passe comme prévu ! Les choses se corsent encore lors de la fête du village. Alors qu’elle sert une coupe de champagne à l’un des pensionnaires de la maison de retraite, il s’écroule, mort. Pour se disculper, une seule solution pour Camille : démasquer elle-même l’assassin. Mais qui essaye par tous les moyens de lui faire porter le chapeau ? Et pourquoi l’ancienne petite-amie de Marc est-elle aussi envahissante et insupportable ? Autant de mystères à résoudre si Camille veut sauver ces fêtes de famille… sa peau !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Juliette Sachs pour sa proposition, Eric Poupet et City Editions pour l’envoi de ce roman.

J’ai eu la chance de faire la rencontre de Camille à travers le premier volet de ses aventures chez Alter Real : On n’attire pas les hirondelles avec du vinaigre. C’était une très belle découverte qui m’avait laissé un sentiment de lecture très agréable. Je conseille d’ailleurs souvent ce roman. Fête de famille fatale est la suite des aventures de Camille. Il peut se lire indépendamment du premier volet mais il y a quelques petites anecdotes qui vous seront peut-être inconnues. Rien de bien méchant en soi !

Ce roman est un cosy mystery à la française qui va mélanger meurtre, famille et une bonne dose d’humour. En effet, ce roman se lit très rapidement tant la plume est entrainante et Camille attachante. Même si la fin ne m’a pas surprise, cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment de lecture sous mon plaid.

On retrouve Camille, notre jeune journaliste et enquêtrice à ses heures perdues, avec Marc, son conjoint. Les deux amoureux vont passer les fêtes de fin d’année chez les parents de Marc dans une vieille bâtisse qui tombe en décrépitude malgré les efforts de la famille de Marc pour garder cet héritage dans la famille. Camille est toujours aussi pétillante, maladroite et très drôle. Marc, notre Georges Clooney national, est lui, un personnage que j’ai aussi apprécié. Calme et drôle, je trouve qu’il vient parfaitement compléter le caractère de Camille. Ils forment un couple très agréable et moderne.

Camille va faire la rencontre de la famille de Marc qui est aux antipodes de sa famille. Ils sont cultivés, joueurs de bridge. Son beau-père relate très souvent la vie de ses philosophes préférés et sa belle-mère raconte l’Histoire du monde dès qu’elle le peut. Déformations professionnelles obligées, ses beaux-parents ne sont pas forcément les gens les plus intéressants du monde. Camille va devoir apprendre à composer avec eux et aussi avec le cousin de Marc, un jeune homme qui va venir dynamiser un peu la maisonnée.  De bourdes en bourdes, Camille va nous proposer une aventure assez mouvementée…

« T’as pété le service en porcelaine de mémé Huguette ? P’tain, si c’était moi qui avais fait cette erreur, je me serais fait défoncer par mes vieux. »

Camille est un aimant à malchance. Lors d’une soirée pour les fêtes de fin d’année, Camille va assister à l’empoisonnement d’un vieux monsieur. Comble du comble, Camille va être suspectée de cet empoisonnement. Ni une, ni deux, Camille va faire ce qu’elle sait faire de mieux ! Mener l’enquête officieusement pour se sauver de cette mauvaise passe….

Camille est un personnage qui va beaucoup évoluer durant ce roman. J’aime beaucoup ce qui se dégage de ce personnage. Elle est franche, courageuse et intelligente. Elle ne manque pas d’humour mais ce que je préfère chez elle (et aussi chez Marc), c’est le fait qu’elle soit humaine : elle a des qualités et des défauts, cela la rend profondément humaine et ça fait du bien. Marc & Camille n’ont rien de sophistiqué. Ils sont naturels, ils ne se prennent pas la tête et avancent ensemble. C’est très agréable d’avoir ce genre de personnages principaux.

L’intrigue est donc lancée. On rigole, on sourit, on est concentré sur cette enquête. Ce meurtre tombe de nulle part… Camille va devoir creuser pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer. C’est vraiment très agréable. On vit cette histoire de très près grâce à une narration à la première personne du singulier. C’est vraiment prenant. On a envie de savoir la fin de cette histoire.

La plume de Juliette Sachs est très sympathique. Franchement, je pense qu’elle a trouvé son style et son rythme. Je suis ravie de savoir que j’ai encore un de ses romans à lire dans ma PAL. Le style est frais, la narration est aussi très intéressante. Certains moments sont bourrés d’humour et ça fait plaisir ! Juliette va nous proposer des répliques vraiment très piquantes et qui portent à sourire.

« Un Coca ? Et pourquoi pas un lait-fraise, tant qu’il y est ? J’ai débarqué dans la maison de l’enfer ! Non seulement ils n’ont pas de bière dans le frigo, mais en plus ils imaginent qu’une boisson sans alcool pourrait être une compensation valable. »

En définitive, j’ai beaucoup apprécié ma lecture même si j’ai deviné la fin de l’enquête assez facilement. Ce roman a répondu à mes attentes. Marc & Camille sont deux personnages bien campés que j’ai apprécié retrouver.  J’ai aimé le cadre, les descriptions, les lieux. La pointe d’humour omniprésente et les psychologies des personnages m’ont beaucoup touchée. La plume est très sympathique et commence à me rendre accro aux romans de l’auteure… Je recommande pour des lecteurs avides de lectures rapides dans un cadre charmant.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le personnage de Camille, c’est certain.
  • La plume de Juliette Sachs
  • Le cadre de ce roman

4.5

14

1883 Express d’Orient de E.C Guyot

51AE0JXKDFL._SY346_.jpgRésumé : Octobre 1883. Quatresous s’embarque à bord de l’Express d’Orient, le tout nouveau train de grand luxe, tout juste inauguré par la Compagnie des Wagons-lits. Sa mission est aussi claire qu’elle est saugrenue : faire faire demi-tour aussi vite que possible à son employeur Monsieur Desmilliers et récupérer l’argent des billets, car les finances de la famille en dépendent. Mais à bord du train un passager décède, tout le monde a un secret, des murmures d’esprits et de monstres hantent les couloirs, et une menace rôde… Et qui sont ces voyageurs mystérieux, dans les compartiments du wagon de tête ? Pour Quatresous, un voyage vers l’inconnu va commencer dès le quai de la gare…

~ Service presse 📖 ~

Je remercie E.C Guyot pour l’envoi de son roman qui me faisait extrêmement envie. En effet, j’ai craqué, complètement, pour la couverture de ce roman. Folle du roman d’Agatha Christie, je voulais retrouver un roman qui mettait en scène un train digne de l’Orient Express, ce lieu si beau et symbolique. Est-ce que l’aventure était au rendez-vous ? Est-ce que j’ai lu avec avidité ce roman ? Est-ce que j’ai aimé ? La réponse tient en un mot, trois lettres, un cri : OUI. OUI, OUI, OUI !

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Quand l’historique se mêle au fantastique
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Voici un mélange des genres que j’apprécie beaucoup. En effet, on se retrouve avec une intrigue historique, puisque l’on est propulsé à la fin du 19ème siècle, mais aussi fantastique parce que l’auteure et le train nous réserve bien des surprises.

L’auteure a parfaitement su retranscrire l’ambiance et l’atmosphère que l’on peut retrouver dans les grands classiques du 19ème siècle. On est propulsé très rapidement dans cette ambiance feutrée et pleine de mystère.

Ce que j’ai énormément apprécié dans la construction de l’intrigue, c’est que l’auteure prend son temps, elle nous décrit des scènes majestueuses et délicates mais elle pose l’histoire sur plusieurs chapitres. Même si l’intrigue met un peu de temps à se mettre en route, il faut aussi souligner que le temps pris part l’auteure pour installer son intrigue permet au fantastique de s’installer tout doucement. Cela instaure une atmosphère particulière. L’orient express reprend du service mais, cette fois-ci, dans un autre contexte !

A ces deux genres vient se mêler une esquisse d’enquête faite par notre personnage principal Louis Quatresous. J’ai apprécié l’enquête en toile de fond, c’est très intéressant. Cela apporte une troisième dimension à notre lecture.

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Mon engouement pour cette lecture
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Comme vous le savez, les romans historiques sont un genre que j’affectionne beaucoup. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai des périodes, des lieux, des auteurs qui me marquent et franchement, l’Orient Express est le train le plus mythique (après le Poudlard Express) que j’ai rencontré dans mes lectures et j’ai été ravie de retrouver cette figure. Le train devient un personnage à part entière dans le roman de E.C Guyot. Il prend de la place et de l’intérêt dans cette histoire. C’est très sympathique, le temps d’un roman, ce fameux train reprend vie et cela fait plaisir à lire !

Ce que j’ai aussi grandement apprécié dans ce roman, ce sont les personnages ! Il y en a beaucoup, mais certains restent plus attachants que d’autres. Louis Quatresous est notre personnage préféré. Il voit sa vie basculer le jour où son patron décide de l’emmener avec lu à bord du train parce que sa femme n’a pas voulu le suivre.

Son patron reste un personnage très superficiel. Il veut se montrer dans le train pour qu’on le remarque, lui et sa richesse. Si Quatresous m’a énormément plu, je suis restée un peu de marbre face à son patron qui finalement reste un homme dont la superficialité égalise sa bêtise. Ici, ce n’est qu’une affaire de goût, bien entendu.

Il y a énormément de personnages dans ce roman. 1883 Express d’Orient fait partie de ces romans dont il est difficile de parler tant l’intrigue est dense et riche. Je ne veux pas vous spoiler. Je peux juste vous dire que si vous êtes fan de ce genre et que vous aimez l’aventure, ce roman est fait pour vous, cela ne fait aucun doute.

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La plume de l’auteure
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A l’image de l’intrigue, cette plume foisonne d’idées formidables. Elle est d’une richesse incroyable. Franchement, je suis sous le charme de la plume de E.C Guyot qui sera, je le pense sincèrement, une plume à suivre par la suite.

Si l’intrigue est savamment posée et imaginée, je suis aussi très heureuse de retrouver ce que j’affectionne le plus dans ce genre d’histoires : des personnages dont les traits physiques et moraux sont extrêmement bien dessinés et campés. Le patron de Quatresous est détestable parce qu’il est dessiné ainsi. Quatresous nous apparait un peu aventurier : la manière dont il se permet de parler à son employeur pourrait nous paraitre un peu cavalière. Cela ajoute un petit quelque chose à ce personnage assez attachant. Bref, vous le voyez, j’ai adoré les personnages proposés par l’auteure.

Cette plume nous propose aussi un sacré voyage géographique : on en prend plein la vue grâce à des descriptions détaillées et riches. Chaque chapitre est associée à une distance, d’une destination à une autre, on voyage au rythme de ce train qui nous embarque pour une formidable aventure.

Ce roman fait partie de mes meilleures découvertes de l’année 2019. J’ai eu raison de faire confiance à ce roman. Ce roman est une formidable surprise que je vous conseille fortement. Il est parfait pour la saison.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  •   Une intrigue qui mêle différents genres : enquête, historique, fantastique.
  •   Une plume qui associe suspense, humour mais aussi de belles valeurs.
  •   Le panel de personnages dont ressort Louis Quatresous.

notation

 

 

14

Mad crimes d’Alexis Deltour

41w77XqC8lL._SX195_.jpgRésumé : Glendale, petite bourgade tranquille de l’Oregon. Richard Malden, détective privé, profite de ses vacances pour s’installer dans sa nouvelle résidence secondaire. Il s’apprête à dîner chez ses beaux-parents et voisins, quand la soirée tourne au drame : la tête de son beau-père Robert est déposée sur le pas de la porte tandis que son corps est planté dans un bac à sable à quelques mètres de là. Richard Malden se retrouve alors entraîné dans une enquête complexe qui va profondément bouleverser les habitants de Glendale.

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie les éditions Alter Real pour l’envoi de ce roman. J’étais très heureuse de pouvoir me plonger dans l’univers proposé par Alexis Deltour. En effet, avec un résumé aussi tentant et une couverture aussi magnifique, l’aventure semblait prometteuse !

~ Un roman noir qui tient en haleine ~

Ma lecture s’est très bien passée, en effet, j’ai passé un excellent moment en compagnie de Richard Malden. La bourgade de Glendale est assez bien construite. On se retrouve avec un cadre incroyable, on s’y installe sans réticence mais avec une crainte quand même : tomber sur le tueur qui sévit dans Glendale.

~ Une enquête policière à couper le souffle ~

Franchement, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu une si bonne enquête policière. Je n’ai RIEN vu venir. Alexis Deltour est un professionnel de la manipulation. Le lecteur est tellement accaparé parce qui se déroule dans la ville qu’il ne prend même pas le temps d’essayer de connaitre l’identité du tueur. C’est vraiment bien fait !

Les personnages sont tous très importants. Ils ont tous leur utilité. C’est assez bluffant tant on ne sait plus où donner de la tête. L’auteur parvient à instaurer une ambiance pleine de tension. On se retrouve avec une envie de se retourner dès que l’on entend un bruit. Savons-nous vraiment qui sont nos voisins ? Quel secret cachent nos amis ? Est-ce que l’on connait vraiment sa famille ? Bref, on est ici dans un climat d’incertitude constante. On ne sait pas à qui se fier.

Deux personnages importants se dénotent : Richard le détective et Lucas le sheriff. On est vraiment dans une ambiance américaine que j’ai beaucoup apprécié découvrir.

Le final prouve totalement ce que je viens de vous dire. Je suis restée sur les fesses. C’est vraiment une fin comme je les aime et digne des meilleurs polars que j’ai pu lire !

~ La plume d’Alexis Deltour ~

Je suis complètement fan de ce que l’auteur peut nous proposer. C’est vraiment une très bonne plume que j’ai rencontrée. Cela faisait longtemps qu’un polar n’avait pas eu sur moi autant d’effets. Un joli coup de cœur sanglant.

Les changements de narration sont assez déroutants mais finalement une très bonne idée. J’ai trouvé des idées très bonnes (franchement, il faut le lire ! Je ne peux absolument pas vous gâcher la surprise), les psychologies des personnages sont très bien campées. J’ai trouvé que l’auteur tenait sa narration et son intrigue à bout de bras. C’est excellent. L’idée de base est bonne, on est dans la surrenchère de la folie. On gravit des échelons et on ne perd pas de temps. Dès le prologue, on est plongé dans le macabre. Si celui-ci file des frissons, attendez-vous à bien pire. On est vraiment dans l’escalade du glauque et de la cruauté. Cependant, ces notions qui d’habitude ne sont pas chères à mon cœur sont tellement bien ficelées et utilisées que, finalement, on ne se sent pas mal à l’aise dans la lecture, c’est la suite logique de ce que l’auteur nous propose de découvrir.

Tout est fait pour que le lecteur soit dans une sorte de léthargie par rapport à l’identité du tueur. En effet, les changements de narration font que l’identité de ce dernier reste très mystérieuse. On a quelques chapitres où le tueur parle, on est dans sa tête et ça fait flipper. Comment l’homme peut-il être poussé à la folie jusqu’à ce point ? C’est très intéressant et ça fait son petit effet.

Alexis Deltour pousse cette excursion américaine jusqu’au bout : le Sheriff, la bourgade typiquement américaine. Je me serai crue dans un épisode d’une série policière américaine. Franchement, c’est bluffant et dépaysant.

Les + :

  • Une intrigue incroyable
  • Le rebondissement final qui nous laisse pantois
  • Les personnages et leur utilité dans le déroulement de l’intrigue
  • Les décors typiquement américains décidés par l’auteur
  • La plume d’Alexis Deltour qui est à suivre ! Un premier roman exceptionnel

5

16

La première empreinte – Xavier Marie Bonnot

51CK2T9EY9L._SX195_Résumé : Elle déboutonna son angoisse pour vaincre l’obscurité. Au fond de sa chambre, un reflet de lune cendre dans le blanc vitreux d’un œil barbare. Une forme monstrueuse s’avança. Silhouette de l’au-delà du temps, grande et épaisse dans la lumière froide. Et puis, l’étrange prière. » Je suis le chasseur Que les esprits te guident dans la nuit Que ta chair fortifie le premier homme « .Le commandant Michel De Palma se trouve pris dans une enquête sans précédent dans les annales de la police marseillaise : une préhistorienne retrouvée noyée dans la calanque de Sugiton, un tueur barbare qui signe ses meurtres d’une main en négatif et une étoile filante du milieu marseillais, fils d’un ancien touilleur de morphine base, retrouvé, lui aussi, noyé dans la même calanque.Le lien entre tout ça ? Il se trouve dans une caverne préhistorique dont l’entrée se fait par – 38 mètres, dans les eaux froides de Sugiton. Au début des années 90, un plongeur téméraire y a découvert des bisons, des chevaux et des mains en négatif, les premières empreintes, et une gravure dans le calcaire :  » l’homme tué « , l’image la plus ancienne du meurtre dans l’histoire de l’humanité…

Mon avis : Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi de ce roman qui signe un moment de lecture agréable. J’ai eu la chance d’avoir entre les mains un thriller très sympathique à découvrir avec son lot de surprises.

Une enquête très originale

Ici, on fait la rencontre d’un serial killer assez original. Si tous les morts ont un lien entre eux, mis à part le fait qu’ils soient tous tués par la même personne, c’est cette empreinte laissée sur les lieux du crime. Une main. On se dit que cela pourra être un bon indice, une manière rapide de mettre la main sur l’assassin mais non.

On est au cœur au cœur de la police marseillaise. On évolue dans un cadre assez beau malgré l’horreur des actes décrits. Xavier Marie Bonnot fait le pari de mettre cette enquête entre les mains du commandant Michel De Palma.

On suit l’enquête suite au meurtre d’une femme qui étudie la préhistoire. Retrouvée noyée dans une calanque, elle est le point de départ à une série de meurtres assez sordides. On a bien envie de savoir ce qui a bien pu se passer pour que les cadavres pleuvent de cette manière.

Le commandant Michel de Palma

J’ai trouvé ce personnage assez saisissant. Le commandant, qui entame la fin de la carrière. Le « baron » est le personnage principal de notre histoire. Je l’ai trouvé un peu stéréotypé mais j’ai apprécié faire mon enquête avec lui. En effet, j’ai eu l’impression d’avoir un personnage comme Colombo, Navarro ou je ne sais qui d’autre.

Un début un peu difficile

Je vous avoue, j’ai eu du mal à m’installer confortablement dans ma lecture. Les meurtres sont mis en lien dans ce roman mais j’avoue que le début a été longuet. Le temps que tout se mette à sa place, que l’on comprend où l’auteur veut nous amener, il s’est bien passé, pour moi, une bonne cinquantaine de pages.

L’Histoire au cœur du roman

J’ai pris ma leçon d’Histoire, j’ai appris certaines choses sur une période que je connais peu voire pas du tout. J’ai, bien entendu, appris comme vous, à l’école quelques dates importantes mais rien de plus. Ici, j’ai été ravie d’en apprendre un peu plus sur cette période historique. Cela ajoute quelque chose d’assez intéressant au roman.

La plume de l’auteur

Voilà une belle redécouverte ! En effet, j’avais déjà eu la chance de lire un roman de l’auteur. Un roman très sympathique, dynamique et une enquête rondement menée avec des personnages très bien campés ! Je n’ai rien à redire là-dessus. Bravo !

Les – :

  • Un début un peu longuet

Les + :

  • Un personnage principal sympathique
  • Une période historique mise en avant de manière intéressante
  • Une enquête assez originale aussi
  • Une plume très sympathique aussi

4

19

Un interêt particulier pour les morts T1 – Ann Granger

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On se retrouve pour une nouvelle chronique. Je me suis attardée cette fois ci sur le premier opus de la saga concernant Lizzie Martin d’Ann Granger.

Résumé : Lizzie Martin a été envoyée à New Forest pour soutenir une jeune femme dont le bébé a connu une mort tragique. Mais les choses prennent une tournure encore plus sombre lorsqu’un chasseur de rats est retrouvé assassiné dans le jardin, la jeune femme éplorée et couverte de sang à ses côtés. Ne sachant pas vers qui se tourner, Lizzie appelle son ami l’inspecteur Ross Ben de Scotland Yard pour résoudre ce crime horrible.

Mon Avis :Je suis tombée amoureuse de cette magnifique couverture!

Nous sommes propulsés dans un décor victorien britannique tout à fait charmant. En effet, l’auteure a su faire naître un véritable décor du milieu du XIXème siècle. J’ai été propulsé dans cette époque que j’affectionne tant. On se retrouve en plein âge industriel britannique. La modernisation est une toile de fond à une histoire bien sordide.

Il y a beaucoup de points positifs dans cette histoire. Le décor planté par Ann Granger colle vraiment à la réalité, il nous est donc facile de nous représenter les lieux avec un peu d’imagination. Les descriptions sont assez riches et longues.

Les personnages sont tous très diversifiés et assez nombreux. Si l’on s’attarde un peu sur le personnage principal : Lizzie Martin, on se rend compte qu’il est haut en couleur. En effet, Lizzie est une jeune orpheline qui remplace une demoiselle de compagnie chez sa tante. Elle se révèle être une jeune fille drôle, piquante, têtue et surtout très curieuse. Elle n’a pas sa langue dans sa poche ce qui fait froid dans le dos de sa tante et beaucoup rire son cousin. Elle se moque complètement des convenances à l’instar de sa tante.

Ross Ben est lui un inspecteur de police sympatique. Il représente l’ordre dans le roman mais je n’ai pas su l’apprécier comme j’ai apprécié Lizzie.

La tante de Lizzie est tout son contraire. Il y a un sacré contraste entre elle et sa nièce. Elle est guindée, ne pense qu’à jouer et se moque de ce qui s’est passé dans son manoir et de la disparition de son ancienne demoiselle de compagnie. Elle souhaite plus que tout le départ de Lizzie qui lui donne une réputation dans le voisinage.

Lizzie est très curieuse, elle interroge, pose des questions, écrit des lettres. Elle veut comprendre comment et pourquoi l’ancienne dame de compagnie de sa tante a disparu. Cette histoire l’emmène dans les bas fonds de Londres avec Ben Ross.

L’écriture est fluide et l’on reste dans l’univers du roman jusqu’au bout. Le suspense est maintenu jusqu’au bout. Cependant, l’originalité s’essoufle un peu et c’est ce qui fait que ce roman n’est pas un coup de coeur mais une benne découverte.

L’autre point négatif que j’ai trouvé (et c’est le dernier promis!) c’est que j’ai trouvé les rôles des personnages un peu attendu. C’est dommage, j’aurais voulu petre surprise par les choix de LIzzie et avoir quelques revirements avec les caractères des personnages. On sait déjà vers le milieu du livre comment la vie sentimentale de Lizzie va se terminer.

6cueLu dans le cadre du challenge XIXème siècle

 

 

Ma note : 16/20

14

Le dernier secret de Cléopâtre – X. Milan

9782824604534Quatrième de couverture : Claire Delorme, jeune conservatrice au département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, entre en possession d’un étrange papyrus qui se révèle être le testament de Cléopâtre. Elle part alors pour l’Egypte. Explorant la terre des pharaons, des rives du Nil aux oasis luxuriantes, elle devra puiser dans son courage et son immense connaissance du pays pour élucider un mystère.

Mon avis: Une nouvelle fois, je remercie les éditions city pour leur incroyable gentillesse! Quand j’ai vu un livre sur l’Egypte et plus particulièrement Cléopâtre, j’ai sauté sur l’occasion de ce partenariat !

J’ai apprécié cette lecture. Ce n’est pas un super coup de cœur mais j’ai passé un moment agréable en compagnie de Claire et Guillaume. Ce qui me réjouit d’avantage c’est que c’est un auteur français qui a écrit ce roman. Et franchement je suis ravie de voir que des auteurs français peuvent encore se hisser à la « hauteur » des auteurs américains dans ce genre.
Je ne dis pas que les auteurs français sont dénués de talent, bien au contraire ! Mais Xavier Milan nous prouve encore une fois qu’un français peut faire des merveilles avec un stylo (ou un ordinateur) dans les mains !

Claire et Guillaume travaillent au Louvre. C’est un couple d’amis proches qui se connaissent depuis longtemps. Ils travaillent main dans la main même le jour où Claire fait une découverte incroyable : elle pense avoir découvert l’ultime message de Cléopâtre à Césarion qui lui indique où est la tombe d’Alexandre.

Une chasse aux trésors est lancée ! Mais que serai une chasse aux trésors sans ses méchants ? Ici, nous en avons une belle bande. La mafia égyptienne se lance à la poursuite du trésor et forcément de Claire.

J’ai apprécié Claire qui est une jeune femme pétillante, curieuse et drôle. Guillaume est le parfait acolyte qui ne doute jamais de la force de son amie et qui est toujours là pour l’aider même en étant à Paris et elle en Egypte. Les autres personnages jouent leurs rôles parfaitement, le coup de main, les méchants bref! Ici, rien de révolutionnaire au niveau des personnages. Un petit bonus quand même pour Claire qui m’a fait rire!

J’ai passé un bon moment à découvrir les recoins de l’Egypte et pas « l’Egypte des touristes ». J’ai aimé voyager avec les personnages du livre. C’était très plaisant de découvrir encore un peu plus les recoins de ce pays si mystérieux.

Etant une grande fan de l’Egypte, c’était un délice de suivre cette aventure. Cette quête qui nous rend fous qui nous emmène partout. Et à chaque fois on se dit : c’est bon !!! On y arrive ! Et ben NON ! On continue, on cherche, on se creuse les méninges ! Bref, j’ai adoré !

Il est passé à côté du coup de coeur parce qu’il me manquait ce petit quelque chose qui fait qu’à la fin du roman, quand le suspense est à son comble mon corps explose sous le poids du secret révélé. Ici, j’avoue que je m’y attendais un peu.

En bref : une lecture plaisante ! J’ai aimé ce roman même si ce n’est pas un coup de cœur.

Et on peut ajouter un point à la note pour Césarion Junior qui est trooop mignon !

Ma note : 16/20

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