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La dynastie des Sambourg – Tome 01 d’Alexandrine Solane

Résumé : Au centre de l’Europe médiévale du XIIIème siècle, le royaume des Sambourg étale sa puissance et provoque la papauté par ses péchés. Lorsqu’Alizée, sublime et incandescente jeune femme, découvre qu’elle possède le Don, elle est exilée sur l’île des initiés et devient prêtresse du Culte de la Déesse. Mais pour valider son adoubement, Alizée doit subir une épreuve qui changera son destin, ainsi que celui d’une longue lignée de Sambourg. Cette malédiction l’oblige à défier les lois divines pour vivre un amour interdit, cependant, passionnel et sans limite.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Emilie de plumes de Mimi éditions pour l’envoi de ce premier roman qui scelle le début de notre partenariat. Ce sont des éditions qui me faisaient de l’œil depuis quelque temps. J’étais donc hyper heureuse de recevoir la proposition d’Emilie.

J’ai découvert le premier tome de la dynastie des Sambourg grâce au groupe de romance historique tenu par mon amie Nathalie (NDLR Perrot). Je suis donc ravie de pouvoir vous donner mon avis sur ce premier tome.

Je pense que l’on va commencer par le petit point qui m’a chiffonnée. En effet, pour ne pas vous gâcher une partie de l’intrigue et de la surprise, je ne vous dirai pas clairement ce qui m’a gênée. On va dire que j’aurais préférée être avertie par une thématique dans cette romance. La thématique en question n’est pas du tout mon style. Je ne suis pas forcément très à l’aise avec cela. L’amour interdit reste très vague et peut vraiment proposer différentes perspectives et hypothèses. Clairement, j’aurais préféré savoir. Maintenant, je respecte totalement la volonté de ne pas en parler pour ne pas gâcher la surprise. Je vous annonce simplement que si vous souhaitez en savoir plus à cause d’une hésitation d’achat, je peux vous éclairer mais cela sera en message privé.

C’est un roman de fantasy puisqu’il s’agit d’un royaume qui est inventé de toute pièce. Je vous avoue que j’ai laissé l’information de côté, je pensais que c’était de l’historique mais non. C’est de la fantasy. J’avoue que dans ce genre de roman, j’aime avoir des détails dans les décors, dans les us et coutumes et j’ai eu un peu de mal à m’immerger complètement dans l’univers parce que j’étais un peu en « manque » de détails de ce côté-là.

Le premier tome est en deux parties. Personnellement, j’ai fait le choix de lire les deux parties l’une après l’autre. Il y a un côté attirant dans cette lecture. Je pense que la saga familiale m’a énormément plu. En effet, ce premier tome tourne autour de Richard et d’Alizée. Deux personnages forts qui vont être séparés par le Don d’Alizée. Un don fantastique qui lui permet d’avoir des visions. Cependant, ce don peut être dangereux s’il n’est pas maîtrisé : c’est pour cette raison qu’Alizée va être séparée de ses parents et de Richard pendant quelques années. Avec sa tante Sylvia, elle va se retrouver sur une île des initiés pour apprendre à utiliser son don et les us et coutumes des prêtresses.   Elle va rencontrer Sarra sa grande amie qui va être pour elle comme la sœur qu’elle n’a jamais eu.

J’ai beaucoup apprécié les personnages que l’on va rencontrer tout au long du premier tome. Ils sont nombreux, ont tous leurs caractères, leurs forces et leurs faiblesses. J’ai apprécié la force de caractère d’Alizée qui va tout faire pour protéger les siens. Dolorès est aussi un personnage que j’ai beaucoup apprécié tant elle a une rage qui la ronge. Elle va être brillante et forte. Les personnages féminins sont tous brossés dans le détail. Les femmes sont toutes différentes mais permettent d’avancer dans l’intrigue. On comprend les actes même si on n’est pas forcément d’accord avec ces derniers. Cela me permet de revenir sur la notion de viol dans ce premier tome : je peux comprendre l’idée d’avoir utilisé ce siècle pour dépeindre ces scènes plus « banales » au 13ème siècle que de nos jours. En revanche, cette idée où le personnage féminin se fait violenter et violer pour au final ressentir des frissons de plaisir, j’ai eu un peu de mal.  Cela ne reste que mon avis personnel.

J’ai apprécié la plume de l’auteure qui est percutante et qui permet d’entrer dans une saga familiale intense et sans longueur. On ne s’ennuie pas, on vit cette folle histoire avec les personnages et à travers plusieurs générations. C’est vraiment très prenant et la fin du premier tome me laisse sur un cliffhanger de folie qui donne envie de lire le deuxième tome.

En définitive, même s’il y a eu quelques petits points qui n’ont pas forcément eu l’effet escompté sur moi, cette romance est très agréable à lire. La plume offre un dynamisme certain et une lecture attrayante. L’auteure me prouve encore une fois que ce n’est pas parce que certaines choses ne sont pas à mon goût que tout le roman ne me plaira pas. Le panel de personnages est très intéressant et étoffé. Cette romance médiévale et appartenant à la fantasy est pleine de surprises. Je vous conseille de vous plonger dans l’univers de la dynastie des Sambourg. Je lirai le deuxième tome avec plaisir.

03 bonnes raisons de lire ce premier tome :

  • La saga familiale proposée
  • La plume de l’auteure
  • Les personnages d’Alizée et de Dolorès

3.5

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Blue Carla d’Oriane

ob_cceee0_blue-carla.jpgRésumé : « Quand je pénètre en ces lieux, je ne suis plus Clara. Je deviens Blue Carla. Et je suis, disons… une habituée. » Plusieurs nuits par mois, Blue Carla embrase le club libertin Erotica. En dehors, elle est Clara Doucet, une jeune femme qui se cherche encore, côté travail comme côté cœur. Ces deux mondes doivent rester séparés, il y va de son équilibre. Mais l’arrivée de Romain, aussi libertin que sulfureux, risque bien de briser ses précieuses frontières. Ce roman de format court vous fera vivre une expérience où « brève mais intense » prend tout son sens ! Passez la porte du club Erotica, Blue Carla vous guidera.

~ Service presse 📖 ~

Je remercie Oriane pour l’envoi de son roman. J’ai eu la chance de faire sa rencontre lors du salon d’Orchies l’année dernière et depuis, je prends plaisir à la découvrir personnellement mais aussi professionnellement. J’ai pu lire son roman De terre et de racines et je continue ma découverte avec ce roman court Blue Carla qui nous propose un virage à 180° dans l’univers proposé. On passe d’une dystopie à un roman érotique. Genre que j’affectionne peu (seulement quand c’est très bien écrit et pas à la limite de la pornographie constante), je n’ai pas pu dire non aux jolis yeux d’Oriane.

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Un genre qui me fait peur
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Vous le savez, l’érotique est un genre que j’affectionne peu. En effet, on trouve de tout. C’est plutôt sympathique puisque tous les lecteurs peuvent trouver leur bonheur dans ce genre mais, personnellement, j’ai du mal à lire le sexe. Brutaux, crus et assez vulgaires, certains romans m’ont fait sauter au plafond tant on banalise le sexe et la violence. Depuis quelques temps, j’esquive ce genre et je ne lis quasiment plus rien (sauf Shana Keers parce qu’elle est réellement douée pour ce genre). Oriane prend donc déjà un gros risque ici. De l’érotique, oui, mais à certaines conditions…

Soyez rassurés ! J’ai passé un bon moment de lecture. Je me suis plongée dans une lecture particulière puisqu’elle place l’érotisme et le libertinage au cœur de son intrigue. Ce que j’ai apprécié, c’est que l’auteure n’écrit pas le sexe pour faire vendre. On a un équilibre certain qui propose une belle idée et une romance contemporaine sympathique.

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Un roman court
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C’est plutôt une bonne idée ! J’avoue que j’ai apprécié le fait que le roman soit court. Ca évite d’ajouter des pages et des pages de descriptions en tout genre qui m’auraient rapidement lassée. Le format court est plutôt sympathique, on ne s’ennuie pas, on le lit d’une traite.

On fait la rencontre de Clara Doucet. Clara est une jeune femme belle, intelligente qui finit par trouver du travail. Elle a un équilibre certain dans sa vie qui lui permet de s’épanouir comme elle le souhaite. Clara a un secret. Ce secret ? Une fois toutes les deux semaines, Clara s’échappe et devient Blue Carla le temps d’une soirée érotique au club Erotica. (Clara/Carla sera nommée Clara tout au long de la chronique pour éviter de se mélanger les pinceaux ahah)

Ce qui devait arriver arriva. Les sphères professionnelle et personnelle se mélangent quand Romain, collègue de Clara se rend compte qu’ils sont tous les deux membres du club Erotica. Cela va créer des situations drôles, intéressantes et qui mettront Clara dans l’embarras.

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Le libertinage au cœur de l’intrigue
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J’ai apprécié le fait que Clara ne soit pas une nymphomane en puissance qui court après les garçons à poil. Non, pas du tout. Clara est une femme intelligente et intéressante. Via ses yeux, on se rend compte que le libertinage est une occupation « normale » pour elle.

Le libertinage, les clubs échangistes, l’érotisme, toutes ces thématiques sont encore taboues. En effet, il n’est pas conventionnel de parler d’intimité, de sexe. Ce sont des choses dont on ne parle pas, que l’on ne partage pas. Ici, on voit que ça ne prend, finalement, pas autant de temps que certaines autres passions dévorantes. C’est équilibré dans une vie qui va à 1000 à l’heure. Certains aiment les soirées sous les plaids et un bon film, d’autres, le libertinage. C’est ainsi, ça ne changera pas. La société dans laquelle on évolue banalise les horreurs de la vie mais cette thématique là reste encore assez taboue finalement… Oriane nous montre que tout peut être source de passion et d’amusement, il faut juste savoir doser.

Avec l’arrivée de Romain dans le récit, tout se bouscule. On est vraiment dans une situation très intense. Les émotions sont exacerbées par les sens, le jeu de lumière : entre cachettes et pénombre, on est dans un endroit qui semble hors du temps.

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La plume de l’auteure
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Comme je le disais plus haut, j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer la plume de l’auteure via un autre roman. Si le changement de genre est radical, j’ai retrouvé cette plume pleine de richesses et de détails. On ne s’ennuie pas.

J’avoue que la lecture n’est pas un coup de cœur mais j’ai quand même bien apprécié mon immersion. Je n’ai pas vraiment de défaut à pointer du doigt. C’est juste que ce n’est pas un de mes genres de prédilection.

Pour ceux et celles qui aiment l’érotisme, le trouble des sens, l’amour au sens large du terme, les nouvelles expériences, ce roman court est fait pour vous.

En tout cas, je félicite Oriane pour cette rigueur implacable dans ses mots et ses romans. Il n’y a rien à redire, juste à apprécier la découverte et être ouvert d’esprit. Merci à elle pour cette piqûre de rappel : l’habit ne fait pas le moine.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un univers riche malgré le format court
  • Une plume sincère et délicate
  • Le personnage de Clara/Carla que j’ai apprécié

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