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Le chien des Baskerville – Arthur Conan Doyle

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Grâce au rendez-vous : Si tu lisais pour moi ? J’ai eu le plaisir de me replonger dans mon roman de Doyle préféré : le chien des Baskerville. Je suis tombée sous le charme de mon cher Sherlock.

Quatrième de couverture : Un chien diabolique parcourt une lande désolée du Devonshire et Sir Henry, dernier héritier des Baskerville, commence à croire qu’il va subir le sort tragique de ses ancêtres, victimes d’une étrange malédiction. Sherlock Holmes, toujours rationnel, ne croit pas aux mystères et il envoie son ami Watson observer le pays et ses habitants. Il découvre des serviteurs silencieux, un criminel en fuite, un chasseur de papillons et d’autres personnages étonnants. Le célèbre détective devra finalement affronter un ennemi d’une intelligence redoutable.

Mon Avis : Comme vous vous en doutez, ce livre est un véritable coup de coeur.

Dans un premier temps, on peut remarquer que les personnages sont peu nombreux mais ont tous des caractères très différents. Entre le couple de serviteurs au comportement étrange, le criminel en liberté sur la lande. Le frère et la soeur qui vivent sur la lande : le mystère plane!

Dans ce roman, Sherlock Holmes n’est pas présent pendant une certaine partie du livre. Doyle nous laisse donc seuls avec John Watson, le médecin acolyte de Sherlock. Nous vivons donc le mystère à travers les yeux de Watson. Un personnage un peu naïf et de bonne foi. Il est rare qu’il ait raison sur toute la ligne. C’est d’ailleurs un des jeux préférés de Holmes de se jouer de son partenaire et de moquer gentiment de Watson. Il est donc étrange de ne pas voir Sherlock Holmes au manoir des Baskerville pour élucider l’affaire.

Le cadre du roman est lugubre. La lande est décrite d’une manière sombre et effrayante. Le manoir des Baskerville est décrit de la même manière. Ce qui nous donne le sentiment d’être mal à l’aise. Le mystère est dans l’enquête, dans les lieux et bien évidemment dans le comportement des personnages. Le fait qu’un criminel en liberté n’arrange rien à la situation.

J’ai lu beaucoup chroniques sur ce livre qui disaient que le fait qu’il y ait peu de personnage nous aidait à comprendre qui était le meurtrier beaucoup plus vite que d’habitude. Moi je ne suis pas d’accord, je ne vois pas comment on aurait pu trouver la solution à un mystère aussi tordu sans les explications de Sherlock Holmes. Des soupçons peut-être mais résoudre le mystère ça me paraît un peu trop ! 🙂 [ encore une fois, ce n’est QUE MON AVIS ]

J’ai trouvé sympathique de voir Watson sans Sherlock Holmes. Même si durant l’absence de Sherlock Holmes j’ai bien senti qu’il me manquait quelque chose. Watson a su nouer des liens avec Sir Henry et le Docteur Mortimer. Sir Henry est un personnage très simple et très positif qui ressemble un peu à Watson (dans son comportement). Le duo Watson/Henry est assez intéressant même s’il n’est pas forcément à cent pour cent rentable. ^^ Avec la venue de Sherlock Holmes, nous voilà propulsé au coeur du mystère: un tourbillon d’informations nous arrive en pleine figure. Et il vaut mieux s’accrocher parce que personnellement je ne m’attendais pas du tout à cette fin.
Durant la progression du roman nous avons l’impression de voir Watson évoluer dans un cadre qui ne lui est pas familier. Mais Sherlock Holmes vient encore une fois nous prouver que le problème n’était pas en voie d’être résolu avec les supputations de Watson. En arrivant au même point, ils ne sont pas du tout arriver aux mêmes conclusions. J’ai trouvé ça assez amusant de voir la complicité de Watson et de Holmes que je n’avais pas forcément remarqué dans les autres romans de Doyle.

Pour résumer : un cadre lugubre + des personnages que l’on voit dans une certaine difficulté + le mystère du chien géant d’une malédiction = Un moment délectable avec notre enquêteur préféré 🙂

Lu dans le cadre du rendez-vous : Si tu lisais pour moi ? Et dans le cadre du challenge « La littérature fait son cinéma ».

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Ma  note : 20/20

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221 B Baker Street – Graham Moore

Me revoilà avec une nouvelle chronique. Celle du livre qui m’a fait frémir du début à la fin : 221 B Baker Street de Graham Moore

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Quatrième de couverture : Octobre 1900, Londres. Après avoir reçu un étrange courrier, Conan Doyle se retrouve mêlé à la disparition de plusieurs jeunes filles dans les bas-fonds de la ville. Sur les traces d’un tueur en série, il demande l’assistance d’un de ses amis, l’écrivain Bram Stoker, auteur de Dracula. Janvier 2009, New York. C’est un grand jour pour Harold White : son article mettant en parallèle les exploits de Sherlock Holmes et la naissance de la médecine légale lui vaut d’être intronisé dans la prestigieuse association des « Baker Street Irregulars ». C’est aussi un grand jour pour ladite association : Alex Cale, l’un de ses membres les plus renommés, vient de retrouver le « Saint-Graal » des fanatiques de Conan Doyle, le fameux tome perdu du journal intime de l’écrivain, couvrant les mois d’octobre à décembre 1900. C’est en effet à cette époque que Conan Doyle, après avoir fait mourir Sherlock Holmes sept ans plus tôt au grand dam de ses admirateurs, a décidé, pour une raison demeurée inconnue, de faire revivre le célèbre détective. Mais Alex Cale est assassiné avant d’avoir pu dévoiler le contenu du fameux journal et Harold, inspiré par l’art de la déduction de son illustre modèle, se lance sur la piste du meurtrier. Deux enquêtes à plus d’un siècle de distance, de mystérieuses correspondances, un formidable coup de théâtre. Avec ce premier roman passionnant, Graham Moore, s’inspirant de faits réels, nous offre un voyage fascinant dans le monde des collectionneurs et des obsessionnels de Sherlock Holmes, et met le lecteur à l’épreuve : saura-t-il résoudre l’énigme avant le héros ?

Mon Avis : Le récit se fait de manière étrange, dans un premier temps j’ai cru que ça allait me poser problème mais en fait : PAS DU TOUT. En effet, deux histoires sont racontées en même temps, sous la forme d’un chapitre sur deux. Le premier chapitre en 1900, le deuxième en 2010, le troisième en 1900 et ainsi de suite !

On est plongé dans deux univers différents : celui de Sir Arthur Conan Doyle et de son ami Bram Stoker et dans l’univers d’Harold, un jeune homme qui fait parti des Baker Street Irregulars.

Comme vous l’avez compris, nous sommes plongés dans deux enquêtes qui a la fin, finissent par se rejoindre.

Je me suis beaucoup attachée au personnage d’Harold qui est un jeune homme qui respire la gentillesse. L’auteur nous propose, à travers ce personnage, un oeil neuf sur la manière de résoudre une enquête. Il nous montre aussi qu’il est accessible à beaucoup de personne de résoudre une enquête. (Attention, je ne dis pas de vous lancer corps et âme dans une enquête de meurtre ou je ne sais quoi… ) Mais dans cette fiction, c’est l’impression que nous donne Graham Moore.

L’auteur ici retranscrit dans ces deux personnages principaux contemporains Harold & Sarah les personnages de Watson et d’Holmes. Nos deux enquêteurs préférés. Sarah un peu plus fourbe et manipulatrice nous rappelle beaucoup certains traits de notre cher Sherlock. Harold est un peu plus complexe : Il a un peu des deux caractères : naïf comme Watson et tenace comme Holmes.

J’ai aussi apprécié le fait que le roman soit hyper bien documenté sur la vie de Sir Arthur Conan Doyle. Bien que quelques renseignements soient purement fictifs, la plupart des informations sont véritables comme son amitié avec Oscar Wilde (le portrait de Dorian Gray) et Bram Stoker (Dracula).

Nous somme directement plongés au coeur du roman qui finalement n’est pas aussi gros que ça ! J’ai dévoré le livre en deux jours! J’ajoute aussi le fait que le livre soit un bel objet, écrit de manière aéré. Ce qui permet de ne pas étouffer (forcément!) sous la quantité d’information que l’on a dans chaque chapitre! La trame policière est très prenante ! On ne s’ennuie pas ! Le suspens est présent du début à la fin avec une trame très bien ficelée

Moi qui affectionne particulièrement Sir Arthur Conan Doyle & son sacré personnage Holmes, j’ai été surprise d’autant apprécier ce roman que j’abordais avec beaucoup de préjugés en pensant qu’il n’était pas vraiment possible de parler d’Holmes en n’étant pas Conan Doyle, mais je me suis carrément foutue le doigt dans l’oeil.

Pour conclure je dirais que c’est une très bonne découverte que je recommande aux lecteurs qui adorent le genre policier et qui adore Conan Doyle!

Ma note : 19/20

Lu dans le cadre du challenge de l’été : Les monstrueux de la PAL.
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