Bonsoir, me voila avec la chronique sur Frangine de Marion Brunet que j’ai lu dans le cadre d’un rendez vous mensuel avec ma partenaire : Culture, you and me. En effet, son choix ce mois-ci s’est porté sur Frangine.
Quatrième de couverture: Il faut que je vous dise … J’aimerai annoncer que je suis le héros de cette histoires, mais ce serait faux. Je ne suis qu’un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de la famille. Laquelle est mon nid, mon nivers depuis l’enfance, et mes racines, même coupées. Tandis que ma frangine découvrait le monde, le cruel, le normalet la guerre, ma mère et ma mère, chacune pour soi mais ensemble, vivaient de leur côté des heures délicates. C’est à moi que revient de conter nos quatre chemins. Comment comprendre, sinon ?
Mon Avis: J’ai passé un moment agréable en compagnie de Pauline & de Joachim. Court moment qui m’a laissé un goût de trop peu mais j’étais plongée dans ma lecture et quand c’est comme ça, je ne m’arrête pas!
Livre qui suit bien l’actualité puisque l’on parle des coups homosexuels, de la cruauté des lycéens et un œil jeune sur la question de l’homosexualité.
J’ai aimé la manière dont le livre est écrit : Le style de Marion Brunet est jeune (elle peut se le permettre puisque le roman est écrit à travers l’œil de Joachim, 17 ans). Ce qui permet une lecture assez rapide! De plus, le livre est un bel objet!
Sujet piquant qui est dur à traiter à travers un roman, mais l’auteure s’en tire très bien!
On ressent la détresse de Pauline et sa descente aux enfers. A travers l’œil de son frère, bien que se soit justement des frères et sœurs, on se rend compte de l’amour (fraternel, merci Ondine ;)) que l’un à pour l’autre et inversement.
Quand Pauline commence à mal vivre sa réputation de fille de lesbienne et sa vie au lycée, on voit Joachim s’alerter.
Criant de vérité, le lycée ressemble à une jungle. Les cools et les loosers. Je me suis complètement retrouvée dans ce monde qui était le mien il y a quelques années!
La question de l’homosexualité et de l’homophobie est soulevée tout au long du roman. Cause importante à mes yeux, j’ai pris plaisir à vivre au sein de cette famille pendant quelques heures.
Point négatif (pour moi) c’est que je trouve Pauline mise au « second plan » durant les trois quarts du livre. J’aurais voulu un peu plus mots sur son état, comment elle se voyait, comment elle survivait tout ça..! J’étais un peu sur les dents à la fin de ma lecture. Ce qui m’a un peu frustré.
J’aurais aussi voulu voir un peu plus la mère qui a renié sa fille pour cause de son homosexualité. J’aurais voulu voir leur rencontre vingt ans après.
En bref, une bonne lecture qui ne passe pas loin du coup de cœur. Criant de vérité, il plaira à tous.
Ma note : 16/20