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The land of Stories T2 – The enchantress returns – Chris Colfer

Chris Colfer's THE LAND OF STORIESJe pensais que ce n’était pas possible d’apprécier plus le deuxième tome que le premier. Résultat ? Je me suis bien foutue le doigt dans l’œil !

Quatrième de couverture: Le Pays des contes n’est plus l’endroit enchanté qu’Alex et Conner ont visité il y a un an. Le monde féerique vit désormais dans la peur : l’Enchanteresse maléfique est de retour ! Lorsque ses mauvais sorts atteignent la Terre et que leur mère est enlevée, les jumeaux doivent retourner au Pays des contes. Aidés du Petit Chaperon rouge, des bandits Jack et Boucle d’or ainsi que du prince Grenouille, ils se lancent à la recherche de la seule arme capable de vaincre la terrible magicienne. Mais cette arme pourrait bien se trouver chez les ennemis les plus redoutés des royaumes, de la sorcière des Mers à la belle-mère de Cendrillon, en passant par la Reine des neiges…

Mon avis: Ce tome deux était dans ma PAL depuis très longtemps, trop longtemps. J’ai vu qu’il y avait le troisième tome de sorti, alors je me suis dit « Faut absolument lire ce deuxième tome ! ». Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu en anglais mais je suis contente d’avoir pu constater que je n’ai rien perdu en compréhension ou en rythme.

D’un point de vue esthétique, c’est encore une très belle réussite. La couverture du roman est très belle. Brandon Dorman semble être un très bon illustrateur vu le travail qu’il a déjà fait sur les deux premiers tomes que j’ai eu dans les mains (et le troisième semble être magnifique aussi). Les illustrations en début de chapitres sont toutes aussi mignonnes ! Elles accentuent le côté féerique et contes de fées du roman.

On retrouve Alex & Conner et toute leur famille. L’intrigue principale tourne autour du kidnapping de leur mère. Et de la disparition soudaine de leurs vies de leur grand-mère : Marraine la bonne fée. C’est aussi le tome du changement. Que se soit pour Alex et Conner, de leur mère, et aussi du pays des contes.

Alex est une petite fille incroyablement intelligente. Depuis son retour du pays des fées, elle ne trouve plus sa place dans ce monde si réel et désespère de ne plus voir sa grand-mère depuis un an. Ni de ne pas avoir eu la possibilité de retourner au pays des contes.
Conner lui reste fidèle à lui-même : toujours aussi drôle, ce p’tit gars voudrait lui aussi retourner au pays des contes.

J’ai juste trouvé un petit truc à redire sur ce livre qui reste un très beau roman et un gros coup de cœur, c’est le fait que le début du roman (je dirai les trois premiers chapitres environ) sont longs, j’ai eu beaucoup de mal à démarrer ma lecture. Mais le rythme est reparti de plus belle dès leur arrivée dans le Pays des Contes. En dehors de ce petit soucis de démarrage, j’ai adoré ce roman ! Encore plus que le premier qui était déjà top !

L’histoire principale était sympathique. Et ce que j’ai le plus apprécié c’est que la relation entre Conner et Alex est beaucoup plus forte que lors du premier tome. Ils sont plus proches.
Tout le royaume est en danger et ne peut absolument rien faire pour sauver leur monde. Même Marraine la bonne fée est incapable de contrer les pouvoir d’Ezmia. On découvre ainsi le passé de certains personnages et c’était très plaisant de comprendre. C’est aussi avec beaucoup de surprises que j’ai appris certaines choses et certains liens entre les personnages.
Nous suivons de nouveau une quête avec Alex et Conner. Avec une équipe de choc : Boucle d’Or & Jack, Froggy & le petit chaperon rouge. J’étais super contente de retrouver Boucle d’Or, Jack et Froggy qui étaient pour moi des personnages forts du premier tome. Le petit chaperon rouge m’a tapé sur le système du début à la fin, c’est donc à merveille qu’elle a rempli son rôle de chiante ! On fait aussi de nouvelles rencontres avec des personnages comme Mother Goose (La mère l’Oye) qui sont encore une fois haut en couleur ! C’était délicieux de découvrir de nouveaux personnages sous des jours différents.

Chris Colfer a un véritable don pour écrire des livres étant liés aux contes de fées. Je trouve que ça lui correspond bien. Qu’il emploie les bons mots au bon endroit. Je suis vraiment sous le charme de sa plume ! Il manie l’ironie et l’humour à merveille. Je trouve qu’il a des idées très intéressantes qui font qu’au final, on ne s’ennuie JA-MAIS. 

En bref: Une belle découverte qui m’a rendue encore une fois mon âme d’enfant! J’ai adoré retrouver mes personnages favoris et en découvrir de nouveaux. Je n’ai qu’une hâte: découvrir le troisième tome!
Ma note : 20/20 sans hésitation. 

Lu dans le cadre du challenge « Les monstrueux de la PAL 2 » 

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La résurrection de Sherlock Holmes – C. Doyle

CVT_Resurrection-de-Sherlock-Holmes_5536Quatrième de couverture: En 1891, Sherlock Holmes disparaît à l’issu d’un combat mortel contre le professeur Moriarty. Tout le monde le croit mort, mais contraint par son éditeur et ses lecteurs, Arthur Conan Doyle est contraint de le ressusciter et écrit les treize nouvelles de ce recueil.

Mon avis: Vous devez certainement vous en douter, c’était un délice incroyable de retrouver Sherlock Holmes après sa « fausse mort ».
Malheureusement, ce n’est pas un coup de cœur… Surtout pour une raison bien particulière : le format « nouvelles ».
Donc même si je fus ravie de retrouver mon couple d’enquêteurs préférés, j’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans cette lecture.

En effet, le format nouvelles ne me plait pas forcément. Cependant, j’y ai quand même trouvé certains petits points positifs mais aussi quelques petites choses qui ne m’ont pas forcément beaucoup plu.

Le fait d’avoir sous les yeux des nouvelles variées qui mettent en scène différents personnages était sympathique mais le soucis c’est qu’avec un format nouvelles, les histoires sont très courtes (environ trente pages) ce qui ne m’a absolument pas permis de me mettre dans un rythme de lecture confortable. Je n’ai pas non plus retrouvé la force de déduction de Sherlock et son cheminement intellectuel. Je l’ai retrouvé partiellement selon les nouvelles. Par moment, j’ai trouvé des déductions un peu hasardeuses, inattendues. Avec un effet un peu « cheveux sur la soupe ».

Cependant, j’ai apprécié le panel varié de personnages éclectiques que Conan Doyle nous livre, ce qui m’a permis d’aérer ma lecture et de la trouver bien agréable malgré les petits points négatifs que je viens de soulever. J’ai pu apprécier beaucoup de personnages assez fantasques et d’autres sont un peu moins bien passés mais ce n’était pas forcément dérangeant dans le sens où je savais que trente pages plus tard, je n’allais plus en entendre parler.

Le fait aussi d’avoir un recueil de treize nouvelles permet de ne pas s’ennuyer, les treize nouvelles sont toutes différentes les unes des autres et c’est très plaisant! Ca permet à tous les lecteurs de se retrouver dans différentes nouvelles. Je trouve ça très pertinent et très bien d’avoir mis un panel varié de nouvelles.

J’ai aussi apprécié retrouver les histoires avec le point de vue de Watson, ce qui permet d’humaniser le personnage de Sherlock Holmes. Il nous livre les qualités mais aussi les défauts de son estimé collègue. De plus, ce n’est pas négligeable d’avoir le point de vue de Watson puisque l’on peut plus facilement s’identifier à ses hypothèses qu’à celles de Sherlock!

Chose essentielle: Dans plusieurs nouvelles, on retrouve quand même des personnages récurrents comme Holmes et Watson (forcément) mais aussi notre bon vieux Lestrade et un autre agent de police Hopkins : ça nous permet d’avoir des repères  et de ne pas être complètement perdu!

Je vous avoue que j’avais un peu peur de retrouver le style de Conan Doyle pour ce livre particulièrement parce que je sais qu’il avait été « contraint » de faire ressusciter Sherlock. J’avais peur de retrouver un style essoufflé mais pas du tout! Ce fut une belle surprise pour moi de retrouver l’un de mes auteurs préférés. C’est un beau retour aux sources policières et aux histoires rocambolesques! La plume humoristique et dynamique de Conan Doyle n’a pas pris une ride!

En bref: Une série de nouvelles qui n’est pas forcément le type de format que je préfère mais c’était une très bonne lecture! J’étais ravie de retrouver Watson et Holmes pour une série d’aventures incroyables!

Ma note : 17/20

Lu dans le cadre des challenges Les monstrueux de la PAL 2 & XIXème siècle!

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Félicity Atcock Tome 1 – Les anges mordent aussi – Sophie Jomain

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Voici mon premier livre dans le cadre du challenge les monstrueux de la Pal 2!

J’ai lu pour l’occasion, Félicity Atcock de Sophie Jomain. 

Quatrième de couverture: J’ai vraiment pas de bol, il aura suffit d’une morsure, d’une seule, pour que je me retrouve embarquée dans une histoire sans queue ni tête. Je ne sais pas exactement comment ça a commencé, et je ne sais pas non plus de quelle manière tout cela va finir. Quoi qu’il en soit, celui qui fera en sorte que les jeunes vampires arrêtent de s’enterrer dans mon jardin, sera mon héros. Et si en plus il est beau, riche et intelligent, je ne me plaindrai pas ! Je veux retrouver ma vie d’avant, tranquille et ….. ennuyeuse à mourir.

Mon avis: Je vous avouerai que j’ai du mal à donner mon avis sur ce premier tome. Ce n’est pas un coup de coeur, ni une désillusion totale. Je voulais voir ce que Sophie Jomain pouvait écrire en dehors des Etoiles de Noss Head. J’ai donc décidé de commencer cette saga que je poursuivrai sans doute!
J’ai de nouveau été séduite par la plume de l’auteure mais cette fois ci, j’ai eu beaucoup de mal avec certains détails.

Felicity est une jeune anglaise qui travaille dans une chocolaterie avec sa copine française Daphne Rosier. Les deux jeunes filles se connaissent bien et bien qu’elles soient complètement différentes, elles forment un beau couple d’amies. J’ai beaucoup apprécié ces deux personnages qui malgré leurs caractères, m’ont bien fait rire. On découvre une Daphné délurée qui n’est pas si idiote que ça. Et une Felicity poisseuse, qui se demande ce qui va bien pouvoir lui tomber d’autre sur la tête.
Terrence est le lieutenant de police que Felicity rencontre. Un bel homme, assez mystérieux et ténébreux. J’ai trouvé que ce personnage avait beaucoup de bonnes choses mais je l’ai trouvé peu développé. J’espère vraiment que dans le deuxième tome, on aura d’autres détails sur lui autre que sur son physique de rêve. J’ai trouvé dommage de ne pas pouvoir « explorer » plus les personnages.

Puis arrivent les problèmes forcément. Et c’est là que ça commence à devenir un peu limite pour moi. Même si j’ai apprécié tous les personnages (chose rare.), j’ai trouvé que les éléments troublants de cette histoire étaient peut être un peu too much pour moi.
Entre vampires, anges et chimères, j’ai des fois levé les yeux au ciel en me disant  » Oh c’est pas vrai.  » J’ai eu un peu la même sensation que lorsque j’ai découvert le personnage d’Hannah dans les étoiles de Noss Head même si ce n’est pas comparable, j’espère vraiment que ma surprise et mon étonnement seront les mêmes que lors de la lecture des tomes de Noss Head.

Chose que j’ai beaucoup apprécié c’est que l’aventure se passe à Bath, ville de mon coeur, puisque j’ai pu y vivre un certain temps. Et j’ai vraiment eu beaucoup de facilité à me retrouver dans les rues avec Felicity.

J’aurais voulu être surprise plus je pense par cette lecture. Même s’il est difficile de deviner le livre dans sa totalité, la fin était pour moi attendue. Alors j’espère vraiment que la lecture du tome deux sera mieux pour moi.

Autre chose qui m’a un peu « refroidie » si je puis dire c’est le côté « sexe » du livre. Franchement, heureusement que l’auteure a sur garder sa légèreté dans sa plume et son humour parce que le sexe est bien présent. Même si ce n’est jamais vulgaire je n’ai pas compris ce que pouvais apporter au livre le fait de savoir toutes les zones sensibles de Felicity. J’ai eu un peu de mal avec ça. Le côté cru des répliques m’a quelque fois dérangé.

En bref: Une lecture légère avec des personnages haut en couleur qui donnent un côté drôle au livre même si je ne sais pas si c’est ce que l’auteure a voulu faire. J’attends de découvrir le tome deux avec « impatience » pour voir si la mayonnaise va prendre. Petite déception quand même mais sans gravité! 

Ma note : 14/20 

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La règle de Quatre – Ian Caldwell & Dustin Thomason

Me revoilà pour une nouvelle chronique (j’ai pris un peu de retard.)

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C’est la neuvième (et dernière je pense) chronique faite dans le cadre du challenge « Les Monstrueux de la PAL » : challenge estival que j’avais choisi de faire. L’été touche à sa fin et ce challenge aussi.

Quatrième de Couverture : Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’oeuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile. Ecrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies. Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s’y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l’histoire d’un prince du Quattrocento et l’existence d’une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir, et à tuer.

Mon avis : J’ai passé un moment agréable.

Malgré quelques longueurs et des passages où je n’ai pas tout compris. Le roman était vraiment sympathique.
Une fin un peu étrange, pas forcément très heureuse. Laisser moi un peu argumenter 🙂 :

J’ai apprécié Paul et Thomas. Mais j’ai eu du mal à m’accrocher aux autres personnages. Je pense que c’est du au peu d’information que j’ai pu lire sur ces personnages secondaires. Ils sont restés pour la plupart au second plan mais beaucoup plus effacés. Sans avoir réussi, forcément, à défaire le mystère autour du livre que Paul avait choisi pour sa thèse et qui avait fait tant de vague dans la vie de Thomas, je vous avoue que le suspens sur les meurtres ne tient pas très bien. Je me suis doutée, dès les premiers meurtres, du nom du coupable. Excepté cette petite déception, le livre et le mystère pesant autour du (vrai) livre : Hypnerotomachia Poliphili. (Amen).

Avec quelques échos du Da Vinci code, les deux amis se lancent corps & âme dans ce mystère. Se mêlent à cet aboutissement : meurtre, terreur et trahison. Le cocktail parfait pour passer un bon moment.

Il y a quelques longueurs qui m’ont fait perdre le fil du texte. Je n’ai pas vraiment compris certains passages (qui n’ont pas empêcher la compréhension globale du roman.)

La fin m’a aussi déçue. Je n’ai pas compris POURQUOI tout se terminait de cette manière.

Pour conclure : j’ai passé un moment agréable mais sans plus. C’était une lecture pleine de promesse à en croire la quatrième de couverture donc une petite déception.

Ma note : 14/20

Lu dans le cadre du challenge les Monstrueux de la PAL

Les Monstrueux de la PAL

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Arthamios, chronique d’un esprit vagabond – Luc Van Lerberghe

Bonsoir mes petits chats, une petite chronique vous tente ? 🙂

Voici la première (je pense) d’un genre que je connais très mal et qui ne m’est pas très familier : l’heroic-fantasy.

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Arthamios, chronique d’un esprit vagabond est le premier tome de la saga « Arthamios » de l’auteur Luc Van Lerberghe.

Quatrième de couverture: Moi, Salarios, suis arrivé en sauveur. J’ai asservi le grand conseil des mages. J’ai bâti mon empire. J’ai fait des hommes, peuple d’esclaves, l’espèce la plus puissante des terres connues. Il ne me reste plus qu’à soumettre Rachel, mère des magies. Elle devra m’obéir, m’aimer, malgré elle s’il le faut. Mon plan est en marche…

Mon avis : Je sors de ma lecture peu convaincue. Des choses bonnes et des choses un peu moins bonnes.

Le début de ma lecture était sympathique. Mais après je me suis engluée dans un monde imaginaire que je n’avais pas trop envie de connaître. Pour quelles raisons? Pas la moindre idée.

J’ai pu remarquer que certains personnages n’étaient pas sans me rappeler pas mal de personnages du Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien & certains ressemblaient beaucoup à ceux de Harry Potter.
Un petit exemple : Aqualis, le vieux magicien qui suit Arthamios dans sa quête. Arthamios qui lui même apprend qu’il est un ‘sorcier’ pas mal d’années après sa naissance. Je vous avoue que Gandalf et Dumbledore m’ont hanté tout le long de ma lecture. J’ai trouvé que les méchants n’étaient pas assez méchants…

A quelques exceptions près je n’aime pas forcément ce genre d’ambiance. Une véritable traque humaine est lancée. On avance dans une atmosphère tendue et assez sombre et je vous avoue que ce n’est pas ma tasse de thé.

Le livre est bien écrit et je pense qu’il se laisse lire pour les fans d’héroic fantasy. C’est ce qui m’a permis de tenir jusqu’au bout de ma lecture. Même si je trouve les personnages ressemblant avec d’autres sagas, j’ai trouvé certains personnages attachants.

Malheureusement, je ne pense pas me laisser tenter par une autre lecture de ce genre avant quelques temps.

Ma note : 12/20.

Lu dans le cadre du challenge : « les monstrueux de la PAL »

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The house at Riverton – Kate Morton

Voila une chronique un peu tardive (pardon) du roman The house at Riverton de Kate Morton.

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Quatrième de couverture :  Eté 1924, dans la propriété de Riverton. L’étoile montante de la poésie anglaise, lord Robert Hunter, se donne la mort au bord d’un lac, lors d’une soirée. Dès lors, les soeurs Emmeline et Hannah Hartford, seuls témoins de ce drame, ne se sont plus adressé la parole. Selon la rumeur, l’une était sa fiancée et l’autre son amante… 1999. Une jeune réalisatrice décide de faire un film autour de ce scandale et s’adresse au dernier témoin vivant, Grace Bradley, à l’époque domestique au château. Grace s’est toujours efforcée d’oublier cette nuit-là. Mais les fantômes du passé ne demandent qu’à se réveiller.

Mon avis : La traduction française du titre est Les brumes de Riverton.

Qu’est ce que j’ai aimé ce livre!

J’ai eu un peu de mal à me mettre dedans certainement parce que c’est un livre que j’ai lu en anglais (vous savez bien que l’Angleterre est ma seconde maison.). Ayant passé quelques mois en Angleterre j’avais déniché « quelques » livres. The house at Riverton en faisait partie.

Je vous avoue que j’ai un peu flippé en l’ouvrant. Crayon – Dictionnaire. J’étais armée. J’avais un rythme très lent et puis au fur et à mesure … J’ai appris à lire en ayant le même rythme qu’en français. C’est donc le premier point positif.

J’ai adoré le contexte, les lieux les personnages!

On vit le roman à travers (le plus souvent) le regard de Grace. On découvre ainsi la maisonnée dans laquelle elle a travaillé. Un grand manoir sans histoire. Elle a tissé beaucoup de lien avec le personnel mais aussi avec Hannah, l’une des petites-filles du propriétaire. On vit donc une histoire avec deux classes sociales différentes mais qui cohabitent à merveille!

Nous sommes dans les années de la première guerre mondiale (un peu avant et un peu après). Nous vivons donc dans une atmosphère d’angoisse. Mais, ce que j’ai trouvé vraiment bien c’est que la guerre passe au second plan. Je ne suis pas fan des romans qui parle de guerre (n’importe laquelle d’ailleurs). Mais là, c’est une sorte d’image de fond dont on nous parle de temps en temps. Même si la maisonnée de passe pas au travers des horreurs de la guerre..!

Hannah et Emmeline sont soeurs, avec leur frère David elles ont un jeu « The Game » auquels ils ne peuvent jouer qu’à trois. On entre donc dans une sphère de secrets que l’on ne parvient pas forcément à percer dès le début.

Les soeurs grandissent et ne se ressemblent plus autant.
J’ai adoré le personnage d’Hannah ! Extravagante, intelligente et terriblement drôle. Elle adore la lecture. Alors que le personnage d’Emmeline est tout ce que je déteste..! Voleuse,exubérante et mal-polie elle incarne tout le contraire d’Hannah. Alors qu’elle était si adorable quand elle était petite.

Nous vivons l’histoire sur deux plans : l’un durant la Guerre et l’autre en 1999. Grace est la seule survivante et une réalisatrice à besoin de son aide pour son film. C’est la seule chose qui m’a déplut… J’ai eu du mal à me remettre dans l’ambiance à chaque changement de temps.

Pour conclure, c’est un livre surprenant. Avec de nombreux rebondissements! A dévorer si vous aimez les romans historiques. 🙂

Ma note : 17/20

Lu dans le cadre du challenge  » les monstrueux de la PAL « .

Les Monstrueux de la PAL

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Coeur d’Irlande – JoAnn Ross

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Bonjour tout le monde!

Voici la première chronique de la journée (je vais un peu vous assommer… J’ai cinq chroniques de retard et il faut que je m’y mette!)

Aujourd’hui je vous propose une chronique sur Coeur d’Irlande de JoAnn Ross.

Quatrième de couverture : C’était le crépuscule, instant magique où le monde semble suspendu entre l’ombre et la lumière. Sur le lac niché au cœur des collines, se reflétaient les ruines du château médiéval qui avait donné son nom au village de Castelough, tout proche… Venu séjourner en Irlande pour superviser l’adaptation à l’écran de l’un de ses romans, Quinn Gallagher était sous le charme. Etait-ce le sentiment d’avoir enfin retrouvé ses racines ? L’influence d’une terre imprégnée de légendes et, aux dires des villageois, encore hantée par la Dame du Lac, personnage principal de son livre ? Pour ce retour aux sources, Quinn s’est installé chez Nora Fitzpatrick, une femme séduisante, mystérieuse, insaisissable, qui l’initie aux secrets de cette terre qu’elle aime plus que tout. Entre le célèbre écrivain au passé douloureux, à la réputation de play-boy cynique, et la fière Irlandaise, naît une passion totale, inconditionnelle, qu’ils vivent pleinement. Jusqu’au jour où Quinn doit repartir… ou faire le choix de rester.

Mon avis : Un avis plus que mitigé pour ma part..! Voire un peu plus négatif que positif (tiens, ça faisait longtemps!).

J’avais laissé une chance à ce livre pour l’Irlande. Je l’ai acheté d’occasion sur une brocante et la dame qui me l’a vendu m’avait promis  » de magnifiques description de l’Irlande  ». Et comme j’apprécie tout particulièrement l’Irlande j’ai laissé une chance au livre. En voyant la couverture je me suis dit  » dans quoi tu te lances encore! « .

Le livre partait déjà avec un petit handicap : la couverture, plus particulièrement la grosse tête dans les nuages… J’ai trouvé ça un peu trop cliché. Vous pensiez peut-être que le côté cliché allait s’arrêter à la couverture ?! QUENENI !! Dans un premier temps, Nora, l’un des personnages principaux est une fermière d’Irlande qui s’appelle Nora Fitzpatrick ..! C’est comme si un personnage français s’appelait Jean Dupont. J’ai trouvé ça un peu trop facile. L’autre personnage? Quinn Gallagher … Je ne dirai rien sur le nom de famille mais vous devinez bien ce que j’en pense.
Bon, un point positif pour ce livre (et je pense que ça sera malheureusement très rare, alors profitez!) c’est que je me suis attachée à ces deux personnages. C’est une histoire d’amour sympathique.

Le cadre est aussi un point discutable pour moi. Les descriptions faites sont charmantes. Pleines de magie. Mais elles ont un goût de trop peu. Un film va être tourné autour d’un mythe irlandais.

Sinon l’histoire est un peu répétitive : un amour dans un premier temps impossible mais on veut quand même tenter sa chance. On tente et on a des souci pleins la tête et finalement, tout se finit bien. Le souci majeur reste là : Aucune surprise en lisant mais ça se laisse lire quand même. Ce n’est pas de la grande littérature mais ça se laisse lire dans le cadre d’une après midi sympathique où l’on a envie de lire sans trop se prendre la tête.

A la fin de la lecture, j’ai eu une impression étrange: celle d’avoir passé une bonne centaine de pages. La fin est bâclée et très rapide. J’ai eu l’impression de râter quelques épisodes. Mais non.

Ma note : 12/20

Lu dans le cadre du challenge de l’été « les monstrueux de la PAL »

Les Monstrueux de la PAL

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Au fil des jours à Blossom Street – Debbie Macomber

Bonsoir mes p’tits chats !!

Je tenais à vous remercier dans un premier temps, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre mes actualités via le blog ou facebook. Ca me fait très plaisir !

Nous nous retrouvons pour une chronique du livre : Au fil des jours à Blossom Street de Mme Macomber ! Allons y ! 🙂

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Quatrième de couverture: Blossom Street, c’est une petite rue de Seattle, encore préservée et pleine de charme. Un endroit où il fait bon vivre, et où le quotidien a un parfum de bien-être. Depuis qu’elle y a ouvert sa boutique « Au fil des jours », il règne à Blossom Street l’atmosphère gaie et chaleureuse que Lydia a le don de créer autour d’elle. Car Blossom Street, c’est tout un univers. L’univers de Lydia, qui a renoué avec le bonheur grâce à l’amour de Brad, et la complicité retrouvée avec sa soeur Margaret. Jusqu’au jour où l’ex-femme de Brad réapparaît… Celui de Courtney, la jeune déracinée, complexée et solitaire, venue y trouver refuge et amitié. Celui de Bethanne, qui a perdu ses repères depuis son divorce. Mais aussi celui d’Elise, que le retour inattendu de son ex-mari déstabilise… Dans ce roman plein d’optimisme, Debbie Macomber nous fait partager la vie de ces quatre femmes que tout sépare et oppose, mais qui vont se retrouver indissolublement liées les unes aux autres.

Mon avis :  J’ai trouvé ce livre en chinant dans la braderie de mon quartier. Faisant partie d’un lot je me suis dit : Pourquoi pas. Même si ce n’est pas vraiment le genre de littérature que j’apprécie, je dois vous avouer que cette lecture a été rapide, agréable et assez drôle.

On suit le quotidien de plusieurs personnages de différents âges qui se retrouvent autour d’une activité quotidienne : le tricot. Courtney, Bethanne, Elise, Margaret et Lydia ont des univers bien différents, des problèmes personnels que l’on suit tout au long de l’histoire.

Ce que j’ai trouvé touchant c’est que même si les personnages sont très différents les uns des autres et bien on voit une amitié naissante qui prend de plus en plus de place dans l’intrigue.
C’est donc l’histoire d’une amitié entre plusieurs dames. La progression de l’histoire est assez intéressante. La manière dont sont coupés les chapitres n’est pas sans me rappeler celle des livres de M. Higgins Clark. Courts et aérés.

Courtney est la plus jeune du roman : elle est en surpoids depuis la mort de sa mère. Elle déménage pour vivre chez sa grand-mère ce qui ne l’enchante pas forcément. On partage avec elle ses doutes, ses craintes et ses émotions et son combat contre ses kilos en trop.

Béthanne est une maman fraîchement divorcée qui en veut beaucoup à son ex mari et qui n’arrive pas à avancer. Ses enfants sont aussi dans des situations difficiles.

Elise est la plus âgée des participantes au club de tricot. Mère, grand-mère et femme divorcée, elle est touchée par un manque d’argent du à une escroquerie financière. Elle vit chez sa fille et voit les problèmes arriver en même temps que le retour de son ex-mari.

Lydia & Margaret sont soeurs et elles tiennent la boutique de tricot. Lydia a souffert d’un cancer qu’elle a vaincu et Margaret doit faire face aux problèmes financiers que sa famille et elle doivent essuyer depuis le chômage de son mari.

Comme vous pouvez le voir ce sont des histoires bien différentes mais ses amies s’aident et s’épaulent. Et je trouve ça très beau.

J’ai eu un petit coup de coeur pour Courtney certainement parce que je me retrouve dans ce personnage!

Je ne connaissais pas Debbie Macomber mais je dois avouer que son style est très agréable et léger. C’est une bonne petite lecture. Je l’ai lu très vite ! Une après midi environ.

Le livre en lui même est très beau !! Une belle couverture et une collection « Jade » que je ne connaissais pas! La police assez grande ce qui permet une lecture rapide et aérée. J’adhère carrément!

Je vous le conseille fortement !! 🙂

Ma note : 15/20

Lu dans le cadre du challenge « les monstrueux de la PAL ».

Les Monstrueux de la PAL

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Toi, que j’aimais tant – Mary Higgins Clark

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Quatrième de courverture : « Après avoir passé vingt-deux ans derrière les barreaux pour le meurtre de la jeune Andrea, Rob Westerfield sort de prison déterminé à obtenir la révision de son procès pour retrouver son honneur et mériter l’héritage que sa richissime grand-mère hésite à lui transmettre. Mais c’est compter sans Ellie, la soeur de la victime, une journaliste pugnace que les menaces n’intimident pas – et qui fera bientôt des découvertes terrifiantes … »

Mon Avis : ENFIN !! ENFIN un livre de la reine du suspens que j’apprécie. Ca ne m’était pas arrivé depuis pas mal de temps ! 

J’ai lu ce livre en un temps record ! (enfin pour moi) 6 heures! Quand les insomnies peuvent nous servir, c’est toujours plus sympathique ! 

Dans toi que j’aimais tant, Nous faisons la rencontre d’Ellie – de son vrai prénom Gabrielle – qui depuis la mort de sa soeur Andrea -tragiquement assassinée – ne dort plus sur ses deux oreilles. Le meurtrier de sa soeur est sorti de prison mais elle sait, au plus profond d’elle même, qu’il est coupable ! 

Nous entrons donc dans une intrigue pleine d’émotion. Avec beaucoup de personnages très différents. Pour une fois, je trouve que le panel de personnage que nous propose l’auteur est super ! Beaucoup de psychologies différentes. Ce qui permet de toucher plus de gens et des publics bien différents. On peut s’attacher à beaucoup de personnages qui sont eux aussi bien différents les uns des autres. 

Je me suis attachée au personnage d’Ellie. Sa famille a explosé après le meurtre de sa soeur. Un déménagement, un divorce et la mort de sa mère. Elle a perdu tout contact avec son père qui s’est re-marié après le divorce. 
Ellie est une femme forte et décidée à rétablir la vérité. Elle retourne sur les lieux du drame, dans sa ville. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce livre c’est le chemin de croix d’Ellie: je m’explique. Elle a du se replonger dans des dossiers, des morceaux de presse, retourner voir ses vieilles connaissances et celles de sa soeur pour trouver les failles de ce procès en papier. 

J’ai trouvé ce cheminement remarquablement bien écrit avec un style aéré qui nous permet de tenir bon malgré la multitude d’information que l’on a à la page. De plus, les chapitres qui sont, comme d’habitude, très courts nous permettent de suivre plus facilement le cheminement de l’intrigue. 

J’ai beaucoup apprécié aussi les mis en danger que notre personnage principal subit. Je n’en dirai pas plus. Mais je trouve que le fait de l’avoir mise en difficulté plus d’une fois est une bonne idée dans l’absolu. Nous avons pu ainsi suivre son évolution ainsi que l’évolution de son caractère. 

Le seul petit bémol que je pourrais mettre c’est que la fin est bâclée. Pour moi, j’ai eu un goût de trop peu.. En quelques pages, l’histoire est réglée. D’habitude nous avons une petite histoire d’amour qui se lit en aparté mais cette fois-ci elle est tellement rapide que l’on ne sait pas d’où elle vient. On a l’impression qu’elle est arrivée comme ça -POUF comme dirait l’autre-. 

Sinon j’ai passé un très bon moment avec Mary Higgins Clark. Moi qui rechignait à lire un de ces romans après Dans la rue où vit celle que j’aime, je me suis agréablement trompée sur la qualité de ce roman ci ! Comme quoi, il est bon de laisser une autre chance après une petite déception ! 

A lire, pour ceux qui aime les policiers! 

Ma note : 15/20

Lu dans le cadre du challenge « Les monstrueux de la PAL » 

Les Monstrueux de la PAL

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221 B Baker Street – Graham Moore

Me revoilà avec une nouvelle chronique. Celle du livre qui m’a fait frémir du début à la fin : 221 B Baker Street de Graham Moore

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Quatrième de couverture : Octobre 1900, Londres. Après avoir reçu un étrange courrier, Conan Doyle se retrouve mêlé à la disparition de plusieurs jeunes filles dans les bas-fonds de la ville. Sur les traces d’un tueur en série, il demande l’assistance d’un de ses amis, l’écrivain Bram Stoker, auteur de Dracula. Janvier 2009, New York. C’est un grand jour pour Harold White : son article mettant en parallèle les exploits de Sherlock Holmes et la naissance de la médecine légale lui vaut d’être intronisé dans la prestigieuse association des « Baker Street Irregulars ». C’est aussi un grand jour pour ladite association : Alex Cale, l’un de ses membres les plus renommés, vient de retrouver le « Saint-Graal » des fanatiques de Conan Doyle, le fameux tome perdu du journal intime de l’écrivain, couvrant les mois d’octobre à décembre 1900. C’est en effet à cette époque que Conan Doyle, après avoir fait mourir Sherlock Holmes sept ans plus tôt au grand dam de ses admirateurs, a décidé, pour une raison demeurée inconnue, de faire revivre le célèbre détective. Mais Alex Cale est assassiné avant d’avoir pu dévoiler le contenu du fameux journal et Harold, inspiré par l’art de la déduction de son illustre modèle, se lance sur la piste du meurtrier. Deux enquêtes à plus d’un siècle de distance, de mystérieuses correspondances, un formidable coup de théâtre. Avec ce premier roman passionnant, Graham Moore, s’inspirant de faits réels, nous offre un voyage fascinant dans le monde des collectionneurs et des obsessionnels de Sherlock Holmes, et met le lecteur à l’épreuve : saura-t-il résoudre l’énigme avant le héros ?

Mon Avis : Le récit se fait de manière étrange, dans un premier temps j’ai cru que ça allait me poser problème mais en fait : PAS DU TOUT. En effet, deux histoires sont racontées en même temps, sous la forme d’un chapitre sur deux. Le premier chapitre en 1900, le deuxième en 2010, le troisième en 1900 et ainsi de suite !

On est plongé dans deux univers différents : celui de Sir Arthur Conan Doyle et de son ami Bram Stoker et dans l’univers d’Harold, un jeune homme qui fait parti des Baker Street Irregulars.

Comme vous l’avez compris, nous sommes plongés dans deux enquêtes qui a la fin, finissent par se rejoindre.

Je me suis beaucoup attachée au personnage d’Harold qui est un jeune homme qui respire la gentillesse. L’auteur nous propose, à travers ce personnage, un oeil neuf sur la manière de résoudre une enquête. Il nous montre aussi qu’il est accessible à beaucoup de personne de résoudre une enquête. (Attention, je ne dis pas de vous lancer corps et âme dans une enquête de meurtre ou je ne sais quoi… ) Mais dans cette fiction, c’est l’impression que nous donne Graham Moore.

L’auteur ici retranscrit dans ces deux personnages principaux contemporains Harold & Sarah les personnages de Watson et d’Holmes. Nos deux enquêteurs préférés. Sarah un peu plus fourbe et manipulatrice nous rappelle beaucoup certains traits de notre cher Sherlock. Harold est un peu plus complexe : Il a un peu des deux caractères : naïf comme Watson et tenace comme Holmes.

J’ai aussi apprécié le fait que le roman soit hyper bien documenté sur la vie de Sir Arthur Conan Doyle. Bien que quelques renseignements soient purement fictifs, la plupart des informations sont véritables comme son amitié avec Oscar Wilde (le portrait de Dorian Gray) et Bram Stoker (Dracula).

Nous somme directement plongés au coeur du roman qui finalement n’est pas aussi gros que ça ! J’ai dévoré le livre en deux jours! J’ajoute aussi le fait que le livre soit un bel objet, écrit de manière aéré. Ce qui permet de ne pas étouffer (forcément!) sous la quantité d’information que l’on a dans chaque chapitre! La trame policière est très prenante ! On ne s’ennuie pas ! Le suspens est présent du début à la fin avec une trame très bien ficelée

Moi qui affectionne particulièrement Sir Arthur Conan Doyle & son sacré personnage Holmes, j’ai été surprise d’autant apprécier ce roman que j’abordais avec beaucoup de préjugés en pensant qu’il n’était pas vraiment possible de parler d’Holmes en n’étant pas Conan Doyle, mais je me suis carrément foutue le doigt dans l’oeil.

Pour conclure je dirais que c’est une très bonne découverte que je recommande aux lecteurs qui adorent le genre policier et qui adore Conan Doyle!

Ma note : 19/20

Lu dans le cadre du challenge de l’été : Les monstrueux de la PAL.
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La mort s’invite à Pemberley – PD James

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Une petite chronique pour le livre, que j’ai lu assez rapidement, La mort s’invite à Pemberley de P.D James.

Ce livre traînait depuis longtemps dans ma bibliothèque et aussi dans ma PAL. Lu dans le cadre du challenge « Les monstrueux de la PAL » il est temps de donner son avis !

Résumé : L’existence ordonnée et protégée du domaine de la famille Darcy ne saurait être troublée. Mais, suite à un drame, Lydia, la soeur d’Elizabeth, la maîtresse des lieux, et son mari Wickham débarquent à Pimberley, endroit qui leur était interdit à cause de leurs frasques passées. Avec eux s’invitent la mort et la suspicion. Une suite « criminelle » d’«Orgueil et préjugés» de Jane Austen.

Mon Avis : Avis mitigé pour ma part !

J’ai lu beaucoup de chroniques sur ce livre. Du fifty fifty ! Il y avait beaucoup de pour et beaucoup de contre. Mon avis ne changera pas la donne puisque je reste dubitative même si ça penche un peu plus vers le négatif, j’y ai quand même trouvé du positif.

J’ai été contente de retrouver les personnages adorés à Pemberley. Mais je les ai trouvés fadasses. Beaucoup d’entre eux sont passés au second plan (Jane, Bingley…) pour laisser place à un trio : Darcy, Le colonel Fitzwilliam et Alveston. Bon, bon, bon… Ca aurait encore pu passer si les personnages n’avaient pas été aussi transparents. Malgré le fait que Darcy soit beaucoup présent, je n’ai pas retrouvé le charme dont il est pourvu dans Orgueil et Préjugés.

J’ai aussi trouvé dommage que le personnage d’Elizabeth soit aussi rangée. Elle qui nous a habitué à avoir du caractère et du répondant, j’ai trouvé ça un peu dommage de la voir comme une mariée rangée.

J’ai trouvé fort redondant certains passages. Et j’ai aussi trouvé dommage les nombreuses descriptions qui nous donnent l’impression d’être là que pour faire des pages en plus !

J’ai trouvé que l’intrigue de l’enquête policière était bien ficelée mais qu’est ce que c’est que cette fin ? Je m’attendais à beaucoup de revirement mais pas celui là !!! Bon sang, tout claqué sur le dos de ce personnage, j’ai trouvé ça .. Un peu trop facile !

Mais bon, c’est une lecture qui se lit facilement malgré la déception de la fin ! Assez agréable. Retrouver les personnages de Mrs Austen est toujours un plaisir immense ! 🙂 PD James reste une des auteures policières que j’apprécie le plus, même si, j’avoue que La mort s’invite à Pemberley n’est pas mon roman préféré.

J’ai cru ouïr qu’une adaptation cinématographique allait être mise en route. Pourvue que 13e60be38f0d1cdc24208d034566632bMrs Austen ne se retourne pas dans sa tombe. Après avoir lu le livre, je ne sais pas si ça peut être une bonne idée. Mais nous verrons ! Je viendrai compléter l’article quand j’aurais vu le film.

J’attends vos avis, pour ceux qui ont lu le livre avec impatience !

J’ai eu l’occasion d’écouter l’histoire. Et cela m’a donné une nouvelle dimension que je n’avais pas forcément perçu lors de ma première lecture. J’avoue que mon avis change quelque peu puisque j’ai passé un agréable moment avec cette écoute.

Lu dans le cadre du challenge les monstrueux de la PAL
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Bisous bisous

Satine

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Madame Bovary – Gustave Flaubert

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A l’occasion de deux challenges, je me suis lancée dans une lecture folle ! Celle de Madame Bovary de notre cher Gustave Flaubert.

Résumé : Madame Bovary Une jeune femme romanesque qui s’était construit un monde romantiquement rêvé tente d’échapper – dans un vertige grandissant – à l’ennui de sa province, à la médiocrité de son mariage et à la platitude de sa vie. Mais quand Flaubert publie Madame Bovary, en 1857, toute la nouveauté du roman réside dans le contraste entre un art si hautement accompli et la peinture d’un univers si ordinaire. « Ce n’était plus du roman comme l’avaient fait les plus grands », dira Maupassant : « C’était la vie elle-même apparue. On eût dit que les personnages se dressaient sous les yeux en tournant les pages, que les paysages se déroulaient avec leurs tristesses et leur gaieté, leurs odeurs, leur charme, que les objets aussi surgissaient devant le lecteur à mesure que les évoquait une puissance invisible, cachée on ne sait où. »

Mon avis : Le premier mot qui me vient à l’esprit c’est « ennui ». Moi qui adore la littérature « classique » j’ai été incroyablement déçue par cette lecture.

Les personnages sont tous aussi ennuyant et très peu attachant. J’ai eu mal au cœur pour Charles Bovary qui est peu être le seul personnage pour qui j’ai pu ressentir ça. Maltraité par sa femme, moralement parlant, elle ne voit en lui que l’ennui et l’idiotie alors qu’il fait tout pour la rendre heureuse. Charles est médecin, il est bon et généreux avec ses patients. Je trouve que ce personnage est le seul point « positif’ du livre. Il incarne le naturel, l’homme qui peut faire des erreurs mais qui est prêt à tout pour se racheter et faire de son petit monde une bulle de bonheur qui est bien trop souvent percé par sa femme.
La mère de Charles elle, endosse terriblement bien son rôle stéréotypé de belle-mère et aussi celui de mère. Elle ne cesse pas d’ennuyer sa belle-fille et fait bien évidemment dès qu’elle le peut l’éloge de son chéri d’enfant.
Même si le père de Emma Bovary est un homme gentil et reconnaissant envers Charles, je ne peux pas dire la même chose d’Emma. Ce personnage m’a agacé au plus au point ! Je sais que certains d’entre vous ont adoré moi ça n’est pas du tout passé. Elle est égoïste, se plaint de ce qu’elle n’a pas et rêve d’une vie meilleure alors qu’elle a quand même une vie relativement belle pour l’époque !

Flaubert est un grand auteur qui n’a jamais fait mon bonheur. Même si certains de ses livres sont passables pour moi. Madame Bovary reste très dur à lire. Il traite de beaucoup de sujets dans son roman : l’adultère, l’amour, la religion, l’argent et l’art.

Les descriptions ne sont pas sans nous rappeler la taille et la consistance de celles de notre cher bon vieux Zola. Même si j’aime beaucoup Zola et ses descriptions qui n’en finissent plus, ici, j’ai un peu souffert. J’étouffais avec toutes ces descriptions.

Nous avons a faire au récit de la désillusion totale d’une femme sur sa propre vie. Vivant dans ses livres, elle est amèrement déçue par sa vie. Elle reproche tout ce que son mari fait que se soit dans la vie ou pour la rendre heureuse. Entre égoïsme, amants et crises de nerfs, Emma est une femme corrompue, triste et dépressive.

Je pense que le livre aurait été meilleur pour moi si justement, son caractère n’avait pas été aussi lourd et ennuyant. Aucun trait de caractère ne me correspondait, j’ai eu beaucoup de mal à me mettre dans la peau du personnage enfin de tous les personnages. Ca doit être la raison pour laquelle j’ai eu du mal à lire et à me projeter dans l’histoire. Je n’y ai trouvé que peu d’intérêt.

Même si Flaubert nous décrit la vie d’une femme de son époque, je vous avouerai que je ne suis pas trop d’accord avec sa description. Je ne pense pas que toutes les femmes étaient comme elle, ou alors, elles étaient vraiment toutes malheureuses. De plus, je trouve que ce livre est bien trop stéréotypé !! Que ce soit au niveau des personnages ou de la tournure que prend le roman, j’ai l’impression d’avoir vécu ma lecture dans un tourbillon de stéréotypes.

C’est bien malheureux mais je n’ai pas beaucoup de choses positives à dire sur ce livre.
Vous l’avez certainement compris : je n’ai pas du tout apprécié Madame Bovary. Gardant espoir jusqu’au dernier mot de la dernière page que mon intérêt pour se livre fasse surface. Ce qui n’a pas été le cas.
Apparemment, j’ai pu lire sur d’autres blogs qu’avec cette oeuvre soit on adore, soit on déteste… Bon ben je partage l’avis des gens qui détestent bien que ce soit un mot fort, je vais plutôt dire qu’il n’était pas à mon goût et que je n’ai trouvé aucune raison de l’apprécier.

Ma note : 06/20  (je tiens à préciser que la notation des romans que je lis sont mes notes. Elles reflètent MON avis.)

Lu dans le cadre des challenges « les monstrueux de la PAL » et  » la bibliothèque classique de la dépêche »

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