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Le chant de la rivière d’Hannah Richell

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Résumé : Les secrets remontent toujours à la surface. Sur fond de mariage à l’anglaise, Hannah Richell tisse un drame plein de finesse et d’humanité, où se lit l’influence de Maggie O’Farrell et d’Elizabeth Strout. Des trois sœurs Sorrell, Lucy a toujours été la plus imprévisible. Pour autant, personne ne s’attendait à la voir annoncer ses noces une semaine à peine avant la cérémonie ! Pourquoi une telle urgence ? Lucy ne peut-elle jamais rien faire comme tout le monde ? Tandis qu’Eve, l’aînée, décide de tromper son agacement et ses problèmes en s’investissant dans les préparatifs, Margot, la cadette, s’inquiète : elle, qui a rompu tous liens des années plus tôt, redoute ce séjour dans la maison de famille chargée de souvenirs douloureux, et la confrontation inévitable avec sa mère, cette grande romancière à l’inspiration tarie depuis longtemps. Mais Margot n’est pas la seule à vouloir tenir le passé à distance. Car s’il est un trait que partagent les Sorrell, mère et filles, c’est le goût du secret. Et ces jours de fête pourraient se transformer en catharsis familiale…

Roman historique ◊ 21€00 ◊ 400 pages
Amazon ◊ Babelio ◊ ME

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Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l’envoi. Ce roman était vraiment intrigant pour moi. Le résumé était tout ce que j’aimais. J’en attendais énormément. Ma lecture a été très agréable mais légèrement en deçà de ce à quoi je m’attendais… Rien de bien grave mais je n’ai pas été emportée totalement par l’intrigue et la plume d’Hannah Richell

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Clairement, l’intrigue est très agréable. Le résumé et la couverture m’ont tout de suite attirée. J’ai apprécié ma découverte et la trame que l’auteure a décidé de mettre en place. Le cadre est vraiment très agréable. On se retrouve dans le Somerset où une fête familiale se prépare : c’est le mariage de Lucy Sorrell. Rapidement, on sent que la famille est sous tension et que des événements familiaux se sont déroulés. Tout est trop rapide pour être crédible : que cache donc Lucy et par extension la famille Sorrell ? Margot, la cadette, revient dans cette famille qu’elle n’a pas vu depuis des années : quelles sont les raisons de ce revirement de situation.

J’ai beaucoup apprécié l’ambiance de ce roman à l’anglaise. C’est frais, divertissant, charmant. J’ai eu plus de mal avec le côté dramatique de cette histoire qui vient assombrir le tout. Je pensais avoir quelque chose de frais, mais finalement, on se retrouve dans une intrigue assez forte et dure. Cela ne me dérange pas mais j’avoue que j’en attendais autre chose.

Clairement, les figures féminines sont présentes et sont les personnages principaux mais surtout des personnages forts ! La famille Sorrell va nous embarquer dans une histoire folle et forte : les trois sœurs : Eve, Margot et Lucy accompagnées de leurs parents Kitt et Ted mais aussi du reste de la famille vont nous accompagner lors de cette cérémonie précipitée. Entourée des invités et de leurs proches, la famille Sorrell va vivre un événement riche en rebondissement. Entre règlements de compte, secrets de famille et trahisons, on se régale.

Hannah Richell me scotche pour la deuxième fois. Les secrets de Cloudesley avait été une merveilleuse découverte. J’ai adoré ce roman et celui-ci ne déroge pas à la règle ! Bien que différent, il m’a beaucoup apprécié. Le cadre est vraiment très beau et délicat. Cela détonne avec l’ambiance qui entoure cet événement qui est censé être le plus beau jour de la vie de Lucy. La plume est fine et délicate. J’ai beaucoup apprécié retrouver cette plume qui avait fait vaciller mon cœur il y a plus d’un an maintenant.

C’est donc un roman assez percutant que je vous présente aujourd’hui. Le cadre du roman anglais par excellence est bien présent (et très bien mené, j’ai beaucoup apprécié cela) mais est confronté à cette ambiance lourde qui est présente avec la famille Sorrell qui semble avoir des comptes à régler et des secrets à dévoiler. Je vous le conseille fortement si vous apprécier le Somerset (la plus belle région d’Angleterre, forcément !). Tout est fin, délicat et d’une extrême subtilité. J’ai adoré ♥

A lire !

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Boudicca de Jean-Laurent del Socorro

boudicca-1430903-264-432Résumé : // Prix Imaginales 2018 des bibliothèques. Prix Imaginales 2018 de la meilleure illustration pour Yana Moskaluk \\

Angleterre, an I. Après la Gaule, l’Empire romain entend se rendre maître de l’île de Bretagne. Pourtant la révolte gronde parmi les Celtes, avec à leur tête Boudicca, la chef du clan icène. Qui est cette reine qui va raser Londres et faire trembler l’empire des aigles jusqu’à Rome ? À la fois amante, mère et guerrière mais avant tout femme libre au destin tragique, Boudicca est la biographie historique et onirique de celle qui incarne aujourd’hui encore la révolte. Après Royaume de vent et de colères, premier roman très remarqué qui a reçu le prix Elbakin.net 2015, Jean-Laurent Del Socorro fait son retour avec une héroïne symbole d’insoumission… « Il n’y a pas de honte à renoncer car seuls les dieux ne connaissent pas la peur. Je ne vous jugerai pas. Je vous pose simplement la question : serez-vous, aujourd’hui, à mes côtés ? »

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Actusf pour l’envoi de ce roman en service presse. Boudicca me tentait énormément, j’ai eu la chance de recevoir une magnifique collection. Boudicca était un roman plein de promesses : malgré quelques petits bémols, Boudicca reste une découverte agréable et surprenante.

Un petit point Wiki (oui, il vous avait manqué, je sais ! ^^) pour vous expliquer qui est Boudicca puisqu’elle est un personnage historique. Boadicée était l’épouse de Prasutagos, un roi celte qui avait prêté allégeance à Rome, dans l’espoir de préserver ainsi l’indépendance de son peuple. À sa mort, les Romains annexèrent néanmoins la totalité du royaume et confisquèrent les biens de la famille royale. Boadicée, sa veuve, fut fouettée en place publique, un châtiment réservé habituellement aux esclaves. Humiliée, celle-ci déclencha alors un soulèvement contre l’occupation romaine. À la tête d’une coalition de tribus bretonnes, elle lança une campagne militaire au sud de l’île, pillant et brûlant plusieurs villes dont Camulodunum et Londinium. Après avoir écrasé les Romains à la bataille de Camulodunum, l’armée bretonne fut cependant défaite de manière décisive à la bataille de Watling Street, et Boadicée mourut peu de temps après.

L’histoire est rondement menée, cela ne fait aucun doute. En revanche, cette lecture n’a pas été de tout repos pour moi. Il est vrai qu’avec ce roman, je sors des sentiers battus et je vais vers un genre que je ne connais pas très bien. Boudicca était une lecture agréable mais qui ne sera pas inoubliable pour moi. Je ne le cache pas : j’ai passé un bon moment de lecture mais j’ai dû me remettre l’histoire en tête avant de vous écrire ma chronique.

Jean-Laurent Del Socorro décide de couper son intrigue en trois parties bien distinctes et qui vont être des moments clés de la vie de Boudicca : on va la découvrir comme fille de roi, épouse et mère. J’ai trouvé l’idée sympathique : on découvre ce personnage dans les profondeurs. En effet, cela nous permet de comprendre comment et pourquoi elle en est arrivée au personnage historique que l’on décrit.

Si l’idée des trois parties était assez sympathique, j’ai trouvé que c’était un peu déséquilibré pour moi. J’ai beaucoup apprécié la première partie qui nous relate l’histoire de Boudicca en tant que fille de roi, puis j’ai trouvé que la partie réservée à sa vie maritale m’est complètement passée au-dessus de la tête, l’intrigue reprend un peu de rythme avec la troisième partie qui s’intéresse à son rôle de mère mais je pense que le mal était déjà fait : je n’ai pas su me remettre dans le rythme que me proposait la première partie. C’est vraiment dommage parce que l’idée était bonne.

Je reconnais avec grand plaisir que l’auteur a mis le paquet en termes de documentation. On en apprend beaucoup sur les us et coutumes de l’époque et j’ai trouvé cela très intéressant. J’ai aussi apprécié que le côté historique n’était pas forcément le seul à être mis en avant : en effet, on se retrouve avec une intrigue qui va nous dépeindre un personnage historique dans un cadre historique mais on va aussi découvrir un personnage humain qui va véhiculer des émotions et des valeurs. J’ai trouvé l’équilibre entre l’homme et l’histoire très délicat et très intéressant.

La plume de Jean-Laurent Del Socorro est très plaisante et rend justice au personnage qu’est Boudicca. Même si ma lecture a été en dent de scie en termes de rythme, en définitive, je garde un bon souvenir du personnage historique mis en scène ici. La lecture ne sera pas inoubliable mais m’a permis d’en savoir plus sur une période historique très bien mise en scène dans cette intrigue grâce à un formidable travail de documentation. Bravo à l’auteur pour cela.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un personnage féminin historique mis en avant, j’adore l’idée
  • Une documentation riche qui permet de s’immerger dans une époque très rapidement
  • Une plume agréable et fluide

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Les lettres volées – Silene Edgar

51zGXC8kwbL._SX195_Résumé : À l’époque des Précieuses en 1661, Mlle de Sévigné, fille de Madame et âgée de 16 ans, fait son entrée à la Cour. Françoise y vit nombre d’aventures – sans toutefois en parler à sa mère… notamment pour ce qui concerne l’enquête qu’elle mène afin de retrouver un papier compromettant qui prouverait l’existence d’une liaison entre sa mère et Fouquet. Serait-il le père secret de Mlle de Sévigné ?

Mon avis : Lorsque je suis allée à la médiathèque, secteur jeunesse, j’ai trouvé ce roman. J’étais heureuse, j’en ai tellement entendu parler que je n’ai pas pu faire autrement que de tenter l’expérience. J’ai aussi pris le roman 14-14 mais malheureusement, je n’ai pas trouvé le temps de le lire. Ayant plus de préférence et d’aisance avec le 17ème siècle, je me suis lancée dans cette aventure.

Pour ceux qui me suivent depuis un petit bout de temps, vous savez certainement que j’ai un faible pour cette période de l’histoire qui, je trouve, fait vraiment ressortir toute la grâce et l’excellence de notre cher pays avec le richissime château de Versailles et l’élégant et prodigieux roi qui l’accompagne : Louis XIV. En effet, je sais qu’il y a aussi une partie de la population en réelle souffrance mais j’ai toujours apprécié la manière dont cette période de l’histoire est traitée.

Ici, c’est un œil neuf, pour les plus jeunes qui s’adonne à la tâche de nous faire traverser les siècles pour rencontrer la jeune Mademoiselle de Sévigné.

J’ai dévoré ce roman. Je vous avoue que je me suis prise au jeu de la découverte, de l’enquête et de l’intrigue familiale qui sont décrites et racontées tout au long de cette histoire.

J’ai apprécié faire la connaissance de Mademoiselle de Sévigné. En effet, elle est jeune, pimpante et ne prend vraiment pas les gens de haut vu son statut. Au contraire, elle est férue de toutes les aventures que la vie lui offre. Elle a des amis paysans mais aussi servantes. Ils s’amusent à se déguiser, à prendre la place de l’autre.

Françoise fait son entrée à la Cour sous les yeux de sa mère, sévère et juste selon elle. J’ai trouvé l’intrigue assez rondement mené. On ne s’ennuie pas même si l’on devine quelque peu comment l’histoire va se terminer.

Françoise est sur la piste de son père. Elle part à la recherche d’un papier, d’une lettre compromettante mettant en scène une soit disant relation entre Fouquet et Madame de Sévigné. Le couple mère/fille De Sévigné est connu pour leurs lettres. Les échanges sont vraiment divertissants et plaisants à lire. J’ai donc trouvé cela très intéressant de mettre en avant une lettre compromettante.

Le personnage de Françoise est assez intéressant : elle n’a pas froid aux yeux, elle ne se laisse pas faire. Ce qui met, par moment, sa mère dans tous ses états. Elle se fait souvent punir pour ses affronts mais n’en sort pas moins déterminée à ne pas se laisser faire dans la vie. Elle est courageuse et à l’esprit de famille. Elle ne se laisse pas abattre par la peur et les mensonges qui séjournent à la Cour. Elle veut retrouver ce papier qui sauvera l’honneur de sa mère. C’est vraiment agréable d’avoir un jeune personnage qui dégage autant de belles valeurs !

La plume de l’auteure se prête très bien à ce roman. Elle est jeune, pleine de dynamisme et nous permet de passer un excellent moment en compagnie de tous ces personnages. Le seul bémol que je trouverai à ce roman c’est les stéréotypes que l’on peut trouver sur la Cour de Versailles mais franchement, je suis tatillonne : il se lit très facilement.

Je vous le conseille si vous voulez une belle histoire, courte et rapide. Pour les plus jeunes, il vous permettra d’appréhender le 17ème siècle d’une manière amusante et faisant la rencontre de ces personnages qui ont participés à la fondation de la France.

Ma note : 16/20

 

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Save Our Souls : Tome 1 : Sans attache – Elle Guyon

51byKYMWg8L._SX195_.jpgRésumé :  Sous une écharpe élimée et un blouson trop grand pour lui, Aldric s’obstine à cacher aux autres lycéens sa vie de marginal. Mais une succession de mauvais choix le précipite vers une issue fatale. Loin d’en avoir conscience, il agresse même la seule personne capable de modifier son avenir, la jeune Riane. Épaulée par son gardien, un immortel, celle-ci tente le tout pour le tout pour défier le destin et lui sauver la vie, car c’est la survie de sa propre âme qui est en jeu ? Mais comment mener sa mission à bien quand celui que vous devez protéger se rebelle et quand votre allié vous cache des informations capitales ?? Et si ce qui s’est passé il y a plus de trois cents ans était la clé de la réussite ?? Premier tome de la trilogie fantastique pour jeunes adultes Save Our Souls, Sans attache a été primé lors du concours d’écriture Librinova-Draftquest en 2017.

Mon avis : Je sors cette chronique du grenier puisque c’est avec bonheur que je vous informe que le roman est sélectionné pour le Prix des Auteurs Inconnus 2018.

Je remercie Elle Guyon pour l’envoi de ce service presse que j’ai beaucoup apprécié. Il est vrai que j’ai pris du temps à lire ce roman mais je me suis délectée de chaque page. C’était un vrai régal pour moi.

Nous faisons la rencontre d’Aldric, un jeune homme complètement marginal. En effet, j’ai trouvé ce personnage très intéressant. C’est un jeune homme, un lycéen, qui vit dans la rue. Il s’échine à cacher aux autres élèves sa condition très particulière. Il n’hésite pas à agresser, voler, bousculer les gens pour pouvoir survivre.

D’un autre côté, nous suivons Riane, une jeune femme assez singulière et particulière.41067534_10156785467017376_4907767977048276992_n Elle a une mission : sauver Aldric d’une morte imminente. Quoi qu’il arrive, elle s’échine à le protéger et à lui sauver la peau. Ce n’est pas vraiment facile avec Aldric qui s’efforce de la repousser, à se rebeller et à se mettre dans toutes les situations dangereuses possibles et imaginables. J’ai trouvé ce côté assez original : rare de voir une fille protéger un garçon. Riane devient l’ange gardien d’Aldric. J’ai trouvé cela très sympathique.

Rapidement, on se rend compte que les deux destins sont liés. C’est vraiment une notion qui m’a suivi tout au long du roman : si l’un meurt, l’autre aussi. Riane montre des forces incroyables pour sauver Aldric. Elle est très courageuse et je trouve que c’est un des traits de son caractère que j’ai beaucoup apprécié dans ce premier tome.

J’ai beaucoup apprécié l’intrigue qui tient debout! Les péripéties sont particulièrement bien articulées. On est plongé dans une intrigue très prenante et un univers assez incroyable. On est sur les dents tout au long du roman, les missions sont assez bonnes : on a toujours une épée de Damoclès sur la tête, c’est minuté, précis.

La découverte des personnages secondaires était aussi quelque chose de formidable : Jérémy et Gebrail qui sont les anciens anges gardiens de Riane. J’ai beaucoup apprécié la psychologie de ces personnages qui prouvent encore une fois qu’il ne faut pas se fier aux apparences et qu’ils cachent beaucoup de choses.

Les retours historiques sont précis, tout à fait possibles et c’est très appréciable. Cela apporte beaucoup à l’intrigue et à notre compréhension de ce premier tome.

La plume de l’auteure est très prenante. Elle a beaucoup de talent et nous propulse dans son univers très facilement. En effet, on ne veut pas quitter Riane et Aldric. On veut savoir comment ça va se terminer pour eux mais on n’y parvient pas forcément.

La fin de ce tome un est tout à fait révoltante ! Ce n’est pas possible de nous laisser ainsi jusqu’au prochain tome (si je me souviens bien, il sortira début 2018). C’est inhumain de laisser ses lecteurs sur une action pareille ! ^^

Je conseille ce roman à tous ceux qui aiment le fantastique avec une point d’historique. C’est une histoire très prenante, exceptionnelle et très intéressante.

Ma note : 18/20

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Privé d’origine – Jerémy Bouquin

téléchargementRésumé : L’Italie des années de plomb. Tandis que les brigades rouges mettent le pays à feu et à sang, Marco, un jeune idéaliste, se compromet dans un braquage qui tourne mal. La suite sera une longue fuite qui, de la Corse à Paris en passant par Bourges, l’amènera à fréquenter tout ce que la France compte de groupuscules révolutionnaires… et les flics qui les infiltrent ! 
France, de nos jours. A la recherche de ce père pas comme les autres, Kloé va devoir se plonger dans le roman noir des années Mitterrand… Entre vieilles passions et secrets d’État, elle va découvrir que les utopies révolutionnaires n’ont pas fini de faire rêver… ni de tuer. Flanquée d’un privé tourmenté et d’un flic sur le retour, parviendra-t-elle à éclaircir le mystère de ses origines ?

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Gilles Paris ainsi que Jules pour l’envoi de ce service presse. Je prends aussi quelques mots pour remercier les éditions French Pulp qui nous proposent toujours des lectures diverses et variées. J’avais découvert Jérémy Bouquin grâce à « une femme de ménage » dont je gardais de bons souvenirs. Ici, ma lecture fut un peu plus difficile mais j’en tire quand même des points positifs !

On fait la rencontre de Kloé, une femme qui est née sous X et qui décide du haut de sa trentaine de faire des recherches sur ses parents biologiques. Même si l’idée n’a rien de révolutionnaire, j’ai trouvé ça original de voir qu’elle s’y prend plus tard que ce à quoi nous pourrions penser. En effet, généralement, les gens qui recherchent leurs parents biologiques le font beaucoup plus tôt, on nous souligne en plus le fait qu’elle rêve de le faire depuis toute petite ! Mais bon, on nous prouve ici, encore une fois, que tout le monde est singulier et que le temps nécessaire à l’un n’est pas forcément suffisant pour un autre. Cependant, j’ai trouvé des petites incohérences dans le roman. En effet, loin de moi l’idée de dire qu’à trente-deux ans on n’est plus jeune mais vieux, j’ai quand même trouvé un peu étrange de lire « la jeune fille » à plusieurs reprises : jeune femme à la rigueur je suis complètement pour mais quand on me parle de jeune fille je m’attends à une adolescente. Enfin bref, ce n’est qu’un détail.

Kloé est un personnage comme je les aime. Elle est rebelle, curieuse, joue dans un groupe de rock. On peut la qualifier de rockeuse très facilement. J’aime beaucoup sa manière de se plonger corps et âme dans quelque chose qui la passionne. Ici, elle part à la recherche de son père et cela va l’emmener loin, très loin, beaucoup plus loin de là où elle pensait aller.

En parallèle, on découvre la vie de Tony, décousue, incertaine, pleine de dangers et de 13254289_1045349628891225_4894523684186030036_nrebondissement. On est plongé dans une période historique que je ne connaissais pas mais qui me plaisait bien à la lecture du résumé de ce roman. Cependant, la magie n’a pas opéré comme je l’aurais souhaité. On voyage, on voit du pays, on part à l’étranger et cela m’a plu.

L’alternance des chapitres entre notre époque et les années 1980 m’a déplu dans le sens où c’est trop régulier. On quitte l’un pour retrouver l’autre et j’ai eu l’impression d’assister à un match de tennis. Ca m’a très vite fait perdre mon rythme de lecture. Même si l’alternance est quelque chose de sympathique, ici, de manière trop régulière, elle m’a fait perdre quelque chose en cours de route. Dommage !

J’ai trouvé, cependant, le côté historique assez bien développé et amené. C’est une période qui se révèle être intéressante et qui m’a rendue curieuse.

Cependant, cela ne change pas le fait que certaines actions et péripéties sont attendues et se déroulent sans forcément de suspens ce qui gâche un peu le plaisir de la lecture

Ce n’est pas le meilleur roman de Jeremy Bouquin bien qu’il ait des points positifs non négligeables.

Ma note : 14/20