La métaphysique des tubes – A. Nothomb

metaphysique des tubes

Bonjour tout le monde,

Petite chronique sur La métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb. J’en ai lu beaucoup ces derniers jours. Sa plume m’avait manqué.

Quatrième de couverture: Parce qu’elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles – déglutition, digestion, excrétion –, ses parents l’ont surnommée la Plante. L’intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c’est Dieu.Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n’est pas éternelle, même au pays du Soleil levant… Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », Amélie Nothomb nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.

Mon Avis: Il y a quelques années j’ai lu ce roman. Je l’avais trouvé génial! Avec un œil nouveau sur ce roman des années plus tard, je freine un peu le coté génialissime de cette autobiographie.

Il faut savoir qu’Amélie de sa naissance à ses deux ans est un bébé qui ne fait rien à par manger, boire et excréter. Elle ne parle pas, ne crie pas, ne marche pas. D’où la notion de « tube ».
La première partie, relativement courte (dieu merci) a été pour moi d’un ennui mortel. On y parle de Dieu, de tubes bref, j’ai RIEN COMPRIS.

Quand nous arrivons à ses deux ans. Donc quand Amélie devient un bébé normal, on s’y retrouve un peu. Et on découvre sa vie à travers ses yeux. Oui, à deux ans Amélie savait parler Japonais et français. Elle a su lire dans la foulée.
Nous suivons donc ce petit bébé entre premiers tracas quotidiens, premières expériences avec des animaux, des bonbons. Bref elle vit.

J’ai retrouvé la chère plus que j’aime tant d’Amélie Nothomb. Même si par moment je me suis demandée si on se foutait pas un peu de moi. J’ai eu du mal à croire en la vraisemblance des propos de l’auteur. Maintenant si c’est vrai, tant mieux pour elle. Mais il est vrai que le coup du japonais parlé à deux ans… J’y crois moyen. Donc je me suis retrouvée entre fiction et réalité bien que certains passages de cette autobiographie m’ont bien plu.

Beaucoup de sujets et de questionnements sont posés dans ce petit bouquin. J’ai eu l’impression de replonger dans mes cours de philo. Avec une somnolence super étrange.

Même si ça n’a pas été le meilleur roman/autobiographie que j’ai lu d’elle, j’ai été ravi de retrouver sa plume. Et des personnages géniaux comme sa nounou (que l’on retrouve dans Ni d’Eve ni d’Adam et dans la nostalgie heureuse ou j’ai pris plaisir à la retrouver.) et Amélie est vraiment un personnage/auteur très talentueux.

Ma note : 14/20

7 réflexions sur “La métaphysique des tubes – A. Nothomb

  1. J’aime beaucoup la fibre autobiographique des romans d’A. Nothomb, beaucoup moins ses fictions pures. Pour celui-ci, je suis reconnaître que je me suis demandée à certains moments si elle n’avait pas abusé de substances qui font voir des petits éléphants roses, mais j’en garde malgré tout un bon souvenir!

    • Exactement! Je suis d’accord avec toi céline!! 🙂

      Je garde un bon souvenir de ma lecture qui m’a fait rire!
      Mais je préfère quand même ses romans! Je ne sais pas si tu as lu Barbe Bleue mais il est génial ! 🙂

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