20

Sex Doll de Danielle Thiéry

CVT_Sex-Doll_8054Résumé : À Paris, l’ouverture d’un hôtel de passe 2.0, dont les pensionnaires sont des poupées en silicone, ne fait pas l’unanimité. Son jeune propriétaire, précurseur sur le marché du sexe, n’avait pas imaginé les réactions violentes que sa start-up provoquerait … Dans le même temps, l’Office, dirigé par le commissaire Marion, est confronté à une série de meurtres atroces. Trois femmes sont retrouvées mutilées, des parties de leur corps trafiquées afin d’en faire des créatures parfaites. La psycho-criminologue Alix de Clavery, dont l’expertise est indispensable sur ce dossier, a mystérieusement disparu. Si Marion devine que ces affaires sont liées, elle n’imagine pas à quel point. De Paris au Japon, elle traque ce Docteur X qui l’obsède depuis quinze ans. 

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie Gilles Paris ainsi que toute son équipe pour l’envoi de ce roman. Je remercie aussi les éditions Flammarion pour ce roman qui me faisait de l’œil. J’avoue que j’étais assez curieuse de découvrir l’auteure évoluer dans une nouvelle enquête. J’avais lu, à l’époque, Féroce de Danielle Thiéry et cela m’avait beaucoup plu !

La sexualité 2.0 au cœur du roman

J’avoue que je savais très bien à quoi m’attendre avec ce titre évocateur. Le sexe est au cœur du roman. Cependant, il ne l’est pas comme on peut le trouver dans le genre New Adult. Ici, l’auteure fait le pari de parler de sexe à travers la technologie et les poupées. Franchement, cela fait froid dans le dos. Poupées ultra réaliste en silicone, elles sont parfaites pour les hommes en quête de la perfection. En effet, elles sont bonnement parfaites ! Belles, silencieuses et dociles. Quel bonheur pour ces hommes !

Les personnages

On retrouve Edwige Marion que l’on avait rencontré dans Féroce. J’ai apprécié la retrouver. On l’avait laissé dans un sale état à la fin de la lecture de Féroce. Cependant, Edwige montre encore une fois sa force : elle ne s’est pas laissée abattre et avance dans la vie malgré les séquelles.

Cette aventure est un peu particulière puisque l’une des victimes est connue par Edwige.

Personnage fort, j’ai apprécié la suivre avec son équipe au cœur de cette enquête à couper le souffle.

Personnage aussi important pour ce roman c’est Martin Brand. Il est le propriétaire du XDoll 2.0 où l’on peut trouver les poupées en silicone dont je parle ci-dessus. Personne qui mise tout dans les nouvelles technologies, il est confiant : son entreprise est sur la route de la gloire lorsque l’un de ses clients explose en plein vol lors d’une sexcapade avec une poupée…

L’intrigue

J’avoue que cette enquête m’a tenu en haleine. Cependant, il m’a manqué quelque chose durant ma lecture : le voyage au Japon !!! Lieu de naissance des poupées en question, j’espérais partir là-bas. De plus, le fait qu’on en parle dans la quatrième de couverture était vraiment très sympathique et c’est un des points pour lesquels j’avais envie de lire le roman.

En soi l’intrigue est très digne d’intérêt. On a un grand malade en cavale. Tous les quatre du mois, un meurtre a lieu, un nouveau cadavre sur les bras, l’équipe d’Edwige Marion est aux aguets ! Haletante, pleine de rebondissement et de dynamisme, je n’ai pas su lâcher cette enquête. Cela se lit rapidement.

La plume de Danielle Thiéry

Je suis vraiment contente d’avoir fait le choix de poursuivre mon aventure dans l’univers de l’auteure. Je suis fan, j’aime beaucoup ce qu’elle propose et la diversité dans laquelle elle évolue et exerce. Il y a une réserve, une sorte de pudeur dans cette violence qui fait qu’elle peut tout dire sans choquer son lectorat, c’est une plume exceptionnelle que je vous conseille de découvrir le plus rapidement possible si vous n’avez jamais mis votre nez dans les romans de l’auteure !

Les – :

  • Le fait de ne pas avoir voyagé au Japon, quel dommage !

Les + :

  • Le retour d’Edwige Marion, j’apprécie cela ! On a une continuité dans les personnages mais un renouvellement dans l’intrigue.
  • La plume de l’auteure que j’apprécie énormément
  • L’univers proposé : choquant, violent mais très bien maîtrisé

4

20

Le syndrome du morveux – David Ruiz Martin

51g0Mlx2GTL._SX326_BO1,204,203,200_Résumé : Un forcené enlève quatre personnes. Pas de traces, pas de demande de rançon. A priori, aucun lien entre eux. A priori. Mais quand le kidnappeur, fou à lier et accro à la coke, se mue en bourreau, les langues se délient dans la douleur, froide, assassine. Dans ce huis clos infernal, les horreurs du passé se confondent bientôt avec la folie du présent. Le spectre d’une vengeance se dessine alors, tandis que tous prennent lentement conscience d’une chose : Mort ou vif, personne n’en sortira indemne…

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie David Ruiz Martin pour l’envoi de son roman en service presse. Encore une fois, ma mémoire de poisson rouge doublée de celle d’une linotte a encore frappé. En faisant le tour de ma bibliothèque pour essayer de ranger un peu, je suis tombée sur les romans de David. Avec un brin de nostalgie, j’ai commencé à feuilleter Que les murs nous gardent et là… PAF je tombe sur le syndrome du morveux. Epoque où je n’écrivais pas encore dans un carnet, je comptais sur ma mémoire pour me rappeler les romans que j’avais à lire… GRAVE ERREUR ! C’est donc avec une petite année de retard (purée, j’ai honte) que je vous parle du roman Le syndrome du morveux.

Un univers glauque

Pouah. Quelle tension ! J’avais envie de commencer ce roman bien que le titre évocateur et la couverture montraient clairement qu’un ou plusieurs enfants allaient être dans l’intrigue. Quand on parle de thriller et d’enfant, généralement, ça me fait fuir. J’avais tellement passé un bon moment avec les deux autres romans de David que je suis passée au-delà de mon ressenti. J’ai bien fait. David nous offre ici un univers pesant, lourd où le glauque se mélange à la violence et à la manipulation. Bref, amis fan de Thriller, vous pouvez vous lancer dans la lecture.

Les personnages

J’avoue qu’ils sont le point fort de ma lecture. Je ne suis pas forcément fan des kidnappings ainsi que des huis clos alors les personnages m’ont été d’une grande aide pour savoir apprécier ma lecture comme je le voulais.

C’est indéniable : les personnages sont très bien travaillés et les psychologies finement détaillées. On s’attache plus facilement aux quatre personnes qui sont kidnappées. On rentre plus facilement dans la tête du kidnappeur, bref, c’est assez bien maitrisé !

L’intrigue et la plume

Là où l’auteur est très intelligent, c’est dans la construction de l’intrigue. En effet, j’ai trouvé stupéfiant l’histoire qu’il nous raconte. Il m’est un peu compliqué de dissocier l’intrigue de la plume ici pour la simple et bonne raison que c’est la plume qui rend l’intrigue aussi satisfaisante à découvrir. David Ruiz Martin nous envoie directement dans un univers où la vengeance est la pièce maitresse. Au départ, on peut se demander ce qui se passe, pourquoi ces quatre personnes, qu’ont-elles en commun… Puis l’auteur nous dévoile petit à petit l’histoire, ce qui pousse le forcené à kidnapper, torturer et violenter ses victimes.

La plume est très bonne ! Franchement, j’ai retrouvé ce que j’apprécie dans l’univers de David Ruiz Martin. On se prend limite de sympathie pour le méchant dans cette histoire.

Le petit point négatif

Je suis désolée de devoir le souligner mais il y a beaucoup trop de fautes de frappe et d’orthographe dans ce texte. Autant, je sais que l’auto édition est un peu plus complexe en termes de relecture et d’investissement mais là elles sont beaucoup trop nombreuses.

Les – :

  • Une orthographe trop approximative et des fautes de frappe trop présentes.

Les + :

  • Un thriller captivant qui tient ses promesses.
  • Des personnages saisissant
  • Une plume excellente !

3

15

From the past – Tome 1 : Adaptation de Lauren Peretti

téléchargement.jpgRésumé : Belmont Massachussetts, 1955. Livia a dix-sept ans. Etouffée par les angoisses de son père, elle rêve d’émancipation. Mais, alors que pour la première fois, elle est autorisée à sortir avec ses amis pour voir le succès annoncé de la Fureur de Vivre, Livia perd subitement connaissance. Quand elle se réveille, 59 ans se sont écoulés mais elle a toujours 17 ans? Surtout, elle possède d’inquiétantes capacités inexpliquées. Aidée par Kate, neurologue chevronnée, Livia parviendra à s’échapper de FitcherTeck qui la tient captive. Meurtrie par la perte des siens, elle devra relever plus d’un défi : rattraper près de soixante ans d’histoire, de technologie et d’évolutions sociales et culturelles, maîtriser ses nouvelles capacités mais, surtout, découvrir ce qu’il lui est arrivé, le tout sous la menace de FitcherTeck, organisation sans scrupule qui met tout en oeuvre pour la retrouver. Dans sa fuite vers son destin, Livia découvrira l’amour avec le beau William, fils naturel de Kate abandonné à la naissance, lui-même brisé par la vie. Ensemble, ils tenteront de se reconstruire.

~ Lecture PDAI ~

Mon avis : Je remercie le Prix Des Auteurs Inconnus pour l’envoi de cette lecture qui vient clôturer ma participation à ce formidable prix pour cette année. Je termine donc avec une lecture dans la catégorie « Young Adult »

Un début assez compliqué

Je ne vous le cache pas, ce roman ne faisait pas partie de ma sélection parce que le sujet et la couverture ne me plaisent pas forcément. Je sais qu’on ne doit pas juger un roman à sa couverture mais j’avoue que ce qu’elle me laisser présager de cette lecture ne m’attirait pas vraiment. J’ai donc eu du mal à débuter ma lecture et à me laisser porter par l’histoire. Tout ce qui est lié au futur, au voyage temporel, c’est vraiment compliqué pour moi. Cependant, je ne me suis pas laisser abattre et j’ai entamé ma lecture.

Si le début est un peu longuet pour moi, j’avoue que la lecture n’a pas été aussi fastidieuse que ce que je pensais. L’auteure prend un peu de temps pour mettre en place sa saga, c’est compréhensible mais j’ai trouvé quelques longueurs.

Les personnages

On fait la rencontre de Livia. Livia a 17 ans et ne supporte plus être enfermée dans sa maison. Son père est très protecteur et ne la laisse pas sortir. Ses copines ayant une vie moins surveillée et stricte, elle ne rêve que d’une chose : l’émancipation.

Livia est un personnage que j’ai apprécié. En effet, on découvre une jeune femme forte et courageuse. Elle ne laisse pas tomber et veut comprendre ce qui a bien pu lui arriver. C’est vraiment un personnage sympathique à découvrir. Son évolution est affolante au fil des pages et j’avoue que, pour moi, c’est LE POINT FORT de ce premier tome. Je trouve qu’elle porte à bout de bras l’intrigue.

On fait aussi la rencontre de Kate dans une autre partie du roman. Lorsque Livia se réveille 59 ans après, elle doit s’accommoder à un monde qui n’est pas le sien. Kate, neurologue, va tout faire pour la sortir de ce cauchemar.

Deux époques

Vous l’avez surement compris, on démarre notre lecture en 1955 et l’on atterrit en 2014. 41067534_10156785467017376_4907767977048276992_nDifférentes mœurs, différents modes de vie et Livie est entre tout cela. Elle n’a pas vieillit. Elle doit s’adapter à ce que le monde de 2014 lui offre. Kate est là pour l’aider et franchement, j’ai apprécié la relation qui se tisse entre les deux femmes. Livia est en difficulté pour ingérer toutes ces nouvelles choses. J’ai trouvé l’idée des cours très sympathique !

Une romance de trop ?

J’avoue que là, je n’ai pas trop compris l’utilité de la romance entre William et Livie. Je n’ai absolument pas adhérer à cette histoire. Peut-être qu’en développant cette histoire, cela peut ajouter quelque chose au roman mais là, j’ai trouvé cela de trop… Dommage ! Je suis fan de romance mais, ici, j’ai trouvé que ce n’était pas très utile.

L’intrigue

Je ne pense pas que je dois vous en parler étant donné que le résumé le fait déjà très bien. Cependant, en parlant du résumé, je trouvé qu’il est un peu trop long et explicite. Pourquoi ne pas garder le secret sur William ? Quand j’ai un résumé ainsi, il est inutile pour moi de vous en parler plus… Tout est dit !

La plume de Lauren Peretti

Si je n’étais pas forcément attirée par ce roman, j’avoue que j’ai quand même apprécié l’histoire. Bon, oui, il y a quelques bémols pour moi mais j’avoue que j’ai quand même pris plaisir à suivre la vie de Livia. La plume de Laurent Peretti est très sympathique. Je pense que j’apprécierai la retrouver dans une autre lecture.

La plume est belle, rythmée et apporte beaucoup de dynamisme à l’histoire. On ne s’ennuie pas. C’est vrai que le début est un peu long mais une fois l’intrigue mise en place, le lecteur ne s’ennuie pas.

Les – :

  • Un démarrage un peu long
  • Une histoire d’amour trop rapide
  • Un résumé trop explicite

Les + :

  • La plume de l’auteur
  • L’histoire qui m’a plu dans sa globalité
  • Les différences soulignées entre les deux époques
  • La relation entre Livia et Kate
  • Le personnage de Kate

3

12

La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane – Abby Clements

512JUK8vxML._SX303_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : À Brighton, la vie d’Anna s’organise enfin. Elle est épanouie dans sa vie professionnelle et vient d’acheter un appartement avec son petit-ami. Quant à Imogène, sa globe-trotteuse de sœur, elle vient de poser ses affaires dans un petit coin de paradis thaïlandais pour poursuivre son projet photographique. La mort soudaine de Viviane, leur grand-mère adorée, va bouleverser leur destin. Anna et Imogène héritent de sa boutique de crèmes glacées, située à Brighton. Les deux sœurs relèvent le défi et reprennent ensemble la boutique – véritable lieu de vie, de rencontres et de surprises, qu’elles chérissent. Une chose est sûre… leur été ne sera plus jamais pareil !

~ Lecture personnelle ~

Mon avis : J’ai complètement craqué pour la couverture. J’avoue que j’ai mes périodes pour ce genre, ayant acheté un roman d’Abby Clements récemment, j’ai décidé de vous parler de ma première rencontre avec elle.

Les personnages

J’avoue que ce que j’ai apprécié, c’est la relation entre Anna et Viviane. Ce sont une petite-fille et sa grand-mère. La relation est quasiment fusionnelle, elle est belle, pleine de secrets et de sourire. Je pense que c’est ce qui m’a permis d’accrocher très rapidement au personnage d’Anna.

Anna est un personnage qui m’a plu parce qu’elle me ressemble beaucoup. Elle est une de ces personnes qui veut toujours faire plaisir aux autres en s’oubliant un peu (oui, je suis comme ça, na !). Elle est courageuse et ne rechigne pas à faire des heures supplémentaires pour pouvoir travailler sereinement. Elle a beaucoup d’idées. C’est une très belle personne.

Anna a une sœur. Imogène est une jeune femme très différente de sa sœur. Si l’une est plutôt casanière et aime sa petite vie tranquille, l’autre déborde d’énergie et ne tient pas en place. Elle voyage partout dans le monde et ne sait pas se poser. J’ai eu un peu plus de mal avec le personnage d’Imogène je dois dire. En effet, je pense que nos caractères ne vont pas ensemble. Ce qu’elle représente m’énerve. Elle fuit complètement les responsabilités et dès qu’elle peut, elle s’en va. J’ai un peu de mal avec cette manière de faire. Cependant, j’ai trouvé l’idée des sœurs très différentes très sympathiques, elles parviennent à se dompter.

On a aussi des personnages plus secondaires comme la famille des filles, le copain d’Anna et le bel italien rencontré lors d’un voyage…

L’histoire

J’avoue que j’ai apprécié l’idée des filles. Anna veut rendre hommage à sa grand-mère et rouvrir sa boutique de crèmes glacées. Pour cela, elle va travailler d’arrache-pied avec sa sœur pour redonner vie et forme à la boutique léguée après le décès de Viviane.

J’ai apprécié le voyage en Italie (où aller pour maitriser l’art de la glace à part en Italie ? ;)) Abby Clements nous fait voyager à travers ses mots et ses descriptions à couper le souffle. Que ce soit à Brighton ou en Italie, le voyage vaut le détour. On s’installe délicieusement dans une lecture qui est rapide et très agréable.

La plume d’Abby Clements

En voilà une jolie plume parfaite pour l’été ! Franchement, c’est doux, beau et très agréable à lire. Une fois dans la lecture, j’ai eu du mal à reposer mon roman. C’était très sympathique de découvrir cette plume que j’ai adoré ! Ce roman représente tout ce que je demande d’une lecture : passer un bon moment ! Le pari est tenu. J’ai hâte de me replonger dans un roman de cette auteure. La suite de cette histoire m’attend, j’espère que j’aurais le temps de la lire très rapidement.

Preuve que ce roman est très sympathique : je l’ai lu il y a au moins 5 mois et j’ai encore l’histoire en tête. Magique non ? 😉

Les – :

  • Le personnage d’Imogène que j’ai trouvé désagréable.

Les + :

  • Le personnage d’Anna
  • La relation entre Anna et sa grand-mère
  • La plume d’Abby Clements
  • Les descriptions dans cette jolie histoire

4

15

D’ici là, porte-toi bien – Carène Ponte

51HFs8qnfrL._SX195_.jpgRésumé : Le meilleur moyen d’alléger ses peines, c’est encore de les partager. Avec son sable fin et son ciel azur, l’Avenue du Parc Resort and Spa est l’endroit idéal pour se remettre d’un coup dur. À condition de donner sa chance à la chance. Alors que Samya tente de pardonner l’adultère de son mari, Alison aimerait oublier qu’elle s’est fait plaquer au pied de l’autel. Jessie s’est excusée mille fois pour le chat et le lave-linge, mais Jérémy est à bout : une pause s’impose. Apolline rêve d’un enfant qui ne vient pas. Quant à Mia, dix-neuf ans et déjà maman, elle se voit rejetée par sa famille. Geneviève, elle, perd peu à peu la mémoire. Ensemble, elles vont libérer leurs émotions et s’apporter un soutien inattendu. Avec au bout du chemin, un gain inestimable : l’espoir.

~ Service presse ~ 

Mon avis : Je remercie les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman qui m’a beaucoup plus. J’avais pu rencontrer la plume de Carène Ponte l’année dernière avec son roman avec des si et des peut être et j’avais franchement accroché à sa plume. Lorsque Camille, la gentille personne qui s’occupe des services presse, a proposé ce roman, j’ai foncé sans même lire le résumé.

Un petit tour dans un camping de luxe

L’élément dans lequel on évolue me plait énormément : les vacances ! Quel bonheur. Moi qui, en ce moment, voudrais bien partir au soleil, j’ai pris mon pied en m’installant, le temps de ma lecture, au soleil, dans un luxe incroyable. Piscine, cocktail, balades, mer et fariente m’ont beaucoup plu !

Les personnages

J’ai trouvé assez original ce concept : on mélange des personnages de divers horizons pour leur faire passer des vacances au même endroit. Ainsi, on a pu faire la rencondre de Jessie, Allison, Apolline, Mia, Geneviève et Samya. Ces six femmes ont un âge différent, une histoire différente, des problèmes différents.  Samya essaye de gérer l’adultère au mieux, Apolline ne veut pas abandonner son rêve d’avoir un enfant, Geneviève se bat contre une mémoire qui défaille, Jessie a une vie un peu trop organisée et son mari étouffe, Allison s’est faite plaquée devant l’autel et Mia essaye de gérer au mieux son nouveau rôle de mère.

Les six personnages m’ont énormément plu. J’ai apprécié le fait que les personnages se croisent et deviennent amies. Le seul petit bémol pour moi, c’est le fait d’avoir fait des duos. J’aurais apprécié qu’elles se rencontrent toutes les six, qu’elles se croisent et qu’elles partagent toutes ensemble quelques petites choses. Cependant, cela n’a pas altérer mon rythme de lecture

L’intrigue

L’auteure nous propose plusieurs situations délicates que les gens peuvent rencontrer dans la vie. En effet, ce sont des problèmes que l’on peut tous avoir dans la vie : l’adultère, la maladie, la grossesse jeune ou l’absence de cette dernière, une vie professionnelle qui passe avant la vie personnelle ou l’absence de sentiments amoureux. C’est assez dévastateur mais je trouve que Carène Ponte a choisi intelligemment des problèmes qui toucheront beaucoup de gens parce qu’ils l’ont déjà vécus ou même ou dans l’entourage proche.

La plume de Carène Ponte

Ce que j’ai apprécié ici, c’est le fait que Carène Ponte nous dépeint la réalité. Non, on ne 20100628104007michellafonnous vend pas du « ils vécurent heureux » non. Loin de là. Carène nous claque la vérité sous le nez de manière brute. J’ai trouvé cela intelligent et percutant. Néanmoins, cela n’enlève en rien le fait que la lecture soit une lecture très sympathique à découvrir. Le cadre assez relax nous fait oublier que, parfois, la vie peut être capricieuse. C’est avec humour, douceur et un talent certain que Carène Ponte nous raconte ces histoires percutantes qui nous font passer un bon moment de lecture. La plume est toujours aussi divertissante, drôle et attachante. Je pense que la plume est à la hauteur de l’auteure.

Les – :

  • Un léger bémol au sujet des personnages. J’aurais aimé plus de rencontres différentes.

Les + :

  • Les six personnages forts que l’on rencontre.
  • Les thématiques abordées.
  • Les décors incroyables qui donnent envie de partir en vacances
  • La plume de l’auteure.

4

10

Angeline : les tourments du passé – C. Meyer

xcover-3038.jpgRésumé : Une nuit d’été, un dîner qui se termine… Simon fête son installation dans la propriété de ses grands-parents. Il y a passé ses plus belles vacances lorsqu’il était adolescent. Une rencontre fortuite avec Angeline à la sortie du restaurant et ce sont deux destins qui s’en trouvent bouleversés. Lors du décès de sa mère, une religieuse ayant renoncé à ses vœux pour la voir grandir, cette jeune femme de 18 ans à peine va récupérer des documents qui révéleront, en partie seulement, un lourd et épouvantable secret familial. Pas à pas, elle va reconstituer ce passé tumultueux où les événements dramatiques côtoient l’inimaginable.

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie C. Meyer pour la gentille proposition faite via la plateforme SimPlement. Je suis toujours très heureuse de trouver des demandes d’auteurs sur mon profil. C’est vrai que je ne peux répondre à tout le monde mais quand j’ai l’opportunité de rencontrer une nouvelle plume et un nouvel univers, je suis toujours preneuse !

Entre passé et présent

C’est ce qui m’a énormément plu dans ce roman. Le lien inévitable entre le passé et le présent. L’auteur mise tout sur le fait que l’individu ne peut se comprendre et accepter les choses qu’en connaissant son passé et celui de sa sphère familiale. J’ai trouvé cette quête identitaire et ce questionnement très intéressant.

Je reste plutôt d’accord avec ça. On a besoin du passé pour se construire son identité, définir ses valeurs. On a besoin d’un passé collectif mais aussi d’un passé plus personnel. Ainsi, les convictions se dessinent dans nos vies.

Les personnages

Deux personnages sortent du lot et mènent l’histoire. Ainsi, Angeline et Simon sont deux personnages que j’ai adoré découvrir. J’ai trouvé que les deux se complétaient et portaient l’histoire sur leurs épaules. On a deux personnages qui s’aident, qui essayent de comprendre leurs passés pour pouvoir aborder l’avenir plus sereinement.

Simon est un personnage que j’ai apprécié par sa simplicité et sa bienveillance. Il n’hésite pas à aider les autres. J’ai apprécié cette relation qui se créée très rapidement et qui est vraiment crédible.

La couverture illustre très bien le personnage d’Angeline. Un côté clair et un côté dans l’ombre. Ainsi, on comprend qu’elle ne sait pas tout, qu’il y a encore des zones d’ombre dans sa vie. Son regard est franc, non fuyant : elle veut savoir et fera tout pour y parvenir. La partie craquelée montre aussi qu’Angeline est une femme qui a souffert et qui souffre toujours : quelque chose est brisé et elle cherche des réponses.

Je trouve la couverture très poétique, belle et évocatrice de beaucoup de choses. C’est assez porteur de sens finalement, j’ai eu l’impression de connaitre Angeline avant même d’avoir ouvert ce roman.

La plume de C. Meyer

Je fais un plus gros paragraphe sur la plume de l’auteur parce que je me dois de parler d’un choix narratif : le lecteur est spectateur. Le choix d’une narration externe est sympathique de temps en temps mais je ne suis pas forcément hyper fan dans ce genre de romans. Je pense que je me serai sentie plus proche d’Angeline si la narration avait été interne, du point de vue d’Angeline.

J’ai trouvé les descriptions très sympathiques. En effet, les décors, les ambiances, les psychologies des personnages sont extrêmement minutieuses et pointilleuses : cela permet au lecteur de s’immerger dans un univers que l’on n’a pas forcément envie de quitter.

Je salue donc une très belle plume qui permet au lecteur de s’immerger dans une histoire assez sympathique. La quête identitaire, les secrets, l’amitié sont au rendez-vous. C’est un roman qui pourra être lu par beaucoup de lecteurs tant il saura toucher un panel varié par les sujets abordés.

Les – :

  • Le choix de la narration

Les + :

  • Simon & Angeline
  • La couverture évocatrice, qui nous rend curieuse
  • La plume de l’auteur
  • Les thématiques abordées.

4

18

Le dernier chant d’Orphée – Robert Silverberg

téléchargement.jpgRésumé : On dit qu’il pouvait, par son chant, charmer les animaux et les arbres, sa voix fit chavirer les sirènes elles-mêmes. Mais son coeur appartenait à Eurydice, et lorsque la mort vint la lui ravir, Orphée se présenta aux portes des enfers, armé de sa seule lyre, afin de reprendre à Hadès l’âme de sa bien-aimée. Robert Silverberg est l’un des derniers maîtres de la science-fiction américaine. Mais c’est dans la veine de Gilgamesh, Roi d’Ourouk que l’auteur des Monades Urbaines et du Cycle de Majipoor revient pour cette réécriture épique du mythe d’Orphée. Un roman inédit qui est un véritable événement.

~ Service presse ~ 

Mon avis : Je remercie les éditions Actu SF pour l’envoi de ce roman. Encore une fois, je me suis retrouvée dans un roman classique qui a quelques années. Auteur à succès, il fait partie des plus importants en SFFF. J’étais donc heureuse de pouvoir me plonger dans un univers aussi mystérieux que séduisant.

Une référence mythologique appréciable

Je ne vous le cache pas, étant une grande fan de mythologie (et surtout la mythologie grecque), dès que j’ai vu le titre, j’ai tout de suite noté ce dernier. Le dernier chant d’Orphée est une novella assez prenante malgré quelques petites déceptions.

Qui dit Orphée dit : Eurydice, musique et toison d’Or. Si certains épisodes de la vie d’Orphée sont décrits avec une véritable minutie, certains épisodes sont eux très rapidement mis de côté pour passer à autre chose. J’ai trouvé que la relation entre Eurydice et Orphée était vraiment très rapide. On ne s’attarde pas sur les détails, on se retrouve avec une impression de relation express alors que si l’on peut citer un couple d’amants dans la mythologie grecque, dans la plupart des cas, c’est Orphée et Eurydice à qui l’on pense.

J’ai pris plaisir à redécouvrir ce mythe à travers la plume de Robert Silverberg même si pour moi, il aurait fallu quelques pages en plus pour apporter des détails qui manquent cruellement dans ce roman. Je reste un peu sur ma faim.

L’intrigue

On suit Orphée tout au long de sa vie : son ascension, ses aptitudes extraordinaires pour la musique, son amour pour Eurydice, sa descente aux enfers, la quête de la toison d’Or, sa fin auprès des Ménades. Bref, tout y passe plus ou moins vite, c’est assez sympathique à lire.

La lecture se passe assez bien : elle est très rapide, 120 pages, ça passe vite. On se retrouve donc avec une vie qui a un rythme assez soutenu, peut-être un peu trop par moments. On a une impression de rapidité durant notre lecture.

Le livre

Le livre se partage en trois parties : une préface, la novella et une longue interview de l’auteur. J’ai trouvé les informations complémentaires. C’est vraiment une très belle idée. Ainsi, on se rend compte du travail en amont de Robert Silverberg ainsi.

La plume

Je suis contente d’avoir fait la rencontre de cette plume. Elle est assez efficace : les faits sont expliqués de manière précise. Il y a des épisodes qui sont vraiment très minutieux. On sent, derrière la qualité de la plume, la culture de l’auteur. C’est phénoménal. J’ai trouvé que c’était vraiment un bel exercice littéraire.

Malgré les quelques bémols, je pense que c’est un auteur à lire dans différents univers qu’il propose. Ainsi on se retrouve avec un auteur qui s’inspire de la culture et des mythologies pour proposer de sacrées aventures aux lecteurs.

Les – :

  • Un effet de rapidité extrême sur certains épisodes de la vie d’Orphée.

Les + :

  • Les trois parties du roman
  • L’idée mythologique
  • La plume de l’auteur

3

12

Chemin du bout du monde – Jean Benjamin Jouteur

41sQtabT2aL._SX195_.jpgRésumé : Un manoir pétrifié sous la neige, un jeune homme qui vit la route, la mort incompréhensible d’une jeune héritière… Dans ce chemin du bout du monde, deux histoires s’imbriquent. Il y a l’affaire d’Aubigny, une délicate enquête pour la séduisante commandante Christine Cartier, officière atypique de la gendarmerie nationale. Complots de famille, jalousies, magouilles politiques, héritage, milieu niçois… Comment mettre à nue une vérité que nul ne semble vraiment connaitre ? Et puis il y a Éric. Fissuré de doutes, consumé de révoltes, dévalisant les honnêtes gens, il fréquente les zonards, les junkies, les dealeurs, les marginaux. Égaré dans les vapeurs incertaines de paradis artificiels, poursuivi sans relâche par une ombre du passé cruellement aimante, il perd facilement le contrôle. Son comportement est imprévisible. Un soir de manque, dans un bar paumé d’une ville du Forez, son avenir prend soudain la fuite. C’est la descente aux enfers. Englué dans les méandres d’un présent trop angoissant, à bout de souffle, il tente maladroitement de recomposer un passé occulté. Pour tous il devient la cible, celui qu’il faut abattre… Ou peut-être aider.

~ Service presse ~ 

Mon avis : Je remercie Jean Benjamin Jouteur pour l’envoi de ce roman. J’ai pris quelques temps à le lire et à le digérer ce roman. En effet, je ne m’attendais pas du tout à cela !

Une surprise incroyable

En lisant le résumé du roman, j’étais plutôt bien tentée. J’avoue c’était bien tentée dans le sens « ouais, pour le mois prochain, ça peut être sympathique entre deux grosses lectures » pas « mon dieu, je dois le lire impérativement, maintenant, tout de suite !!! ». Finalement, j’aurais dû.

Un univers dur, froid, sombre

On est plongé dans un roman noir par excellence. Franchement, ce roman vaut la peine d’être lu et vécu avec les personnages. L’entrée en matière est un peu rude et c’est vraiment les premiers chapitres avec lesquels j’ai eu du mal. Une fois la difficulté de ces premiers chapitres passés, ce roman est une véritable pépite. En effet, j’ai eu du mal à comprendre le but de l’auteur à travers ses premiers chapitres. Une fois que mon cerveau a compris la connexion, la machine s’est mise en route sans s’arrêter avant la fin du roman.

Ce roman noir est un polar très intéressant. En effet, tout est réuni pour que l’on passe un excellent moment de lecture. On a différentes intrigues qui finissent par se rejoindre pour laisser la vérité éclater. Ainsi, on suit plusieurs personnages et différents points de vue tout au long de ce roman.

Les personnages

On fait la rencontre de personnages percutants, tous très différents. L’auteur a mis le paquet au niveau des psychologies. C’est bluffant. J’aurais le plaisir le plaisir de vous en reparler plus tard. Je souligne donc les psychologies précises qui se dessinent et qui nous permettent d’avoir des images nettes des personnages !

On fait donc une rencontre musclée avec Eric Raverdi, un jeune homme qui n’a pas une vie facile. En effet, c’est un drogué qui vogue entre réalité et illusion. Il est perdu et dangereux. C’est un personnage avec lequel j’ai eu du mal à m’entendre. L’auteur fait le choix d’un antihéros et c’est un choix que j’ai apprécié. Cependant, les penchants d’Eric pour les substances illicites ne m’a pas forcément permis de m’accrocher à lui. Via Eric, on fait aussi la rencontre de Katia, sa compagne, avec qui il discute. Ils se revendiquent être Bonnie et Clyde et nous emmène dans un road trip assez particulier qui va nous faire voyager. J’ai trouvé l’idée de voyage intéressante : on peut le prendre au pied de la lettre et le voir d’une manière géographique mais j’ai aussi trouvé un voyage un peu plus flou : celui entre la réalité et l’artificiel. On tangue entre les deux et cela nous permet de donner un sacré rythme au roman.

D’autres personnages sont aussi présents : On peut citer Annie et son fils, le charmant, Thomas.

Christine Cartier est la commandante en charge de l’enquête policière qui se met en place. Elle va souligner le travail incroyable de la police lors d’une enquête. On suit ses idées, ses hypothèses. J’ai apprécié ce personnage très intense et courageux. Elle est loin d’être bête et met son intelligence au service du bien. C’est assez sympathique.

L’intrigue

Elle nous permet de confronter deux mondes différents. Avec Eric et Katia, on est sur la route, on vit au jour le jour et on essaye de survivre. Avec l’affaire d’Aubigny, le commandant est confronté aux secrets de famille, à la richesse et aux manipulations liées au milieu dans lequel évoluait la victime. C’est très bien fait.

On nous propose un univers dérangeant. En effet, le lecteur n’est pas épargné par la dureté de la vie et la difficulté de certains à pouvoir vivre correctement, à s’en sortir tout simplement. L’auteur n’exagère pas la vie, au contraire, il a un regard un peu philosophique sur cette dernière. C’est assez surprenant d’ailleurs d’avoir cette vision dans ce genre mais c’est bien, cela prouve l’atypisme du roman.

J’ai aussi apprécié la confrontation de la modernité et de l’ancien. J’ai trouvé que dans la résolution de l’enquête, l’auteur nous a fait un joli rappel d’une technique chère à Agatha Christie : le commandant regroupe tous les suspects et le désigne dans un huis clos assez pesant et très bien ficelé. J’ai été surprise tout au long du roman.

La plume de Jean-Benjamin Jouteur

Quel délice. Je découvre un peu plus la littérature noire avec le roman de Jean-Benjamin Jouteur. C’est une plume qui ne cherche pas la fioriture. L’auteur nous expose les choses comme elles sont. On ne cherche pas à tourner autour du pot. C’est une plume directe, qui va droit au but et cela fait du bien. C’est percutant et cela nous permet de nous concentrer sur le plus important dans cette histoire.

Les – :

  • Un démarrage un peu long.

Les + :

  • La plume de l’auteur
  • L’intrigue et la surprise permanente de cette dernière
  • Le panel varié de personnages
  • Un excellent roman noir
  • L’enquête policière

4

10

Entre deux feux – Tome 1 : les chuchoteurs – Tiffany Schneuwly

2000_5cbf467839d3c.jpgRésumé : Eurielle mène une vie plus que confortable et a tout ce qu’il faut pour être heureuse… en apparence. Née dans une famille aisée, ses parents la laissent gérer son quotidien comme elle l’entend. L’univers d’Eurielle va cependant être complètement bouleversé par une improbable rencontre avec deux étranges personnages qu’elle seule semble voir. Qui sont-ils ? Que cherchent-ils ? En apprenant à mieux les connaître, Eurielle va découvrir qu’elle n’est pas la personne qu’elle croyait être…

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois les Editions Nouvelle Bibliothèque pour cette nouvelle découverte dans le secteur jeunesse.

Entre rêve et réalité

Ce roman est assez surprenant de prime à bord. Je vous avoue que je ne pensais pas retrouver cette thématique dans le secteur jeunesse. En effet, ici, on tombe dans un roman fantasy. En effet, on est en plein cœur d’une histoire d’ange.

On évolue dans deux mondes différents et qui semblent être aux antipodes. J’ai apprécié cela. C’est vraiment très sympathique d’avoir pu découvrir ce roman jeunesse qui soulève des thématiques intéressantes d’une manière agréable.

Eurielle

Le personnage principal est celui d’Eurielle une jeune fille assez singulière. Elevée dans la richesse d’une famille plus qu’aisée, elle se retrouve bien souvent seule. Ici, l’auteure parvient à illustrer à merveille l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur ». Eurielle est bien souvent seule dans sa cage dorée. Eurielle rêve d’une autre vie. Eurielle est un personnage saisissant. Je ne pensais pas que j’aurais pu autant m’attacher à ce personnage. Son courage, sa force et son caractère ont eu raison de mon petit cœur.

L’intrigue

J’ai passé un moment de lecture agréable. En effet, on se retrouve dans des situationstéléchargement assez particulières. Eurielle va commencer à sentir que quelque chose ne va pas. Elle va rencontrer des êtres étranges qui vont lui faire changer la perception de ce qu’elle pense être la réalité et le monde. Des anges, des anges !!!!! J’avoue que je ne lis pas énormément de romans où l’on trouve ce genre de créatures : des vampires, des loups garous, je connais mais les anges, c’est plutôt rare. J’aime bien quand on me bouscule dans mes habitudes littéraires.

L’intrigue est assez intense, on ne s’ennuie pas du tout tant les péripéties s’enchaînent sans faille. La seule chose que je pourrais reprocher à ce roman c’est le fait que, par moments, c’est un peu trop rapide. Je n’ai pas eu le temps d’assimiler quelque chose qu’autre chose me tombe dessus. C’est vraiment le seul bémol que je pourrais trouver à ma lecture.

Je trouve que ce roman est parfait pour les plus jeunes. En effet, on a un sacré univers qui se dessine sous nos yeux. Je trouve que les décors et les personnages sont très sympathiques. J’ai apprécié le personnage d’Erwan ainsi que Nolann. Le roman avancé est onirique, on a envie d’y aller et de voir ce que l’on va y trouver.

Les thématiques traitées

Ici, j’ai trouvé que l’auteure avait vraiment fait un traitement assez intéressant des thématiques abordées. Déjà, Eurielle vit dans un contexte familial assez intense : c’est une jeune fille adoptée qui a perdu sa mère adoptive et qui se retrouve avec un père et une belle-mère qui ne partagent pas grand-chose avec elle. La vision d’Eurielle sur sa famille est intéressante. Dans notre monde actuel, il est important de montrer à l’enfant qu’une famille peut être différente d’un foyer à l’autre.

On trouve aussi les sujets comme l’amitié, l’amour, la solitude, la vie et la mort. J’ai apprécié le fait que l’auteure souligne le fait qu’il faut savoir s’accepter comme on est mais surtout savoir se dire « c’est la vie, c’est comme ça, je ne l’ai pas choisi mais je ne peux pas faire autrement ». L’auteure apprend ainsi au lecteur à avancer dans la lecture comme on peut avancer dans la vie.

C’est une très belle leçon que l’on tire de ce roman, une jolie manière de traiter de choses qui ne sont pas faciles à vivre ni à lire lorsque l’on est jeune.

La plume

Je trouve que ce premier tome est très bien formé. En effet, on sent bien que l’auteure en garde un peu sous la semelle pour la suite de son histoire, on laisse pas mal de choses en suspension mais j’ai bien envie de découvrir ce que l’auteure nous réserve. Le premier tome de la saga nous plante le décor et les psychologies des personnages. La plume est très intéressante. Je trouve qu’elle est très bien pour le genre dans lequel elle évolue : poétique, elle est aussi à la portée des jeunes. C’est très sympathique à découvrir !

Les – :

  • Une impression de rapidité par moments.

Les + :

  • Les personnages et surtout Eurielle
  • Les anges, ça faisait longtemps que je ne les avais pas rencontrés !
  • La plume de l’auteure
  • Les thématiques abordées.

4

16

Ce n’était qu’une simple promesse – Yann Déjaury

41s8+kx2uYL._SX322_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : 1995, Bretagne, six amis passent leurs vacances ensemble. Grande insouciance, petits bonheurs, l’envie de ne jamais se séparer et une promesse scellée dans le granit: celle de se retrouver dans 20 ans, qu’importent les aléas. 2015, la vie les a rattrapés et, le jour venu, un seul a tenu son engagement. Malgré cet acte manqué, il organise un séjour ludique dans une demeure somptueuse. Simple assouvissement de curiosité de ce que chacun est devenu ou douce envie de retrouver leur connivence perdue ? De non-dits en secrets, sa véritable motivation bouleversera leur existence à jamais.

∼ Service presse ∼

Mon avis : Je remercie Yann Déjaury pour l’envoi de son roman via SimPlement. C’est, pour moi, une très belle découverte. Je ne connaissais l’auteur que de nom et l’occasion de découvrir sa plume avec son nouveau roman me tentait énormément.

Un roman qui a tout pour plaire

Dès le résumé, je me suis dit « c’est pour moi ! » ! J’adore ce genre de roman où l’on rencontre une bande d’amis et où les mystères et secrets commencent à se dévoiler des années plus tard. De plus, la région dont on parle est assez séduisante. J’adore la Bretagne et en plus Eric, l’un des personnages habite le nord de la France. C’était vraiment des petits détails qui ont fait que ma lecture m’a énormément plu.

Deux époques, deux ambiances, une lecture binaire

J’ai trouvé l’idée assez sympathique. En effet, tout est en deux temps dans cette histoire. On a deux époques : 1995 et 2015, deux ambiances différentes entre l’adulesence comme j’aime appeler cette période on l’on est de jeunes adultes et la vie d’adulte. On est aussi dans deux sphères différentes : d’un côté, on a tout ce qui se passe dans l’effusion, la joie, l’insouciance de la jeunesse et de l’autre la vie plus calme et rangée des adultes qui semblent avoir perdu leur fougue d’antan.

C’était assez intelligent de la part de l’auteur de traiter ses deux périodes en les alternant. En effet, on se retrouve à voguer entre le passé et le présent parce que l’un explique l’autre. C’est très sympathique.

Mystère dans l’intrigue : le lecteur en ébullition

L’auteur traite l’intrigue d’une manière très intéressante. En effet, on se retrouve avec une mystérieuse invitation à tous se retrouver. Une promesse à la Patrick Bruel « on se retrouvera dans 20 ans ». Une simple promesse qui n’a pas été oublié par quelqu’un du groupe. On se demande qui, comment et pourquoi ? C’était assez sympathique d’essayer de chercher quel personnage essaye de nous flouer. Je ne m’attendais pas à cette fin, toute en finesse et poésie.

Ce que j’apprécie aussi dans la plume de Yann Déjaury, c’est le fait que l’on colle à la réalité. L’auteur nous rappelle sournoisement que la vie est la vie, que les malheurs n’épargnent personne mais que ce n’est pas une raison pour ne pas profiter des bonheurs qui sont sur nos chemins. J’ai trouvé cela très beau et poétique.

Les personnages

On se retrouve avec une multitude de personnages. Cependant, j’ai été plus proche d’Eric. C’est un personnage fort et courageux. De plus, on suit l’histoire à travers son regard.

On suit une bande d’amis tout au long du roman. On les voit jeunes, vieux, sans et avec souci. Personnellement, il y a quelques caractères qui ne m’ont pas correspondus et avec qui j’ai eu du mal mais rien de bien important : il en faut pour tous les goûts ! Je trouve que cela illustre aussi bien le fait que dans les bandes d’amis, il y a toujours des complications et que tous les caractères ne se ressemblent pas, ce qui rend difficile les relations, par moments.

La plume

La plume de Yann Déjaury est une plume à suivre. C’est doux, poétique et vraiment très intéressant. Le travail de la plume et la construction narrative sont très intelligents. Franchement, dès le départ, on s’engouffre dans une histoire qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. On ne lâche pas l’histoire.

Les – :

  • Certaines attitudes des personnages (tout à fait personnel).

Les + :

  • L’idée binaire qui nous suit à chaque pas dans le roman.
  • Le mystère qui plane autour de l’intrigue
  • La plume de Yann Déjaury
  • L’idée de la bande d’amis qui se retrouve. J’adore !
  • Le voyage entre la Bretagne, le nord de la France et la Suisse.

4

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Le doux parfum des marguerites – Amélie B.

couverture rectoRésumé : Hannah a tout pour être heureuse : un père bienveillant, une grand-mère aimante, une amie pétillante, un quotidien confortable à Saint-Tropez, et une passion dévorante : le surf. Seul l’amour manque à ce tableau presque parfait… jusqu’à ce qu’elle rencontre Mathias, jeune trentenaire récemment installé en ville. Sous des airs durs et une humeur changeante, il cache une gentillesse qui séduit immédiatement la jeune fille. Mais… Mathias est-il aussi sincère qu’il le prétend ? Lors d’un voyage en amoureux, Hannah va découvrir avec horreur ses véritables intentions …

∼ Service presse ∼

Mon avis : Je remercie Amélie B pour la confiance renouvelée. En effet, depuis que j’ai pu me plonger dans son roman pour le Prix des Auteurs Inconnus, j’ai eu la chance de pouvoir discuter avec elle. Cela nous a permis de mieux nous connaitre et de créer un partenariat très sympathique. Ainsi, j’ai encore quelques romans à découvrir de l’auteure. J’ai pu, ici, plonger dans son dernier, excellent, roman : Le doux parfum des marguerites.

Un mélange des genres très sympathique

J’ai eu du mal à savoir genrer ce roman. En effet, on tangue entre romance et suspense. Et finalement, je trouve que cette qualification lui va bien. Ce roman est une bouffée d’air frais. Il est juste parfait pour cet été, à la plage. Il est, à l’image de sa couverture, coloré, pétillant mais aussi mystérieux et impossible à deviner. Bref, on ne s’ennuie pas un instant.

Les personnages

Je pense qu’Amélie B est une auteure qui mise énormément sur ses personnages dans ses romans. Ils sont toujours forts, courageux et dans des situations assez compliquées. Hannah ne déroge pas à cette règle puisqu’elle fait partie des personnages de cette histoire que j’ai le plus apprécié par sa psychologie et son côté mystérieux. En effet, au départ, je ne pensais pas pouvoir m’attacher à cette fille : riche, qui a tout ce qu’elle veut, qui ne travaille pas parce que papa est riche, bref, je ne pensais absolument pas pouvoir comprendre ce personnage. J’ai été très surprise de voir ce que l’auteure fait à ce personnage. En effet, on se rend rapidement compte que Hannah est une jeune femme à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Même si elle a un père aimant, une grand-mère très présente dans son cœur, elle a aussi une mère qui n’a jamais pris ses responsabilités, une vie amoureuse très compliquée. C’est une jeune femme fragile qui est très naïve et qui n’aspire qu’à une chose : trouver l’amour et un équilibre dans sa vie.

Il y a beaucoup de personnages secondaires dont je ne vous parlerai pas en détail par souci de ne pas vous spoiler une partie de l’intrigue. Cependant, je peux souligner la relation assez intense qu’il y a entre Hannah et sa mamie. Je me suis sentie proche d’elles deux parce que je vis la même chose avec ma mamie.

Entre amour et amitié, Hannah va devoir apprendre à faire confiance et surtout à savoir lâcher du lest et comprendre les autres.

L’intrigue

En soi l’intrigue est très intéressante. En effet, j’ai trouvé que le voyage à Ibiza était une formidable manière d’amener un personnage qui vit d’une manière très différente d’Hannah. En effet, il y a un choc des cultures et des classes sociales. Si Hannah n’a pas besoin de regarder ses comptes en banque, certains doivent le faire et l’auteure souligne cela à merveille.

L’intrigue n’est pas sombre. Au contraire, Amélie B trouve encore une fois une manière incroyable de traiter de sujets compliqués comme la confiance, la famille, l’amour. On se retrouve dans une lecture confortable qui nous tient en haleine. Véritable page turner, le doux parfum des marguerites saura séduire de nombreux lecteurs.

La plume d’Amélie B

Qu’est-ce qu’elle est belle, qu’est-ce que c’est fort, beau et puissant. Franchement, je ne peux qu’apprécier ce que j’ai lu. La seule petite frustration c’est la présence de la mamie d’Hannah que j’aurais voulu plus importante. En effet, Hannah en parle avec énormément d’amour et de douceur mais il m’a manqué la présence physique de la grand-mère que j’aurais apprécié plus importante.

Les – :

  • Le léger manque de la présence de la mamie de Hannah

Les + :

  • La plume d’Amélie B. ♥
  • Le personnage d’Hannah que j’ai adoré et qui m’a beaucoup surpris.
  • L’intrigue
  • La relation entre petite-fille et grand-mère

4

19

Hot experiences – Shana Keers

41a93h5xVeL.jpgRésumé : Si Tarah compare Douglas à un iceberg incandescent, ce n’est pas pour rien. D’humeur changeante, son homme est tantôt glacial, tantôt enflammé, mais toujours impétueux, et c’est comme ça qu’elle l’aime. Alors, le jour de son emménagement avec lui, elle est consciente que son existence ne sera pas de tout repos. Cependant, elle est sereine. Son passé est derrière elle et Sabrina, l’ex de Douglas, n’est plus qu’un lointain souvenir. Elle peut enfin accéder au bonheur. Seulement, la chambre conjugale qu’il lui a interdit pendant de nombreuses semaines, ne ressemble pas au sanctuaire auquel elle s’attendait. Son esprit se met à divaguer et elle doute. Tarah sait qu’elle ne réfléchit pas assez avant de parler, pourtant, une question franchit la barrière de sa bouche et, au vu de la réaction de Douglas, elle décide de ne pas en rester là. Elle veut comprendre ce qui cloche. Elle le doit. Et le seul moyen d’y parvenir est de lui proposer l’expérience intégrale. Elle a conscience de s’aventurer sur un terrain volcanique. Cependant, elle ignore que la réalité de cette « hot expérience » sera bien au-delà de tout ce qu’elle imaginait.

NOTE IMPORTANTE DE L’AUTEURE AVANT LECTURE : Hot Experiences est un tome intermédiaire à Night Experiences, son intrigue débute donc au milieu de celle de Night Experiences avec les mêmes protagonistes et dans les mêmes lieux. Pour une bonne compréhension de Hot Experiences, il est donc IMPÉRATIF de lire Night Experiences avant de vous lancer dans la lecture de celui-ci.

∼ Service Presse ∼

Je remercie Shana Keers pour sa confiance. En effet, depuis un peu plus d’un an, j’ai la chance d’être partenaire avec l’auteure. Ainsi, je découvre un genre qui me rebute un peu, un univers et une plume qui me plaisent beaucoup.

Le genre

Je ne peux absolument pas dire qu’ici je n’ai pas été prévenue. Si Night experiences m’avait énormément plu, j’ai trouvé que ce roman intermédiaire était une excellente idée. Je l’ai bien apprécié. Je savais très bien ce que j’allais lire grâce au titre assez évocateur, au résumé mais surtout grâce à l’avertissement de l’auteure. Bien entendu, ici, l’exploration du désir et des sens est aux premières loges. Du sexe, il y en a. On fait le tour des room qui étaient restées un peu à l’écart dans le roman Night experiences. J’avoue que le sujet ne me plaisait pas tant que cela mais, encore une fois, l’auteure a su me surprendre par la manière dont elle traite le sujet.

Je pense que Shana Keers est une plume à lire pour les frileux dans le genre New Adult. Franchement, je sais que jamais ce ne sera un genre que j’adorerai mais grâce à mes découvertes à travers les différents univers proposés par l’auteure, je suis moins rebutée.

La construction narrative

Là, j’ai été scotchée ! Franchement, ce que Shana nous propose ici, c’est un sacré travail ! Pour nous, petit lecteur, c’est juste un tome intermédiaire. Pour un auteur, c’est faire coïncider les scènes, les personnages, les actions, les émotions. Je n’ai relevé aucune incohérence ! Je salue le travail gigantesque de relecture… Bravo !

Trouver un équilibre

Ce que j’ai grandement apprécié dans ce roman c’est qu’il n’y a pas QUE le sexe. Bien entendu, c’est une part majeure de ce roman mais cependant, j’ai retrouvé les personnages que j’appréciais énormément : que ce soit des personnages principaux ou secondaires. J’ai principalement apprécié retrouver Tarah qui m’avait énormément plu ainsi que Douglas. Franchement, j’ai apprécié le côté mystérieux de Douglas, il cache quelque chose et Tarah va tout faire pour comprendre ce qui se passe. Bref, j’ai trouvé la construction des personnages très intéressante et très bien faite.

La plume de Shana Keers

Ce qui est bien avec Shana c’est de ressentir ce travail phénoménal d’écriture. Chaque mot est précis, choisi avec soin. C’est beau. Shana n’est pas une auteure à sortir des romans à la pelle mais je trouve que cela se ressent dans la qualité de la plume et de ses mots.

Les – :

  • Le genre NA. Après, j’ai apprécié découvrir ce roman qui me permet de voir le NA d’une autre manière. En attendant, cela reste à petite dose.

Les + :

  • La plume de Shana Keers qui reste parfaite pour faire ses premiers pas dans le genre. La poésie et la délicatesse de la plume me plait énormément.
  • La psychologie des personnages et le plaisir de les retrouver
  • La construction narrative.

4

10

The new life of Emma – Adeline Loron

41BW17+pvRL._SX195_.jpgRésumé : L’amour… Nécessite souvent une seconde chance ! Si seulement la sienne pouvait se trouver à San Diego au côté de Gabin ! Seulement elle arrive trop tard… Une autre louche sur la place qui aurait dû être la sienne, elle devra se battre bec et ongles pour la récupérer !

Mon avis : Je remercie Adeline Loron pour l’envoi du second tome de sa saga. On garde toujours Emma comme personnage central. On est dans une lecture agréable qui permet de passer un moment de lecture sympathique dans la lignée du premier tome.

Un personnage principal intéressant

J’avoue que j’ai bien aimé suivre Emma dans sa fuite. Elle quitte tout pour essayer de reconstruire sa vie. Elle veut une vie meilleure, un avenir certain et elle ne se voit pas sans Gabin. Rapidement, elle se trouve un travail, des amis que l’on va suivre dans ce deuxième volume. Emma est un personnage qui montre un certain courage, une envie folle de s’en sortir. Elle ne manque pas de caractère et ne se laisse pas faire.

On a des personnages secondaires assez sympathiques. J’avoue que certains m’ont plus, d’autres moins… C’est ce qui se passe dans une bande, on a nos préférés ! Ici, j’ai juste été un peu surprise par le fait que l’on insiste pas mal sur l’homosexualité d’un des personnages. Rien de dégradant, bien au contraire mais j’ai trouvé qu’on était un peu trop insistant là-dessus. (Ceci n’est qu’une affaire de goût, au moins, on est prévenu !)

Une intrigue sympathique malgré une fin attendue

J’avoue que lorsque Gabin arrive, l’intrigue prend de l’ampleur. On sent vraiment que le couple de personnages Emma/Gabin est un couple qui fonctionne. Il donne un élan de pep’s à l’histoire qui, grâce à l’arrivée du personnage masculin, ne s’essouffle pas. J’avoue que le format ne m’a pas dérangé ici dans le sens où la partie de l’intrigue qui nous intéresse est très bien traitée. L’auteure n’en fait ni trop peu ni trop. C’est équilibré entre les personnages et aussi dans les actions. Emma agit comme n’importe qui l’aurait fait je pense.

La manière dont l’auteure traite de la notion d’amour inconditionnel est très belle et très bien maîtrisée. On y croit vraiment. Gabin aime Emma et Emma aime Gabin, cela ne fait aucun doute. On voit qu’ils sont prêts à tout pour parvenir à être ensemble et, grâce à la plume de l’auteure, on s’en rend bien compte.

J’ai trouvé ce deuxième volet dans la lignée du premier. Pour moi, c’est un moment de lecture agréable qui donne envie de savoir la suite bien que la fin de ce deuxième tome ne m’a pas surprise. J’ai senti venir ce que l’auteur nous annonce. Cependant, cela ne gâche en rien la découverte de cette histoire.

La plume de l’auteure

J’ai trouvé qu’Adeline Loron a fait les bons choix dans la construction narrative de ce tome. En effet, l’effet d’annonce à la fin du deuxième tome nous donne envie de savoir la suite de l’histoire. J’ai trouvé que l’intrigue était bien maîtrisée, qu’elle était rondement menée. Je pense qu’un public jeune adorerait ce genre de lecture ! Voilà une petite saga « New Adult » qui pourrait plaire aux fans du genre et aux jeunes femmes. La plume est très sympathique, dynamique et ne manque pas d’humour.

Les – :

  • Une fin un peu attendue pour ma part

Les + :

  • Le couple Emma / Gabin
  • La notion d’amour traitée très joliment
  • La plume et la construction narrative en évolution
  • Un roman qui peut plaire aux jeunes et aux fans de NA

3

 

Retrouvez mon avis sur le premier roman par ici ! téléchargement

14

Coup d’état – Tome 1 : la reine des esprits – Valérie Simon

68135Résumé : Après plusieurs années d’exil, la princesse Alia est de retour dans son palais où l’attend son père. Les retrouvailles s’annoncent explosives. L’adolescente est furieuse contre lui. Pourquoi, après la mort de sa mère, l’a-t-il envoyée encore enfant loin de sa seule famille chez les Initiées du Denaia, un ordre de femmes puissantes et influentes dans le royaume d’Alsybeen ? Victime d’une tentative meurtre dès son arrivée, elle doit en plus lutter pour sa vie. Qui lui en veut ? Et est-ce que tout cela aurait à voir avec le Cristal, cette précieuse source d’énergie détenue par son royaume ? 

Mon avis : Je remercie les éditions Actusf pour l’envoi de ce roman. J’avais déjà eu la chance de croiser le chemin de la plume de Valérie Simon avec sa saga Le tigre de Tarcoola. Ici, je vous avoue (sans honte !) que la couverture a eu raison de mon petit cœur. Ayant déjà rencontré la plume de l’auteure, il ne m’en a pas fallu plus pour que je me décide à demander à recevoir ce SP.

Jeux de pouvoir

C’est une des notions les plus importantes, selon moi, dans ce roman. Le lecteur est manipulé, on le laisse croire certaines choses puis d’un claquement de doigt, on lui montre qu’il s’est trompé. J’ai apprécié cela : l’effet de surprise est constamment présent dans ce roman et c’est excellent. On est en plein dans un jeu de pouvoir, à savoir qui va comploter contre qui et qui finira par être manipulé.

Cette notion est aussi soulignée par le personnage principal. En effet, on fait la rencontre de la princesse Alia. Elle devient une femme à abattre quand elle n’a pas fait allégeance au Denaïa. Les initées du Denaia sont des femmes qui font des femmes des bombes de guerre stratégiques et manipulatrices. En plus d’être intelligentes, elles sont belles, sensuelles et prêtes à tout pour gagner.

Un univers bluffant

Bon, j’avoue, j’ai trouvé le début un peu longuet. Par moment, l’intrigue s’essouffle. Celalogo-actu-SF est dû au fait que l’on pose les décors, qu’on explique certains moments du passé et forcément, le début reste un peu long. J’ai trouvé que les actions et l’histoire devenaient vraiment intéressantes à partir de la moitié du roman. J’ai apprécié en savoir plus et comprendre les personnages mais j’ai trouvé la deuxième moitié du roman plus intéressante.

En tant qu’excellente auteure de SFFF, Valérie Simon nous invente un monde fantastique et fascinant. Là où certains restent dans le vague, Valérie Simon n’hésite pas à nous inonder de détails qui donnent énormément de cachet à l’intrigue et au monde décrit. On se sent dans un univers merveilleux peuplé de créatures inventées et de personnages bluffants.

Personnages

Bon, on est vraiment dans une intrigue assez forte. On a deux notions qui se rencontrent et qui font des étincelles selon moi. Qui dit jeu de pouvoir dit forcément politique. Ce roman est très intense à ce niveau-là. J’ai vraiment eu l’impression d’avoir une intrigue à la Game of thrones. J’ai été surprise de me laisser prendre au jeu. Je pense que j’ai apprécié ce panel de personnages assez intéressants. On ne maitrise rien et l’on sent bien que les personnages non plus. J’ai été surprise par la mort de certains d’entre eux.

La plume

Mon dieu, je suis fan. J’ai adoré retrouver la plume de Valérie Simon. Le vocabulaire est riche, recherché. Il donne une tonalité sauvage, exotique. Bref, on ne sait pas où l’on est mais on se retrouve dans un univers qui nous attire autant qu’il nous fait peur. A l’image de ses créatures apprivoisées, Valérie Simon nous montre que l’on ne peut pas faire confiance à n’importe qui et que le danger rôde.

Voilà une lecture dont je me souviendrais !

Les – :

  • Des longueurs… le temps de faire connaissance avec ce monde et ces personnages.

Les + :

  • Un panel de personnages riches
  • La plume de Valérie Simon
  • L’univers riche proposé par l’auteure
  • Les différentes thématiques abordées.

4

20

Claustrations – Salvatore Minni

CVT_Claustrations_5575.jpgRésumé : Ils ne se connaissent pas et pourtant, ils portent le même tatouage sur le bras… Clara, disparue depuis plusieurs semaines, se réveille un matin étendue sur le sol d’une cellule obscure et infestée d’insectes ; Monsieur Concerto tente de découvrir les raisons qui l’ont conduit dans une chambre d’isolement, tandis que Charles se cloître de son plein gré. Chacun d’entre eux se retrouvera face à son destin. Mais, dans leur quête de la vérité, ils se rendront très vite compte que les apparences ne sont pas celles qu’ils croyaient…

Mon avis : Je remercie le Prix des Auteurs Inconnus pour l’envoi de ce roman qui signe ma dernière participation dans la catégorie « littérature noire » et avant-dernière participation de la session 2018/2019.

Je ne vous le cache pas Claustrations était le roman qui me tentait le moins par le sujet qu’il aborde ainsi que par une couverture qui ne m’a pas plus attirée que cela.

Une bonne surprise

J’avais peur de me retrouver avec une histoire de kidnapping simple. Je ne m’attendais pas à avoir une intrigue aussi fouillée et recherchée. Je pense que pour comprendre ce qu’il en est, il faut déjà s’attarder sur le sens du mot « claustration ». Par définition, c’est « l’état de quelqu’un qui est enfermé dans un lieu clos ». On lui trouve pour synonyme l’isolement. Voilà, en aucun cas cela relate d’une situation forcée. C’est quelqu’un qui s’isole ou est isolé de gré ou de force.

Ainsi, la surprise fut sympathique pour moi. On fait la rencontre de trois personnes : Monsieur Concerto qui est interné à la demande de sa femme, Charles qui est un vieil homme qui s’isole dans sa cave pour sa propre survie et Clara qui, elle, est enfermée contre son gré.

On a donc trois situations différentes, trois chemins de vie différents ainsi. La seule chose qui réunit ces trois personnages sont le tatouage énigmatique qu’ils ont sur le corps.

L’intrigue

C’est un roman assez court. Il est dépouillé de détails. Pas d’indice sur les lieux, les41067534_10156785467017376_4907767977048276992_n décors. On a juste ce qu’il faut savoir et c’est tout. L’auteur fait le choix de faire des personnages le point central de l’histoire. C’est un thriller psychologique où le lecteur est vraiment immergé dans ce sentiment de solitude. C’est un huis clos.

Je resté mitigée sur ma lecture. En effet, je pense que l’on ne peut pas remettre en cause la qualité de la plume de Salvatore Minni. S’il a été sélectionné, c’est qu’il y a une raison et je pense que c’est celle-ci. Personnellement, il m’a manqué certains éléments pour que je me sente bien dans ma lecture. A la fin de ma lecture, je me suis dit « tout ça, pour ça ? » j’ai eu un petit goût de déception. Je m’attendais à plus de détails, plus d’informations. Ici, je n’ai pas eu mon compte et je suis un peu passée à côté de ma lecture.

La bonne idée de traiter de cette notion de claustration est bonne mais pas suffisante à mon goût pour faire de ce roman un coup de cœur. C’est une lecture agréable mais qui ne sera pas forcément inoubliable pour moi.

La plume de Salvatore Minni

En revanche, la plume est une petite pépite. Je pense que, par curiosité, je lirai un autre roman de l’auteur s’il s’illustre dans un autre genre que celui-ci. J’ai trouvé les mots fins, agréables, poétiques. Le lecteur est immergé directement dans cet univers assez sombre et glauque.

Les – :

  • Un manque de détails et d’informations externes à la thématique qui m’a fait défaut.
  • Un univers dépouillé qui m’a laissé de marbre malheureusement

Les + :

  • Le traitement de la thématique de la claustration
  • Les trois personnages
  • La plume

3

14

Cendres – Johanna Marines

41uLYAKrRhL._SX319_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : Londres, 1888. Nathaniel et Luna vivent dans un quartier mal famé de l’East-End. Pour survivre, ils sont obligés de revendre les objets qu’ils ont volés. Au même moment, à Westminster, Agathe accepte de devenir la domestique de la famille Henwoorth. Leur destin va basculer le jour où Nathaniel va découvrir un cadavre. Agathe, une jeune femme plutôt naïve prête à tout pour payer les médicaments de sa mère malade. Celle-ci va être embauchée comme parurière chez les Henwoorth. Mais, rapidement, le fils ainé de la famille, Archibald, se montre étrange… Qu’attend-il vraiment d’elle ? Et si un tout autre destin l’attendait ? Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville. Orphelin, il ne sait presque rien de ses origines. Mais, quand celle qu’il considère comme sa sœur, Luna, disparaît et que d’étranges cauchemars refont surface, son monde fragile vacille… Réussira-t-il à retrouver Luna avec l’aide de la police ? Ou devra-t-il faire chemin seul pour comprendre les forces obscures qui tirent les ficelles en coulisse ? Et si son passé le rattrapait ?

Mon avis : Je remercie les éditions SNAG pour l’envoi de ce roman dont j’attendais beaucoup. En effet, le résumé et le livre objet me plaisent beaucoup. Tout était réuni pour que je passe un excellent moment de lecture. C’est exactement ce qui s’est passé. J’ai passé un moment de lecture intense, exceptionnel que je n’oublierai pas de sitôt

Un siècle qui me plait beaucoup

Ce n’est plus une surprise pour personne : j’adore le 19ème siècle. Quand on me parle en plus d’Angleterre… Bon, il y a de grandes chances pour que je me jette sur le roman. En effet, j’ai trouvé ce roman captivant et brillant par l’atmosphère qui s’en dégage. Siècle de notre cher éventreur, j’avais hâte de voir ce que Johanna Marines allait faire de son intrigue. Tout au long de ce roman, on a une sorte de double intrigue qui va finir par ne fait qu’une. J’ai trouvé que l’intrigue était rondement menée. L’ambiance qui se dégage de ce roman est sombre, elle permet une immersion dans un siècle assez intéressant.

De plus, l’intrigue met en exergue deux cultures différentes bien qu’elles évoluent toutes les deux au sein du même pays. En effet, on a deux strates de la société qui vont se dessiner et s’entrechoquer dans le roman de Johanna Marines. Elles seront toutes les deux illustrées par nos personnages.

Les personnages : reflets d’une société qui ne pourra pas s’entendre

Facilement, on pourrait dire « il y a les riches et les pauvres » mais pour moi, cela va bien au-delà de ça. On va vraiment plonger dans les deux mondes. D’un côté on fait la rencontre de Luna et Nathaniel. Deux personnes à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Ils sont « frère et sœur » et s’entraident avec cette vie de pauvreté. D’une autre côté, on atéléchargement Agnès, une jeune fille pauvre qui quitte sa famille pour pouvoir gagner de l’argent et soigner sa mère. Agnès devient parurière pour une famille riche. Elle travaille au sein de la famille Henwoorth. Ainsi, elle devient une domestique au travail particulier : elle doit montrer les bijoux de la famille aux invités lors des réceptions en portant les parures plus belles les unes que les autres.

J’ai beaucoup apprécié ces trois personnages principaux que nous propose de découvrir l’auteure. En effet, j’ai su m’identifier à eux. Luna pour son coté direct, Nathaniel pour sa volonté à savoir ce qui s’est passé et à retrouver Luna. Agnès pour son sens de la loyauté et son courage. Ils portent tous les trois de sacrées valeurs qui font leurs richesses.

Les psychologies sont riches et détaillées. J’ai trouvé les personnages criant de vérité. J’ai aussi pris plaisir à découvrir les personnages plus « secondaires » comme Archibald qui est très mystérieux. Dès le départ, je me suis demandée ce qu’il pouvait bien cacher.

La plume de l’auteure

Franchement, il est difficile de parler de l’intrigue sans vous en dévoiler une partie. Je suis complètement sous le charme de cette plume qui permet au lecteur de vivre une histoire haletante, sans temps mort. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Pour moi, cette histoire regorge de référence aux personnages qui ont peuplés imaginairement ou non ce siècle. J’ai adoré l’enquête et la véracité qui se dégage des paysages et de l’environnement dans lequel évoluent les personnages.

La plume est vivante, pleine de ressource et fait de l’intrigue une intrigue qui tient debout et qui nous permet de vivre une histoire palpitante !

La touche de steampunk m’a énormément plu ! Bravo

Les – :

  • Rien, coup de cœur total =)

Les + :

  • Les décors.
  • Les personnages
  • L’intrigue
  • Le steampunk que j’adore !
  • La plume.

5

22

Haut le chœur – Gäelle Perrin-Guillet

téléchargement.jpgRésumé : « Quand je sortirai, tu seras la première prévenue… Je saurai te retrouver. » Depuis qu’Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l’angoisse que la criminelle sanguinaire s’évade de prison… Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d’Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse… Une promesse de sang…

Mon avis : Je remercie les éditions Taurnada et particulièrement Joël avec qui j’ai le plaisir de discuter. On m’a proposé de découvrir Haut le chœur en service presse. Ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre, j’ai plongé dans une lecture qui m’a fait perdre la notion de temps.

Un personnage qui fait froid dans le dos

On fait la rencontre de deux femmes : Alix et Eloane. Si, au départ, on ne peut pas comprendre pourquoi Eloane en veut autant à Alix, au fil des pages on se rend rapidement compte de la situation. Franchement… Eloane est une psychopathe qui m’a fait peur ! Je n’étais vraiment pas à l’aise en lisant ce qu’elle avait fait ou même les passages la concernant. Vous allez peut être me dire que je suis malsaine (oh hé ! Rangez vos fourches !) mais j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur son passé. Il n’y a qu’une question qui m’a tenu en haleine tout le temps de ma lecture : Pourquoi ? Comment on peut devenir ainsi ? Vraiment, j’aurais aimé avoir plus de détails sur son enfance.

Alix est un personnage que j’ai apprécié par son courage et sa volonté d’en finir avec cette histoire. Alix est journaliste et fait la rencontre d’Eloane lors de ses recherches. De longues heures passées avec la psychopathe lui apprend énormément de choses et surtout le fait qu’elle n’éprouve aucun remord. C’est ce qui va faire que le juge ne va rien vouloir entendre sur une révision de sa peine… Et la colère d’Eloane vient de là.

L’intrigue

Ca monte crescendo. Franchement, j’ai été tendue tout au long du roman comme si Eloane allait arriver dans ma chambre en hurlant couteau à la main. (Ca va, j’ai arrêté les Xanax). L’auteure parvient à happer le lecteur dès les premiers mots jusqu’à la fin du roman. C’est très prenant. On est pris dans le tourbillon d’une véritable chasse à l’homme. On se sent proche d’Alix, on a peur pour les personnages secondaires qui vivent dans sa sphère. Bref, on ne sait pas jusqu’où Eloane est capable d’aller. Elle n’a aucune limite dans l’atrocité.

La thématique utilisée par la psychopathe pour expliquer la raison de ses meurtres est tout bonnement saisissante ! C’est à faire froid dans le dos mais terriblement originale. J’ai apprécié la subtilité du titre à ce sujet. Quelle formidable idée !

La plume de l’auteure

Je ne connaissais pas Gaëlle Perin-Guillet et j’avoue que c’est une très bonne surprise. J’ai apprécié cette plume dynamique, pleine de surprises qui nous permet de passer un excellent moment dans une atmosphère assez angoissante. La fin m’a énormément surprise mais à la réflexion, il n’y avait que cette fin de possible. Je trouve que tout est réfléchi et que tout se tient. Franchement, l’imagination débordante de l’auteure est à souligner. La qualité de la plume est au top niveau et je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce roman si vous êtes fan d’une bonne chasse à l’homme !

Les – :

  • J’aurais aimé en savoir plus sur le passé d’Eloane.

Les + :

  • La justification des raisons qui poussent Eloane à tuer.
  • Le duo Alix/Eloane
  • La plume de l’auteure
  • L’imagination saisissante de l’auteure !

4

14

Pour que chaque jour compte de Lhattie Haniel

512l3ENW66L._SX195_.jpgRésumé : 1911 — John Crawford et Lee Moore, deux jeunes hommes fortunés, décident de quitter les États-Unis pour se rendre en Angleterre. À bord du RMS Mauretania, Lee retrouve, par le plus grand des hasards, Lady Taylor accompagnée de sa fille, Lady Grace. Malheureusement pour lui, la froideur et le mépris que sa tante lui porte depuis sa plus tendre enfance n’ont pas faibli, tandis que sa jeune cousine n’a aucune idée des liens de cousinage qui les unissent. C’est ainsi qu’en préférant fuir la compagnie déplaisante de ces dames, John et Lee, lors d’une sortie nocturne sur le pont-promenade, vont tomber sous le charme de Julia et Hattie Allen, deux sœurs de petite condition. Bien que décidés à leur faire la cour, les deux hommes perdront finalement leurs traces dès leur arrivée à Londres. Pourtant, John est décidé coûte que coûte à retrouver la belle Hattie. Mais c’est sans compter sur Lady Vivian, une Anglaise qui a jeté son dévolu sur lui et qui compte bien l’épouser, même contre son gré !

Résumé : Je remercie Lhattie Haniel pour l’envoi de son roman. En effet, il faisait partie des nombreux romans que Lhattie m’avait envoyé en une seule fois. Ayant eu une petite « mésaventure » avec ma dernière lecture, j’ai décidé de faire une pause dans ma découverte de l’univers pour avoir un esprit clair pour débuter cette nouvelle lecture.

De sacrés personnages

J’ai trouvé les personnages très sympathiques. Je les ai trouvés très attachants. On a deux milieux sociaux différents qui s’entrechoquent ainsi que deux cultures différentes.

Les quatre personnages m’ont beaucoup plu : ainsi si John et Lee sont des amis et nos deux jeunes sœurs se prénomment Julia et Hattie. Riches, ces deux messieurs tombent sous le charme des deux sœurs qui font partie du peuple.

Bien entendu, comme souligné dans le résumé, on va plus se focaliser sur John et Hattie. En effet, ce sont les deux personnages principaux de cette histoire. Cette histoire nait sur le bateau qui fait le voyage entre l’Amérique et Liverpool. Les jeunes gens se plaisent et s’épanouissent durant ce voyage. Cependant, ils sont rapidement séparés une fois arrivés chez nos amis anglais.

Arrivés à Londres, une seule chose compte : retrouver Julia et Hattie pour faire perdurer cette amitié.

Les psychologies des personnages sont très variées bien que les deux jeunes hommes sont un peu dans le même moule et je peux dire la même chose des sœurs. Cependant, les valeurs que Lhattie a donné à ses personnages sont assez sympathiques et valorisantes. Ainsi, on peut comprendre rapidement que même si eux ont de l’argent, les garçons se moquent éperdument de ce que les filles ont dans leurs poches. Elles plaisent, elles sont gentilles, jolies et rien d’autre ne compte à part le fait que les atomes sont crochus.

On retrouve deux antagonistes féminines. Lady Taylor qui est la tante de Lee ainsi que Vivan Grant une jeune femme vaniteuse et capricieuse.

L’intrigue

Lhattie Haniel nous propose ici une très jolie romance qui se laisse lire facilement. Je ne dirai pas que c’est un coup de cœur mais c’est une histoire que j’ai apprécié découvrir. De plus, découvrir ce dont Lhattie Haniel est capable me met en joie. Même si cette histoire est agréable, j’avoue que je n’ai pas forcément été surprise par le contenu du roman. L’intrigue est sympathique mais pas surprenante. Ce n’est pas mon roman préféré de Lhattie Haniel mais je pourrais facilement le proposer à des lectrices qui aiment les romances historiques qui ne sont pas trop compliquées à aborder ou aussi à une lectrice novice dans ce genre. C’est parfait pour débuter !

La plume de Lhattie

Je dois vous avouer quelque chose. Franchement, je ne comprends pas pourquoi on compare toujours la plume de Lhattie Haniel à celle de Jane Austen. En effet, Lhattie se sert de certains personnages pour inventer des suites possibles aux héros de Jane Austen mais je ne comprends pas pourquoi on compare toujours ces plumes qui sont, pour moi, radicalement opposées. J’aime les deux mais pour moi, rien n’est comparable même si les univers peuvent se ressembler.

La lecture de cette œuvre met en exergue cette plume que je qualifierai d’agréable et de divertissante.

Les – :

  • Pas de surprise dans l’intrigue.

Les + :

  • Les personnages.
  • La plume de Lhattie Haniel qui reste agréable
  • Le choc des cultures entre Amérique et Angleterre

3

12

Les tables du destin d’Aude Félix

51hACXytE9L._SX195_.jpgRésumé : Maladroite et un peu fofolle, Mia Fayet possède un sacré crochet du droit dont elle aime abuser. C’est dans le sud de la France qu’elle a repris la boutique d’antiquités de son oncle. Sa vie se résume à un petit cercle d’amis, une mère insupportable et un ex fiancé potentiellement cancérigène. Jusqu’au jour où elle découvre dans l’un de ses tiroirs, une tablette en or gravé d’un langage aussi vieux que l’humanité. Une tablette au pouvoir étrange qui réveille ses intuitions depuis longtemps assoupies et des souvenirs oubliés. Sans compter sa rencontre fortuite avec Matteo Scalabrino, un italien au passé sombre qui suscite en elle une vague impression de déjà-vu et une bonne dose d’exaspération. Coïncidence ou simple hasard, le moment est venu de partir en quête de la vérité et découvrir bien plus que ce qu’elle cherche.

Mon avis : Je remercie du fond du cœur Aude Félix pour sa gentille demande via mail et via la plateforme SimPlement. Je suis de plus en plus fan de cette plateforme qui est vraiment très sympathique à découvrir mais aussi à utiliser. Franchement, c’est un bonheur de toujours découvrir plus de romans. Je suis aux anges ! Les tables du destin d’Aude Félix ne déroge pas à la règle et nous propose un récit de qualité !

Un monde incroyable

L’imagination d’Aude Félix est sans limite. Franchement, je suis scotchée par ce que l’auteure nous propose de découvrir ici. C’est un savant mélange qui nous donne un cocktail détonnant et explosif. On navigue entre réalité et fantaisie. C’est saisissant tellement on touche le réel. Bref, l’auteure est douée, cela ne fait aucun doute.

On fait une sacrée plongée dans un univers qui nous happe rapidement et facilement. On se retrouve dans une aventure très sympathique à suivre.

Pour moi, il y a eu quelques longueurs mais une fois que le décor et l’intrigue sont mises en place, le roman prend de l’ampleur et le lecteur est immergé dans une aventure formidable.

Les personnages

A ma grande surprise, j’ai adoré Mia. Franchement quand j’ai lu « maladroite et un peu fofolle » j’ai eu peur. C’est typiquement le genre de personnages dont j’ai une sainte horreur. Cependant, Aude Félix a été très intelligente dans la construction de son personnage. Mia ne recule devant rien. C’est une héroïne qui parle comme elle l’entend, elle fout des raclées aux gens qui sont sur son passage et qui ne devraient pas y être… Bref, on ne déconne pas avec Mia. C’est un personnage très intelligent mais au-delà de ça, c’est un être terriblement attachant. Je trouve que c’est un personnage ultra intéressant dans sa formation et sa construction psychologique. Grâce à elle, on a une intrigue qui tient sur ses épaules. Même si elle a un sacré tempérament et un langage assez fleuri, Mia est un personnage qui cache de grandes douleurs et de grandes déceptions. Elle est un personnage au grand cœur que l’on a envie de prendre dans nos bras.

Il y a aussi des personnages secondaires que j’ai apprécié découvrir bien que Mia reste bien au-dessus de la mêlée. On retrouve la mère de Mia, un sacré morceau de bonne femme que l’on est content de ne pas avoir au quotidien dans sa vie. J’ai aimé ce mystérieux italien qu’est Matteo Scalabrino. Franchement, tous les personnages sont utiles à l’intrigue et aucun d’eux n’est en mode potiche dans ce roman. Bravo !

Ce que j’ai apprécié, c’est le fait que l’auteure joue avec ces stéréotypes et qu’elle en fasse quelque chose qui apporte une bonne dose d’humour à l’intrigue. Là où les romans peuvent parfois nous ennuyer en posant les personnages, ici, on se retrouve dans une ambiance assez sympathique malgré ce que peux encaisser Mia.

L’intrigue

Waouh. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un roman ainsi entre les mains. L’intrigue s’installe petit à petit. En effet, au départ, on est un peu dans le flou : quel rapport il y a-t-il entre Mia et ses Tables du destin. Rapidement, on comprend, on se rend compte de ce qui se passe grâce à Mia et à ce qu’elle voit, comprend et perçoit. Franchement, l’idée est excellente. Cela permet au lecteur de ne pas s’ennuyer et à l’auteure d’installer un climat assez agréable jusqu’à la fin de la lecture.

La plume

Ce que j’ai apprécié, c’est cette plume sans fioriture, sans chichi. Aude Félix va droit au but, elle nous entraine dans son monde avec humour mais aussi en étant sérieuse. Elle a rapidement trouvé l’équilibre et permet au lecteur d’avoir une lecture dynamique dans laquelle on ne s’ennuie pas. Bravo !

Les – :

  • Quelques mini longueurs au départ. Rien de grave.

Les + :

  • Le personnage de Mia.
  • L’intrigue ultra surprenant
  • L’humour et le sérieux : un savant équilibre qui est très intéressant
  • La plume de l’auteure et cette tendance à venir casser les stéréotypes. Je tiens aussi à souligner l’imagination sans borne de l’auteure. Bravo.

4

10

Sous ton paillasson d’Isabelle Bergi

57595584_621092861691954_6238438000280207360_n.jpgRésumé : Une intrigue à la fois, drôle et tendre d’amour et d’amitié. Quatre femmes divorcées, enseignantes, quadragénaires nous livrent leurs émotions, ressentis et commentaires sur la difficulté de trouver « l’âme sœur » Elles nous transportent dans le monde intime des confidences féminines, d’anecdotes croustillantes, de situations cocasses, sans jamais tomber dans la caricature. Des personnages aux caractères bien trempés, pour certaines, plus discrets pour d’autres : Line : introvertie, sérieuse, consciencieuse, qui ne veut pas laisser d’homme entrer dans sa vie, tant que ses filles ne sont pas indépendantes. Jeanne : pétillante, immature qui vit une passion amoureuse aussi forte que destructrice. Véro : femme maîtresse qui enchaîne les aventures masculines sans lendemain, jusqu’au jour où ? Claudie : râleuse, un soupçon grivoise, énergique qui va perdre pied dans le tourbillon de l’amour.

Mon avis : Je remercie NDB éditions pour ce premier partenariat ainsi qu’Isabelle Bergi de m’avoir sollicitée une nouvelle fois pour la lecture de son nouveau roman. Sous ton paillasson est un livre court, léger bien que soulevant des interrogations sur le sujet du célibat, de l’amour et de ses tourments.

Quatre femmes attachantes

On fait la rencontre de deux couples d’amies. D’un côté, on trouve Line & Jeanne, des amies de toujours ainsi que Claudie & Véro qui sont elles aussi des amies de longues dates. Si, au premier abord, on les voit évoluer séparément, on les retrouve à quatre vers le milieu du roman. Toutes les quatre sont enseignantes, elles ont une quarantaine d’année et sont toutes les quatre dans des situations amoureuses assez compliquées.

J’ai beaucoup apprécié Line. C’est une personne calme, intelligente, qui a énormément de travail. Elle touche à tout et est toujours prête à aider sa famille et ses amis. C’est une personne angoissée de nature, qui fait attention à tout mais qui ne manque de rien. Elle aime sa vie comme elle est : avec ses filles, son jardin et ses amis.

Jeanne est une personne un peu plus impulsive, elle est très gentille mais des fois, elle agit un peu trop vite et réfléchit après. Cependant, elle m’a réservé de belles surprises vers le milieu du roman.

Claudie m’a fait rire ! Elle est belle, un peu bordélique et très drôle. Franchement, je pense que c’est certainement celle qui me ressemble le plus dans l’histoire. Je mets à part Coco et les vêtements Desigual (et je suis moins bordélique aussi lol) mais elle met toujours les deux pieds dans le plat et cela m’a bien fait rire (et penser à moi aussi…)

Véro est une femme séduisante, bien sous tous rapports. Elle est aussi une femme forte, courageuse, protectrice. Elle veille sur les gens qu’elle aime et n’hésite pas à donner son avis même quand on ne lui demande pas.

Vous comprendrez que nous avons donc quatre femmes très différentes les unes des autres. Cependant, leurs différences sont une force dans ce roman. En effet, on se retrouve avec une intrigue bien plus dynamique une fois qu’elles sont toutes ensembles !

L’intrigue

Pour moi, elle est divisée en deux. La première moitié est celle des deux couples que l’on voit évoluer bien souvent un chapitre sur deux on alterne entre Line/Jeanne et Véro/Claudie. Franchement, je me suis demandée si elles allaient un jour se rencontrer. Et dès que cela est fait, l’intrigue prend de l’ampleur et de la puissance. Même si j’apprécie le fait de découvrir les vies personnelles des quatre femmes, j’ai trouvé un peu long la mise en place de l’histoire. Pour moi, cela décolle vraiment lorsque les quatre femmes se rencontrent et deviennent amies.

J’ai trouvé que ces quatre femmes avaient beaucoup à nous dire. Cela permet de ne pas nous ennuyer. On est proche de ses femmes qui n’ont pas forcément une vie facile. J’ai adoré passer du temps avec elles quatre.

La plume d’Isabelle Bergi

J’ai trouvé cette lecture très agréable. En effet, j’ai commencé hier soir et je l’ai terminé dans la foulée. Je voulais savoir comment cela se terminait et c’est une lecture parfaite pour aller à la plage, à la mer, le soir pendant les vacances. Franchement, c’est une petite bouffée d’air frais. Cependant, j’ai trouvé une utilisation des guillemets qui, selon moi, n’était pas toujours nécessaire et cela m’a un peu ennuyé (quand quelque chose est récurent dans un roman et que cela nous fait tiquer, on ne voit plus que cela). Je n’ai pas trop compris pourquoi on mettait toutes les expressions entre guillemets alors qu’on est dans des dialogues. C’est vrai que ce sont des expressions familières mais je trouve que les mettre entre guillemets nous souligne encore plus ce côté familier qui, personnellement, ne me dérange pas.

Les – :

  • Un démarrage un peu long
  • L’utilisation des guillemets injustifiée pour moi par moments

Les + :

  • Les quatre femmes que l’on rencontre
  • Les interrogations sur leurs vies à un tournant de cette dernière
  • La plume de l’auteure que j’ai pris plaisir à retrouver
  • Le roman : son format est très agréable et trouvera vraiment son lectorat !

3

14

Toffee darling de Joanne Richoux

CVT_Toffee-Darling_5369Résumé : 6 juin 1964, Paris. Vivianne, 19 ans, ne supporte plus Jérôme. Ni cette confiserie qu’ils tiennent ensemble. Alors cette nuit, elle part. Où ? Aucune idée. C’est comme ça qu’elle rencontre Kathleen, une magnétique pin-up aux boucles bicolores. Elle se perd dans son sillage et décide de la suivre en Amérique. Reste à convaincre Jérôme ; après tout, elle l’aime. Elle a besoin de lui à ses côtés. À travers les États-Unis des sixties, le trio va écumer les villes, les angoisses, la nature sauvage, les joies, les routes et les chagrins. Un seul moteur : la liberté.

Mon avis : Je remercie les éditions Sarbacane pour l’envoi de ce roman. En effet, Joanne Richoux est devenue une valeur certaine de mes étagères. Après marquise et les collisions, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Toffee Darling

Un bond dans le passé : c’est parti pour les sixties !

On part à l’aventure avec ce roman. On fait la rencontre de Viviane, une jeune femme qui se pose énormément de question sur sa place dans la vie et dans son couple. On se retrouve vraiment dans une aventure où l’on ne sait pas où l’on va. Une seule chose est certaine : Viviane veut partir et embarquer le lecteur avec elle.

L’univers est blindé de référence sixties que ce soit dans les paysages mais aussi dans les looks des personnages. Kathleen est une pin-up. Les pin-up connaissent un véritable succès et leur âge d’or entre les années 1950 et 1970. On est en plein dans l’essor de ce style que certaines femmes ont adopté. De plus, c’est un véritable road trip à travers les Etats-Unis que Joanne Richoux nous propose.

Toffee darling : un cri de liberté et d’espoir

Toffee darling est un roman à trois voix. En effet, on a trois personnages que l’on suit à travers les pages. On a Viviane et Jérôme ainsi que Kathleen. On commence notre roman avec Viviane qui est mariée à Jérôme. Cependant, les petits défauts de celui-ci apparaissent comme insurmontables. Viviane ne supporte plus Jérôme, ses manies ainsi que leurs vies. Elle l’aime, cela est certain mais elle ne sait plus comment vivre cette vie qui ne semble plus lui correspondre. Elle prend la décision de partir, de changer d’air, avec Jérôme bien sûr. C’est l’évidence même. Ils croiseront Kathleen, une américaine incroyablement attachante. A trois, ils partageront un voyage sensationnel au cours duquel leurs questions trouveront des réponses. Ils se partagent l’intrigue : on passe du point de vue de Kathleen & celui de Viviane puis à celui de Jérôme. Cette alternance est très sympathique. Même si on respire l’air frais à travers ce voyage, ici, cela permet au lecteur d’avoir une vision globale de l’intrigue et de comprendre chaque point de vue sur cette histoire et ce problème. Belle idée !

Un roman sur le couple

Bon, bien entendu il n’y a pas que cela dans le roman. Mais j’ai trouvé que le couple était la thématique principale du texte. Je ne vous parle pas de petite amourette ici. Non, c’est plus que cela : le grand amour ! Les sentiments ne suffisent pas. J’ai apprécié la manière dont Joanne Richoux traite cet aspect-là dans son roman. En effet, on parle de maturité, de sentiments mais aussi d’acceptation de soi et de l’autre. J’ai apprécié le fait que l’on ne pense pas Viviane et Jérôme en tant que couple uniquement. On pense aussi à l’individu qui s’oublie souvent dans un couple. On pense pour deux et plus forcément pour soi. L’amour et la construction d’un couple c’est avant tout un équilibre qui peut être mis à rude épreuve. J’ai trouvé que cette notion était ultra bien traitée dans ce roman qui, encore une fois, souligne le talent indiscutable de Joanne Richoux.

La plume de Joanne Richoux

Quel délice ! Franchement, Joanne Richoux a facilement sa place dans l’étagère spéciale de ma bibliothèque. Celle des auteurs dont je lis les romans sans faire attention au résumé. Rien que le nom me dit ce que je sais par avance : ça va déchirer ! Celui-ci ne fait pas exception à la règle. C’est un roman poignant que j’ai apprécié découvrir. Le voyage est saisissant de réalisme et les personnages sont vivants. Bref, la plume de Joanne Richoux fait partie des incontournables ! Bravo.

Les – :

  • Ce roman est un coup de cœur particulier. J’avoue que je ne pensais pas qu’il aurait autant d’impact sur moi. Belle surprise !

Les + :

  • Le voyage
  • Le trio de personnages
  • La notion du couple et la manière dont elle est traitée.
  • La plume de Joanne Richoux

5

10

La liberté de nous aimer de Ninon Amey

CVT_La-liberte-de-nous-aimer_6241.jpgRésumé : Et si on vous proposait de correspondre avec un détenu ? Tenteriez-vous l’expérience ? Abigaïl, une jeune femme passionnée par les mots, décide de rentrer dans ce programme expérimental mis en place par la prison locale. Si cette expérience est pour elle l’opportunité de s’adonner à son amour de la prose, pour son correspondant, David, elle représente surtout une bouffée d’oxygène dans son quotidien morose. D’échanges timides en confidences intimes, un lien particulier va progressivement se tisser entre eux. L’une des règles du programme est pourtant claire : ils n’ont pas le droit de tomber amoureux. Entre échange de lettres et d’e-mails, plongez au cœur d’un roman épistolaire moderne, dans lequel l’amitié, l’amour et la famille occupent une place centrale.

Mon avis : Je remercie Ninon de m’avoir proposé son nouveau roman en service presse via la plateforme SimPlement.

Je vous avoue que maintenant, je suis Ninon dans ses aventures les yeux fermés. La couverture était très jolie, le résumé tentant et la demande de Ninon très gentille (comme d’habitude). Je ne pouvais qu’accepter.

Un roman épistolaire

Voici un genre que je n’avais pas lu depuis quelques années ! Ninon m’a permis de comprendre à quel point cela m’avait manqué. Pour ceux qui ne savent pas, un roman épistolaire est construit simplement avec des échanges de lettres (et ici d’email).

Voilà un genre qui a des qualités mais aussi un défaut : la suspension du temps. En effet, même si les lettres sont datées, les pages défilent et j’ai ressenti une rapidité dans les événements, dans les dévoilements et l’avancée de l’intrigue. En effet, on suit les personnages sur un peu plus d’un an. Il peut se passer énormément de choses mais quand un an est réduit à un échange épistolaire, cela donne une impression que tout va vite. On est coupé de tout ce qui se passe en dehors des lettres. Honnêtement, c’est le seul point « négatif » que j’ai à émettre sur ce roman. En effet, j’ai adoré ma découverte !

Les personnages

On fait la rencontre d’Abigaïl et de David. Voilà les deux personnages les plus importants de l’intrigue. Un échange épistolaire né entre eux : David est en prison et les lettres d’Abigaïl sont sa seule source de chaleur. A travers leurs lettres, ils apprennent à se connaitre, à devenir proches, à se livrer sur leurs espoirs, leurs craintes… On fait le tour de leurs vies.

Entre dans la danse des lettres Fred, Rose, Laurène. Ils sont des amis ou des membres de la famille des deux personnages. J’ai trouvé que l’auteure avait eu une excellente idée d’intégrer des personnages secondaires à cet échange principal. Ainsi, des petites intrigues viennent aussi alimenter le roman et nous permet de ne pas nous engluer dans la correspondance entre David et Abigaïl. J’ai pris plaisir à découvrir Rose que j’ai énormément apprécié. Le personnage de Fred est aussi sympathique. Laurène m’a semblé un peu trop directe mais cela est dans son caractère. On a pu aussi suivre les vacances d’Abigaïl grâce à des cartes postales. Bref, on ne s’ennuie pas.

L’intrigue

J’ai trouvé l’idée excellente. Un roman épistolaire moderne qui tient debout est denrée rare ! Honnêtement, Ninon nous embarque très facilement dans un nouvel univers plein de doutes et d’incertitudes mais aussi d’amour, de douceur, d’amitié. On a un savant équilibre entre les choses négatives et les choses positives de la vie. Encore une fois, Ninon signe un roman bourré de sensibilité.

La plume de Ninon Amey

Encore une fois, elle nous permet de passer un excellent moment de lecture. Les pages ont défilés très rapidement et je n’ai pas vu le temps passer. Ce que j’apprécie toujours c’est le fait que les faits peuvent facilement coller à la réalité. On se retrouve avec des situations réelles, des personnages qui ne sont pas parfaits mais qui savent demander pardon, se remettre en question. C’est très sympathique à découvrir.

Les – :

  • Ce sentiment de rapidité lié au genre épistolaire.

Les + :

  • Le panel de personnages
  • L’intrigue et les péripéties
  • Le genre épistolaire que j’apprécié globalement
  • La plume de Ninon Amey et sa manière intelligente de gérer ce genre assez délicat

4

11

Lucy in my sky de Callie J. Deroy

51llmAP5YbL._SX309_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : Décidée à se poser, la très rock’n’roll Lucy Petrelli accepte un poste dont personne ne veut. Elle est désormais la secrétaire de l’infâme, de l’exécrable patron de CareTek : Cameron Blake. Lui qui était adulé à l’époque du lycée est devenu un paria et, depuis l’accident, tout Mount Pleasant lui voue une haine tenace. Seulement voilà, Lucy n’aime pas faire comme tout le monde. Alors quand elle devine que son nouveau boss cache quelque chose, elle ne résiste pas à l’envie d’aller mettre son nez là où il ne faudrait pas. Qui est donc ce Mystérieux bienfaiteur dont parlent sans cesse les journaux ? Et pourquoi, derrière l’épaisse muraille dont il s’est lui-même entouré, le détesté M.Blake ne semble pas être aussi méprisable que tout le monde le dit ? Lucy est têtue, mais Cameron ne l’est pas moins. Surtout quand une petite tornade en jupe écossaise commence à faire fondre la glace qui le protège. 

Mon avis : Je remercie les éditions Sharon Kena pour l’envoi de ce roman qui m’a énormément plu. Je ne connaissais ni l’auteure ni le titre et franchement, j’ai fait une très belle, drôle et agréable découverte !

Les personnages

Je trouve que les personnages sont un des points essentiels du roman. En effet, Lucy est un personnage principal pétillant que l’on prend plaisir à suivre. On se retrouve à suivre les aventures d’une jeune femme rock’n’roll qui prend le poste d’assistante de direction dans l’entreprise de Cameron Blake, l’homme le plus détesté de Mount Pleasant.

Lucy reste fidèle à elle-même : soit on l’accepte comme elle est, soit on sort de sa vie. Elle est comme cela et se moque des quand dira-t-on. J’ai apprécié ce grand cœur maladroit parfois. Lucy est d’une générosité sans pareille. Elle est fraîche, drôle, pétillante. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, à protéger ceux qu’elle aime et ceux en qui elle voit ce que les autres ne voient pas.

De l’autre côté, on a un personnage masculin qui partage cette intrigue avec Lucy. Cameron Blake, cet homme que tout le monde déteste. Au départ, on ne comprend pas bien pourquoi on déteste cet homme puis, petit à petit, l’auteure dévoile ce qu’il en est. J’ai apprécié ce personnage qui estime qu’il mérite ce qui lui arrive. Il comprend qu’on le déteste et il ne blâme personne pour cela. J’ai trouvé ce personnage meurtri et très touchant. Sexy, intelligent mais tellement râleur et bougon ! Avec cette histoire qui a détruit sa vie, Cameron préfère rester seul : c’est ce qu’il mérite.

Ce couple de personnages est assez intrigant et drôle. Lucy est le contraire de Cameron mais avec sa ténacité, elle parvient à percer cette carapace.

On a aussi d’autres personnages secondaires que j’ai beaucoup appréciés : Joshua, Lise mais aussi les parents de Lucy : Mike & Carol.

L’intrigue

Quand j’ai commencé ma lecture, j’ai eu peur de la facilité de l’intrigue. En effet, dur, durtéléchargement de ne pas être dans la facilité. Cependant, j’ai trouvé que Callie J Deroy s’en sortait magnifiquement bien. Les intrigues sont cherchées, fouillées et font que l’on ne s’ennuie pas. On suit l’histoire de Lucy et de Cameron bien sur mais on évolue aussi dans d’autres intrigues propres aux personnages. Ainsi, on suit Lucy dans son quotidien, on suit aussi les histoires de Cameron et on apprend son passé. (Bon, j’avoue que je ne comprends pas cet acharnement sur lui… Je m’attendais à autre chose et j’ai trouvé la méchanceté des gens gratuite).

La plume de Callie J Deroy

C’est excellent. Sur ma liseuse, j’ai lu « 1062 pages ». Je me suis dit « oh purée, c’est énorme ». Puis, finalement, j’ai lu ce roman d’une traite. Du matin au soir, je n’ai lâché que rarement ma lecture (faut bien se laver et se nourrir hein). J’ai ri, j’ai vécu cette histoire avec Lucy. J’ai pris une belle claque pendant la soirée du nouvel an (j’ai même versé une petite larme tellement j’étais dans mon roman). Bref, les émotions étaient là, j’avais hâte de savoir comment cela se terminait. Vous comprendrez que je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette histoire très fraîche, divertissante et très agréable à lire !

Les – :

  • Une petite déception quant au passé de Cameron.

Les + :

  • Le panel de personnages que j’ai adoré !
  • La plume de l’auteure : je relirai, c’est certain !
  • L’intrigue et la manière dont l’auteure aborde ses péripéties ainsi que son histoire en général.

4

11

De sang et d’encre de Jacquie Béal

41qM2PJQHwL._SX195_.jpgRésumé : Dans le Périgord du XVIe siècle, les conflits entre catholiques et protestants font rage. Dans cette lutte sanglante, Landry et sa petite soeur voient leurs parents mourir sous leurs yeux. Les deux orphelins s’enfuient et trouvent refuge chez un imprimeur qui les prend sous sa protection. Landry devient colporteur et, au péril de sa vie, diffuse des livres emplis d’idées neuves et d’appels à la résistance. En chemin, le jeune homme découvre le goût de la liberté de vivre et de penser. Au milieu du chaos, Landry fait également une rencontre qui change sa vie : Mathilie, fille de gentilhomme et catholique. À ses côtés, il apprend que l’amour ne connaît pas de barrières sociales. Mais, dans la tourmente de l’Histoire, la conquête du bonheur a forcément un prix…

Mon avis : Je remercie Jacquie Béal ainsi que City Editions pour l’envoi de ce roman. J’étais très heureuse d’avoir cette jolie surprise dans ma boîte aux lettres. C’est très gentil, merci !

Une fresque historique importante

Jacquie Béal a l’habitude de nous balader dans toute l’histoire de la France. Ici, on se retrouve dans le 16ème siècle, en pleine guerre de religion. La vie y est compliquée, dangereuse et miséreuse. La guerre gronde dans toute la France. Il y a énormément de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins. Bref, on se rend rapidement compte que la vie est ultra dangereuse. Jacquie Béal parvient, avec brio, à nous retranscrire cette ambiance de danger.

La religion et la croyance en un dieu est toujours un sujet très sensible. Au dela du fait que ce genre de guerre concerne beaucoup de population et de croyance, ce sont les guerres les plus barbares, sanglantes et meurtrières. On parle de massacres de population au nom de Dieu. Sujet très actuel, j’ai pris plaisir à découvrir cette fresque historique du 16ème siècle.

De plus, on peut ajouter que l’imprimerie à une incidence importante. En effet, on connait la presse de Gutenberg. Jacquie Béal met l’accent sur son importance. En effet, on peut comprendre que c’est un outil majeur pour les mentalités, l’ouverture d’esprit et cela permet à la population de se faire sa propre opinion sans être endoctrinée.

Un personnage principal attendrissant

Landry, Landry, Landry ! J’ai apprécié le fait que Jacquie Béal utilise ici une figure masculine pour porter l’intrigue de son roman. Cela nous change et cela fait du bien ! Landry est un jeune homme très courageux. Sous ses yeux, ses parents se font massacrés. Orphelin, il prend sa sœur sous le bras et essaye de se faire une place dans cette société très complexe. Un imprimeur devient son deuxième père et prend les deux enfants sous son aile. Landry devient alors colporteur et un vent de résistance souffle sur le roman.

Au-delà du fait d’être courageux et plein d’esprit, Landry va faire la rencontre de Mathilie, une jeune demoiselle très jolie dont il tombe amoureux au premier regard. Mathilie est catholique, respectable et très agréable.

Si Landry quitte la maison de ses parents en jeune homme, rapidement, par la complexité de la vie, devient un homme. Il est plus réfléchis, fort et courageux. Il apprend rapidement à avoir une culture plus vaste, il est libre de penser ce qu’il veut. Il recherche une certaine liberté.

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce roman que j’ai trouvé très sympathique. J’ai trouvé que Landry était un personnage principal fort ! Franchement, j’ai apprécié suivre ce personnage dans ses aventures.

La plume de Jacquie Béal

Je trouve que Jacquie est une auteure très douée pour nous parler de faits historiques dans une aventure complètement inventée. En effet, on sent bien toute la documentation que Jacquie a dû faire pour retranscrire cette ambiance au plus juste.

Je pense que cela vient du fait que Jacquie ait touché à une période historique lourde et morbide mais j’ai trouvé quelques longueurs. J’ai préféré faire une petite pause dans ma lecture plutôt que de forcer et de me retrouver avec une jolie panne de lecture.

Néanmoins, je prends toujours autant de plaisir à lire et à découvrir l’univers de Jacquie Béal. Je n’ai que ces quelques mots à dire : vivement le prochain ! Bravo pour cette fabuleuse aventure

Les – :

  • Quelques longueurs dues, à mon goût, à la période historique.

Les + :

  • Le personnage de Landry
  • L’évolution incroyable du personnage tout au long du roman.
  • La manière dont l’auteure traite le côté historique dans son roman
  • La plume de Jacquie Béal.

4

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16

Toi, Pauline de Janine Boissard

41959aS8LRL._SX195_.jpgRésumé : Et revoilà Pauline, dont on fête aujourd’hui les dix-neuf ans. Son rêve de toujours ? Ecrire. Mais où trouvera-t-elle la confiance qui lui manque pour se lancer ? Dans les bras de Paul, son nouvel amour, et comme elle artiste blessé. Quant à l’inspiration, elle la trouvera au sein même de sa famille. Dans l’héroïsme de Claire, prenant la défense d’une grand-mère attaquée par des voyous dans le RER. Dans l’incroyable et courageux combat de Cécile, volant au secours d’une amie de collège victime de harcèlement. Et dans le cœur brisé de celle que tous croyaient si forte : Bernadette. C’est tout ça, La Marette.

Toi, Pauline est la suite (et la fin) des Quatre filles du docteur Moreau, nouvelle version de L’esprit de famille qui valut à Janine Boissard un immense succès.

Mon avis : Je remercie les éditions Fayard ainsi que Gilles Paris pour l’envoi de ce roman en service presse. J’avais eu la chance de lire Les quatre filles du docteur Moreau il y a quelques mois et j’étais ravie de retrouver Pauline (oui, le prénom fait beaucoup ! J) ainsi que sa famille.

Une plongée au cœur d’une famille très sympathique

C’était comme si j’avais quitté la Marette hier. Franchement, j’ai apprécié passer un nouveau moment au sein de cette famille. On comprend rapidement que c’est Pauline qui est le personnage principal de cette histoire. Cependant, j’ai trouvé qu’on manquait un peu de nouvelles des autres : j’ai trouvé dommage d’avoir la famille en retrait. J’ai apprécié suivre les aventures de Pauline mais j’ai trouvé que la grand-mère était un peu absente, ainsi que Béa et les personnages secondaires qui sont en retrait. Claire est présente de temps à autres, moins que les autres à mon goût. C’est dommage. Sinon, ma lecture a été très agréable.

Pauline, un personnage en constante évolution

Pauline est dans une situation particulière : elle est perdue. Entre son premier amour qui refait surface, sa volonté de devenir écrivaine ainsi que sa famille, ses études et tout le reste, Pauline est en constante interrogation.

Ce que j’ai aimé chez Pauline ainsi que chez tous les personnages, c’est le fait que tout est respectueux. On n’a pas une vulgarité dans le roman, tout est fait dans le respect et la volonté de ne pas blesser l’autre. Bref, j’ai trouvé ça chouette.

La famille Moreau

Quelle famille ! J’ai adoré les retrouver parce que je trouve que ma famille ressemble un peu à cette dernière. Pas tant dans la constitution de la famille mais par l’ambiance souvent joyeuse qui réside dans cette famille. On rit, on se prend le bec, on vit au rythme des événements qui éclosent dans le texte. On se rend compte que la famille, ce n’est pas toujours simple. Chacun essaye d’y trouver sa place et cela n’est pas toujours évident. C’est bien vrai ! Venant d’une famille nombreuse, par moments, certains prennent trop de place dans la vie privée des autres et cela devient problématique. Je ne peux que comprendre ce que Pauline traverse.

La plume de Janine Boissard

Ce n’est pas le premier roman de l’auteure que je découvre. J’avais déjà pu découvrir La lanterne des morts ainsi que les quatre filles du docteur Moreau. La plume est toujours aussi entrainante, l’univers très sympathique. Ce qui est bien c’est que la crédibilité des faits est totale. Janine Boissard écrit sur la vie des gens, sur la vie réelle, sur le quotidien des gens. C’est vraiment très intéressant.

Les – :

  • Certains personnages trop effacés par rapport à d’autres

Les + :

  • La plume de Janine Boissard
  • Le personnage de Pauline que j’ai adoré retrouver. C’est un personnage auquel j’ai su m’identifier.
  • Une immersion formidable dans une sacrée famille !

4

Retrouvez mon avis sur le premier tome ! 

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Bilan d’avril 2019

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Salut tout le monde ! 

Nous voilà (déjà! comme ça passe) le 1er mai… Bonne nouvelle, plus que 26 jours avant mon anniversaire. J’adore ça ! [Mais ne chantez pas joyeux anniversaire, je déteste ça :D] Les jolies journées sont apparues, pas tout le temps mais faire le plein de soleil, c’est top ! Je vais pouvoir me remettre au vélo pour mon plus grand plaisir 🙂

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C’est parti pour les lectures ! 

 

Mon top trois du mois 

 

Et côté perso ? Qu’est ce que ça donne? 

Je suis devenue une pro du marteau… les travaux avancent mais qu’est ce que c’est long et chiant et fatigant mdr ! Mais bon, on est heureux, c’est ce qui compte non?
J’ai aussi décidé de reprendre le sport de manière plus intensive. S’il pleut des vaches par chez vous, c’est de ma faute.
Sinon côté boulot, c’est le top! Je bosse beaucoup mais j’aime ce que je fais. Le mois d’avril a été en demi teinte: des hauts et des bas. J’ai essuyé une petite baisse de moral mais j’ai repris le dessus et ça va bien mieux. J’ai aussi eu une petite panne de lecture qui a duré une semaine environ et là aussi, de ce côté, ça va bien mieux 🙂
Pour le mariage, on commence à voir le bout des « plus gros » préparatifs. On n’a plus qu’à se casser la tête pour le dessert et tout sera booké. Après, il faudra attendre, préparer les invitations, les fleurs, la décoration, choisir la robe … Ah non en fait, on n’a pas encore fini !
Je tenais aussi à vous remercier. Vous tous : auteurs, blogueurs, anonymes, amis et éditeurs. Vos messages et commentaires me font chaud au coeur. Le blog ne cesse de grossir et de prendre de plus en plus d’ampleur et cela c’est grâce à vous. Merci !
A bientôt ! 🙂 ♥ 

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