4

La règle de Quatre – Ian Caldwell & Dustin Thomason

Me revoilà pour une nouvelle chronique (j’ai pris un peu de retard.)

51GX5KAY0DL._SY445_

C’est la neuvième (et dernière je pense) chronique faite dans le cadre du challenge « Les Monstrueux de la PAL » : challenge estival que j’avais choisi de faire. L’été touche à sa fin et ce challenge aussi.

Quatrième de Couverture : Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’oeuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile. Ecrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies. Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s’y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l’histoire d’un prince du Quattrocento et l’existence d’une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir, et à tuer.

Mon avis : J’ai passé un moment agréable.

Malgré quelques longueurs et des passages où je n’ai pas tout compris. Le roman était vraiment sympathique.
Une fin un peu étrange, pas forcément très heureuse. Laisser moi un peu argumenter 🙂 :

J’ai apprécié Paul et Thomas. Mais j’ai eu du mal à m’accrocher aux autres personnages. Je pense que c’est du au peu d’information que j’ai pu lire sur ces personnages secondaires. Ils sont restés pour la plupart au second plan mais beaucoup plus effacés. Sans avoir réussi, forcément, à défaire le mystère autour du livre que Paul avait choisi pour sa thèse et qui avait fait tant de vague dans la vie de Thomas, je vous avoue que le suspens sur les meurtres ne tient pas très bien. Je me suis doutée, dès les premiers meurtres, du nom du coupable. Excepté cette petite déception, le livre et le mystère pesant autour du (vrai) livre : Hypnerotomachia Poliphili. (Amen).

Avec quelques échos du Da Vinci code, les deux amis se lancent corps & âme dans ce mystère. Se mêlent à cet aboutissement : meurtre, terreur et trahison. Le cocktail parfait pour passer un bon moment.

Il y a quelques longueurs qui m’ont fait perdre le fil du texte. Je n’ai pas vraiment compris certains passages (qui n’ont pas empêcher la compréhension globale du roman.)

La fin m’a aussi déçue. Je n’ai pas compris POURQUOI tout se terminait de cette manière.

Pour conclure : j’ai passé un moment agréable mais sans plus. C’était une lecture pleine de promesse à en croire la quatrième de couverture donc une petite déception.

Ma note : 14/20

Lu dans le cadre du challenge les Monstrueux de la PAL

Les Monstrueux de la PAL

22

Aquatilia T1 : Le secret de Thelma – Bérangère Tosello

Coucou mes chats,

Une nouvelle chronique pour commencer la journée dans la joie et la bonne humeur! 🙂

1209397_488878547870370_713999339_n

J’ai lu, dans le cadre d’un partenariat, Aquatilia : Le secret de Thelma. Il s’agit du premier tome d’une saga de l’auteure Bérangère Tosello qui s’avère être très prometteuse.

Le résumé : Au cœur d’une immense cavité sous-marine demeure Aquatilia, paisible cité aquatique. C’est en ces lieux que des sirènes, hommes et femmes, vivent en toute quiétude, isolées du reste du monde. L’essence de leur vie d’immortels consiste en la méditation, à laquelle ils dispensent tout leur temps d’éveil. Les habitants d’Aquatilia ont pour but de visiter à distance d’autres lieux ou cités aquatiques par voyage astral, via leur âme. Tous travaillent avec le plus grand des plaisirs. Tous, à l’exception de Thelma. Depuis son plus jeune âge, cette sirène ne partage pas les mêmes envies que les autres et s’éloigne chaque jour, dans le plus grand des secrets, de sa cité sous-marine. Elle passe ainsi ses journées sur une petite île déserte qu’elle affectionne tout particulièrement. Cependant, à mesure que les jours défilent, le cœur de Thelma se ternit. Seule sur la plage, elle songe à une autre existence et n’assume plus ce secret qui la ronge au quotidien. Pourtant, l’idée d’abandonner Aquatilia, en particulier Artemus, son patriarche, et Dant, son ami, lui est impossible… Mais par une paisible matinée, tout bascule. Après avoir quitté sa chambre et regagné son île, Thelma fait une incroyable découverte… Le secret de la sirène sera alors plus que jamais menacé. Saura-t-elle malgré tout le préserver ? Et quel pourrait être le prix de braver ainsi l’interdit ?

Mon avis : J’ai adoré ce roman!

Les personnages sont nombreux ce qui m’a permis d’avoir un panel de caractères bien différents. L’auteure nous apporte de nombreux renseignements sur tous les personnages présents dans le roman. Ce qui, forcément, nous fait apprécie pas mal des personnages! J’ai adoré Dant & Lucius. Un peu moins Brise & Lacrymia, un peu trop pestes pour moi. 🙂 Thelma, le personnage principal, est très prenante. Elle ne se laisse pas faire et est certaine de ses convictions. Constantin est le petit homme parfait par excellence. J’attends d’avoir le deuxième Tome avec impatience pour pouvoir savoir la suite

Les descriptions sont lieux sont superbes. L’auteure nous emmène dès les premières lignes dans un monde fantastique. Une cité aquatique du nom d’Aquatilia. Les sirènes y vivent ensemble sans vieillir (physiquement). Ce sont des êtres fantastiques qui sont créer pour vivre éternellement mais qui, cependant, peuvent trouver la mort dans un accident quel qu’il soit.
Les descriptions sont nombreuses mais pas lourdes malgré leur longueur.

L’histoire du roman est très prenante ! J’ai lu ces 378 pages en une journée et demie. La plume de Bérangère Tosello est très belle! Son style très frais nous permet d’entrer directement dans ce monde de sirène!

Je conseille ce roman à tous ceux qui ont envie de rêver le temps d’une lecture. Et de rencontrer des personnages très sympathiques.

Pour terminer, je remercie Bérangère Tosello de m’avoir fait confiance.

Ma note : 18/20

9

Patients – Grand Corps Malade

img_2_5449

Bonsoir mes chats,

Je viens vous écrire une petite chronique sinon je vais encore prendre beaucoup de retard. =)

Ce soir, nous retrouvons Grand Corps Malade. Dans un livre autobiographique.

Quatrième de couverture : J’ai envie de vomir. J’ai toujours été en galère dans les moyens de transport, quels qu’ils soient. J’ai mal au coeur en bateau, bien sûr, mais aussi en avion, en voiture… Alors là, allongé sur le dos à contresens de la marche, c’est un vrai calvaire.
Nous sommes le 11 août et il doit bien faire 35 degrés dans l’ambulance. Je suis en sueur, mais pas autant que l’ambulancier qui s’affaire au-dessus de moi ; je le vois manipuler des tuyaux, des petites poches et plein d’autres trucs bizarres. Il a de l’eau qui lui glisse sur le visage et qui forme au niveau du menton un petit goutte-à-goutte bien dégueulasse. Je sors tout juste de l’hôpital où j’étais en réanimation ces dernières semaines. On me conduit aujourd’hui dans un grand centre de rééducation qui regroupe toute la crème du handicap bien lourd : paraplégiques, tétraplégiques, traumatisés crâniens, amputés, grands brûlés…
Bref, je sens qu’on va bien s’amuser.

Mon avis : Un gros coup de coeur!!

Je m’étais pas mal documenté sur Grand Corps Malade. Je savais les grandes lignes de son accident mais son autobiographie est à coupé le souffle. J’ai adoré (re)vivre avec lui ces moments de sa vie. Même si ce sont des moments durs. La fraîcheur du style et la plume de GCM m’ont laissés pantoise. J’étais là … A lire sans m’arrêter.
On remarque qu’il en a bien bavé et qu’il a du faire face à beaucoup beaucoup de problèmes.

Un accident bête, un plongeon dans une piscine pas assez remplie et voilà les vertèbres déplacées et une vie pour regretter. Malgré le sujet assez tabou, l’auteur en parle avec beaucoup d’aisance et de savoir-vivre.  Son autobiographie nous raconte son chemin de croix. Et nous fait passer par toutes les émotions, j’ai eu les larmes aux yeux et aussi le sourire aux lèvres à plusieurs reprises.

Quand on ferme ce livre on se dit  » Héééééé ! Je veux la suite moi! « .
Malgré le sujet comme je le disais au dessus, il m’a laissé un goût de trop peu. (comme tous les livres que l’on adore)

Jonglant entre humour, ironie et émotions, j’ai été transporté par son histoire.

En conclusion, on peut dire qu’il prouve encore une fois qu’il est à l’aise avec une plume : aussi bien dans des textes de slam que dans un roman à visée autobiographique.
Je finirai par un slam que j’adore de GCM : Rencontres. Que je vous conseille ! 😀

Ma note : 20/20

7

Arthamios, chronique d’un esprit vagabond – Luc Van Lerberghe

Bonsoir mes petits chats, une petite chronique vous tente ? 🙂

Voici la première (je pense) d’un genre que je connais très mal et qui ne m’est pas très familier : l’heroic-fantasy.

Arthamios

Arthamios, chronique d’un esprit vagabond est le premier tome de la saga « Arthamios » de l’auteur Luc Van Lerberghe.

Quatrième de couverture: Moi, Salarios, suis arrivé en sauveur. J’ai asservi le grand conseil des mages. J’ai bâti mon empire. J’ai fait des hommes, peuple d’esclaves, l’espèce la plus puissante des terres connues. Il ne me reste plus qu’à soumettre Rachel, mère des magies. Elle devra m’obéir, m’aimer, malgré elle s’il le faut. Mon plan est en marche…

Mon avis : Je sors de ma lecture peu convaincue. Des choses bonnes et des choses un peu moins bonnes.

Le début de ma lecture était sympathique. Mais après je me suis engluée dans un monde imaginaire que je n’avais pas trop envie de connaître. Pour quelles raisons? Pas la moindre idée.

J’ai pu remarquer que certains personnages n’étaient pas sans me rappeler pas mal de personnages du Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien & certains ressemblaient beaucoup à ceux de Harry Potter.
Un petit exemple : Aqualis, le vieux magicien qui suit Arthamios dans sa quête. Arthamios qui lui même apprend qu’il est un ‘sorcier’ pas mal d’années après sa naissance. Je vous avoue que Gandalf et Dumbledore m’ont hanté tout le long de ma lecture. J’ai trouvé que les méchants n’étaient pas assez méchants…

A quelques exceptions près je n’aime pas forcément ce genre d’ambiance. Une véritable traque humaine est lancée. On avance dans une atmosphère tendue et assez sombre et je vous avoue que ce n’est pas ma tasse de thé.

Le livre est bien écrit et je pense qu’il se laisse lire pour les fans d’héroic fantasy. C’est ce qui m’a permis de tenir jusqu’au bout de ma lecture. Même si je trouve les personnages ressemblant avec d’autres sagas, j’ai trouvé certains personnages attachants.

Malheureusement, je ne pense pas me laisser tenter par une autre lecture de ce genre avant quelques temps.

Ma note : 12/20.

Lu dans le cadre du challenge : « les monstrueux de la PAL »

3083220871_1_8_xasfmx4f

8

Un cadavre dans le placard – Mary Higgins Clark

Higgins-Clark-Mary-Le-Cadavre-Dans-Le-Placard-Livre-876793914_ML

 

Un cadavre dans le placard de Mary Higgins Clark est une nouvelle issue du roman Le Billet Gagnant

Quatrième de couverture : Les déclarations d’Alvirah et de Willy avaient été recueillies par les deux policiers arrivés en premier sur les lieux. A trois heures du matin, la porte de la chambre s’ouvrit.  » Ne regarde pas, chérie » dit Willy. Mais Alvirah ne put détacher ses yeux du chariot que deux ambulanciers au visage grave poussaient à l’extérieur. Le corps de Fiona était entièrement recouvert. Que Dieu la garde, pria Alvirah, se remémorant la crinière blonde embroussaillée et les lèvres boudeuses. Ce n’était pas une personne aimable, mais elle ne méritée pas d’être assassinée.

Mon Avis : J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que je voulais me faire un avis un peu plus précis sur Mary Higgins Clark. J’avais été déçu par dans la rue ou vit celle que j’aime. Mais j’avais apprécié toi que j’aimais tant.

Un cadavre dans le placard est une oeuvre très courte sur laquelle il est difficile de faire une chronique. Elle doit faire une cinquantaine de pages. Mais ce n’est pas plus mal! J’ai réellement apprécié ce roman-court- mais vraiment sympathique.

Dans un premier temps Alvirah & Willy, un couple amoureux depuis de nombreuses années qui ont gagné une fortune au loto.
Alvirah est une détective, non dans un cadre professionnel mais elle adore ça! Elle a avec elle une broche/micro qui lui est très utile.

En rentrant chez eux (de vacances, chanceux.) elle retrouve un cadavre dans son placard (tiens, moins chanceuse d’un coup..). A partir dela un tourbillon de problème s’engouffre dans leur appartement.

Leur neveu Brian, dramaturge de renom voit son nom salit dans la boue.

Mais pas de panique Brian! (He wasn’t in the kitchen. Excusez…) Forcément, la vérité finit par éclater! Non sans embûche mais bon..!

Petit hic du roman c’est ce l’histoire se passe beaucoup trop vite. J’ai tellement été surprise que je me suis demandée si ce n’était pas une oeuvre raccourcie que j’avais dans les mains. Ca se passe en cinquante pages sans que l’on entre forcément dans les abysses de l’intrigue. Ce qui fait perdre un peu de policier au côté policier du livre! Je n’ai pas forcément ADORé ce roman mais il est sympathique !

Un petit moment agréable avec la reine du suspens. Entre deux pavés, ça n’fait pas de mal!

Ma note : 14/20

16

Le crime de l’Orient Express – Agatha Christie

2928883435_1_3

Premier roman policier d’Agatha Christie que j’ai lu et je suis tombée sous le charme de cette histoire.

Quatrième de couverture : Hercule Poirot, venu résoudre une affaire criminelle en Syrie, repart en direction de Londres via le Taurus-Express puis, à partir d’Istanbul, l’Orient-Express. Dans le train, M. Ratchett, un riche Américain, est tué. Poirot découvre rapidement que le vrai nom de Ratchett est Cassetti et qu’il est en fuite à la suite du rapt meurtrier de la jeune Daisy Armstrong aux États-Unis cinq ans auparavant. Le train est bloqué par la neige et le coupable est forcément un des occupants du wagon-lits de la victime.

Mon avis : Je pense que ça doit être l’un des premiers policiers (qui m’a fait adorer ce genre de littérature!) que j’ai lu en solo. (sans pression des fameuses « lectures scolaires ») J’ai adoré l’histoire. Même si je l’avoue, j’ai toujours eu un peu de mal avec le personnage d’Hercule Poirot. Je préfère Miss Marple mais rien n’enlève de charme à cette histoire.

Hercule Poirot était THE détective pour résoudre cette enquête.

Nous avons donc une sorte de Cluedo géant dans un train : tous les personnages sont bloqués dans le train. Le meurtrier est donc forcément présent. Nous avons des indices, des personnages tous aussi mystérieux les uns que les autres. A s’y méprendre et à y perdre la tête. J’adore chercher en même temps que le détective et je me suis arrachée les cheveux. C’était un délice. Tellement tordu que j’ai carrément adoré la fin.

Je crois que personne d’autre n’aurait pu écrire ce livre aussi génialement qu’Agatha! Il faut dire que son style frais et très précis nous permettent d’entrer dans l’ambiance du Crime de L’orient express d’une manière incroyable et très rapidement. Elle va directement dans le vif du sujet et nous plongeons bien volontiers dans le vif du sujet 🙂

La fin du roman est terriblement bien faite! Il fallait y penser ! Personnellement je ne m’y attendais absolument pas! Il n’y avait qu’Hercule Poirot pour résoudre ce fantastique casse-tête.

Ma note : 16/20

Lu dans le cadre du rendez-vous « Si tu lisais pour moi? » de Chasseuses de livres et du challenge  » la littérature fait son cinéma  » chez Kabaret Kulturel.

Capture
Challenge La littérature fait son cinéma 2013. (3) jpg

3

The house at Riverton – Kate Morton

Voila une chronique un peu tardive (pardon) du roman The house at Riverton de Kate Morton.

the-house-at-riverton

Quatrième de couverture :  Eté 1924, dans la propriété de Riverton. L’étoile montante de la poésie anglaise, lord Robert Hunter, se donne la mort au bord d’un lac, lors d’une soirée. Dès lors, les soeurs Emmeline et Hannah Hartford, seuls témoins de ce drame, ne se sont plus adressé la parole. Selon la rumeur, l’une était sa fiancée et l’autre son amante… 1999. Une jeune réalisatrice décide de faire un film autour de ce scandale et s’adresse au dernier témoin vivant, Grace Bradley, à l’époque domestique au château. Grace s’est toujours efforcée d’oublier cette nuit-là. Mais les fantômes du passé ne demandent qu’à se réveiller.

Mon avis : La traduction française du titre est Les brumes de Riverton.

Qu’est ce que j’ai aimé ce livre!

J’ai eu un peu de mal à me mettre dedans certainement parce que c’est un livre que j’ai lu en anglais (vous savez bien que l’Angleterre est ma seconde maison.). Ayant passé quelques mois en Angleterre j’avais déniché « quelques » livres. The house at Riverton en faisait partie.

Je vous avoue que j’ai un peu flippé en l’ouvrant. Crayon – Dictionnaire. J’étais armée. J’avais un rythme très lent et puis au fur et à mesure … J’ai appris à lire en ayant le même rythme qu’en français. C’est donc le premier point positif.

J’ai adoré le contexte, les lieux les personnages!

On vit le roman à travers (le plus souvent) le regard de Grace. On découvre ainsi la maisonnée dans laquelle elle a travaillé. Un grand manoir sans histoire. Elle a tissé beaucoup de lien avec le personnel mais aussi avec Hannah, l’une des petites-filles du propriétaire. On vit donc une histoire avec deux classes sociales différentes mais qui cohabitent à merveille!

Nous sommes dans les années de la première guerre mondiale (un peu avant et un peu après). Nous vivons donc dans une atmosphère d’angoisse. Mais, ce que j’ai trouvé vraiment bien c’est que la guerre passe au second plan. Je ne suis pas fan des romans qui parle de guerre (n’importe laquelle d’ailleurs). Mais là, c’est une sorte d’image de fond dont on nous parle de temps en temps. Même si la maisonnée de passe pas au travers des horreurs de la guerre..!

Hannah et Emmeline sont soeurs, avec leur frère David elles ont un jeu « The Game » auquels ils ne peuvent jouer qu’à trois. On entre donc dans une sphère de secrets que l’on ne parvient pas forcément à percer dès le début.

Les soeurs grandissent et ne se ressemblent plus autant.
J’ai adoré le personnage d’Hannah ! Extravagante, intelligente et terriblement drôle. Elle adore la lecture. Alors que le personnage d’Emmeline est tout ce que je déteste..! Voleuse,exubérante et mal-polie elle incarne tout le contraire d’Hannah. Alors qu’elle était si adorable quand elle était petite.

Nous vivons l’histoire sur deux plans : l’un durant la Guerre et l’autre en 1999. Grace est la seule survivante et une réalisatrice à besoin de son aide pour son film. C’est la seule chose qui m’a déplut… J’ai eu du mal à me remettre dans l’ambiance à chaque changement de temps.

Pour conclure, c’est un livre surprenant. Avec de nombreux rebondissements! A dévorer si vous aimez les romans historiques. 🙂

Ma note : 17/20

Lu dans le cadre du challenge  » les monstrueux de la PAL « .

Les Monstrueux de la PAL

12

Quatre filles et un jean – Ann Brashares

Bonsoir mes petits chats,

Quatre filles et un jean, tome 1 Ann Brashares

Me revoilà avec un livre pour les filles. Ou les gars. Mais bon … C’est plus rare ! 🙂
On ne qualifiera pas non plus Quatre filles et un jean comme de la grande littérature! Mais bon, j’ai lu le premier tome pour dire de voir de quoi l’histoire parlait. Je voyais partout cette saga.

Quatrième de couverture : Ma première s’appelle CARMEN.
Elle est brune et trouve ses fesses un peu grosses. Très attachée aux gens qu’elle aime, elle se montre parfois d’une franchise désarmante. Elle a aussi un énorme problème avec son père…
Ma deuxième s’appelle TIBBY.
Elle ne fait pas son âge, ne s’habille pas très fille. Et si elle joue les rebelles, c’est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie…
Ma troisième s’appelle BRIDGET.
Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire, mais au fond si vulnérable. Quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Surtout s’il s’agit d’un garçon. Au risque d’aller trop loin…
Ma quatrième s’appelle LENA.
Ele est brune, superbe. Timide et farouche, elle refuse souvent d’écouter ce que lui dit son coeur. Mais le soleil de Grèce va réveiller en elle des sentiments inconnus…
Mon cinquième est un JEAN.
Symbole de leur amitié, il va passer de fille en fille. Il les accompagnera le temps d’un été qui changera leur vie pour toujours.
Mon tout est un roman drôle, sensible, intelligent, où se mêlent subtilement les voix de quatre adolescentes qui rient, souffrent parfois, grandissent et nous séduisent…

Mon Avis : Livre sympathique.

Quatre filles et un jean reste un livre agréable et assez rapide à lire.
Destinée dans un premier temps pour les ados, il est facile d’accès. Pas de mot compliqué dans cette lecture!

On y découvre quatre filles qui sont très liées depuis très longtemps. C’est la première fois de leurs vies qu’elles sont séparées pour l’été.

Juste avant de se quitter, les filles découvrent un Jean magique ! J’ai bien dit MA-GI-QUE. Il allait comme un gant aux quatre filles qui ont des morphologies bien différentes. La grande classe quoi.
Elles ont donc l’idée de se partager le jean pour l’été, elles l’auront à tour de rôle et se promettent de vivre des choses incroyables en portant ce jean.

Léna est la plus calme et décrite comme la plus belle des quatre. Jolie fille elle est aussi très intelligente et une très bonne peintre. (Peurfection!)

Carmen est la porto ricaine du groupe. Elle a le sang chaud et part quart de tour. J’ai trouvé ce personnage très touchant. Son père ayant divorcé, elle apprend qu’il se remarie et fait la connaissance de sa belle famille avec qui elle n’a aucun atome crochu. Pleine de rancoeur, on assite à son explosion en direct.

Tibby est la cynique de la bande. Elle manie cynisme et ironie avec un malin plaisir pour torturer ses amies qui partent toutes sauf elle. Elle rencontre une gamine de douze ans lors de son boulot dans un supermarché. Méga relou … La gamine s’impose dans sa vie. Une belle leçon de vie et une amitié surprenante et pleine d’émotion se lie sous nos yeux.

Bridget est la sportive hyperactive du groupe. On peut la qualifier de « fo-folle ». Elle a un besoin journalier de se dépenser en courant (après THE BOY OF HER LIFE.) en faisant beaucoup de sport. Elle a perdu sa mère et depuis vit assez mal avec son père.

Le jean est une symbolique de l’amitié. Du lien qui les unit toutes. (trop meugon)

On arrive ici dans une histoire d’amitié sincère et juste. Elles sont encore assez jeunes. Donc on s’ennuie un peu (quand on a mon âge!). Je me laisserai tenter par le Tome 2 bientôt (entre deux grosses lectures).

Le style est assez agréable et fluide. Ce qui permet une lecture rapide et sympathique.

Ma note : 14/20.

Lu dans le cadre du challenge la littérature fait son cinéma chez Kabaret Kulturel.

Challenge La littérature fait son cinéma 2013. (3) jpg

0

Coeur d’Irlande – JoAnn Ross

9782280814164FS

Bonjour tout le monde!

Voici la première chronique de la journée (je vais un peu vous assommer… J’ai cinq chroniques de retard et il faut que je m’y mette!)

Aujourd’hui je vous propose une chronique sur Coeur d’Irlande de JoAnn Ross.

Quatrième de couverture : C’était le crépuscule, instant magique où le monde semble suspendu entre l’ombre et la lumière. Sur le lac niché au cœur des collines, se reflétaient les ruines du château médiéval qui avait donné son nom au village de Castelough, tout proche… Venu séjourner en Irlande pour superviser l’adaptation à l’écran de l’un de ses romans, Quinn Gallagher était sous le charme. Etait-ce le sentiment d’avoir enfin retrouvé ses racines ? L’influence d’une terre imprégnée de légendes et, aux dires des villageois, encore hantée par la Dame du Lac, personnage principal de son livre ? Pour ce retour aux sources, Quinn s’est installé chez Nora Fitzpatrick, une femme séduisante, mystérieuse, insaisissable, qui l’initie aux secrets de cette terre qu’elle aime plus que tout. Entre le célèbre écrivain au passé douloureux, à la réputation de play-boy cynique, et la fière Irlandaise, naît une passion totale, inconditionnelle, qu’ils vivent pleinement. Jusqu’au jour où Quinn doit repartir… ou faire le choix de rester.

Mon avis : Un avis plus que mitigé pour ma part..! Voire un peu plus négatif que positif (tiens, ça faisait longtemps!).

J’avais laissé une chance à ce livre pour l’Irlande. Je l’ai acheté d’occasion sur une brocante et la dame qui me l’a vendu m’avait promis  » de magnifiques description de l’Irlande  ». Et comme j’apprécie tout particulièrement l’Irlande j’ai laissé une chance au livre. En voyant la couverture je me suis dit  » dans quoi tu te lances encore! « .

Le livre partait déjà avec un petit handicap : la couverture, plus particulièrement la grosse tête dans les nuages… J’ai trouvé ça un peu trop cliché. Vous pensiez peut-être que le côté cliché allait s’arrêter à la couverture ?! QUENENI !! Dans un premier temps, Nora, l’un des personnages principaux est une fermière d’Irlande qui s’appelle Nora Fitzpatrick ..! C’est comme si un personnage français s’appelait Jean Dupont. J’ai trouvé ça un peu trop facile. L’autre personnage? Quinn Gallagher … Je ne dirai rien sur le nom de famille mais vous devinez bien ce que j’en pense.
Bon, un point positif pour ce livre (et je pense que ça sera malheureusement très rare, alors profitez!) c’est que je me suis attachée à ces deux personnages. C’est une histoire d’amour sympathique.

Le cadre est aussi un point discutable pour moi. Les descriptions faites sont charmantes. Pleines de magie. Mais elles ont un goût de trop peu. Un film va être tourné autour d’un mythe irlandais.

Sinon l’histoire est un peu répétitive : un amour dans un premier temps impossible mais on veut quand même tenter sa chance. On tente et on a des souci pleins la tête et finalement, tout se finit bien. Le souci majeur reste là : Aucune surprise en lisant mais ça se laisse lire quand même. Ce n’est pas de la grande littérature mais ça se laisse lire dans le cadre d’une après midi sympathique où l’on a envie de lire sans trop se prendre la tête.

A la fin de la lecture, j’ai eu une impression étrange: celle d’avoir passé une bonne centaine de pages. La fin est bâclée et très rapide. J’ai eu l’impression de râter quelques épisodes. Mais non.

Ma note : 12/20

Lu dans le cadre du challenge de l’été « les monstrueux de la PAL »

Les Monstrueux de la PAL

18

Le chien des Baskerville – Arthur Conan Doyle

le-chien-des-baskerville-267414

Grâce au rendez-vous : Si tu lisais pour moi ? J’ai eu le plaisir de me replonger dans mon roman de Doyle préféré : le chien des Baskerville. Je suis tombée sous le charme de mon cher Sherlock.

Quatrième de couverture : Un chien diabolique parcourt une lande désolée du Devonshire et Sir Henry, dernier héritier des Baskerville, commence à croire qu’il va subir le sort tragique de ses ancêtres, victimes d’une étrange malédiction. Sherlock Holmes, toujours rationnel, ne croit pas aux mystères et il envoie son ami Watson observer le pays et ses habitants. Il découvre des serviteurs silencieux, un criminel en fuite, un chasseur de papillons et d’autres personnages étonnants. Le célèbre détective devra finalement affronter un ennemi d’une intelligence redoutable.

Mon Avis : Comme vous vous en doutez, ce livre est un véritable coup de coeur.

Dans un premier temps, on peut remarquer que les personnages sont peu nombreux mais ont tous des caractères très différents. Entre le couple de serviteurs au comportement étrange, le criminel en liberté sur la lande. Le frère et la soeur qui vivent sur la lande : le mystère plane!

Dans ce roman, Sherlock Holmes n’est pas présent pendant une certaine partie du livre. Doyle nous laisse donc seuls avec John Watson, le médecin acolyte de Sherlock. Nous vivons donc le mystère à travers les yeux de Watson. Un personnage un peu naïf et de bonne foi. Il est rare qu’il ait raison sur toute la ligne. C’est d’ailleurs un des jeux préférés de Holmes de se jouer de son partenaire et de moquer gentiment de Watson. Il est donc étrange de ne pas voir Sherlock Holmes au manoir des Baskerville pour élucider l’affaire.

Le cadre du roman est lugubre. La lande est décrite d’une manière sombre et effrayante. Le manoir des Baskerville est décrit de la même manière. Ce qui nous donne le sentiment d’être mal à l’aise. Le mystère est dans l’enquête, dans les lieux et bien évidemment dans le comportement des personnages. Le fait qu’un criminel en liberté n’arrange rien à la situation.

J’ai lu beaucoup chroniques sur ce livre qui disaient que le fait qu’il y ait peu de personnage nous aidait à comprendre qui était le meurtrier beaucoup plus vite que d’habitude. Moi je ne suis pas d’accord, je ne vois pas comment on aurait pu trouver la solution à un mystère aussi tordu sans les explications de Sherlock Holmes. Des soupçons peut-être mais résoudre le mystère ça me paraît un peu trop ! 🙂 [ encore une fois, ce n’est QUE MON AVIS ]

J’ai trouvé sympathique de voir Watson sans Sherlock Holmes. Même si durant l’absence de Sherlock Holmes j’ai bien senti qu’il me manquait quelque chose. Watson a su nouer des liens avec Sir Henry et le Docteur Mortimer. Sir Henry est un personnage très simple et très positif qui ressemble un peu à Watson (dans son comportement). Le duo Watson/Henry est assez intéressant même s’il n’est pas forcément à cent pour cent rentable. ^^ Avec la venue de Sherlock Holmes, nous voilà propulsé au coeur du mystère: un tourbillon d’informations nous arrive en pleine figure. Et il vaut mieux s’accrocher parce que personnellement je ne m’attendais pas du tout à cette fin.
Durant la progression du roman nous avons l’impression de voir Watson évoluer dans un cadre qui ne lui est pas familier. Mais Sherlock Holmes vient encore une fois nous prouver que le problème n’était pas en voie d’être résolu avec les supputations de Watson. En arrivant au même point, ils ne sont pas du tout arriver aux mêmes conclusions. J’ai trouvé ça assez amusant de voir la complicité de Watson et de Holmes que je n’avais pas forcément remarqué dans les autres romans de Doyle.

Pour résumer : un cadre lugubre + des personnages que l’on voit dans une certaine difficulté + le mystère du chien géant d’une malédiction = Un moment délectable avec notre enquêteur préféré 🙂

Lu dans le cadre du rendez-vous : Si tu lisais pour moi ? Et dans le cadre du challenge « La littérature fait son cinéma ».

Challenge La littérature fait son cinéma 2013. (3) jpg

Capture

Ma  note : 20/20

4

Au fil des jours à Blossom Street – Debbie Macomber

Bonsoir mes p’tits chats !!

Je tenais à vous remercier dans un premier temps, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre mes actualités via le blog ou facebook. Ca me fait très plaisir !

Nous nous retrouvons pour une chronique du livre : Au fil des jours à Blossom Street de Mme Macomber ! Allons y ! 🙂

9782280850186

Quatrième de couverture: Blossom Street, c’est une petite rue de Seattle, encore préservée et pleine de charme. Un endroit où il fait bon vivre, et où le quotidien a un parfum de bien-être. Depuis qu’elle y a ouvert sa boutique « Au fil des jours », il règne à Blossom Street l’atmosphère gaie et chaleureuse que Lydia a le don de créer autour d’elle. Car Blossom Street, c’est tout un univers. L’univers de Lydia, qui a renoué avec le bonheur grâce à l’amour de Brad, et la complicité retrouvée avec sa soeur Margaret. Jusqu’au jour où l’ex-femme de Brad réapparaît… Celui de Courtney, la jeune déracinée, complexée et solitaire, venue y trouver refuge et amitié. Celui de Bethanne, qui a perdu ses repères depuis son divorce. Mais aussi celui d’Elise, que le retour inattendu de son ex-mari déstabilise… Dans ce roman plein d’optimisme, Debbie Macomber nous fait partager la vie de ces quatre femmes que tout sépare et oppose, mais qui vont se retrouver indissolublement liées les unes aux autres.

Mon avis :  J’ai trouvé ce livre en chinant dans la braderie de mon quartier. Faisant partie d’un lot je me suis dit : Pourquoi pas. Même si ce n’est pas vraiment le genre de littérature que j’apprécie, je dois vous avouer que cette lecture a été rapide, agréable et assez drôle.

On suit le quotidien de plusieurs personnages de différents âges qui se retrouvent autour d’une activité quotidienne : le tricot. Courtney, Bethanne, Elise, Margaret et Lydia ont des univers bien différents, des problèmes personnels que l’on suit tout au long de l’histoire.

Ce que j’ai trouvé touchant c’est que même si les personnages sont très différents les uns des autres et bien on voit une amitié naissante qui prend de plus en plus de place dans l’intrigue.
C’est donc l’histoire d’une amitié entre plusieurs dames. La progression de l’histoire est assez intéressante. La manière dont sont coupés les chapitres n’est pas sans me rappeler celle des livres de M. Higgins Clark. Courts et aérés.

Courtney est la plus jeune du roman : elle est en surpoids depuis la mort de sa mère. Elle déménage pour vivre chez sa grand-mère ce qui ne l’enchante pas forcément. On partage avec elle ses doutes, ses craintes et ses émotions et son combat contre ses kilos en trop.

Béthanne est une maman fraîchement divorcée qui en veut beaucoup à son ex mari et qui n’arrive pas à avancer. Ses enfants sont aussi dans des situations difficiles.

Elise est la plus âgée des participantes au club de tricot. Mère, grand-mère et femme divorcée, elle est touchée par un manque d’argent du à une escroquerie financière. Elle vit chez sa fille et voit les problèmes arriver en même temps que le retour de son ex-mari.

Lydia & Margaret sont soeurs et elles tiennent la boutique de tricot. Lydia a souffert d’un cancer qu’elle a vaincu et Margaret doit faire face aux problèmes financiers que sa famille et elle doivent essuyer depuis le chômage de son mari.

Comme vous pouvez le voir ce sont des histoires bien différentes mais ses amies s’aident et s’épaulent. Et je trouve ça très beau.

J’ai eu un petit coup de coeur pour Courtney certainement parce que je me retrouve dans ce personnage!

Je ne connaissais pas Debbie Macomber mais je dois avouer que son style est très agréable et léger. C’est une bonne petite lecture. Je l’ai lu très vite ! Une après midi environ.

Le livre en lui même est très beau !! Une belle couverture et une collection « Jade » que je ne connaissais pas! La police assez grande ce qui permet une lecture rapide et aérée. J’adhère carrément!

Je vous le conseille fortement !! 🙂

Ma note : 15/20

Lu dans le cadre du challenge « les monstrueux de la PAL ».

Les Monstrueux de la PAL