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Bilan mensuel de mars 2020

original

Salut tout le monde, voici mon bilan (bien riche) du mois de mars. J’ai beaucoup lu.

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Bilan Livresque
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J’ai lu 21 romans. J’ai aussi lu 3 romans pour Librinova. Voilà donc 24 romans qui s’ajoutent à ma liste! Je suis très heureuse d’avoir un si beau bilan. J’ai pu tout lire ce que j’avais prévu pour le mois de mars avec 3 romans qui sont sortis de ma bibliothèque!
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Top & Flop
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TOP

FLOP

On ne va pas parler de « flop » mais de lectures plutôt moyennes
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Les rendez-vous de mars
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Je vous ai aussi proposé des articles assez différents. Vous avez l’air d’apprécier 🙂 Merci beaucoup

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Que me réserve avril ?
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Concrètement, rien du tout. Je suis moralement épuisée. Comme tout le monde, je suis confinée. Travaillant comme coordinatrice dans une société d’aide à domicile, je reste connectée via mon ordinateur, via téléphone mais je ne suis pas sur le terrain. Je remercie tout le personnel médical qui est sur le front, le vrai. Bravo à toute mon équipe et aussi à ma sœur.
Même s’il y a bien plus grave dans la vie en ce moment, je reste quand même un peu fébrile pour mon mariage. Bien entendu, il n’y a pas mort d’homme mais on ne peut pas m’empêcher d’y penser. L’annuler serait une énorme déception pour moi même si ce n’est de la faute de personne. Toutes les vies tournent au ralenti et je pense à tout le monde. Surtout ceux obligés de sortir et de se confronter au virus.

Prenez soin de vous, surtout. On se retrouve bientôt pour faire un point sur ma PALM d’avril

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Bookhaul mars 2020

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Coucou ! On se retrouve pour un nouveau rendez-vous mensuel ! J’avais envie de vous montrer mes réceptions du mois. « Grâce » au confinement, j’ai choisi beaucoup de romans 100% gratuits sur Kindle. Je remercie toutes les maisons d’édition et auteurs qui ont laissé leurs titres gratuitement sur la plateforme.

Services presse 

Le crazy book day me permet de lire

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J’ai craqué pour beaucoup de romans numériques 

Certains romans sont déjà lus ! 🙂 Vous pourrez les retrouver dès demain pour mon bilan mensuel 🙂

Et vous? Quels sont les nouveaux romans qui peuplent vos étagères?

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Et avec votre esprit d’Alexis Laipsker

téléchargement (3)Résumé : Appelée d’urgence à l’Institut des sciences de Strasbourg suite à la découverte du cadavre atrocement mutilé du prix Nobel de chimie, la commissaire Pourson se retrouve confrontée à une scène de crime aussi sanglante qu’énigmatique… Au même moment, dans la région Lyonnaise, le lieutenant Vairne, connu pour ses méthodes un peu particulières et son obsession des probabilités mathématiques, doit mener l’enquête sur la disparition soudaine et inexpliquée d’un éminent physicien. Tandis qu’il cherche à remonter sa piste, chaque nouvel indice semble épaissir encore le mystère de cette affaire, le convainquant d’une magistrale conspiration. Quelle probabilité pour que ces deux affaires soient liées ? Une chose est sûre, Pourson et Vairne vont devoir s’unir pour le découvrir.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Michel Lafon et Camille ainsi qu’Alexis Laipsker pour la dédicace. J’avoue que j’ai craqué pour cette couverture qui sort de l’ordinaire. Le résumé m’a tout de suite tapée dans l’œil et je n’ai pas hésité un seul instant avant de faire la demande de lecture.

Ce roman est une pure merveille. Une merveille un peu dérangeante mais bon sang, elle vous remue dans tous les sens !

A mon goût, le point fort de ce roman est les personnages ! En effet, on se sent très proches d’eux. L’auteur parvient à les rendre crédibles et vrais. On s’identifie à eux très rapidement. Plusieurs personnages sont pour moi principaux. La commissaire Cannelle Pourson mais aussi le lieutenant Simon Vairne. Pas très loin dans la course, on peut aussi noter que le personnage du lieutenant Marion Masteraux est aussi très intéressant. Ces trois personnages vont se partager la narration du roman. Le point personnage est, pour moi, le plus intéressant. En effet, on se retrouve avec tant de caractères, de psychologies différentes que cela vient un peu colorer l’intrigue qui reste assez sombre puisqu’il s’agit d’un meurtre.

Dès les premières pages du roman, on est dans le vif du sujet puisque l’on assiste au meurtre du prix Nobel de Chimie. Avec sa plume très visuelle, l’auteur nous met dans le bain très rapidement. On est propulsé, dès les premières pages, dans ce tourbillon d’indices et de pistes.

L’intrigue est rondement menée, franchement, je n’ai pas perdu de temps. Le roman a été dévoré en une après-midi. La construction narrative est assez chouette. L’auteur partage la narration en trois points de vue. A chaque fois que le chapitre se termine, il nous glisse un peu plus de suspense. Sur le point d’avoir une information, le lecteur est renvoyé vers un autre narrateur. L’auteur prend le parti de partir de deux enquêtes bien distinctes : celle du commissaire Pourson, du lieutenant Vairne et du lieutenant Marion Masteraux : entre Strasbourg, Lyon et Aix, des liens se tissent. Ces trois enquêtes ne vont forcément ne faire qu’une. J’ai trouvé cela fort intelligent.

Le lecteur est surpris à de nombreuses reprises (enfin, cela a été mon cas). Le roman ne souffre d’aucune longueur. J’ai eu l’impression d’avoir couru un sprint tout du long. En refermant le roman, je n’en pouvais plus, j’ai été prise dans cette spirale (et j’ai même lu en mangeant, pour la plus grande joie de ma mère) et je n’ai pas su m’arrêter.

On a des thématiques assez intéressantes et originales qui se dégagent du texte. Ainsi, avec le lieutenant Vairne, on va faire un petit saut dans le monde du poker et dans celui des probabilités. Je n’avais jamais rencontré cette thématique dans mes lectures, c’était donc assez novateur, frais et intéressant.

Ce roman est une vraie claque dans tous les sens du terme. Autant sur le fond que sur la forme. On se retrouve avec quelque chose d’innovant sublimé par une plume intense et incroyable. Je ne pense pas avoir besoin de vous parler de l’intrigue tant le résumé est clair et précis, cela serait vous gâcher une bonne partie de la lecture et donc du plaisir de découvrir l’intrigue cocotée par Alexis Laipsker.

Je ne connaissais pas la plume d’Alexis Laipsker mais je suis contente d’avoir croisé la route de cette plume pleine d’humour mais aussi de dynamisme, de fluidité et d’intérêt. Je relirai un roman de cet auteur sans aucun problème.

Je salue donc un roman sans faille qui m’a fait passer un excellent moment de lecture. Les fans de thriller et d’enquête haletante vont être gâtés.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un trio d’enquêteurs incroyable
  • Une intrigue rondement menée qui m’a énormément plu
  • Une plume formidable

notation

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Les Orphelins de Windrasor – Tome 1 (épisodes 1, 2 & 3) de Paul Clément

 

Résumé épisode 1 – Entre les murs : À Windrasor, l’un des orphelinats les plus prestigieux du duché de Morenvagk, le sort des pensionnaires semble joué d’avance. Une adoption peu probable ou un envoi au front, synonyme de mort certaine au service d’une guerre dont plus personne ne semble se souvenir des raisons, sont leurs seules perspectives d’avenir. Dans ce monde qui a perdu la tête, prisonniers du plateau imprenable sur lequel s’élève le célèbre orphelinat, Spinello et ses amis ne savent pourtant pas que le destin a prévu bien d’autres choses pour eux. Toutes les grandes aventures ont un point de départ, parfois perdu au milieu de l’immensité d’une forêt entourant un bien étrange établissement.

Résumé épisode 2 – Un monde ignoble : Rien ne va plus à Windrasor depuis la découverte du corps décapité de madame Agrippa. Alors que le danger rôde dans les couloirs de l’orphelinat, Spinello et ses amis sont bien décidés à mener l’enquête et à protéger Bartholomée quoi qu’il en coûte. Mais, alors que les horreurs se multiplient à Windrasor, la vie ne se montre pas plus clémente avec Iphis qui fait ses premiers pas dans un univers encore plus terrible. Pour ces orphelins, il n’y a qu’un monde : un monde ignoble.

Résumé épisode 3 – Traqués : L’heure de fuir, de partir loin de Windrasor, est arrivée pour Spinello et ses amis. Obligés de laisser certains de leurs camarades derrière eux, ils quittent pour la première fois l’orphelinat à la découverte d’un monde dont ils ne savent presque rien sinon qu’ils y seront traqués sans relâche. Une fois encore, le destin leur réserve bien des surprises tandis qu’Iphis fait plus que jamais l’amère expérience de la monstruosité de ses parents adoptifs. Mais, sont-ils vraiment les créatures les plus redoutables du duché ?

~ Services presse ~

Aujourd’hui, je vous retrouve pour un service presse trois en un. En effet, Paul Clément m’a sollicitée pour lire le premier épisode de sa saga Les orphelins de Windrasor. Ayant bien accroché au style, il m’a proposé de lire la suite de ce premier tome, ce que j’ai fait avec plaisir.

Windrasor est un orphelinat. Windrasor est un personnage à part entière. Windrasor, c’est le début de la fin. On pousse les portes de cet orphelinat pensant trouver un endroit bienveillant où les enfants grandissent dans une atmosphère douce et chaleureuse. On déchante très vite ! Dès les premières pages, on comprend rapidement que Windrasor est un lieu terrible qui va permettre de faire comprendre une seule chose aux enfants qui peuplent les dortoirs : la vie est dure, il faut se battre pour s’y faire une place. Peu d’enfants sont adoptés, beaucoup sont envoyés au front. La mort est donc présente dans l’esprit de tous ces orphelins.

On va faire la rencontre de plusieurs personnages qui vont, tour à tour, prendre la place du narrateur et nous expliquer la vie à Windrasor. Ainsi, on va la rencontre de Spinello mais aussi Bartholomée, Placide, Iphis et bien d’autres enfants. Si 90% du temps, nous suivons les aventures des enfants, les adultes sont aussi présents : Octave, le vieux gardien aussi méchant que malsain, un agent de la police, le directeur du château mais aussi des personnes extérieures à Windrasor viennent peupler le récit.

Il y a beaucoup de personnages, ainsi, on se rend compte plus facilement du danger. Parce que oui, il y a un danger constant dans cet orphelinat. Le lecteur ne se sent jamais en sécurité. Si flâner dans les couloirs de Poudlard est un rêve pour moi, l’idée de franchir les portes de Windrasor relève plutôt du cauchemar. On a une ambiance malsaine qui se dégage. Ces pauvres gamins qui n’ont rien demandé à personne se retrouvent dans des situations particulièrement périlleuses.

Deux personnages m’ont marquée : Spinello, ce petit garçon téméraire et bagarreur qui veut comprendre ce qui se passe dans l’enceinte de cet orphelinat et Iphis, la jeune femme qui aide le vieux bibliothécaire et qui est arrachée à la vie de Windrasor pour connaitre l’horreur au sein d’une famille d’un marquis et d’une marquise imbuvables. Elle y connaitra un sort terrible.

J’avais tendance à penser que l’histoire était pour les adolescents et franchement, je ne suis même pas certaine que l’on puisse donner cette saga aux jeunes adolescents. Je pense que cela peut être lu à partir de 17/18 ans mais pas forcément avant.

L’histoire est assez prenante, j’avoue qu’on ne voit pas forcément le temps passer (j’ai lu les épisodes 2 et 3 hier soir, pour vous dire). C’est un univers sombre, je ne vous le cache pas. On n’a pas forcément de moment de gaité mise à part l’amitié qui unit les enfants qui sont divisés en groupe par affinité, bien entendu. Ce monde est triste, froid et dangereux. Je ne souhaite à personne d’y vivre. L’intrigue regorge de surprises et cela permet au lecteur de ne pas essuyer de longueurs dans la lecture. C’est très sympathique. J’ai pu penser à l’univers de Maxime Chattam. En effet, j’ai retrouvé la même ambiance malsaine que dans la saga Autre monde. On est toujours dans cette incertitude et cette crainte de voir tout le monde mourir.

J’ai aussi aimé la thématique de la monstruosité qui peut se dégager du texte : déjà par les créatures qui peuplent le récit, le monstre en tant que tel y est présent. En revanche, plusieurs fois durant ma lecture, la question de l’identité réelle du monstre s’est imposée. En effet : l’habit fait-il le moine ? Ici, on a des adultes prêts à sacrifier des enfants, des adultes qui envoient les enfants sur le front, des adultes qui ferment les yeux sur une adoption cruelle qui pourrait se solder par la mort d’un enfant. Qui est le monstre dans ce cas ? Les personnages sont tellement nombreux que finalement, on sent que le(s) loup(s) se cache(nt) dans cette foule de personnages. C’est très intelligent.

La plume de Paul Clément est très agréable. Riche et très travaillée, elle est vraiment intéressante. On sent bien que chaque mot a été pesé et réfléchi. L’auteur crée des bases et un univers à part entière. C’est épatant. Tous les détails fournis sont utiles et nous proposent de partir dans une aventure pleine de surprises. On ne sait vraiment pas ce qui nous attend. La lecture sort du lot grâce à cette notion.

En définitive, ce premier tome reste très prometteur. Lire la suite s’impose à moi de manière claire et précise. L’univers est à l’image de la plume : riche et détaillé. Cependant, il ne faut pas s’attendre à une histoire gaie et bienheureuse. Ici, on est dans le sombre, dans le danger, dans l’insécurité. Les nombreux personnages nous proposent de découvrir leurs vies au sein de l’orphelinat Windrasor et de montrer le vrai visage des personnages les plus perfides. De péripétie en péripétie, le lecteur découvre un univers incroyable. Bravo pour ce premier tome.

3 bonnes raisons de pousser les portes de Windrasor :

  • Un univers riche
  • Un panel de personnages intense
  • Une plume intéressante et travaillée

4

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Entre troll & ogre de Marie-Catherine Daniel

513MB3nvXlL._SX348_BO1,204,203,200_Résumé : Arsouille est un vieux troll désabusé et perclus d’arthrite. Plus grand-chose ne l’inquiète, à part bien sûr les ogres, la guerre et son petit-fils qui doit entrer au collège…Mais un soir, Arsouille reçoit une lettre pleine de regrets de son jumeau qu’il n’a pas vu depuis cinquante ans. La surprise est totale : son frère est un ogre et les ogres n’écrivent pas aux trolls. D’ailleurs, les ogres ne font pas dans le sentiment, pas même avant de vous arracher la tête. Alors qui a écrit cette lettre ? Arsouille qui ne sait pas déchiffrer une carte va devoir se rendre sur le front pour le découvrir… Une enquête à mi-chemin entre la fantasy et le post-apocalyptique. Avec Entre troll et ogre, Marie-Catherine Daniel signe un roman puissant qui interroge la notion d’humanité.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Jérôme et les éditions Actusf pour l’envoi de ce roman. Je prends toujours un grand plaisir à découvrir les classiques de la SFFF dans la collection Hélios. J’ai tout de suite beaucoup apprécié la couverture et l’opposition entre les armes, munitions et tasse de thé. Piquée au vif, j’ai tout de suite noté le titre pour pouvoir le découvrir.

Cette lecture n’a pas été de tout repos. J’avoue que je ne m’attendais pas à cela en lisant le résumé. Le roman soulève des points très intéressants mais certains autres points ne m’ont pas plus plu que cela.

Ce que j’ai apprécié, c’est le fait de mettre en scène la créature qu’est le troll. On ne le perçoit que négativement. Je n’ai jamais lu un roman où le troll est le personnage principal. Non, le troll est une créature monstrueuse : bête, violente et sanguinaire. L’auteure décide de nous montrer autre chose et j’ai beaucoup apprécié cela.

On fait la rencontre d’Arsouille, un vieux troll qui n’attend plus grand-chose de la vie. Arsouille vit sa vie jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre inquiétante bien que remplie d’émotions de la part d’Arpète, son frère jumeau, qu’il n’a pas vu depuis cinquante ans. Il n’y a pas forcément d’excuse à cette longue absence familiale. Là où j’aurais préféré creuser pour trouver un conflit familial, on se retrouve avec une raison plus « raciale ». Arpète est devenu un ogre, Arsouille est un troll. Le monde vit sous la domination des ogres. Les trolls sont des créatures inférieures, sous fifres et esclaves des ogres qui régissent le monde.

Arsouille veut en avoir le cœur net et percer le mystère qu’est cette missive. Ainsi, il part à l’aventure pour essayer de retrouver son frère. Les différentes péripéties que va rencontrer Arsouille ne sont qu’un « tremplin » dans cette intrigue. En effet, si on peut penser qu’Arsouille et cette quête identitaire sont les principaux sujets de l’histoire mais pas du tout (enfin pour moi). L’aventure d’Arsouille va souligner et montrer comment le monde dans lequel les ogres et les trolls vivent.

Je reconnais bien volontiers que ce roman est plein de bonnes intentions mais j’ai eu du mal avec certains points. Dans un premier temps, l’homme. L’homme n’est présent que via des « souvenirs lointains » : ils ont existés mais on n’en sait pas plus. L’idée est que le monde dans lequel on évolue se déroule après l’extinction de la race humaine. On les trouve dans des livres ou encore dans des constructions comme l’ordinateur, les voitures, les immeubles… Honnêtement, je ne vois pas forcément ce que cette idée apporte de plus au roman.  Dans un second temps, le point qui m’a chagrinée, c’est au sujet des personnages. Arsouille est le seul véritable personnage avec lequel on a de la matière. Les personnages secondaires sont là mais n’ont pas forcément beaucoup d’utilité : bien sûr ils sont là pour quelque chose mais cela ne va pas plus loin qu’un petit coup de main, un soutien. Ils viennent apporter un peu de matière aux deux peuples présents dans l’histoire. J’ai trouvé cela dommage.

Il faut quand même noter l’évolution incroyable d’Arsouille. Arsouille est un troll qui n’a pas forcément de quoi se vanter : misogyne, violent et ne voyant pas plus loin que le bout de son nez, Arsouille apparait, au début du roman, comme une créature méprisable à laquelle on ne va pas savoir s’attacher. Rapidement, la caricature du personnage d’Arsouille se dégrossit et l’auteure en fait un personnage qui évolue vite. Le lecteur se détend un peu et parvient à apprécier ce personnage, j’ai su l’apprécier et le trouver un peu plus agréable.

La manière dont est traitée l’intrigue montre que l’auteure souhaite mettre en avant la société dans laquelle évolue Arsouille, cette hiérarchie. Ce monde de guerre et de violence où la hiérarchie se discute à coup de sang et de force. C’est plutôt intéressant parce que l’on arrive à faire un parallèle avec la société actuelle. En effet, peut-être pas sur tous les points mais on parvient à créer des liens entre ce monde et le nôtre. On a ces deux peuples qui se déchirent, ces trolls premières victimes de la guerre qui secoue leur monde.

En définitive, je n’ai pas su m’immerger complètement dans cet univers sombre et violent. Arsouille est un personnage très intéressant qui évolue à travers les pages du roman de Marie-Catherine Daniel. Arsouille est le seul personnage remarquable de ce roman. La construction de la société dans laquelle évoluent les trolls et les ogres est très intelligente et complète.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’évolution du personnage d’Arsouille.
  • Un univers créé de toutes pièces.
  • Une peinture de notre monde et une réelle interrogation sur la nature humaine

3

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Cuits à point d’Elodie Serrano

51G6gWX9CIL._SY346_Résumé : Gauthier Guillet et Anna Cargali parcourent la France pour résoudre des mystères qui relèvent plus souvent d’arnaques que de véritables phénomènes surnaturels. Mais leur nouvelle affaire est d’un tout autre calibre : pourquoi la ville de Londres subit-elle une véritable canicule alors qu’on est en plein hiver et que le reste de l’Angleterre ploie sous la neige ? Se pourrait-il que cette fois des forces inexpliquées soient vraiment en jeu ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Jérôme ainsi que les éditions ActuSF pour l’envoi de ce roman. J’étais très curieuse de lire ce roman : la couverture est magnifique et le résumé alléchant, il ne m’en a pas fallu plus pour plonger dans cet univers !

Clairement, ma lecture n’est pas un coup de cœur. Je ne dis pas que ça a été une déception cuisante non plus. C’est une lecture qui est sympathique, agréable mais qui ne me laissera pas de souvenir impérissable. Si le roman a beaucoup de potentiel, il m’a laissé un goût de trop peu. Même si le roman a quelques petits défauts, il a aussi des qualités. On y va ? J

On fait la rencontre de personnages principaux, personnellement, je trouve qu’ils sont au nombre de 4 : Anna Cargali, Gauthier Guillet, Lloyd et sa nièce Maggie. Ce qui est dommage à ce niveau, c’est cette connotation par rapport aux nationalités. Je m’explique : Anna et Gauthier sont français, c’est leur métier qui fait qu’ils arrivent en Angleterre et plus particulièrement à Londres (je vous en reparle dans le paragraphe suivant). Gauthier est le stéréotype du français dans tout ce qu’il a de plus exaspérant : raleur, autoritaire, colérique, très souvent, il nous montre le pire de son caractère… Dommage ! Lloyd, son homologue britannique est souriant, garde l’esprit ouvert et le flegme britannique fonctionne encore une fois. Les deux figures masculines principaux sont malheureusement, pour moi, bien trop stéréotypées pour que je puisse m’attacher à eux. Anna & Maggie sont les comparses de ces deux gentlemen. Elles sont plus intéressantes pour moi. Elles représentent un renouveau dans la pensée féminine. En effet, elles ne sont pas les femmes de bonne famille prêtes à marier et à fonder un foyer à leur tour. J’ai aimé ce vent de changement dans l’Angleterre du 19ème siècle. Les personnages secondaires tiennent bien leur nom… Malheureusement, il m’a manqué un peu de relief dans les personnalités des personnages mais ils ne prennent pas de place, c’est vraiment dommage. Ils restent agréables mais sans plus.

A regarder la couverture, on sent tout de suite que l’univers va tourner autour du steampunk. Oui, il est présent. Malheureusement pas assez pour la lectrice que je suis. En effet, Anna, Gauthier et Lloyd sont des démystificateurs. Anna & Gauthier sont un duo de professionnels français qui partent à la chasse du paranormal qui s’explique bien souvent par une escroquerie. Ils voyagent beaucoup et sont amenés à travailler avec Lloyd sur une enquête en Angleterre. Une canicule s’est emparée de la ville de Londres… En plein hiver ! L’intrigue va se tisser autour de ce mystère.

Si l’auteure n’a pas forcément mis l’accent sur les personnages, elle a décidé de nous faire passer un temps de lecture fluide, dynamique et agréable. On ne perd pas une minute, on est tout de suite propulsé au cœur de l’action, c’est plutôt sympathique. C’est une décision qui se respecte mais pour moi, il m’a manqué un peu de détails et de surprises dans la découverte de l’intrigue… En revanche, je pense que ce roman pourrait être parfait pour les lecteurs novices dans le genre ou pour les lecteurs les plus jeunes.

En définitive, la lecture de ce roman est agréable. La plume de l’auteure reste à l’image de son roman : elle est agréable & sympathique. Elle ne manque pas de fluidité et de dynamisme. C’est un bon roman. Malgré les petits bémols au niveau des personnages, je me suis retrouvée avec un roman qui se lit vite et bien. C’est un roman qui va plaire aux jeunes lecteurs et aux lecteurs novices dans le genre steampunk

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La profession de démystificateur qui est originale et très intéressante
  • L’univers dans lequel on évolue
  • Les personnages féminins principaux qui sont forts

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Edgar Nelson au pays d’Oz – Tome 2 de Franck Driancourt

téléchargement (4)Résumé : Les vacances d’automne arrivent à leur terme et c’est le cœur lourd et l’esprit rongé par le doute et les incertitudes qu’Edgar reprend le chemin de l’école. Son séjour chez ses grands-parents a profondément modifié son rapport à la vie, à la mort, à ses rêves et à la réalité. Ses priorités ne sont plus les mêmes. Naguère adulée, sa console chérie est délaissée au profit des livres et des études. C’est un profond changement qui s’opère dans son esprit, une vraie révolution. Les médecins appellent cela l’adolescence dans le meilleur des cas, la folie dans le pire… Edgar flotte quelque part entre ces deux extrêmes, il ne sait juste pas où. Aussi, lorsqu’il reçoit un étrange paquet, il est loin de s’imaginer qu’une aventure, jalonnée de pièges et de péripéties est sur le point de le submerger à nouveau. Trouvera-t-il la force nécessaire pour résister à l’envie de basculer dans un nouveau monde ? Qui est cette mystérieuse jeune fille qui répond au prénom de Dorothée ? Dans un monde étrange et magique, Edgar devra faire face une nouvelle aventure. En sortira-t-il indemne ?

~ Service presse ~

Je remercie Franck Driancourt de m’avoir proposé de lire la suite des aventures d’Edgar Nelson. En effet, j’avais plongé avec plaisir dans le premier tome. C’est donc avec grand plaisir que j’ai plongé dans le deuxième tome des aventures d’Edgar.

Depuis son retour de l’univers de Tom Sawyer, Edgar n’a qu’une envie, repartir à l’aventure. Si on l’avait suivi chez ses grands-parents durant ses vacances, ici, on le retrouve dans un autre cadre : celui de son quotidien avec ses parents, ses amis, ses cours. Edgar semble désabusé, ailleurs. Il ne pense qu’à ça : repartir dans une autre aventure…

Franck Driancourt nous propose une autre aventure, on part au pays d’Oz. Si la référence est connue, j’avoue que malheureusement, c’est un univers qui ne m’a jamais séduite. C’est la faute à pas de chance, en effet, je suis hermétique aux personnages et à l’univers. J’ai gardé espoir qu’Edgar pourrait changer un peu la donne en proposant une vision plus moderne de cette histoire.

On se souvient qu’Edgar est un petit garçon qui a perdu son oncle Christophe. C’est l’un des points qui fait qu’il veut retourner au cœur d’une nouvelle aventure, le voir et sauver son tonton Christophe. J’aime beaucoup cette idée qui revient dans les tomes comme un leit motiv. Ce petit gars a du chagrin, il veut revoir son oncle. J’ai aimé la douceur avec laquelle l’auteur apporte encore cette idée.

Edgar doit sauver une jeune fille, Dorothée. Cette aventure est aussi palpitante que la première. J’avoue que je ne suis peut-être pas le public visé par cette saga mais finalement, la lecture reste agréable pour les lecteurs plus vieux. C’est aussi une manière sympathique de visiter (ou revisiter) les univers des classiques de la littérature. L’envie de découvrir les romans sur lesquels s’appuie Franck Driancourt est présente. Je suis certaine que les enfants adoreraient.

L’intrigue est originale et va, encore une fois, permettre à Edgar de se surpasser physiquement et intellectuellement. Ce personnage est très complet et le jeune lecteur pourra s’y identifier sans aucun souci. J’aime beaucoup ce petit gars que l’on a envie de prendre sous son aile. Edgar va faire preuve de sang-froid dans cette intrigue semée d’obstacle en tout genre. Les autres personnages sont très sympathiques. On vogue entre le « vrai » mon d’Edgar et le monde des aventures qu’il vit. Les personnages secondaires sont bien amenés et les psychologies sont sympathiques. Cette revisite du monde d’Oz est agréable. Bon, comme je vous l’ai dit, je ne suis pas particulièrement fan de cet univers mais, ici, il s’agit d’une affaire de goût et rien d’autre.

La plume de l’auteur est toujours aussi agréable. Les décors sont précis, fins et détaillés. J’aime beaucoup cette subtilité dans les romans puisque cela me permet de m’immerger complètement dans l’univers. Il est important pour moi de savoir où je vais. L’auteur nous propose une belle aventure. C’est riche et intelligent.

En définitive, je vous propose de mettre votre nez dans ce tome mais aussi dans le précédent. Franck Driancourt réussit son pari : le deuxième tome est tout aussi réussi que le premier. On dit au revoir à l’univers de Tom Sawyer pour plonger dans l’univers du monde d’Oz. La plume de l’auteur regorge de bonnes intentions, de poésie et de richesses. On nous propose ici une découverte très intéressante de ce conte revisité. Edgar est un personnage très sympathique et agréable. Les jeunes lecteurs seront aux anges, j’en suis certaine.

3 bonnes raisons de plonger dans ce tome :

  • Edgar : un personnage principal au grand cœur
  • Les thématiques abordées dans ce roman qui parleront à tous les lecteurs.
  • L’intrigue en elle-même, j’aime l’idée de plonger dans l’univers de classiques de la littérature.

4

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Le prince sans sourire de Louise Le Bars (illustré par Laurent Cazuguel)

616H25-zdKL._SX352_BO1,204,203,200_Résumé : Au pays de Mont-Breloc, la vie est difficile pour ses habitants. Le royaume est gouverné par une famille bien trop riche. Jusqu’au jour où Barbatine la sorcière va tout changer…

~ Service presse ~

Je remercie les éditions Noir d’Absinthe pour l’envoi de ce roman. Pour la première fois, un livre pour enfant est publié… Quelle douce idée ! Je suis sous le charme de cette histoire très agréable.

Dans un premier temps, laissez-moi vous parler des illustrations… Mon dieu ! Elles sont magnifiques !!! Je suis complètement charmée par les illustrations. Elles m’ont tout de suite replongée dans mon enfance. En effet, j’ai directement pensé aux Belles Histoires que je dévorais quand j’étais petite. Quel plaisir. J’ai trouvé ma madeleine de Proust.

Ecrire un livre pour enfant n’est pas forcément chose aisée. En effet, il faut savoir trouver les mots, les tournures de phrases, savoir capter le lectorat. Et quel lectorat ! Je crois que les enfants sont le public le plus compliqué qu’il soit. En attendant, on a testé ici et franchement, tout le monde a aimé ! Petits et grands, on a été captivés par les illustrations et le texte.

On fait la rencontre de plusieurs personnages assez curieux ! Un roi et une reine tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils ne sont reconnaissants de rien. Vivants dans leur château plein d’argent et de richesses, ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils font : élever un prince dans des conditions extrêmement déconcertantes. On fait la rencontre d’un prince sans sourire, d’une sorcière et d’un chevalier.

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Si certains points du conte traditionnel sont là, il y a aussi des points qui rendent ce livre pour enfant original et singulier. En effet, on se retrouve avec un texte véhiculant des messages audacieux et modernes !

Chers lecteurs, sachez qu’ici, Louise Le Bars (qui a écrit Vert-de-lierre, un roman qui m’a complètement chamboulée et que je vous conseille) nous livre un message plutôt féministe ! Terminé les princesses à sauver, au placard les preux chevaliers. On a du neuf, du moderne, quelque chose qui marque l’esprit ! On a donc une intrigue qui montre le courage, la force et l’intelligence des femmes. C’est vraiment super cool de retrouver ce genre de messages dans les livres pour enfants. C’est bien d’avoir ce genre de thématiques dès le plus jeune âge.

En revanche, Louise Le Bars garde « le meilleur » des contes. On retrouve les énigmes, les aventures, les monstres à combattre. Il y a un savant mélange de ce que l’on aime tous dans les contes : le bon, comme le mauvais. Ainsi, on a des personnages que l’on aime et d’autres que l’on déteste.

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C’est le genre de livre d’enfants qui marque les enfants et les adultes. J’ai beaucoup apprécié ma lecture en tant qu’adulte, je suis certaine que les enfants vont l’adorer. Je suis vraiment admirative du travail de l’auteure et de l’illustrateur. C’est vraiment très intéressant d’aborder et d’explorer ce genre d’univers lorsque l’on est adulte. En effet, on est vraiment dans une vulgarisation du féminisme dès le plus jeune âge. J’aime énormément l’idée. Ici, le terme de « vulgarisation » n’a rien de péjoratif, je trouve cela brillant. Je pense à toutes ces petites filles en manque de courage, tous ces petits garçons qui sont peut-être un peu trop confiants… Voilà comment ouvrir les yeux des enfants (et des plus grands aussi): leur mettre sous le nez ce genre de livres. Les messages sont simples et forts.

Le fait que l’on se retrouve dans un conte rend la chose moins réelle. Le message est encore plus puissant.

Vous l’aurez compris, c’est un carton plein pour ce petit livre jeunesse qui mérite la plus haute note !

3 bonnes raisons de se plonger dans ce livre pour enfant :

  • Des illustrations très jolies qui m’ont fait replonger en enfance.
  • Une plume qui véhicule de très jolis messages.
  • Un conte original et novateur

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Top 10 des sagas qui me font de l’oeil dans ma PAL

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Hello ! On se retrouve pour un nouvel article. Cette fois ci, je vous propose de découvrir les 10 sagas qui me font le plus envie dans ma PAL (il y en a bien d’autres mais gardons en un peu pour plus tard ;))

Numéro 10 
Miss Peregrine et les enfants particuliers est là depuis tellement d’années… Quelle honte!!! Elle me fait très envie depuis très longtemps. Bien entendu, les quatre tomes sont dans ma bibliothèque. Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire un seul roman.
Numéro 09
Voilà une trilogie qui me tente énormément !!! En plus, j’aime l’originalité grâce à l’astrologie 🙂 Trois romans que je vais dévorer le plus vite possible
Numéro 08
La base des bases de la jeunesse selon moi. J’ai quasiment fini la première intégrale… Je dois m’y remettre. Les couvertures sont magnifiques ♥
Numéro 07 
The land of stories… Une jolie découverte. J’ai lu les deux premiers romans. J’adore les couvertures qui sont magnifiques. Vous savez que je suis une grande fan des réécritures de contes… Chris Colfer a su me charmer par sa plume et son intrigue originale ! Je conseille à tous les fans du genre 🙂
Numéro 06 
Je l’avoue, craquage purement esthétique… J’adore les couvertures!!!! Bon le résumé aussi… J’ai envie de me plonger dans cette trilogie depuis un bout de temps !
Numéro 05
Summerset abbey est une saga que j’ai pris chez France Loisirs (quand j’étais inscrite) et j’ai adoré le premier tome!!! J’ai eu un mal de chien à trouver les tomes 2 et 3 et j’ai découvert Vinted… =D
Numéro 04 
La faucheuse est une trilogie qui me faisait très peur par son contenu. J’ai essayé et bien accroché au premier tome, la suite va être lue rapidement, j’espère 🙂
Numéro 03 
On entre dans le top 3 avec Les détectives du Yorkshire. Je suis en pleine lecture du tome 1 et j’aime beaucoup =) ! La suite n’attendra pas très longtemps
Numéro 02 
Library jumpers est une trilogie que j’ai hâte d’ouvrir! Le résumé est hyper tentant ♥
Numéro 01 
La trilogie d’Anne Barton est juste formidable ! J’ai adoré le premier tome et il faut que je poursuive ma lecture de cette romance historique 🙂

 

Et voilà… Quelles sont vos prochaines cibles? 🙂

A très bientôt ♥ 

 

 

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Tailored events – Tome 3 : les fantômes du passé de Pierrette Lavallée

517ZPmMxaKL._SY346_Résumé : Autrefois, Lydia était amoureuse de Bastien, un séduisant étudiant en médecine. Après sa disparition lors d’une mission humanitaire, elle a décidé de ne plus croire en l’amour et, à présent, utilise les hommes uniquement pour son plaisir. Devon, quant à lui, éprouve des difficultés à faire confiance aux femmes et souffre de la peur de l’abandon suite à sa rupture avec Shaundra. Pourtant, ces deux êtres abîmés par la vie veulent se donner une chance d’être heureux ensemble, mais pour cela, ils vont devoir affronter les fantômes du passé, au risque de se perdre…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditons Sharon Kena pour l’envoi du troisième tome de la saga de Tailored Events de Pierrette Lavallée. Si vous vous souvenez bien, j’avais adoré les deux premiers tomes et j’avais vraiment, mais alors vraiment envie de découvrir le troisième volet. Finalement, je ressors de cette lecture avec un sentiment d’accomplissement puisque je redoutais le tome sur Lydia. J’avoue, je ne suis pas forcément ressortie de ma lecture aussi enchantée que pour les deux premiers tomes mais laissez-moi vous expliquer pourquoi…

La raison est assez simple finalement. Je ne suis pas parvenue à m’attacher à Lydia qui est un personnage que je n’apprécie pas depuis le début de ma lecture. Elle m’est apparue comme une femme prête à tout pour séduire les hommes même ceux qui ne sont pas libres ou pas pour elle, elle est jalouse et parfois un brin manipulatrice. Tout ce que je déteste chez une femme. J’avoue que mon aversion pour ce personnage s’est quand même un peu estompée au fil de ma lecture sur ce tome centrée sur Lydia. En effet, à travers les pages, on la découvre autrement, on comprend son passé et pourquoi elle est ainsi. Cependant, rien n’y fait, je n’ai pas su apprécier ce personnage.

En revanche, j’ai adoré retrouver tout le petit monde qui berce le monde de Tailored Events depuis les premières pages de la saga. Pierrette Lavallée est vraiment très douée, en effet, elle va broder des petites intrigues qui vont permettre de souligner la présence des personnages en nous montrant qu’ils sont encore là et qu’on ne les oublie pas. C’est plutôt très plaisant. Beaucoup de sagas suivent le chemin de mettre en avant les personnages sur un tome puis plus les tomes passent, plus les personnages s’estompent. Sur ce point, Pierrette Lavallée prend un autre chemin qui me plait beaucoup plus.

Encore une fois, les personnages présents soulèvent des thématiques réelles. Ce que je veux dire par « thématiques réelles », c’est le fait que ce sont des choses qui peuvent arriver à n’importe qui. Lydia est le parfait exemple de personnage qui transpire la réalité. Cette jolie femme qui n’est sûre de rien, qui a peur de ce qu’elle peut ressentir, qui ne sait pas comment faire pour avancer dans la vie. Ainsi, on découvre la jalousie au cœur d’un couple, une envie de faire vite et faire bien sans y parvenir…

La plume de Pierrette Lavallée est toujours aussi belle, fluide et dynamique. On se retrouve avec un texte qui va toucher beaucoup de monde par la réalité des choses qui sont relatées dans ce roman. Le lecteur est proche des personnages et cela fait du bien.

En définitive, Tailored events est une saga romance remarquable. Il faut se le dire : on est témoins de scènes physiques érotiques explicites. Cependant, il faut souligner les incroyables psychologies des personnages. Les personnages sont le point fort de cette saga que j’apprécie beaucoup. J’ai découvert la profondeur des mots de Pierrette Lavallée avec ces trois tomes qui plairont aux lecteurs fans de romance moderne. Bravo à l’auteure pour cette idée. J’espère avoir un prochain tome à me mettre sous la dent et une nouvelle saga à dévorer très bientôt ! J

3 raisons de lire ce tome & cette saga :

  • Le panel de personnages (malgré le fait que Lydia n’a pas su toucher mon cœur totalement).
  • La plume de Pierrette Lavallée
  • Les thématiques actuelles soulignées dans le texte

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Féerélia – Tome 1.5 : une étrange célébration de Florina L’Irlandaise

41fv6FztOmLRésumé : Sur Féerélia, Moïra doit se soumettre aux habitudes de ce monde. Si elle a l’art de se faire des amis, elle a aussi celui de s’attirer les ennuis. Pourquoi Archibald se montre-t-il si distant?? Qui est Sharina?? Mais surtout pourquoi en veulent-ils autant aux petits peuples??Est-ce que Ciara et Fergus réussiront à la fois à l’aider et à percer ces nouveaux secrets??Quelque chose d’étrange survient dans ce monde. Et si Samhain leur apportait les réponses? Ou alors encore plus de questions. Retrouvez les amis de Moïra dans cette nouvelle aventure. Qui amènera des explications et autant d’autres mystères. Amours et amitiés. Joies et aussi larmes. Vous ne resterez pas insensible devant cet interlude.

~ Service presse ~

Je remercie Florina l’Irlandaise pour l’envoi de sa saga en service presse. J’ai décidé de lire un roman par mois. Ici, je me suis retrouvée avec une nouvelle qui se lit entre le premier tome et le deuxième. Etant quand même assez conséquente, aujourd’hui, mesdames et messieurs, je ne lèverai pas les bras au ciel en hurlant par rapport à la taille du texte.

Petite parenthèse dans l’aventure que nous suivons, cette nouvelle s’intéresse à une fête que l’on fête mais qui n’a pas la même appellation. En effet, l’auteure nous propose de fêter Samhain ! Qu’est-ce que c’est que cette bête-là ? Il est grand temps de faire un point culture avec notre ami Wiki ! « Samhain est la première des quatre grandes fêtes religieuses de l’année celtique protohistorique, fêtée aux environs de notre 1er novembre. C’est aussi le nom d’Halloween et du mois de novembre dans les langues gaéliques. Elle vient après Lugnasad et avant Yule, et marque le début de la période sombre (pour les Gaels, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire). C’est une fête de transition — le passage d’une année à l’autre — et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. »

Florina l’Irlandaise nous replonge sans soucis au cœur de son univers peuplé de créatures diverses et variées. C’est avec plaisir que l’on reprend le cours de l’histoire avec les personnages : Moïra, Ciara, Archibald, Fergus mais aussi Kiel. Il y en a beaucoup d’autres mais je trouve que l’on est vraiment dans le vif du sujet avec ces personnages. Moïra et Ciara sont revenues sur Féerélia mais cela ne se passe pas comme dans un conte de fées. A quel prix vont-elles payer leur retour ?

Moïra montre encore une fois qu’elle veut faire les choses bien, à l’image de ses parents. Ainsi, on va rencontrer avec la princesse un petit peuple que l’on ne connaissait pas encore. Ainsi, on va aussi découvrir cette fête qu’est Samhain.

Il est difficile de vous parler de l’intrigue parce qu’avec une nouvelle, si je vous en parle un peu, je vous dis tout et ce n’est pas forcément ce que je veux, le mieux est encore de découvrir cette saga qui promet encore de belles surprises. A l’image du premier tome, cette nouvelle est riche en informations. On comprend un peu mieux Archibald et ses réactions. En effet, on avait commencé à creuser le problème dans le premier tome mais certaines de nos interrogations n’avaient pas trouvé de réponses. C’est maintenant chose faite avec cette nouvelle.

Les décors sont riches, on a aussi les us et coutumes qui se dessinent et qui apportent une touche folklorique à l’univers de Florina L’Irlandaise.

Je tiens à saluer le travail de l’auteure. En effet, la plume gagne en fluidité. Cela efface les longueurs (vous me direz… Dans une nouvelle, c’est plutôt compliqué d’avoir des longueurs). L’auteure décide d’aller à l’essentiel et cela n’est pas plus mal. Une étrange célébration est une histoire qui aère beaucoup l’univers qui peut être pesant à cause de la menace qu’est Morrigann. En effet, elle n’est jamais bien loin. Elle rôde, tapie dans l’ombre et l’impression qu’elle puisse apparaitre à tout moment ne nous quitte pas. C’est plutôt prenant.

Je ne trouve pas que cette nouvelle fasse avancer l’histoire et franchement, ce n’est pas bien grave. Ici, je trouve que l’auteure met l’accent sur l’humain et c’est très agréable. On en apprend plus sur certains personnages, les liens se font et se défont entre les personnages et j’aime beaucoup cette idée. Cela permet au lecteur de se rapprocher des personnages qui semblaient froids. Je pense par exemple à Archibald. C’est un personnage dont je ne savais pas grand-chose et son comportement me faisait m’interroger. Je ne savais pas si je l’aimais ou non. Ici, j’y vois un peu plus clair et j’attends avec impatience de pouvoir me plonger dans le deuxième tome de Féerélia.

En définitive, cette nouvelle est une jolie parenthèse qui nous permet de comprendre les us et coutumes assez lointaines avec la célébration de Samhain. Florina l’Irlandaise nous propose ici de faire une petite plongée dans son univers de manière intelligente. C’est une histoire sympathique qui se lit rapidement. On est heureux de retrouver nos personnages le temps de cette nouvelle. Côté syntaxe, malgré les petites fautes, je trouve que le texte est bien mieux corrigé que le premier. Bravo !

3 bonnes raisons de lire cette nouvelle :

  • Si vous avez lu le premier tome, vous apprécierez retrouver les personnages et l’univers de Florina l’Irlandaise à coup sûr.
  • Le folklore mis en avant.
  • Le passé de certains personnages expliqué. J’aime beaucoup, c’est éclairant !

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La fille des deux mondes – Tome 3 : trois derniers soupirs de C.C Hunter

téléchargementRésumé : Une jeune mariée brutalement assassinée fait part de sa soif de vengeance à Riley, tandis que son tueur s’apprête à récidiver. Sans l’esprit d’Hayden à ses côtés, la jeune fille se retrouve seule et vulnérable face à ce nouveau danger. Elle découvre également des secrets de famille bien enfouis qui changent tout ce qu’elle croyait savoir sur ses parents.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Michel Lafon ainsi que Camille pour l’envoi de ce roman que j’attendais avec impatience. Je pense que c’est celui qui me tentait le plus. Après avoir lu les deux premiers tomes de cette trilogie, ouvrir le dernier tome était pour moi important. C.C Hunter nous offre un troisième volet à la hauteur des deux précédents et marque ainsi la fin d’une superbe trilogie.

J’ai retrouvé Riley et ses super pouvoirs avec plaisir. Riley a le pouvoir de savoir parler aux morts. Ils reviennent en tant que fantômes assez flippants mais qui ont besoin d’elle pour trouver la paix et la lumière. J’aime beaucoup cette petite. Enfin petite, elle est une adolescente qui a dû grandir plus vite que les autres. Avec sa maman morte, son père a tout fait pour qu’elle grandisse correctement au sein de cette famille monoparentale.

Dans les deux premiers tomes, on a rencontré Hayden en tant que fantôme, cependant, un événement fait qu’il n’est plus à ses côtés et qu’elle doit se débrouiller (presque) seule face à ces fantômes et plus particulièrement face à cette mariée poignardée fantomatique.

Ce troisième tome est sous le signe des révélations. Plus on tourne les pages, plus la vie de Riley devient compliquée. Entre les problèmes familiaux, les problèmes amoureux et les problèmes amicaux, Riley cumule le stress et les péripéties. Riley est un personnage fort et courageux. Problème après problème, elle va réussir à trouver la vérité dans cet amas de mensonge. Elle va tout faire pour que cette mariée poignardée puisse trouver la paix.

La plume de C.C Hunter est toujours aussi saisissante de réalisme et de dynamisme, on ne s’ennuie pas. Néanmoins, il faut noter que l’ambiance est plus sombre. L’intrigue résonne comme étant plus lourde et mystérieuse mais cela donne une dimension plus adulte au roman mais aussi à la globalité de la trilogie. L’intrigue ne souffre d’aucune longueur. Bien au contraire, c’est très fluide et dynamique.

Avec Riley, on retrouve les personnages que l’on a rencontrés via les deux premiers tomes. Ainsi, on retrouve Hayden mais aussi Kelsey, sa meilleure copine qui va devenir une alliée redoutable. De plus, elle va aussi apporter son lot de problèmes personnels qui vont rendre la vie de Riley encore plus électrisante.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans cette saga, c’est le fait que les personnages grandissent et évoluent au fil des tomes. C’est assez intelligent de la part de l’auteure puisque le lecteur ne s’embourbe pas dans une trilogie trop jeune pour lui. En effet, je trouve que le lectorat est élargi et cela fait du bien ! De plus, le fil rouge de l’intrigue est toujours présent. On ne s’ennuie pas. En effet, l’idée de base reste assez simple : Riley parle aux fantômes qui ont besoin d’aide pour passer dans l’au-delà. Mais avec les différents fantômes et les différentes quêtes, l’idée de base est tout le temps réinventée. Bravo pour cette ingéniosité.

En définitive, c’est un roman qui clôt la trilogie  avec brio. On évolue en même temps que les personnages au rythme de ces trois tomes qui vont nous proposer une aventure haletante et pleine de péripéties. On ne s’attarde pas que sur le pouvoir de Riley (qui prendre beaucoup de place par moments). Cependant, on est dans une trilogie qui va nous proposer des adolescents en personnages principaux. Je n’ai rien contre cette idée mais je trouve qu’ils ont beaucoup trop de responsabilités sur le dos. Bien que cela reste crédible, du haut de leurs 17/18 ans, ils doivent gérer des choses très lourdes. Vu tout ce qui tombe sur le dos de Riley, je ne suis pas certaine qu’un adulte serait gérer sur tous les fronts. C’est certainement la seule chose que je reprocherai à cette trilogie. Le fantastique est mêlé de manière intéressante avec la réalité, on y croit. C’est top. Les liens qui se font et se défont dans cette intrigue sont très beaux. Il y a beaucoup d’émotions dans la plume de l’auteure et c’est avec plaisir et délice que je me suis plongée de nouveau dans cet univers.

3 bonnes raisons de plonger dans ce troisième tome (et dans la trilogie de manière générale) :

  • Le personnage de Riley que j’ai beaucoup apprécié ainsi que le panel de personnages qui est lui aussi très intéressant. (mais j’ai quand même un gros faible pour Riley).
  • L’univers fantastique que l’auteure créée. J’aime beaucoup la manière dont elle amène les choses dans son intrigue qui est en constante évolution.
  • La plume de l’auteure que j’aime beaucoup.

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La danse du loup – Tome 1 : Le chevalier noir et la dame blanche de Hugues de Queyssac

41wpqa0Z-xL._SX195_Résumé : Hiver de l’an de grâce 1345. Bertrand Brachet de Born, premier écuyer du baron de Beynac, fit un songe hallucinant de vérité. Il entrevit une fée d’une beauté inoubliable. Convaincu de son existence, il partit avec fougue à sa recherche. Dans son immense naïveté, il rêvait d’amour, de courtoisie, de bravoure et d’esprit chevaleresque. Mais sa quête se heurtera à une conspiration du silence, et son parcours sera jalonné de félonie, de crimes, de traîtrise et de sang. Le sang de pauvres et de nobles !

~ Service presse ~

Je remercie la masse critique Babelio ainsi qu’évidence éditions pour l’envoi de ce roman. J’étais très curieuse de découvrir ce premier tome qui était très prometteur. Avec un résumé aussi tentant, il n’est pas resté très longtemps sur ma PAL !

C’est un premier tome très prometteur que nous avons là. Il y a quelques petites choses qui ont fait que ce n’est pas un coup de cœur mais ce premier tome reste une très bonne lecture. Si j’en ai l’occasion (ou si je provoque l’occasion ahah), je lirai le deuxième tome sans aucun souci.

On fait la rencontre de Bertrand Brachet de Born, notre personnage principal qui va nous faire vivre une incroyable aventure au cœur de la Guerre de cent ans. Bertrand est un personnage singulier, un peu bourru et naïf mais très sensible et touchant. C’est le premier écuyer du seigneur de Beynac. Et Bertrand tombe amoureux. Il ne tombe pas amoureux de n’importe qui puisque son cœur ne bat que pour cette apparition magnifique et incroyable qu’il a aperçue dans ses rêves. Rapidement, Bertrand va nous prouver que sa vie n’est pas de tout repos : autant sur le plan personnel que professionnel.

Si l’intrigue m’a beaucoup plu, j’ai eu quelques petits soucis. Les personnages sont très sympathiques. Ils sont tous intéressants et nous permettent d’avancer dans l’intrigue. Cependant, j’ai remarqué un réel manque de profondeur dans leurs caractères. C’est dommage parce que l’auteur a une plume magnifique mais il m’a manqué ce petit plus au niveau des personnages qui les rend inoubliables. Dommage.

Comme je vous le disais, la plume de l’auteur est très sympathique. Elle est dynamique et intéressante. J’ai apprécié avoir un dialecte qui colle au siècle dans lequel se déroule l’action. On a ainsi plusieurs langages qui se dégagent de l’intrigue. Cela ajoute un cachet certain à l’intrigue. C’est très sympathique. De plus, le roman est truffé d’humour ce qui rend l’intrigue plus aérée, respirable. C’est plutôt sympathique car, par moments, le roman souffre de quelques petites longueurs. Ainsi, on a des moments fluides et dynamiques et d’autres où cela retombe un peu comme un soufflé. Cependant, il faut noter qu’une fois dans le feu de l’action, le lecteur ne s’ennuie pas.  L’intrigue va se diviser en plusieurs pans : d’un côté la quête de Bertrand et de l’autre l’enquête sur Bertrand. J’ai beaucoup apprécié ce mélange : la quête et l’enquête sont brillamment mêlées. C’est plutôt intelligent comme idée.

Le côté historique de cette intrigue me plait aussi énormément. On se doute, à la lecture du résumé et de la première de couverture qu’il va y avoir de l’Histoire. On en a énormément. On sent tout le temps que l’auteur a pris pour se documenter et rendre son intrigue ultra crédible aux yeux du lecteur. On se retrouve vraiment au 14ème siècle. Cela est très intéressant.

Un petit point dérangeant… Enfin, ici, ce n’est qu’une affaire de goût. Personnellement, les dernières phrases en fin de chapitre annonciatrices… Pas pour moi. Même si pour certains lecteurs, cela fait monter le suspens, je reste vraiment sceptique pour ma part. Je ne suis pas forcément à l’aise avec ce procédé.

L’auteur va soulever des thématiques intéressantes pour l’époque : la justice bien entendu mais aussi la religion : comment un homme forcé à partir sur les terres orientales se débrouille en étant chrétien ? Le 14ème siècle n’est pas forcément aussi tolérant que le monde contemporain dans lequel on évolue. On trouve aussi les thématiques simples mais efficaces : amitié et amour. J’ai aussi apprécié le fait que l’auteur reprenne les codes de la littérature médiévale. Pour l’avoir étudiée, j’ai été positivement surprise de retrouver certains aspects de la littérature médiévale. Cela apporte encore plus de crédibilité à l’intrigue.

En définitive, même si ce premier tome n’est pas parfait, on peut aisément souligner ses nombreuses qualités : une plume incroyable, de la documentation utilisée à bon escient, un personnage principal attachant et véridique. Bref, on plonge dans un premier tome qui pose bien les bases et qui donne envie de savoir la suite !

3 bonnes raisons de lire ce premier tome :

  • Le 14ème siècle dans le Périgord. Une ambiance crédible qui donne envie d’en savoir plus sur cette période historique.
  • Notre bon Bertrand, personnage principal avec ses qualités et ses défauts.
  • Les thématiques abordées ainsi que le mélange de quête et d’enquête, c’est très intelligent !

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Stand by You and more – Tome 5 : Soyla de Flo TB

CVT_Soyla-stand-by-you-and-more_1514Résumé : Être mariée au seul homme qu’elle a toujours aimé et être entourée d’une famille bienveillante ne font pas une vie parfaite, en tout cas, pas pour Soyla. Il lui manque quelque chose qu’elle ne peut avoir et cela pèse sur sa vie. L’arrivée de certaines personnes au ranch changera la donne et Soyla devra faire des choix qui détermineront son avenir. Ils se seront pas faciles à gérer et chambouleront le chaos qu’est devenue sa vie au fil du temps.

~ Service presse ~

Je remercie Flo TB pour sa confiance. Je suis toujours au taquet lorsque je vois une nouvelle histoire sortir de son chapeau de super auteure. En effet, depuis le début, je suis une fervente lectrice de la saga Stand by you and more.

Après la lecture de Lou, je ne savais pas à quoi m’attendre. Cet opus a été une pure claque émotionnelle et j’ai eu la trouille de commencer ma lecture de ce cinquième roman tiré de la saga. Finalement, Flo TB m’a offert un bon moment de lecture. J’ai apprécié ma rencontre avec Soyla, la fille d’Aloys et de Maxine.

Ici, on se retrouve avec une Soyla adulte qui va prendre la place principale de ce roman. Soyla est une jeune femme accomplie et mariée. Cependant, quelque chose ne va pas. Quelque chose fout le camp dans la vie amoureuse de Soyla. Un mari absent, qui travaille beaucoup. Un mari avec qui le courant ne passe plus, avec qui parler devient compliqué. Au rythme des absences de son mari, Soyla va entamer une période très compliquée dans sa vie. Les questions vont s’enchainer et nous proposer des pistes assez intéressantes.

Comme pour les autres romans, on retrouve tous les autres personnages. Maxine, Aloys qui sont maintenant plus âgés, Eddy aussi. On croise Lou, ce personnage que j’ai tant apprécié. Sa présence est très belle, j’ai aimé la retrouver. Ces anciens personnages sont dynamisés par l’apport de nouveaux personnages comme Mac que j’ai trouvé sympathique.

Plonger dans ce cinquième tome, c’est comme retrouver sa famille. Flo TB a su créer un univers cosy qui nous donne l’envie d’y rester. Il s’y passe beaucoup de choses : drames, rires, malheurs, péripéties en tout genre. Le ranch est un endroit incroyable où il fait bon vivre. C’est beau, ça donne envie. Je pense que je ne peux pas mieux vous dire les choses pour vous donner envie. Ce ranch, c’est le cœur d’une famille. On n’a pas besoin de lien de sang pour avoir sa place, on a juste besoin d’être franc, dynamique et de vouloir faire partie de cette incroyable famille. Ce cinquième tome est introduit par Paix, une sorte d’épilogue de Lou. C’est un passage dur mais nécessaire pour comprendre toute l’étendue de cette partie de l’intrigue dans le tome 5.

J’ai toujours le cœur serré de quitter mes lectures dans cette saga. Même si les deux spin off de la trilogie sont très bons, je reste quand même ultra fan des trois premiers tomes qui mettent Maxine & Aloys au cœur de l’intrigue. Si Soyla tient de ses parents, je suis, peut-être, restée un peu en marge dans cette histoire. J’ai aimé Soyla et sa force de caractère mais, je ne sais pas comment l’expliquer, je me suis sentie moins proche d’elle. Comme si Maxine et Aloys me correspondaient plus. En soi, rien de grave mais je n’ai pas ressenti les choses avec la même intensité. Je pense qu’ici, il s’agit d’une affaire de goût.

La plume de Flo TB est toujours aussi fraiche et sincère. C’est la vraie force des romans de Flo. On s’y sent bien parce qu’elle raconte les choses de la vie. En effet, ce sont des choses qui peuvent nous arriver, aux voisins, aux gens que l’on rencontre. Bref, Flo raconte la vie, la vraie vie. Adieu les histoires de princesses qui finissent bien. Ici, tout n’est pas rose. On est dans une réalité qui peut faire mal mais qui a aussi ses bons côtés. C’est ce qui rend cet univers aussi chaleureux. J’avoue qu’il reste encore quelques fautes à chasser mais la lecture se passe très bien. On a un roman dont on veut savoir la fin et vite !

En définitive, si ce cinquième tome se focalise sur Soyla, l’auteure n’en oublie pas les autres personnages. Si j’ai été un peu moins séduite par ce tome que par les autres, il reste très bon. On est dans un petit cocon qui nous propose une aventure réaliste, qui pousse les personnages dans leurs retranchements. Cette lecture est très agréable grâce à la plume fraiche et dynamique de l’auteure. J’ai toujours le cœur gros de serrer cette saga.

3 bonnes raisons de lire cette saga :

  • Le panel de personnages incroyable. Soyla est particulièrement forte et courageuse.
  • Les thématiques très réalistes qui nous propose l’auteure.
  • Une plume vraiment fraiche que j’aime beaucoup

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Mes sagas préférées en romance !

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Coucou ! Voici mes sagas préférées (pour certaines pas encore terminées mais vu que j’ai beaucoup apprécié le premier tome… Je les ai quand même mises ^^)

C’est parti !

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Une des premières sagas fantastiques que j’ai adoré… Malgré tous ses petits défauts, elle a une place importante pour moi.

Saga évoluant durant la seconde guerre mondiale… Elle mêle romance et fantastique. Elle fut pour moi un réel coup de coeur.

Cette saga!!! Elle m’a fait découvrir la plume de Sophie Jomain et son univers. Elle est la troisième saga fantastique que je vous propose.

Adeline Dias a frappé mon petit coeur avec cette saga. J’ai commencé le deuxième tome mais pour moi, elle avait entièrement sa place dans mon article. ♥ 

20 ans est une duologie que j’ai grandement apprécié. L’auteure est devenue une amie et m’a permis de faire ma première béta lecture. Elle a aussi une place importante dans ma vie de lectrice. ♥ 

La grande gourmande que je suis n’a pas su résister à cette saga… J’ai lu le premier tome il y a longtemps mais j’en garde un super souvenir, je pense me replonger rapidement dans cette saga.

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Mes premières lectures de réécritures de contes… Que de beaux souvenirs, j’ai dévoré les 5 tomes. Vous pouvez retrouver une intégrale maintenant… Je suis plutôt fan des tomes séparés parce que cette intégrale est plutôt énorme mais la couverture est divine! La plume d’Eloisa James est très belle. J’adore!

Une saga riche en personnages et en émotions. Purée, mes premières vraies romances historiques. Qu’est ce que j’ai aimé! Je me souviens encore des heures passées dans les transports en commun pour lire ces romans. Malgré ma petite déception pour le dernier tome, c’est vraiment une saga à découvrir.

Saga en cours… Mais elle aussi avait grandement sa place dans ma sélection. On est dans une époque plus lointaine que les romances que l’on peut trouver habituellement. JC nous propose à chaque fois des lectures riches et intenses en émotion. Elle ajoute sa touche personnelle que j’aime beaucoup. Vivement les prochains tomes!

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Un premier tome d’une saga New adult qui mêle la mythologie à la romance contemporaine. Bravo ! J’ai hâte d’avoir la suite entre les mains

Flo TB a été l’une des premiers auteurs à me faire confiance via SimPlement. C’est avec délice que j’ai découvert le premier tome, puis tout s’est enchaîné. J’aime cette plume vraie et pleine d’émotions. Malgré les petits défauts, j’ai adoré découvrir ces cinq tomes. Merci ♥ 

Je suis toujours un peu frileuse avec les romances M/M mais ces deux tomes m’ont touchée en plein coeur. Bravo à Sully Holt pour cette duologie pleine d’émotions.

Et voilà ! Ma sélection touche à sa fin. En cette période assez trouble, j’en profite pour lire et vous proposer des articles sympathiques. Et vous? Quelles sont vos sagas préférées en romance? Vous connaissez celles que je vous propose?  Des gros bisous

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Seule la haine de David Ruiz Martin

Résumé : Elliot est intelligent. Elliot est sensible. Elliot a quinze ans aujourd’hui. Elliot a tout pour être heureux. Mais Elliot a vécu un drame. Elliot est dévasté. Elliot cherche des réponses… … alors Elliot s’est pointé avec un flingue chargé. Persuadé que Larry Barney, psychanalyste spécialisé dans les troubles de l’adolescence, est responsable du suicide de son frère, Elliot, quinze ans, se présente armé dans son cabinet. Séquestré, Larry n’a d’autre choix que de laisser le jeune homme lui relater les derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur : Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité. Au fil du récit, tandis que les détails se succèdent, une seule idée l’obsède : celle de s’en sortir, à tout prix…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement David Ruiz Martin qui m’a fait l’honneur et le plaisir de me confier son roman. En effet, j’ai eu la chance de pouvoir lire  trois autres romans de David Ruiz Martin (en auto édité, imaginez la valeur qu’ils ont maintenant que l’auteur est publié). J’étais donc curieuse de voir ce que David Ruiz Martin me réservait pour ce roman… Résultat ? C’est radicalement différent. Ce roman sort aujourd’hui aux éditions Taurnada. Bravo à eux pour avoir perçu la qualité de la plume et du texte. Je suis ravie qu’il se soit trouvé une nouvelle maison.

Ce roman est une claque. Je viens de refermer le livre. Je crois que c’est l’un de ces romans, si fort, qu’il faut en parler tout de suite pour ne rien oublier. Un roman sombre, horrible, qui vous plonge au plus profond de l’horreur humaine. Ce roman est un véritable coup de poing. Je ne sais pas comment vous parler de ce roman sans vous spoiler une bonne partie. Si vous aimez les thrillers psychologiques, vous aimerez sans doute ce roman.

David Ruiz Martin nous propose de faire la rencontre d’Elliot. Elliot est un personnage de quinze ans qui en a trop vu pour son âge. En effet, Elliot a grandi trop vite dans l’horreur de la vie. Son frère s’est suicidé. Une seule chose l’obsède : pourquoi son frère s’est suicide ? Qui ? Quoi ? Comment ? Elliot est persuadé que Larry, le psychanalyste de son frère y est pour quelque chose. Il est si grand, si mature que le décalage entre l’adolescent qu’il devrait être et la personne qu’il est, est saisissant. On se sent mal, on ne sait pas quoi faire. On assiste, tant bien que mal à cette descente aux enfers plus réaliste que jamais.

J’avoue que l’auteur frappe fort. On est dans un climat anxiogène. Ce n’est pas une lecture que l’on fait lorsque l’on n’aime pas les climats de tension et de violence. Franchement, je ne vous dirai pas que c’est un coup de cœur. En revanche, c’est une lecture qui marque le lecteur, cela ne fait aucun doute. Je pense que c’est une affaire de goût. La plume de l’auteur me plait énormément (eh, j’ai quand même lu quatre romans) mais j’ai eu du mal avec l’ambiance : c’est très sombre et j’ai dû faire des pauses durant cette lecture.

Les parties où Elliott et Larry sont ensembles sont fortes. On comprend toute l’étendue du mot « haine ». Ca bouffe tout. On ne pense qu’à ça. Tout est ravagé : le cœur, l’esprit, la vie. Mon dieu quelle souffrance. David Ruiz Martin souligne cette thématique avec brio. C’est vraiment très intéressant. Cette prise en otage est saisissante. Quand on se dit qu’Elliott a besoin des réponses de ce psychanalyste pour avancer, on pense que le pire est passé avec le suicide de son frère. L’auteur nous surprend ici encore une fois en nous proposant une plongée au cœur du pire de l’homme et de l’humanité.

La plume de l’auteur est aussi forte que l’intrigue qu’il propose. C’est un roman fort et dur qui trouvera son public à coup sûr. On est dans la haine pure et dure et tout ce qu’elle peut engendrer chez un adolescent de quinze ans à la dérive. La réalité de la thématique est juste très compliquée à gérer dans cette lecture. C’est tellement palpable, tellement vrai. Ca retourne le ventre. On se doit de le lire, il fait partie de ce type de romans qui marquent. C’est terriblement efficace.

En définitive, si ce roman n’est pas un coup de cœur pour moi, il reste une lecture intense et coup de poing. C’est vraiment un bon roman, un thriller psychologique qui va retourner les lecteurs dans tous les sens du terme. Ici, il s’agit d’une histoire de goût. Je pense simplement que ce roman est trop dur pour moi. De temps en temps, cela ne fait pas de mal. Je pense que j’ai pris ma dose pour un certain temps.

Je salue le talent de l’auteur : en effet, l’auteur nous prouve, encore une fois, que le talent qu’il a au bout des doigts ne s’attèle pas à un genre particulier. Quoi qu’il décide, David Ruiz Martin nous propose des œuvres de qualité et riches en émotions. Bravo !

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une intrigue sombre, profonde et intense
  • Elliott, un personnage bousillé qui nous fait vivre une histoire folle
  • La plume de David Ruiz Martin

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L’héritage du Christ de Sarah Calman

51oR7zrtZlL._SX326_BO1,204,203,200_Résumé : En 1492, une jeune femme voue son existence à protéger son unique héritage des puissances qui cherchent à s’en emparer. Inquisition, invasion des Anglais en France, Madeleine va nous entraîner dans ses aventures pour échapper à ses ennemis et sauver son bien le plus précieux. De nos jours, la jeune Lena se retrouve malgré elle à mener une enquête mystérieuse au sujet d’un ancien manuscrit dont elle ignore tout. Quand l’Histoire prend une tournure surprenante, le destin de deux femmes est lié.

Un roman historique et contemporain qui mêle secrets, enquête et aventures.

~ Service presse ~

Je remercie Sarah Calman pour l’envoi de son roman via SimPlement. Je suis contente d’avoir pu découvrir cette plume et l’univers de l’auteure. L’héritage du Christ est un roman agréable à lire et à découvrir.

Ce roman nous propose quelque chose que j’aime beaucoup trouver dans mes lectures : une alternance entre le passé et le présent. C’est vraiment quelque chose que j’aime. Découvrir des personnages liés d’une manière ou d’une autre que l’on découvre au fil des chapitres me plait beaucoup. Ainsi, on va faire des vas-et-viens entre les deux époques (à savoir 1492 & de nos jours). L’auteure nous montre déjà l’intelligence de son intrigue via sa construction narrative. Les points de vue s’alternent de manière intelligente. Ces moments pivots sont vraiment très bien maitrisés.

L’intrigue est très dynamique. Au-delà de l’alternance des époques, on a aussi des passages plus posés et d’autres beaucoup plus mouvementés. Cela permet à l’auteure de toucher un panel de lecteur plus vaste. Même si le roman propose un pan de l’intrigue d’un point de vue historique, il n’y a pas que cela. En effet, l’auteure va nous faire vivre un moment de lecture fluide et très agréable. On ne s’englue pas dans des explications historiques à pleurer d’ennui.

Le côté historique est très sympathique. Cette histoire va traiter de l’histoire de Jeanne d’Arc et de ses héritiers. Les personnages sont très sympathiques. J’ai beaucoup apprécié Madeleine et Lena. Bien que des siècles les séparent, ce sont deux personnages que l’on aime découvrir. Personnellement, je me suis beaucoup attachée à ces deux figures féminines fortes et indépendantes qui se battent pour ce qu’elles sont.

L’histoire de Madeleine va nous faire voyager. De la France en passant par Jérusalem ou encore par l’Afrique, on va vivre une sacrée aventure. Quelle belle idée ! On découvre un 15ème siècle riche. A travers ce voyage, on découvre des us et coutumes intéressantes et qui donnent des envies de voyages au lecteur.

Léna nous propose une histoire aussi riche en émotions que celle de Madeleine mais différente dans la manière d’être traitée. Léna est une jeune voleuse qui va devoir résoudre des énigmes pour pouvoir retrouver un livre. Un secret qui va tout changer. Léna est accompagnée de Richard & d’Alex. Les figures masculines viennent aider Léna dans son périple. Une sacrée aventure nous attend…

Je ne vous le cache pas, le roman n’est pas un coup de cœur bien qu’il soit très agréable. Cependant, les personnages sont un peu tirés par les cheveux soulevant des clichés dans la construction mais aussi dans leurs traits de caractères. Ainsi, Léna la petite voleuse va se voir accompagnée d’un mentor et d’un homme mystérieux et beau à se damner. Léna est un personnage qui est (selon moi) toujours dans l’exagération. J’ai eu un peu de mal à l’apprivoiser mais finalement, j’ai fini par m’attacher à elle.

L’intrigue est très intéressante. La plume est additive. Fluide et pleine d’émotions, c’est un roman qui est très intéressant. Il a quelques petits défauts mais rien qui fait sauter au plafond. On se retrouve donc avec une intrigue sans faille, une plume intéressante et un panel de personnages intéressants malgré le fait que leur construction soit un peu attendue. Je félicite Sarah Calman pour ce premier texte qui mêle la fiction à l’historique de manière brillante. A travers cette réécriture d’une période historique que l’on ne trouve pas souvent dans les romans, Sarah Calman m’a surprise.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une intrigue forte et intéressante
  • Une alternance entre passé et présent qui m’a beaucoup plu.
  • Une période historique réécrite sans fausse note

4

30

Ces romans que je n’ai pas appréciés…

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Coucou tout le monde, on se retrouve pour un article un peu spécial. Je vais parler des romans dont j’ai beaucoup entendu parler mais que je n’ai pas aimés 😀

Comme vous le voyez, il y en a pour tous les goûts. Il y a des romans que j’ai lu, d’autres abandonnés…
Marc Levy & Guillaume Musso : malheureusement pour moi, voilà deux auteurs que je ne parviens pas à lire. Ça tourne sur la toile, dans les clubs de lecture, sur les blogs. Je ne suis absolument pas fan de ce que ces deux auteurs proposent.
Click and love a été une petite déception. C’est un roman que j’ai terminé mais qui m’a laissé un goût amer en bouche. Trop de clichés… Dommage!
Le diable danse à bleeding heart square a été un chemin de croix de la fin d’année. Long, plein de clichés attendus, ce fut une terrible déception. (Mais je l’ai terminé héhé)
Le premier tome de Fièvre Noire : trop sombre et compliqué pour moi, je l’avais trouvé chez Emmaüs, je ne l’ai pas terminé ne comprenant rien à ma lecture. Commencé mais pas terminé.
Félicity Atcock : Je suis une grande fan de Sophie Jomain. Je me suis accrochée tant que j’ai pu, j’ai lu les trois premiers tomes. Mais franchement, les vampires un peu cinglés, j’ai eu un peu beaucoup de mal. Ici, c’est plus une question de goûts. J’aime beaucoup la plume de Sophie Jomain. J’ai le coeur gros de mettre cette saga dans cette catégorie…
Madame Bova……..zzzzzzz…ry : Oui, je sais. On ne touche pas à Flaubert. Croyez moi, après avoir lu ce bouquin, je n’y toucherai jamais plus. ENNUI MORTEL du début à la fin. NOOOON. Roman terminé.
Irrésistible : Ennui mortel moderne cette fois ci. Je n’ai jamais su le terminer.
Sur la route : j’avais tellement envie de le découvrir. Puis finalement, le style particulier de Kerouac ne m’a pas plu. Roman terminé mais pas apprécié à sa juste valeur…
La saga never, never : tout le monde me dit que je n’ai pas commencé par le meilleur de Coleen Hoover. C’était pourtant les couvertures qui m’attiraient le plus. Je n’ai pas compris pourquoi cette saga était en trois tomes (de 200 pages chacun je crois). Finalement, l’histoire reste basique et avec le recul, je ne me souviens de rien. Je réessayerai l’auteure avec d’autres romans. (Saga terminée)
After et 50 nuances de Grey : On ne va pas y aller par 4 chemins. Je déteste ces sagas. Le côté sexuel ne m’a pas du tout attiré. J’ai tenté les premiers tomes, j’étais en PLS au fond de mon lit, je n’ai jamais su terminer.
Ces avis aussi directs et crus soient-ils ne sont que le reflet de mes avis personnels. Si vous les aimez, j’en suis ravie ! Cela prouve encore une fois que tous les goûts sont dans la nature

 

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Les fantômes de la duchesse de Mathieu Vervisch

41HqXYHZBqL._SY346_Résumé : Deux destins parallèles, à plus de 200 ans d’écart, se confrontent sur fond de Révolution française. Après avoir abandonné sa fiancée le jour de son mariage, Olivier tente de retrouver goût à la vie. En visitant le château de la Roche-Guyon, il croise le chemin d’Alexandrine, une duchesse ayant vécu les heures sombres de la révolution. Obsédé par l’aristocrate, Olivier va tenter de comprendre pourquoi il se sent aussi proche de cette femme disparue 200 ans plus tôt.

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Je remercie l’auteur pour l’envoi de son roman via la plateforme SimPlement. Je vous avoue que j’ai complètement craqué pour cette couverture. J’adore les lectures historiques, j’ai tout de suite été captivée par cette jolie couverture et ce titre. A la lecture du résumé, je savais qu’il fallait que je lise ce roman !

On fait la rencontre de deux personnages principaux : Olivier le Guellec et la duchesse de LarocheFoucault. Ces deux personnages vivent dans deux époques différentes. Séparés par 200 ans, on se demande comment les destins d’Olivier et d’Alexandrine vont se croiser…

Olivier est un personnage masculin perdu. Dans une relation toxique depuis trop longtemps, il y met fin avant de dire le « oui » qui scellera sa vie à jamais. Il fuit, le jour de son mariage. Si Olivier est un personnage que j’ai apprécié pour son courage, sa pudeur et sa gentillesse, j’ai trouvé qu’il était un peu effacé, un peu moins présent que l’autre personnage principal avec qui il partage le rôle de personnage principal.

Parallèlement, on fait la rencontre d’Alexandrine, la duchesse dont on parle dans le titre de ce roman. Alexandrine est un personnage fascinant, pétillant et tellement solaire. Cette duchesse, épistolière connue, nous propose une immersion dans sa vie mais aussi dans cette période historique qui a fait trembler la France : la révolution française et la période de la Terreur qui va toucher tout le monde. Si Alexandrine évolue dans le monde de l’aristocratie, elle n’a rien de pédante. Elle est belle, intelligente, vive et rapidement, tout le monde se la déchire pour venir rythmer les soirées de la Cour de Versailles. A travers ses yeux et la partie du roman qui lui est réservée, le lecteur porte un œil nouveau sur cette période de la révolution française.

L’intrigue est originale et intelligente. Je trouve que l’auteur a très bien réussi ces moments de bascule entre le passé et le présent. J’ai apprécié ces va-et-vient entre le passé et le présent. L’intrigue est bien ficelée. J’ai apprécié me rendre compte de tout le travail que l’auteur a fourni en amont. En effet, j’ai trouvé la partie historique du roman richement documenté. Je n’ose imaginer la quantité de travail que cela doit représenter. Cependant, le léger déséquilibre que j’ai ressenti avec les personnages d’Olivier et de la duchesse s’est un peu accentué. Je m’explique : les parties historiques, relatant de la vie d’Alexandrine sont, à mon goût plus intenses et intéressantes que les parties contemporaines. Ainsi, le déséquilibre est un peu plus accentué.

L’intrigue propose aussi une critique véritable de la société actuelle. A plusieurs reprises, on a de véritables critiques. Ainsi, on se retrouve avec une vive critique des réseaux sociaux, par exemple. Personnellement, même si l’idée ne me gêne pas, je trouve que c’est peut-être un peu trop direct. J’ai été mise dos au mur sans forcément avoir mon mot à dire. J’aurais peut-être apprécié une légère nuance dans cette critique.

La plume rend l’histoire passionnante. Au service des émotions, cette plume est pleine de sincérité et véhicule très bien les émotions. C’est une très belle plume au style très travaillé. J’ai trouvé quelques longueurs, cela est certainement du au style particulier (mais appréciable) de l’auteur qui aime les paragraphes et les phrases longues. De plus, le côté historique n’aide pas à enlever cette impression de longueur puisqu’il faut se l’avouer, parfois, l’historique est un genre qui nécessite des explications qui peuvent alourdir un peu le roman.

En définitive, j’ai apprécié mon aventure au cœur des vies d’Olivier et de la duchesse de La Rochefoucault. C’est une plume sincère et dynamique qui nous propose de nous propulser dans cette histoire folle. Olivier et Alexandrine sont deux personnages sincères qui ont bercé l’intrigue. Malgré ce déséquilibre ainsi que les quelques petites longueurs, l’auteur nous propose une réelle réflexion sur les deux périodes de l’Histoire qu’il nous propose de rencontrer : la révolution française et la société actuelle. On nous propose une véritable réflexion sur la société et c’est intéressant. Je ne pensais pas que j’allais retrouver cette particularité dans ce roman. Bravo à l’auteur pour cette plume, cette intrigue de qualité et cette belle histoire.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un roman entre réalité et fiction !
  • Une plume de l’auteur que j’ai aimé
  • Le personnage de la duchesse

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16

Journey to crossroads de Vickie Combers

c-romance-vickie-combers-journey-to-crossroads-webRésumé : Depuis la mort de son mari, Samantha n’a plus goût à rien. La déprime et le désespoir qu’elle ressent déteignent sur son chien, qui se laisse dépérir. Si elle ne fait rien, il risque de mourir. Mais elle refuse de le perdre, lui aussi. Alors, elle tente le tout pour le tout et décide de parcourir des milliers de kilomètres pour rencontrer un éthologue capable de l’aider. Elle s’accroche à ce dernier espoir, c’est une question de vie ou de mort ; pour son chien comme pour elle. Malheureusement, l’homme qui est censé les aider doit faire face à ses propres démons. Il est bourru, autoritaire et colérique. Elle est désespérée, distante et têtue. Deux âmes en perdition qui ne savent plus aimer. Deux destins à la croisée des chemins.

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Je remercie chaleureusement les éditions Alter Real pour l’envoi de ce roman qui signe une nouvelle lecture pour mon partenariat avec cette maison d’édition qui propose des romances diverses et variées. J’ai passé un moment de lecture agréable, ce n’est pas un coup de cœur pour quelques petites raisons, rien de bien méchant, ne vous inquiétez pas !

On fait la rencontre de Samantha qui est une femme perdue depuis que son mari est décédé. Elle vit dans les souvenirs et ne parvient plus à se reconnecter avec ce présent qui lui rappelle l’absence de son mari. Sur un coup de tête, elle décide de partir aux Etats Unis pour sauver son chien. Elle n’a plus d’autres solutions, c’est la dernière chose envisageable pour sauver son animal de compagnie.

Aux Etats-Unis, elle va faire la rencontre de Josh, un homme blessé par la vie au caractère bien trempé. Josh est un homme qui a bon cœur, généreux, il va rapidement montrer deux facettes de son caractère : s’il peut être compréhensif et très sympathique il peut aussi s’emporter très rapidement et être le pire des c*****ds (oui, « canards » vous avez deviné le mot).

C’est un duo qui fonctionne même si c’est plutôt compliqué. C’est un peu « suis-moi je te fuis, fuis-moi, je te suis ». Bien que bien maitrisé, à un moment, je me suis demandée si ça allait le faire ou pas. Bref. On est dans une romance moderne. Josh est un être bousillé par la vie et Sam aussi. On a donc un duo de personnages qui va essayer de se tirer vers le haut même si, des fois, certaines gamelles sont certaines. L’intrigue, en soi, n’est pas forcément originale mais le climat et les péripéties qui sont proposés dans ce roman le rendent intéressant. Par moments, j’ai eu un peu de mal avec les réactions de Sam mais dans la globalité, j’ai adoré le duo qui fonctionne très bien.

J’ai apprécié l’histoire. Néanmoins, il y a quelques petites choses qui m’ont fait tiquer. Déjà, les scènes de sexe. Je n’ai rien contre, on parle d’une romance new adult, je sais à quoi m’en tenir dans ce cas. Mais, trop de détails tuent les détails. Le vocabulaire cru n’est pas forcément non plus ma tasse de thé. Qu’on soit dans l’érotisme, dans la sensualité et dans la passion ne me dérange absolument pas mais quand c’est trop cru, brut et direct, cela me met très mal à l’aise. C’est ce qui s’est passé ici.

En revanche, j’ai apprécié découvrir les passés respectifs des personnages. On est vraiment dans une intrigue qui propose une vision moderne de la vie et qui propose de soulever des thématiques douloureuses et nécessaires d’un côté mais sans oublier d’avoir un regard positif sur la vie et les événements qui viennent la ponctuer.

La plume de Vickie Combers est très agréable. Le roman ne souffre d’aucune longueur. On si rapidement ce roman. On est pris dans le rythme et dans l’intrigue. J’ai apprécié les descriptions de ces paysages typiquement américains.

En définitive, mises à part les scènes de sexe que j’ai trouvées trop détaillées et crues, j’ai passé un bon moment avec Josh et Samantha. Les passés respectifs des personnages sont très intéressants et proposent une plongée au cœur d’une intrigue pleine d’émotions. C’est avec une plume agréable et de belles descriptions que l’on fait la découverte de l’histoire de ces deux vies brisées qui tentent de remonter à la surface.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le duo Josh/Samantha qui promet de faire des étincelles
  • La plume de Vickie Combers
  • Les thématiques abordées.

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12

Dors en paix de Rahel Makonnen

téléchargement (2)Résumé : « La culpabilité était revenue me hanter. Le passé pourrissait tout, m’envahissait et enveloppait ma vie d’un voile obscur… » Incapable de surmonter une tragédie familiale, Charlotte revient à Paris. Dans la ville déstabilisée par une politique sécuritaire, elle y retrouve sa famille ainsi que d’anciens amis, tous aux prises avec leurs propres démons. C’est alors que Charlotte se plonge dans la lecture du roman de Marianne, bourgeoise parisienne qui décide en 1871 de rejoindre la Commune de Paris. À mesure que le récit progresse, les similarités entre les deux femmes se révèlent, toutes deux luttant contre la violence d’une transition sociale et intime. Un roman original et trépidant mêlant avec justesse les vies de deux femmes fortes que 150 ans séparent. Née à Paris, Rahel Makonnen vit aujourd’hui à Londres. Après avoir travaillé dans la postproduction de films dont elle supervisait la réalisation artistique, elle décide de se consacrer à ses propres projets d’écriture. Dors en paix est son premier roman.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Rahel Makonnen pour l’envoi de ce roman. J’ai encore fait une agréable découverte via le site SimPlement. Roman alléchant avec un résumé ultra-tentant, j’étais très curieuse de faire la connaissance de Charlotte & Marianne.

Quelle histoire ! Quel roman ! Quelle plume. En ouvrant le roman hier soir, je me disais « quelques pages avant d’aller dormir » et finalement, j’ai laissé mon sommeil de côté pour lire ce roman, d’une traite.

Je tiens, dès à présent à applaudir l’auteure pour les recherches. Le roman est ultra documenté. Je suis vraiment ravie d’avoir un roman qui mêle de l’historique au fantastique. La partie histoire est très bonne : on s’y croit, on sent tout le boulot au niveau des recherches. Les recherches sont, en plus, embellies par une plume formidable. Ohlala… On se retrouve vraiment dans un univers sublimé par les mots et pas les idées. Bravo à l’auteure sur ce point.

Autre point tout à fait intéressant : les personnages. J’ai beaucoup apprécié faire la rencontre de Charlotte et de Marianne. En effet, Charlotte est un personnage rongé par la culpabilité. On sent qu’il y a un drame qui a fait éclater sa vie. Elle décide d’essayer de reprendre sa vie en main et de quitter ses souvenirs : elle déménage et quitte Londres pour retourner à Paris. Elle y retrouve ses amis, sa famille. La quiétude qu’elle cherchait est aux abonnés absents : elle se retrouve vraiment dans une ville qu’elle ne pensait pas retrouver ainsi. C’est en plongeant dans un livre qu’elle parvient à lâcher un peu de lest, de respirer et de retrouver un peu de calme dans sa vie. Charlotte fait la rencontre de Marianne. Son parcours, sa vie et l’époque dans laquelle Marianne vit va fasciner Charlotte.

Ces deux personnages m’ont beaucoup plu. Si au départ, on ne comprend pas forcément ce qui va pouvoir les lier, on se retrouve rapidement dans une spirale incroyable d’événements et les similitudes pleuvent. J’ai beaucoup apprécié. Charlotte et sa fragilité, Marianne et son envie de s’en sortir et de crier son mécontentement. C’était une belle rencontre.

On a deux périodes qui divisent la narration. D’un côté, on a le monde moderne, celui dans lequel on évolue, puis, avec l’histoire que Charlotte lit, on a le 19ème siècle qui se profile avec le personnage de Marianne durant la commune de Paris. La symbolique du personnage de Marianne est très forte : son prénom, son caractère, tout est fait pour que l’on crie à la révolution ! Quelle belle idée.

Ce va-et-vient entre passé et présent, entre Charlotte et Marianne marque un dynamisme fou dans le roman. Le roman souffre de quelques petites longueurs au début mais une fois les cinquante premières pages passées, on est pris dans le rythme et on ne s’arrête pas avant d’avoir le fin mot de l’histoire.

La plume est très travaillée. Le vocabulaire est très bien maitrisé. Les passages temporels se font sans aucun souci et on se sent à l’aise dans les deux époques du roman. Je pense que la plume est le plus gros point fort de ce roman. L’auteure a beaucoup de talent.

En définitive, on a un roman qui tangue entre le réalisme et le fantastique. Entre l’historique et le moderne. On a deux personnages qui mènent la barque. C’est fait de manière très intelligente et j’ai apprécié découvrir l’univers que l’auteure propose. Si le roman souffre de quelques longueurs au départ, le rythme se met en place doucement avant de proposer au lecteur une atmosphère très intéressante qui nous donne envie de lire jusqu’à la dernière lettre de ce roman. On a de belles thématiques qui se dégagent du texte : la force, le courage, mais aussi l’espoir d’une vie meilleure. Bravo à l’auteure pour ce premier roman très prometteur.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une construction narrative intéressante et dynamique
  • Deux personnages féminins forts
  • Une plume incroyable et des recherches en amont formidable.

4

12

Tombé pour elle de Maddie D

51lCWM8tnQLRésumé : Scott et Mara sont inséparables depuis leurs 10 ans. Malgré leurs personnalités très différentes – elle est une élève sérieuse et timide et lui un des sportifs stars du lycée – ils restent les meilleurs amis du monde. Cette amitié qui leur est chère est régie par des règles strictes, élaborées lorsqu’ils étaient enfants. Le point n°6 est clair : sortir ensemble est strictement interdit. Aussi, quand Scott franchit la ligne rouge et déclare sa flamme à Mara, tout est remis en question. Alors qu’ils sont à un tournant de leurs vies, un simple baiser remettra-t-il leur amitié en question ? Et si c’était plutôt le début de tout autre chose ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie Maddie D ainsi que Netgalley pour l’envoi de ce roman en service presse. J’ai pu essayer, par la même occasion, la plateforme Netgalley qui propose beaucoup de romans aussi. C’est très intéressant. Une couverture très sympathique et pleine de couleurs, une auteure dont je voyais passer beaucoup de romans, il ne m’en a pas fallu plus pour me lancer dans l’aventure avec Scott et Mara.

On fait la rencontre de Mara & de Scott qui sont les meilleurs amis du monde depuis qu’ils sont petits. Ayant un code de l’amitié, nos deux personnages principaux sont très fidèles et se protègent mutuellement.

Scott et Mara sont deux personnages que l’on prend rapidement en amitié. Je ne sais pas pour quelle raison mais mon esprit a décidé d’associer Scott à K.J Apa (Archie Andrews dans Riverdale). Donc, j’ai passé d’agréables moments avec Scott, ahah. Mara est un personnage que j’ai beaucoup apprécié aussi : forte, intelligente, elle ne se laisse pas faire. C’est une jolie jeune fille qui veut se faire une place dans la vie. Scott & Mara grandissent, Scott devient le protecteur de Mara qui n’en peut plus du comportement de son ami. Trop paternaliste, Scott prend trop ses aises et prend surtout la place de son père.

On alterne les points de vue des deux meilleurs amis dans ce roman, c’est une bonne idée. On a, ainsi, deux visions de cette amitié qui, finalement, prend énormément de place dans leurs vies… Peut-être un peu trop ?

Au niveau de l’intrigue, il n’y a rien de neuf. Je n’ai pas eu de surprises quant à la fin mais des fois… Ça fait du bien ! J’ai besoin de belles histoires d’amour modernes (ou pas) qui sont toutes mignonnes et toutes douces. C’est ici ce qui nous attend. J’ai apprécié la modernité de l’intrigue mais aussi certains personnages qui viennent marquer ponctuellement l’intrigue. J’aime beaucoup être surprise à ce sujet. C’est très intelligent et cela apporte beaucoup de dynamisme à la lecture. Je ne vous le cache pas, j’ai commencé le roman au travail (une petite période creuse…Enfin deux heures) et je ne l’ai pas lâché avant de le terminer. C’est additif, on a envie de savoir comment cela va se terminer entre Mara & Scott.

J’ai aimé la plume de Maddie D. Elle est belle, fluide et elle est faite pour raconter de jolies histoires. Je suis contente de m’être arrêtée sur ce titre pour commencer ma découverte des romans de l’auteure. C’est vraiment très sympathique. Je comprends ce que Mara & Scott peuvent ressentir vu que je l’ai vécu. Je suis tombée amoureuse de mon meilleur ami. C’est plutôt compliqué. Peur de tout gâcher, peur de perdre cette amitié… C’est très difficile de franchir le pas (on a mis plus de 6 mois alors bon). Les relations changent, c’est normal. Scott et Mara vont passer du temps à se prendre la tête, n’étant plus forcément en phase à cause de certains comportement… Je trouve que Maddie D parvient, avec justesse, à décrire toutes ces tensions mais aussi ces moments à part, ces jolis moments qui cimentent l’amitié entre Mara & Scott.

Clairement, c’est la relation entre nos deux personnages qui est au cœur de l’intrigue. J’ai aimé le fait qu’un regard suffit. Ils sont tellement amis qu’il n’y a plus besoin de parler. C’est fort et on le ressent bien.

En définitive, c’est une romance new adult que j’ai appréciée découvrir. Il y a des scènes de sexe mais franchement, l’auteure maîtrise très bien son texte et rend cela assez sensuel et doux. Cette histoire est prenante, très jolie et nous explique aussi la complexité d’une amitié qui peut prendre beaucoup de place dans la vie des principaux concernés mais aussi dans la vie des autres personnages extérieures à cette amitié exclusive (amis, camarades de classe, famille). Bref, on est dans une histoire additive grâce à une plume que j’ai apprécié découvrir. Je suis ravie d’avoir pris le temps de croiser le chemin du roman de Maddie D qui m’a fait du bien. C’était exactement ce qui me fallait pour me calmer un peu avec une semaine de fou furieux.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un duo de personnages frais et dynamique qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.
  • Une plume que j’avais envie de découvrir et qui m’a ravie.
  • Une intrigue simple mais efficace : une lecture très sympathique que j’ai trouvée chouette.

4

20

La roue du destin de Linda Dalles

41I62zzyOSL._SY346_Résumé : La vie de Roxane a basculé le jour où un accident de voiture l’a clouée dans un fauteuil roulant. Depuis, son quotidien devenu étouffant est rythmé par la photographie et sa rééducation. Un soir, elle croise la route du célèbre groupe Dorian’s Crows. Oubliant son handicap temporaire, elle propose ses talents de photographe pour leur prochaine tournée. Ce voyage atypique verra naître de solides amitiés qui permettront à chacun de soigner ses blessures secrètes. Et si c’était également l’occasion de dépasser ses limites et de relever de nouveaux défis ? Quand la roue du destin tourne, il faut saisir sa chance.

~ Service presse ~

Je remercie Linda Dalles pour l’envoi de son roman via SimPlement. Je trouvais le titre poétique et le résumé tentant ! Ayant un petit creux dans mon emploi du temps, j’ai eu le temps de découvrir l’intrigue de Linda Dalles… C’est parti !

On fait la rencontre de Roxane. C’est une jeune femme handicapée qui après avoir découvert l’adultère dont elle est victime fait une embardée avec sa voiture et se retrouve en fauteuil. Ne cessant de faire des progrès, Roxane ne parvient pas à se défaire de ce fauteuil roulant qui pourra ne plus faire partie de sa vie. Un blocage psychologique qui pourrit la vie, cette vie qu’elle aurait souhaitée autrement.

Ce que j’apprécie dans ce roman, c’est la bienveillance des mots et la manière dont l’auteure choisit de traiter son intrigue. Il n’y a pas de pathos, on ne s’apitoie pas sur le personnage de Roxane. On la prend, on la comprend et on l’aime comme elle est. Je pense que ce non-apitoiement vient du fait que Roxane va faire une expérience incroyable dans sa vie : partir en tournée avec le groupe Dorian’s Crow.

Roxane n’est pas simplement diminuée à des roulettes : c’est une chanteuse, une photographe. Elle est aussi une amie, une fille, une femme. Elle est tout ça et tant de choses encore. Son franc parler m’a beaucoup plu. Elle ne se résigne pas malgré le fait que la vie ne soit pas forcément toujours facile.

Roman sur la différence, elle apparait sous différentes thématiques qui nous permettent de vivre une histoire drôle, rafraichissante qui permet de faire une pause entre deux lectures plus conséquentes. La différence elle est partout, dans le personnage de Roxane, qui perçoit la différence avec son handicap mais aussi chez les trois personnages masculins qui forment le groupe Dorian’s Crow. Ainsi, Dorian, Diego & Marius apportent eux aussi d’autres types de différences au roman. Cela permet de respirer et de ne pas vivre l’histoire de Roxane comme une histoire triste.

C’est là où je trouve que l’auteure a été très intelligence. Au-delà du fait que le pathos est aux abonnés absents dans ce roman, on a de la bienveillance, de la bonne humeur. Le lecteur fait abstraction de ces différences pour vivre une aventure avec un groupe de potes qui part en tournée. Il y a des hauts et des bas, comme dans tous les groupes. Il y a des rires, des pleurs, des mésententes, des alliances. Bref, on se sent bien dans ce roman qui parle de la vie.

La plume de Linda Dalles est très sympathique. J’ai fait une très jolie découverte. C’est une plume pleine de bienveillance et de sensibilité. Au service des émotions et des relations humaines, ce roman est fait pour les amoureux de la vie. Petit roman, il se lit facilement et rapidement. Je n’ai rien à reprocher à la syntaxe et à l’orthographe de ce roman et ça, ça fait plaisir !

En définitive, c’est avec plaisir que je vous livre mon avis sur cette lecture agréable qui met en scène des personnages travaillés aux caractères différents. Lorsque l’on dit que la musique adoucit les mœurs, ici, c’est bien vrai ! On se retrouve avec des thématiques très sympathiques comme la musique, bien entendu, mais aussi la Différence au sens large du terme, ce qui apporte de belles interrogations : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Que voulons-nous devenir ? On se pose des questions mais le roman n’est pas lourd, bien au contraire ! On se retrouve avec un petit roman feel-good qui nous permet d’ouvrir les yeux sur les réels problèmes de la vie.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un petit livre qui fait du bien !
  • Quatre personnages intéressants et hauts en couleur
  • Une plume très sympathique 

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Les royaumes démoniaques – Tome 2 : le feu des vivants de Christopher Evrard

51w7vRaUBzL._SX331_BO1,204,203,200_Résumé : « J’ai fait… tout ce que j’ai pu… » – Ciwen. Dans l’immensité de l’existence, peu de notions perdurent face à la tyrannie impitoyable du temps. Le sens des choses s’effrite, les valeurs se diluent, la morale s’évanouit. Que reste-t-il lorsque nous perdons nos repères ? Lorsque notre direction s’égare au gré de notre mortalité ? Le vide de nos cœurs ne se remplira jamais réellement, nous resterons éternellement sur notre faim tant que nous ne trouverons pas notre voie. La guerre, meurtrière bien que passagère, offre un exil bienvenu à notre esprit tiraillé par ses profondes distractions. Philosophie, spiritualité, ne sont que poussière lorsqu’elles rencontrent une âme en peine, ne pouvant lui offrir aucune réponse réconfortante. Le feu des vivants n’est pas une légende. Il est l’éternel guide, inextinguible, telle la majesté des Dragons et leur fournaise céleste. La roche des âges retrouvée, qui sera encore debout pour s’en servir ? Les ténèbres du passé ? Ou la promesse d’un avenir ?

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Je remercie Christopher pour l’envoi de son roman. J’étais ravie d’avoir eu le tome un entre les mains. Je suis encore plus ravie de pouvoir continuer mon aventure livresque en compagnie de Ciwen. Je dois vous avouer que j’ai un petit faible pour cette saga. J’avoue que je n’ai pas forcément beaucoup de lectures dans ce genre mais celle-ci me plait, j’accroche et ce deuxième tome est dans la continuité de ce que j’ai pu penser du premier. Je remercie aussi mon amie Kathleen pour cette lecture commune qui fut encore une fois une belle réussite ! ♥

C’est rigolo, avec Kathleen, ma chère Wolkaiw, on ne lit pas de la même façon. Si j’ai un rythme plus soutenu qu’elle en termes de nombre de livres, quand elle se plonge dans un roman, c’est pour ne plus en sortir avant d’avoir fini. Personnellement, j’adopte une autre position (oui, on a tous nos petits trucs, je ne blâme personne). Quand Kathleen me dit « ayé finiiiii » et que j’en suis à la page 125… C’est la panique. Vite, vite, vite ! Je plonge dans le roman et adopte la méthode Kathleen : je plonge pour ne plus en sortir. Honnêtement, je n’avais plus envie d’en sortir.

On quittait le premier tome sur les chapeaux de roue avec un cliffhanger digne des plus grands ! QUOIIII ? CIWEEEEEN T’ES OU MON POTE ? Impossible, il n’a tout de même pas fait ça ? Eh ben si ! C’était donc avec appréhension et empressement que j’avais envie de retrouver Ciwen. J’ai apprécié le fait que ce deuxième tome soit différent. Ici, on est plus dans l’humain, dans les relations. On découvre le passé de certains personnages qui vient éclairer l’histoire des autres. Ainsi, on nous propose des changements de narrateurs mais aussi d’époques. On n’est pas dans un récit chronologique. C’est plutôt bien mené : ça apporte du dynamisme à l’intrigue. Finalement, ici, même si on sent que la guerre se prépare, on est plus dans l’émotion, dans le souvenir que dans l’action qui arrive mais assez tardivement dans le roman.

Je trouve que la construction narrative est assez bien pensée. On ne s’ennuie pas dans ce deuxième roman. On accompagne les personnages dans leurs souvenirs et leurs passés. Ainsi, j’ai aimé en découvrir plus sur Ciwen mais aussi sur Taskem et sur Torhwa. De nouveaux personnages s’ajoutent à ceux que l’on connait déjà. Olivia fait aussi son apparition, j’ai apprécié la retrouver au même titre que Ciwen. Avec cette idée de mettre les relations en avant ainsi que les passés respectifs des personnages nous apportent une dimension beaucoup plus humaine. On ne voit plus Ciwen comme le gros bougon qu’il est. Il y a des relations qui m’ont plus plu que d’autres, c’est le jeu. On en a pour tous les goûts. J’ai aimé le récit de Taskem et cette relation pleine d’émotions. Ciwen nous raconte un pan de son passé avec un nouveau personnage. Cela nous permet de le voir sous un autre angle : celui de la sensibilité.

La plume de Christopher Evrard est toujours aussi mordante, dynamique. J’aime beaucoup. L’auteur donne une dimension incroyable à son roman. Il est un auteur que j’affectionne tant il me surprend. On a des punch lines incroyables qui m’ont beaucoup fait rire et quelques pages plus loin une poésie certaine dans la plume. J’aime beaucoup cela.

On va aussi parler de ce qui m’a fait tiquer… Ehhh oui, Pauline la chiante est de retour ! Pour le coup, je suis plutôt peinée pour l’auteur. La correction n’est pas terrible. En effet, je clame haut et fort que l’auteur n’y est pour rien mais clairement la correction n’est pas à la hauteur du contenu. J’ai pu en discuter avec Christopher : le roman est parti en correction mais vu les coquilles et les fautes basiques qu’il reste, je reste vraiment déçue pour l’auteur. C’est un roman qui mérite d’être lu. C’est un univers riche qui foisonne de bonnes idées.

Autre chose qui m’a un peu chiffonnée : les prénoms. Le problème du premier tome se répercute sur le deuxième : On a des consonnances qui se mélangent. Même si je comprends « l’originalité » des prénoms dans le genre fantasy, moi je suis perdue, j’ai pris du temps à me remémorer qui est qui.

En définitive, entre Ciwen, nains, et créatures en tout genre, Christopher Evrard nous propose une intrigue sans aucune faiblesse qui m’a beaucoup plu. Il me tarde de savoir la suite de cette histoire. Si cet opus cible plus les relations tissées entre les personnages et la mise en place d’une guerre qui gronde en toile de fond, je suis conquise par la plume de l’auteur. Bravo à lui !

3 bonnes raisons de lire ce deuxième tome :

  • Un univers riche dans la continuité du premier tome.
  • La plume de Christopher Evrard que j’aime beaucoup
  • Le panel de personnages que j’affectionne particulièrement

Ciwen, je te laisse le mot de la fin ?

« Tu es p’t-être le roi dragon, mais tu peux être le roi de mon cul pour ce que j’en ai à foutre ». Ciwen

4

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La cave aux poupées de Magali Collet

CVT_La-Cave-aux-poupees_3027Résumé : Manon n’est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge. En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé. Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale… Mais, par-dessus tout, une fille normale n’aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.

~ Service presse ~

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu pour Taurnada. Si j’apprécie particulièrement les romans de Jean Marc Dhainaut, j’ai aussi pu faire la rencontre de nombreuses plumes comme celle d’Isabelle Vilain, par exemple. J’ai accepté, avec plaisir, le titre de Magali Collet qui m’a permis de passer une soirée avec un roman que j’ai énormément de mal à qualifier.

On fait la rencontre de Manon, une jeune fille qui nous apparait comme une jeune fille perdue. Elle m’a beaucoup fait penser au personnage principal féminin Turtle dans My absolute darling de Gabriel Tallent. Elle fait des bêtises, elle fait des choses mauvaises mais, dans le fond, elle ne peut pas échapper à la pression de son père. Manon et Gabrielle sont les mêmes pour ce côté.

Le père de Manon est un être abject qui dérouille sa fille très souvent. On n’est pas forcément dans un roman à l’eau de rose. Ici, on est plus dans le glauque. C’est une lecture qui dérange par le fond mais qui a une forme incroyable et très intéressante.

Le roman n’est pas appréciable par les thématiques qu’il dégage d’emblée. En effet, on se retrouve avec un père tyrannique qui force sa fille à l’aider à séquestrer des jeunes femmes à la cave. Au-delà de la folie du père, il entraine sa fille avec lui. Je ne comprendrais jamais comment on peut faire autant mal à ses enfants… Enfin bref, je m’éloigne du sujet. On prend Manon en affection, enfin personnellement, c’est ce qui s’est passé pour moi. J’ai aimé cette gamine aussi fort que sa mère disparue.

Le personnage de Camille est aussi très touchant. Camille est la jeune captive du Père. Camille, c’est la bouffée d’air frais. Camille, c’est celle qui nous permet de rester connectés à la réalité que ne semble pas connaitre Manon. Camille, c’est un personnage qui a peur, qui est plein de courage et qui essaye de s’en sortir.

On a vraiment un sentiment d’impuissance qui nous accompagne tout au long du roman. On ne voit pas comment Manon pourrait se sortir de là. Encore moins Camille. C’est avec intelligence que Magali Collet a une idée géniale qui va faire pivoter le roman. Je ne vous en dis pas plus mais c’est à partir de ce moment que je me suis dit « cette femme est un génie ».

Au-delà des bonnes idées de l’auteure, j’ai trouvé la plume très intéressante. On se retrouve avec une intrigue dérangeante mais traitée d’une manière incroyable. En tant que lectrice j’ai été captivée par le personnage du Père en me demandant comment on pouvait être ainsi. L’auteure va pousser l’inhumanité de ce personnage jusqu’à son paroxysme. Ainsi, les personnages sont très contrastés. Si Manon et Le Père sont très présents, Camille parvient à prendre sa place dans l’intrigue. On attend les moments où Camille apparait comme si on attendait de l’air dans un endroit confiné : avec soulagement et empressement.

Dans cette maison où semble vivre l’indicible, on va vivre une histoire intense qui va nous prouver que l’homme peut être surprenant (en bien ou en mal). Au cœur de ce roman, se dessine la thématique des relations : plus particulièrement celle entre le Père et Manon. Le Père, déshumanisé jusqu’à son prénom que l’on n’a pas. Ce Père monstrueux qui va détruire sa fille de toutes les manières possibles. Ce Père qui n’aime pas sa fille.

 « Comme à chaque fois qu’il dépassait les bornes, il s’occupa de moi. Sans tendresse, sans amour, comme on soigne un animal qui nous est utile. »

Comment peut-on vivre sans amour ? Comment faire pour se rattacher à cette réalité qui nous échappe ? Bref, Magali Collet, grâce à son histoire va nous montrer le pire, comme le meilleur de l’homme à travers les personnages de Manon et de son père.

En définitive, ce thriller psychologique est un tour de force. C’est en proposant un roman efficace et terriblement captivant que l’auteure nous propose de faire sa rencontre. Je ne connaissais pas Magali Collet mais je suis ravie d’avoir croisé la route d’un roman aussi sombre. Même si je n’en lirai pas tous les jours, celui-ci fait réfléchir sur plusieurs points. C’est avec une plume intense que l’auteure nous interroge sur la bêtise humaine mais aussi les relations. C’est finalement Manon, personnage façonné par ses nombreuses années sous le joug de son père et fascinant par ce qu’elle nous propose de découvrir qui fait pencher la balance ! Ce roman doit être lu.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un univers sombre mais très bien travaillé.
  • Les personnages de Camille, de Manon et du Père qui sont vraiment très intéressants et très bien construits.
  • Cette plume que j’ai beaucoup apprécié.

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PAL Mensuelle Mars 2020

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Salut tout le monde !
J’ai pris quelques jours à confectionner ma PALM mais la voici ! 🙂
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PAL Papier ME
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PAL Numérique ME/AE
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Lectures personnelles 
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18 voire 19 lectures (mais je pense qu’au niveau personnel ça sera l’une ou l’autre). On ajoute à cela les deux romans pour Librinova. C’est parti !

Bon mois de mars à vous ♥