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La saga des mers grises – Tome 1 : Le sabot de Sleipnir – Pierre Efratas

51-5mqgM0kLRésumé : « Femmes et hommes libres, nobles jarls, bienvenue dans ma grand-salle, prenez vos aises ! Sur les flots dorés de l’amitié, par l’écume des mers grises, je vous ferai partager le destin aventureux d’un jeune Viking que tout destinait à la réussite et qui fut le jouet des Nornes, des dieux, des déesses et d’étranges créatures. Écoutez la saga d’Ingvarr le Réprouvé… »
Par l’auteur des Sagas des Neuf Mondes, de Hrólf le Vagabond et de La Saga de Rollon, le premier épisode d’un nouveau et captivant voyage à travers légendes, drames, amours, poésie et Histoire, sans oublier quelques brassées de sourires (et d’hydromel).

Véritable barde moderne, Pierre vous entraîne dans une saga qui aurait eu sa place au IXème siècle. Vous y suivrez de redoutables vikings entre la Norvège et l’Islande, poursuivis par les dieux comme les hommes. L’idéal pour les amateurs de légendes, qui auraient aimé embarquer sur un drakkar pour affronter les mers déchaînées et les guerriers assoiffés de sang.

Mon avis : Je remercie Dorian pour l’envoi de ce service presse via Simplement Pro. En effet, j’ai un beau partenariat avec les éditions Noir d’Absinthe que j’ai commencé avec Hex in the City. J’ai aussi les deux premiers tomes d’Isulka qui m’attendent dans ma PAL SP (Oui, j’ai une PAL SP pas vous ? ^^’). Ce que j’aime beaucoup chez Noir d’Absinthe, c’est la diversité des romans que l’on nous propose de lire et la beauté des couvertures !  Le premier tome de la saga des mers grises ne fait pas exception à la règle : j’adore la couverture proposée ! En effet, c’est plein de promesse.

Ce roman nous propose un beau voyage géographique mais aussi historique puisqu’en effet, on part dans l’ère des Vikings. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas promenée dans cette période.

Je vous avoue que l’intrigue n’est pas forcément hyper originale. Le personnage principalnoir-absinthe.png part à l’aventure suite à un élément perturbateur. Ce que j’ai trouvé originale c’est la narration. En effet, c’est une narration externe. Certes, c’est au départ déstabilisant mais je me suis rapidement fait à ce style qui s’avoue frais et innovant au final.

L’histoire et les personnages restent plaisants. Je n’ai pas l’habitude d’avoir une équipe de gros barbus scandinaves comme personnages principaux mais c’était bien de changer un peu. Je suis un peu perplexe quand même sur ces derniers. En effet, j’aurais voulu une psychologie plus profonde qui m’aurait permis de m’attacher plus aux personnages.

Même si la quête est sympathique à découvrir, les digressions et certaines descriptions ont été un peu trop longues pour moi. En effet, à quelques moments, le roman s’est alourdi, j’ai eu un peu de mal à reprendre ma lecture.  Cependant, l’univers décrit est assez sympathique. Comme je ne le rencontre pas souvent, le monde scandinave m’a beaucoup plu et aussi cette mythologie que je ne connais pas beaucoup (sauf Thor et Loki que je connais mais pas grâce à mes lectures sur le monde scandinave).

J’ai pu, par le biais de ce roman, découvrir une nouvelle plume. Je ne connaissais pas du tout l’auteur et c’est une assez belle découverte ! J’ai bien envie de voir le deuxième tome pour savoir ce qu’il va advenir de nos petits barbus vikings. Je pense même que je pourrais me lancer dans une autre saga de l’auteur sans problème. La plume m’a plu et se prête bien à l’univers froid de l’auteur.

Les – :

  • Quelques longueurs qui m’ont destabilisées.
  • Des personnages un peu légers, qui manquent un peu de couleur pour se démarquer.

Les + :

  • Un univers riche.
  • La mythologie nordique.
  • La plume de l’auteur.

Ma note :

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Un vide couleur brique – Amélia Varin

un-vide-couleur-brique-1037129-264-432Résumé : Il m’attend, au fond de sa cage. Il attend que je dépose son seau de nourriture. Il attend notre moment privilégié, celui où tout est possible. Ça dure comme ça depuis des années. Lui et moi, collés l’un contre l’autre. Dans un espoir presque chimérique que nous resterons toujours ensemble… jusqu’à ce que la chute devienne irrémédiable.

Mon avis : Je remercie Meg et Violaine qui sont toujours au top. Je poursuis, avec ma lecture d’Un vide couleur brique d’Amélia Varin, mon partenariat avec les éditions Alter Real.

C’est une nouvelle. Vous savez que je suis toujours sur un ring avec ce genre. Ici, c’est vraiment très sympathique dans le fond mais la forme me dérange un peu.

Je suis vraiment très heureuse d’avoir retrouvé la plume d’Amélia Varin. En effet, j’ai pu la découvrir via Toujours se retrouver et le fanatique des crachats. J’ai retrouvé ce dynamisme et cette manière de traiter de sujets durs et complexes.

Ici, on fait la rencontre d’un vieil éléphant qui reste malheureux dans sa cage. Travaillant dans un cirque, on trouve qu’il n’est plus bon à rien. Et malheureusement, on sait ce qui se passe lorsque les animaux de cirque ne sont plus bons à rien.

Je reste quand même dubitative sur le genre « nouvelle » en effet, la base est super bonne mais j’ai toujours l’impression de lire une moitié de quelque chose. J’aurais aimé en savoir plus, même quelques pages en plus. Mais là, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’installer dans ma lecture qu’elle était déjà fini.

Cependant, j’ai beaucoup apprécié les notions et les valeurs qui se dégagent de cette téléchargementnouvelle. La cruauté animale, le regard de l’homme sur l’animal. J’ai apprécié la dualité entre les hommes et la manière dont ils traitent l’animal. Je trouve cela bien.

J’ai trouvé l’intrigue originale dans le sens où les notions abordées sont assez rares dans la littérature. C’est assez sympathique et cela remet l’homme à sa place, j’espère que cette nouvelle fera du bien aux lecteurs. Cela peut être une belle prise de conscience.

Amélia Varin parvient à nous véhiculer des messages en quelques pages. C’est vraiment très impressionnant. En effet, je trouve sa plume forte, dynamique et très fraîche.

Les – :

  • Le format bien trop court. J’aurais aimé un développement sur les sentiments du personnage principal.

Les + :

  • L’originalité de cette intrigue.
  • La cruauté animale et le regard de l’homme sur l’animal. Belle notion qui est développée ici.
  • La plume d’Amélia Varin très forte et fraîche.

Ma note :

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Sombre vengeance – Tome 1 : Kyle – Pierrette Lavallée

51nT533OBBL._SX195_.jpgRésumé : Le Sergent Kyle Citras a perdu presque toute son unité alors qu’il s’apprêtait à rentrer au pays. Jugé coupable de désertion, il en veut à celui qui, pour lui est le véritable responsable de ce massacre : Le Colonel Pilier. Et pour faire admettre la vérité à ce dernier, il n’a qu’une seule solution: se venger sur Lilya, la fille de son ancien supérieur…

Mon avis : Je suis heureuse de vous partager cette chronique aujourd’hui. En effet, elle signe un nouveau partenariat pour Satine’s books ! Je remercie chaleureusement l’équipe des Editions Sharon Kena pour l’envoi de ce premier service presse.

Je lisais beaucoup de chroniques chez mes amies blogueuses (surtout chez Elo-dit et Viou) sur Pierrette Lavallée, je vous avoue que j’ai longuement hésité mais je me suis dit que la tentation était trop forte et que c’était la bonne occasion de découvrir par moi-même la plume et l’univers de Pierrette Lavallée.

Mon avis sur ce roman est plutôt bon même si ce n’est pas un avis 100% positif et convaincu. Cependant, je pense me lancer dans la découverte du second tome.

Dans ce premier tome, on fait la rencontre de Kyle Citras, un militaire qui s’est fait destitué à cause d’une erreur de jugement de son colonel. Cependant, ce n’est pas le colonel qui prend mais lui et son équipe. La rage au cœur, au ventre et dans la tête, Kyle entreprend une machination démoniaque pour se venger. Quoi de mieux que de viser les enfants – et plus particulièrement la fille du colonel- pour se venger ? L’intrigue est donc lancée.

On est ici dans la dark romance, on n’y va pas de main morte ! C’est assez prenant bien que quelques petites choses m’ont fait grincer des dents. En effet, le personnage de Kyle est un peu trop violent à mon goût. Dans ses propos, dans ses actes, dans ses pensées. Bref, je l’ai trouvé trop violent. C’est peut être fait exprès, mais j’ai eu du mal avec cette facette là du personnage. Lilya est la fille du colonel Pilier : il en est de même pour elle. Je n’ai absolument pas compris comment elle pouvait se laisser faire. Puis bon, sa tendance à chauffer les hommes dans les boîtes de nuit… J’ai trouvé ça un peu limite. Elle se donne un mauvais genre qui dessert le personnage.

Cependant, même si les débuts ont été un peu perturbés avec les personnages principaux, j’avoue que j’ai quand même pris plaisir à découvrir comment ils pouvaient évoluer en duo et la manière dont cette évolution se fait. Kyle apprend à être plus doux (je pense que le chien Zelda est une très bonne idée pour montrer son côté humain). En effet, j’ai appris à apprécier Kyle avec ses cicatrices et ses mauvais souvenirs de la guerre. J’ai trouvé cela intéressant de travailler la notion de SSPT. C’est bien, il en faudrait plus dans les romans. La fin reste bonne, j’ai apprécié le travail sur le personnage de Lilya. En effet, il y a beaucoup de mystères entre les deux personnages, ce qui nous permet de suivre avec attention l’intrigue qui se déroule sous nos yeux.

C’est vrai qu’en soi, l’intrigue n’est pas hyper originale. En effet, j’ai trouvé detéléchargement l’originalité dans les notions abordées comme les SSPT, mais aussi la vengeance qui ronge Kyle jusqu’aux os mais aussi dans le personnage de Lilya qui est assez surprenant au final. On comprend pourquoi elle agit de cette manière, c’est intéressant.

Le personnage de Kyle est lui aussi plein de surprise. En effet, on se rend rapidement compte qu’il n’est pas vraiment méchant. Il a mal pour les pertes humaines qu’il a subi, il a vu son équipe voler en éclat. C’est un homme qui souffre et qui veut faire payer sa douleur au colonel. Je peux vous dire que cette lecture est surprenante.

La plume de Pierrette Lavallée est bonne, c’est une belle réussite pour cette première immersion dans l’univers de l’auteure, je suis contente d’avoir choisi cette lecture en Service Presse. J’ai juste un petit point à souligner : les scènes de sexe. Vous savez bien que je suis chiante avec ces dernières. En effet, ici, elles ne m’ont pas dérangée cependant, la violence de certaines m’a un peu secouée. Je pense à la première scène, sur le parking : cela donne la température des liens qui vont unir les personnages. Je tiens donc à préciser que si vous avez un petit cœur, que les scènes trop crues sont pour vous un chemin de croix, il vaut mieux éviter. Cependant, si vous êtes habituées à en lire, il n’y a aucun problème pour vous.

Les – :

  • Un départ chaotique avec les personnages principaux.
  • Des scènes de sexe un peu trop crues pour mon petit cœur de lectrice romantique.

Les + :

  • Une plume entraînante.
  • Des notions abordées avec malice et intérêt.
  • Une belle évolution dans l’intrigue qui nous permet d’être assidu dans la lecture.
  • L’originalité des personnages que l’on apprend à découvrir au fil des pages.

Ma note :

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La louve et le sanglier – Annie Massy

i1525079061.jpgRésumé : Agrippa, ami d’enfance, gendre et le plus grand général d’Auguste (haut empire romain) a organisé les conquêtes de César entre 40 et 20 avant Jésus-Christ. Il construit la « Via Agrippa » entre Narbonne et Trèves, crée des villes, des sanctuaires, des monuments, recense la population… Il transforme de façon irrémédiable un vaste territoire qui va des Alpes à l’Atlantique et des Pyrénées au Rhin. Il a une très bonne raison pour se dévouer totalement à Rome : Auguste, « le Divin », le maitre incontesté, a adopté son fils Caïus qui est l’héritier désigné de l’immense empire. Agrippa le Stoïcien veut instaurer la Paix romaine mais ne refuse pas la guerre pour l’imposer. il sait aussi qu’il devra s’appuyer sur les Gaulois pour y parvenir.
Ce tome 2 des Mémoires d’Agrippa (qui peut se lire indépendamment du tome 1 raconte cette épopée de la romanisation des Gaules. Le récit du général Agrippa alterne avec celui des Gaulois meurtris mais prospérant grâce à la conquête. L’un veut instaurer la Paix romaine, les autres n’oublient pas les massacres de César, l’esclavage et les difficultés de reconstruction. 
Leur rencontre a lieu au centre de la « via Agrippa » entre Narbonne et Trèves. Là, les Romains ont transformé un marais en un centre de soins réputé. Mais le sanctuaire de Borvo (Bourbonne-les-Bains), est le domaine des dieux gaulois et de leur prêtresse Duxtira. Elle doit tout à Agrippa, mais elle n’est pas prête à sacrifier l’œuvre de sa vie, dans l’intérêt de Rome. La rencontre de la louve romaine et d’un sanglier celte ! Mais n’a-t-on jamais vu dans la nature, l’un se soumettre à l’autre ? À noter que le tome 1 a été très bien accueilli et a remporté le prix littéraire annuel de l’association haut-marnaise d’écrivains, en 2016.

Mon avis : J’ai encore pu faire une découverte livresque grâce au roman simplement.pro.

La Louve et le Sanglier est un deuxième tome qui peut se lire indépendamment du premier. C’est vraiment une lecture franchement historique. Je reconnais sans aucun mal le travail de l’auteur en amont. C’est purement historique.

Cependant, il m’a manqué un petit quelque chose pour que ma lecture soit une très bonne lecture. En effet, j’ai eu l’impression de lire un livre d’histoire, un bon vieux manuel scolaire. C’est dommage parce que l’idée était bonne, mais il manque un petit quelque chose donc.

Historiquement parlant, ce roman est excellent, il pose les choses clairement. C’est vraiment très sympathique sur ce point. J’ai ressenti quelques longueurs dans le sens où l’intrigue n’était pas forcément dynamique.

La plume de l’auteure est entrainante, c’est très bien écrit. On nous relate des faits de manière héroïque, on reste toujours du côté de la vérité. C’est très réaliste. On est propulsé dans l’histoire d’Agrippa. On est dans la continuité de ce que l’on peut lire et apprendre dans le premier tome.

Même si j’ai trouvé des points positifs à ce deuxième tome, je ne pense pas continuer ma découverte de l’univers. Je pense simplement que ce n’est pas forcément une époque pour moi. Si un jour l’auteure se lance dans une période historique que j’apprécié, je foncerai.

J’ai été curieuse, je suis persuadée que ce roman sera acclamé par son lectorat.

Les – :

  • Un roman un peu trop scolaire pour moi.
  • Une période que je n’apprécie pas plus que cela.
  • Quelques longueurs.
  • Je pense que le roman mériterai une couverture plus élaborée (avis bien entendu personnel). 

Les + :

  • Une plume entrainante.
  • Une richesse dans les informations.

Ma note :

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Terminus – Jonathan Theroude

CVT_Terminus_3108.jpgRésumé : Vincent Kaplan avait tout pour être heureux. Une situation professionnelle, une vie de couple épanouie et une fille merveilleuse. Mais il a tout foiré. Par faiblesse. Ou par vanité. Ou par stupidité peut-être… Une lente descente aux enfers commence. Mais la vie est faite de rencontres. Parfois salvatrices. Une lente remontée vers la lumière s’opère alors. Non sans difficulté. Non sans doute. Non sans appréhension. Le prix du chemin de la rédemption. Peut-être… Il renoue, doucement, avec tout ce qu’il a perdu. Et des ténèbres surgit la lumière. D’abord une faible lueur d’espoir. Ensuite, une folle promesse de retrouvailles avec sa fille, Marie, perdue de vue depuis si longtemps. La vie est faite de rencontres. De bonnes et de mauvaises. Au bon moment ou au mauvais moment. Pour le meilleur et le pire. Pour le meilleur ou le pire.

Mon avis : Je remercie Emma qui m’a gentiment contacté au sujet d’un nouveau partenariat. Je suis heureuse de vous annoncer que je suis l’heureuse partenaire des éditions Nouvelle Bibliothèque (Nobi).

Je commence ce partenariat, avec un roman qui fut une très belle surprise. En effet, avec le résumé et la couverture, j’étais plutôt sceptique sur le genre. Encore une fois, je me suis mis le doigt dans l’œil. J’ai adoré ce que j’ai lu.

On fait la rencontre de Vincent. Un homme qui avait tout pour lui, tout. Cependant, aveuglé par ce succès fou dans tous les domaines, Vincent a tout perdu. On suit le cheminement de cette longue descente aux enfers. Vincent est un personnage que j’ai apprécié découvrir tant il regorge de mystères et d’originalité.

J’ai apprécié ce va-et-vient constant entre le présent et les flash-back qui expliquenttéléchargement.jpgcomment Vincent en est arrivé là. Entre vantardise, faiblesse, orgueil et alcool, Vincent fait le point sur sa vie. On a l’impression qu’il attend une deuxième chance de la part de cette vie qui ne lui a pas forcément souri jusqu’ici.

La fin est vraiment très bien ficelée. Jonathan Theroude passe toute l’histoire à nous conforter dans ce que nous pensions être un roman déjà tout tracé mais non ! J’étais surprise par la fin. J’ai pris du temps pour digérer cette lecture forte, belle et poignante.

Je ne connaissais pas la plume de Jonathan Theroude, c’est vraiment une très belle découverte. En effet, la lecture s’est avérée tranquille, rapide et plutôt dynamique. J’ai adoré le côté acidulé du personnage de Vincent. En effet, même si celui-ci se dévoile difficilement, on finit par apercevoir un personnage très sympathique, qui a fait une erreur qui a chamboulé sa vie. Ainsi, on voit le passage de la lumière à l’ombre et de l’ombre à la lumière d’une manière bouleversante.

 La seule chose que je pourrais reprocher à cette histoire, c’est que certains détails mériteraient d’être un peu plus explicites. Cela aurait donné encore plus de force à l’histoire.

Je ne pensais pas que j’aurais pu être touchée ainsi par ce genre de roman avec un personnage aussi poignant. J’ai beaucoup apprécié ce roman que je ne peux que vous conseiller. C’est une très belle aventure livresque.

Les – :

  • Des détails qui auraient pu être plus exploités.

Les + :

  • Une plume très originale.
  • Une intrigue qui permet de voir les multiples facettes d’un homme perdu.
  • Le personnage de Vincent qui m’a beaucoup plu

Ma note :

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Simon Thorn et le nid de Serpent – Tome 2 – Aimée Carter

51oTUrArptL._SX195_.jpgRésumé : RÉVÉLEZ-VOUS. Simon Thorn sait depuis peu qu’il n’est pas un garçon comme les autres : il a le don de se transformer en animal. Alors qu’il s’habitue à sa nouvelle vie dans le REPAIRE, l’école pour les Animalgames, il reçoit des nouvelles inespérées de sa mère, enlevée par son terrifiant grand-père, le roi des oiseaux. Ce dernier cherche à reconstituer une arme si puissante qu’elle lui permettrait de régner sur tous les royaumes animaux. Guidé par l’indice laissé par sa mère sur une carte postale, Simon et ses amis se lancent dans un périlleux voyage qui les mènera au cœur du danger

Mon avis : Je remercie Camille ainsi que les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce nouveau Service Presse. En effet, je suis heureuse d’avoir pu remettre le nez dans l’univers d’Aimée Carter. En effet, Simon Thorn reste une très belle découverte.

C’est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans l’univers. Si le tome 1 m’avait beaucoup plu, le deuxième tome est encore plus approfondi, j’aime beaucoup ce que j’ai eu sous les yeux.

On retrouve Simon dans le Repaire. C’est vraiment une aventure qui commence pour lui malgré les épreuves douloureuses qu’il a dû subir à la fin du premier tome.

Les relations dans le repaire sont assez compliquées. En effet, Nolan, le frère de Simon est en colère contre Simon. Les frères ne s’entendent pas et lorsqu’ils sont ensemble dans une pièce, on sent l’électricité dans l’air. C’est assez surprenant. On aurait pu penser que la fin du premier tome aurait pu rapprocher les deux jeunes hommes mais non.

J’ai aussi apprécié le personnage de Malcom qui essaye de garder le pouvoir, de gérer les choses au mieux même si on ne lui facilite pas la tâche.

Simon lui a bien grandi mais on ressent beaucoup de colère, de ressentiment à cause de secret de famille douloureux. Il se pose énormément de question et cela apporte quelque chose de psychologique dans l’aventure. C’est assez prenant.

La bande d’amis reste très soudée malgré les aventures et les péripéties qu’ils ont traversés. J’ai trouvé que la notion d’amitié était bien mise en valeur dans ce deuxième tome. Deuxième tome sous le signe des émotions, des relations et du courage à faire face à la réalité de la situation.

J’aime beaucoup ce monde des Animalgames et de ce qu’engendre ce monde dans la tête et le corps de Simon. C’est vraiment un questionnement interne important, une quête de soi et de qui il est vraiment. Le voyage n’est pas seulement physique et géographique, le voyage est aussi psychique.

La plume d’Aimée Carter est saisissante, rafraîchissante et dynamique. J’ai beaucoup apprécié ce deuxième tome. J’ai l’impression de lire la saga qui pourrait être le nouveau Percy Jackson. C’est vraiment très intéressant. Simon Thorn est une saga qui peut plaire aux petits comme aux grands. C’est top.

J’ai apprécié découvrir ce monde intéressant. On voit l’imagination d’Aimée Carter nous dessiner un monde intéressant, divisé en région, en quartier ce que j’aime beaucoup. On a la création d’un monde imaginaire dans le monde réel. Le mélange de fiction et de réalité est assez surprenant et très intelligent.

Les + :

  • Une saga qui est très bonne.
  • Un panel de personnages que j’aime beaucoup.
  • La plume d’Aimée Carter que j’apprécie énormément.

Les – :

  • Quelques longueurs qui m’ont un peu ralenti dans ma lecture.

Ma note :

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Dix sept ans – Ava Dellaira

51wTDmucz4L._SX195_.jpgRésumé : Nous poursuivons tous quelque chose… Dans les années 1990, pour Marilyn, c’est la liberté. À 17 ans, enfant-actrice, elle sert de complément de salaire à sa mère, mais alors que les rôles et leurs revenus se raréfient, celle-ci s’éloigne de plus en plus. Bientôt, l’adolescente n’a d’autre choix que d’emménager chez un oncle imprévisible. Mais ce coup dur est vite adouci par la rencontre de James, le voisin d’en dessous, qui lui fera découvrir qu’ensemble ils peuvent donner à leur vie morne et ennuyeuse autant de couleurs qu’ils le désirent. Aujourd’hui, pour Angie, c’est la vérité. 
À 17 ans, cette jolie métisse n’a jamais connu son père. Et sa mère, Marilyn, a toujours prétendu qu’il était mort avant même sa naissance. Mais lorsque l’adolescente se découvre un oncle inconnu, elle se demande si sa mère ne lui a pas caché plus encore. Avec pour seul compagnon Sam, son ex-petit ami, Angie se lance alors dans un road trip improbable et dangereux, quittant son Nouveau-Mexique natal pour la ville de tous les espoirs : Los Angeles. 

Mon avis : Je remercie Camille ainsi que les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman en Service Presse. J’avais déjà eu la chance de lire « Love letters to the dead » que j’avais bien apprécié à l’époque.

Ici, on change un peu d’univers même s’il y a toujours les mêmes notions qui traversent ce roman. On fait la rencontre de Marylin qui est la mère d’Angie. En effet, ces deux personnages sont les personnages principaux du roman. On alterne les points de vue dans le passé et le présent. Si le passé est pour Marylin, le présent est celui d’Angie. Cependant, le passé explique le présent et ces deux périodes sont intrinsèquement liées.

J’ai apprécié ce roman. J’ai commencé ma lecture ce matin, elle vient de se terminer. J’en profite pour écrire ma chronique parce que je pense que c’est un roman qui parlera à beaucoup de monde : adultes comme adolescents. On est tous touchés par l’histoire d’Angie et de Marylin.

Dans les années 1990, Marylin est une jeune fille qui ne veut pas faire de mal à sa mère. Sa mère a pour elle la tête une carrière toute dessinée pour sa fille : une star de cinéma. Marylin, elle, ne rêve que d’une petite vie tranquille, d’études et d’un travail qui lui apportera la stabilité. Dans sa ville de Los Angeles, elle rencontre James, avec qui elle va vivre une formidable histoire. Angie, grandit sans son père, elle aimerait savoir ce qu’il est devenu, ainsi, elle part sur ses traces. En partant à la recherche de l’histoire de son père, elle espère se trouver.

C’est un beau roman initiatique d’une jeune fille qui se cherche. En plus d’avoir une recherche, un questionnement sur soi, on a une quête identitaire qui m’a beaucoup plu.

L’intrigue est simple mais bien ficelée. La plume de l’auteure m’a plu et m’a donné envie de relire « Love Letters to the dead ». C’est vraiment plein de dynamisme, de fraîcheur. On a envie d’aller visiter les endroits où les personnages sont passés.

La relation entre Marylin et Angie est très belle. J’ai aimé cette fusion adorable et la coupure fracassante qui laisse place à la compréhension, la vérité. C’était beau, vraiment. Les chapitres sont pleins d’émotions véhiculés par les questionnements des personnages.

Le personnage de James m’a plu aussi comme celui de Sam. Ainsi, on rapproche encore plus le couple mère/fille qui vit la même histoire avec des hommes différents à des époques différentes. On voit Marylin évoluer des deux côtés. C’est assez prenant. J’avoue avoir été fière d’elle et de son parcours. Sa volonté et son courage sont vraiment beaux.

Je ne peux que conseiller ce roman Young Adult aux lecteurs qui ont apprécié son premier roman. De plus, on touche des sujets sensibles d’une belle manière. Les personnages féminins sont beaux et forts.

Les + :

  • Un couple mère/fille comme on les aime.
  • Le changement de point de vue qui donne du rythme.
  • La plume d’Ava Dellaira que j’ai apprécié retrouver.
  • Les personnages secondaires qui insufflent un air nouveau.

Les – :

  • Quelques longueurs qui m’ont un peu ralentie.

Ma note : 

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Ceci n’est pas une banane – Céline Theeuws

téléchargement.jpgRésumé : Sixtine, fraîchement arrivée à Paris pour vivre la vie d’une vraie Parisienne, va voir son rêve se briser. Ses nouveaux collègues vont faire d’elle leur souffre-douleur. Insultes et coups-bas vont devenir son lot quotidien, un message envoyé à son corps qui va doucement fondre, jusqu’à se laisser dépérir. Ses bourreaux resteront-ils impunis ? Aura-t-elle la force de se venger ? Une chose est sûre, sa vie changera à jamais…  C’est un roman. Un roman épicé. Assaisonné de jalousie. Peint d’amertume, coloré et engagé. Avec un doigt d’humour. C’est l’histoire d’un corps qui va se désagréger face à la méchanceté. L’histoire d’une femme qui va plier sous le poids du silence. La réalité d’un corps. Une réalité dérangeante. Une histoire fondée sur des faits réels…

Mon avis : Je remercie Céline pour l’envoi de son roman en SP. J’ai eu la chance de le lire en avant première et je vous avoue que ça a été compliqué d’attendre la date ultime pour envoyer ma chronique et vous partager mon avis sur ce roman. Encore merci Céline, ta confiance est très importante pour moi : merci de m’avoir donné ma chance !

J’avais fondu pour « les douceurs d’Adrien » (je me souviens de tout : quand je l’ai lu, écrit ma chronique, bref c’était vraiment un excellent moment pour moi). Ceci n’est pas une banane certifie ce que je pensais : Céline est très talentuuuuueuse !!!! Mais quelle poésie !

Céline a réussi un exploit, en effet, lorsque j’ai lu le résumé j’ai un peu freiné mon ardeur dans le sens où lire un roman sur une quelconque forme de harcèlement, c’est assez compliqué pour moi. Ne voulant pas passer à coté de la plume de Céline, je me suis quand même laissé tenter et j’ai bien fait. Je vous avoue que j’ai été très surprise parce que j’avais sous les yeux. J’ai lu ce roman en quelques heures, impossible de décoller mes yeux des mots de Céline. C’est poignant, fort, plein de sens.

On fait la rencontre de Sixtine, une jeune femme courageuse, belle et très intelligente. A cause d’une petite réflexion, elle subit le courroux de ses collègues et sa descente aux enfers commence. J’ai vraiment beaucoup aimé le personnage de Sixtine. Malgré la pression au travail, la manipulation de ses collègues, elle s’accroche. Entre perte d’appétit, de poids, de moral, Sixtine est au plus mal et m’a fait de belles frayeurs. Cependant, j’ai adoré son courage, sa maîtrise d’elle-même, sa volonté à sortir de la tête de l’eau. Et la petite chenille devient papillon !

Ce roman est à lire, honnêtement, il est génial. Je ne pensais pas qu’après « les douceurs d’Adrien » j’aurais pu être aussi voire plus conquise mais je me suis trompée, avec « Ceci n’est pas une banane », Céline Theeuws met la barre plus haute. Si mon cœur avait fondu pour le premier, mon cœur est une flaque pour celui-ci.

Il faut souligner le fait que le sujet reste traité avec humour ce qui permet une certaine légèreté dans la lecture ce qui la rend plutôt dynamique. C’est vraiment traité avec beaucoup d’ingéniosité et mes craintes du début se sont très rapidement envolées.

Je vous avoue que j’ai eu faim tout le long de ma lecture. La manière dont Sixtine d’applique dans son travail m’a mis l’eau à la bouche. C’est vraiment une belle lecture.

Je ne peux que vous pousser à découvrir l’univers de Céline Theeuws qui s’avère être génial. La plume est belle, délicate et faite pour parler de sujets qui fâchent, les sujets délicats. Ceux-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Mais comme Harry Potter, Céline n’a pas peur de les prononcer, de les pointer du doigt et de leur faire la fête !

Les + :

  • La couverture que je trouve très parlante.
  • La plume de l’auteure dont je suis amoureuse !
  • Le personnage de Sixtine que j’ai complètement adoré !

Les – :

  • Un nouveau coup de cœur pour ce merveilleux roman ! Aucun point négatif à souligner.

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Les collisions – Joanne Richoux

CVT_Les-Collisions_8600.jpgRésumé : Gabriel et Laetitia entrent en Terminale Littéraire. Il est brumeux et arrogant. Elle est fière et sauvage. Ils s’ennuient royalement au lycée, et ils ont comme une envie de le faire payer à tout le monde. Ça tombe bien : cette année, ils étudient Les Liaisons dangereuses. Ça va leur donner des idées…

Mon avis : Je remercie les éditions Sarbacane pour l’envoi de ce service presse. En effet, j’ai déjà eu l’occasion de découvrir l’univers complètement fou de l’auteure. Ici, lorsque j’ai vu « liaisons dangereuses » j’ai foncé, il ne m’en a pas fallu plus. Je vous avoue que si je ne m’étais arrêtée que sur la couverture, je n’aurais pas forcément sauté le pas. Rien de bien méchant mais je ne suis simplement pas attirée par cette couverture.

Comme je le dis bien souvent, l’habit ne fait pas le moine, ici, on s’en rend bien compte. Après avoir surpris avec l’univers de Versailles dans notre monde d’aujourd’hui, Joanne Richoux s’inspire des liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos pour nous faire passer un excellent moment de lecture. C’est assez particulier, j’ai du attendre un peu avant d’écrire mon avis sur cette lecture. Il y a beaucoup de sentiments et émotions qui se sont bousculés dans mon cœur et dans ma tête !

Laetitia et Gabriel sont des amis qui se sont bien trouvés. Ils entretiennent une relation trouble depuis plusieurs années. C’est assez troublant comme relation : ils sont beaux, ils savent qu’ils plaisent aux autres, ils sont séduisants… Et en jouent beaucoup pour semer le trouble dans les relations.

L’intrigue est assez simple : Gabriel et Laetitia s’ennuient durant leur dernière année de lycée. Une œuvre au programme les interpelle : Les liaisons dangereuses. Rapidement ils décident qu’ils seront Le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil. Ils choisissent des cibles qui deviendront les protagonistes du roman. C’est vraiment une idée formidable pour les deux adolescents : très rapidement, ils vont vite se rendre compte que tout leur échappe.

Je n’ai juste qu’une question : Où l’auteure est allée chercher une idée pareille ? Quel génie !!! J’ai vraiment adoré cette version des liaisons dangereuses moderne. EXCELLENT !

L’entrée dans le monde de Joanne RIchoux se fait dans un fracas ! En effet, je me suis retrouvée avec une plume qui ne prend pas de détour pour dire les choses, c’est cash, fracassant, on en redemande malgré le fait d’être malmené et bousculé dès le départ. J’ai trouvé cette plume à l’image des deux protagonistes principaux.

En plus d’être un roman frappant par l’intrigue et les personnages, ce qui fait la force de ce dernier tient dans la force de la plume de Joanne Richoux. Je pense qu’en effet, même s’il choque, ce roman fait merveilleusement écho aux liaisons dangereuses dans le sens où, à sa publication, le texte de Laclos a aussi fait des siennes. Je pense que le roman de Madame Richoux va faire des siennes aussi. C’est un roman que l’on aime ou que l’on déteste à mon avis. Pour ma part, c’est un véritable coup de cœur. Une petite bombe littéraire.

Les + :

  • Deux personnages forts.
  • La revisite du roman « les liaisons dangereuses » que j’adore
  • La fin qui est une claque incroyable.
  • Le tas d’émotions et de sentiments qui se bousculent encore dans mon être !

Les – :

  • Mon cœur de lectrice est comblé. COUP DE CŒUR TOTAL.

Ma note : 

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Aztèques – tome 1 : Harem – Eric Costa

51xkgHMkGNL._SX195_.jpgRésumé : Roman lauréat du Salon du Livre Paris 2017 par le jury Amazon KDP.

Une jeune esclave peut-elle faire tomber un Empire ? Lorsqu’elle retrouve son village en feu et son chien éventré, Ameyal se jure d’exterminer les Aztèques qui les attaquent. Mais son courage et sa volonté ne peuvent rivaliser contre les guerriers. Elle perd tout, famille, amis, son village est détruit et elle est emportée. Rabaissée à l’état d’esclave, plongée dans un harem où les intrigues font loi, où sauver sa peau se joue derrière chaque porte, Ameyal doit faire face aux pires injustices, trahisons et humiliations. Au-delà de ces épreuves, une question s’impose : existe-t-il un cage assez grande pour retenir la fille de l’aigle .Après son recueil de nouvelles Réalités Invisibles, Eric Costa vous propose de plonger dans une saga historique sans précédent.

Mon avis : Je remercie Amélia, Virginie et Julie pour leur travail au sein du prix des auteurs inconnus. Au fil des romans, des mois, des pages, je croise le chemin de petites pépites livresques et je suis ravie de vous dire que le premier tome de la saga d’Eric Costa en fait partie ! Quel travail !!!!

Le premier point qui joue en la faveur de l’auteur c’est le fait qu’il ait choisi cette période bien trop mal connue du public. La période des Aztèques regorge de mystères. Ce sont une culture et des traditions que l’on sous estime grandement. J’ai trouvé cela très bien de mettre cette ère au premier plan. C’est une grande plongée dans un univers riche que l’auteur exploite très bien.

On fait la rencontre d’Ameyal, le personnage principal de cette histoire. Grâce à elle, on21558808_10155840743672376_432604085835244817_n est plongé dans une ambiance sauvage, pleine de dangers et j’ai adoré cela ! Ameyal est une jeune femme très dynamique, elle a un caractère de feu qui fait d’elle un personnage explosif qui m’a beaucoup plu. Elle se bat avec ferveur pour son peuple. En effet, elle a vu sa vie voler en éclat, elle a connu l’esclavage et veut retrouver sa vie, sa liberté. Le physique et le caractère d’Ameyal font d’elle un personnage peu commun.

L’intrigue est très bien ficelée et nous promet de passer un moment de lecture très intense et excellent. C’est vraiment une très belle aventure que j’ai pris plaisir à découvrir. Ma lecture ne s’est pas essoufflée. Cependant, j’avoue que les chapitres ont été un tantinet trop longs pour moi, j’aime faire des pauses (cafés, céréales, chocolats) dans mes lectures et ici, ça m’a paru long.

Autre chose que j’ai pu découvrir à travers ce roman c’est la plume d’Eric Costa. Il y a un travail en amont qui est magnifique. C’est vraiment très bon et beau à lire. Il y a la passion qui déborde des mots de l’auteur et c’est terriblement bon ! Ce qui est très surprenant, c’est le naturel avec lequel on est plongé dans l’univers des Aztèques.

Je ne peux que conseiller ce merveilleux roman aux fans du genre. C’est vraiment une belle découverte.

En bref :

Les –

  • De gros chapitres, qui ne permettent pas forcément de faire de pause dans la lecture.

Les + :

  • Un personnage principal féminin atypique.
  • L’ère aztèque mise en avant d’une manière brillante.
  • Une plume du tonnerre qui permet une immersion dans un monde incroyable. On est plongé dans un univers merveilleux, on veut tout savoir et tout découvrir autour de soi.

Ma note: 

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Madame Pylinska et le secret de Chopin – Eric Emmanuel Schmitt

51XW2zaL56L._SX195_.jpgRésumé : En suivant les cours de la tyrannique Madame Pylinska, le jeune Eric Emmanuel cherche à comprendre le mystère de la musique de Chopin. La Polonaise a de surprenantes façons d’expliquer le génie du musicien et la leçon de piano devient peu à peu apprentissage de la vie et de l’amour. Dans le cadre de « Le cycle de l’invisible », un conte initiatique plein d’émotion, d’intelligence et d’humour.

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois chaleureusement Gilles Paris et son équipe pour l’envoi du dernier roman d’Eric Emmanuel Schmitt. Je suis ravie de découvrir peu à peu sa plume, après l’homme qui voyait à travers les visages et la vengeance du pardon, je découvre ici un univers qui me tient particulièrement à cœur puisqu’il s’agit de la musique. En plus d’adorer la musique, j’en joue, j’ai donc foncé lorsque j’ai vu ce roman. Je vous avoue que je me suis régalée avec ce dernier roman.

Court mais intense ! C’est un roman efficace qui m’a permis de vivre beaucoup d’émotions à travers l’expérience du jeune Eric Emmanuel avec Madame Pylinska, une professeur de musique intransigeante !

Cet épisode autobiographique de la vie d’Eric Emmanuel Schmitt est très intéressant. En effet, on voit comment le jeune homme tombe amoureux de la musique malgré des débuts assez houleux entre les deux.

On aborde la musique via le piano et Chopin que j’ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir à travers les mots de l’auteur. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller réécouter quelques extraits de l’œuvre de Chopin après ma lecture. C’était très prenant. Ce livre a laissé une belle empreinte dans mon cœur de lectrice.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Madame Pylinska qui ajoute un petit côté épicé à la chose. C’est une lecture qui se veut rythmée par les mots et la musique. La musique provient forcément de la notion que l’on lie ici à Chopin mais aussi des mots choisis. En effet, c’est très sympathique à lire. On est bercé par un rythme qui nous permet de lire ce petit roman d’une traite.

Je continue donc ma découverte de cet auteur avec beaucoup d’engouement. C’est frais, ça nous pousse dans une atmosphère sympathique.

J’ai apprécié la « contamination » de la manière d’être de Madame Pylinska. Même si Eric Emmanuel ne comprend pas toujours ce qu’elle veut dès le départ, rapidement, on se rend compte que les choses assez farfelues qu’elle demande à son élève sont des choses qui lui permettent d’aborder la musique de la manière la plus pure qu’il soit. C’est très intéressant.

La notion de musique est assez prenante dans ce texte. Il faut aussi ajouter une bonne dose de courage pour s’accrocher, une bonne couche de passion musicale mais aussi de la sévérité. J’ai beaucoup apprécié ce mélange détonnant.

La manière dont est écrit ce roman est excellente. J’ai aimé la construction des passages, les tournures de phrase. Il n’y a rien à dire, Eric Emmanuel Schmitt a un style parfait : c’est simple et efficace. J’avais peur avec cet écrivain et d’un style trop pompeux mais je me suis trompée, c’est bon, très bon même !

La famille d’Eric Emmanuel Schmitt reste brève dans ce roman mais sa tante a une place particulière. Il a fait d’elle un personnage particulier qui a su me toucher. C’est très prenant.

Les – :

  • J’aurais aimé en avoir un peu plus à me mettre sous la dent.

Les + :

  • Le thème de la musique abordé avec brio.
  • Les personnages de Madame Pylinska et de la tante d’Eric Emmanuel Schmitt.
  • La plume de l’auteur que j’ai aimé retrouver.
  • La délicatesse qui se dégage de ce roman de manière générale.

Ma note 

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La clé du bonheur – Séverine Vialon

CVT_La-cle-du-bonheur_8300.jpgRésumé : Le bonheur ? Qui est-il ? Comment le trouver ? Est-on sûr de l’avoir atteint ? Virginie, jeune bibliothécaire, a pour seule passion de tenir compagnie aux vieilles dames de son village, six compagnonnes qu’elle rejoint tous les soirs. Pourtant, une rencontre va perturber cet équilibre qu’elle croit être son bonheur. Pourquoi l’oblige-t-on à remettre toute sa vie en question ?

Mon avis : Faisant partie des dix finalistes du prix des auteurs inconnus dans la catégorie Réalisme, j’ai pu découvrir la plume de Séverine Vialon par l’intermédiaire du roman « La clé du bonheur ». Je vous avoue que je ne m’attendais pas du tout à cela en lisant les dix premières pages et le résumé de ce roman.

Même si je ne peux pas parler de fiasco : cela serai un gros mensonge, je ne peux pas non plus parler d’un coup de cœur livresque, ni même d’une superbe lecture. Je ressors fortement mitigée de ce moment de lecture. Je m’explique :

On vit l’intrigue d’un point de vue externe, on alterne les situations entre les personnages : on rencontre Fred, Virginie ainsi que les petites mamies dont elle s’occupe. Même si j’ai apprécié les personnages de Fred et de Maria, je suis passée à côté du personnage de Virginie. Je n’ai pas compris ce personnage fort et sensible à la fois, je le reconnais. Ses réactions sont vraiment disproportionnées. Je n’ai pas compris pourquoi elle s’adresse à Fred de cette manière dès le départ.

Même si l’on comprend, par la suite, ce qu’il en est, le pourquoi du comment reste trop tardif et trop « gros » pour moi. J’ai eu du mal à m’identifier au personnage de Virginie parce qu’elle reste trop mystérieuse, je pense qu’avoir des indices sur ce qu’elle a pu vivre, ce qui fait qu’elle est ainsi aurait pu être sympathique.

J’ai apprécié Fred qui s’accroche malgré les vents phénoménaux qu’il se prend de la part 21558808_10155840743672376_432604085835244817_nde Virginie. Il est embarqué dans une situation de malade et encore une fois, le personnage du psychologue apporte une dimension complètement surréaliste. Je ne comprends pas pourquoi il fait cette expérience avec Virginie et pourquoi il la « force ». C’est vraiment étrange, et je vous prie de croire que si mon psychologue me fait ça, je m’en vais en courant. Pour le coup, je n’ai pas trouvé la situation réaliste du tout.

J’aurais aimé en savoir un peu plus sur Fred même si l’on sait pourquoi il arrive dans le village, le professeur des écoles reste bien mystérieux ? Ca aurait été sympathique d’en savoir plus sur ce qu’il ressent vis-à-vis de ce que Virginie lui fait subir.

J’ai tout de même apprécié les mamies qui rythment le récit et qui ponctuent l’intrigue grâce à des petites histoires assez drôles et qui prêtent à sourire.

J’ai aussi aimé la dénonciation des conditions de vie de certaines personnes âgées qui sont déplorables. Etant dans mon secteur d’activité, j’ai apprécié ce moment.

La plume de l’auteure reste très agréable à lire, elle permet une lecture rapide et pour ma part, j’ai lu tout d’une traite.

Les – :

  • Le personnage de Virginie dont la psychologie reste trop grossièrement travaillée pour moi.
  • Le psychologue qui propose une expérience, pour le coup, pas du tout réaliste.

Les + :

  • Le personnage de Fred que j’ai apprécié même si j’aurais voulu en savoir plus.
  • Les personnages âgées mises à l’honneur dans le roman.
  • La plume sympathique et fraîche de l’auteure.

Ma note : 

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Live to love – Saison 1 – Shana Keers   

téléchargementRésumé : Elisa est étudiante en psychologie. Très introvertie, elle combat au quotidien de nombreuses phobies et refuse la vie des jeunes femmes de son âge : pas de sorties, et surtout pas d’aventures amoureuses. Elle tente d’oublier son passé douloureux en le passant sous silence auprès de ses deux seuls amis et reste persuadée que sa vie lui convient. Jusqu’au jour où…

Thomas, lui, est enseignant en anglais à l’université. Il est beau, arrogant, aime les plaisirs de la vie et surtout les femmes qu’il utilise comme jouet sexuel en refusant toute attache. Sous ses apparences d’homme bien dans sa peau, il cache également un secret à ses proches et notamment à sa meilleure amie, avec laquelle il entretient une relation ambiguë.

Mais une rencontre fortuite… Un défi… Une attirance réciproque… Et tout peut changer.

Ces deux âmes aux lourds secrets parviendront-elles à s’ouvrir aux autres ? Va-t-elle pouvoir se remettre de ses démons qui la hantent sans cesse ? Quant à Thomas, va-t-il gérer à la perfection les événements qui l’attendent au tournant ?  

Mon avis : Je remercie Shana Keers qui me permet de continuer l’aventure livresque qu’est le partenariat entre elle et moi. Grâce à elle, j’ai pu poursuivre la découverte de son univers via ce deuxième roman, cette première saison, de Live To Love.

Il n’y a pas à dire, c’est assez différent du roman Immoralité qui nous proposait une relation incestueuse. Ici, même si la relation est interdite dans la société, c’est du politiquement incorrect sans être interdit par la loi dirons nous.

J’ai tout de suite apprécié ma lecture malgré ma confrontation avec le personnage d’Elisa. On fait sa rencontre et je vous avoue que mes débuts avec ce personnage n’ont pas été de tout repos. En effet, j’ai trouvé le personnage d’Elisa assez négatif. Bien entendu, on comprend par la suite le pourquoi du comment mais je vous avoue qu’elle m’a un peu désorienté, dérouté au départ. Tant de négativisme, ça m’a rendu un peu perplexe. Cependant, ceci ne m’a pas empêché de découvrir l’univers de Live To Love.

Shana Keers a encore utilisé sa plume – baguette magique – pour me convaincre encore un peu plus de son talent. En effet, jamais je n’aurais pensé apprécié ceci : une relation entre une pauvre étudiante qui se refuse à tomber amoureuse, succomber aux charmes d’un homme et un homme riche comme pas possible, sans scrupule, qui se sert des femmes comme des Kleenex. J’ai encore une fois été bien surprise. C’est vraiment bon, et j’ai envie, bien entendu, de savoir la suite !

Le personnage de Thomas est assez intéressant, j’ai beaucoup apprécié son côté sexy et détendu. Il sait qu’il obtient toujours ce qu’il veut et en joue. J’ai aimé ce caractère qui ne se laisse pas faire. Il a une force incroyable.

J’ai aussi aimé le fait que les personnages se dévoilent petit à petit. Cela laisse présager le meilleur pour la suite et la saison 2. J’ai aussi aimé l’évolution d’Elisa qui nous donne aussi envie d’en savoir un peu plus.

Je ne dis pas que je lirai ce genre de romans tous les jours mais je suis très heureuse de parvenir à me laisser prendre au jeu. C’est un genre séduisant qui me fait passer de bons moments. Je suis vraiment heureuse de pouvoir dire que j’ai passé un bon moment avec Shana Keers et sa plume magique ! Sa plume me plait toujours autant.

Les + :

  • Une relation professeur/étudiante que j’ai pris plaisir à découvrir.
  • Le retour de la plume de Shana Keers que j’apprécié.
  • La découverte d’un genre que je ne connais pas encore très bien et que je prends plaisir à découvrir.
  • L’évolution des personnages qui laisse présager une saison 2 intéressante.

Les – mais qui deviennent des +/- ^^ :

  • Le personnage d’Elisa qui m’a un peu rebuté au départ et qui m’a un peu laissé un effet de longueur… Cependant, la découverte du personnage d’Elisa reste une belle découverte par son évolution.

Ma note : 

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24

20 secondes de courage – Lhattie Haniel

51xD3eQzNTL.jpgRésumé : – Une Romance Feel Good ! – Polina Leonidov et Vadim Volochenko sont deux enfants qui ont, malgré leurs jeunes âges, un incroyable coup de foudre alors qu’ils se disputent dans une cour de récréation. Les années s’écoulent voyant ainsi leur amour s’élever en secret, même si leurs trains de vie sont diamétralement opposés. Mis au parfum de leur idylle, Piotr Leonidov s’y oppose fermement et fait en sorte de séparer pour toujours sa fille aînée de ce jeune homme, qu’il juge de petit arriviste. Bien que l’époque des mariages arrangés soit révolue, il force Polina à se fiancer avec M. Levkine, un homme plus âgé qu’elle et fort aisé. Le cœur aussi brisé que sa belle, Vadim quitte la France avant leur union et coupe les ponts avec tout le monde, même avec ses propres parents. De retour après plusieurs années d’absence, Vadim apprend par sa mère que Polina, la seule femme qu’il a toujours aimée, n’a jamais épousé M. Levkine. Seulement, Vadim n’est plus libre, car il est totalement marié avec Moïsha…

Mon avis : Je remercie chaleureusement Lhattie Haniel pour l’envoi de ce Service Presse. Je prends un réel plaisir à découvrir l’univers de cette auteure au fil des saisons. L’envoi de tous ses romans m’a fait chaud au cœur. J’ai pris le temps de découvrir une romance feel good de l’auteure via un univers slave avec des décors et des sonorités qui m’ont donnés envie de voyager (même si on se retrouve dans les quartiers parisiens, le charme est là)

Laissez-moi d’abord vous dire que j’adore la couverture. Je la trouve très fraîche, propice aux beaux jours qui pointent leur nez chez moi. C’est très agréable, j’ai pu lire ce roman, dehors, et quel bonheur !

Nous faisons la rencontre de Polina Leonidov et de Vadim Volochenko qui sont deux jeunes gens adorables, je l’ai ai beaucoup apprécié dès le début du roman et je les ai pris sous mon aile de lectrice protectrice ! C’est vraiment deux personnages que j’ai beaucoup aimé découvrir.

Polina est une jeune fille très courageuse, elle n’a pas peur d’aller à la confrontation quand cela est nécessaire. Elle développe un instinct familial assez surprenant. Cependant, elle ne peut faire autrement que de se plier aux règles familiales lorsque son père interdit le mariage avec Vadim Volochenko qui fait partie de la basse extraction. On se retrouve dans le cadre du mariage arrangé dans le but de créer les meilleures alliances financières, politiques, économiques mais ne parlez surtout pas de mariage d’amour, jamais !

L’intrigue est très sympathique, on passe un bon moment entouré des personnages. Je suis un peu hésitante à vous parler plus en détail de l’intrigue puisque je vous avoue que c’est dur d’en parler sans vous gâcher le plaisir de la lecture.

Je ne peux que vous conseiller de vous y plonger si vous êtes fan de ce genre de roman. Si vous avez une petite après midi à passer en compagnie d’un roman ni trop long, ni trop court, plein de couleur et d’amour, c’est celui-ci, je ne peux pas être plus claire il me semble.

La plume de Lhattie Haniel est toujours aussi belle. Je suis séduite par les mots, le rythme et la poésie de l’auteure. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter corps et âme dans ses romans qui en valent le coup ! Il y a un côté intemporel à la plume. On peut facilement s’imaginer les personnages vivre dans différents siècles. J’ai apprécié les retrouver dans notre époque, cela change. C’est bien ! Ainsi on se rend rapidement compte que l’auteure a une plume tout terrain !

Les + :

  • Une intrigue intemporelle mais qui fait évoluer les personnages dans notre époque moderne.
  • Des personnages slaves qui donnent une couleur atypique au roman.
  • La plume de Lhattie Haniel : quel bonheur de la retrouver !

Les – :

  • On rentre seulement au bout de quelques chapitres dans l’univers. Dommage, un petit démarrage mais qui se finit sur les chapeaux de roue ! 

Ma note : 

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Orcam Tome 1 – Laura Muller

51cFnl+CXkL._SX195_.jpgRésumé : Orcam, un monde parallèle à la Terre où règne la magie des quatre éléments. À la veille de leurs dix-sept ans, les triplés Lihanna, Erin et Iain MacCormac sont sur le point de voir leurs vies d’adolescents insouciants, basculer. Lihanna le sait, ils ont un destin. Même si ce dernier ne fait pas vraiment partie de ses priorités. Parce que… et bien : elle n’a que dix-sept ans ! Pourtant sur Orcam, ce monde qui ne l’a pas vue naître, ce destin est loin d’être anodin. Il est lié à une prophétie : à dix-huit ans, les Trois Sang-Mêlés nés sur Terre sauveront le monde d’Orcam d’une terrible malédiction. Alors que Lihanna ne se sent pas encore prête à endosser de telles responsabilités, son dix-septième anniversaire sonne pourtant la fin de son adolescence dorée et la tâche pour sauver son nouveau monde s’annonce encore plus compliquée qu’elle ne l’avait imaginée. Heureusement pour elle, il reste une année avant sa majorité. Un an pour s’entraîner, pour comprendre sa véritable destinée et – surtout – pour faire le bon choix.Car, au final, la prophétie mentionne aussi que les Trois doivent choisir. Vont-ils réellement sauver Orcam ? Ou bien le détruire ?

Mon avis : Je remercie Laura Muller qui m’a gentiment fait la proposition de lecture de ce roman via le site simplement.pro. Je suis très heureuse d’avoir pu le lire dans le sens où je voyais la publicité très souvent sur Facebook. Pour tout vous dire, il était noté dans ma wish list. Quand j’ai vu cette notification, j’ai remercié le ciel et j’ai sauté sur l’occasion. Un grand merci à Laura et à Simplement.pro.

Dans un premier temps, je suis complètement amoureuse de la couverture de ce roman. J’aime les couleurs, la poésie qui se dégage de la couverture mais aussi le mystère environnant avec le personnage de dos. Ca donne vraiment envie d’en savoir plus sur ce que l’on va découvrir dans ce premier tome.

On fait la rencontre des triplés MacCormac : Lihanna, Erin et Iain. J’ai beaucoup apprécié ce trio. En effet, même s’ils sont des triplés, j’ai beaucoup apprécié le fait que les personnages ne sont pas forcément dans une relation intense comme on peut souvent le voir chez les jumeaux et les triplés. On les dissocie facilement, ils ont leurs propres caractères et j’apprécie grandement cette dissociation. Cependant, il y a aussi une association puisque les trois adolescents sont aussi acteurs d’une prophétie qui pourra sauver ou détruire le monde d’Orcam.

Ce que j’ai aussi apprécié c’est l’hésitation qui rend humain les personnages. En effet, l’hésitation de Lihanna est tout a fait normal. On lui dit qu’elle va pouvoir sauver un monde, ou le détruire. Elle a donc de grosses responsabilités pour une adolescente de 16 ans. J’ai apprécié cette nuance dans le texte. Dans ce cas, elle peut compter sur son frère et sa sœur. Il faut aussi souligner que le narrateur que l’on a est Lihanna. On suit l’histoire via ses yeux.

Au niveau des personnages, on a forcément la famille MacCormac. Mais aussi des personnages intéressants qui apportent beaucoup à l’intrigue et aux actions du roman : je pense à Morgane, Liam ou Jack.

Le monde d’Orcam est un monde que j’ai apprécié puisqu’il offre de nombreuses possibilités. J’ai aimé le fait que l’on aurait pu se croire sur Terre tant les détails prêtent à confusion. Il y a une étendue de possibles qui s’offre à nous, lecteurs. C’est très appréciable.

On entre donc dans un monde où se côtoient différentes populations, magies en tout genre et pouvoirs exceptionnels. C’est renversant. J’ai beaucoup apprécié découvrir le monde d’Orcam.

La seule petite chose qui m’a un peu ralentie dans ma lecture et c’est vraiment un détail à l’appréciation du lecteur c’est le fait que l’on puisse lire dans les pensées des personnages. Des fois, ça tourne un peu en rond et alourdi quelque peu le roman. Je pense à la romance entre Lihanna et Liam qui est assez redondante.

La plume de Laura Muller est très bonne, elle est dynamique, fluide et permet une belle entrée en matière dans le monde d’Orcam.

Les + :

  • Un nouveau monde que j’ai pris plaisir à découvrir.
  • Un trio qui m’a beaucoup plus : le jeu sur l’association et la dissociation des triplés est assez sympathique à lire.
  • La plume de l’auteure que j’ai apprécié.
  • La couverture dont je suis amoureuse.

Les – :

  • Quelques longueurs dues aux pensées que l’on découvre au long du roman.
  • De légères redondances.

Ma note : 

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Merlin et la fée des flashs – Chantal Robillard

51uHb8mvOjL._SX195_Résumé : Les chevaliers de la Table ronde ont été téléportés au XXIe siècle et se retrouvent lieutenants dans la brigade criminelle de Strasbourg, dirigée par le commandant Merlin. Celui-ci est en train de terminer une enquête difficile qui l’a mené notamment à Kaysersberg. Au retour, il s’arrête à Colmar, où sa fille, la douce Morgane, dédicace ses livres au Salon du livre… Suite à un terrible malentendu, des événements graves vont alors s’enchaîner à Colmar pour Merlin, sa fille Morgane, son amante Rosemonde : un pervers sexuel s’attaque à eux tour à tour. Chantal Robillard nous offre ici un roman court un peu loufoque, érotique et plein de surprises, sur fond de violences sexuelles, de marché de Noël et de visions rétrospectives de la mystérieuse Rosemonde, qui semble cacher beaucoup de choses à Merlin… L’enchanteur serait-il enchanté à son tour ?

Mon avis : Je remercie Céline et l’équipe de Nutty Sheep pour l’envoi de ce service presse. Je l’avais gardé, bien au chaud, pour la période d’après les partiels. J’en ai entendu beaucoup de bien, j’ai donc jeté mon dévolu dessus une fois cette période de stress accumulé derrière moi.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’on parvienne à mélanger une épopée légendaire, un conte merveilleux comme celui de Merlin l’enchanteur et donc forcément les chevaliers de la table ronde à un monde réaliste, celui du 21ème siècle, notre monde à nous, secoués par des épisodes que celui du Bataclan qui a été une grosse claque de violence pour tout le monde. L’auteure parvient, avec brio, à mélanger ces deux notions qui n’ont, à la base, rien à voir. Pour cela, bravo !

Le personnage de Merlin est assez sympathique, j’ai aimé son côté « je m’en foutiste ». Il a refusé une promotion et se voit muté en Alsace. Mais peu lui importe. Il vit sa vie et c’est bien ainsi. Sa fille, Morgane, est un amour. J’ai beaucoup apprécié ce personnage qui est une artiste. Elle s’égare souvent par ses dessins et son art pour échapper à la vérité qu’est l’attentat du Bataclan dont elle a su sortir indemne.

Il y a beaucoup de personnages, je vous avoue que j’ai été un peu perdue par la multitude de caractères et de psychologies différentes. J’ai mis un peu de temps à m’installer dans cette lecture mais au final, elle est assez sympathique.

L’intrigue reste étonnante. C’est une belle surprise dans le sens où je ne m’attendais pas du tout à ce genre de lecture. En effet, rien à voir avec une histoire policière comme on pouvait le croire. Même si le côté policier est présent, il ne l’est pas comme on peut le penser. C’est prenant et surprenant. On soulève des notions importants comme les SSPT (Syndromes de Stress Post Traumatique, merci Grey’s Anatomy ^^), le viol, les violences. Cependant, cette histoire mêle le policier au fantastique avec brio. Bref, on est dans un tourbillon qui ne s’arrête qu’à la fin de notre lecture.

Je peux conseiller cette lecture sympathique et rapide aux gens qui aiment les récits décalés que ce soit au niveau de la forme ou du fond. Je trouve cela relaxant et j’aime quand on révolutionne un peu le genre.

La plume de Chantal Robillard est très belle. Elle nous propose une belle pause dans la réalité. C’est très sympathique à lire. Une plume dynamique qui permet de suivre tout au long du roman l’histoire de Merlin.

Les + :

  • Le concept de l’intrigue.
  • Le fait de retrouver Merlin et les chevaliers de la table ronde dans notre monde.
  • Des notions importantes soulevées.
  • Une plume que je ne connaissais pas.
  • L’originalité du mélange des genres.

Les – :

  • Trop de personnages qui m’ont un peu perdus.
  • Quelques longueurs.

Ma note :

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Elisabeth, princesse à Versailles – Annie Jay  (tomes 1 et 2)

téléchargementRésumé : Un peu sauvage et rebelle, la princesse Élisabeth, petite soeur du roi Louis XVI, se sent seule au château de Versailles. Heureusement, elle va devenir inséparable d’Angélique, la fille de sa nouvelle gouvernante. Ensemble, elles devront résoudre une grande énigme : retrouver La Dame à la rose, un précieux tableau qui a disparu depuis plus de trente ans. Pour mener leur enquête, elles pourront compter sur l’aide de Théo, le jeune page.

Mon avis : Je remercie chaleureusement Pauline et l’équipe d’Audiolib pour l’envoi de ce service presse.

Vous le savez (ou pas, je ne sais plus si j’en ai déjà parlé par ici) mais je suis une grande fan de tout ce qui touche à Versailles. Plus particulièrement à la période de Louis XIV que je trouve fascinant. Tout cela, c’est à cause de ma professeur de français en 4ème qui m’a fait découvrir Annie Jay via le roman Complot à Versailles que j’ai beaucoup apprécié.

Il est donc normal, lorsque j’ai vu que deux tomes d’une saga d’Annie Jay était publiée, j’ai sauté sur l’occasion et j’étais très heureuse de le retrouver dans ma Boite aux Lettres !

Ce que j’apprécié beaucoup, c’est la vulgarisation de l’histoire (qui peut être compliquée pour les plus jeunes) et la manière dont Annie Jay rend les choses intéressantes.

On fait la rencontre d’Elisabeth (on l’avait déjà rencontré dans le roman d’Anne de Broca l’année dernière sur le blog) la sœur de Louis XVI. Ici, ils sont encore jeunes. Louis XV est encore vivant même s’il est en fin de vie.

Elisabeth est une petite fille rebelle, qui ne veut ni apprendre, ni obéir. C’est une petite fille qui souffre de la solitude que lui inflige son rang de princesse. Elle se retrouve avec une gouvernante qui ne l’aime pas, qui ne l’aide pas et qui veut faire d’elle une « princesse à l’étiquette irréprochable ». Elisabeth se rebelle et refuse.

Tout change lorsqu’une « sous gouvernante » vient en aide à Elisabeth. Ainsi, à ses côtés Elisabeth apprend les mathématiques, le français mais aussi l’italien et à devenir une princesse simple, intelligente, qui a le cœur sur la main.

J’ai beaucoup apprécié l’évolution de la jeune Elisabeth qui, confronté au « vrai » monde, en dehors de Versailles, voit la misère et l’injustice du monde. C’est vraiment un côté du roman que j’ai beaucoup aimé. Elle se rend compte que des enfants ont envie d’apprendre mais qu’ils n’ont pas les moyens de le faire. Ainsi, elle se remet en question et veut aider les plus pauvres.

Dans ces deux tomes, accompagnée de ses trois amis qu’elle va se faire durant ces premiers romans, elle va essayer de percer le mystère qui permettrai à son ami palefrenier de récupérer l’argent de sa famille mais aussi de pouvoir être juste.

Je vous présente donc deux romans pleins de belles notions que les plus jeunes apprécieront mais aussi les plus vieux ! On y parle d’amitié, de famille, de réussite sociale, de travail. C’est vraiment une très belle découverte ! J’ai envie de savoir la suite. Ainsi, on suit un pan de l’histoire d’une manière colorée et pleine de vie grâce au personnage d’Elisabeth mais aussi grâce à la plume d’Annie Jay.

Je fus très heureuse de retrouver cette plume qui m’avait manqué ! J’ai une envie subite de relire Complot à Versailles et à la poursuite d’Olympe.

Les + :

  • La vulgarisation de l’histoire
  • Les personnages que j’ai beaucoup apprécié
  • De belles notions véhiculées.
  • Une petite enquête policière pour le plaisir des enfants!

Les – :

  • J’aurais aimé en avoir un peu plus à me mettre dans les oreilles. Vivement la suite !

Ma note 

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Mon combat – Jocelyne Tribot

images.jpgRésumé : À la suite d’un accident, Abby souffre d’une amnésie après s’être réveillée du coma. Aucun souvenir de son passé ni même de son mari, sa mémoire a été totalement effacée. Des images vont alors resurgir, ils la mettront face à des instants inconnus qu’elle seule pourra déchiffrer pour découvrir toute la vérité.

Mon avis : Le prix des auteurs inconnus m’a permis de faire des découvertes en tout genre cette année. Je suis heureuse de vous dire qu’il ne me reste plus que huit romans à lire sur vingt et un et ça, j’en suis très fière même si j’aurais pu mieux m’organiser, je vous l’accorde !

J’ai pu découvrir le roman « mon combat » qui ne fait pas fureur auprès de mes compagnons de travail. Je vous avoue que je suis passée complètement à côté de ma lecture.

Pourtant, l’idée de l’intrigue était bonne… Mais il manquait quelque chose pour que la mayonnaise prenne.

On fait la rencontre d’Abby, une jeune femme qui se réveille en ayant perdu la mémoire. Elle ne reconnait plus rien ni personne. Son mari, Clément, va essayer de l’aide dans l’entreprise de récupération de sa mémoire. Tout au long du roman, on cherche avec Abby des fragments de sa vie et ce qu’elle était sur le point de découvrir avec son amie.

Je trouvais que l’idée était bonne sur le papier. Je vous avoue qu’il ne faisait pas partie de ma sélection mais bon… Après tout, il s’en fut de peu pour que ce dernier n’en fasse partie. La lecture des dix premières pages, de la couverture et du résumé peut être trompeuse, la preuve en est. Mais comme on dit, c’est le jeu ma pauvre Lucette.

Je pense que ce qui manque dans ce roman, c’est de la profondeur. En effet, il manque un quelque chose qui fait que le roman devienne un feu d’artifice. Je me répète mais le fond est bon, c’est vraiment la forme qui manque.

Je suis désolée mais la plume non plus ne m’a pas transcendée. En effet, les phrases sont un peu trop descriptives, courtes, on se perd dans le méandre des détails. J’ai eu l’impression d’avoir un roman peu fignolé. Je ne sais pas… Il y a quelque chose qui manque.

J’aurais aimé en savoir plus sur l’avant perte de mémoire, sur la psychologie des personnages, la situation entre les deux époux.

Même si on en sait un peu plus sur le passé d’Abby et sur celui de son frère, on reste sur21558808_10155840743672376_432604085835244817_n notre faim. Ils se sont brouillés mais on ne sait pas vraiment pourquoi à part un « maman et papa te préféraient » (en gros, je n’ai pas repris les termes exactes du roman mais je l’ai compris de cette manière).

Je vous assure qu’il est dur de parler d’un roman quand on est passé à côté, je suis certaine qu’il plait à un certain type de lectorat mais, définitivement, je n’en fais pas partie. C’est dommage, j’espère que l’auteure ne se découragera pas en lisant mes mots. Je serai curieuse de lire un de ses autres romans pour voir ce qu’il en est.

Les + :

  • Une jolie couverture et un résumé alléchant. 

Les – :

  • Un manque de profondeur dans les détails, dans les personnages, dans l’intrigue.
  • Une plume trop mécanique et simple. Des phrases décoratives et descriptives.
  • Une intrigue qui tombe à plat rapidement.

Ma note : 

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La mariée du dolmen – Danièle Bélorgey

61sYSBIVU1L._SX195_.jpgRésumé : Il y a des héritages auxquels il faudrait renoncer? Près de Guérande, au pays des dolmens, la mort a la couleur du quartz blanc. Clémence Kéro n’a que quatorze ans lorsque sa jeunesse insouciante bascule dans l’horreur après le meurtre rituel de ses parents. Orpheline, héritière d’une fortune colossale, la voici projetée contre son gré sous la tutelle d’un oncle éloigné, un homme froid et austère qui l’arrache à sa province natale pour les terres humides et éternellement balayées par le vent de la Guérande médiévale. Seule l’amitié de la famille Martel, et de leur fille Thérèse, parviendra à la sauver du désespoir, et de son insignifiance. Pourtant, ce soir, elle a rencontré un homme qui l’a immédiatement éblouie. Un homme aussi pauvre qu’elle est riche et qui, en dépit de toutes les apparences, semble s’intéresser à elle. Peut-être est-ce le coffret de pièces anciennes couvertes d’inscriptions druidiques, découvertes à deux pas du grand dolmen, qui lui ont finalement porté chance. Mais cet étrange trésor recèle également une malédiction, une horreur sans nom que Clémence devra affronter au péril de sa vie alors que rôde sur les landes le spectre du seigneur satanique de la secte du dolmen, dont la convoitise obscène va souiller à jamais sa seule amie avant de s’attaquer à elle?

Mon avis : Je remercie l’auteure d’avoir accepté ma demande pour ce service presse sur Simplement.pro. J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’univers de Danièle Bélorgey. Avec un résumé comme celui-ci, je ne pouvais que fondre de plaisir. Limite un petit filet de bave tellement il me faisait envie !

On rencontre le personnage de Clémence, c’est une jeune demoiselle de quatorze ans qui voit sa vie complètement bouleversée le jour où ses parents meurent suite à un rituel. La voilà à la tête d’une immense fortune. J’ai aimé ce personnage qui reste très fort malgré les tempêtes qu’elle traverse. Sa vie est assez triste, une famille très effacée, voire quasiment absente. C’est triste. Charles, son mari, n’est intéressé que par la fortune de Clémence. Bref, rien ne sourit à la jolie fille.

Ce qui fait tout le charme du roman c’est le décor dans lequel l’auteure nous plonge. En effet, Guérande est un paysage breton que j’ai beaucoup apprécié. J’apprécie d’autant plus les mythes et légendes autour de ce climat bien particulier. Tout respire le mystère et cela me plait beaucoup !

L’intrigue est assez bien trouvée. Ce que j’ai a reproché à ce roman c’est un effet d’accélération des péripéties à un certain moment. Je n’ai pas compris, il y a des éléments qui m’ont échappé et du coup, ma lecture s’est un peu essoufflée. Je vous avoue que j’ai eu du mal à garder un bon rythme à cause de ces points que je ne comprenais pas trop.

La fin m’a beaucoup plu. Je reste séduite, de manière globale, par ce que j’ai lu. Le talent de l’auteure est bien présent tout au long du roman. Le folklore est présent du début à la fin du roman, c’est très prenant.

Les + :

  • La présence du folklore que j’ai beaucoup aimé.
  • Les personnages, surtout Clémence que j’ai pris sous mon aile.
  • La plume de l’auteure que j’ai grandement apprécié.

Les – :

  • Un effet d’accélération qui m’a perdu.
  • Un essoufflement certain vers la moitié du roman : quelques longueurs.

Ma note : 16/20  

12

La parisienne et le highlander – tome 1 : la salamandre et le félin – Jeanne Malysa

CVT_La-Parisienne-et-le-Highlander-1-La-Salamandre-et_5164.jpgRésumé : Suite au décès de son grand-père, Anaïs de Malincourt, jeune libraire parisienne, va se retrouver malgré elle, entraînée dans une aventure à laquelle elle ne s’attendait pas. Iain Mac Kelloch’, l’aîné d’une dynastie écossaise va se voir charger d’une enquête à laquelle son grand-père lui demande, au-delà de la mort, de se consacrer. Les concours de circonstances (mais en sont-ils vraiment ?) feront se rencontrer les deux jeunes gens qui n’auront pas d’autres choix que d’obéir à leurs aïeux et se lancer à la poursuite d’une mystérieuse pierre d’étoile que les Mac Kelloch’ appellent le Stur Rionnag. Avec un zeste de légende, une part d’aventure, un soupçon de mystère, une pincée d’érotisme, Anaïs et Iain vont vivre avant tout l’histoire de leur destinée.

Mon avis : Je remercie AméliA (:D) et Virginie pour leur remarquable travail pour le prix des auteurs inconnus. J’ai pu découvrir le roman de Jeanne Malysa que j’avais déjà repéré sur les blogs de certaines blogeuses que je suis avec assiduité.

Il faisait partie de mes sélectionnés. Je vous avoue que je ne m’attendais pas à ça en lisant le résumé et les dix premières pages.

Je me nourris de toute nouvelle expérience livresque, vous le savez bien maintenant. Cependant, je pense que j’avais mis la barre trop haute pour ce roman qui me faisait grandement envie. D’habitude, le nombre de pages ne me fait pas peur. Ici, après ma lecture, je reste quand même dubitative. Selon moi, il y a des pages qui peuvent être supprimées parce qu’elles n’ont aucune valeur à mes yeux. Je ne dis pas qu’elles n’ont aucune valeur pour tous les lecteurs mais moi, j’ai trouvé cela trop… Je vous explique. J’ai regardé un peu la fiche technique du roman avant de me lancer dans cette lecture. J’ai tout de suite compris que c’était un roman érotique. Vous savez que je reste hésitante sur ce genre. Ici, ce roman est un bel exemple. L’érotisme peut être sympathique quand c’est mesuré, maîtrisé. Je suis désolée mais ici, c’est plutôt des scènes pornographiques dans ce roman. Ca m’a rebuté et ralenti.

Il y a de sacrées longueurs (je pense aux scènes de sexe qui sont répétitives, qui m’ont perdues dans ma lecture mais aussi la sorte de présentation des personnages dès le début du roman). J’ai mis du temps à entrer dans l’histoire.

On fait la rencontre d’Anaïs, une jeune femme qui vient de perdre son grand-mère. Elle est belle, jeune, vive et intelligente. Je me suis attachée à elle au début puis… Je ne sais21761644_10155840743637376_5686327546243930481_n pas, j’ai trouvé que le personnage s’est essoufflé vers la moitié du roman. Iain est un jeune homme riche, qui n’a peur de rien et de personne. J’ai trouvé ce couple un peu trop too much. Si j’ai aimé la jeune femme, Iain m’a rapidement tapé sur le système. J’ai eu l’impression d’avoir une version un peu amélioré du couple Gray. Cependant, j’ai apprécié les disputes, les joutes verbales qui sont assez sympathiques, qui m’ont fait sourire.

Cependant, l’intrigue n’est pas mal si on met de côté ce couple qui est un peu trop caricatural. Il ne m’a pas empêché de passer un bon moment mais pas aussi bon que ce à quoi je m’attendais. L’intrigue reste bien ficelée. Le côté historique m’a beaucoup plu. Je suis quand même heureuse d’avoir pu mettre mon nez dans ce roman qui reste une découverte pour le prix. J’ai aussi apprécié les décors que l’auteure nous a décrit.

La plume de l’auteure est sympathique. Elle est simple à lire, à suivre. On est dans l’ambiance grâce aux mots de l’auteure.

Les + :

  • Le côté historique qui m’a plu.
  • Une intrigue originale.
  • Les caractères bien trempés de nos personnages principaux.

Les – :

  • Des scènes de sexe trop crues, trop longues, trop répétitives.
  • Des longueurs dans le texte dues aux répétitions.
  • Un couple trop too much selon moi.

Ma note : 13/20

36

Bilan Avril 2018

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Bonjour, me revoilà pour le bilan du mois d’Avril 2018. Mois intense en travail, révisions et études. Je suis heureuse que tout cela soit derrière moi. Je vous avoue que je vais avoir beaucoup plus de temps pour lire et pour profiter de mes amis. Cela me fait terriblement plaisir ! 🙂 

Côté perso : ça avance bien niveau travail. Je suis heureuse d’avoir augmenté mon contrat d’un côté ! C’est bien, je commence à en voir le bout. Le mariage avance… Dans la conception. J’ai plein d’idées et je pense vraiment avoir un beau mariage de princesse (que voulez-vous… On ne se refait pas!) J’ai aussi eu la peur de ma vie : un de mes meilleurs amis s’est fait renversé par une voiture. Salement amoché, j’ai eu la peur de ma vie mais il va bien. Maintenant, il faut prendre soin de lui et ça, je sais faire! Boobie, si tu passes par ici : merci de ne pas avoir mouru, j’aurais été dans la mouise totale ! :* 

Laissons place au bilan de mes lectures 

Petit mois … J’ai essayé de me rattraper. Wolkaiw sait à quel point j’étais désespérée de ne pas trouver du temps pour lire en début de mois… Je l’ai soulé avec ça en cours d’histoires des ***zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz*** idées. 😀 

19 romans, dont 2 audios soit 7 heures 56 minutes d’écoute et 5364 pages lues. Je remercie tous mes partenaires, ME et auteurs confondus. Merci de me faire confiance, d’être passés sur le blog, d’avoir envoyé un mail, c’est trop chouette ! 

Bisous !