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Les amants maudits de Versailles de Shannen Malka

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Résumé : Lorsqu’Aurora de Courcy, jeune aristocrate désargentée, arrive à la Cour de France, elle ne rêve que d’une chose : prendre ses jambes à son cou. Elle ne supporte pas les femmes qui la jalousent ni les hommes qui ne rêvent que de la faire succomber. Mais c’était sans compter la présence d’Édouard de Martel, le très séduisant Duc d’Alençon, qui ne la laisse pas indifférente. Mais ses mœurs dépravées font de lui un redoutable adversaire. Par ailleurs, n’avait-elle pas déjà donné son cœur à son amour d’enfance, Jean de Bossy, jeune soldat sans fortune ? Il ne fallait pas non plus oublier l’horrible Duc de Soissons qui essaye par tous les moyens d’en faire sa maîtresse… Comment est-elle supposée survivre dans cette Cour des fourberies ? Qui Aurora finira-t-elle par choisir ?

 Romance historique ◊ 16€90 ◊ 178 pages
Amazon ◊ Site ME ◊ Babelio

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Je remercie chaleureusement Livresque éditions pour l’envoi de ce roman via SimPlement. Lorsqu’il y a une mention de Versailles, je suis toujours curieuse. Ici, j’ai passé un moment de lecture très agréable.

J’ai apprécié le personnage d’Aurora et les décors. J’ai aussi apprécié l’intrigue et l’angle pris : en effet, le fait que la pression familial soit sur les épaules d’une femme n’est pas commun à cette époque. Cela m’a beaucoup plu!

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Aurora est une jeune aristocrate qui n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle ne veut plus entendre parler de Versailles et de sa Cour. Elle veut juste fuir cet endroit et la trahison, la jalousie, l’envie des autres.

Autour d’Aurora plusieurs personnages vont graviter : Jean de Bossy, son ami d’enfance à qui elle a offert son cœur mais aussi le Duc d’Alençon redoutable séducteur. N’oublions pas non plus le Duc de Soissons qui essaye, par tous les moyens, de mettre Aurora dans son lit.

Cette romance historique est vraiment une belle découverte. J’ai été charmée par Aurore et son caractère. En effet, j’ai trouvé les personnages complets et intéressants malgré certains petits couacs pour moi. Les décors de Versailles sont vraiment soulignés, fins et délicats dans cette intrigue. Il est clair que les descriptions sont un des points forts de l’auteure. J’ai aussi beaucoup apprécié la plume de Shannen Malka que je ne connaissais pas. Elle est fine et délicate. On sent que l’auteure s’est approprié son intrigue et ses personnages.

La seule chose que j’ai trouvée dommage dans ce roman, c’est le fait que certaines choses vont beaucoup trop vites et se mettent rapidement en place. On a l’impression que, malgré les épreuves douloureuses qu’Aurora peut traverser, elle s’en remet vite et passe (trop ?) rapidement à autre chose. J’ai trouvé cela dommage.

De plus, l’idée d’avoir une construction narrative avec un narrateur omniscient. Le souci qui se pose ici, c’est le fait qu’on en dévoile de trop sur les intentions des personnages. Cela enlève une partie du suspens, je pense que j’aurais aimé me focaliser sur les pensées d’Aurora et vivre cette histoire à travers ses yeux.

Je trouve la couverture très belle et jolie. Elle est en lien avec cette belle romance historique malgré les petits couacs que j’ai pu trouver. J’ai trouvé le tout intéressant et intelligent. Ce roman ne s’essouffle pas et se lit très bien. En définitive, ce roman plaira aux lecteurs qui apprécient une immersion historique au cœur de Versailles et des fastes de sa cour.

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L’héritage des Davis de Marie Laurent

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Résumé : Londres, 1896. Le jeune Walter est arraché à une vie paisible à la campagne pour se retrouver au sein d’une riche famille dont il ignore tout. Il se sent d’emblée rejeté, à commencer par son grand-père, Murray Davis, personnage autoritaire, menant les siens d’une main de fer, en particulier ses fils. Seules alliées dans la maison : sa tante Alice et ses cousines, Véra et Heather. Mais celle qui le captive est la superbe Rosalind, l’épouse de son oncle. Au fil des années, la fascination se transforme en un sentiment plus tendre que Walter n’ose pas croire partagé. Et pourtant, tandis que le monde autour d’eux évolue et que les femmes s’émancipent, tous deux vont affronter ensemble une société où la morale victorienne règne encore.

Romance historique ◊ 19€90 ◊ 454 pages
Amazon ◊ ME

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Je remercie chaleureusement les éditions Livresque pour l’envoi de ce roman. J’avoue que j’ai complètement craqué sur la couverture de ce dernier et sur le résumé. Livresque a toujours eu le don de nous trouver des pépites. L’héritage des Davis ne fait pas exception. Voici donc une lecture très agréable.

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Il est impossible d’affirmer le contraire : la plume de Marie Laurent est très belle. Riche et bien travaillée, elle emporte son lecteur dans l’univers qu’elle propose. C’est beau, c’est frais et les descriptions sont à couper le souffle. J’ai beaucoup apprécié cet aspect du roman. L’héritage des Davis est une histoire qui nous emporte au 19ème siècle, en Angleterre. Intrigue familiale, elle va nous proposer de faire la rencontre d’une famille. On va suivre Walter, un jeune homme qui va être bousculé : il va passer de sa vie paisible et bien rangée à quelque chose qu’il ne connait pas : la richesse et ses apparences.

Walter va devoir composer avec cette famille qu’il ne connait pas mais avec laquelle il va devoir vivre. Rejeté par son grand-père, Murray Davis, par rapport à son statut et ses différences Walter va nouer des liens assez forts avec sa tante et ses cousines. Ces figures féminines vont être une aide précieuse pour Walter qui va, petit à petit, essayer de trouver sa place dans la famille Davis malgré les difficultés et les injustices qu’il va rencontrer tout au long de sa route.

J’ai beaucoup apprécié la partie de l’intrigue qui met en place les sentiments de Walter pour Rosalind. En effet, dans ce monde de convenances, il est difficile de pouvoir penser que des sentiments extra conjugaux peuvent être ressentis. Comment Walter peut éprouver des sentiments pour la femme de son oncle ? Ceci parait impossible et pourtant… Contre vents et marées, Marie Laurent va nous embarquer dans une histoire de famille et d’amour excellente où règne sentiments et émotions. Néanmoins, l’auteure va aussi marquer son intrigue par une thématique forte : l’émancipation des femmes dans ce siècle qui propose une évolution certaine de la condition des femmes. C’est le choc des traditions et des siècles qui va se mettre en place dans cette intrigue surprenante.

J’ai trouvé le panel de personnages vraiment chouette. Il est bien travaillé et les personnages secondaires font avancer l’histoire et permettent à Walter d’évoluer et d’avancer dans la vie. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Walter que j’ai trouvé touchant et charmant. J’ai aimé cette envie et volonté de s’émanciper des Davis et de tracer sa route sans avoir besoin de la richesse de sa famille.

En définitive, j’ai été agréablement surprise par cette lecture et par la plume de Marie Laurent. Je vous conseille cette romance historique !

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Irrésistible arrogance de Liv Fox

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Résumé : Angleterre, 1816. Une union arrangée ? Charles Whitley, Comte de Clarencroft, n’y voit aucun inconvénient. Après tout, un homme de son rang se doit de fournir un héritier à son domaine et d’avoir à ses côtés une maitresse de maison à la hauteur de la tâche. Cependant, quand son oncle avance le nom de Lady Selina Heathfield, le sang de Charles ne fait qu’un tour ! Cette jeune femme est peut-être riche, mais il la déteste farouchement. Et pour cause ! Il a grandi à ses côtés et la connait mieux que quiconque. De son côté, Selina Heathfield, fille d’un duc et adorée par le Tout-Londres, se fait une joie d’épouser l’homme qu’elle a toujours aimé. Car, pour elle, Charles reste son meilleur ami, il l’a toujours été…

Au programme : désillusions, romance et joutes verbales !

Irrésistible Arrogance est le premier roman de la saga des Amours Imprévues dont chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

Découvrez-le sans attendre !

Romance historique ◊ 14€90 ◊ 357 pages
Amazon ◊ Babelio 

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J’avais déjà eu la chance de rencontrer la plume de Liv Fox lors d’une romance de Noël. J’ai donc été tentée par ce nouveau roman via la plateforme SimPlement. Irrésistible arrogance est une jolie découverte malgré quelques petites longueurs. Les personnages sont très agréables mais malheureusement le manque d’action m’a manquée.

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Liv Fox m’a embarquée très facilement dans l’univers qu’elle propose. Les descriptions sont riches et détaillées. C’est peut être ça qui m’a posé souci : tout est trop détaillé. Je me suis perdue dans les méandres de cet univers. Malheureusement, il y a eu quelques moments où c’était trop long pour moi.

Les personnages sont vraiment très bien travaillés : les psychologies fines et détaillées sont au rendez-vous. En toute honnêteté, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Charles Whitley ainsi que Lady Selina Heathfield. Je trouve qu’ils portent l’intrigue à bout de bras. Ils sont la force et la faiblesse de ce roman. C’est assez particulier parce que j’ai aimé la manière dont l’auteure les a mis en scène et a fait d’eux. Néanmoins, on est trop dans l’émotion, dans le contemplatif. On tombe, à certains moments, dans une langueur dont je n’ai pas su me libérer à un moment. Même si j’aime les grandes descriptions qui me permettent de m’immerger très facilement dans un univers, ici, j’ai eu quelques moments un peu compliqués.

Néanmoins, je me dois de souligner la qualité de la plume et sa richesse. C’est très agréable ! La plume de Liv Fox est très belle. Elle est clairement faite pour la romance historique. Cela ne fait aucun doute !  Même si je n’ai pas eu de coup de cœur pour cette lecture, cela vaut le coup d’œil amis lecteurs !

Les deux personnages vont nous offrir un incroyable combat. C’est vraiment très intéressant d’être parti sur ce genre de relation. J’ai aimé que le passé ait une place dans le présent. C’est très agréable à découvrir.

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Comme une aurore dans la brume d’Aurélie Depraz

41DussyqPIL._SX195_Résumé : Sørjevik, Norvège, 871. Haakon est furieux. Son jarl et meilleur ami, Loken, lui a imposé de s’occuper de la captive qu’ils ont repêchée en pleine mer du Nord jusqu’à ce qu’ils aient pu obtenir sa rançon. Or, la naufragée refuse de décliner son identité et sa beauté éveille en lui autant de souvenirs douloureux que son caractère l’insupporte. L’hiver approche. Si elle ne parle pas maintenant, toute tentative de rançonnage sera reportée et il devra la surveiller jusqu’au printemps. Et ça, c’est strictement hors de question. Parce qu’elle est intenable, caractérielle et… aussi désirable qu’interdite. Quant à la jeune femme, elle semble bien décidée à ne pas lui rendre la tâche facile, à bien plus d’un égard…

Un voyage au cœur des fjords du Rogaland, au temps des grandes expéditions vikings, des guerres entre clans et royaumes scandinaves et de l’exploration maritime des nouvelles voies du nord.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Aurélie Depraz pour sa confiance. En effet, je suis vraiment heureuse de pouvoir découvrir de nouvelles plumes surtout lorsqu’elles proposent de la romance historique. Aurélie Depraz propose une plongée dans le monde viking. Voici une découverte qui sort tout droit du groupe de romance historique dont je vous vante les mérites assez souvent.

Nous sommes donc propulsés en 871. En Norvège et plus particulièrement au cœur des fjords du Rogaland. Aélis est une jeune femme sauvée par Loken et ses hommes. Ils l’ont repêchée à moitié morte dans les eaux froides de la Norvège.

Aélis devient alors une belle occasion pour Loken et ses hommes. Si c’est une esclave, elle va pouvoir être utile, si elle ne l’est pas, elle sera une formidable rançon. Loken est persuadé qu’elle n’est pas une esclave malgré les marques de torture qu’elle porte sur son dos. Quoi qu’il en soit, tant qu’Loken n’aura pas percé ce mystère à jour, Aélis reste avec lui. Il la met sous la garde rapprochée de Haakon qui est sous ses ordres. Loken est le jarl et on lui doit obéissance.

Aélis est un personnage que j’ai grandement apprécié. C’est une jeune femme pleine de ressources : elle va rester muette. Elle préfère ça à vendre un indice sur son identité ! S’ils ne savent pas qui elle est, ils ne peuvent rien faire. Elle n’est pas idiote… bien au contraire ! Aélis ne cède pas à la panique et ne se laisse pas faire. C’est, d’ailleurs, ce qui va la rendre insupportable aux yeux de Haakon qui va devoir la surveiller et la garder en vie le temps que le jarl prenne sa décision. Haakon est un personnage très intéressant ! J’ai beaucoup apprécié apprendre à le connaitre. Il se dévoile petit à petit et cela m’a beaucoup plu.

La tension entre Aélis et Haakon est palpable. On sent bien qu’ils vont se mener la vie dure. Ce sont deux caractères de feu qui vont entrer en collision pour nous proposer un feu d’artifice formidable du début à la fin de ce roman. L’auteure utilise les mots de manière à ce que tout soit palpable : la tension, l’attirance, la colère mais aussi la passion. On a une palette d’émotions qui se met en place dans l’intrigue. C’est très appréciable.

J’ai beaucoup apprécié l’évolution des deux personnages au fil des pages. En effet, les personnages sont vraiment bien travaillés et les psychologies détaillées, ce qui offre au lecteur la possibilité de comprendre les personnages mais aussi de se rendre compte de leurs évolutions personnelles. Les apparences peuvent trompeuses, je me suis d’ailleurs fait avoir avec Haakon qui s’est dévoilé au fil des pages. En toute honnêteté, je me suis bien trompée sur son cas, je n’aurais pas mis un centime sur lui. Une fois les premiers chapitres passés, je me suis laissée happée par l’intrigue.

J’ai aussi fait la découverte de la plume d’Aurélie Depraz. Elle est fluide et dynamique. Elle permet au lecteur de se plonger très rapidement dans une intrigue qui ne souffre ni de longueur ni de lourdeur. C’est assez important dans un roman de manière générale mais cela l’est encore plus lorsque l’on parle de romance historique. En effet, la romance historique est doublement compliquée à mettre en place : la romance et l’historique sont deux genres qui sont difficiles à appréhender. Je vous rassure l’auteure s’en sort haut la main ! En effet, la romance et l’historique sont parfaitement équilibrés dans cette intrigue qui ne s’essouffle pas. Le monde des vikings est un monde que je ne connais pas très bien. Je ne le rencontre quasiment pas dans mes lectures (et si je l’ai fait, c’était il y a longtemps et je n’en garde aucun souvenir). J’ai appris beaucoup de choses grâce au roman d’Aurélie Depraz qui vient dépoussiérer et alimenter ma culture sur ce sujet. On apprend des choses sans se prendre une leçon d’histoire en pleine figure, c’est très intéressant. La romance, elle, est très belle et bien mise en scène. Elle est très crédible tant l’auteure prend le temps d’installer les choses.

En définitive, j’ai beaucoup apprécié Aélis et Haakon qui sont deux forces de la nature. J’ai beaucoup apprécié les descriptions et les personnages qui sont fortement détaillés. J’ai aimé la mise en place d’une intrigue romantique qui prend son temps pour exister avec crédibilité aux yeux des lecteurs. La plume de l’auteure est très belle, fluide et dynamique. De plus, je salue le travail de documentation pour rendre l’histoire vraisemblable. L’équilibre est parfait dans ce roman.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le duo de personnages que j’ai beaucoup apprécié
  • La découverte du monde des vikings
  • La plume de l’auteure

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Ebook livre broché
Illustration couverture : © Marine MANLAY
Crédit photos : © Serge Daubasse

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Les Erainn Tome 02 – Le souffle d’infinité de Thalie Perrot

71KlDf-Nq9LRésumé : Sean Erainn est de retour à Saint-Malo. Trois ans après le mariage de son frère Rory avec Cordélia de Montrésor, il vient rencontrer son neveu. C’est dans la demeure de son aîné que Sean fait la connaissance de Madeline Kerradec, une jeune femme très belle, mais auréolée de mystère qui a, de surcroît, un passé trouble. Pourtant, il se sent irrésistiblement attiré par elle. Décidé plus que jamais à découvrir qui se cache derrière la carapace de la jeune femme, il est loin d’imaginer dans quelles aventures il va être entraîné.Leur attirance saura-t-elle survivre aux embûches que le destin s’acharne à mettre sur leur chemin ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement M.E.C Editions pour l’envoi de ce roman. Il me tardait de vous parler de ce roman. Si vous vous souvenez bien, j’avais eu un réel coup de cœur pour l’univers de Thalie Perrot à travers son premier tome « Attractif enchantement » qui proposait de découvrir la famille Erainn à travers Rory et la famille de Montrésor à travers le personnage de Cordélia. J’avais beaucoup apprécié ma découverte et la manière dont Thalie Perrot avait, avec brio, mélangé le folklore irlandais à la romance historique.

Le tome 02 de la saga Erainn permet de mettre en lumière Sean, le frère de Rory. Sean est un personnage que j’ai beaucoup apprécié tant il dégage les qualités que j’aime trouver chez mes personnages principaux masculins : l’écoute, la gentillesse, l’abnégation aussi. Sean a tendance à vouloir chercher le meilleur en chacun des êtres qu’il rencontre. Il a tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. J’aime cela. Sean n’en est pas pour autant mièvre et naïf. Il sait que le monde n’est pas rose, il sait que la vie n’est pas un long fleuve tranquille mais il préfère être bon qu’être une brute.

Sean va tomber sous le charme de Madeline. La fille Kerradec qui a dû vivre avec une mère absente et un père vivant dans l’ombre du spectre de sa femme qui a été kidnappé. Madeline apparait dans le premier tome ainsi que ses parents. Yves et Gwenaëlle Kerradec sont la parfaite illustration d’un couple amoureux dans lequel l’un ne peut vivre sans l’autre. Madeline est une jeune femme qui a connu les pires atrocités : entraves, violences, horreur, angoisses… Tout cela fait de Madeline une jeune femme à part qui va nous prouver que les apparences sont trompeuses. Elle m’a beaucoup fait penser à Elizabeth Swann : un caractère bien trempé, une envie de savoir les choses et cette absence de crainte lorsqu’il s’agit de braver les convenances de la société pour arriver à ses fins.

Je pourrais aisément comprendre que Sean apparaisse comme le stéréotype de l’homme parfait. Néanmoins, je trouve que Sean est un personnage très bien construit quand on pense à ce que l’auteure a voulu mettre en place. Même si j’ai eu des débuts un peu compliqués avec Madeline, j’ai aussi compris où l’auteure voulait en venir. J’ai accepté cette part d’ombre chez Madeline. Il est assez rare de trouver cette noirceur chez un personnage féminin, cela dénote mais cela fait du bien. Après tout ce qu’elle a vécu, Madeline ne croit plus en rien et encore moins en l’amour. Comment pourrait-il en être autrement ? L’auteure a décidé de nous proposer des personnages atypiques. La situation l’est aussi, pour mon plus grand plaisir !

Madeline et Sean vont fonctionner comme deux personnages aux antipodes : l’un bienveillant et solaire, l’autre plongée dans une noirceur et dans la tristesse. Néanmoins, les opposés s’attirent et vont nous proposer une romance historique d’aventure vraiment palpitante.

L’auteure met vraiment en avant ce jeu d’ombre et de lumière. Si on peut l’apercevoir à travers le duo Sean/Madeline, on va aussi pouvoir le comprendre à travers d’autres relations. Lorsque je vous parlais de « romance historique d’aventure » je voulais souligner le fait que l’auteure va venir mettre un bon coup de pied dans les codes de ce genre qu’est la romance historique. Ici, il n’y a pas de bal, de grands châteaux, de carnets de bals et des premiers émois. Rien de tout ça.

Il y a la thématique du voyage. Ce voyage géographique que l’on va faire, cette balade aussi riche en émotions qu’effrayante sur le bateau des Paoli. C’est aussi un voyage personnel. L’aventure apparaît aussi comme une quête identitaire, un voyage initiatique. Madeline doit en passer par là pour comprendre qui elle est et d’où elle vient.

On va se plonger sans aucune difficulté dans une nouvelle aventure avec notre famille préférée : les Erainn. Ils sont le fil conducteur de cette saga : Thalie Perrot n’en oublie aucun et nous propose de retrouver les personnages du premier tome. Il est vrai qu’elle garde certains codes de ce genre souvent boudé mais ô combien riche. Néanmoins, l’auteure prend le parti de nous proposer quelque chose d’original ! Son œuvre est une œuvre pivot et visionnaire qui va dépoussiérer le genre de la romance historique ! Comment ? Rien de plus simple pour Thalie ! Une bonne dose de piraterie, de caractère bien trempé et de folklore. On retrouve le folklore celtique qui m’avait beaucoup plu dans le premier tome avec la banshee. La famille Erainn est très soudée. Rory et Liam ne vont pas perdre un instant pour porter secours à Sean qui va se retrouver dans une situation assez délicate. Avec Madeline, ils vont apprendre à se comprendre et à se voir sous un jour différent : et si l’ombre et la lumière pouvait cohabiter dans une seule personne ? Et si… Et si… Et si… Tant de questions qui vont trouver des réponses à travers la plume et les mots de Thalie Perrot.

Il y a tant d’émotions et de délicatesse à travers cette plume. La générosité de Thalie se ressent dans le personnage de Sean mais aussi à travers Madeline qui va être là où on ne s’y attend pas. Sur le bateau des frères Paoli, elle va comprendre d’où elle vient, elle va en apprendre plus sur cette mère qui lui manque tant dans sa vie et va apprendre à accepter son passé. Le message que Thalie véhicule est très beau : apprendre à accepter d’où l’on vient pour choisir où l’on va. L’auteure va savoir faire vivre une relation mère/fille entre Gwenaëlle et Madeline alors qu’elle n’a quasiment pas existé. A travers les mots des protagonistes, on va se rendre compte de la générosité de Gwenaëlle et de sa manière de voir les choses : elle est la lumière qui manque à Madeline. Elle est la source de la noirceur de manière indirecte. Son absence marque une noirceur dans son âme. L’ombre et la lumière, cette idée est poétique et mise en place tout au long du roman à travers différentes relations et différents personnages.

Là où l’auteure a choisi de dérouter son lectorat, j’y ai vu du génie. Là où certaines et certains d’entre vous y verront de l’incompréhension, j’y vois un grain de folie et une réelle envie de construire une intrigue sans faille. Là où certaines et certains seront déroutés par l’aventure dans la romance historique, moi j’y vois une bouffée d’air frais dans un genre qui commençait, pour moi, à se répéter. J’ai tellement hâte d’avoir le troisième tome entre les mains.

C’est donc un nouveau coup de cœur pour moi. Avant que quelqu’un ose mettre ça sur le dos de l’amitié qui m’unit à Thalie, je n’ai qu’une chose à vous dire : la complaisance, chez moi, n’existe pas. Il parait que je suis crainte sur la toile, que les auteurs tremblent quand ils savent que je vais les chroniquer : c’est bien comme ça. Je n’ai rien à cacher et encore moins à Thalie. Elle signe un deuxième tome terriblement différent mais ô combien riche. Je la remercie pour sa confiance et son amitié. Thalie, n’ait jamais peur d’écrire, tu as un talent fou.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La plume de Thalie Perrot, toujours aussi formidable, belle et douce. Merci pour ce moment parfait ! J’avais besoin d’avoir un être solaire comme Sean pour changer un peu de la morosité du quotidien
  • Le coup de pied fichu aux codes poussiéreux de la romance historique
  • La thématique filée de l’ombre et la lumière à travers tout le roman. Bravo !

5

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Miss Erington, Noël et autres désastres de Liv Fox

xcover-6554Résumé : Un Noël pas comme les autres en pleine Régence anglaise… Novembre 1817. Rien ne va plus pour Miss Eleanor Erington ! À quelques semaines de Noël et de son dix-huitième anniversaire, son père lui annonce que contrairement à leur habitude, ils ne passeront pas Noël au superbe domaine de Moorsbury, mais bien au fin fond du Devonshire aux côtés de l’exécrable famille Hunt. Abattue de devoir célébrer Noël et passer les fêtes de fin d’année en compagnie d’un mufle comme Henry, le fils des Hunt, elle s’oppose farouchement à ce voyage, mais son père ne lui laisse pas le choix. À son arrivée à Thornhall, Eleanor est forcée de reconnaitre que le domaine est somptueux, les domestiques accueillants et les hôtes charmants. Le seul point d’ombre planant sur les festivités qu’elle aime tant se nomme Henry. Le jeune homme, saisissant la moindre occasion pour l’agacer et la faire réagir, n’a de cesse de la pousser dans ses retranchements. Là où leurs joutes verbales amusent leurs parents, Eleanor n’y voit qu’une chose : une guerre ouverte ! Seulement, malgré tous les mauvais côtés qu’elle trouve à Henry, force est de constater qu’il a bon fond. Il semblerait même que, parfois, son regard sur elle ne regorge pas de haine. De balades au village pour assister à la foire de Noël aux préparations des décorations pour les douze jours des fêtes à venir, Eleanor découvre Thornhall et Henry sous leur meilleur jour. Mais doit-elle se laisser amadouer ou, au contraire, camper sur ses positions ? La venue pour les fêtes de Madame Fenton et de ses deux filles dont l’une est follement éprise d’Henry, risque fort de mettre le feu aux poudres…

~ Service presse ~

Quoi de mieux que de terminer mon année livresque avec une lecture dans mon genre préféré ? En avant pour une romance historique qui prend les traits de Miss Erington et de Henry Hunt ?

Je me suis régalée ! C’est une romance historique parfaite pour la saison puisque l’on touche à la période de Noël. Je suis vraiment contente de terminer mon année sur une note positive. Il est vrai que j’ai pris le temps pour me plonger dans cette romance mais franchement, elle en vaut la peine.

On suit les aventures d’Eleanor (j’adore tellement ce prénom) qui va voir ses traditionnelles fêtes de Noël bouleversées par son cher père. Direction le domaine de Moorsbury, propriété des Hunt : une famille notable du Devonshire. Eleanor a quelques a priori : le fils est froid comme la glace et Lady Hunt est hautaine. Superbe moment en perspective ! A regret, Eleanor tourne le dos à sa cousine adorée, à ses traditions et sa joie de Noël retombe comme un soufflet.

Arrivant sur ce merveilleux domaine avec de gros a priori, Eleanor n’a pas fini de se rendre compte réellement des choses qui se passent à Thornhall. Elle va vite comprendre que l’habit ne fait pas le moine et qu’il ne faut pas se hâter à se faire son avis sur les personnes qu’on ne connait que trop peu.

J’ai beaucoup apprécié les figures masculines dans ce roman : qu’il s’agisse de Henry et de son père ou encore du père d’Eleanor. Il n’y a pas une once de méchanceté dans ce roman. On a des personnages piquants qui font rire, qui sont humains, qui ont leurs qualités et leurs défauts. On se sent bien à leurs côtés. J’ai eu un gros coup de cœur pour le personnage d’Eleanor qui est bourré de qualités et de talents mais qui ne se rend compte de rien : elle dessine à merveille, elle chante à merveille, elle cuisine divinement, elle est polie, courtoise, intelligente mais ne se laisse certainement pas marcher sur les pieds par l’arrogant Henry. Elle aime tout le monde et essaye que tout soit pour le mieux pour tout le monde. Cela la rend encore plus touchante. Je l’ai beaucoup apprécié. J’ai aussi beaucoup aimé sa gentillesse et sa générosité, j’ai aimé la relation qu’elle entretient avec son père. Bref, c’est un carton plein pour moi. On va suivre Eleanor dans sa découverte du domaine et, de manière générale, son séjour au sein de la demeure des Hunt.

La seule petite chose qu’il m’a manqué dans ce roman, c’est le point de vue de Henry. En effet, c’est le personnage masculin principal de l’histoire et on ne le perçoit qu’à travers les yeux d’Eleanor. En effet, j’aurais aimé avoir ses pensées de ce personnage et de voir comment il perçoit les choses.

L’intrigue est très bien ficelée, j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu. Je ne connaissais pas la plume de Liv Fox bien que j’ai plus d’une fois louchée sur plusieurs de ses ouvrages. J’ai trouvé que l’auteure a vraiment fait un excellent travail. En effet, les détails sont là, c’est précis, c’est beau. On passe d’excellentes fêtes de Noël grâce à la précision des mots de l’auteure, grâce à la construction des personnages et à leurs psychologies fines. C’est vraiment un très bon moment de lecture qui vous attend. Je trouve que l’équilibre est parfait entre le sérieux de l’intrigue et les moments plus détendus. Je pense à la bataille de boules de neige ou encore la maladresse de notre personnage principal… C’est vraiment très sympathique. On sent toute l’ambiance de Noël dans ce roman grâce à ces détails.

En définitive, ce roman frôle le coup de cœur. C’est vraiment magnifique. Bravo à Liv Fox pour ce superbe roman qui transpire la tradition des romances historiques. On se sent bien avec les personnages et on y trouve notre bonheur. Eleanor porte ce roman à bout de bras de manière merveilleuse. Je me suis sentie aussi bien que dans les univers de Julia Quinn, de Lisa Kleypas ou encore d’Eloisa James. Liv Fox a fait très fort! Bravo

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un personnage principal piquant et très humain
  • Les descriptions et le train de vie décrits. J’adore cela !
  • La plume de l’auteure que j’ai trouvée remarquable

4.5

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Le messager du Habsbourg de Coralie Winka

51S8ITKq7hL._SX195_Résumé : Après la mort de Charles le Téméraire en 1477, Marie, sa fille de dix-neuf ans, se retrouve seule à la tête du duché de Bourgogne qu’elle risque de perdre au profit du Royaume de France. Non seulement elle se trouve confrontée à l’avancée des troupes de Louis XI qui conteste son titre, mais elle doit aussi faire face aux habitants de Gand qui s’insurgent contre le coût des guerres incessantes. Lorsque les États Généraux retiennent la duchesse prisonnière dans son propre château, celle-ci peut heureusement compter sur le soutien de Clotilde, sa couturière, pour l’aider à transmettre un message à Maximilien de Habsbourg, le seul en mesure de la protéger face aux menaces qui la guettent. À cette fin, Clotilde n’hésitera pas à braver le danger pour entrer en contact avec Hans, un messager du Saint-Empire Romain Germanique en mission à Gand.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Coralie Winka pour l’envoi de son roman publié chez Gloriana. J’avoue que j’aime beaucoup la plume de Coralie Winka et plus particulièrement lorsqu’elle s’adonne au genre historique. J’ai adoré le roman qui se passait durant la seconde guerre mondiale. Ici, on change de période et de lieu mais cela reste très bon. Coralie Winka signe un superbe roman dont l’intrigue est rondement menée.

Qui dit roman historique dit… Histoire ! Vous êtes tous surpris, j’en suis certaine. Ici, on va s’intéresser au 15ème siècle et plus particulièrement à la période de la mort de Charles le Téméraire. La révolte gronde au duché de Bourgogne. La duchesse de Bourgogne se retrouve dans une situation délicate : entre la peur de la perte de son duché, les ennemis au premier rang pour la voir se casser la figure et son enfermement dans son propre château, elle va devoir compter sur Clotilde, sa couturière qui ne va pas hésiter une seule seconde à tout essayer pour la survie de la duchesse de Bourgogne.

Ce qui m’a beaucoup plu dans ce roman, c’est l’équilibre. L’équilibre entre Histoire et fiction, entre la romance et l’historique. Tout est pondéré, réfléchi et j’ai beaucoup apprécié cela. On sent toute la réflexion et le savoir de l’auteure. Elle nous le transmet sans aucun obstacle et c’est à cela que l’on repère les excellents auteurs de romans historiques. C’est vraiment un très bon point dans ce roman.

On va suivre Clotilde. A travers ses yeux, nous allons vivre un épisode historique que je ne connaissais pas mais qui reste très important. Marie de bourgogne, jeune femme, succède à son père alors que le pays gronde. Le peuple est en colère, rien ne se déroule comme cela le devrait. Avec Clotilde, on va être dans les « deux camps ». Ainsi, on va aussi bien vivre les décisions de Marie de Bourgogne que les réactions des habitants du duché de Bourgogne. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’on soit des deux côtés. On ne laisse rien de côté ni au hasard. C’est top. Je trouve que l’idée de mettre Clotilde au centre de l’intrigue représente bien les deux côtés de l’intrigue : une couturière qui vit au sein de la vie politique du royaume. Elle est le lien entre la population et la duchesse. C’est très intéressant.

Clotilde, dans sa volonté de sortir le duché et Marie, par la même occasion, de cette situation délicate, va faire la rencontre de Hans qui est messager. Hans est un personnage que j’ai grandement apprécié pour la gentillesse qui émane de ce personnage. Hans inspire la confiance et la sympathie. Clotilde est un personnage aussi très fort, profond et intelligent. Cela permet d’avoir une intrigue riche qui va tisser plusieurs filons pour permettre une aventure palpitante. Fille de marchand, elle va se retrouve bien malgré elle dans les histoires de son père. Autre chose assez finement joué : Coralie Winka met en place l’aventure de Clotilde en lien avec Hans qui est le messager de l’empire de Maximilien de Habsbourg qui semble être l’homme de la situation. Ainsi, on va aussi pouvoir suivre l’histoire de Marie et de Maximilien.

J’ai trouvé que les relations étaient vraiment très bien traitées. C’est vraiment très sympathique. Au-delà de la relation amoureuse, il y a aussi de magnifiques liens entre Marie et Clotilde : les deux femmes sont proches et peuvent se dire les choses sans avoir peur d’un rang. Bien entendu, il va de soi que la politesse et la délicatesse sont de rigueur mais j’ai apprécié le fait que Clotilde s’exprime librement sur des sujets assez compliqués à gérer. C’était vraiment une jolie idée.

Il est vrai que le roman est tout en équilibre et finesse. J’ai apprécié que l’auteure n’en fasse pas de trop à ce sujet. Tout est mesuré et équilibré. On n’a ni trop de politique, ni trop d’action. On a un petit pied dans chaque thématique et le mélange est très sympathique.

En définitive, ce roman est une petite pépite aussi bien en termes de romance que de récit historique. Coralie Winka est une auteure que j’apprécie de plus en plus. Entre personnages savamment travaillés, décors somptueusement décrit ainsi qu’une intrigue intelligente et forte, Coralie Winka signe un roman à couper le souffle. Honnêtement, ce n’est pas une période que je retrouve aisément dans mes lectures et j’avoue que je n’y connais pas grand-chose mais ici, je suis comblée. J’ai beaucoup apprécié et cela me donne envie d’en savoir plus sur cette période historique. Le tout est sublimé par la plume de Coralie Winka qui est dynamique et fluide. Il est compliqué d’avoir une romance historique sans avoir de longueur mais l’auteure s’en sort haut la main. C’est vraiment top !

03 bonnes raisons de lire ce roman : 

  • Un équilibre certain qui fait plaisir à lire! 
  • Clotilde, un personnage que j’ai adoré. 
  • Le panel de personnages très intéressant 

5

18

Qu’une parenthèse de Gaëlle Ausserré

xcover-4335Résumé : Paris, printemps 1960. Hélène, quinze ans, découvre des lettres adressées à sa mère, Solange, pendant la guerre. Toutes les certitudes qu’elle a sur sa famille sont remises en question. Solange fait alors à sa fille le récit émouvant d’un épisode de sa vie qu’elle souhaitait oublier. En 1938, Solange est une jeune étudiante en médecine indépendante et solitaire lorsqu’elle fait la connaissance d’une famille qui va transformer son existence. Quand la guerre éclate, elle découvre l’Occupation, la peur, les arrestations, et, malgré tout, des amitiés inattendues. Au cœur de cette période troublée, elle est également contrainte de faire la paix avec son passé. Au travers des yeux de Solange, les secrets entourant sa vie se dévoilent peu à peu. Ce roman retrace l’histoire bouleversante d’une jeune femme poussée par la guerre dans ses retranchements, amenée à faire des choses dont elle se pensait incapable afin de protéger ceux qu’elle aime.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement l’auteure pour l’envoi de ce roman via la plateforme SimPlement. Un craquage purement esthétique. J’ai beaucoup apprécié la douceur qui se dégage des couleurs de cette couverture. J’aime beaucoup les romans où la thématique des lettres est présente. C’était donc une bonne idée de lecture pour moi.

Nous faisons le grand plongeon dans la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, nous allons pouvons assister à l’invasion des allemands mais aussi à la rafle du Vel d’Hiv par exemple. Nous allons être au cœur de cette période historique très dure et compliquée.

On va faire la rencontre d’une jeune fille : Hélène. Hélène est la fille de Solange qui va faire une incroyable et déroutante découverte sur sa famille. Ainsi, Solange va raconter sa vie durant la guerre ainsi que celle de Samuel, de Léna, de Léon et d’autres personnages qui vont venir bercer le roman.

J’ai beaucoup apprécié ma découverte. Je trouve que l’auteure a su retranscrire avec beaucoup d’émotions cette période historique si particulière. On n’est vraiment pas dans le jugement. On ressent ce que plusieurs peuples ont pu ressentir face à l’horreur de la guerre et surtout face aux atrocités d’Hitler.

On va suivre Solange dans son aventure, dans sa vie, dans les choix qu’elle a du faire. On s’attache très facilement à elle. On en fait une amie, une confidente, une sœur d’arme. On va vivre toute cette histoire avec elle, l’espoir au fond du cœur, croisant les doigts pour que tout redevienne comme avant… Même si on sait que c’est impossible après qu’un fléau pareil s’abatte sur la vie d’un peuple mais aussi sur les vies personnelles des personnages. Ainsi, nous allons pouvoir croiser plusieurs destins : des soldats au front, des juifs qui sont envoyés dans les camps, des gens qui attendent le retour de leurs familles. On va aussi devoir faire face au deuil et à l’horreur vécus par tous ces hommes et femmes.

Cette histoire nous permet de ne pas oublier ce que nos aïeuls ont vécu et c’est un texte chargé d’émotions. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ma grand-mère et à mes arrière-grands-parents membres de la Résistance. Je ne peux qu’être fière d’eux. Quelle fierté ! Cela me rappelle tout ce qu’ils ont fait pour que l’on en soit là, aujourd’hui, à pouvoir être juif sans craindre la mort, à être arabe sans avoir peur des camps… Bref, c’est vraiment un beau message.

La plume de l’auteure est très sympathique. J’ai passé un moment de lecture sympathique. Les personnages sont intéressants. La seule chose qui ne m’a pas forcément touchée, c’est la rapidité des choses. Même si la guerre accélère forcément les choses, j’ai eu du mal à m’attacher à certains personnages parce qu’ils ne sont pas forcément détaillés comme je les aime. Ceci reste une affaire de goût cela dit.

En définitive, si j’ai aimé Solange et son histoire, je n’ai pas su m’attacher aux autres personnages qui ne font que « passer » dans l’histoire. La rapidité du texte fait qu’il m’a manqué un petit quelque chose pour que cette lecture soit un coup de cœur. Cependant, la romance est très jolie et pleine d’espoir. Cette romance historique est teintée d’amour, d’amitié et d’espoir. Nous ne sommes pas en reste historiquement parlant. La Seconde Guerre Mondiale est très présente et sert beaucoup à l’histoire. L’auteure, grâce à sa plume, nous propose de ne pas oublier l’Histoire de la France et de la Résistance.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La romance aussi jolie que poétique
  • Le personnage de Solange
  • La fresque historique présente

3.5

23

Hors la loi – Tome 02 : Clay de N.R. Davoust

xcover-5790Résumé : Automne 1858, Colorado. Clayton Hobbs est devenu l’homme certainement le plus recherché de l’état. Il continue cependant sa route sans se préoccuper de l’avenir. Lorsque ses pas l’amènent dans une petite ville paumée, il sait que ce ne sera qu’une étape de plus dans sa vie. Il n’avait seulement pas prévu de se faire gruger par une petite demoiselle aussi futée qu’un renard et glissante qu’une anguille. Il n’avait pas prévu, non plus, de redevenir mercenaire, mais pour elle, aucun doute, il fera une exception. L’avis de recherche promet une petite récompense, mais plus que tout, il veut la ramener saine et sauve. Chose assez compliquée quand on a une bande de malfrats aux trousses.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement N.R Davoust pour l’envoi de ce roman. J’avais adoré le premier tome et je me suis jetée corps et âme dans ce second tome. Si dans le premier tome on s’intéressait à Vaughn, ici, c’est Clay qui est notre cible.

Nous laissions Clay dans le premier tome. On ne savait pas vraiment ce qui allait se passer pour lui mais l’auteure a eu la merveilleuse idée d’en faire la figure principale de ce tome. Clay Hobbs est un personnage que j’ai beaucoup apprécié pour son caractère et sa manière de voir les choses.

N.R Davoust plante son intrigue dans le Colorado du 19ème siècle. En effet, nous nous trouvons en 1858 et nous retrouvons Clay qui sillonne ces villes sans rien attendre de la vie, il ne s’attache ni aux lieux ni aux personnes, il avance seul. Il vit au jour le jour et tente de survivre. J’ai trouvé que le personnage collait vraiment très bien aux hommes de cette période historique. On s’imagine tellement la poussière volant partout, la chaleur, les saloons, les règlements de compte. Bref, il faut être sans foi ni loi pour survivre et Clay est un personnage parfait pour ce roman.

Si Clay est persuadé de ne passer qu’à Sérénité, comme d’habitude, il va rapidement se tromper. On fait la rencontre d’Eden, une jeune femme au caractère bien trempé qui ne va pas se laisser faire par les hommes. Quel caractère ! Eden est une jeune femme qui gagne sa vie comme elle le peut : elle joue au poker et roule les hommes en un clignement d’œil qui n’y voient que du feu.

Le duo qu’ils vont former est détonnant et permet au lecteur de s’attacher à eux très facilement. Eden ne se laisse pas faire mais Clay est un homme un peu bourru qui ne s’attache pas et qui se moque d’un peu tout. C’est un homme solitaire qui a, peut-être, perdu un peu les codes de la société. Le lecteur est pris dans un tourbillon d’événements qui le tient en haleine jusqu’à la fin de l’histoire. Durant ces péripéties, j’ai été ravie de retrouver Vaughn et Cassie.

Le duo est assez frais et très dynamique. Eden va devoir faire face à ce qu’elle ressent pour Clay tout en essayant de garder la tête haute. Clay, lui, va devoir gérer la présence d’Eden dans sa vie et, en même temps, accepter le fait que quelqu’un puisse tenir à lui et que cela peut être réciproque.

L’auteure nous propose une romance historique qui sort des sentiers battus. Les décors sont très bien travaillés. Tout est en finesse : que cela soit les descriptions ou les psychologies des personnages, tout est très détaillé. L’intrigue est très bien ficelée et tient debout sans aucun souci. C’est vraiment très sympathique à lire tant cela sort des sentiers battus. Le far west est une période peu exploitée en littérature et encore plus en romance historique, je suis donc toujours ravie de lire cette période dans un genre de j’affectionne.

N.R. Davoust avait su me happer avec son premier tome. Je suis ravie de vous dire que le deuxième est dans la continuité du premier. On se sent bien dans cette aventure. On vit tout cela avec les personnages qui sont vraiment très attachants. L’équilibre est parfait entre les personnages, l’intrigue et les décors. L’auteure a rassemblé tout ce qui était important pour que cela fonctionne à la perfection.

La plume de N.R. Davoust est toujours aussi dynamique, fluide et passionnante. Je pense que je ne vais pas trop me mouiller en vous disant de plonger dans cette saga si vous aimez la période du far west et de l’Amérique sauvage avec une touche de romance qui ne prend pas trop le dessus sur l’intrigue. C’est vraiment intelligemment construit avec un brin de séduction. C’est un très bon équilibre qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Bravo à l’auteure pour ce superbe deuxième tome !

03 bonnes raisons de lire ce deuxième tome :

  • Les personnages de Clay et d’Eden. (J’ai aussi été ravie de retrouver Clay & Vaughn)
  • La plume de l’auteure.
  • L’univers du far west mis en place dans cette saga

notation

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13

Le choix de Marguerite de Rose Morvan

51ljbKcBIJLRésumé : 1815, dans la France de la Restauration, Marguerite, une jeune orpheline, coule des jours tranquilles auprès de sa tante Félicie, près de Montmorency. Son existence modeste est soudain bouleversée par un héritage inattendu qu’elle ne touchera qu’à une condition… héberger un inconnu. Cette cohabitation forcée lui fera découvrir les origines de sa naissance et l’obligera à faire des choix. Seront-ils les bons ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Something Else Editions pour avoir accédé à ma demande via Simplement. En effet, étant plutôt attirée par la romance historique, j’ai beaucoup apprécié le résumé et cette couverture que je trouve très jolie. En plus, j’ai beaucoup entendu parler de Rose Morvan sans avoir la possibilité de la découvrir. J’ai donc doublement satisfait ma curiosité en proposant mes services pour lire ce roman !

J’ai passé un très bon moment de lecture. Ce n’est pas un coup de cœur mais j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu.

On fait la rencontre de Marguerite, une jeune femme au caractère certain qui ne se laisse pas forcément marcher sur les pieds. C’est bien la première fois que je vais dire ça, mais, j’ai eu un peu de mal à la cerner et à la comprendre. Si elle se montre douce, intelligente et agréable, elle s’emporte facilement et peut oublier les principes et les convenances quand ça ne va pas comme elle le voudrait. Si ce personnage évolue beaucoup, je n’ai su l’apprécier qu’après la deuxième moitié du roman. On fait aussi la rencontre de Joachim. Joachim apparait dans la vie de Marguerite comme un boulet de canon… En effet, ayant été abandonnée par son père et sa mère, Marguerite a été élevée par sa tante. Lors de la mort de son père, Célestin, elles sont toutes les deux convoquées chez le notaire. A la lecture du testament, Marguerite hérite d’une énorme surprise. Cette surprise ne pourra être à elle à une seule condition : héberger Joachim, grand ami de Célestin.

Forcée et contrainte, elle va faire vivre un petit enfer à Joachim. Dans un premier temps, elle est en colère : comment Joachim peut connaitre ce père qui l’a abandonnée ? Comment peut –elle héberger un inconnu ? Mais… Si elle veut en savoir plus sur sa famille, il est le seul qui peut répondre à ses questions. Sa tante refuse de lui parler de son père. Joachim habitera donc avec Marguerite et sa tante, pour le meilleur et aussi pour le pire…

Joachim a rééquilibré mon affection pour le duo de personnages principaux. En effet, j’ai beaucoup aimé Joachim qui a beaucoup à nous raconter mais qui est très intéressant et agréable. En effet, j’ai aimé cette volonté de ne pas s’imposer à Marguerite. Il reste en retrait, observe et essaye de faire comprendre à Marguerite qu’il n’est pas là pour lui faire du mal… On suit son évolution dans la maison et j’ai adoré cette volonté de rendre au jardin de la maison sa splendeur d’antan. Quelle belle idée de proposer à Joachim un paysage calme et naturel qui vient calmer ce personnage ayant fait la guerre pour Napoléon. Le calme après la tempête…

J’ai beaucoup aimé l’intrigue. J’ai aussi beaucoup apprécié le troisième personnage qui vient bercer l’intrigue. En effet, le notaire joue un rôle important dans cette histoire et j’ai beaucoup apprécié les joutes verbales entre lui et Joachim mais aussi entre Marguerite et Joachim. Cela vient donner du rythme et une crédibilité certaine à l’histoire. En parlant d’histoire, on sent tout le travail de documentation que l’auteure a dû faire pour l’inclure dans son roman. On y parle des guerres napoléoniennes. On évolue dans la France de la Restauration. On le sent, on y croit, on évolue avec un fond historique présent et que j’aime énormément. Cela, en plus d’ajouter du cachet à l’histoire, permet d’ancrer l’histoire dans l’Histoire. J’ai trouvé ça chouette.

L’auteure évite les stéréotypes de la romance historique avec brio. J’ai beaucoup apprécié le panel de personnages. Même si j’ai un peu moins apprécié le personnage de Marguerite, cela ne m’a pas empêché d’apprécier le panel dans sa globalité. Le roman ne souffre d’aucune longueur, ça se lit très vite et très bien.

Comme je vous le disais au début de la chronique, je ne connaissais Rose Morvan simplement de nom, il m’est arrivé d’échanger avec elle sur facebook via des amis en commun mais je n’avais aucun point de comparaison… et ce n’est pas plus mal ! J’aime beaucoup la plume de Rose Morvan et je lirai un autre roman de l’auteure avec plaisir et délice ! Les émotions sont au rendez-vous, la précision littéraire et historique aussi ! C’est ultra agréable quand on comprend que l’auteure sait de quoi elle parle. La seule chose qui m’a manquée, c’est un petit épilogue. La fin tombe un peu trop abruptement pour moi. J’aurais aimé avoir un peu plus à me mettre sous la dent par rapport à tous les personnages.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le cadre historique grandement mené et très riche. J’ai beaucoup aimé cette idée.
  • Le duo Joachim/Marguerite qui fonctionne très bien
  • Une plume intense et pleine d’émotions

notation

18

Le lieutenant et la dame blanche de Coralie Winka

713bea25qCLRésumé : Lorsque les Allemands envahissent la zone sud en novembre 1942, Angélique a dix-sept ans. Elle s’occupe seule de la ferme familiale et de sa grand-mère qui est gravement malade. Croulant sous le poids des tâches et des responsabilités, elle trouve une aide inespérée en la personne du lieutenant Ulrich von Brackenstein, un jeune officier de la Wehrmacht, qui vient réquisitionner une parcelle de forêt appartenant à la famille. Son comportement correct et son charme ont très vite raison des réticences d’Angélique à côtoyer l’occupant. Elle accepte de l’affronter aux échecs en guise de remerciements. C’est le début d’une histoire d’amour interdite.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Coralie Winka pour sa confiance et sa proposition. J’adore lire des romances historiques et j’avoue que la période de la seconde guerre mondiale est, en ce moment, au cœur de mes lectures dans ce genre. Après la promesse de l’apiculteur, j’ai plongé dans l’univers de ce formidable roman.

C’est une lecture très agréable, très juste, qui nous propose une plongée au cœur des années de guerre. En effet, étant nordiste, le réseau de résistance était particulièrement déployé dans la région. Ayant eu des arrières grands-parents résistants et grands-parents résistants, j’ai tout de suite adoré ma lecture

On fait la rencontre d’Angélique, une jeune femme de 17 ans, qui vit la guerre dans le sud de la France. Angélique s’occupe de la ferme familiale et de sa grand-mère très malade. Angélique va voir s’installer les allemands au cœur de son village et commencer à prendre leurs aises comme s’ils étaient chez eux et que tout leur appartenait. Ce sentiment de colère et d’injustice ne va pas quitter Angélique. En effet, lorsqu’elle va faire la rencontre du lieutenant Ulrich Von Brackenstein, leurs échanges vont faire des étincelles.

Là où l’auteure frappe fort, c’est en mettant en scène cette relation « interdite ». En effet, plus le temps passe, plus la relation entre Angélique et Ulrich change et devient amoureuse. Cette passion est magnifique. Dans le respect et l’amour, ces deux jeunes gens vont apprendre à se connaitre et à ne plus savoir se quitter. De nombreuses questions viennent bercer l’intrigue : comment une jeune française résistante va pouvoir tomber sous le charme d’un lieutenant allemand ? Comment va-t-elle faire pour échapper à l’acharnement de sa patrie ? Comment échapper à la tonte, au jugement et à l’accusation de « collaboration horizontale »?

Honnêtement, j’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteure amène le sujet. C’est très intéressant. Même si le résumé est assez explicite, j’ai trouvé que c’était très intelligent. On comprend pourquoi, on n’est pas du tout dans le jugement. On comprend pourquoi Angélique tombe sous le charme d’Ulrich et inversement. Il n’est pas question de nationalité, il s’agit juste de deux cœurs qui battent l’un pour l’autre. Je n’ai pas plus aimé Angélique qu’Ulrich. Ce duo de personnages évolue vraiment en harmonie et propose un bel équilibre. C’est beau, c’est frais, ça donne envie de tomber amoureux.

Bien entendu, une partie de l’intrigue est forcément liée à cet interdit : un allemand ne peut aimer une française et inversement. Mais l’auteur va au-delà de ça : un allemand n’est pas forcément un nazi et une française n’est pas forcément une collabo. On va au-delà de ça. C’est très beau. Une autre partie de l’intrigue est très intéressante aussi : elle met en avant la dangerosité d’une relation pareille : trahison, jalousie, délation. Jusqu’où nous sommes capables d’aller par amour ?

Je tiens aussi à féliciter l’auteure pour avoir mis en lumière une partie de l’Histoire dont on ne parle pas forcément. On a tendance à mettre tous les allemands dans le même paquet. On les voit tous comme les soldats d’Hitler. Cependant, il faut aussi penser au fait que la politique d’Hitler n’était pas forcément acceptée par tout le monde. Bien entendu, la patrie reste la patrie. Servir son pays est un devoir. Néanmoins, l’auteure apporte quelques nuances salvatrices que j’ai énormément appréciées. Cela fait du bien de lire que tout n’est pas noir ou blanc mais qu’il existe aussi du gris qui permet d’arriver au pardon, aux regrets et à un nouveau départ. Il existe encore des cœurs purs, des cœurs qui voient au-delà des apparences. Lorsque l’on mélange cette vision au fond historique incroyable, cela nous offre une petite pépite à lire.

L’idée de cette romance historique interdite m’a beaucoup plu. En effet, on met de côté l’idée de l’homme riche et de la femme pauvre. L’interdit n’est pas de ce goût-là, il est beaucoup plus profond. Il souligne la cruauté de l’homme et sa capacité à juger sans comprendre. J’aime beaucoup l’idée d’avoir de l’originalité avec cette thématique. J’ose le dire : c’était du jamais vu pour moi. J’ai passé un excellent moment avec cette intrigue surprenante et pleine de d’émotions. La plume de Coralie Winka est très sympathique, dynamique et fluide. En effet, on est vraiment pris dans une spirale d’émotions. La palette est variée : on passe du rire aux larmes, des petits bonheurs aux vives inquiétudes dues à la période historique dans laquelle on évolue.

Je félicite chaleureusement l’auteure pour la qualité de son texte ainsi que pour la plume que j’ai beaucoup appréciée. Je suis aussi scotchée par les recherches qui représentent un boulot titanesque. Bravo.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’originalité de la relation amoureuse
  • La plume de l’auteure que j’ai beaucoup appréciée
  • La fresque sociale et historique mise en avant

notation

13

Le destin des cœurs perdus – Tome 4 : la sœur maudite de JC Staignier

51RCDyShsbL._SX195_Résumé : De la France à l’Angleterre, découvrez le destin entremêlé des familles Kane et Percival. Dans cette épopée médiévale, trois sœurs que tout oppose en apparence prouveront que l’amour filial peut vaincre toutes les épreuves. « Quel est l’idiot qui lui avait raconté que seuls l’argent et le pouvoir dominaient le monde ? L’amour dominait le monde. »

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Je remercie chaleureusement JC Staignier pour sa confiance. JC est une amie fidèle, sincère et franchement drôle. Notre amitié a grandi au fil de ses mots, au fil de mes chroniques aussi. C’est une auteure qui prend le temps de vous connaitre. En tant que lecteur/chroniqueuse, j’adore ça. Elle est très abordable et franchement, il faut lire cette saga. Elle a un effet magique. Si on en parlait, d’ailleurs ?

Le tome 4 de la saga de JC Staignier me prouve encore une fois que je me suis trompée en faisant la chronique du 3ème tome. En effet, je pensais qu’on ne pouvait pas mettre la barre plus haut, qu’on ne pouvait pas installer plus de suspense et de tension à la fin d’un tome. Et à chaque fois, je me trompe. Je me mets de doigt dans l’œil jusqu’au coude.

La sœur maudite nous permet d’en savoir plus sur Liseron, la fille de William et Kennocha. On nous propose aussi de faire un petit bout de chemin avec d’autres personnages comme Aude, Isolde ou encore Aelis. Ce sont des personnages dont les noms vous sont peut-être familiers. C’est tout à fait normal. On retrouve aussi William et Lalie ou encore Clayton.

Ce que j’aime le plus dans ce tome tient en plusieurs points :

  • L’évolution du personnage de Liseron. Honnêtement, j’avais envie de la claquer dans le mur dans le troisième tome. Je l’ai trouvée vraiment hautaine, vindicative et pleine de préjugés. Puis… On apprend à mieux la connaitre dans ce tome et j’avoue que c’est vraiment très plaisant de constater son évolution. JC décide de nous la présenter de manière plus approfondie, de nous montrer d’autres facettes de sa personnalité. On en apprend plus sur elle, on a envie de la prendre sous notre aile. Liseron est vraiment LA révélation de ce quatrième tome.
  • Le traitement de la thématique de l’amour dans tout ce qu’il y a de plus beau et de plus terrible. L’amour physique, l’amour spirituel, l’amour qui scelle deux âmes. La question de savoir survivre sans sa moitié est soulevée de manière forte et pleine d’émotions.
  • La volonté de l’auteure d’ancrer son récit dans la réalité. J’ai trouvé judicieux d’avoir des petits rappels historiques que tout le monde connait. Par exemple, on nous parle de la légère brûlure de Jeanne d’Arc. Cela a été retentissant dans tout le pays. J’ai adoré cette idée. On y croit, c’est chouette.

JC nous a fait du JC tout craché. La facilité avec laquelle on reprend le cours de l’histoire est déconcertante. L’auteure ne va pas ménager son lectorat, encore une fois, dès le départ, le sang coule. Au moins, on est rapidement remis en condition. Ce que j’aime c’est que l’auteure n’en fait pas de trop : ce n’est pas l’utilisation du sang pour rendre le tout encore plus gore et violent, non, pas du tout. Tout est équilibré. Si le sang coule, c’est parce que la période historique le veut, cela ajoute beaucoup de crédibilité à l’histoire. Bravo !

On ne peut pas remettre en cause le talent de JC Staignier. Je suis toujours autant charmée par les émotions qui sont véhiculées. On passe du rire aux larmes en un clin d’œil. Les personnages sont tous très bien ficelés et bien construits, cependant, avec l’auteure, j’ai l’habitude, je ne m’attache à personne en particulier. J’adore suivre leurs aventures, mais j’ai trop peur qu’ils meurent tous, alors je les aime de loin. Je reconnais leurs qualités mais je ne me ferai plus avoir (vilaine JC !) La plume de JC est vraiment très agréable. Le vocabulaire utilisé est précis et nous permet de s’immerger dans la période historique choisie. Je trouve que c’est tout à fait crédible.

Il m’est difficile de vous parler de l’intrigue tant elle est riche. Je ne souhaite pas vous gâcher un pan de l’histoire. Mais vous savez tout le bien que j’en pense.

Je sais que l’on peut retrouver JC au 17ème siècle avec la saga « de miroir et d’amour » mais honnêtement, vu l’originalité de sa saga Le destin des cœurs perdus, je serai très curieuse de voir ce qu’elle pourrait nous concocter avec une période historique comme celle du 18ème / 19ème siècle en Angleterre par exemple. L’univers de l’auteure est original et atypique. Comme d’habitude, je me suis régalée ! Le roman ne souffre pas de longueur. Il se lit bien, vite, sans hésitation ni doute. On veut savoir, on veut avoir le mot de la fin.

En définitive, je suis encore une fois avec mon panneau, à vous le brandir sous le nez : lisez cette saga. Elle conviendra à ceux qui sont frileux avec l’histoire, puisque c’est une saga familiale : le nombre de personnages pourra vous faire passer un excellent moment de lecture en oubliant un peu le côté historique. Ceux qui ne sont pas forcément très fan de romance vont être aux anges : on a du sang, de la violence, de la mort qui côtoient l’amour, l’amitié et la famille. On est vraiment dans une saga atypique et originale. Le tout est sublimé par une plume formidable, une imagination débordante et des descriptions à couper le souffle.

Bravo, ma chère JC. Tu fais encore preuve de sagesse et d’équilibre. C’est formidable.

3 bonnes raisons de lire ce tome (et le reste de la saga) :

  • Les personnages. Ils sont nombreux mais tous différents. Cela apporte beaucoup à la saga et permet aux lecteurs de tous trouver leurs comptes.
  • La plume de JC : très belle, juste et débordante d’imagination.
  • Les décors et la période historique.

5

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L’envol du papillon de Nadine Deconinck-Cabelduc

l-envol-du-papillon-1314200-264-432Résumé : L’arrivée d’Élisa d’Albret dans la haute société française provoquera de nombreux troubles… Élisa d’Albret est dévastée : ses parents l’envoient vivre une année complète chez sa tante, la comtesse de Bressac, qu’elle n’a plus vue depuis dix-sept ans. La jeune femme devra quitter la simplicité et la félicité des plages de la Guadeloupe pour apprendre les us et coutumes de la haute noblesse française du milieu du XIXe siècle. Alexandre de Noyal, jeune comte plus fasciné par les aventures que par les bals et les mariages, est chargé d’escorter la jeune femme du port au château de Bressac. Dès le premier regard, les jeunes gens sentent une attraction indéniable… mais qu’ils devront refréner : Alexandre n’est autre que le promis de Mathilde de Bressac, la cousine d’Élisa… Nadine Deconinck-Cabelduc signe une magnifique romance historique. Elle réunit tous les ingrédients pour vous assurer un beau moment : des personnages attachants au caractère bien trempé, un grand réalisme et respect du contexte historique, une histoire d’amour passionnante, des robes et des décors fastueux, le tout lié par une écriture addictive !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions So Romance pour ce premier partenariat via SimPlement. L’envol du papillon m’a tout de suite plu pour cette jolie couverture. Lorsque j’ai lu « romance historique », j’ai craqué directement et j’ai demandé s’il était possible de le lire. Quelle riche et belle idée j’ai eu là ! L’envol du papillon est une excellente découverte.

On rencontre Elisa d’Albret, une jeune femme singulière que j’ai beaucoup appréciée. Elisa est une jeune femme qui fait partie de la haute société mais qui vit en Guadeloupe, son père a décidé d’épouser une femme issue de la basse société. Il préfère quitter sa famille pour aller s’épanouir en Guadeloupe. Elisa grandit avec son père, sa mère mais aussi Eulalie sa dame de compagnie et son petit-fils, Donatien, son meilleur ami qu’elle tient en haute estime.

D’un autre côté, on fait la rencontre d’Alexandre de Noyal. La famille de Noyal possède des liens étroits avec la famille des De Bressac. Mathilde de Bressac est promise à Alexandre de Noyal. Ce mariage arrangé est convenu depuis la naissance de Mathilde, peu importe l’avis d’Alexandre, c’est le moyen d’unir les deux familles. Néanmoins, un problème va rapidement se poser : Alexandre n’aime pas Mathilde et ne compte pas l’épouser, n’en disconvienne à son père.

Les parents d’Elisa l’envoient en France, pour qu’elle fasse la découverte de sa famille laissée derrière elle lors de leur départ en Guadeloupe. Par la même occasion, elle fera la découverte des mondanités, des joies de la haute société. Elle n’en a franchement pas envie, les mondanités, les bals, les minauderies, très peu pour elle. Elisa adore avoir les pieds dans l’eau, courir dans le sable, être au contact de la nature. Elle est simple, veut une vie simple et pleine de bonheur. Lorsqu’elle va faire la rencontre d’Alexandre, sa vie va être chamboulée…

L’intrigue de base est très sympathique. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure évite le cliché du triangle amoureux. En effet, rapidement, on va comprendre qu’Alexandre aime Elisa et non Mathilde mais que Mathilde est amoureuse d’Alexandre et qu’Elisa réfrène ses sentiments pour éviter de blesser sa cousine. J’ai aimé cette honnêteté dans les personnages, cette volonté à ne pas faire de mal. Le triangle amoureux est dévastateur mais j’ai trouvé que l’auteure évitait vraiment les clichés à ce sujet, c’est déjà une très bonne chose.

Autre chose que j’ai grandement apprécié : l’esclavage. C’est l’une des premières, et rares, romances historiques sur fond historique. Etrange non ? Ce que je veux dire par là c’est que les romances historiques que je lis s’inscrivent souvent dans le genre « historique » parce qu’elles se déroulent entre le 17ème et 19ème siècle (grosso modo) mais ici, en plus de s’inscrire dans la fin du 19ème siècle, on va toucher à autre chose : à l’Histoire mais aussi à la politique. Ainsi, on va parler d’esclavage, des personnes noires, du racisme. L’idée de placer la Guadeloupe dans le cœur d’Elisa mais aussi au cœur de l’intrigue permet de traiter de la thématique au sens large du terme. L’Histoire ne prend pas trop de place mais reste dans un coin de la tête du lecteur, c’est une très riche et belle idée !

Le panel de personnages est très intéressant et varié. Il y a matière à faire un second tome en s’intéressant de plus près à Paul, par exemple ou encore Mathilde. Cela peut être très sympathique.

La seule chose qui fait que le roman n’est pas un coup de cœur mais une excellente lecture, c’est ce sentiment d’une légère rapidité dans l’évolution des événements. Même si on souligne qu’au premier regard Alexandre et Elisa sont sous le charme, il m’a manqué un peu de matière. J’ai trouvé que les sentiments étaient un peu trop vite exprimés sans avoir le background de ce qui va avec ses sentiments. Les moments seuls sont rares, j’ai trouvé qu’il manquait de moments de découverte. Ils ne prennent pas forcément le temps de se connaitre en profondeur et c’est ce qui m’a manqué ici. C’est la seule chose que j’ai à redire pour ce roman.

Cette romance historique m’a beaucoup plu. C’est vraiment très sympathique et agréable. J’aime tellement ce que j’ai lu. Ça sent bon la mer, le soleil mais aussi les bals, les rencontres, l’amour. Je suis vraiment ravie d’avoir rencontré le chemin d’Elisa et d’Alexandre qui sont deux personnages travaillés, dont les caractères diffèrent de ce que l’on peut trouver habituellement. Ajoutons à cela des thématiques intéressantes et originales et je suis aux anges.

La plume de l’auteure est très agréable. Franchement, je suis sous le charme des mots de l’auteure. Je lirai un roman de Nadine Deconinck-Cabelduc avec certitude et grand plaisir.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un paysage atypique dans les romances historiques : la Guadeloupe qui donne des envies de voyage
  • Le duo Elisa/Alexandre que j’ai beaucoup apprécié
  • La plume de l’auteure : formidable et très agréable

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Attractif enchantement de Thalie Perrot

82210425_150278209724391_8539329951583698944_nRésumé : Cordélia de Montrésor est une jeune femme fleur bleue dont on dit le physique ingrat qui désespère de trouver un mari. Pour autant elle n’est pas prête à se marier avec le premier venu ! Sous ses airs timide et revêche se dissimule une femme espiègle et courageuse au passé parsemé d’ombres. Le Capitaine Rory Erainn dont la réputation n’est plus à faire se voit charger d’une mission qui revêt une grande importance à ses yeux : veiller sur les demoiselles Montrésor. Toutefois la tâche du séducteur d’Irlande s’avérera plus ardue qu’il n’y paraît. Derrière la vie paisible de Cordélia se cachent complots et traîtrises. Entre folklore, enchantements et manigances, les deux jeunes gens trouveront l’un dans l’autre passion et force. Mais arriveront-ils à vivre leur histoire jusqu’au bout ?

~ Service presse 📱 ~

Je remercie chaleureusement les éditions M.E.C pour l’envoi de ce roman, signe d’un nouveau partenariat avec la maison d’éditons. Ce qui me ravit. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas lu de romance historique (un genre que j’aime beaucoup) et je fus ravie de joindre l’utile à l’agréable en acceptant le partenariat.

On fait la connaissance de Cordélia de Montrésor. C’est un personnage que l’on aime dès le début. Enfin, personnellement, je l’ai beaucoup apprécié pour son calme, son intelligence et son franc parler. Même si la demoiselle reste calme, elle n’a rien à envier aux femmes les plus piquantes : quand il faut dire les choses, elle le fait. Cordélia est la sœur de Juliette et de Lysandre. Lysandre, son frère aux abonnés absents pour des raisons personnelles, confie ses deux sœurs à son meilleur ami Rory Erainn qui accepte cette mission avec plaisir. Rory est un jeune homme mystérieux, intelligent et très séduisant. Il incarne parfaitement l’homme parfait de ce siècle. Il est doux, drôle et très intéressant.

D’un point de vue général, j’ai apprécié tous les personnages même si j’ai un trio en tête : Rory, Cordélia et Sean, le frère de Rory. Il me serait difficile de vous parler de tous les personnages tant l’histoire foisonne de détails et de surprises au sujet des personnages. Je ne peux que vous conseiller de lire cette histoire si vous aimez les romances historiques.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans le roman de Thalie Perrot, c’est le fait qu’elletéléchargement renouvelle le genre, pas dans le schéma narratif mais dans les thématiques abordées et les péripéties de la jeune de Montrésor. Je n’avais jamais vu ces thématiques là dans une romance historique. Thalie Perrot se moque des convenances et nous prouve que l’on peut parler de tout du moment que l’on sait comment le faire ! Bravo à elle pour ces idées innovantes qui font que la lecture surprend le lecteur et permet de ne plus lâcher le texte !

Pour être honnête avec vous, en romance historique, j’ai trois auteures fétiches : Lisa Kleypas, Eloisa James et Julia Quinn. C’est toujours plus compliqué avec les autres auteurs. Je tiens à féliciter Thalie Perrot qui se hisse non loin de mes trois auteures préférées. Il est encore trop tôt pour pouvoir mettre ses romans dans l’étagère des auteurs préférés mais Thalie Perrot est en bonne voie. La plume est riche, brillante et juste. On ne s’ennuie pas du tout dans cette intrigue aux mille surprises. C’est vraiment très bon.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure contourne aisément les stéréotypes liés au genre mais en apportant une touche de féérie. Les bois, les décors, tout donne l’impression d’être enchanté comme dans les contes de fées. La plume apporte un réel plus à cette intrigue drôlement bien pensée. Je trouve que le vocabulaire est juste et approprié à l’époque évoquée dans le roman. On a le charme désuet des grandes demeures avec un personnage irlandais qui apporte, lui aussi, une autre sorte de coutumes (j’ai adoré retrouver certains symboles de la culture irlandaise). Au-delà de la relation Rory/Cordélia qui se tisse, on a aussi un mélange des cultures très intéressant.

En définitive, je salue un texte sans faille qui apporte un réel renouveau à la romance historique. J’ai beaucoup apprécié ces personnages qui m’ont fait passer un excellent moment de lecture. Il reste une petite frustration qui fait partie d’une des thématiques abordées avec laquelle j’aurais aimé avoir plus de détails. Cependant, je chipote. Le roman est excellent et je salue le travail de l’auteure. Thalie Perrot est en bonne voie pour être l’une des rares auteures françaises en romance historique que je vais avoir sur mes étagères. Tout ce que je lui souhaite, c’est de trouver son lectorat. Je suis certaine que cela se fera sans aucun souci.

Je prie la bonne étoile pour que de nouveaux romans, avec les personnages de cette histoire soient publiés.

3 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un panel de personnages riche
  • Une intrigue très sympathique qui apporte un renouveau au genre de la romance historique
  • Une plume précise et très belle

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Les Mackintosh – Tome 1 : Un secret à travers le temps de Julia Dauge

51Z472EFO3L._SY346_.jpgRésumé : Depuis longtemps, Laetitia rêve de découvrir l’Ecosse. Quand elle entreprend enfin le voyage, cette jeune étudiante, orpheline, adepte des sports de combat est loin de se douter qu’il l’emmènera aussi loin ; jusque dans les bras de Darren, ce beau chef guerrier highlander, au XVIe siècle ! Dès qu’il aperçoit cette belle inconnue, Darren, laird du clan MacKintosh, est subjugué. En même temps, il est abasourdi. Comment cette délicieuse créature, aux origines obscures et aux expressions si étranges, peut-elle être si effrontée dans ses manières ? Et que dire de ses tendances à jurer et à se battre aussi bien que ses guerriers ?

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie évidence éditions pour l’envoi de ce roman et plus particulièrement Jennifer qui est toujours charmante, souriante et dynamique.

~ Entre modernité et période historique ~

Voilà deux notions que je vais pouvoir traiter sur plusieurs points. Je vous parle déjà de mon choix de lecture. Pourquoi ce titre ? Je vous avoue que c’est principalement pour le nom de l’auteure. J’ai adoré découvrir Love and hope, une saga contemporaine qui m’a beaucoup plu de la même auteure publiée dans une autre maison d’édition. J’avais donc envie de voir ce que pouvait donner cette plume dans un tout autre style. Bien que le genre de la romance soit commun aux deux œuvres, la période historique, les mœurs et la culture sont eux bien différents.

Deuxièmement, j’ai trouvé que les passages, dans ce premier tome, entre le passé (16ème siècle de mémoire) et les années dans lesquelles nous vivons (2014/2015, là aussi de mémoire) sont assez sympathiques. J’avoue que ce qui me fait perdre beaucoup de temps dans ce genre-là, c’est l’acclimatation à l’époque, aux modes de vie des highlanders ainsi qu’aux mœurs et aux coutumes. C’est une période historique que je ne connais qu’à travers Outlander donc j’avais un peu peur de m’y perdre.

~ Parlons personnages  ~

On fait la rencontre de Laetitia, dit Lilou (j’ai eu du mal à m’y faire tant la ressemblance entre les prénoms ne prête pas à les associer à une même personne, bref !). Laetitia est une jeune femme jolie, intéressante et intelligente. Sans parents, elle vit comme elle le peut en se construisant sa propre famille : ses amis qui sont très présents pour elle. Cette petite bande m’a beaucoup plu. Laetitia a deux passions dans la vie : les romances historiques de type Harlequin (oh hé, baissez les yeux tout de suite, on a tous déjà lu un roman de ce genre) et l’Ecosse. Ne sachant pas forcément pourquoi ni comment, Laetitia rêve d’aller là-bas, de se balader dans les paysages écossais et de parler la langue. Après des années de travail, elle a économisé assez pour se payer son voyage de rêve. Ainsi, nous la suivons dans son périple qui l’emmènera bien plus loin de son domicile que prévu.

J’ai apprécié ce personnage. Laetitia est pleine de ressources et ne se laisse pas marcher dessus et encore moins par les hommes. Férue de sports de combat, elle se débat et met quelques coups bien placés à une bande de mecs en tartan. Non mais ! J’ai aimé ce côté ultra moderne dans une époque encore très misogyne.

Cela nous donne des scènes assez spectaculaires dont celle-ci qui m’a beaucoup plu.

« Il s’approcha donc d’elle, dans le but de la recouvrir. Il essaya de chasser son excitation de son regard, mais étant donné le regard qu’elle lui retourna, il supposa qu’il avait lamentablement échoué. Alors qu’il était quasiment collé à elle, il leva la main avec l’intention de lui caresser la joue pour la rassurer. […] Avant qu’il n’ait pu finir sa phrase, la jeune femme se transforma en une seconde en furie. Elle parvint, par il ne sait quel miracle, à lui décocher un coup de genou entre les jambes qui lui coupa net le souffle. Il n’avait jamais ressenti une telle douleur. Il eut l’impression que ses bijoux de famille remontaient jusque dans sa gorge pour se protéger de cette terrible créature. Une réaction instinctive le fit se pencher en avant. Grave erreur ! La diablesse en profita alors pour lui asséner… un magistral coup de boule en pleine tête. »

Bien entendu, Darren, le beau Darren fait aussi. Franchement, c’est un personnage sympathique, un peu bourru qui finit par, forcément tomber amoureux de la jeune et jolie Laetitia. Il fait partie du clan Mackintosh.

On en apprend beaucoup sur eux. Mais un petit point m’a chiffonnée. En effet, on a vraiment une sorte de dichotomie entre le bien et le mal : d’un côté les Mackintosh, ce clan que l’on connait comme étant bon, bénéfique et qui offre des ressources et une vie tranquille aux membres du clan et d’un autre côté, le clan des Anderson : les méchants. J’ai trouvé cela un peu facile.

~ Intrigue et impression de déjà-vu ~

Malheureusement, vous l’aurez facilement compris, ma lecture n’a pas été de tout repos. Bien que la plume est assez fluide, j’ai eu beaucoup de mal à lire ce premier tome. Durant ma lecture, j’ai eu quelques incertitudes. Je pense qu’il y a (au moins) un anachronisme. Je n’en suis pas certaine mais après quelques recherches, il semble que le passage au calendrier grégorien en écosse se fait au 18ème siècle alors qu’un personnage donne la date à Laetitia en annonçant qu’on est en 1500 et des poussières… En soi, ce n’est pas hyper dérangeant mais j’avoue que j’ai tiqué à ma lecture.

J’ai aussi trouvé que dans cette intrigue, il y avait beaucoup de différences de langage. Effectivement, on peut expliquer ça par le fait que notre héroïne ne vient pas de cette époque mais j’ai pu rencontrer des jolis noms d’oiseau que j’aurais préféré ne pas lire.

L’impression de déjà-vu se marque par le fait que j’ai déjà lu Outlander de Diana Gabaldon et que forcément, il est très compliqué de ne pas faire de rapprochement entre ces deux histoires. On a le même principe : une fille d’une époque certaine tombe dans une époque qui n’est pas la sienne mais celle des Highlander. Si l’intrigue était sympathique, j’ai trouvé que le côté historique est complètement passé à la trappe. Malheureusement, je pense que c’est le plus gros point qui fait que mon retour reste mitigé sur ce premier tome. En effet, on est vraiment dans une romance érotique. Oui, lecteurs et lectrices qui n’apprécient pas les scènes de sexe, passez votre chemin parce qu’il y en a un paquet dans ce roman. Dommage qu’il n’y ait pas plus de descriptions des lieux, pour moi, je suis un peu passée à côté de ma lecture car je n’ai pas su m’imprégner de l’ambiance du roman.

Cependant, j’ai apprécié la légende proposée en début de roman, je l’ai trouvé très jolie et poétique.

Attention ! En aucun cas, je ne parle de plagiat! 

~ La plume de Julie Dauge ~

J’étais très curieuse de voir si l’auteure allait pouvoir renouveler son exploit avec Love and Hope. Je pense que c’est une affaire de goût et d’intrigue. En effet, la plume est toujours aussi acérée et juste. C’est simplement que pour moi, la magie n’a pas opéré.

3 raisons de lire ce roman :

  • Une romance historique parfaite pour les lecteurs fan de ce genre
  • Une légende intéressante et sympathique
  • Un personnage principal féminin fort

3

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Le destin des cœurs perdus – Tome 2 : La Rebelle de Castel Dark de JC Staignier

51+77keS+XL._SX195_.jpgRésumé : Aelis de Percival fuit son pays natal afin de rejoindre sa sœur Jane. À bord du Goéland, elle fait la connaissance du capitaine Sadler. Néanmoins, la jeune femme poursuit un seul but : attirer Arthur de Templeton en France. Entre l’amour et la vengeance, Aelis trouvera-t-elle le courage d’affronter ses démons ?

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie JC Staignier pour l’envoi de ce deuxième tome que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. J’avais adoré le premier tome qui nous laissait avec un suspense incroyable.

~ Des personnages principaux féminins forts ~

Comme pour le premier tome, JC Staignier n’y est pas allée de main morte ! Elle nous habitue désormais à avoir un personnage féminin principal qui sort des sentiers battus. C’est Aelis de Percival est notre personnage principal ici et qui veut en découdre avec Arthur de Templeton. C’est une jeune femme que j’ai appréciée pour son courage, sa volonté farouche d’arriver à ses fins et la manière dont elle s’y prend. Elle n’a qu’un but : faire venir Arthur de Templeton en France. L’attirer dans un piège et le traîner dans la poussière. On a donc un personnage féminin qui sort des sentiers battus pour l’époque et qui se démarque par sa volonté de parvenir à être vengée des malheurs qu’elle a subi.

Autre personnage fort de ce deuxième tome, c’est Eryne, le fantôme qui hante Castel Dark. A deux, elles vont tenter de venger la famille d’Aelis dont une partie a su fuir les souffrances et les dangers en quittant le château. Le duo est un duo de choc et assez original finalement : une jeune femme rebelle et un fantôme… JC Staignier fait un pari risqué mais qui finalement m’a bien plu même si ce n’est pas un coup de cœur total. J’ai trouvé qu’un des deux personnages prenait plus le dessus sur l’autre et je pense que cela n’aurait dû. En effet, je pense que cette vengeance appartenait à Aelis et Eryne est beaucoup trop aux commandes pour moi. Une aide oui, mais pas trop. Pour moi, elle a pris un peu trop de place dans la trame narrative.

~ Anciens et nouveaux personnages : un joli mélange ~

On retrouve aussi les personnages que l’on a rencontrés dans le premier tome. Aelis et les enfants de sa famille rejoignent Jane en France en bateau. Sur la traversée, on fait la rencontre de Brett Sadler. Il est le capitaine du navire et rapidement, nous assistons à une romance entre les deux personnages. Pour ma part, je pense que cela va un peu trop vite. Mais ce n’est qu’une affaire de goût.

Ce que j’ai apprécié, c’est le fait que l’auteure arrive aisément à inclure les nouveaux personnages à son intrigue. En effet, on n’est pas lésé de ce côté. Les anciens ont toujours leurs places, les nouveaux arrivent à se positionner. Bref, cela ajoute un vent nouveau à l’intrigue et ce n’est pas pour me déplaire.

~ L’histoire en toile de fond ~

Le coté historique me plait toujours autant. En effet, l’auteure parvient à nous propulser dans une histoire incroyable où les actions se succèdent formidablement. C’est ultra prenant. Même si mon engouement est un peu moindre par rapport à ma lecture du premier tome, cet opus reste très bon. Je ne peux que vous conseiller de plonger dans l’univers de Madame JC Staignier. Le fait que l’on ait un personnage féminin qui ne se laisse pas faire me plait énormément (petite féministe Pauline, hello !). Je trouve révoltant la place de la femme durant ses années. Et Aelis et d’autres personnages féminins marquent un joli tournant, fictif, mais quand même là !

« — Que puis-je faire afin de vous apaiser ?
— Je souhaite vous offrir un cadeau de mariage digne de votre beauté. J’ai pensé à des bijoux, mais j’ignore vos goûts.
Un sourire éclaira le visage de Lali.
— J’aimerais lire les Poésies lyriques de Rutebeuf ou les Chroniques historiques de Froissart.
— Voici un désir bien saugrenu. Toute autre dame aurait demandé de nouvelles robes ou des bijoux.
— La culture ne se porte pas sur les vêtements ou beaucoup de femmes se montreraient moins sottes !
Elle se rendit compte de l’insolence de sa remarque et baissa aussitôt les yeux »

~ L’intrigue et les thématiques abordées ~

J’ai apprécié le courage d’Aelis comme je vous le dis ci-dessus. Elle m’est apparue forte, véhiculant de nombreuses valeurs que j’aime beaucoup. Elle est prête à tout pour l’honneur de sa famille, même à renoncer à l’amour de Brett pour mettre son plan à exécution. Honneur, famille, loyauté. Tout ce que j’aime. Elle se bat contre les affres de la douleur, de la mort et de la violence. C’est une jeune femme qui a vécu des épisodes traumatisants. Cela nous donne envie de la prendre sous notre aile. C’est un combat permanent qu’elle mène tout au long du roman : le bien, le mal ? Choisir entre la vie et la mort ? Le plongeon dans la douleur ou le combat pour sortir la tête de l’eau ? Voici tout ce qui vous attend dans ce tome.

« Allongée sur la couche, elle s’efforça de rejoindre le monde des vivants. Ses ongles s’enfoncèrent dans le dos de Brett. Entraînée dans le spectre de la violence, elle le combattait par ses propres armes. L’intense douleur physique ne représentait rien en comparaison de celle de son cœur. Pouvait-elle encore différencier le bien et le mal, la souffrance ou la jouissance ? Elle perçut le mouvement de recul de Brett. Bouleversée, Aelis s’accrocha à ses épaules. »

L’intrigue est vraiment très prenante. Il faut impérativement lire le premier tome avant de se lancer dans celui-ci, en effet, il est dans la continuité du premier. Il faut vraiment s’imprégner de l’ambiance du premier tome pour vivre l’aventure à fond. On se retrouve entre la France et l’Angleterre du 14ème siècle. C’est un deuxième tome qui marque un tournant pour moi dans cette histoire et qui permet au troisième tome d’être attendu de pied ferme par les lecteurs et lectrices.

~ La plume de JC Staignier ~

Je n’avais aucun doute qui subsistait avant ma lecture mais cela renforce ma conviction : il faut lire la plume de cette auteure ! Elle est formidable et fantastique. Elle emporte son lectorat aussi facilement que le souffle du vent emporte les feuilles d’automne. C’est une plume efficace et pleine d’émotions.

3 raisons de lire cette saga

  • Des personnages féminins forts
  • Une saga qui nous fait voyager dans le temps et dans l’espace
  • Une plume merveilleuse

4

10

Hors-la-loi – Tome 1 : Vaughn de N. R. Davoust

51A+peznGqL._SX330_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : 1858, Colorado. Cassie s’occupe seule de son ranch depuis la mort de sa famille, et mène une vie sans heurt malgré les visites régulières d’un voisin plein d’amertume, qui n’a de cesse de vouloir la chasser de ses terres. Le jour où elle découvre un inconnu gravement blessé et armé jusqu’aux dents, deux choix s’imposent alors à elle : le laisser mourir pour éviter les problèmes, ou prendre le risque de le soigner pour qu’il reprenne sa route. Un homme que le passé violent finira par rattraper. Il devra alors, à son tour, choisir : fuir ou faire face. Cassie n’aurait jamais pu imaginer à quel point sa vie allait basculer. Elle n’imaginait pas, non plus, les tourments et le danger que cet inconnu allait ramener avec lui.

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie N. R. Davoust de m’avoir contacté  via SimPlement pour savoir si je voulais lire son premier tome. J’avoue que c’est la curiosité qui m’y a poussé. Je suis très contente de m’être plongée dans cet univers qui ajoute cette petite touche d’originalité que je recherchais tant dans la romance historique

~ Dans le Colorado du 19ème siècle ~

Univers que je ne connais que très peu, j’ai été ravie de me plonger dans une romance qui a pour décor le Colorado. J’ai eu l’impression d’être plongée en plein western. On fait la rencontre de Cassie, une jeune femme qui vit seule dans son ranch. Tout y est pour que l’on s’y croie : le ranch, le fauteuil à bascule sur la terrasse, le fusil et les menaces des voisins pour un bout de parcelle en plus… Tous les détails sont là pour nous rappeler ce décor où les cow-boys et les pistoleros se rencontrent.

Je n’avais encore jamais lu de romance historique qui a pour décor le far-west et les saloons. Franchement, c’est une très agréable découverte tant les décors sont très bien plantés. L’atmosphère est assez palpable : on sent que quelque chose se trame mais on ne met le doigt dessus seulement sur la fin de ce premier tome. Que c’est exaltant ! Je pense qu’ici, j’ai retrouvé ce que j’avais un peu perdu dans la romance historique : cette pointe d’originalité qui fait défaut à beaucoup d’ouvrages de ce genre.

~ Cassie et Vaughn : une rencontre mortelle ~

Cassie et Vaughn sont deux personnages que l’on doit apprivoiser. En effet, aucun des deux n’a été épargné par la vie. A leurs manières, ils ont enfouis une douleur incroyable au fond de leurs cœurs. Nous sommes au moment où toute cette intensité va exploser.

En voyant un vautour tournoyer dans le ciel, Cassie se doute que de la chair fraîche doit être exposée. Dans le mille ! Elle trouve Vaughn qui est très mal en point. On ne sait pas pourquoi ni comment mais il se retrouve entre la vie et la mort. Cassie décide de le ramener chez lui pour tenter de le sauver.

Vaughn et Cassie sont deux personnages que j’ai appréciés. En effet, Vaughn est un vrai dur, une brute qui par moments, laisse entrevoir un peu d’humanité. Son sourire illumine son visage et prouve que c’est un homme. Cassie, elle, ne se laisse pas marcher sur les pieds, par qui que ce soit. Elle est belle et très courageuse. Elle n’a pas peur de répondre aux hommes qui viennent l’ennuyer.

C’est donc un duo de personnages détonant qui créé des étincelles que je vous présente aujourd’hui.

Il y a d’autres personnages qui viennent bercer l’intrigue. Je vous parle brièvement de Clay, un personnage que j’ai beaucoup apprécié. Un personnage mystérieux, qui nous promet de jolies surprises tout au long du roman. Si Clay apparaît comme un personnage sombre et inquiétant, il se révèle être un personnage qui fait avancer l’histoire.

Henry est aussi un personnage que j’ai apprécié, mais celui-ci, sur la fin de l’histoire. J’espère que l’auteure lèvera un peu plus le voile sur son histoire et sur toutes les personnes que cela touchent. En effet, j’ai bien envie de savoir ce qu’il pourra advenir de ces révélations. C’est le seul petit point qui m’a légèrement chiffonnée dans l’histoire, le petit manque d’informations sur ces révélations. J’espère vraiment que l’on en saura plus par la suite.

~ Une histoire d’aventures ~

Ce roman n’est pas qu’une romance, c’est aussi une histoire d’aventures ! Je trouve que l’auteure a été très intelligente sur ce coup. En effet, on ne se perd pas dans les niaiseries d’une romance à l’eau de rose. On en est loin. Ici, il y a des coups de feu, des coups tordus, des duels (avec des rouleaux de paille qui traversent la plaine tellement on s’y croit) et des menaces. Il y a aussi des secrets de famille et que serait une bonne intrigue de western sans une haine ancestrale entre deux membres de deux familles différentes ? Tout est là pour que l’on passe un excellent moment.

J’ai grandement apprécié le fait que l’on en sache un peu plus sur les passés respectifs de Cassie & de Vaughn. En effet, on comprend mieux cette ambiance pesante et le pourquoi du comment.

~ La plume de N. R. Davoust ~

Quelle jolie surprise ! Franchement, je ne m’attendais pas du tout à apprécier autant une plume sur un premier tome. La plume donne le ton de ce roman : elle est belle et intelligente. J’ai trouvé que l’auteure choisissait son vocabulaire avec précision ce qui donne une crédibilité certaine à son roman. Le lecteur embarque très rapidement dans cet univers plein de secrets.

La fin du premier tome peut être une fin en soit bien qu’un personnage nous fait nous interroger sur son avenir, j’espère avoir rapidement le tome 2 dans les mains ! Si l’auteure parie, pour ce premier tome, sur l’histoire de Vaughn et de Cassie, elle laisse plusieurs portes ouvertes sur des perspectives réjouissantes : les personnages d’Henry et de Clay.

Ce premier tome est vraiment excellent, ça frôle le coup de cœur. Je me réserve pour les prochains tomes mais je suis certaine qu’ils seront dans la lignée de celui-ci.

Les – :

  • Un léger manque par rapport à l’histoire d’Henry. J’espère que l’auteure nous réserve encore de jolies surprises pour ce deuxième tome.

Les + :

  • Les personnages proposés qui sont tous très bien détaillés. Les psychologies sont fines et les personnages bien campés.
  • La plume de l’auteure que j’ai trouvée très précise et très belle.
  • La romance historique et son originalité. Bravo pour cette belle idée.
  • Une histoire d’aventures. C’est très sympathique à lire.

4

10

Lady Rose et Miss Darcy : deux cœurs à prendre de Lhattie Haniel

51V4sVXUSgL._SX331_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : – L’univers étendu d’Orgueil & Préjugés – Inspiré de l’œuvre de Jane AUSTEN. 1817, comté du Berkshire. À vingt-deux ans, lady Rose, passionnée de promenades dans la nature et de littérature romantique, ne souhaite pas pour autant modifier sa vie pour convoler en justes noces. Désireuse de conserver sa liberté, elle repousse donc, sans exception, tout prétendant. Pourtant, lorsqu’elle rencontre inopinément lord John Cecil Scott, alors qu’elle se retrouve suspendue à la petite clôture d’un verger, l’arrogance et le manque de bienséance de ce séduisant voisin vont troubler profondément la jeune femme. Elle s’épanchera sur cette rencontre, avec un manque certain de franchise, auprès de son amie d’enfance, Miss Darcy. Cependant, cette proche parente des Darcy de Pemberley a, elle aussi, une chose qu’elle lui tait : son cœur bat en secret pour un jeune homme…

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Lhattie Haniel pour l’envoi de ce roman en service presse. Celui-ci signe le dernier roman de Lhattie Haniel que je devais lire. J’ai mis un peu plus d’un an pour lire tous les romans que Lhattie m’avait envoyé. Il y a eu des petits couacs mais surtout de belles découvertes !

Inspiré de Jane Austen

Voilà un point assez intéressant à découvrir. Cependant, c’est souvent à double tranchant. Quand on parle d’inspiration, on pense souvent retrouver la plume de l’auteure. Ici, ce n’est pas le cas pour moi. Personne n’égalera jamais Jane Austen dans mon cœur de lectrice. Cependant, ici, on retrouve un peu l’univers que l’on trouve dans les œuvres de Jane Austen. Malheureusement, je n’ai pas été séduite à 100%. Il y a de bonnes choses mais aussi des choses un peu moins bonnes.

Les personnages

On a deux jeunes femmes Lady Rose et Miss Darcy. Toutes les deux sortent du moule de la jeune femme du 19ème siècle. Lady Rose aime sa liberté, elle préfère être seule, être indépendante et savoir voir plus loin que le bout de son nez. Si ce caractère était très intéressant, j’ai trouvé ses réactions parfois un peu étranges pour l’époque. Si elle se veut rebelle et décalée, c’est un pari réussi.

Miss Darcy est aussi un personnage assez sympathique à découvrir. Elles ne sont pas amies pour rien. Entre confidences et discussions, leurs vies semblent être bien remplies.

Les personnages masculins sont sympathiques. Je trouve que John Cecil Scott est un personnage qui va très bien avec Lady Rose. En effet, ils sont construits en miroir selon moi. Elle se fiche des convenances et si lui a quelque chose à dire, il ne mettra pas de gant et le dira !

L’intrigue

Je pense que c’est là où, pour moi, il y a eu quelques petits couacs. Dans un premier temps, par moments, j’ai eu l’impression de lire du Zola pour la quantité et la longueur des descriptions de vêtements, de décors ou encore des pièces de la maison. On se perd dans ces digressions. C’était un peu trop lourd pour moi.

J’ai trouvé que le monde dans lequel nous plongeait l’auteure était trop gentillet. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Voilà ce qui rend l’intrigue du roman un peu plate par moments… C’est dommage parce que l’idée est vraiment sympathique mais pour moi, on aurait pu aller plus loin et coller encore plus à l’univers de Jane Austen.

Là où l’auteure s’inspire du monde de Jane Austen c’est dans le rappel de certains personnages. Grâce à Miss Darcy surtout qui fait partie de la famille que l’on connait dans l’œuvre Orgueil et préjugés de dame Austen.

La plume

La plume de Lhattie Haniel est très rafraichissante. Le roman est accessible à tous. Je pense qu’il pourrait plaire à un lectorat qui ne lit pas beaucoup de romances victoriennes. Cependant, avec cette mention « inspiré de l’œuvre de Jane Austen », je pense que cela ne permet pas au roman d’être jugé à la juste valeur selon moi. On est toujours en train de comparer les deux œuvres et franchement, je pense que ce roman mériterait d’être lu sans toutes ces comparaisons. Mais cela n’est que mon avis personnel !

Les – :

  • Un univers un peu trop gentillet pour moi
  • Les nombreuses et longues descriptions…

Les + :

  • Un univers travaillé malgré tout
  • Une plume sympathique
  • Deux personnages féminins qui tiennent l’intrigue à bout de bras.

3

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Améthyste d’Isabelle Bruffaert

51UrV2wPMvL.jpgRésumé : 1795.Quelque part en Bretagne. La jeune et belle Améthyste fuit son destin et poursuit des chimères. Elle refuse d’épouser le vieux baron auquel son oncle la destine, et elle veut gagner Paris pour participer à la libération du Dauphin Louis XVII, emprisonné à la Tour du Temple. En chemin, elle croise Baptiste de Kermaec et ses hommes. Sont-ils des bandits ou des gentlemen ? Le mystérieux et exaspérant Baptiste va-t-il l’aider ou l’empêcher de mener à bien ses desseins ? Qui est-il et que lui veut-il ? Face à cet homme déroutant, Améthyste fait front, mais la bataille ne sera pas aussi facile à remporter qu’avec les autres hommes…

~ Service presse ~

Mon avis : Je remercie les éditions Alter Real pour l’envoi de ce roman qui m’a permis de passer un bon moment de lecture en compagnie de nouveaux personnages que j’ai pris plaisir à découvrir.

Une romance historique

Comme vous le savez, j’adore ce genre. Souvent bercée par des auteures britanniques ou américaines, je ne lis que très peu de romances historiques françaises. Isabelle Bruffaert est parvenue à trouver un parfait équilibre entre romance et histoire. C’est plutôt surprenant…

L’intrigue et les décors

J’ai eu la chance de découvrir une romance à la Julia Quinn avec une toile de fond historique à la Jacquie Béal. Quel délice, c’est vraiment très sympathique parce que les deux genres cohabitent à merveille. J’ai trouvé cela très intéressant parce qu’ils s’équilibrent parfaitement. L’Histoire se matérialise sous nos yeux. Direction le 18ème siècle et particulièrement l’année 1795 qui marque le tournant dans la vie politique française. On y parle de libération, de révolution, le peuple gronde, rend menaçant la vie parisienne pour les nobles et les riches.

Voilà une période historique boudée par les romanciers. J’ai trouvé intéressant la manière dont l’auteure traite la période en question : à travers les yeux d’une femme qui rend l’intrigue très piquante.

Les personnages

Ici, on va forcément s’intéresser à un homme et une femme. Améthyste est une jeune femme pleine de surprise : belle, intelligente, courageuse et rebelle, Améthyste est un personnage qui dynamise le roman. Améthyste est une jeune fille qui n’a pas forcément eu une éducation comme une jeune fille devrait l’avoir au 18ème siècle. Elle a une sacrée longueur d’avance pour son temps. Elle veut être libre, ne pas se marier, libérer le dauphin est sa quête absolue voilà qui vient contrarier son oncle : issue de la noblesse, téléchargementelle doit se marier avec un vieil homme : un baron. Ainsi, on remarque très rapidement que malgré son rang, elle ne fait pas partie de ces nobles qui sont suffisants et qui traitent les gens venant des castes de la société inférieures avec médiocrité. Elle a ses convictions et les fait entendre. Terminé les jeunes femmes soumises à leurs époux, Améthyste veut vire sa vie comme elle l’entend !

Ainsi, grâce à ce personnage : l’auteur met en parallèle le mode de vie avant la révolution et après cette aire révolutionnaire. La révolution se met en route de différente manière : les mœurs des personnes mais aussi le ras-le-bol des différentes tranches de la société.

Alors qu’Améthyste rêve de liberté, elle fait la rencontre de Baptiste. Pour moi, ce personnage est très intéressant : aussi mystérieux que dangereux pour notre personnage féminin principal.

La plume et l’univers de l’auteure

C’est une très jolie découverte. J’ai trouvé que l’auteure apportait quelque chose que je n’avais pas retrouvé dans une romance historique depuis longtemps : de l’originalité ! Ainsi, j’ai pu retrouver une histoire intéressante qui traite d’un pan de l’Histoire de manière très intéressante.

La plume d’Isabelle Bruffaert est très belle. En effet, elle allie dynamisme, humour, intelligence et romance. Voilà un joli mélange qui m’a beaucoup plu.

Je pense que la seule chose qui m’a chiffonnée, c’est le fait que le roman soit trop court… J’aurais aimé en savoir beaucoup plu sur cette période historique !

Les – :

  • J’aurais adoré quelques pages en plus… 

Les + :

  • Le duo de personnages.
  • La période historique traitée.
  • L’équilibre entre la romance et l’Histoire
  • La plume de l’auteure

4

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Le quartet des Smythe-Smith – Tome 1 : un goût de paradis de Julia Quinn    

51wpxpW8gBL._SX307_BO1,204,203,200_.jpgRésumé : En ce printemps 1824, lady Honoria Smythe-Smith se morfond chez elle depuis que son frère Daniel, contraint à l’exil après un scandale retentissant, a laissé la maison vide et leur mère désespérée. Comment échapper à cette ambiance morose ? En se mariant ! Hélas, lors de la précédente saison, tous ses prétendants l’ont abandonnée sans un mot d’explication. Cette année, Honoria entend bien forcer le destin. Elle jette son dévolu sur le jeune Gregory Bridgerton et, lors d’une garden-party à Cambridge, met au point un plan infaillible pour l’attirer dans ses filets. Mais Marcus, son ami d’enfance, va tout faire capoter…

~ Lecture détente ~

Mon avis : Je remercie mon amie Dilshad pour l’envoi de cette saga. J’ai été gâtée lors d’un SWAP. Ainsi, j’ai pu découvrir un autre univers de Julia Quinn. ♥♥♥♥♥

Une romance historique sympathique

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce premier tome. Ce que j’ai apprécié c’est le fait de retrouver un autre univers de l’auteur dans ce roman. En effet, on retrouve des personnages de la saga « les chroniques des Bridgerton » (dont j’ai entamé la lecture, il faut aussi que je termine cette saga !).

On fait la rencontre de Honoria Smythe-Smith, la jeune sœur de Daniel. Daniel est un jeune homme qui sait ce qu’il fait. Fier, rigolo et intelligent, il devient rapidement la coqueluche de son collège. Collège dans lequel il rencontre Marcus qui deviendra rapidement son meilleur ami…

Dans ce roman, on se retrouve donc dans une romance en deux temps. En effet, Julia Quinn pose les bases dès le début de son roman. On entre dans la jeunesse de Marcus et de Daniel le temps de quelques pages. Puis, on se retrouve dix ans plus tard. Les temps ont changés, les mœurs aussi ainsi que les choses : Daniel est exilé suite à un comportement qui peut le mettre en danger s’il remet un pied en Angleterre.

Les personnages : la force du roman

J’avoue que j’ai beaucoup apprécié Honoria. Elle a un sacré caractère. Malgré une époque où la femme n’a pas forcément sa place, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et refuse de se taire. Honoria a un sacré humour, un franc-parler et une franchise terrible.

Marcus est un personnage très charismatique aussi. Jamais un mot plus haut que l’autre, il m’a fait penser à Monsieur Darcy sur quelques points. Il ne faut pas croire qu’il est coincé ou idiot : c’est un homme qui économise ses paroles, qui sait à qui il peut dire les choses. Avec un père absent et une mère décédée, il reste souvent seul, mis à part Daniel, il n’a pas d’amis. Lorsqu’il retrouve Honoria par hasard, Marcus replonge dans ces moments où il était quasiment un membre de la famille des Smythe-Smith.

Autre groupe de personnages assez intéressant : le quartet Smythe-Smith qui est un quartet assez connu. En effet, tous les ans, les jeunes femmes non mariées de la famille Smythe-Smith. Quartet musical, il reste franchement très mauvais. Tout le monde le sait mais personne ne dit rien. Les principales intéressées sont les premières à ne pas vouloir y participer mais le rituel familial doit perdurer. J’ai trouvé cette idée très rafraichissante et drôle. Là où on pouvait les prendre pour des personnes imbues d’elles même dans les romans des chroniques des Bridgerton, on se rend rapidement compte que les filles Smythe-Smith sont drôles et ont un sacré sens de la dérision !

L’intrigue

En soi, j’avoue avoir été un peu déçue. En effet, j’attendais beaucoup de la raison pour laquelle Daniel avait dû s’exiler. Je m’attendais à quelque chose de grave, puis finalement, j’ai été un peu déçue de la révélation. L’intrigue n’est pas hyper originale bien que l’auteure ait mis ses personnages en avant, encore une fois, je n’ai pas été surprise par le déroulement de l’histoire et par le schéma narratif… Dommage !

Cependant, je souligne le fait que pour une fois, ce n’est pas la force héroïque de l’homme qui fait chavirer les choses. Honoria est un personnage fort qui marque vraiment l’histoire par son caractère, bravo !

La plume de Julia Quinn

Encore une fois, je suis rentrée très rapidement dans l’histoire. Cette plume est charmante et sans prétention. On se sent vraiment bien dans son univers. C’est rempli de douceur, cela nous fait passer un joli moment de lecture.

Les – :

  • Pas de surprise dans le déroulement de l’intrigue, dommage !

Les + :

  • Les personnages qui sont la force du roman
  • La plume de Julia Quinn qui est prenante.
  • La présence de la famille Smythe-Smith

3

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Pour que chaque jour compte de Lhattie Haniel

512l3ENW66L._SX195_.jpgRésumé : 1911 — John Crawford et Lee Moore, deux jeunes hommes fortunés, décident de quitter les États-Unis pour se rendre en Angleterre. À bord du RMS Mauretania, Lee retrouve, par le plus grand des hasards, Lady Taylor accompagnée de sa fille, Lady Grace. Malheureusement pour lui, la froideur et le mépris que sa tante lui porte depuis sa plus tendre enfance n’ont pas faibli, tandis que sa jeune cousine n’a aucune idée des liens de cousinage qui les unissent. C’est ainsi qu’en préférant fuir la compagnie déplaisante de ces dames, John et Lee, lors d’une sortie nocturne sur le pont-promenade, vont tomber sous le charme de Julia et Hattie Allen, deux sœurs de petite condition. Bien que décidés à leur faire la cour, les deux hommes perdront finalement leurs traces dès leur arrivée à Londres. Pourtant, John est décidé coûte que coûte à retrouver la belle Hattie. Mais c’est sans compter sur Lady Vivian, une Anglaise qui a jeté son dévolu sur lui et qui compte bien l’épouser, même contre son gré !

Résumé : Je remercie Lhattie Haniel pour l’envoi de son roman. En effet, il faisait partie des nombreux romans que Lhattie m’avait envoyé en une seule fois. Ayant eu une petite « mésaventure » avec ma dernière lecture, j’ai décidé de faire une pause dans ma découverte de l’univers pour avoir un esprit clair pour débuter cette nouvelle lecture.

De sacrés personnages

J’ai trouvé les personnages très sympathiques. Je les ai trouvés très attachants. On a deux milieux sociaux différents qui s’entrechoquent ainsi que deux cultures différentes.

Les quatre personnages m’ont beaucoup plu : ainsi si John et Lee sont des amis et nos deux jeunes sœurs se prénomment Julia et Hattie. Riches, ces deux messieurs tombent sous le charme des deux sœurs qui font partie du peuple.

Bien entendu, comme souligné dans le résumé, on va plus se focaliser sur John et Hattie. En effet, ce sont les deux personnages principaux de cette histoire. Cette histoire nait sur le bateau qui fait le voyage entre l’Amérique et Liverpool. Les jeunes gens se plaisent et s’épanouissent durant ce voyage. Cependant, ils sont rapidement séparés une fois arrivés chez nos amis anglais.

Arrivés à Londres, une seule chose compte : retrouver Julia et Hattie pour faire perdurer cette amitié.

Les psychologies des personnages sont très variées bien que les deux jeunes hommes sont un peu dans le même moule et je peux dire la même chose des sœurs. Cependant, les valeurs que Lhattie a donné à ses personnages sont assez sympathiques et valorisantes. Ainsi, on peut comprendre rapidement que même si eux ont de l’argent, les garçons se moquent éperdument de ce que les filles ont dans leurs poches. Elles plaisent, elles sont gentilles, jolies et rien d’autre ne compte à part le fait que les atomes sont crochus.

On retrouve deux antagonistes féminines. Lady Taylor qui est la tante de Lee ainsi que Vivan Grant une jeune femme vaniteuse et capricieuse.

L’intrigue

Lhattie Haniel nous propose ici une très jolie romance qui se laisse lire facilement. Je ne dirai pas que c’est un coup de cœur mais c’est une histoire que j’ai apprécié découvrir. De plus, découvrir ce dont Lhattie Haniel est capable me met en joie. Même si cette histoire est agréable, j’avoue que je n’ai pas forcément été surprise par le contenu du roman. L’intrigue est sympathique mais pas surprenante. Ce n’est pas mon roman préféré de Lhattie Haniel mais je pourrais facilement le proposer à des lectrices qui aiment les romances historiques qui ne sont pas trop compliquées à aborder ou aussi à une lectrice novice dans ce genre. C’est parfait pour débuter !

La plume de Lhattie

Je dois vous avouer quelque chose. Franchement, je ne comprends pas pourquoi on compare toujours la plume de Lhattie Haniel à celle de Jane Austen. En effet, Lhattie se sert de certains personnages pour inventer des suites possibles aux héros de Jane Austen mais je ne comprends pas pourquoi on compare toujours ces plumes qui sont, pour moi, radicalement opposées. J’aime les deux mais pour moi, rien n’est comparable même si les univers peuvent se ressembler.

La lecture de cette œuvre met en exergue cette plume que je qualifierai d’agréable et de divertissante.

Les – :

  • Pas de surprise dans l’intrigue.

Les + :

  • Les personnages.
  • La plume de Lhattie Haniel qui reste agréable
  • Le choc des cultures entre Amérique et Angleterre

3

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Violet Templeton : une lady chapardeuse – Lhattie Haniel

41RWgP5I7tL._SY346_.jpgRésumé : 1899 – Depuis sa plus tendre enfance, lady Violet a un petit défaut en plus de son caractère tempétueux : le chapardage ! En grandissant – bien que ne manquant de rien -, elle reste une véritable cleptomane qui ne peut s’empêcher de fouiner et de prendre tout objet qui lui tombe sous la main. Ce qui est bien pis, c’est qu’elle ne s’en rend compte qu’une fois son forfait accompli ! Et voilà que par deux fois, à dix ans d’intervalle, elle se fait attraper par le même homme en train de chaparder un objet chez lui ! Après un corps à corps surprenant pour leur âge, lord Edward lui susurre, d’une tonalité menaçante, ceci : – Je vous laisse dix secondes, Milady, pour remettre en place ce que vous avez pris. Passé ce délai, il sera trop tard pour vous…

Mon avis : Je remercie Lhattie Haniel pour l’envoi de son roman de service presse. Le mois d’avril sera, à mon avis, sous le signe de la Romance. J’avais encore trois romans à lire de Lhattie Haniel et en voilà une chronique !

Une lady chapardeuse et d’autres personnages

J’avoue que le résumé m’a beaucoup plu. En effet, j’ai trouvé l’idée intéressante : un personnage féminin, à la fin du 19ème siècle, qui chaparde depuis qu’elle est assez grande pour comprendre ce qu’elle fait, voilà une idée originale qui aurait pu aller très loin. Cependant, j’avoue que je n’ai pas été tout à fait conquise par le roman et par le personnage.

Lady Violet est un personnage que j’ai apprécié par son audace et son caractère : elle gère sa vie comme elle l’entend et ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Un personnage au caractère fort, cela est très plaisant ! La couverture du roman laisse entrevoir un regard franc et une jeune femme qui n’a pas peur de se faire prendre. Elle semble maligne et intelligente. La déception ne tient pas forcément dans le personnage mais plutôt dans une sensation de « tout ça… pour ça ? » j’aurais aimé que les choses aillent plus loin.

La force de la plume de Lhattie tient dans le fait que ses personnages sont toujours hauts en couleur. Lord Edward ne déroge pas à la règle. C’est un personnage explosif. Sa rencontre avec Lady Violet va faire des étincelles, même un feu d’artifice ! J’ai trouvé ce duo assez amusant et attendrissant. Franchement, c’est un des gros points forts de la romance proposée par l’auteure.

L’intrigue

Je ne vais pas tourner autour du pot. On passe un moment de lecture agréable, ça se lit assez rapidement mais j’avoue ne pas avoir adoré cette histoire. Je ne doute pas des talents de l’auteure mais l’intrigue ne m’a pas forcément plu. J’ai été un peu déçue par la fin de cette histoire à vrai dire. On a cette histoire naissante entre les deux protagonistes mais les péripéties m’ont laissée de marbre… Forcément, lorsque l’intrigue ne prend pas… les longueurs surviennent. J’avoue que l’idée de base était bonne mais je n’ai pas su me laisser prendre au jeu.

La plume de l’auteure

J’aime toujours autant la plume de l’auteure, j’avoue qu’elle est assez sympathique à découvrir. Je ne regrette pas ma découverte. Ce n’est juste pas ma meilleure découverte de l’univers de Lhattie Haniel. J’ai trouvé que certaines tournures de phrases étaient un peu trop lourdes et j’ai du faire des pauses dans ma lecture.

Les – :

  • Une intrigue qui tombe un peu à plat…
  • Quelques longueurs

Les + :

  • La plume de l’auteure qui reste, globalement, très sympathique à lire.
  • Les personnages et surtout celui de Lady Violet que j’ai apprécié
  • Le jeu de séduction entre les deux personnages.

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Saint Mary’s Bay – Intégrale (tomes 1 & 2) : Les jardins secrets de Lhattie Haniel

Résumés : 1897 — Ambrosia, cadette de la famille des Keighley, mène une vie tranquille à Maison Beauchamp tout en n’aspirant qu’à faire des promenades dans la forêt et à chasser papillons et autres insectes comme son grand-père le lui a enseigné dès lors qu’elle sût marcher. Mais le décès de son petit frère Edgar va plonger sa famille dans le besoin, ce qui n’arrange en rien les affaires de son père, Sir Humphrey, joueur invétéré et dépensier notoire auprès des gourgandines. Afin de récupérer de quoi poursuivre son train de vie dispendieux, il concède dans les liens du mariage sa cadette, sans qu’elle puisse y redire quoi que ce soit. Pourtant, toute jeune femme devrait se sentir flattée d’être ainsi distinguée par un homme si fortuné. Oui, certes ! Si Lord Greggson, comte de Langford, n’était pas son aîné de plus de cinquante ans ! Seulement, voilà ! À seize ans, une jeune fille rêve plutôt de rencontrer le prince charmant…

1902 — Un départ précipité de l’Amérique pour l’Angleterre avait fini par faire basculer à nouveau le destin de la jeune veuve Greggson, alors qu’elle venait de rencontrer le beau Dorian Valentyne. De retour au manoir familial, Ambrosia y avait retrouvé sa sœur aînée Edwina, à l’homosexualité cachée et aux secrets inavoués, lui vouant toujours une très grande haine. Mais heureusement pour Ambrosia, elle y avait retrouvé aussi son adorable mère, son affectueux grand-père, de divertissantes harpies, toutes aristocrates, ainsi qu’une ribambelle de domestiques, sans oublier sa divertissante marraine qui l’avait accompagnée. Les mois s’écoulent alors plus ou moins agréablement, malgré son vague à l’âme, jusqu’au jour où un grand nombre d’invités est attendu au manoir pour une chasse à courre. Bien qu’Ambrosia soit nouvellement fiancée au jeune médecin du village qui ne songe qu’à mettre la main sur sa fortune, l’un des invités ne la laisse pourtant pas si indifférente que cela…

Mon avis : Je remercie Lhattie Haniel pour l’envoi de ces deux romans en service presse. J’ai déjà découvert plusieurs romans de l’auteure et il m’en reste quelques-uns à découvrir.

Comme je vous ai déjà expliqué, je me suis fait un agenda pour mes chroniques. Ainsi, je vois plus clair dans les romans qu’il me reste à lire. J’étais honteuse de voir que dans ma liseuse, des romans étaient là depuis bien trop longtemps. C’est pour cette raison que jusqu’au mois de mars, vous allez trouver des romans que je « sors de ma liseuse » en urgence pour ne pas décevoir les auteurs. En effet, je me suis engagée (avec grand plaisir) et je tiens à respecter cela. Lhattie fait partie des gentils auteurs patients et je la remercie pour cela.

Je me suis donc penchée sur la duologie Saint Mary’s Bay ce mois-ci.

La rencontre de deux personnages intéressants

On fait la rencontre d’Ambrosia, une jeune femme assez sympathique. J’ai trouvé ce personnage assez original et fort. On se rend rapidement compte que c’est une jeune fille naïve mais qui n’est pas bête. Si elle aspire à l’air frais de la campagne, à des balades champêtres, elle sait ce qui se passe en ville. Cependant, Ambrosia va rapidement déchanter à cause d’un mariage forcé qui sauvera sa famille de la banqueroute. La famille d’Ambrosia est assez touchante bien que loin d’être parfaite. C’est vraiment très intéressant de voir comment l’auteure traite l’image de la famille au XIXème siècle.

Rapidement, elle se voit mariée à Lord Greggson, qui a bien 50 ans de plus qu’elle. C’est le choc des cultures et des traditions. Ambrosia va rapidement se retrouver propulser dans un monde qu’elle connait peu. Femme d’un lord, elle va vite se trouver loin de ses balades dans la campagne.

On fait aussi la rencontre de Dorian Valentyne. Il va rapidement prouver à Ambrosia que l’amour n’est pas ce qu’elle vit avec son vieux lord mais un sentiment bien plus vaste et agréable que ce qu’elle est en train de vivre. Dorian est un personnage que j’ai apprécié découvrir aussi. Je trouve que ces deux personnages sont très intéressants et que les mettre en tant que personnages principaux est une très bonne idée.

Un panel de personnages très riche

Je pense que c’est une force dans ce roman mais aussi une faiblesse. En effet, c’est assez contradictoire de dire cela mais il y a trop de personnages et que, par moments, ils sont un peu stéréotypés. Même si j’en ai apprécié beaucoup, j’ai trouvé que le changement de focalisation sur les différents couples était assez difficile à comprendre. J’ai perdu le fil plus d’une fois et c’est aussi ce qui m’a poussé à lire les deux romans d’affilée pour être certaine de comprendre. J’ai eu peur qu’une pause entre les deux ne me desserve plus qu’autre chose.

L’intrigue

J’avoue que ce n’est pas un coup de cœur pour ce roman. Cependant, il se laisse facilement lire et l’on veut savoir ce qu’il va advenir du duo Ambrosia/Dorian. Si l’intrigue principale qui tourne autour du duo m’a plu, je reste quand même dubitative sur certains points de l’intrigue. Je me suis retrouver dans un monde riche, ostentatoire et malheureusement, je ne me suis pas plu dans ce monde qui ne reflète pas forcément la réalité de la plupart des personnes du XIXème siècle. Je comprends bien qu’Ambrosia pénètre dans un monde qui ne ressemble pas au sien mais j’aurais apprécié qu’elle mette plus en avant ses valeurs et qu’elle garde la tête haute.

L’intrigue garde les codes de la romance historique et j’ai apprécié les retrouver. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans ce genre qui est un genre que j’apprécie énormément.

Cependant, le voyage en soi m’a bien plu. C’était assez intéressant.

La plume de Lhattie Haniel.

Malgré le fait que ce roman ne soit pas un coup de cœur, je l’ai trouvé agréable à lire. C’est un roman pour se détendre. La plume de Lhattie Haniel est toujours aussi belle, pleine de poésie et très appréciable. C’est une force pour ces deux tomes.

Les – :

  • Trop de personnages à mon goût.
  • Quelques clichés.

Les + :

  • Le duo Ambrosia / Dorian que j’ai apprécié suivre.
  • Les deux tomes sont complets, on n’est plus en demande à la fin. On sait tout.
  • La plume de Lhattie Haniel.

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Les chroniques des Bridgerton – Tome 4 : Colin – Julia Quinn

téléchargement (5)Résumé : Depuis l’âge de quinze ans, Pénélope Featherington aime secrètement Colin Bridgerton, sans nourrir la moindre illusion. Néanmoins, un pari va les rapprocher : c’est décidé, ils uniront leurs efforts pour démasquer la mystérieuse lady Whistledown, la plume anonyme qui épingle le beau monde dans ses billets malicieux. Et, dans cette aventure, d’autres surprises pourraient être au rendez-vous.

Mon avis : Je continue mon parcours dans le monde des chroniques des Bridgerton de Julia Quinn. Après s’être intéressé à Daphné, Benedict et Anthony, on s’intéresse ici à Colin. Un jeune homme pétillant, charmant et très intelligent. On fait aussi la rencontre de Pénélope Featherington : une jeune femme amie de la famille depuis de nombreuses années et qui reste un cœur à prendre malgré tout.

J’ai apprécié ce couple. En effet, comme à son habitude, Julia Quinn nous dépeint une vie pleine de noblesse, de jeux d’esprits et de joutes verbales qui m’ont beaucoup plu mais tout cela se déroule toujours dans le plus grand des respects. Julia Quinn parvient à nous propulser dans son univers sans aucun problème.

A chaque fois que je suis un peu triste ou que la panne de lecture persiste, je me pose toujours dans un univers de ce genre. Ainsi, je prends grand plaisir à retrouver les personnages que j’ai déjà découvert dans les trois premiers tomes et découvrir de nouveaux personnages de la famille Bridgerton.

Ce que j’aime beaucoup dans la plume de Julia Quinn c’est le fait que même si on est dans le genre de la romance historique, elle parvient à nous développer une intrigue moderne, avec une pensée plutôt avant-gardiste pour l’époque dans laquelle se déroule l’action. Ainsi, même si on se retrouve avec une trame sensiblement identique dans les tomes : un couple qui se forme entre deux personnages caractériels, l’auteur parvient à faire une intrigue intéressante par les faits, par les personnages. On marque la différence dans les caractères et les péripéties. C’est ce qui, selon moi, fait tenir la saga debout. On a un renouvellement permanent qui nous permet d’apprécier cette saga.

On s’intéresse de plus près à Colin, un des plus jeunes de la famille Bridgerton. Colin est un personnage qui j’ai beaucoup apprécié. Colin voyage énormément, il tient des carnets de voyage forts intéressants. C’est vraiment un personnage que j’ai apprécié découvrir puisqu’il est sensible, intelligent et dynamique. On lui oppose Pénélope Featherington : une jeune femme qui se révèle être une personne belle et forte. Si j’utilise souvent l’adage « l’habit ne fait pas le moine » Pénélope en est un bel exemple. Elle m’a énormément surprise par le fait que je pensais que c’était une péronnelle sans grand intérêt. Lorsque j’ai vu que l’on s’attardait sur ce personnage fade que j’avais à peine remarqué dans les premiers tomes. Je l’ai apprécié pour son franc-parler, son intelligence et son humour.

On suit donc une intrigue sympathique où l’on donne un peu plus d’importance à la fameuse Lady Whistledown qui s’occupe de la gazette des potins mondains et qui touchent très souvent la famille Bridgerton. En effet, j’ai trouvé cette mise en avant très intelligente.

On peut encore une fois souligner la plume de Julia Quinn. C’est vraiment une plume additive, on se sent bien dans l’univers que nous propose l’auteure. On a envie de savoir comment se terminent ces tomes très sympathiques. Les chapitres s’envolent sous nos yeux, ce sont des petits romans qui se lisent rapidement. C’est vivant, dynamique, on en redemande.

Les – :

  • Je suis un peu ennuyée par les fautes de frappe dans le manuscrit. Apparemment, il a été revu depuis que je l’ai acheté. Il n’empêche que s’est présent et ennuyant.

Les + :

  • Les deux personnages mis en avant dans le roman : Colin & Pénélope. Ce sont deux personnalités très étonnantes que j’ai apprécié découvrir.
  • L’intrigue toujours aussi prenante.
  • Le secret levé sur l’identité de Lady Whistledown.
  • La plume et l’univers de Julia Quinn.

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Les chroniques des Bridgerton – Tome 3 : Benedict – Julia Quinn

téléchargement (4)Résumé : Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du bal masqué organisé par les Bridgerton, Benedict, le cadet de la famille, en compagnie d’une ravissante inconnue. Mais à minuit, la belle s’est enfuie. Depuis, il a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée. Qui pourrait se douter que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office ? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses habits de domestique ?

Mon avis : Je suis d’humeur romantique aujourd’hui, je vous propose donc de découvrir mon avis sur le troisième tome de la saga de Julia Quinn « Les chroniques des Briderton ». Ce troisième opus est consacré au personnage de Benedict.

Je vous avoue que Benedict était mon personnage masculin préféré. En effet, j’apprécie beaucoup le fait de découvrir des bribes de personnages à travers les autres histoires. Ce que j’avais aperçu de Benedict dans les deux premiers tomes m’avait beaucoup plu. Il ne manque pas de piquant, d’humour et d’intelligence. Tout ce que j’apprécie chez un homme.

Le côté historique de cette saga romantique me plait beaucoup et apporte une touche de noblesse que j’apprécie énormément. Tout est dans la subtilité, le tact et de bonnes grosses gaffes !

Benedict évolue à travers cette famille nombreuse que sont les Bridgerton.  J’ai apprécié me retrouver une nouvelle fois dans cette famille qui est terriblement séduisante. Tous les frères et sœurs s’aiment et s’apprécient. C’est bon enfant sans oublier d’être respectueux. J’aime beaucoup la mère Bridgerton qui parvient à gérer d’une main de maître cette maisonnée.

J’ai aimé cette belle réécriture du conte de Cendrillon. Cendrillon est jouée ici par Sophie Beckett. Sophie est une jeune femme qui est une enfant illégitime. A la mort de son père, le comte de Penwood, Sophie se retrouve à la merci de sa belle-mère et de ses demies sœurs. Ce trio infernal va faire de la vie de Sophie un véritable enfer.

Sa rencontre avec Benedict va tout changer. Cependant, sa vie n’est pas facile, elle préfère garder l’anonymat : en effet, quoi de plus honteux que de faire de Benedict un homme amoureux et éconduit par une simple domestique ? Il mérite mieux.

J’ai apprécié avoir une histoire entre deux personnes issues de deux différentes strates sociales. L’un riche, qui a tout ce qu’il souhaite et une famille aimante, l’autre, pauvre, tyrannisée par une famille qui ne l’aime pas et esclave dans sa propre maison.

On nous présente donc un conte revisité à la manière de Julia Quinn. J’ai beaucoup apprécié ma lecture. La plume de cette dernière est toujours aussi plaisante, pleine d’humour et d’émotions. Cela me donne envie de me replonger dans l’univers des Bridgerton rapidement !

Le seul point négatif que j’ai pu souligner c’est le fait qu’il n’y a pas vraiment eu de surprise dans la trame narrative. En effet, on suit le conte de A à Z. Il manquait un petit brin de folie pour que ma lecture soit un véritable coup de cœur.

Les – :

  • Une trame narrative sans surprise. Il manquait un petit quelque chose pour le coup de cœur soit présent.

Les + :

  • La famille Bridgerton au grand complet ! J’adore me retrouver au cœur de cette famille très sympathique.
  • Le côté historique de la romance, en effet, j’apprécie cette pudeur et ce respect.
  • Le personnage de Sophie Beckett qui donne du baume au cœur.
  • Mes retrouvailles avec la plume de Julia Quinn que j’aime toujours autant !

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Vous pouvez retrouver mes avis sur les autres tomes par ici ! 🙂

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La chronique des Bridgerton – Tome 2 : Anthony – Julia Quinn

téléchargement (3)Résumé : Les Bridgerton sont stupéfaits : le vicomte Anthony veut se ranger ! Et il sait ce qu’il veut : une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est subalterne dans le couple. Edwina Sheffield est la reine de la saison, c’est donc elle qu’il épousera, et l’affaire sera réglée. Sauf que la demoiselle a une sœur dont l’influence est primordiale. Or, Kate Sheffield oppose son veto : un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Ce dernier est offensé. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable ? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer ? Il va lui prouver qu’il est irrésistible !

Mon avis : Je poursuis mes lectures personnelles (il faut bien que je lise la quantité incroyable de romans que j’ai acheté !).

J’ai acheté toute la saga des Bridgerton, et lu les 4 premiers, il était temps de les chroniquer je crois ! J’ai décidé d’alterner les Services Presses et les lectures personnelles. C’est un rythme que j’apprécie beaucoup, je prends plus de plaisir ainsi et cela me fait plaisir de découvrir les petites pépites qui attendent patiemment dans mes étagères.

Nous replongeons donc dans l’univers historique de la famille des Bridgerton. Si le premier tome était sur Daphné, on se concentre ici sur Anthony, l’aîné de la fratrie. J’aime toujours autant me plonger dans cette saga, la famille est une famille très attachante. Ils sont nombreux, on a donc un panel de personnages assez incroyable. Il règne une sensation incroyable au sein des membres de la famille : bien sûr, il y a de l’amour mais tout le monde se mêle de toutes les histoires des uns et des autres et donne son avis même si on ne lui demande pas, j’adore ça. Les joutes verbales entre frères et sœurs sont assez sympathiques et cela donne un ton plutôt frais à la saga en général.

Anthony est le plus vieux, après des années de libertinage, décide de se ranger. Terminé les histoires d’un soir, lui le plus séduisant des célibataires de Londres doit se ranger, assurer la descendance avant de mourir. Il est persuadé qu’il ne vivra pas plus longtemps que son père, qui est décédé subitement d’une piqûre de guêpe à 40 ans. Il est donc hors de question de croire en l’amour, de faire souffrir une femme.

Il jette son dévolu sur Edwina Sheffield, une belle demoiselle, reine de la saison mondaine. Impossible d’aimer ce genre de filles, on part donc dans une histoire qui va les mener droit dans le mur mais on y va quand même. Cependant, les plans d’Anthony sont un peu mis à mal par la sœur d’Edwina, Kate, qui s’oppose à cette union.

Kate est une jeune femme formidable. C’est la grande sœur d’Edwina. Elle est intelligente, le nez dans les livres et n’aspire à rien de plus qu’à faire la fierté de sa famille en se mariant. Cependant, Kate est une femme, elle est une « vieille fille » aux yeux de la société.

Kate et Anthony sont donc à couteaux tirés : lui refuse de renoncer à ce qu’il veut, elle veut protéger sa sœur des mœurs trop libertines de ce goujat d’Anthony.

Julia Quinn nous embarque encore une fois dans une histoire assez sympathique, on apprécie suivre les histoires d’Anthony et la volonté de sa mère à lui ouvrir les yeux, bref, j’ai passé un très bon moment de lecture.

Ce n’est pas forcément un coup de cœur parce que le schéma habituel de la romance historique est bien présent : on n’a rien de révolutionnaire. On passe un beau moment de lecture grâce à ce panel de personnages, à cette histoire sympathique et surtout grâce à la plume de Julia Quinn que j’aime toujours autant !

Les – :

  • Rien d’original. On suit toujours le même schéma dans la romance historique.

Les + :

  • La plume de Julia Quinn ♥
  • Le panel de personnages que j’ai apprécié et les relations frères/sœurs.
  • L’univers et les décors de Londres.
  • Les débuts de chapitres avec les potins mondains.

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Retrouvez mes chroniques de la saga de Julia Quinn juste ici

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La fiancée du Viking – Anaé Lambre

Anaé-La-Fiancée-du-VikingRésumé : Neustrie, 911. Le destin de Mathilde est tout tracé : dans quelques semaines, elle devra épouser l’ennuyeux comte de Senlis. Mais alors qu’elle tente d’échapper à cette funeste union, elle ne se doute pas encore que sa vie sera bouleversée par l’arrivée des Vikings. Bien décidés à s’emparer de toute la vallée de la Seine, ceux-ci massacrent le père de Mathilde, comte de Bayeux, chargé de défendre la Neustrie contre les envahisseurs. À leur tête, l’ambitieux Rollon enlève la jeune femme dont le caractère impétueux ne tarde pas à lui poser problème. Alors qu’il tente de se débarrasser d’elle, son frère, Ragnar, la réclame comme esclave. Si Mathilde s’est juré de venger les siens, elle n’en est pas moins captivée par ce geôlier si étrange dont la beauté fascinante cache un tempérament qui la terrifie mais l’attire irrémédiablement…

Mon avis : Je remercie chaleureusement Sylvie pour son travail incroyable auprès de tous les blogueurs partenaires.

Quand j’ai vu « la Fiancée du Viking » en service presse, je me suis jetée dessus : la couverture me plait énormément. En effet, je la trouve douce et forte à la fois, le personnage féminin semble plein de courage et déterminée à parvenir à son but. Cela plus le fait que ce soit une romance historique, il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour que je me laisse aller et craque sur ce roman.

Je lis beaucoup de romances historiques comme vous avez pu le constater mais c’est une première pour moi de faire la lecture d’une romance historique avec des Vikings sur ma route ! C’était donc pour moi une nouveauté livresque que j’ai pris plaisir à découvrir. Moi qui suis habituée aux princesses du 18ème et 19ème siècle et à la bourgeoisie … Ici, c’est un peu plus bourru et plein de muscles. C’était assez sympathique à lire.

Nous faisons la rencontre de Mathilde de Bayeux, fille de comte. Illustre famille connue dans de nombreuses contrées, elle voit son père massacré et sa sœur et elle-même captives de ses envahisseurs Vikings.

Nous nous situons en 911 en Neustrie. C’est assez captivant puisque c’est une période que je ne connais pas, je me suis donc facilement laisser prendre dans les descriptions des paysages et des décors décrits dans cette histoire. C’est un univers assez prenant.

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Mathilde est un personnage qui dégage beaucoup d’émotion et qui nous véhiculent de multiples impressions. Elle se montre brave et courageuse ainsi que douce par moment mais ayant un caractère de feu. Mathilde ne se laisse ni marcher sur les pieds ni impressionnée par Rollon et Ragnar, deux frères, à la tête de ce groupement de vikings.

J’ai beaucoup apprécié les péripéties multiples que vit et subit Mathilde. En effet, elle n’oublie pas d’où elle vient mais j’ai beaucoup apprécié le moment pivot où l’on se rend compte que malgré le fait qu’elle soit esclave de Ragnar, elle commence à le voir sur un nouveau jour que celui de son tortionnaire personnel. Ce basculement est assez significatif en effet.

J’ai trouvé les personnages épatants et le fossé entre la culture et la tradition des vikings et celles de Mathilde est impressionnant. C’est vraiment improbable que Mathilde et Ragnar se rencontrent dans d’autres circonstances. Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas de charme dans la manière de vivre des Vikings mais c’est vrai que l’effet peau de bête et biscottos ne plait pas à tout le monde.

Je vous conseille vivement cette romance historique sous le signe de l’originalité avec des personnages haut en couleur. J’ai été curieuse jusqu’à la fin de mon roman. C’est assez palpitant.

La plume d’Anaé est très belle et percutante. En effet, l’histoire qui se déroule sous nos yeux est assez palpitante. Les mots sont doux et forts à la fois. C’est une très belle expérience et j’aimerai beaucoup avoir un nouveau roman de cette auteure entre mes mains.

Ma note : 17/20

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Un accord incongru! – Lhattie Haniel

51JJ2yWd41L._SX210_Résumé : Miss Dolly Green était anéantie par la demande du vieux duc. Ce marché, bien qu’incroyablement culotté, était peut-être le seul moyen pour elle de survivre. Elle venait de perdre son petit domaine et n’avait plus que sa beauté pour elle. Elle n’avait donc plus les moyens de rêver. Le bel Anton ne serait plus, à jamais, qu’un souvenir qu’elle pourrait chérir en secret…

Mon avis : Je remercie chaleureusement Lhattie pour sa gentillesse et sa sympathie à mon égard. C’est un très grand plaisir d’échanger avec elle, elle est dynamique, pétillante et très drôle. C’est un plaisir de voir que des auteurs gardent leur intégrité (même si le succès est au rendez-vous), la tête sur les épaules et leur accessibilité. Merci Lhattie pour ce sublime roman que j’ai pu lire.

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas passé un bon moment avec un si bon roman du genre romance historique. Quel plaisir de retrouver mon genre préféré avec un excellent roman !

Nous faisons la connaissance de Miss Dolly Green qui est une jeune femme très gentille, douce, belle et intelligente. Elle ne se considère pas au-dessus des autres sous prétexte qu’elle est née sous une petite étoile qui la propulse dans la haute société. En effet, Dolly n’a que l’étiquette, la fortune qui est censée aller avec le titre de Dolly n’est plus au rendez-vous. Elle vit humblement dans sa petite propriété. J’ai trouvé ce personnage très attachant et vraiment très intéressant d’un point de vue du roman.

Par ailleurs, nous faisons aussi la rencontre de deux personnages masculins aux antipodes : Anton, un bel homme qui tombe directement sous le charme de Miss Green. Prévenant et charmeur, il est l’archétype du gentleman de son époque. Je l’ai trouvé très romantique. J’ai beaucoup apprécié ce personnage. Nous rencontrons aussi Lord Henry Grey qui est un duc qui cherche à se caser pour éviter de donner la moitié de sa fortune à la couronne d’Angleterre. Homme charmant, comme vous pouvez le constater. Il n’épargne pas nouvelle compagne Dolly, qu’il parvient à tenir sous sa coupe pour la sortir de ses problèmes d’argent et d’hébergement.

Lors Henry Grey représente l’autorité masculine que l’homme représentait pour la femme à cette époque, à ce siècle. Il ne laisse aucun répit à Dolly qui doit se plier aux règles et qui est forcé à faire ce qu’il veut quand il veut. J’ai trouvé cela déroutant mais cruellement vrai.

Prise au piège dans ce château, Dolly se lie très rapidement d’amitié avec Ethel, la domestique qui devient rapidement son amie. Chaque jour, elle parle, se confie et devient très proche de sa nouvelle amie. On sent une réelle présence d’amour et d’amitié entre ces deux femmes, c’est une belle relation.

De plus, j’ai vraiment apprécié le fait que l’on rentre vraiment dans le vif du sujet. En effet, on lit les pensées de Dolly aussi crues soient-elles par moment. On ne nous cache rien et j’ai beaucoup apprécié les pérégrinations de ce personnage. On a envie de l’aider tellement sa vie est chaotique aux côtés de Lord Henry Gray que jamais elle ne considèrera comme son mari.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture. En effet, elle a été très rapide, j’ai parcouru mon roman très rapidement et avec avidité. C’est une sublime lecture que je conseille fortement à toutes les lectrices (et lecteurs s’il y a). On est propulsé dans l’Angleterre rapidement : les paysages sont beaux, les décors sont vraiment à tomber par terre ! La plume de Lhattie est tellement envoutante que je suis restée sur ma faim. J’avais vraiment envie de tourner encore un peu les pages de cette histoire !

Ma note : 19/20

12

L’étrangère de Saint Petersburg – Annie Degroote

l-etrangere-de-saint-petersbourg-3003493Résumé : La petite Blonde Vaneyck part avec son père, négociant lillois en lin, s’installer en Russie. Sa découverte du pays est un enchantement : Saint-Pétersbourg, Moscou, la campagne russe… Elle ne soupçonne pas encore que le faste peut masquer les pires complots. Protégée par la grande duchesse, elle devient pensionnaire de l’illustre institut impérial Smolny. Le destin exceptionnel et dramatique de cette jeune fille ravissante et passionnée se scellera autour de trois hommes : un officier, Dimitri, Sergueï, le fils d’un ancien serf, et un inconnu qui guette tous ses faits et gestes… Alors que le souvenir de la conspiration contre Nicolas 1er – la fronde des  » décembristes  » – est vivace, ses parents sont rattrapés par leur passé. Blonde est alors la victime d’un odieux chantage…

Mon avis : J’ai pris ce roman en livre audio à la médiathèque de ma ville. J’ai été très surprise de l’apprécier à ce point.

On est immergé dans la société russe jusqu’au cou. C’est vraiment très intéressant. Moi qui ai fait quelques années de russe au lycée, c’était avec grand plaisir que je me suis replongée dans la Russie, ses cultures et ses traditions.

On fait la rencontre de la famille Vaneyck : Raphaël (le père), Katia (la belle-mère) et Blonde (la fille). On suit la vie de Blonde de sa jeunesse à sa vieillesse. L’intrigue repasse la vie de Blonde en catalogue et nous permet de suivre sa vie, sa misère et ses intrigues de manière très prenante.

Blonde se révèle être un personnage haut en couleur. Elle a un sacré caractère, elle est française mais se voit obligée de suivre son père et sa belle mère en Russie. Raphaël s’est fait expulsé de son pays natal pour cause de rébellion. Elle est élevée comme une vraie petite russe, elle apprend rapidement la langue et tombe amoureuse du pays natal de sa belle mère.

La mère de Blonde est décédée en couche. Elle n’a pas eu la chance de la connaitre mais elle est très proche de Katia, sa deuxième « mamouchka ». J’ai vraiment beaucoup apprécié cette relation d’amour qui prouve que les liens du sang ne sont pas les seuls à être plus forts que tout. C’était vraiment exhalant. De plus, Blonde est profondément attachée à son père, elle l’affectionne particulièrement, elle est fière de lui.

La vie de Blonde n’est pas de tout repos, je ne pourrais pas vous lister toutes les péripéties qu’elle a vécu mais entre autre : son exclusion de France, son internat à Smolny qui ne se passe pas bien, ses deux histoires d’amour qui ne se passent pas bien et je vous en passe bien d’autres… Il faut absolument lire ce roman ou même l’écouter.

J’ai beaucoup apprécié l’équilibre que l’auteure fait entre la France et la Russie dans cette fin des années 1800. En effet, Blonde n’oublie pas d’où elle vient. Elle est française et le revendique ouvertement mais elle est aussi très attachée à sa patrie adoptive.

La culture et les traditions russes sont au menu. C’est excellent ! Moi qui adore cette culture, j’ai été servi. Les mots de l’auteure m’ont permis de m’y trouver. Les descriptions, l’intrigue … Tout m’a permis de m’y croire. C’était vraiment une belle écoute.

Sur un fond historique, nous découvrons donc avec de nombreuses émotions, la vie de Blonde. En effet, il y a tellement d’émotions véhiculées que l’on est obligé d’être accroché aux mots de l’auteure.

Par sa plume additive, Annie Degroote nous permet de vivre un beau périple au cœur de la patrie russe. C’est vraiment excellent. J’ai énormément apprécié cette histoire et c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai fini mon écoute. Je conseille cette lecture à tous les amoureux d’histoire, de Russie et d’amour.

Ma note : 19/20

20

Les secrets de la petite boite en fer d’Isabelle Fluckiger Jachym

les-secrets-de-la-petite-boite-en-fer-1122141350_LRésumé : Marie, 95 ans, atteinte de la maladie Alzheimer entre en EHPAD. Elle apprend à avivre en communauté et au rythme des soins  de l’institution. Elle se prend d’affection pour deux soignantes : Claire et Assya à qui, au fil des jours, elle confie l’histoire de sa parsemée de tragédie dont la perte de son fiancé Charles en 1940 lors de la guerre, la disparition de son fils de 3 ans et demi et son mariage avec Henri après la guerre….

Un roman plein de tolérance et d’attention, de la part du soignant qui recueille des morceaux de vie de pensionnaires et qui ont encore énormément de choses à dire.

Mon avis : Je remercie de nouveau Cyrille et Stéphanie d’Evidence Editions pour ce service presse qui a tenu ses promesses. J’ai dévoré ce gros pavé et je ne regrette pas d’avoir choisi cette lecture.

On fait la rencontre de Marie qui est le personnage principal de cette histoir. Elle a 95 ans et a la maladie d’Alzheimer. Elle a vécu la guerre, la maladie mais aussi l’amour, surtout l’amour. J’ai trouvé ce roman très agréable.

Ce que j’ai apprécié c’est que la maladie ne nous explose pas en plein visage à toutes les pages. Forcément, elle est présente mais elle reste bien souvent en toile de fond et elle nous percute plus fort de temps en temps. C’est déjà un très bon point. J’ai aussi apprécié le fait que l’auteure parle du personnel soignant : en effet, beaucoup sont très bons et bien que peu nombreux pour faire tout ce qu’ils doivent faire dans une journée mais l’auteure souligne aussi les mauvais côtés du métier et des soignants qui bossent à la chaîne sans se préoccuper un minimum de leurs patients. J’ai beaucoup apprécié cette alternance et cette différentiation dans le roman.

Marie est un personnage très attachant. Elle vit au rythme de ses souvenirs et de sa petite boite en fer qui retrace sa vie avec son charles, son fiance mort sur le front lors de la deuxième guerre mondiale. J’ai beaucoup aimé la symbolique de cette boite qui ne la quitte jamais. En effet, c’est la seule chose qui la rattache à son bien aimé ainsi que son petit garçon, disparu à l’âge de 3 ans, emporté par les allemands.

J’ai adoré découvrir la vie de Marie, qu’elle raconte à Claire et Assya, les deux soignantes qu’elle adore et qui l’adorent en retour. C’est vraiment une belle relation d’amitié qui se dégage ici.

Rare sont les romans qui me font pleurer mais ce dernier est parvenu à m’émouvoir auxcropped-cropped-Logo-évidence-éditions-final larmes. L’histoire est vraiment belle. J’ai adoré du début à la fin.

Les péripéties sont bonnes et vraiment bien trouvées : ainsi, on comprend son passé mais on a un rappel de la maladie et de son âge avancé avec les éléments passés. Ces péripéties nous permettent de suivre avec attention tout le déroulement de l’histoire. On est happé par l’ambiance et l’on a envie de découvrir la suite de l’histoire avec avidité.

J’ai beaucoup apprécié ce passage du passé au présent qui se déroule très facilement. L’histoire de Marie est rocambolesque et une chose est certaine : elle en a vu de toutes les couleurs. C’est vraiment un petit délice à lire.

La plume de l’auteure, que je ne connaissais pas, est très agréable à lire. En effet, je suis contente d’avoir découvert cette auteure avec ce roman. Il est bon et sensible. Il met en avant beaucoup de thèmes que j’apprécie : la notion d’amour, d’amitié, de famille, des souvenirs mais aussi de voyage dans le temps ainsi que dans l’espace. C’est vraiment une belle lecture que j’ai faite là et je vous conseille grandement d’en faire de même. C’est un roman parfait pour l’été, qui se lit rapidement et que vous allez tous adorer.

Ma note : 19/20

 

20

Le souffle des feuilles et des promesses – Sarah McCoy

CVT_Le-souffle-des-feuilles-et-des-promesses_6077Résumé : Hallie Erminie, issue d’une famille de planteurs du Kentucky, est une jeune femme de caractère. À New York, où elle s’est mis en tête de trouver un éditeur qui publierait son premier roman, elle fait la connaissance de Post Wheeler, un journaliste célibataire et fier de l’être. Sous des abords arrogants et rustres, il est en fait d’une compagnie agréable.

Tous deux discutent à bâtons rompus de la vie culturelle new-yorkaise, bouillonnante en cette fin de xixe siècle, et s’attachent l’un à l’autre sans oser se l’avouer. Malheureusement, quand Post part pour l’Alaska du jour au lendemain, la possibilité d’une histoire d’amour s’évanouit.

Commence alors un chassé-croisé, des États-Unis à l’Italie en passant par l’Angleterre et la France. À chacune de leurs rencontres, les sentiments des deux jeunes gens ne font que croître. Le destin les réunira-t-il enfin?

Mon avis : Je remercie chaleureusement Camille et les éditions Michel Lafon pour ce fabuleux envoi encore une fois. J’apprécie grandement travailler avec cette maison d’éditions qui me réserve toujours de belles et grandes surprises : c’est ça que l’on recherche non ? Ici, avec ce roman, on a une intrigue plutôt « banale », je m’explique : une femme et un homme que tout oppose vont se lier d’amitié. C’est quand même assez simple, du « déjà vu » mais ici, l’auteure parvient à nous tenir en haleine jusqu’au dernier mot de la dernière page.

La première chose qui m’a plu c’est la couverture de ce roman. Je la trouve sublime ! J’ai fondu pour cette belle couverture qui retranscrit à merveille ce siècle que j’aime tant lire.

On fait la rencontre d’Hallie Erminie, une jeune femme qui vit dans le Sud des Etats Unis à la fin des années 1800. Encore très imprégné et stigmatisé par les récents évènements (guerres…), les Sudistes voient d’un mauvais œil les Nordistes et inversement. Hallie a secrètement toujours voulu être une auteure : ce qu’elle parvient à faire. Elle devient auteure à succès qui a un caractère bien trempé ! J’ai beaucoup aimé la détermination et la fascination dont Hallie peut faire preuve.  Elle est franche, n’a pas peur d’être ce qu’elle est, de dire ce qu’elle pense. Elle est fière d’où elle vient, de sa famille et ne renierai rien de ses racines pour rien au monde.

D’un autre côté, on rencontre un jeune homme intrigant. On peut commencer par son nom : Post Wheeler. Un jeune homme, journaliste et écrivain qui a la tête sur les épaules. Un peu trop même, je trouvais par moment qu’il était très dur avec Hallie et ses compagnons. En effet, il a l’air d’être désabusé par la vie et de la voir d’une manière bien sombre. Il a un sens de l’humour très noir et est plutôt charmant.

J’ai beaucoup aimé les étincelles que les rencontres entre Hallie et Post font. J’ai beaucoup apprécié ce couple d’amis. En effet, l’amitié se crée au fil des pages et de leurs balades. Tout est clair entre eux jusqu’au moment où Post quitte subitement New York pour l’Alaska sans donner de nouvelles à Hallie.

J’ai aussi beaucoup aimé le fait que le monde de l’édition ai une place à part entière dans ce roman. Longtemps exclusivement réservé aux hommes, j’ai beaucoup apprécié voir une femme évoluer dans ce monde éditorial.

On suit cette histoire à travers les continents, les pays et les villes : On passe par le 20100628104007michellafonKentucky puis par New York, on quitte les Etats Unis pour rejoindre l’Europe, plus précisément Londres et Venise. Nous visitons aussi l’Alaska. J’ai beaucoup apprécié voyager avec Hallie et Post. Les suivre dans leurs pensées, questionnements. C’est assez intéressant de voir comment Post considère Hallie et inversement.

Il y a beaucoup de personnages secondaires qui apportent beaucoup à l’histoire. C’est vraiment agréable. On se lie très facilement aux personnages principaux et/ou secondaires.

Ce roman est vraiment bon. C’est une belle romance avec un fond historique à peine perceptible. C’est assez surprenant et très agréable. J’ai beaucoup entendu parler de Sarah McCoy et j’avais vraiment envie de tenter une lecture. Je n’ai pas regretté mon choix avec ce Service Presse.

La plume est belle, douce et agréable. J’ai trouvé que Sarah savait retranscrire à merveille l’ambiance de ce siècle dans ce continent. On a vraiment l’impression d’y être. C’est surprenant et vraiment excellent.

J’ouvrirai de nouveau un roman de cette auteure sans hésitation. La plume est addictive et l’intrigue très bonne.

Ma note : 18/20

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Les brumes de GrandVille – Tome 1 : Monotropa Uniflora – Gwendoline Finaz de Villaine

1540-1Résumé : 1919. Au lendemain de la première guerre mondiale, Apollonie devient professeur de musique. Belle, libre et déterminée, la jeune orpheline découvre la vie au château de Grandville. Elle ne tarde pas à faire la connaissance du fils de la Comtesse, le magnétique et mystérieux Hector, dont la beauté n’a d’égal que le cynisme. Apollonie, encore troublée par cette rencontre, tombe sous le charme indécent d’une voix mystérieuse sortie des ombres… Peut-on tomber amoureux d’une voix, d’un simple esprit, sans perdre son âme ?

Mon avis : Je remercie chaudement Gilles Paris et son équipe ainsi que les éditions French Pulp qui nous offrent de très beaux moments de lectures : en effet, voici le cinquième roman que je lis de cette maison d’éditions et c’est encore une merveilleuse lecture ! Je suis vraiment très heureuse d’avoir croisé cette maison d’édition sur mon chemin !

Voici donc une aventure palpitante au lendemain de la Grande Guerre (1914-1918). Moi qui aime les romances historiques, ici, je n’ai pas été déçue. Bien évidemment, le contexte historique n’est pas le même que celui dans lequel je vis mes histoires d’amour habituelles et j’avais un peu peur de l’aspect guerrier mais figurez-vous que la guerre est vraiment en arrière-plan : on subit les conséquences de la guerre mais aucun bombardement et morts (c’est ici la fin de la guerre) : on essaye de revenir à la vie normale même si c’est vraiment très délicat.

On rencontre Apollonie (J’adore l’originalité du prénom) : j’ai vu ici une référence au Dieu13254289_1045349628891225_4894523684186030036_n Apollon qui est le dieu des arts, de la musique ainsi que du chant. Etant donné qu’Apollonie est une jeune professeure de musique, je n’ai pu m’empêcher de faire le lien entre les deux. Bref, je ferme cette parenthèse ^^

Apollonie est une jeune femme qui est intégrée à la vie au Château de Grandville. Elle a connu quelques difficultés au début qui se sont vite arrangées au final. C’est une jeune fille très intelligente ainsi que courageuse. Elle est belle, pleine de bon sens ainsi que d’humour.

Contrairement à l’austérité que l’on peut trouver dans les grandes maisons voire domaines de cette époque, ici, la Comtesse est bienveillante à l’égard de son personnel malgré le fait qu’elle survive dans ce grand domaine sans son mari : mort quelques années auparavant d’une maladie cruelle. Personnel qui est très gentil, sympathique, la bonne ambiance règne dans cette maison où il fait bon vivre, ce qui est rare à la sortie de la guerre. Elle rencontre Mathilde, sa voisine de chambrée qui est une jeune fille très belle, dynamique et libérée. Une belle amitié se forme entre elles. Apollonie est là pour apprendre la musique aux filles de la Comtesse : elle se lie quelque peu d’amitié avec elles aussi. L’ambiance est agréable au sein de la maison.

Hector de MontFaucon, le fils de la Comtesse revient du front. Il revient changé, distant et un peu rustre sur les bords alors que dans les souvenirs de la maison et du personnel, c’était un être charmant, doux et bienveillant. On met ça sur le compte de la guerre, elle l’a transformé vu les horreurs qu’elle lui a montrées.

Cependant, la présence d’un fantôme va faire vivre à Apollonie une aventure rocambolesque ! J’ai adoré !!!!!!! C’est la première fois (tout du moins, première fois que c’est aussi marquant pour moi) que je rencontre une romance aux traits historiques avoir une touche de fantastique ! J’ai tellement adoré ! On rencontre donc un fantôme qui aide Apollonie à percer le mystère qui plane autour de la famille depuis le retour du fils bien aimé. J’ai beaucoup aimé suivre cette aventure. Elle était très belle. J’ai avalé les 350 pages (environ) en quelques heures. Je suis vraiment très surprise par cette histoire et surtout par l’histoire d’amour qui est très prenante : on vit vraiment les débuts et les déboires de cet amour qui semble impossible.

16005489-Hiboux-mignons-et-heureux-sur-l-arbre-avec-des-coeurs-Banque-d'imagesJ’ai vraiment hâte d’avoir la suite entre les mains. Je suis certaine que le deuxième tome va être aussi bon que le premier. C’est un très beau coup de cœur pour moi : les personnages sont tous très différents et très bons : ils ont un caractère bien particulier qui font tous avancer l’histoire. Les lieux sont très mystérieux et teintés de mystère. On sent bien que quelque chose ne va pas : on cherche et fouille dans les multiples pièces du domaine. L’intrigue est aussi très bonne, je ne trouve rien à redire. Le tome un se termine avec un peu de peine pour ma part mais j’ai hâte de voir ce que l’auteure nous réserve pour la suite ainsi que l’intrigue !

La plume de l’auteure est très accessible et additive. On est plongé dès les premiers mots dans un univers particulier qui est charmant, c’est vraiment très agréable.

De plus, j’ai beaucoup apprécié qu’à la fin du roman, on a un petit récapitulatif des personnages croisés au fil des pages (il est vrai qu’ils sont nombreux) ce qui nous permet de ne pas être perdu.

Vivement la suite !

Ma note : 20/20

 

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Le Tigre de Tarcoola : Episodes 0, 1 et 2 – Valérie Simon

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Résumé : Dans les terres sauvages et prometteuses de l’Australie de cette fin de 19ème siècle, Mary est une jeune colon qui travaille dans la ferme familiale. Mais ce soir, l’atmosphère est différente. Ce soir, elle a l’impression qu’on l’épie. Y a-t-il vraiment une menace ou est-ce le fruit de son imagination ? Et a-t-elle encore le temps de fuir ?

Mon avis : Voici une petite mise en bouche bien sympathique pour partir à la découverte d’un univers incroyable. On rencontre Mary, la fiancée d’Edmon. Un début qui nous met directement dans le bain de la « légende du Tigre de Tarcoola ». On lit ici les débuts de cette légende très mystérieuse… Cela nous donne très envie de poursuivre notre lecture.

Tome 1 : Le Cavalier d’Esperance

Résumé : Pour mes camarades d’infortunes et moi qui sommes orphelines, l’Australie est 14908227_1090972927668279_1210457690237175717_nla promesse d’une nouvelle vie. On nous envoie là-bas pour trouver un mari parmi les courageux colons qui essaient de faire de cette terre inhospitalière un vrai pays. Mais parfois je m’angoisse. Et si le danger ne venait pas que de la faune et de la flore ?

Mon avis : On rencontre Madeleine et ses amies qui sont toutes orphelines. Elles vivent avec les bonnes sœurs. Françaises de pure souche, elles ont vécu un calvaire pendant des semaines pour arriver en Australie qui est une terre riche en hommes mais non en femmes. Elles y vont dans l’espoir de plaire aux hommes, se marier et faire leurs vies.

Madeleine et ses amies pensent trouver un paradis mais ce pays, cette terre dont on leur parlait avec plaisir est dangereuse. Le paradis se transforme vite en enfer lorsque l’on ne connait pas le pays.

L’Australie est un pays rude et Esperance une ville morte.

Lors de leur périple, Madeleine se perd et est sauvée d’une attaque de crocodile par Jarod Wilden. Un homme rustre et bourru aux premiers abords. Elle fait la rencontre d’Edmon Tudal, un séduisant jeune homme qui la ramène auprès des siennes dans le presbytère de la ville.

15037342_1094046894027549_5602714370910857560_nTome 2 : Le Souffle de la Bête

Résumé : Alors qu’elle vient d’arriver en Australie avec d’autres orphelines promises à des colons, Madeleine a déjà dû faire face aux animaux sauvages et au soleil de plomb de son nouveau pays. Maintenant, elle doit choisir entre plusieurs prétendants celui qui partagera sa vie. C’est sans doute le choix le plus dangereux pour elle.

Mon avis : On en apprend plus sur la Bête de Tarcooola. Une attaque a encore eu lieu. C’est la quatrième en quatre mois. La population a peur de subir une nouvelle attaque.

La Bête s’en est pris à Mary, fiancée d’Edmond pour la première attaque. Ses proies sont toujours des jeunes femmes. Madeleine se retrouve entre la rivalité de Jarod et d’Edmon. On en apprend aussi plus sur la source du mythe et sur Mary la première victime.

Plus le temps passe, plus Madeleine a peur de cette Bête et de ses attaques récurrentes. De plus; pour ne pas arranger ses affaires, Madeleine est vendue par les bonnes sœurs au mari le plus offrant comme un vulgaire animal. Plus l’argent coule à flot plus les vilaines bonnes sœurs sont heureuses de se débarrasser de Madeleine qui est un mauvais exemple pour ses condisciples.  Elle est scandalisée par cette manière de faire les choses et se sent terriblement mal à l’aise entre ces deux hommes.

Je remercie vivement le label Badass pour l’envoi de ces partenariats (épisodes 1 et 2 : l’épisode 0 est disponible gratuitement sur Amazon !). J’ai beaucoup apprécié ma lecture. En effet, c’est très rafraîchissant, l’intrigue sort des sentiers battus et on passe un très bon moment en compagnie de Madeleine.

Nous avons un panel de personnages très intéressant :

  • Madeleine est une jeune fille qui ne manque pas de caractère ni d’humour. Elle semble être très belle et têtue aussi.
  • Emilie est l’amie la plus proche de Madeleine. Elle non plus n’a pas sa langue dans sa poche. Elle est toujours présente pour son amie. Sa loyauté et son sens de l’humour sont très agréables.
  • Jarod est un personnage sympathique. Je l’apprécie beaucoup. C’est un homme un peu rustre et bourru au début mais lorsqu’on l’apprivoise un peu, on se rend compte que c’est un homme bien qui agit pour la bonne cause.
  • Edmon est un personnage mystérieux que j’ai eu du mal à cerner et à savoir de quel côté il était. J’ai hâte de me plonger dans la suite de cette histoire pour me faire un avis plus pointu sur ce personnage.
  • Les bonnes sœurs du presbytère sont bonnement détestables. Elles représentent très bien le stéréotypes des mauvaises femmes de ce siècle. J’ai eu mal au cœur lorsque je lisais les répliques acerbes qu’elles pouvaient lancer.
  • La Bête de Tarcoola qui est sauvage, sanglante et qui tue tout ce qui est sur son passage. Elle est mystérieuse et ajoute du piment à l’intrigue !

Ces trois premiers épisodes sont très bons ! Chacun met l’eau à la bouche pour la suite. J’ai 13906599_1009251735840399_6517551076629961452_neu des palpitations tout le long de ma lecture. Jusqu’à la dernière ligne du deuxième épisode, j’étais sous le charme. Même si la fin de ce dernier s’arrête sur un événement frustrant, j’ai beaucoup apprécié. On est embarqué dans un univers australien plein de dangers. J’ai beaucoup aimé découvrir le personnage de Madeleine ainsi que les péripéties proposées par l’auteure qui sont exceptionnelles ! Je ne me suis jamais ennuyée ! Ces épisodes mêlent une petite touche de romantisme, d’aventure, de sauvagerie et de soif de découvertes !

Valérie Simon nous offre dont un récit mystérieux exceptionnel qui offre beaucoup de possibilités pour la suite. J’attends avec impatience de lire ce troisième épisode qui promet d’être épique !

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Ma note : 18/20

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Les soeurs Charbrey T2 : un mari récalcitrant – Cassandra O’donnell

les-soeurs-charbrey-tome-2-un-mari-recalcitrant-627557-250-400Résumé : — Ton fiancé sait-il à quel point tu peux être insolente dans l’intimité ?
— Non, mais moi je sais à quel point tu peux être mufle devant tout le monde, rétorqua Rosalie avec un sourire glacial. Rosalie Charbrey ne parvient pas à y croire. Comment le duc de Langford, l’homme qui l’a séduite et abandonnée deux années plus tôt, ose-t-il se comporter d’une manière aussi odieuse ? Que cherche-t-il après tout ce temps ? À ruiner son bonheur et son prochain mariage avec le jeune et charmant vicomte d’Edgfield ? Bah, peu importe si ce débauché semble, pour une raison obscure, déterminé à lui rendre la vie impossible, Rosalie est fermement décidée, elle, à résister aussi bien à ses assauts qu’à gagner la guerre que « Sa Grâce » vient de lui déclarer…

Mon avis : J’ai retrouvé avec plaisir la famille Charbrey. Nous sommes ici dans l’histoire de Rosalie Charbrey: un personnage principal que j’ai apprécié. Comme dit précédemment, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cette famille. J’avais beaucoup aimé le premier tome, même si celui-ci est une belle découverte, je reste quand même un peu moins séduite que lors de ma lecture du tome précédent. J’ai trouvé Rosalie moins rebelle et explosive que sa soeur Morgana. Il m’a manqué le piquant et le mordant des dialogues que j’avais lu dans le premier tome. Vous pouvez retrouver la chronique du premier tome par ici. 54093710

Même si j’ai moins apprécié, j’ai quand même passé un très bon moment. J’ai beaucoup ri. J’ai aimé le fait que Rosalie ne soit pas si farouche : le fait qu’elle ne soit plus vierge ajoute du piquant à cette situation scandaleuse. J’ai aussi apprécié le fait qu’elle soit romancière sous le nom d’un homme puisqu’il n’était pas possible pour une femme d’être auteure à cette époque ci. Rosalie s’avère être très courageuse, ironique, intelligente. Elle ne se laisse pas faire, ni berner par les hommes, les « on dit » de la société lui passent par dessus la tête et j’ai apprécié ce décalage par rapport aux jeunes filles de la haute société de son époque.

La relation qu’elle entretient avec Lord Mensdale est fâde à côté de la relation qu’elle a eu avec le duc de Langford. Il y a une large différence entre ces deux hommes. Le premier est, déjà, son fiancé, même si c’est un homme poli, courtois, qui fait partie de la bonne société, cela ne l’empêche pas d’être ennuyant. Le Duc de Langford a un passé lourd avec Rosalie puisque c’est avec lui, qu’elle a perdu sa virginité. Il est borné, drôle, têtu, riche et merveilleusement beau. Je l’ai beaucoup apprécié.

Le fil conducteur de cette romance est bien entendu la relation passée entre le duc de Langford et Rosalie. Cette relation passée surgit de nouveau dans le présent. Mais Rosalie est décidée à ne pas le laisser entrer de nouveau dans sa vie. Il a disparu de sa vie sans donner ni nouvelle ni signe de vie.  Lorsqu’il revient il apprend qu’elle est fiancée. Rosalie lui appartient, il devient fou. Il obtient toujours ce qu’il veut, donc bien évidemment, il va tout faire pour la récupérer.

Au fil du roman, on en apprend plus sur la raison de sa disparition. C’est assez mystérieux et entraînant.

En soit, c’est une romance sympathique. Elle ne révolutionne pas le genre mais elle est très agréable. On y mêle humour et ironie. C’est exactement ce qu’il me faut pour me faire passer un bon moment.

La plume de l’auteure est toujours aussi agréable. Elle nous permet une lecture agréable, j’ai eu beaucoup de mal à me détacher du roman.

9b4nPour conclure, j’ai eu un peu de mal avec le côté attendu du roman malgré quelques rebondissements. J’ai aimé le lien avec le premier roman, retrouver Morgana et le reste de sa famille en aparté de l’histoire de Rosalie. On a découvert les autres soeurs Charbrey ce qui laisse suggérer que les prochains tomes seront hauts en couleur!

J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge XIXème siècle.

Ma note : 16/20

14

Les Honeycote Tome 1 – Secrets et préjugés – Anne Barton

honeycote,-tome-1---secrets-et-prejuges-361274-250-400Résumé : Londres, 1815. Couturière dans une boutique de mode de Bond Street, Annabelle accomplit son rêve. Là, au milieu des taffetas, des satins, des soies et des dentelles, elle crée des robes uniques pour les élégantes de la haute société. Mais le rêve s’arrête hélas chaque soir quand elle quitte son travail… Trop pauvre pour payer les soins dont sa mère malade a besoin, Annabelle a en effet cruellement besoin d’argent. A tel point qu’elle n’a pas trouvé d’autre solution (au prix d’un petit arrangement avec la morale) que de faire chanter de riches Londoniens, en utilisant les secrets inavouables et les potins sulfureux échangés à mi-voix par les clientes, dans l’intimité du salon d’essayage. De toute façon, pour sauver sa mère, Annabelle extorquerait des fonds à l’archevêque lui-même ! Jusqu’au jour où le séduisant duc de Huntford la démasque. Terrifiée, Annabelle l’écoute alors exiger d’elle qu’elle mette ses talents de couturière à son service, en confectionnant une garde-robe complète pour ses deux jeunes sœurs. Elle restera sa captive, chez lui, tant qu’elle n’aura pas terminé. A ce prix seulement, il acceptera de ne pas la dénoncer.

Mon avis : Je préfère préciser dans un premier temps que ce roman est très loin du monde de Jane Austen comme pourrait le laisser sous entendre le titre de ce roman. Cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment avec ce dernier.

Le personnage principal est Annabelle. Annabelle n’a pas la vie facile, elle doit subvenir aux besoins de sa soeur et de sa mère malade. Avec son maigre salaire de couturière, elle doit avoir recourt à des stratagèmes bien peu scrupuleux. Elle utilise son travail pour faire chanter ses clients. En échange de son silence, elle demande une compensation financière. Elle est très maligne, o s’attache beaucoup à elle.

On trouve plusieurs intrigues à l’intérieur de roman.

Passons à ce qui est décevant. Les personnages sont un peu (trop) attendus. La romance entre deux personnages de milieux complètement différents. Lui est beau intelligent, séduisant, riche. Elle n’est pas certaine d’elle, maligne, drôle et pauvre. Mis à part ce petit point négatif, j’ai pris plaisir à lire ce roman.

J’ai été séduite par le personnage d’Annabelle. On vit dans un univers ultra féminin : entre robes de haute couture, les « on dit » et les confessions entre copines, en tant que fille, j’étais au paradis!

J’ai aimé le fait qu’Annabelle se fasse démasquer par le duc de Huntford. Elle doit pactiser avec le diable en échange de son silence. Il propose qu’elle devienne la couturière de ses deux soeurs. Elles sont différentes d’Annabelle mais je les ai quand même appréciées. Elles sont attachantes. Annabelle est d’ailleurs considérée comme la troisième soeur.

On trouve quand même de l’originalité dans le fait du chantage. Elle le fait parce qu’elle n’a pas le choix. On voit qu’elle a des valeurs. Elle est en détresse. Elle doit subvenir aux besoins de sa famille. Elle ne fait pas cela par gaité de coeur.

Owen, le duc de Huntford, est un personnage lui aussi attachant. Original et drôle. Il a rendu ma lecture agréable. On le sent concerné par l’avenir d’Annabelle mais aussi celui de ses soeurs. Il agit d’une manière assez noble ce qui le rend, à mon goût, très séduisant.

La lecture est donc sympathique, légère et assez rapide. On passe un bon moment même si le genre n’est pas révolutionné et que le roman reste très prévisible. On veut quand même savoir la suite.

La plume d’Anne Barton est magique : elle nous emmène avec elle dans le manoir, dans son univers. Les scènes se déroulaient sous mes yeux, j’ai vraiment eu l’impression d’y être.

6cueMa note : 15/20
Lecture faite dans le cadre du Challenge XIXè siècle

27

Le Secret de Pembrooke Park – Julie Klassen

le_sec10.jpgRésumé : Abigail Foster s’inquiète pour l’avenir de sa famille depuis qu’elle est ruinée jusqu’à ce qu’un étrange notaire leur propose d’emménager dans un grand manoir abandonné depuis dix-huit ans. Son père et elle sont accueillis à Pembrooke Park par le charmant vicaire, William Chapman, qui leur apprend que, selon des rumeurs, une pièce secrète renfermerait un trésor… Aux prises entre de vieux amis et de nouveaux ennemis, Abigail ignore la nature des dangers auxquels elle devra faire face avant de lever le voile sur ces mystères et de trouver l’amour qu’elle recherche depuis toujours…

Mon avis : Je vous avoue que dans un premier temps, c’est la couverture de ce roman qui m’a rendue dingue. Elle est tout bonnement magnifique. Elle représente bien l’univers percutant dans lequel l’auteure nous plonge. C’est une couverture qui renvoie au mystère et au secret. Elle est très belle et très poétique à mon avis. C’est, dans un premier temps, cette dernière qui a donc fait craquer la petite romantique qui est en moi.

Dans un second temps, j’ai quand même été séduite par le résumé que nous proposait l’auteure. L’histoire est très belle, pleine de mystères et de jeux de séduction. L’écriture est belle et réfléchit et ça n’enlève absolument rien au charme du roman. Le côté romantique de l’histoire est très éparse, en effet, on y trouve tout autant du suspens et du mystère. L’intrigue est très belle, assez bien ficelée et elle tient jusqu’au bout du roman. Il y a un équilibre certain entre tout ces genres.

Une famille touche le fond et essaye de remonter la pente coûte que coûte. C’est un parcours du combattant qui commence.

Abigail Foster est un personnage haut en couleur. Elle n’est pas une idiote qui veut absolument se dégoter un mari riche et célèbre. Elle est intelligente et pondérée, elle maîtrise ses propos. Elle sait à qui elle peut dire les choses et à qui elle ne peut pas. C’est elle qui veut sortir sa famille du pétrin dans lequel elle est en grande partie à cause d’elle. Elle sait prendre ses responsabilités.
Contrairement à Abigail, sa soeur est une fille simple qui aime tout ce qui brille. Je n’ai pas du tout apprécié ce personnage qui boude quand elle n’a pas ce qu’elle veut et qui est très superficielle. Elles sont soeurs mais tout les oppose. Il est navrant de voir que sa soeur ne se rend même pas compte de voir le mal qu’elle fait à Abigail. Elle est imprévisible et veut l’homme le plus riche et le plus beau possible. Elle laisse sa soeur dans la grande demeure et la remettre sur pied pendant qu’elle fait sa première saison à Londres avec sa mère. Elle est belle et elle le sait. Tout pour me déplaire donc!
Les personnages sont tous variés et apportent tous quelque chose d’intéressant à l’intrigue. Ils la font tous avancer et c’est vraiment une bonne idée. Protagonistes ou antagonistes, ils ont tous leur place dans le roman.

Le mystère demeure dans Pembrooke Park. Un membre de sa famille qu’elle ne connait pas et qui ne veut pas se faire connaître lui demande de prendre soin de sa maison et de la remettre en état, enfin de son manoir plutôt en contre partie, elle peut y habiter avec sa famille librement, gratuitement. Le mystère plane autour de cette demeure. Pourquoi personne ne veut y habiter? Pourquoi eux? Qui est ce mystérieux propriétaire? L’intrigue va principalement tourner autour de ces questions.

L’intrigue est bien tenue puisqu’en presque 700 pages,

Je n’ai pas pu m’empêcher de trouver quelques maigres ressemblances avec les romans de Jane Austen et je pense qu’Abigail aurait pu, sans problème, être un personnage de roman De Jane Austen. On est peut être dans un monde plus moderne mais on retrouve la même ambiance avec un personnage principal haut en couleur.

L’originalité et le suspens du roman tiennent surtout dans le mystère qui tient autour de la chasse au trésor, des indices et de l’histoire du passé. J’ai adoré ce moment!

La plume est belle, le roman se lit rapidement grâce à l’écriture fluide qui permet de se propulser dans l’univers au bout de quelques pages.

9b4nPour conclure, je vous le conseille beaucoup! Un véritable coup de coeur.

Ma note : 20/20.

Lu dans le cadre du challenge XIXè siècle.

19

Daphné et le duc – Chronique des Bridgerton T1 – J. Quinn

daphna10Bonjour,

J’ai eu l’occasion d’entamer une nouvelle saga. Celle de Julia Quinn

Quatrième de couverture : À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l’enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l’a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu’à la mort de son père, et c’est désormais porteur d’un titre prestigieux qu’il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s’intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu’il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu’on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l’esprit du jeune duc…

Mon avis : J’ai beaucoup apprécié! Julia Quinn devient plus qu’une valeur sure pour moi en allant rejoindre Eloisa James et Lisa Kleypas sur le banc des auteurs dont j’achèterai les livres les yeux fermés!

Une petite romance historique qui fait du bien! Pleine de fraîcheur, de romance et d’humour! Un cocktail parfait pour se détendre un peu. C’est une lecture sans prise de tête. Les plus fleurs bleues d’entre vous (je sais que vous êtes nombreuses les filles!) vont adorer aussi!

Daphné est la quatrième d’une fratrie de huit enfants. Les Bridgerton sont une famille atypique. Pleine d’enfant, ils vivent dans la joie et la bonne humeur et il est difficile pour Daphné de garder son sérieux…
Simon lui est un personnage aux antipodes. Il hait ce père qui l’a méprisé et renié. Il ne veut qu’une chose se venger. Pour cela, il deviendra tout le contraire de ce que son père voulait qu’il soit.

C’est un couple auquel on ne s’attend pas mais qui fait forcément des étincelles! J’ai adoré!

On assiste à une résistance incroyable de Simon contre ses sentiments. Il se refuse de pouvoir être heureux, marié, avec des enfants. Mais quand il rencontre Daphné, forcément c’est la débâcle! Anthony, son meilleur ami et le frère de Daphné ne voit pas cette romance d’un bon oeil et devient furieux.

Je vous avoue que j’ai bien ri! Vous savez que ce n’est pas facile de révolutionner le genre de la romance puisque … C’est une romance, on sait comment ça va se terminer. Mais ici, je n’ai pas ressenti de frustration. Et même si le but final est déjà connu, la manière dont on y arrive est renversante!

Le cadre fixé est encore une fois merveilleux, entre les châteaux, les résidences secondaires, entre ville et campagne, j’étais bien! Un cadre luxueux sans trop de prétention. J’ai beaucoup apprécié, on s’y croirait comme chez soi au final.

L’histoire en elle même est originale. Une fausse romance pour se débarrasser d’une mère trop embarrassante et d’une horde de mère et de jeunes filles à marier.

La seule chose qui m’a un peu ennuyée, c’est le manque des convenances de ce siècle… Des fois, j’ai trouvé ça limite! Mais sinon, c’était vraiment un sans faute.

La plume de Julia Quinn nécessite vraiment qu’on souligne encore son talent ? Bon Ok ! C’est merveilleux! Je plonge à chaque fois dans le 19ème siècle avec délectation quand je retrouve sa plume. L’auteure fait preuve d’imagination et d’inventivité ce qui n’est pas pour me déplaire.

Pour un premier tome, je suis ravie. Je lirai le deuxième avec plaisir et assez rapidement. Il faut juste que je le trouve pas trop cher sur Internet puisqu’il est … Introuvable! (Est ce qu’on apprécie quand ça fait ça? Pas trop non…) Mais c’est pas grave, j’ai pas peur d’un si petit obstacle.

En bref: une bonne histoire, des personnages hauts en couleur. Une histoire originale! 

Ma note : 19/20

Lu dans le cadre des challenges XIXème siècle et My secret romance

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18

Le silence de Greyhouse T1 – Lady Julia – D. Raybourn

1405-julia1_orgMe revoilà avec une nouvelle romance, historique cette fois.
Je tenais à vous remercier de l’enthousiasme que vous avez porté pour Cendrillon me perdra. En quelques heures, ça m’a surprise et surtout bien fait plaisir ! 🙂

Quatrième de couverture: Amour et châtiment dans l’Angleterre Victorienne…. Londres, 1886. Après avoir reçu une lettre de menace, sir Edward Grey s’effondre et meurt en la présence de son épouse Lady Julia, et une assemblée de convives. Quelque temps plus part, Nicholas Brisbane, détective privé au charme animal, rend visite à Lady Julie et lui laisse entendre que son mari a été assassiné. Déterminés à démasquer le coupable, tous deux s’engagent dans une quête de la vérité qui se révélera aussi surprenante que dangereuse.

Mon Avis: Honte à moi, c’est un livre que j’ai lu cet été (mais comme vous le savez, j’ai un peu de retard dans mes chroniques…). Voilà une lecture que j’ai beaucoup apprécié !

Un petit pavé (522 pages) qui nous permet de nous plonger dans une histoire palpitante. On sait que le danger est là, mais oùùùùù? Pour ma part, je n’ai rien vu venir! Je n’ai rien compris à ma vie quand j’ai vu comment se terminait ce roman.

J’aime beaucoup les romans « policiers historiques » c’était vraiment superbe! Avec la retenue qu’on trouve au 19ème siècle, je m’attendais à m’endormir au bout de quelques pages mais non! Ce livre m’a surpris et en bien ! On aborde beaucoup de thèmes que je ne pensais pas voir dans ce genre de livres : l’homosexualité et tout ce qui s’en suit par exemple. Passés sous silence d’habitude, ici, sont abordés avec calme et civisme. C’était vraiment original.

De plus, j’ai apprécié ce roman parce que la « romance » entre Lady Julia et Nicholas Brisbane est reléguée au second plan. Ca n’étouffe pas l’enquête.

Les personnages sont incroyables! Lady Julia est une très belle femme, qui ne mâche pas ces mots, douce et généreuse, elle est le personnage principal de ce roman. Pendant des années, elle se cache derrière son mari, les dîners mondains et les convenances alors qu’elle sait qu’elle n’appartient pas à ce monde. Élevée par son père, elle n’a jamais eu à faire des convenances. Perdue après la mort de son mari, elle peut compter sur les March -sa famille- pour s’occuper d’elle. D’une excentricité peu commune, les March m’ont séduit. Il serai un peu trop long pour moi de lister tous les membres de cette famille mais je vous conseille de découvrir ce livre pour vous faire votre propre avis! 🙂 Nicholas Brisbane est lui, un homme mystérieux qui ne dévoile rien de sa vie privée ni de son passé. Un côté anglais qui me plaît bien! Un peu bourru mais au coeur tendre, c’est un personnage que j’espère voir vite évoluer dans les prochains tomes! On retrouve aussi dans cette enquête, le personnel de la maison de Lady Julia et surtout Aquinas qui est un valet loyal, honnête et très drôle. Il va aider Lady Julia dans sa quête pour savoir qui a tué Sir Grey.

L’enquête en elle même m’a bien plu. En effet, Julia se lance corps et âme dans cette enquête. Brisbane la freine et la met en garde contre ses agissements. C’est une femme, elle doit faire attention. Mais Julia s’en moque et fonce. Elle découvre beaucoup de choses, sur le passé de son mari, mais pas que. Elle découvre le passé de Nicholas Brisbane. En bref, une enquête palpitante qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout.

Ce livre frôle le coup de coeur parce que j’aurais voulu en savoir un peu plus sur Nicholas. Mais cette lecture reste excellente! L’auteure nous propulse dans un univers de secrets et de mystères. De convenances et de romance. En bref, on adore!

Je vous laisse avec une des dernières phrases du roman qui m’a fait sourire. C’est avec impatience que j’attends le deuxième tome déjà plein de promesses. Je pense avoir du mal à attendre sa sortie en France. Et en plus, l’Angleterre me tend ses bras dans quelques jours… Dilemme crucial!

« Car où tu es, là est mon univers. » 

Ma note : 19/20

Lu dans le cadre du challenge My secret Romance et du challenge XIXème siècle

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Il était une fois T5 : La jeune fille à la tour – Eloisa James

eloisa10Quatrième de couverture: De passage à Londres, le duc de Kinross succombe au charme de la ravissante Edith Gilchrist. Parée de toutes les qualités nécessaires à une épouse, elle joue en prime divinement bien du violoncelle. Quelques baisers volés leurs promettent déjà mille délices. Pourquoi faire traîner les fiançailles ? Le mariage est rondement célébré. Mais, contre toute attente, la nuit de noces se passe mal. La jeune femme s’isole dans la plus haute tour du château de Craigievar. Et Gowan se retrouve face à un sacré défi : conquérir le coeur et le corps de la Belle de la Tour… sa duchesse.

Mon avis : Vous savez qu’Eloisa James est une de mes auteures préférées! Je suis complètement sous le charme de ses réécritures de contes. Nous voici avec le tome 5 de sa saga « Il était une fois » mais celui ci ne rejoindra pas les quatre premiers dans la catégorie coup de cœur. En effet, j’ai été quelque peu déçue par ce tome ci!

Mais, j’étais quand même heureuse de retrouver ma chère Eloisa et sa sublime plume qui est encore une fois pleine d’humour et de malice!
Même si ce livre n’est pas un coup de cœur, il est quand même un très bon livre qui m’a fait passé un très agréable moment! Il est vrai que si je dois comparer cette lecture aux quatre tomes précédents, je dois vous avouer que j’ai perdu de l’intensité en cours de route. Mais rien de bien grave!

C’est certainement dû à l’intrigue principale qui tournait trop autour de la chambre nuptiale et des problèmes que rencontre notre héroïne à trouver son plaisir dans l’acte physique. A mon goût, il manquait quelque chose dans ce tome pour que ma lecture soit un coup de cœur mais cela ne m’empêche pas d’avoir trouvé une quantité de points positifs à travers cette lecture!

J’ai aimé la rencontre entre les deux personnages principaux: Le duc de Kinross, Gowan, un homme écossais. Fort, roux et puissant il représente l’Ecosse à la perfection! C’est un homme imposant qui respecte ses traditions avec beaucoup de ferveur. C’est un acharné du travail qui veille à ce que tout soit en ordre pour éviter les problèmes! Alors d’Edith -Eddie- est une jeune fille complètement à l’opposé de son futur mari, elle est belle, douce et respire la bonté. Elle est aussi une très bonne musicienne, voire une des meilleures en Angleterre. Quand elle est avec son violoncelle, elle respire le bonheur et trouve la paix.
J’ai aimé le fait qu’aucun des deux ne se laissent faire, ils ont un caractère terrible tous les deux et ça, c’était vraiment drôle de lire leurs répliques.
Leur relation ne créée pas une alchimie parfaite dès le début puisqu’ils doivent apprendre à composer à deux. Ce qui donne lieu à des situations cocasses et très drôles. Eloisa James a su exploiter correctement cette relation pour faire évoluer les deux caractères bien différents!

Les personnages secondaires sont très bien exploités! Même s’il n’y en a pas énormément, j’ai trouvé agréable de lire les personnages qui ne sont pas au premier plan aussi détaillés. J’ai beaucoup apprécié la petite sœur de Gowan et la Belle-mère d’Edith qui font un très beau couple de petites madame! Le caractère assez volubile de sa belle mère est très drôle! En bref, j’ai adoré ce personnage plein d’esprit!

Comme je le disais au dessus, l’intrigue principale n’était pas forcément très plaisante pour ma lecture. Après, chacun ses goûts. J’ai trouvé ça un peu en dessous de ce que j’ai pu lire de cette auteure mais elle a toujours une certaine retenue et une poésie incroyable quand elle parle de sexe. Donc ce n’est même pas les mots utilisés qui m’ont dérangés.

J’ai eu aussi un peu de mal à faire le lien avec Raiponce: on a du attendre le dernier quart du roman pour comprendre le lien. On a un peu perdu l’identité de la réécriture du conte. Ce qui est assez dommage.

Grâce encore une fois à sa plume, Eloisa James nous envoie dans des lieux et des décors féeriques! C’était très plaisant de me retrouver pour la cinquième fois dans ces décors.

En bref: Même si ce n’était pas un coup de cœur, j’ai adoré passer du temps avec ces personnages haut en couleur! 😀

Ma note : 18/20

Lu dans le cadre du challenge XIXème siècle!

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15

Les Bevelstoke tome 2 – Mademoiselle la curieuse – Julia Quinn

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Bonsoir tout le monde,

Cette lecture a été faite pour mon plus grand plaisir mais aussi dans le cadre du challenge XIXème que vous pouvez rejoindre sur Facebook 

Quatrième de couverture: Ex-soldat, sir Harry Valentine se cantonne désormais à des travaux de traduction pour le ministère de la Défense, jusqu’à ce qu’o lui confie une mission inattendue : le prince Alexei, soupçonné d’être un espion bonapartiste, courtise depuis peu lady Olivia Bevelstoke, la voisine de Harry. Il faut absolument contrecarrer cette idyle. Par pure patriotisme, Harry accepte de jouer les prétendants auprès de cette petite peste qui l’épie derrière les rideaux de sa chambre. Mais lorsqu’il se retrouve dans le rôle du rival face au fringuant Russe, il découvre tout à coup que sa jalousie est bien réelle !

Mon avis:  Deuxième tome de la saga Bevelstoke (le premier tome a été chroniqué, vous pouvez le retrouver ici.) Souvenez vous, j’avais beaucoup apprécié ce premier tome qui donnait beaucoup d’avenir et de promesses à cette saga. Le deuxième a frôlé le coup de coeur!

Nous retrouvons dans ce deuxième opus Olivia et son frère Winston. J’avais, dans le premier tome, détesté Olivia qui s’avérait être une capricieuse de première catégorie. On la retrouve ici dans un univers tout à fait différent où elle tient le premier rôle ce qui lui va comme un gant! Elle est agréable et n’a plus ce rôle de Miss je sais-tout qui ne lui allait pas.

Nous sommes propulsé au XIXème siècle mais les convenances ne sont pas forcément présentes dans ce roman. Peut-être un peu plus par la mère d’Olivia mais dans les jeunes personnages, on les retrouve décontracté et non guindés dans ces convenances qui arrivent quelques fois à étouffer un super bon roman! Nous avons donc ici une romance légère et douce qui se lit très facilement.

Olivia est une fille simple. Elle se comporte comme une fille de son âge et de son siècle. Avec son petit groupe d’amies, elle boit du thé, rigole et bavarde de tous les ragots possibles et inimaginables. C’est lorsque son mystérieux voisin apparaît que sa vie bascule, elle se permet de l’épier de sa fenêtre d’une manière maladroite à souhait. C’était prévisible. La rencontre d’Harry et d’Olivia est quelque peu comique!

Malgré le fait que l’on s’attend à l’histoire qui se trame sous nos yeux, elle est belle, pétillante et on ne s’y ennuie vraiment pas!

Les personnages sont tous variés et très bien décrit : Harry a été à la hauteur d’un personnage principal masculin! Un traducteur qui en plus parle le russe, je ne pouvais qu’adorer! J’ai un peu moins apprécié le prince Alexei même si ce personnage est remonté dans mon estime à la fin du roman. Trop stéréotypé à mon goût.
Un roman comme celui ci ne pouvait pas exister sans une touche de sarcasme qui m’a beaucoup plu! L’ironie y est manié avec brio et l’humour y est grandiose. J’ai trouvé des passages drôles et j’ai franchement ri. Julia Quinn s’est hissée au niveau de mes chères Eloisa James & Lisa Kleypas. (rare sont les auteurs avec qui je ris franchement!) Ce qui est très très appréciable!
J’adore la palette de personnages qu’on nous donne. Et j’espère vraiment pouvoir découvrir mieux le personnage de Winston qui a l’air d’être un bon gars! Donc je prie le bon dieu pour que le troisième tome lui soit dédier.

C’était aussi un réel plaisir d’avoir des nouvelles de Miranda et de son mari. Il est toujours agréable d’avoir une certaine continuité dans les tomes.

En bref : Une presque perfection. Seule chose que je déplore c’est le côté prévisible du roman. Mais sinon, je tire mon chapeau à Julia Quinn!

Ma note: 19/20

Lu dans le cadre du challenge XIXème!

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15

Il était une fois T4 – Une si vilaine duchesse – E. James

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Bonsoir tout le monde,

Je vous retrouve pour une nouvelle chronique de mon auteure fétiche dans la catégorie romance :). Vous devez certainement deviner qu’il s’agit d’Eloisa James! Je suis aussi contente d’avoir pu lire ce livre dans le cadre du challenge XIXème siècle.

Quatrième de couverture: – Vous êtes fou, père ! Theodora est comme ma soeur !
– Peu importe. Tu l’épouseras.
Suite à de mauvais placements, le duc d’Ashbrook a « emprunté » sur la dot de sa filleule des fonds qu’il est incapable de rembourser. Il encourt la prison, à moins que son fils n’épouse ce laideron. James est bien obligé de se soumettre… et découvre chez sa jeune épouse une sensualité inattendue. Mais Theodora apprend les véritables raisons de leur union et le chasse.
Sept ans plus tard, James revient et réalise avec stupeur que le vilain petit canard s’est transformé en cygne…

Mon Avis : Voici donc le quatrième tome de la saga « Il était une fois » : Une si vilaine duchesse reprend le thème du conte « le vilain petit canard ».  J’ai beaucoup aimé ce tome qui a encore été un véritable coup de coeur! C’est bien la première fois que sur quatre tomes il n’y a aucune fausse note, les quatre tomes ont été des gros coups de coeur. Si vous voulez vous replonger dans ces chroniques voici celle du tome 1, celle du tome 2 et celle du tome 3.

La plume d’Eloisa James est toujours aussi belle.
Elle nous emmène ici dans l’histoire de Théodora, Théo ou encore Daisy (c’est une seule et même personne) et de James. Ces deux personnages sont très proches puisqu’ils sont « meilleurs amis » (chose rare pour ce siècle.) James veut épouser Théo pour essuyer les dettes que son père a accumulé.

Ce qui m’a plu c’est qu’avant d’être épouse et mari, James et Théo étaient amis. On lit une amitié avant de découvrir une histoire d’amour. Et ça, j’ai adoré!
Théodora est une héroïne surprenante, considérée comme le vilain petit canard, elle doit faire face à de nombreuses critiques qui ne sont pas faciles à vivre.

Bien évidemment, arrive le moment tant redouté où elle apprend que son mari l’a épousé pour son argent et non pour son amour. Elle le chasse, le coeur brisé.
Le livre est coupé en deux parties : « avant » et « après ». Dans la deuxième partie, on suit un chapitre sur deux les aventures de Théo qui est devenue rigide, austère et l’on retrouve James sur un bateau. On l’appelle maintenant « le comte » ou « Jack le Faucon »: pirate redouté sur toutes les mers!
Sept ans s’écoulent en quelques pages.

Les personnages sont tous très différents les uns des autres. On remarque une nette évolution et les ravages que l’amour et la trahison peuvent faire.
Les retrouvailles sont au rendez-vous malgré la tendresse, la méfiance est au rendez-vous. On suit des joutes verbales assez drôles.

L’humour est dosé à merveille dans ce roman. Comme d’habitude! J’ai juste trouvé une réplique un peu étrange « Je crois que James n’était pas très chaud ». J’ai trouvé cette traduction assez bizarre. A l’époque, cette phrase dite par Théo à sa mère (en parlant d’un plan monté avec James) m’a paru saugrenue! Il ne faut pas oublié que l’histoire se passe au XIXème siècle!

En bref: J’ai adoré! Une histoire comme j’en avais jamais lu! Même si dans ce genre, il est difficile de se renouveler et de ne pas perdre ses lecteurs au bout du quatrième tome, Eloisa James excelle dans son rôle en nous surprenant à chaque nouveau tome! Des personnages incroyables,, très drôles et très émouvant. Un cadre superbe!

On attend le tome cinq avec impatience pour retrouver un conte revisité absolument génial! Raiponce.

Ma note : 20/20

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12

Les Bevelstoke Tome 1 – Les carnets secrets de Miranda – J. Quinn

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Bonsoir tout le monde,

Me revoilà avec une nouvelle chronique d’un livre que j’ai pu lire pour le Challenge XIXème siècle.

Quatrième de couverture: Après l’échec de son mariage, le vicomte Turner est bien décidé à faire une croix sur l’amour. Il y a pourtant une femme susceptible d’éveiller son intérêt, une femme qu’il ne cesse de croiser ces derniers temps… Miranda Cheever, l’amie d’enfance de sa petite soeur. Miranda, la gamine insignifiante à qui Turner a autrefois offert un journal intime, en lui promettant qu’un jour elle deviendrait jolie. Miranda, aujourd’hui des plus séduisantes….

Mon Avis: Nous avons à faire ici à une belle romance. On entre dans un très bel univers.

Les personnages sont tous différents malgré les caractères assez anachroniques compte tenu du siècle dans lequel se passe cette histoire. J’ai trouvé le caractère de la mère de famille assez détaché, compréhensif vis à vis de sa fille, Olivia qui traite les gens de rat, de bécasse et j’en passe… J’ai trouvé étrange la manière de se comporter de certains personnages, qui, je trouve, ne reflète pas le XIXème siècle (avis personnel.) Mais excepté ce léger bémol, je n’ai absolument rien à redire sur les personnages.
Tout le monde peut s’y retrouver: ils sont tous très différents : Miranda : la fille bien sous tout rapport, douce, qui ne fait rien d’inconvenant. Olivia, sa meilleure amie et soeur: rebelle qui n’a pas sa langue dans sa poche. Winston le frère qui lui est très aimable, poli. Un homme comme on les aime. Voilà ici quelques personnages et quelques traits. Mais on y trouve de tout et c’est très agréable!

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Miranda, notre héroïne dans ce tome. D’une douceur extrême, elle ne se laisse quand même pas marcher sur les pieds. Elle apprécie les belles choses et les livres. Ravissante et agréable, elle est un personnage qui je qualifierai « d’accueillante » dans le sens où elle nous apporte beaucoup et nous installe confortablement dans l’histoire racontée. J’ai eu un peu plus de mal avec Olivia qui est un personnage qui est aux antipodes de Miranda. Elle se mêle de tout, elle est trop curieuse. Enfin bref, je n’ai pas aimé plus que ça son caractère.

Certaines répliques m’ont fait rire. Je me suis beaucoup amusée durant quelques scènes assez drôles. Je pense surtout à l’action qui se déroule dans la librairie pour hommes que Miranda veut visiter.

L’auteure nous a propulsé dans son univers dès les premières lignes. Elle a un superbe style et une écriture très fraîche. En tout cas, elle m’a donné l’envie de continuer la lecture de ses deux autres romans. C’était trop court! J’avais envie d’en savoir plus et je n’ai qu’une hâte: celle de lire la suite.

Malgré le très beau style et la magnifique écriture de Julia Quinn, on ne peut pas s’empêcher de se dire que la trame de l’histoire est un peu rabâchée!! C’est le seul défaut de la romance. On tourne un peu en rond. Mais Julia Quinn a réussi à apporter un petit quelque chose en plus aux bases de la romance. J’ai quand même eu l’impression de lire Lisa Kleypas et Eloisa James.

En bref: Une belle découverte! Malgré des bases de roman visitées plus d’une fois, on se retrouve le nez dans une belle romance avec des personnages agréables et tous très différents.

Ma note : 17/20

Lu dans le cadre du challenge XIXème siècle

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8

Sans Orgueil ni préjugés : les soeurs Charbrey T1 – C. O’donnell

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Pour une première lecture commune avec Laety nous nous étions arrêtées sur cette petite romance historique.
Son avis est en ligne ! Cliquez sur le lien vous tomberez tout de suite dessus.

Quatrième de couverture : Le mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société.
Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable.
Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…

Mon Avis : J’ai découvert Cassandra O’donnell à travers ce premier roman! Eh oui, Rebecca Kean, Satine ne connait pas ! ** Honte à moi **

J’ai passé un agréable moment, comme vous le savez la romance historique est un genre que j’affectionne beaucoup. Ici, je ne déroge pas à la règle. Même si j’ai eu l’impression de lire du réchauffé (Cette histoire ressemblait étrangement à certains moments aux Tome 1 et  2 de la ronde des saisons de Lisa Kleypas.) Mais j’ai passé un moment super sympathique.

Lecture rapide (qui m’a prise une soirée), j’ai adoré les personnages. Les soeurs Charbrey sont adorables. J’ai apprécié les personnages mais sans plus (aucun coup de coeur pour personne) mais Morgana est une héroïne comme ont les apprécie. Entêtée, femme forte qui sait ce qu’elle veut, elle mène son petit monde à la baguette et se fout royalement des mondanités. Le caractère fort de Morgana est un des points forts de ce roman qui compense un peu le point « faible » de la romance déjà vue.

En bref, moment sympathique, sans grande surprise ! Le livre est un objet aéré et se lit très rapidement. L’auteure à un style que j’aime beaucoup. Sans fioriture ou quoi que ce soit.

Ma Note : 15/20

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21

La princesse au petit pois – T3 – Il était une fois – Eloisa James

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Me revoilà,

Il est vrai que je ne suis pas très présente depuis la reprise. Même si je travaille assez beaucoup fort ! Je vous permets de me foutre des claques et des coups du moment qu’ils restent virtuels! 😉

Me revoilà donc pour la chronique d’un livre que j’ai ADORé (non, vraiment? Satine aime Eloisa James ?!) vous l’aurez reconnu, il s’agit que la princesse au petit pois!

Quatrième de couverture : Par une nuit d’orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s’empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s’embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?

Mon avis : Même si les trois romans sont des gros coups de cœur pour moi, celui ci est premier au top trois! J’ai littéralement ADORé ce tome!
Les personnages dans un premier temps : Olivia m’a fait rire ! Pleine d’esprit et d’humour j’ai su me reconnaître à travers elle dès les premiers mots. Sa langue acérée m’a surprise ! Mais je suis pareille. Alors bon..! On pardonne vite ce petit « défaut » (que je trouve adorable).
Le duc de Sconce est le personnage masculin principal. Et c’est un peu le seul petit soucis de cette saga. Je trouve que les personnages masculins principaux se ressemblent tous. Même si je les aime bien, je trouve qu’ils se font écho mutuellement. Mais j’ai quand même apprécié ce personnage drôle et qui veut simplement montrer de quoi il est capable à sa chère maman.
La sœur d’Olivia m’a littéralement TAPé SUR LE SYSTEME!! Trop sage, trop chiante, trop réprobatrice pour moi. Même si elle se déride un peu à la fin. C’était le personnage coincé du cul de ce roman. Elle fait littéralement écho à la bienséance de ce siècle ainsi qu’à sa famille.
On trouve d’autres personnages (beaucoup trop long à lister) mais j’en ai apprécié beaucoup. Je vous laisse les découvrir par vous même.
Le contexte est aussi un peu redondant même si l’intrigue ne sont pas les mêmes, nous avons les contes en fond de toile assez discrètement mais le château et les biens magnifiques sont toujours présents. Les péripéties sont magnifiques. J’étais subjuguée par l’aventure dans l’arbre. Elle était mythique! Pleine d’émotions et d’humour. 🙂
Pour finir, on peut conclure par un mot : SPLENDIDE.
Ca faisait longtemps que je n’avais pas été transpercée par un livre « Amour et passion » comme ceci! Même la saga de Kleypas ne m’avait pas touchée à ce point!
Ma note : Un bon 20/20.
8

La ronde des saisons Tome 5 : Retrouvailles – Lisa Kleypas

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Voici la cinquième et dernière chronique pour la saga La ronde des saisons de Lisa Kleypas. Nous retrouvons ici nos laissées pour comptes dans Retrouvailles. Bien qu’elles soient toutes au second plan.

Résumé : Rafael Bowman, américain et débauché notoire, doit épouser lady Natalie, jeune fille de l’aristocratie britannique. Ainsi en a décidé son père. Faute de quoi, Rafe devra renoncer à toute responsabilité dans la société familiale et sera déshérité. Sauf que c’est de Hannah, la délicieuse demoiselle de compagnie de Natalie, qu’il tombe éperdument amoureux. Entre raison et sentiments, Rafe hésite. Heureusement, ses soeurs et leurs amies, les quatre incorrigibles  » laissées-pour-compte », ne sont que trop heureuses de jouer les marieuses. Lors d’un Noël mémorable à Stony Cross Park, le jeune homme se verra offrir le plus beau des cadeaux…

Mon avis : Je pense que le cinquième tome était le tome de trop! Partant, je pense, d’une idée lumineuse: celle de retrouvé nos laissées-pour-compte une nouvelle et dernière fois. Malheureusement, il n’y a pas eu le charme des quatre premiers tomes. J’ai peiné à le terminer. J’ai eu l’impression de lire une œuvre bâclée et sans âme.

Je pense que cela vient du fait que justement, les quatre laissées-pour-compte sont toutes passées au second plan. Et qu’un homme mis en avant tout au long de l’œuvre perd justement la touche de féminité que la saga avait. Les remarques aiguisées et l’humour féminin. C’est ce qui faisait, pour ma part, tout le charme de l’œuvre de Kleypas. Dans Retrouvailles, je n’ai pas vraiment su m’identifier aux personnages principaux.

De plus, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages que dans les précédents tomes. Surtout aux trois personnages principaux. Rafael a quelques traits de sa sœur Lillian mais ce n’est pour moi qu’une pâle copie. J’ai trouvé lady Natalie fade et sans mystère.

Pour ma part, il n’y a pas ou peu de rebondissements. J’ai réussi à découvrir toute l’histoire dès les premières lignes. Il n’y a pas de choses surprenantes comme on a pu trouver dans les anciens tomes. Ce qui est bien dommage.

je vous recommande quand même cette saga. Très fraîche, surprenante et pleine de drôleries. On y trouve de belles amitiés, solides. Lisa Kleypas nous montre dans cette saga au combien la force de l’amitié est quelque chose d’important si l’on veut pouvoir progresser et avancer doucement dans la vie. Même si l’amour est le fil conducteur le plus important, il ne faut pas oublié les amitiés profondes et sincères. Je souhaite à tous de vous trouver une Annabelle, une Evangeline, une Daisy ou une Lillian. Pour ma part, ça fait bien longtemps que je les ai trouvés. 🙂

Ma note : 09/20

2

La ronde des saisons T4 – Scandale au printemps – Lisa Kleypas

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Scandale au printemps est le quatrième et avant dernier tome de la saga « La ronde des saisons » de Kleypas.

Ici, le roman est centré sur Daisy Bowman la dernière des « laissées-pour-compte » et sur Monsieur Swift.

Résumé : Des quatre amies qui semblaient vouées à rester vieilles filles, Daisy Bowman est désormais la seule célibataire. Impatient de rentrer en Amérique où ses affaires l’appellent, son père lui lance un ultimatum : soit elle trouve dans l’urgence un riche époux, soit il la mariera à Matthew Swift, son associé. Daisy bondit. Quoi ? épouser ce Bostonien hautain et sans humour ? Plutôt convoler avec le premier venu, ce qu’elle ne se prive pas de dire au principal intéressé. Mais Matthew Swift se révèle infiniment plus troublant que dans son souvenir et Daisy, peu à peu, se laisse prendre au charme. Jusqu’au jour où il lui avoue qu’il ne pourra jamais l’épouser…

Mon Avis : En ayant commencé par le quatrième tome, je l’ai trouvé MAGISTRAL. J’ai adoré du début à la fin. Daisy étant ma laissée pour compte préférée, j’ai été sous le charme directement du mystérieux Monsieur Swift.

Daisy étant le personnage auquel je corresponds le plus : une douce rêveuse qui veut croire en l’amour parfait. Tout le temps le nez dans les livres, un humour décapant et une amie fidèle, c’est un personnage attachant pour qui de nombreux livrovores  auront un coup de coeur.

Le personnage masculin étant mis en avant ici est celui de Matthew Swift. J’ai tout de suite adoré ce personnage. Mystérieux, amusant et ses remarques piquantes ont eu raison de moi et je suis tombée sous le charme ! 🙂 C’est toujours un plaisir de retrouver les laissées pour compte !

Lisa Kleypas nous tient en haleine tout le long de l’oeuvre avec un suspens terrible! Ce que j’ai trouvé génial, c’est que durant tout le roman on ne s’attend absolument pas à cette fin ! Ca faisait tellement longtemps que je n’avais pas dévoré un livre comme ça ! 

Je salue donc un roman frais et plein d’humour. La présence de la passion, de l’amour et de l’amitié. Un style sans faille qui nous tient en haleine jusqu’au dernier mot de la dernière page. 

Ma note : 20/20 sans hésitation.

Bisous, bisous,

Satine.

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La ronde des saisons T3 – Un diable en hiver – Lisa Kleypas

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Bonjour,

Comme vous pouvez le remarquer, en ce moment je n’arrête pas de chroniquer ! J’ai vu la taille de ma PAL… J’ai pleuré ! Il faut vraiment que je lise pas mal de bouquins pendant les vacances. Enfin, j’ai encore quatre mois pour pouvoir la réduire au maximum.
J’ai lu toute la nuit, ça faisait longtemps que ça ne m’étais pas arrivé ! Le troisième tome de la saga « la ronde des saisons » était ma proie.

Résumé : Qui aurait cru qu’après ses amies Annabelle et Lillian, ce serait au tour de la timide et bégayante Evangeline Jenner de se trouver un mari ? Et quel mari ! Non content d’être un débauché notoire, un aristocrate plein de morgue, Sebastian, lord St. Vincent, vient de trahir son meilleur ami en tentant d’enlever sa riche fiancée…
Et c’est pour échapper aux griffes de sa famille, qu’Evangeline va signer un pacte avec ce diable d’homme : en échange de sa protection, Sebastian aura sa fortune, mais il n’aura ni son corps, ni son coeur…

Mon Avis : Encore un livre de Madame Kleypas haut en couleur! Même si j’ai eu du mal à m’attacher au personnage de Saint Vincent, Evangeline est pour moi LA révélation de la saga. Saint Vincent est un homme qui manipule et qui calcule beaucoup. Mais une transformation se fait quand il est avec Evangeline. Il est de même pour Evangeline, son bégaiement disparaît complètement lorsqu’elle est en sa présence.

On pouvait deviner le caractère foudroyant de Lillian, le côté rêveur de Daisy et la sensibilité d’Annabelle mais le caractère d’Evangeline restait un mystère pour moi. Sous sa grande timidité, ce petit bout de femme est exceptionnel! Des quatre filles, comme je le disais au dessus, Evangeline reste la révélation de la saga. Je la trouve pétillante et pleine de ressources!! Un petit bout de femme qu’il ne faut pas ennuyer.
Saint Vincent lui est un personnage masculin comme on a l’habitude, maintenant, de rencontrer dans la saga de Kleypas. Même s’il à un rôle un peu plus rustique pour moi. On ne peut pas oublier son implication dans un gros événement qui s’avouait être dramatique (pour l’époque et pour les grandes fans !) dans le déroulement de la saga! Mais je trouve justement qu’en partant avec ce handicap, on voit la nette évolution de Saint Vincent.

C’est un couple détonnant et très amusant qui se crée sous nos yeux. Je trouve que c’est le couple le plus surprenant de la saga : La bégayante Evangeline et le Saint Vincent sans foi ni loi.

Beaucoup de situations sont délicates. Si l’on prend déjà le lieu dans lequel se passe l’histoire qui est aussi assez étrange pour l’époque : un casino. Lieu où se passait beaucoup de choses qu’une femme de la société ne pouvait pas forcément comprendre. La situation d’Evangeline avec sa famille qui la maltraite aussi est une situation délicate.

Toutes ces situations nous permettent aussi de comprendre comment les gens vivaient à cette époque. Et de nombreux thèmes sont abordés dans ce tome : le jeu, la religion, la violence et bien évidemment l’amour qui prend ici une drôle de forme et qui commence sur les chapeaux de roues!

J’ai lu le livre d’une traite. Même si j’ai mis un peu plus de temps que pour les autres livres à me mettre dedans, la saga ne s’avoue pas être décevante ! Au contraire, j’avais envie de lire les autres tomes cette nuit la mais vu l’heure avancée j’ai préféré arrêté quand même.

Le seul petit bémol que je mettrai c’est l’absence des personnages secondaires… Simon Hunt n’est que mentionné même si nous voyons le couple Westcliff, Daisy et Annabelle (très peu) les autres personnages sont un peu trop effacés à mon goût.

Je salue encore une fois le génie de l’auteur et la fraîcheur de son style renversant!

Ma note : 17/20

Bisous, bisous.

Satine.

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La ronde des saisons T2 – Parfum d’Automne – Lisa Kleypas

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Résumé :   » Les laissées-pour-compte « , c’est ainsi que se définissent non sans ironie Lillian et Daisy Bowman, car, malgré leurs millions de dollars, elles n’ont pas réussi à trouver un mari durant la saison londonienne. Invitées chez le comte de Westcliff, qui souhaite faire affaire avec leur père, les deux jeunes Américaines sont bien obligées de revoir cet aristocrate hautain qui les prend pour des gamines mal élevées. Lillian n’ignore pas que Marcus de Westcliff la déteste tout particulièrement pour son audace et son insolence. Pourquoi, dans ce cas, lui vole-t-il un baiser dès le premier soir ? Aurait-il perdu la tête ? Veut-il rire à ses dépens ? Quoi qu’il en soit, Lillian est bien décidée à ne pas se laisser intimider par cet insupportable Anglais et ses airs de supériorité…

Mon Avis : Je ne pensais pas pouvoir adorer plus le Tome 2 que le Tome 1 qui était déjà excellent mais c’est à ma grande surprise que j’ai trouvé ce second opus encore plus délicieux que le premier.

J’ai été ravie de retrouver les « laissées pour comptes » !
Ce tome se centrant sur Lillian Bowman et Marcus Westcliff. Une histoire d’amour désopilante qui nous donne encore une fois l’envie de dévorer le tome suivant! Je me suis attachée à tous les personnages. C’est un réel plaisir de retrouver à chaque tome ces personnages. J’ai toujours eu un petit faible pour Westcliff. J’ai donc adoré ce deuxième tome. J’ai d’ailleurs lu cette petite merveille en quelques heures.

Lillian est ma petite chouchou avec sa soeur Daisy. Les soeurs Bowman qui font un peu « tâche » dans la société qu’elles côtoient. Elles n’ont peur de rien. Entre le défi de l’autorité, les bêtises, les jeux d’esprit, l’amitié et les confidences, Lillian est une femme atypique ! Plus on dit « non », plus elle aime et elle défie cette autorité avec grand plaisir ! Avec un caractère de feu, ce personnage reste tout de même très attachant.
Westicliff est lui aux antipodes de Lillian. Voulant toujours être parfait dans toutes circonstances, il ne supporte pas l’insubordination et que l’on mette son autorité à mal ! C’est donc naturellement que l’on voit l’amour naître entre ces deux personnages. Pour notre plus grand plaisir !

Ce qui va poser problème dans cette histoire c’est bien sur les deux caractères très forts et fortement différents des deux protagonistes mais aussi la différence sociale entre les deux. Même si la famille Bowman est très riche, il ne faut pas oublier que Westicliff est un conte !  Même si les problèmes sociaux sont de rigueur dans beaucoup de livres, je trouve que dans ce roman, ils ne sont pas mis au premier plan comme dans beaucoup d’autres romans, ce qui est vraiment très bien. Nous n’avons pas l’impression justement d’être englouti par ce problème.

Lisa Kleypas met ses personnages dans des situations assez drôles ! Après la partie de Rounders en sous vêtements du premier tome (dont se souviennent je pense tous les lecteurs assidus de Kleypas) … On retrouve encore dans ce tome des petites perles ! 🙂

Un humour sans pareil et un style d’écriture qui respire la fraîcheur ! J’adore – J’adhère ! L’amitié entre les quatre femmes est de plus en plus soudée ! Nous retrouvons donc avec plaisir des personnages haut en couleur ! Je vous conseille encore une fois cette saga pour l’été. Des livres qui se lisent facilement !

Je félicite Madame Kleypas pour sa saga La ronde des saisons, c’est une des rares sagas que je lis aussi vite et qui ne me déçoit pas en aucun point.

Ma note : 19/20

Bisous, bisous.

Satine.

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La ronde des saisons – Tome 1 : Secrets d’une nuit d’été – Lisa Kleypas

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Bonjour mes p’tits clous, 

Voici mon avis sur le premier tome de la saga La ronde des saisons de Lisa Kleypas 

Résumé: Comme ses amies Evangeline, Lillian et Daisy, Annabelle Peyton est à la recherche d’un mari. Or la tâche s’annonce ardue pour les quatre demoiselles : la timide Evangeline est affligée d’un bégaiement. Les soeurs Bowman sont américaines et peinent à s’intégrer dans la haute société londonienne. Quant à Annabelle, l’inexistence de sa dot constitue un lourd handicap. Pourtant, il lui faut dénicher un riche époux, membre de l’aristocratie, bien sûr. Autant dire que ce malotru de Simon Hunt n’a aucune chance. Dire qu’il a eu le culot de lui prédire qu’elle serait bientôt sa maîtresse ! Mais qu’attendre d’un fils de boucher ? Non, même s’il s’est enrichi à millions dans l’industrie, il n’est pas un parti envisageable. Et tant pis si elle ne peut oublier le baiser qu’il lui a volé jadis…

Mon Avis : Je pense que je n’ai jamais lu aussi vite une saga ! Ayant commencé par le quatrième tome (suite à une erreur d’inattention), je suis tombée sous le charme des « laissées pour compte ». Ce premier opus nous parle d’Annabelle Peyton et de M. Simon Hunt. Amour, amitié, rire et passion sont au rendez-vous. 
Je me suis surprise à rire franchement en lisant quelques passages : la partie de Rounders est un vrai bonheur à lire. 
Le seul petit bémol que je pourrais trouver à ce magnifique livre c’est les scènes de rapports charnels : il y en a un peu trop à mon goût. Et certaines n’apportent pas beaucoup de choses à la trame du roman. 
Mais ce roman est tellement bon que c’est très vite oublié ! J’ai commencé le Tome 2 hier ou nous retrouvons notre chère Lillian Bowman. Je reviens vite avec une nouvelle chronique ! 

Ma note : 18/20 

Bisous, bisous, 

 

Satine. 

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Il était une fois T2 : La belle et la bête – Eloisa James.

9782290058237Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui je vais faire une petite chronique pour un livre que j’ai dévoré (encore une fois.) Il s’agit du tome 2 d’Eloisa James : La belle et la bête.

Résumé: Reclus dans son château, le comte de Marchant, serait, dit-on, victime d’un sortilège : nulle femme ne saurait éveiller son amour… Et si Linnet Thynne le pouvait ? La ravissante lady décide de rompre le charme. Or elle n’a pas idée du danger auquel elle s’expose à vouloir apprivoiser un tel homme…

Mon Avis: Après le tome 1, je ne pensais pas que j’allais plus apprécié le tome 2 mais si : Il est juste EXCELLENT.

Encore une parodie du conte que vous avez forcément reconnu : La belle et la bête.

Je me suis surprise à rire avec Piers, ses répliques acerbes m’ont fait rire. Ce qui reste surprenant c’est que j’arrive plus à me reconnaître dans les caractères des hommes que des femmes. J’avais eu la même sensation avec le prince Gabriel dans le tome 1. Un médecin claudiquant à la langue aiguisée voilà comment on peut qualifier Piers… Il n’est pas s’en me rappeler mon cher Grégory House.

Comme d’habitude, j’ai adoré le personnage principal féminin. J’ai su me retrouver dans le caractère de Linnet. Je trouve le couple Piers / Linnet incroyable. J’ai encore ri énormément.

Mis à part les personnages que j’ai trouvé gigantesques, je suis tombée sous le charme des lieux ! Nous sommes propulsé dans un univers magique.

En tout cas, j’ai passé un excellent moment en leur compagnie. Eloisa James a une plume magnifique et un humour littéraire excellent ! Je vous le conseille. Et vivement la sortie du tome 3 !

Ma note : 20/20

Bisous, bisous

Satine.