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La punition d’Hermès d’A. Derni

xcover-5753Résumé : Fragilisée par les évènements de sa vie, elle pense enfin avoir trouvé le bonheur, sauf que le jour de son mariage est aussi le jour le plus triste de sa vie quand son mari meurt. Commençant une nouvelle vie loin de tout, elle rencontre Seth qui l’emmène à la découverte d’une autre dimension où il utilise sa force pour combattre les forces du mal. Mais pourquoi donc Hermès a tué son mari ? Pourquoi les avoir manipulés pour qu’ils se lient ? Survivra-t-elle à ces nouvelles épreuves ?

~ Service presse ~

Je remercie A. Derni pour l’envoi de ce roman via Simplement. J’étais plutôt curieuse. Vous le savez, lorsqu’il y a, ne serait-ce qu’un clin d’œil à la mythologie, je m’y rends sans forcément lire le résumé. Ici, j’avoue que j’ai dû lire le résumé parce que la couverture est illisible pour moi. C’est tout noir et les détails ne ressortent pas forcément, c’est vraiment dommage. La couverture n’attire pas l’œil. Il y a des lecteurs, comme moi, qui vont au-delà de cette appréhension mais franchement, c’est dommage.

Je suis navrée, cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit une chronique des bonnes intentions…

De manière générale, j’ai apprécié l’originalité de l’histoire mais certaines choses ne sont pas assez développées. Je sais qu’écrire un roman est un travail de longue haleine et il m’est toujours difficile de parler d’un roman en démarrant par dire que mon avis général reste mitigé mais je me dois d’être transparente sur ce sujet.

A.Derni a de l’imagination, cela est certain. J’ai aimé la manière dont la mythologie est mélangée au reste de l’intrigue.  Néanmoins, les choses sont traitées en surface ce qui entraîne forcément une sorte d’incompréhension de la part du lecteur. Ce roman ne manque pas de potentiel, c’est certain mais il y a un déséquilibre au niveau des proportions.

On fait la rencontre d’Annabelle, une jeune femme qui a vécu le meilleur et le pire de sa vie en une journée. Mariée à un homme qu’elle aime, elle le voit mourir le jour même. Je trouve que l’idée peut être bonne bien qu’excessive dans le pathos. A. Derni est talentueuse pour arracher les larmes à ses lecteurs, je vous l’avoue sans aucun souci. Si ce côté-là est très bien traité, je trouve qu’il l’est au détriment du reste de l’intrigue. Le côté émotionnel est très bien travaillé et donne beaucoup de profondeur au personnage d’Annabelle mais malheureusement, comme le reste de l’intrigue n’est pas aussi bien traité, cela forme le déséquilibre dont je vous parlais en début de chronique.

Je pense que le tout est trop complexe pour tenir en si peu de pages. L’auteure a de bonnes intentions, ça se sent tout de suite mais ça part un peu dans tous les sens tant l’imagination foisonne. La fantasy se mélange à la mythologie. La réalité bascule dans un autre monde. Si l’idée de repartir de zéro pour Annabelle est une chouette idée, je trouve le tout trop rapide. On ne comprend pas tout. Il m’est difficile de parler de cette intrigue tant elle est dense. Je peux, en revanche, vous dire que la musique à sa place dans cette histoire comme la romance. Les personnages ne sont pas forcément remarquables mais j’avoue qu’Annabelle est un personnage travaillé qui rend le lecteur curieux.

La plume de l’auteure est assez sympathique. On ne peut pas parler de longueurs ici, c’est certain. Si j’ai aimé certains points dans le roman, le style m’a posé quelques problèmes quand même. Il y a des erreurs de concordance des temps et quelques maladresses stylistiques. Cela ne reste que mon point de vue mais les intrigues qui utilisent les temps du passé rendent le roman plus lourd.

En définitive, je suis navrée pour cet avis mitigé. J’ai aimé l’originalité de l’intrigue. Je me répète mais l’auteure a une imagination débordante. Son univers mérite d’être découvert par les lecteurs mais il faudrait peut-être retravailler un peu la rapidité du roman ainsi que la concordance des temps. Bravo à l’auteure pour la touche de mythologie et la transmission des émotions et le personnage d’Annabelle est très sympathique.

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Mes réceptions #05

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Bonjour tout le monde,
J’ai été sage cette semaine, je n’ai reçu que deux romans que j’avais trouvés sur Vinted… (: 
J’avais très envie de tenter la saga The Shakespeare Sisters. J’ai trouvé les deux premiers tomes pour 08 euros. Clairement, on ne laisse pas passer ce genre d’occasions 😉 
Vous connaissez?

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Menthe royale : un prince (pas tout à fait) charmant de Johanna Laury

menthe-royale-un-prince-pas-tout-a-fait-charmant-1341035-264-432Résumé : Annabelle, 21 ans, jolie rouquine aux yeux vairons et à la maladresse légendaire, posera ses valises pour la première fois en Solvanie. Pour les nuls en géographie, je vais vous aider. Je plaisante ! Il s’agit du fruit de mon imagination, mais jouez le jeu. Visualisez l’Europe de l’est. Vous voyez l’Allemagne et les Pays-Bas ? Bon, maintenant, imaginez entre ces deux pays, une toute petite principauté à peine plus grande que le Liechtenstein. Vous y êtes ? Ah ! Super ! Représentez-vous maintenant notre jeune française, seule, dans la Capitale de ce magnifique pays, où elle y fera d’étonnantes et royales rencontres qui changeront à tout jamais sa vie, et l’image qu’elle se faisait du Prince (pas tout à fait) Charmant.

~ Service presse ~

Je remercie l’auteure pour sa proposition via SimPlement. J’avais craqué pour la couverture ainsi que le résumé pétillant que l’auteure nous proposait. J’ai donc pris beaucoup de plaisir à découvrir le roman de Johanna Laury.

On fait la rencontre d’Annabelle, un personnage haut en couleurs. Il est fort probable que son père soit Gaston Lagaffe et qu’elle ait du sang de Pierre Richard qui coule dans ses veines… C’est une jeune fille que l’on peut qualifier d’aimant à ennuis.

Suite au concours estival annuel avec Baptiste et Julie, ses deux amis, Annabelle se retrouve à passer ses vacances en Europe de l’Est. La Solvanie ouvre ses portes à notre personnage principal. Je dois avouer que j’ai apprécié le fait que l’auteure ait inventé de toutes pièces ce pays qui, soyons honnêtes, pourrait exister !

Le point fort de ce roman est, pour moi, le panel de personnages. En effet, il y en a beaucoup qui sont assez sympathiques. Bien que différents, ils apportent tous quelque chose à l’histoire. J’ai trouvé cela très intéressant et intelligent. On commence par Annabelle qui est le personnage principal de ce roman. Annabelle est un personnage féminin atypique et haut en couleurs. Cette fille est un feu d’artifice ! C’est un équilibre juste entre humour, maladresse, gentillesse et caractère de feu. Annabelle a son caractère et il ne faut pas l’ennuyer ! Si elle a quelque chose à dire, elle va le faire même si pour cela elle se met dans des situations incroyablement périlleuses. A peine arrivée en Solvanie, Annabelle va enchaîner les catastrophes à l’aéroport et devant sa maison de vacances. Elle va ainsi rencontre Albert et Brigit que j’ai beaucoup appréciés. Ils sont les gérants de la maison de vacances d’Annabelle et j’ai beaucoup apprécié la touche de fraicheur qu’ils ajoutent à l’intrigue. Karel & Karl sont les deux figures masculines de ce roman. J’ai trouvé que les deux frères étaient très intéressants. Ils sont aux antipodes mais se complètent. L’un est très naïf, l’autre est trop méfiant. L’un est d’une gentillesse incroyable, l’autre est arrogant et, par moments, méchant. Bref, Karl et Karel sont deux personnages que j’ai appréciés. Ce que l’auteure parvient à faire est assez chouette et, à mon grand désespoir, cela n’arrive pas assez souvent : elle donne une importance à tous ses personnages. Qu’ils soient principaux ou secondaires, j’ai trouvé chouette l’idée de ne mettre personne sur le côté.

Annabelle va tisser des relations très différentes les unes des autres mais je les trouve vraiment très sympathiques. La relation Karl/Annabelle m’a beaucoup plu mais ma préférée reste celle entre Annabelle et Karel. C’est vraiment sympathique.

Je ne vous le cache pas, ce roman n’est pas un coup de cœur même s’il est très agréable. Cette comédie romantique pétillante et très drôle va, de temps en temps, un poil trop vite. La mise en place de certaines relations va trop vite pour moi. Maintenant, cela reste un minuscule point mitigé pour moi. Je comprends l’intention de l’auteure mais ce n’est pas quelque chose que j’apprécie plus que cela. Bref ! Le second point fort de l’intrigue est certainement la plume de l’auteure ! Que cela soit dans l’action ou dans la description, l’auteure trouve toujours les mots justes, c’est très appréciable. Malgré une rapidité certaine au début du roman, j’avoue que je reste séduite pour la vitesse de croisière que l’on prend une fois les premières pages passées.

L’alternance des points de vue (celui d’Annabelle et de Karel) est très agréable aussi. Cela permet d’ajouter une certaine émotion au roman et on finit par mieux comprendre l’attitude de Karel par rapport à Annabelle. J’ai trouvé ça chouette. Cela permet aussi au lecteur de mieux comprendre le personnage dans son ensemble, c’est cohérent et ça ajoute de la profondeur à cette comédie romantique.

En définitive, malgré un petit souci au démarrage, je reste très contente de ma lecture. En effet, on se retrouve embarqué en Solvanie pour une aventure très intéressante qui va mêler l’amour, l’amitié et la royauté. Le personnage d’Annabelle est très intéressant, riche et atypique. On ne rencontre pas ce genre de personnage principal dans tous les romans. Un peu d’originalité fait du bien ! J’ai aussi rencontré une plume fouillée, riche et dynamique. Cela m’a permis de lire le roman dans son intégralité sans faire de pause.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un cadre original que j’ai apprécié
  • Un panel de personnages qui est la réelle force de ce roman
  • Une comédie romantique pétillante et pleine de belles surprises

4

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Irish Therapy de Mily Black

41ihmgL44DLRésumé : L’amour est la meilleure thérapie. Dans la vie de Salomé, il y a deux hommes : Auguste, son meilleur ami de toujours, et Jules, l’homme qui l’attire en secret. Lorsqu’elle perd le premier brutalement, c’est tout son monde qui s’écroule. Sans cette amitié, Salomé perd peu à peu goût à la vie. Jusqu’à ce que Jules, son collègue franco-irlandais, décide de prendre les choses en main. Armé de son sourire indécemment craquant et de son regard hypnotique, il a l’air déterminé à ne pas la laisser tomber. Et, même s’il n’a jamais semblé partager ses sentiments jusqu’à présent, il fait tout pour passer du temps avec elle et l’aider à retrouver sa joie de vivre. Salomé commence alors à douter : Jules agit-il par simple amitié ou ressent-il vraiment quelque chose pour elle ?

~ Lecture détente ~

Je vous avoue, j’ai été charmée par le titre. Ce n’est pas forcément le genre de lecture que je lis le plus mais j’ai fondu pour ce résumé et ce titre. Quelle faiblesse ! Roman qui se lit rapidement, l’histoire de Salomé est très forte. On y va ? C’est parti !

Salomé est une jeune femme que j’ai beaucoup appréciée. En effet, elle subit la pire des choses : elle perd Auguste, son meilleur ami de 23 ans à cause d’une maladie. C’est avec une grande justesse que Salomé nous fait comprendre qu’Auguste était plus que son meilleur ami, c’était son âme-sœur.

« Tout le monde croit, à tort, que deux âmes sœurs sont forcément des gens voués à s’aimer, se marier et repeupler une planète qui compte déjà beaucoup trop d’habitants. Aucun ne songe que cela peut aussi être deux personnes qui partagent la même âme sans pour autant rêver d’être en couple. »

J’ai beaucoup apprécié cette subtilité dans les relations. Je comprends totalement Salomé parce que ça m’est déjà arrivé. On se sent tellement bien dans ce genre de relation. Pas besoin de discuter pour se dire les choses : les gestes, les postures, les intonations de la voix, cela suffit à se comprendre. Auguste était sa personne comme Cristina est celle de Meredith.

Si ce roman m’a plu pour le côté romance, je n’ai pas apprécié la totalité de l’histoire. En effet, je n’ai pas compris comment et pourquoi Jules apparaît dans la vie de Salomé. Comment un quasi inconnu (enfin, c’est un supérieur au travail canon) va finir par aider Salomé à aller mieux. Je reste un peu sceptique sur le début de la relation. J’ai trouvé le duo très agréable à voir évoluer mais j’ai eu un peu de mal à le trouver crédible au départ.

Salomé va se confier à Auguste sur l’attirance qu’elle éprouve envers Jules, ce bel irlandais, qui travaille dans la société pour laquelle elle est stagiaire. J’ai apprécié la voir évoluer aussi professionnellement que personnellement. Cela permet de ne pas forcément se focaliser sur la peine de Salomé.

J’ai, en revanche, été très touchée par la perte de Salomé. Auguste laisse un grand vide dans son cœur et la pente est très difficile à remonter pour elle. J’ai aimé la manière dont Jules essaye de l’aider à faire son deuil et à aller de l’avant. Je trouve que l’auteure a trouvé les mots justes pour toucher son lectorat.

Véritable page turner, ce roman est très agréable à lire. On voyage entre le sud de la France, la Bretagne et l’Irlande. J’espérais secrètement faire un petit tour chez nos amis irlandais, j’ai donc été séduite par ce voyage initiatique. Réelle quête de soi, Salomé va essayer de trouver le moyen de renaître de ses cendres et d’apprendre avec la moitié d’elle, que représentait Auguste, en moins. C’est très intéressant de lire le processus d’acceptation du deuil.

Si j’ai apprécié ma lecture, elle me laisse un goût de trop peu dans la bouche. Effectivement, même si on a le fin mot de l’histoire pour Salomé, j’ai trouvé que c’était un peu trop abrupt. J’aurais aimé plus de souvenirs d’Auguste et Salomé et surtout quelques mots de plus sur Lysandre et sa famille. Même si on comprend comme se termine l’histoire pour elle, j’ai trouvé que cela n’était pas forcément équilibré vu la place que prend ce personnage dans une partie de l’intrigue. Je pense qu’il y a matière à creuser par rapport au personnage de Lysandre.

C’est, pour moi, la première fois que je me plonge dans l’univers de Mily Black et c’est une très belle réussite. En effet, j’ai beaucoup apprécié la plume de l’auteure qui est un subtil mélange de tendresse et d’émotions. On passe un bon moment avec Salomé et Jules. Ce roman pourra plaire à un sacré nombre de lectrices, cela ne fait aucun doute !

En définitive, Mily Black, au-delà d’une jolie romance nous propose une réelle réflexion sur le deuil d’un être cher. Salomé va devoir apprendre à se reconstruire sans une partie d’elle. Jules est la personne sur qui elle va pouvoir s’appuyer et se reposer le temps de reprendre des forces. Le voyage géographique et intérieur de Salomé est très intéressant, j’ai beaucoup apprécié ma découverte malgré les quelques petits bémols que j’ai pu souligner. Je relirai, avec plaisir, la plume de Mily Black.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une romance sur fond dramatique
  • L’équilibre de la plume de l’auteure qui permet de ne pas sombrer dans un roman trop dur à lire
  • Le personnage de Salomé que j’ai beaucoup apprécié

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Mes réceptions #04

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Hello ! Voici les réceptions de la semaine =)

Services presse & lectures PDAI

Lectures détentes 

Je remercie les copines pour les torses nus. Il fallait juste dire que j’étais pas fan de ces couvertures pour en avoir quelques uns à lire… 😉 Merci à tout le monde pour les envois ♥
Et vous? Quoi de beau côté lecture ? ♥ 

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Reine de beauté d’Amy K Green

9782714482051ORIRésumé : Dans la lignée de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, un premier roman noir d’une grande finesse psychologique ; une réflexion grinçante sur la bonne société puritaine américaine, qui, sous la perfection de ses apparences, cache une obsession névrotique pour l’innocence de la jeunesse. La communauté de Wrenton, dans le Maine, est sous le choc : le corps de Jenny Kennedy, reine de beauté de treize ans, vient d’être retrouvé à l’orée des bois, dans une chemise de nuit rose, un bouquet de fleurs à la main. Le coupable ? Tous désignent un garçon simplet, fervent amateur de concours de miss. Seule Virginia, la demi-sœur de la victime, récuse cet avis. Si elle détestait sa cadette presque autant qu’elle déteste la famille parfaite recomposée par son père, elle n’en connaissait pas moins les secrets troubles de la belle adolescente. Des secrets qui les unissaient malgré elles… Pourquoi remuer le passé quand tout le monde semble s’accorder sur un coupable ? Pourquoi prendre le risque de souffrir, encore ? Mais Virginia veut savoir. À tout prix. Quitte à révéler le vice sous la blancheur des façades à bardeaux blancs de ce village paisible. Quitte à pénétrer sur le terrain de chasse du plus terrible des prédateurs…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditons Belfond pour l’envoi de ce roman. Thriller glaçant, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Après ma dernière lecture chez Belfond qui avait été un petit échec (souvenez-vous d’arrêt d’urgence…) J’ai pris un peu de temps pour me lancer de nouveau dans la lecture d’un thriller après cette lecture. J’avais trop peur d’être encore imprégnée de cette lecture.

Je suis ravie de vous dire que Reine de beauté est un très bon roman, j’irai même jusqu’à vous dire que c’est un excellent roman. Il frôle le coup de cœur mais cette histoire est très prenante. Quelle découverte ! Reine de beauté est avant tout une histoire qui va montrer l’envers du décor d’une Amérique puritaine où les apparences sont extrêmement trompeuses. On peut se cacher derrière une famille polie, une pelouse entretenue à merveille, un mari charmant mais que se passe-t-il une fois la porte de la jolie maison fermée ? Amy K Greene va vous l’expliquer et en même temps vous captiver par une histoire glaçante de vérité.

Jenny Kennedy, notre victime est le produit de sa société. Reine de beauté à 13 ans, elle est retrouvée morte à l’orée d’un bois avec une mise en situation macabre qui va donner l’impulsion à l’enquête. Jenny Kennedy a une demi-sœur : Virginia. Virginia est persuadé que le coupable désigné n’est pas le bon. Jenny n’est pas ce que l’enquête reflète, Jenny n’est pas en paix car son assassin court toujours. Voici le point de départ de notre histoire. Nous allons suivre Virginia dans son enquête et sa course pour trouver la vérité et rendre justice à sa demi-sœur.

Les gens allaient être ravis que la justice venge la jolie petite fille, cette gamine fabriquée de toutes pièces, qui n’avait rien à voir avec l’adolescente assassinée. Je me demandais ce que Jenny aurait pensé de tout ça. Je ne connaissais pas bien ma sœur. Cela ne faisait aucun doute. J’étais là, à crier à tout le monde d’arrêter de la réduire à une poupée, alors que c’est aussi comme ça que je l’avais toujours vue. Je n’avais jamais essayé de la connaître.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Virginia. C’est une personne très humaine qui a des défauts mais aussi des qualités. J’ai aimé cette vulnérabilité et cette envie de faire les choses bien sans forcément y parvenir. Virginia est un personnage auquel on peut s’identifier tant ses failles nous parlent. Elle pourrait avoir tout ce qu’elle souhaite mais il lui manque un petit quelque chose pour y parvenir. On ressent toute sa force et son courage mais on ne parvient pas à la cerner au début de l’histoire. Que veut-elle vraiment ? Elle dit elle-même qu’elle n’a jamais pris le temps de comprendre et de connaître Jenny mais l’inverse reste aussi très vrai. Les deux sœurs se côtoient sans vraiment chercher à se comprendre et à être deux sœurs dans la vraie vie. Ce n’est qu’un titre… Quel dommage !

C’était Virginia, parée d’une tenue extralarge, peu flatteuse. Jenny n’arrivait pas à la cerner. Sa sœur faisait toujours les choses sans raison. Elle n’était pourtant pas trop bête pour décrocher un travail stable. Elle n’était pas trop moche pour trouver un petit copain. Elle n’était pas trop rasoir pour se faire des amis. Mais elle n’avait rien. C’était exaspérant.

Au-delà du meurtre et de l’enquête que j’ai trouvée vraiment chouette, j’avoue que j’ai beaucoup apprécié la thématique de la famille. La famille de Jenny est au cœur de l’implosion. On découvre Jenny à travers son histoire et son meurtre. On se rend compte que ses parents la contrôle complètement. Elle n’est pas elle-même, elle n’est qu’une marionnette et reine de beauté. C’est vraiment très intéressant de voir comment on peut en arriver là. J’ai trouvé que cette thématique a été traitée en profondeur. Entre les deux sœurs, entre Jenny et ses parents mais aussi la relation entre Virginia et ses parents et c’est vraiment très appréciable de voir comment on peut être différent les uns avec les autres.

À  treize ans, elle était à des années-lumière de pouvoir faire de sa vie ce qu’elle voulait. Pouvait-elle rester enfermée dans sa chambre jusqu’à ses dix-huit ans ? Mais pour quoi faire, ensuite ? Entrer à l’université ? Ses parents accepteraient-ils de lui payer des études ailleurs que dans leur État, accepteraient-ils qu’elle aille dans un endroit si éloigné qu’ils ne pourraient pas venir lui rendre visite en voiture ? Les chances étaient minces. Elle avait besoin de liberté, sur le plan familial comme sur le plan financier.

Ce thriller est psychologique. J’aime énormément toutes les thématiques abordées tant elles le sont avec finesse : la famille mais aussi l’adolescence, la pédophilie, mais aussi la manipulation mentale. C’est soigné, fin et précis. C’est délicieusement intelligent. J’ai aussi apprécié la place des femmes dans ce roman est très intéressant. Je trouve que l’idée de l’auteure est très intelligente : le roman se sépare en deux voix. On distingue la voix de Virginia qui va mener l’enquête sur la mort de sa sœur et la voix de Jenny qui nous accompagne quelques jours avant sa mort. Je n’avais jamais lu un roman qui proposait de voir le point de vue de la victime. C’est très prenant et cela apporte un côté très original à l’intrigue. La vérité n’est pas facile à déceler au fil de l’intrigue. Il y a beaucoup de personnages qui gravitent autour de la famille Kennedy. J’ai aimé le rebondissement de l’intrigue qui ne souffre d’aucune longueur.

La plume d’Amy K Green est très sympathique. J’aime beaucoup sa vision du monde et la manière dont elle démonte, pièce par pièce, l’Amérique puritaine. C’est une satire de la société aux petits oignons.

Il y a beaucoup à dire sur ce roman mais il m’est difficile d’en parler sans vous dévoiler une partie de l’intrigue. Si vous souhaitez découvrir un thriller qui englobe la sphère familiale et des thématiques lourdes comme la pédophilie et l’emprise mentale. C’est très intéressant et addictif.

En revanche… je dois le souligner, le roman est parsemé de mots manquants et de fautes… Quel dommage!

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une enquête qui tangue entre le professionnel et le personnel
  • Un panel de personnages riches et varié
  • La critique de l’Amérique puritaine

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Ces ME dont les couvertures sont magnifiques

Coucou tout le monde

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On se retrouve ce soir pour vous parler des maisons d’éditions qui nous pondent de magnifiques couvertures 
Si on commençait par une de mes ME partenaires que j’adore ? *-* Noir d’absinthe ! Voici mes trois couvertures préférées 😀 
Nous continuons notre petit bout de chemin avec Lumen éditions. J’en ai quelques uns dans mes bibliothèques dont la trilogie des Library Jumpers 🙂 
Je suis aussi fan des couvertures proposées par Crin de Chimère qui est un partenaire plus récent mais qui m’a montré, à plusieurs reprises, la qualité de ses oeuvres. J’ai un gros faible pour Printemps de funérailles que je vais bientôt commencer =)
Impossible pour moi de ne pas nommer Evidence Editions qui nous font des couvertuuuures si jolies *-* 
J’ai aussi un gros faible pour les éditions Pan (anglais). On change clairement de registre ici mais c’est tellement beau et reposant. Je vous l’accorde, ça respire l’esprit britannique mais j’adore tellement ça. Ce sont des couvertures que j’adore. 
Gloriana éditions sont aussi très fortiches !! 🙂 J’ai beaucoup aimé « de miroir et d’amour » et certains titres me font crever d’enviiiiie *-* 
Et vous? Vous avez des préférences? Je suis certaine que lorsque certains noms de ME vont être citées, je vais encore me dire « mais ouiiiii » et un autre article verra le jour… 😉 
Je souligne aussi le fait que j’adooooore le travail de Tiphs… 🙂 
Je vous embrasse  

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Catharsis – Tome 01 : Disputatio de Patrice Quélard

95064253_10217807087229657_3300304289594867712_nRésumé : Occitanie, début du XIIIe siècle. L’hérésie cathare gagne du terrain. Est-elle une cause à défendre, ou un fléau à abattre ? Dans un récit choral teinté d’inexorable, les uns affûtent leurs arguments, les autres leurs lames. Et si beaucoup ont déjà choisi leur camp, il n’y aura pas de place pour les indécis.

~ Lecture Prix des Auteurs Inconnus 2019 ~

Je remercie chaleureusement Virginie et Julie pour l’organisation du prix. C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux romans dans le cadre de ma participation au prix des auteurs inconnus. Ce mois-ci, je me suis attaquée à Catharsis Disputatio de Patrice Quélard qui nous amène directement en Occitanie au début du 13ème siècle.

Roman historique et premier tome d’une fresque médiévale, Disputatio est riche, dense et intelligemment construit. Nous évoluons entre les années 1204 et 1207. En Occitanie, la guerre gronde. La guerre entre les cathares considérés comme des hérétiques et l’Eglise catholique romaine. L’Occitanie est la région située sur un isthme entre la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, s’étalant des Alpes aux Pyrénées et au Massif central.

 Bien entendu, comme dans tout roman historique qui se respecte, le fond historique est très important. Cela peut rendre quelque peu la lecture indigeste mais lorsque l’auteur fait cela de manière intelligente, le fond historique se fond dans l’intrigue et ne pose aucun souci. Je vous avoue que les premières pages ont été compliquées. Les trente premières pages sont vraiment longues, les phrases sont construites de manière alambiquée, j’étais complètement perdue. Ça a jeté un petit froid sur mon envie de lire ce roman. Quand on sait qu’il est assez conséquent en termes de pages… J’ai eu un peu peur. Finalement, j’ai essayé d’aller un petit peu plus loin et cette sensation de lourdeur s’est effacée. Un style plus dynamique, moins léthargique qui m’a permis d’avancer dans ma lecture.

On mélange l’Histoire à une intrigue fictive. C’est très intéressant tant les deux pans de83635699_10216845068819798_5287050577543430144_n cette histoire fusionnent pour nous donner une fresque sociale et historique très intéressante et agréable à découvrir. Le 13ème siècle n’est pas une période que je lis énormément. J’avoue que la période médiévale me séduit moins que la période qui s’étale du 17 au 19ème siècle mais j’apprécie la découvrir de temps à autre.

Le côté fictif de l’histoire va se mettre en place grâce aux personnages qui vont nous proposer de vivre avec eux durant cette période de l’Histoire. Ainsi, on se retrouve avec plusieurs groupes de personnages : des représentants de l’Eglise, une famille qui est propriétaire d’une boutique de luxe ainsi que des personnages travaillant pour des Seigneurs sans foi ni loi. Tous les personnages présents dans cette histoire marquent plusieurs choses : l’impact d’une guerre sur toute une population : petits ou grands, riches ou pauvres, paysans ou seigneurs, tout le monde est touché par la guerre. Ce roman choral nous dévoile avec beaucoup de détails plusieurs histoires qui vont nous permettre de nous immerger dans le quotidien de ces personnages.

Patrice Quélard marque aussi le fait que les guerres se font souvent au nom de deux thématiques vieilles comme le monde : le pouvoir et la religion. Tuer au nom de Dieu, tuer pour le pouvoir, c’est bien souvent ces deux thématiques que l’on retrouve dans les guerres. Ainsi, on ne peut s’empêcher de faire de lien avec des guerres plus actuelles que celle dont on parle dans ce premier tome. A la lecture de ce roman, on se rend compte de tout le côté actuel de ce roman. Une réflexion se pose alors à nous : L’Homme est-il voué à toujours faire les mêmes erreurs ? Faut-il vraiment que tout finisse dans le sang puisque l’on est voué à recommencer encore et encore les mêmes guerres ?

Après une mise en route assez compliquée et lente, nous sommes bercés par un rythme ronronnant. Le style est très intéressant et agréable. Je ne parlerai pas de fluidité ici mais plutôt d’intelligence. Oui, c’est une plume très intelligente que l’on découvre dans ce roman. Je tiens à tirer mon chapeau à Patrice Quélard qui a du faire un travail de longue haleine pour en arriver à ce résultat. Quel résultat ? Une plume dont les mots sont choisis avec une extrême délicatesse, un rendu érudit qui nous propose un style que l’on ne croise pas tous les jours. Patrice Quélard, grâce à la qualité de sa plume, apporte une touche historique en plus à ce premier tome. Bravo. Je salue tout le travail de documentation de l’auteur pour rendre ce premier tome aussi crédible. Patrice Quélard soigne et détaille ses descriptions. A mon goût peut être un peu trop mais cela reste une histoire de goûts personnels.

Pour moi, si cette lecture a été, finalement, agréable, il m’a manqué quelque chose pour me permettre d’avoir une lecture sans défaut sous les yeux : le manque d’émotions. Je ne me suis attachée à aucun personnage. J’ai pris plaisir à découvrir leurs histoires respectives mais je ne peux pas vous dire que j’en ai préféré un. Non, ils sont tous au même stade. C’est très important pour moi de pouvoir m’accrocher à des personnages, cela colore ma lecture. Ici, les paysages sont restés ternes à cause de ce manque d’émotions. On reste spectateur. C’est vraiment dommage.

En définitive, c’est une intrigue très intéressante avec laquelle j’ai eu un peu de mal au démarrage. Rapidement, mes craintes se sont estompées. Nous avons une fresque sociale et politique assez intéressante menée par des personnages divers et variés qui marquent la présence de la religion, de la population et du pouvoir. Ce roman médiéval historique est très intéressant et pourra plaire aux fans du genre. La plume est intelligente et permet de faire un petit lien avec des faits plus actuels. Le lecteur peut, éventuellement, proposer un questionnement autour des thématiques de l’Homme et de la Guerre mais aussi du Pouvoir et de la Religion. Il m’a juste manqué un peu d’émotions. J’ai aussi noté quelques descriptions un peu trop longues à mon goût. Bravo à l’auteur pour son travail.

03 bonnes raisons de lire ce roman : 

  • Une fresque historique, sociale et politique assez intéressante 
  • Le travail de recherche qui donne une intrigue de qualité
  • Le questionnement que le lecteur peut faire 

Retrouvez le PDAI par ici :

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Mes réceptions #03

Bonjour tout le monde ! 🙂 

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On se retrouve aujourd’hui pour les réceptions de la semaine 🙂 
Deux services presse numériques =)

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J’ai reçu une proposition via Simlement pour le roman d’Alexandre Rabor. Le résumé était assez sympathique et m’a rendue curieuse… Cry Baby est le petit dernier chez les éditions de l’Opportun, j’ai beaucoup apprécié cette couverture 🙂  
Passez une bonne journée ♥

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Ce qui m’ennuie dans mes lectures… #2

Salut tout le monde, 

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Il s’avère que Madame JC Staigner me provoque. Elle me provoque avec sa réponse à mon premier article du genre. 
Il est temps de vous dévoiler encore quelques petites choses que je n’aime pas dans mes lectures ! 
~ Le livre objet ~ 
Les couvertures torses nus. Ah oui !!! La grande mode des torses luisants et appétissants… mais… il parait que ça donne envie… il parait. Personnellement, il m’arrive d’en lire mais c’est parce que j’ai une réelle envie de découvrir le roman via son résumé. Alors les filles (et les garçons!) on aime ou pas? 🙂 
Les couvertures avec des animaux. Désolée mais ça, j’peux pas. Je n’ai rien contre les animaux mais un hamster dans une voiture de barbie en couverture de roman… Clairement pas pour moi. 
La thématique de la maladie. Encore plus lorsque cela touche les enfants. De manière générale, les enfants et moi… On n’est pas très copains lorsqu’il s’agit de maladie et de kidnapping. 
~ Style, écriture et rythme ~ 
Le franglais et les mots à la mode… Vous le savez maintenant, l’anglais fait partie de ma vie depuis de nombreuses années, ceci n’est pas un secret. J’adore lire l’anglais et le français. Mais quand je lis des choses du style « je suis en mode trop happy » ou encore « C’est tellement la loose de faire ça »… Je ne comprends pas pourquoi on ne met pas tout en français. Je comprends très bien que c’est d’actualité mais moi, ça me donne envie de brûler la ville entière. Je déteste ça, je trouve que ça donne un côté immature à la plume et ça ne passe pas :/ . Pire que le franglais, les abréviations et les modes à la mode : « mdr », « lol » (quand des messages style textos sont utilisés dans le roman, ça ne me dérange pas de trop), « genre », « non mais c’est genre pas possible »… Je ne supporte pas ça ! C’est vraiment dommage de venir gâcher une intrigue en proposant un vocabulaire actuel. Je pense que les jeunes lecteurs peuvent être séduits mais dans des romans pour adulte, ce n’est pas possible pour moi. J’ai de plus en plus de mal. 
Les méandres de la conjugaison… Vaste sujet..! Mais personnellement quand le roman commence au passé simple (c’est déjà compliqué) et que ça passe au présent et qu’on repasse au passé, qu’on n’utilise pas la concordance des temps, personnellement, ça me met en rogne. Et, auteurs, s’il vous plait : il ria, ça n’existe pas. Ca me fait beaucoup rire mais ça me fait bondir et rire en même temps. 
L’arme fatale : la virgule. Messieurs, dames ! La virgule à plein de petits copains comme les POINTS. Je rigole toute seule quand, lorsque je lis un roman, je me retrouve avec un nombre incalculable, que dis-je, monumentale, de virgules! Les phrases à rallooooooonge. NOOOOON. Ca alourdit tellement le texte. Alors oui, bien entendu, il faut en utiliser mais pourquoi en utiliser autant ? S’il vous plait, reprenez vos virgules et mettez des points 😀 
Petit bonus (on remerciera JC encore une fois) : ce qui m’ennuie avec les auteurs 😀 
Qu’on vienne me voir comme si de rien n’était « vous avez chroniqué mon roman il y a deux ans, j’en sors un nouveau ». Oui mais dans l’intervalle, je n’ai eu aucune nouvelle, même pas un merci pour la chronique, même pas un partage ou un mot personnel. Je ne réponds pas à ce genre d’invitations. Même si le roman a été apprécié, je pars du principe que c’est, au delà d’une transaction, un moyen de discuter, ne serait-ce qu’une fois ou deux, avec l’auteur. 
L’hôtel du cul tourné lorsque la chronique ne plait pas. J’adore qu’on parle de moi dans mon dos et qu’on n’ait pas la franchise de me dire ce qu’il en est. « Merci pour ton avis, je prends en note, ça me permet d’avancer » – « non mais tu te rends compte? La nana, elle ose me dire que je ne sais pas bien faire ci ou ça… Jamais je ne la recommanderai » 
Ah oui… Petite chose aussi qui m’ennuie. Je m’appelle Satine’s books pas Satine books, Pas Satine book pas Satinesbooks bref, juste Satine’s books 😀 
Je vous embrasse, à très vite ♥ 

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Rose du prof de l’être

ERouKtRXsAAWWBZRésumé : Rose Larsène est retrouvée morte dans les toilettes du lycée Ronsard. C’est le troisième décès au même endroit en sept ans. Face à ce troublant hasard, Arthur Octobre, enquêteur renommé mais aussi ancien élève de cet établissement, va devoir lutter contre ses vieux démons pour faire éclater la vérité avec l’aide de son coéquipier Timo Lenormand…

Cet hommage au genre policier, réflexion sur les notions de culpabilité et d’échec, n’est pas seulement une suite d’Ève mais aussi le début d’une nouvelle aventure. 

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement IS éditions pour leur proposition via SimPlement. J’ai trouvé la couverture très belle et pleine de charme. Le résumé m’a plu. J’avais, il y a quelque temps, fait la demande pour le roman « Eve » mais n’ayant pas eu de réponse, j’ai sauté sur l’occasion de lire le roman qui découle de cette histoire.

Je vous le dis, parce que je n’aimerai pas que vous soyez déçu, si vous avez l’intention de lire Eve, lisez le avant. Si on reprend certains points de ce roman dans Rose, on a vraiment les grandes lignes d’Eve du début à la fin. En gros, on sait qui a tué et pourquoi. Bref, petit avertissement.

Ce petit roman est très sympathique. Dans la construction et dans la qualité de l’intrigue. Je ne connaissais pas le prof de l’être mais sa plume est pleine de sensibilité et de bon sens.

Une fille est morte dans un lycée. Rose Larsène : une élève, une meilleure amie, une fille, une petite amie mais aussi une voisine. Rose Larsène était connue de tous, d’une manière différente. Rose, cette si gentille fille pleine de vie s’est suicidée dans les toilettes de son lycée. C’est un acte non isolé, c’est même le troisième suicide dans les mêmes circonstances.

Chapitre après chapitre, points de vue après points de vue, la vérité éclate sous nos yeux. Une vérité dérangeante, une vérité cruelle, une vérité qui scotche le lecteur à sa lecture. Rose est le genre de roman qu’on lit d’une traite tant on veut savoir ce qui se passe.

Au cœur de l’intrigue se pose une question : est-ce un suicide ? L’équipe d’enquêteurs est certaine que ça n’en est pas un. Ainsi, au fil des pages, on a plusieurs points de vue. Professeurs, élèves, amis, police… J’ai beaucoup aimé la multitude de points de vue. Ca apporte beaucoup au roman. Notamment la thématique de l’adolescence. C’est une période assez compliqué pour les jeunes : on cherche qui on est, ce que l’on veut, le collège/lycée est au cœur de la vie d’un adolescent. Centre névralgique de l’intrigue, on y évolue au fil des avis.

J’ai aimé avoir au cœur de l’intrigue cette idée de changement. C’est vraiment intéressant de voir comment un auteur adulte (me semble-t-il ;)) peut percevoir les adolescents. C’est tellement crédible. On a un panel de personnages très intéressant.

La plume de l’auteur est fluide et simple. En rien cela n’est une critique, bien au contraire. Je suis certaine que beaucoup de lecteurs vont s’intéresser à ce roman et à l’œuvre du prof de l’être. Les phrases sont courtes et permettent un rythme assez prenant. On ne s’ennuie pas, il n’y a pas de longueurs qui viennent ralentir le roman.

En définitive, c’est une bonne découverte que j’ai fait. Une intrigue originale dans sa construction, une enquête policière très sympathique qui permet d’avancer rapidement dans notre lecture. J’aime beaucoup l’idée de la mise en place de la thématique de l’adolescence qui est étudiée de manière profonde. Le prof de l’être utilise une plume simple et fluide qui permet, elle aussi, une avancée rapide dans la lecture. Ce roman n’est pas un coup de cœur mais reste une lecture agréable.

Je remercie chaleureusement IS éditions pour la proposition.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • L’alternance des points de vue que j’ai beaucoup appréciée
  • Les thématiques fortes abordées dans ce roman
  • L’originalité de la fin

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Orageuse de Joanne Richoux

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Fêtes et virées en voiture ne suffisent pas à égayer les longues journées d’été de Violette. Depuis son retour à Saint-Crépin, la jeune fille ne se sent plus à sa place. Tous au village semblent avoir oublié son étrange disparition, trois mois plus tôt. Pas elle : le pays des Muses la hante. Un monde où les fleurs chantent, où la musique est reine et les garçons à croquer. Dans l’esprit de Violette, les questions se multiplient. Pourquoi devient-elle sensible à l’électricité ? Que fait Arpège, son premier amour ? Les Muses auraient-elles encore besoin d’elle ? Désirs enfouis ou réel danger, qu’importe ! Violette doit trouver le moyen de repasser de l’autre côté…

~ Service presse ~

Parce que lorsque j’ai un roman de Joanne Richoux entre les mains, j’arrête ma lecture en cours et je fonce. Orageuse est un roman aussi électrisant que la foudre. Orageuse est la « suite » de Désaccordée. Orageuse est le point final à une histoire qui mériterait tant de tomes… Lewis Carroll n’a qu’à bien se tenir, Joanne Richoux prend la relève !

On retrouve notre chère Violette que l’on quittait sur un final incroyable. J’ai fait un sitting, j’ai proposé à Joanne d’aller chez GulfStream négocier un second tome. On ne pouvait pas laisser Violette comme ça, de retour dans son monde sans Arpège, dans ce monde où la magie n’existe pas, où elle va devoir affronter ses erreurs et ce cœur brisé par l’absence de son premier amour.

Violette est un personnage juste et crédible. Elle ne prend pas toujours les bonnes décisions, elle a un tempérament de feu, se laisse guider par ses émotions. C’est une jeune fille ! C’est normal de penser avec son cœur plutôt qu’avec sa tête… Puis, Violette évolue, se dessine alors une jeune femme qui va devoir prendre des risques et des décisions pour que tous puissent vivre en harmonie. Violette n’a plus le même entrain, sa vie, qui lui semblait intéressant et sympathique, ses choix quasiment tracés dans sa tête, tout ça a volé en éclat lorsqu’elle a dû rentrer du monde des Muses.

« J’étais la seule à être paumée. La seule à faire semblant de grandir. C’est que tout me paraissait si… bizarre. Gamine, je me figurais que ce truc abstrait, grandir, ça inclurait des paquets de certitudes. Sans compter porter des tailleurs et bosser dans des buildings géants, allumés même la nuit. Troquer le tailleur, le soir venu, pour une robe cocktail en lamé or. Je croyais que grandir, c’était la vie des pubs de parfum. Je m’étais trompée. »

Le monde des muses n’est plus ce qu’il était. Le tonnerre gronde, quelque chose de menaçant pèse sur ce monde si parfait. Le monde des Muses n’est plus le même. Terminé les petits enchantements que l’on trouvait dans Désaccordée. Les personnages ont évolués en l’absence de Violette. On va encore avec de jolies trouvailles dans ce monde imaginaire mais ce n’est plus avec un regard d’enfant que l’on aperçoit tout cela. On évolue dans un monde onirique mais on sent que quelque chose cloche. Violette doit trouver le moyen de tout remettre dans l’ordre. Je me suis, une nouvelle fois, promenée avec plaisir dans ce monde formidable qui reste très coloré même s’il montre une facette dangereuse et incertaine. Orageuse porte bien son nom : l’orage est palpable, près à éclater à n’importe quel moment. C’est une course contre la montre qui se met doucement mais surement en place dans ce roman.

Violette va devoir se poser les bonnes questions. Au-delà de la quête qui attend Violette, il y a tout un cheminement personnel qui se dessine. La quête initiatique est importante. Qui est-elle vraiment ? Que veut-elle vraiment ? Que doit-elle faire pour retrouver un semblant de vie normale ? Toutes ces questions vont finir par trouver des réponses.

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est d’avoir un panel de personnages large. On retrouve certains personnages que l’on avait déjà rencontrés dans Désaccordée et on fait la connaissance d’autres. Ils ont toujours des noms que j’aime beaucoup. Tout est en rapport à la musique, la nature. Bien entendu, la question de l’Homme et de la Nature est présente. J’aime beaucoup avoir ce questionnement sur le rapport de l’homme avec la nature. Au-delà d’un fait actuel, c’est un vaste sujet. On se retrouve donc avec un traitement incroyable de cette thématique. L’harmonie qui existe entre la nature et le monde des muses est épatante ! L’auteure retranscrit cela à merveille.

Il est inutile que je revienne sur la plume de l’auteure. Bon, ok, il faut quand même que je le dise. Joanne Richoux a une plume formidable. Comme à chaque fois, lorsque j’ai refermé le roman, j’étais en panique. Quoi ??? Déjà ! Impossible ! Cette plume, ce rythme, cette imagination ! Purée mais c’est juste parfait. L’univers de Joanne Richoux correspond tellement à ce que l’on peut apercevoir dans cette duologie. C’est beau, ça crépite d’idées loufoques, ça fait rêver. Le rythme des phrases, tantôt longues, tantôt courtes met en relief toutes les émotions de Violette et on vit avec intensité notre plongée au cœur du monde des muses.

Encore merci à Joanne Richoux pour sa confiance.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Retrouver, avec délice, le monde des muses.
  • Violette un personnage haut en couleur qui se révèle être aussi intelligente que rayonnante.
  • La plume de Joanne Richoux qui est incontestablement l’une des plumes belles que je n’ai jamais lue.

Je me demande encore pourquoi je mets des notes aux romans de l’auteure. A chaque fois, ils ont l’air d’être faits pour moi. A chaque fois, je me prends une claque monumentale… Incontestablement, cette duologie reste ma préférée dans l’oeuvre entière de l’auteure. A lire et à relire.

5

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Le choix de Marguerite de Rose Morvan

51ljbKcBIJLRésumé : 1815, dans la France de la Restauration, Marguerite, une jeune orpheline, coule des jours tranquilles auprès de sa tante Félicie, près de Montmorency. Son existence modeste est soudain bouleversée par un héritage inattendu qu’elle ne touchera qu’à une condition… héberger un inconnu. Cette cohabitation forcée lui fera découvrir les origines de sa naissance et l’obligera à faire des choix. Seront-ils les bons ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Something Else Editions pour avoir accédé à ma demande via Simplement. En effet, étant plutôt attirée par la romance historique, j’ai beaucoup apprécié le résumé et cette couverture que je trouve très jolie. En plus, j’ai beaucoup entendu parler de Rose Morvan sans avoir la possibilité de la découvrir. J’ai donc doublement satisfait ma curiosité en proposant mes services pour lire ce roman !

J’ai passé un très bon moment de lecture. Ce n’est pas un coup de cœur mais j’ai beaucoup apprécié ce que j’ai lu.

On fait la rencontre de Marguerite, une jeune femme au caractère certain qui ne se laisse pas forcément marcher sur les pieds. C’est bien la première fois que je vais dire ça, mais, j’ai eu un peu de mal à la cerner et à la comprendre. Si elle se montre douce, intelligente et agréable, elle s’emporte facilement et peut oublier les principes et les convenances quand ça ne va pas comme elle le voudrait. Si ce personnage évolue beaucoup, je n’ai su l’apprécier qu’après la deuxième moitié du roman. On fait aussi la rencontre de Joachim. Joachim apparait dans la vie de Marguerite comme un boulet de canon… En effet, ayant été abandonnée par son père et sa mère, Marguerite a été élevée par sa tante. Lors de la mort de son père, Célestin, elles sont toutes les deux convoquées chez le notaire. A la lecture du testament, Marguerite hérite d’une énorme surprise. Cette surprise ne pourra être à elle à une seule condition : héberger Joachim, grand ami de Célestin.

Forcée et contrainte, elle va faire vivre un petit enfer à Joachim. Dans un premier temps, elle est en colère : comment Joachim peut connaitre ce père qui l’a abandonnée ? Comment peut –elle héberger un inconnu ? Mais… Si elle veut en savoir plus sur sa famille, il est le seul qui peut répondre à ses questions. Sa tante refuse de lui parler de son père. Joachim habitera donc avec Marguerite et sa tante, pour le meilleur et aussi pour le pire…

Joachim a rééquilibré mon affection pour le duo de personnages principaux. En effet, j’ai beaucoup aimé Joachim qui a beaucoup à nous raconter mais qui est très intéressant et agréable. En effet, j’ai aimé cette volonté de ne pas s’imposer à Marguerite. Il reste en retrait, observe et essaye de faire comprendre à Marguerite qu’il n’est pas là pour lui faire du mal… On suit son évolution dans la maison et j’ai adoré cette volonté de rendre au jardin de la maison sa splendeur d’antan. Quelle belle idée de proposer à Joachim un paysage calme et naturel qui vient calmer ce personnage ayant fait la guerre pour Napoléon. Le calme après la tempête…

J’ai beaucoup aimé l’intrigue. J’ai aussi beaucoup apprécié le troisième personnage qui vient bercer l’intrigue. En effet, le notaire joue un rôle important dans cette histoire et j’ai beaucoup apprécié les joutes verbales entre lui et Joachim mais aussi entre Marguerite et Joachim. Cela vient donner du rythme et une crédibilité certaine à l’histoire. En parlant d’histoire, on sent tout le travail de documentation que l’auteure a dû faire pour l’inclure dans son roman. On y parle des guerres napoléoniennes. On évolue dans la France de la Restauration. On le sent, on y croit, on évolue avec un fond historique présent et que j’aime énormément. Cela, en plus d’ajouter du cachet à l’histoire, permet d’ancrer l’histoire dans l’Histoire. J’ai trouvé ça chouette.

L’auteure évite les stéréotypes de la romance historique avec brio. J’ai beaucoup apprécié le panel de personnages. Même si j’ai un peu moins apprécié le personnage de Marguerite, cela ne m’a pas empêché d’apprécier le panel dans sa globalité. Le roman ne souffre d’aucune longueur, ça se lit très vite et très bien.

Comme je vous le disais au début de la chronique, je ne connaissais Rose Morvan simplement de nom, il m’est arrivé d’échanger avec elle sur facebook via des amis en commun mais je n’avais aucun point de comparaison… et ce n’est pas plus mal ! J’aime beaucoup la plume de Rose Morvan et je lirai un autre roman de l’auteure avec plaisir et délice ! Les émotions sont au rendez-vous, la précision littéraire et historique aussi ! C’est ultra agréable quand on comprend que l’auteure sait de quoi elle parle. La seule chose qui m’a manquée, c’est un petit épilogue. La fin tombe un peu trop abruptement pour moi. J’aurais aimé avoir un peu plus à me mettre sous la dent par rapport à tous les personnages.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le cadre historique grandement mené et très riche. J’ai beaucoup aimé cette idée.
  • Le duo Joachim/Marguerite qui fonctionne très bien
  • Une plume intense et pleine d’émotions

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Mes réceptions #02

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Coucou tout le monde! On se retrouve avec de nouvelles réceptions cette semaine 🙂

100% SP numériques! 🙂

 

Je remercie N.R Davoust ainsi qu’Évidence Editions 🙂
J’avais englouti le premier tome de Hors-la-loi… J’ai mis le nez dans le deuxième tome hier soir… Je sens que ça va être lu aussi rapidement que le premier tome… J’ai craqué pour la couverture de l’âme coeur. J’avais beaucoup apprécié la plume de l’auteure à travers son roman Lola. J’ai donc décidé de sauter le pas (:

A la semaine prochaine les amis

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Mes bons plans livresques

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Coucou tout le monde! J’espère que vous allez bien sous cette chaleur incroyablement étouffante.
Certains d’entre vous me demandent, lors des book haul, si j’ai des bons plans financiers pour des achats livresques. Je me suis dit que ça pouvait intéresser beaucoup de lecteurs… Alors, j’ai décidé d’en faire un article.
J’ai une Wish list longue comme le bras mais j’ai appris à faire plusieurs choses : Acheter d’occasion, vendre des romans et ne pas emmagasiner des romans parce que je les trouve beaux.
J’achète bien plus d’occasion que neuf. 
Dans un premier temps, je cherche d’occasion, si je ne trouve pas d’occasion, je regarde sur Amazon UK (parce que oui, c’est beaucoup moins cher en VO qu’en français via amazon. Même si vous achetez de la VO sur Amazon FR, vous payez plus cher! :O).
Plusieurs sites internet très sympathiques pour l’occasion : Kiwibook est mon préféré. J’adore recevoir mes commandes. 🙂 C’est toujours soigné et je n’ai jamais été déçue par la qualité des romans. Ils ont du vécu, c’est certain mais ils sont très propres et pas abîmés. Autre site que j’aime beaucoup : Vinted. J’achète et je vends. J’ai pu compléter beaucoup de séries (comme les sagas France Loisirs que l’on commence parce qu’on doit acheter un bouquin mais ils n’ont plus le tome 02…). J’aime beaucoup l’idée de ce site qui est très sympathique.
Boutiques physiques mais dans lesquelles je trouve souvent des trésors : Noz ! La caverne des fins de série. Le seul soucis chez Noz c’est qu’on ne sait jamais ce que l’on va trouver et dans quel état… Mais j’ai déjà fait de sacrées bonnes affaires. Je vous conseille aussi de jeter un oeil dans les livres jeunesse… Franchement, ils sont géniaux et très peu chers… Histoire de compléter les bibliothèques de vos p’tits poulets… 🙂 J’aime aussi beaucoup Emmaüs, les romans sont souvent là depuis longtemps mais si on fouille, on a de jolies surprises. Romans à très bas prix, je suis toujours heureuse de pouvoir donner pour les autres aussi. Mon pêché mignon reste les brocantes. Je crie victoire quand j’ai des romans niquels et qui viennent de sortir pour 1 ou 2 euros. C’est vraiment top. Je passe du temps à flâner, je papote avec des lecteurs et surtout, je remplis mes étagères pour quasiment rien. Les vides bibliothèques sont aussi très intéressants!
Comme je le disais au dessus, le prix de certains romans en français me freine beaucoup. J’ai la chance de pouvoir lire en VO donc je le fais quand c’est plus abordable. Quand je vais en Angleterre, je file dans les charity shops (sorte de boutique comme Emmaüs… Vous connaissez peut être Oxfam…) qui se trouvent à tous les coins de rues… Même les librairies sont beaucoup moins chères qu’en France. Alors tant pis, je paye des frais de livraison et aussi pour le changement de monnaie mais au final, ça me revient bien moins cher… Une saga de 7 tomes m’a coûtée un peu moins de 70€ en VF, j’en aurais eu pour 140€ (je vous laisse faire le calcul…) Je vous invite vraiment à franchir le pas et à lire en anglais si vous le pouvez…

Je vous embrasse bien fort 

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A la recherche de Karl Kleber de Daniel Sangsue

CVT_A-la-recherche-de-Karl-Kleber_3013Résumé : En juillet 1997, un professeur de littérature disparaît entre son domicile et l’université où il enseigne. Quinze ans après, un collègue enquête sur cette disparition. À partir de livres du disparu, de témoignages et du dossier de police, il suit différentes pistes. Elles le conduisent dans les milieux académiques, un bar parisien, une assemblée spirite, une station d’altitude, un buffet de gare bâlois et des fermes perdues de l’Aveyron. Qu’est-il arrivé à Karl Kleber ? A-t-il fui les réformes de l’université ? A-t-il fugué avec une étudiante ? Est-il encore vivant ou a-t-il été assassiné par un collègue ? L’enquêteur improvisé finit par découvrir le pot aux roses. Une enquête inspirée d’un fait divers réel (une disparition de notable jamais élucidée), écrite avec talent, humour et intelligence, qui captive et nous donne envie de redécouvrir les classiques, de Flaubert à Stendhal, ou de lire et retrouver l’univers des contemporains, tels Modiano ou Dicker. Un roman à clé aussi intriguant et stimulant qu’un jeu de piste littéraire. Ce roman policier, qui joue avec les genres du roman de disparition et du campus novel, est aussi un éloge de la littérature, dont il interroge les pouvoirs de révélation.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement l’agence Gilles Paris pour l’envoi ainsi que les éditions Favre. Je suis toujours ravie de pouvoir découvrir de nouveaux romans. Cette intrigue m’a particulièrement interpellée. En effet, la disparition d’un professeur entre son domicile et son lieu de travail… On pique ma curiosité au vif !

J’avoue que je m’attendais à une intrigue plus classique. J’ai beaucoup de mal quand on commence à assimiler des univers. On me parle de Flaubert, de Stendhal et de Modiano… Je ne vois pas trop comment on peut assimiler ces trois univers en un… Ma foi, je ne ferme pas la porte. Ayant étudié (certainement en surface) à la fac ces trois auteurs, j’étais très curieuse de voir ce que cela pouvait donner.

Finalement, il y a du bon et du moins bon. Je pense que je ne suis pas la plus calée en littérature mais je pense ne pas être la dernière non plus. Les références, sans forcément les connaitre sur le bout des doigts, je peux en connaitre quelque unes. Ici, c’est une pluie de références qui viennent noyer l’enquête. Ce qui relie le disparu et l’enquêteur est l’amour des livres et de la littérature. Pourquoi pas ! Assez original mais ça peut carrément fonctionner ! Personnellement, l’auteur m’a perdue dans les digressions littéraires en tout genre. Impossible pour moi de me concentrer sur l’enquête tant on reçoit d’informations qui ne sont pas forcément nécessaires. Il est vrai que le livre n’est pas bien épais mais j’ai été ennuyée par ça.

Autre chose à laquelle je ne m’attendais pas… L’enquête. Même si la mention de « dossier de police » peut faire penser qu’une enquête policière va s’installer dans le roman, je vous le dis, pour ceux qui recherchent une enquête policière, ce n’est pas le cas ici. C’est un professeur de littérature qui reprend le dossier et qui mène une enquête non professionnelle.

L’enquête reste très minime mais assez sympathique, cela nous envoie sur la piste des derniers jours de Karl Kleber… On aurait pu passer à côté de cette enquête si notre personnage principal n’était pas tombé sur la bibliothèque de Karl dans cette librairie… Comme un signe, c’est cette bibliothèque (et donc, par extension, la littérature) qui remet au goût du jour cette histoire de disparition. Ce sont les livres qui vont mettre Karl Kleber sous la lumière, une nouvelle fois.

Je pense que c’est le problème dans ce roman. L’auteur propose une réelle recherche sur une disparition. Mais laquelle ? Qu’est ce qui est finalement le plus important ? Retrouver la trace de Karl Kleber ou la mise en avant de l’amour de la littérature de notre personnage principal ? J’ai vraiment été déroutée par cette volonté de faire passer l’enquête au second plan. Ça fait complètement basculer l’intrigue.

J’ai beaucoup aimé le personnage principal qui nous propose une réelle réflexion sur la littérature. On ressent très bien l’amour qu’il porte aux mots, aux auteurs, aux œuvres littéraires. C’est très beau et sensible. La plume de Daniel Sangsue est très sympathique, c’est, avec le personnage principal, le point fort de ce roman.

Honnêtement, j’aurais aimé vous donner plus d’informations, j’aurais aimé vous faire une chronique plus complète mais, franchement, je crois que je n’ai pas tout saisi. C’est donc assez mitigée que je referme ce roman, c’est vraiment dommage parce que le résumé me tentait bien. L’intrigue avait tout pour me plaire mais le fait d’avoir placé l’enquête informelle au second plan ne m’a pas plu. Si j’avais eu envie de lire un classique, je l’aurais fait. Je ne comprends pas le pourquoi du comment. Même si on comprend bien que la littérature est un personnage à part entière, ce n’était pas ce que je voulais lire. Ici, on est dans la surenchère des références littéraires. Mais, finalement, on est dans le flou. On est dans du Modiano, c’est certain. On dit sans dire, on est dans le gris, dans l’ombre et la lumière…

Bravo à l’auteur pour sa plume et la construction de son personnage principal.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une digression certaine sur la littérature. Amateurs de cette thématique, ce roman est pour vous !
  • Une très jolie plume
  • La littérature qui est certainement l’un des personnages les plus intéressants.

3

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PAL mensuelle août 2020

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Salut mes p’tits coquelicots ensoleillés ! 🙂
On est le 07, j’suis à la bourre mais voici mes prévisions de lecture pour le mois d’août =)

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J’ai déjà lu deux romans… et je suis en pleine lecture d’un troisième =) Je réduis, au fil des mois, la voilure des SP même si avec la rentrée littéraire, ça risque de piquer un peu ^^
Joli mois d’août à tous et à toutes
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Ce coin de paradis de Ludivine Delaune

516oFjE2X7LRésumé : Meilleures amies au lycée, Élisa et sa bande sont inséparables. À 18 ans, avec des rêves plein la tête et l’envie furieuse de les réaliser, elles ne s’imaginent pas que la vie va les éloigner… et pourtant, leur lien si précieux va s’étioler… 15 années plus tard, chacune construit sa vie, jusqu’au jour où Élisa reçoit un message inattendu… l’heure des retrouvailles a enfin sonné ! Entre passé et présent, souvenirs et rires, venez visiter ce coin de paradis où l’amitié surprend et résonne comme une douce mélodie ! « Cet été, Élisa et ses amies vous accueillent au Lilas Blanc pour partager un bon moment ! »

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Ludivine Delaune pour avoir accepté ma demande de service presse via Simplement. Ce craquage est purement un craquage estival… Connaissant la plume de l’auteure et en voyant cette couverture magnifique… Comment ne pas craquer ! Une ode à l’amitié ? Moi, je signe !

On fait la rencontre d’Elisa, notre personnage principal et surtout notre narrateur. J’ai beaucoup apprécié découvrir ce personnage. Elisa est celle qui me ressemble probablement le plus. Je me suis beaucoup identifiée à ce personnage : humble, pleine d’amour et de sagesse, j’ai beaucoup apprécié ce personnage qui n’est pas parfait, qui regrette certaines choses et qui aimerait pouvoir faire les choses autrement.

L’auteure décide d’alterner les années : 2005 et 2020. Quinze ans s’écoulent, quinze années qui ont changé les personnages. Ces cinq amies : Renée, Elisa, Kendra, Colombe et Manon semblent être les meilleures amies pour la vie. Cependant, la vie et ses aléas ont fait qu’elles prennent des distances jusqu’à ce qu’une proposition soit faite : retourner sur les traces du passé au Lilas Blanc, là où, quinze ans plus tôt, elles ont fêté l’obtention de leurs BAC. Les meilleures vacances de leurs vies… Mais, l’eau a coulé sous les ponts depuis, Elisa va faire le point sur sa vie, entourée de ses copines de toujours… Ludivine Delaune décide d’écrire sur ce qu’il y a de plus merveilleux dans la vie : l’amitié la plus pure qu’il soit. Celle qui pardonne tout.

Je pense que si j’ai su apprécier et m’identifier autant à Elisa et à cette histoire de manière générale, c’est parce que je l’ai vécue. En effet, après huit ans d’absence, une de mes meilleures amies aujourd’hui, est revenue vers moi. Un silence sans forcément de raison. Un silence quand même. Un silence qui a fait du mal mais qui, au final, a fait de notre amitié quelque chose de solide. Je comprends tellement Elisa sur cette idée de vouloir faire les choses autrement si elle le pouvait. Pourquoi ? Parce que j’ai ressenti cela plus d’une fois avant d’accepter ce trou dans mon amitié avec ma Meggan (coucou, si tu passes par ici ♥) et d’aller de l’avant. Aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir fait ce choix et de pouvoir compter sur Megg aussi certainement qu’une sœur.

J’ai beaucoup apprécié les retrouvailles de ces cinq amies qui sont hautes en couleur ! Les personnages sont vraiment très attachants… J’ai aimé Claude, Cathy & Serge, j’ai adoré Elisa, Kendra et Colombe, Renée et Manon ne sont pas en reste non plus. Cette histoire est magnifique et j’ai adoré la découvrir !

La seule chose qui m’a un peu embêtée (oui, il en faut bien une… Quelle chiante je suis !), c’est que le mal-être d’Elisa se fait ressentir dès les premières lignes. On sent toute la souffrance qu’elle a ressentie dans son adolescence pour cet amour perdu… Je pensais que cela prendrai plus de place, qu’on aurait un peu de ressentiment vis-à-vis de ça. Il m’a manqué un peu de dispute en fait. Même si j’ai beaucoup apprécié ma lecture, j’ai trouvé les choses un peu simples. On a l’impression que tout est clair et limpide entre les cinq amies alors qu’il y a quand même eu quinze années de quasi silence radio.

J’ai beaucoup apprécié cette histoire. L’idée d’alterner les années est une bonne chose : on ressent bien l’évolution des personnages. On vit cette histoire très agréable avec ces cinq filles, toutes très différentes mais qui se complètent à merveille. Le personnage de Claude est très fort. J’ai tellement, mais tellement pensé à ma grand-mère. Merci à l’auteure pour ça, c’est la première fois que je lis quelque chose qui me fait penser à ma grand-mère sans avoir envie de pleurer. C’était beau, plein d’émotions, on se retrouve avec un roman qui se lit ultra vite et qui est plein de vie.

« Je n’étais pas préparée à cela, me sentir à ma place entourée de celles qui ont marqué ma vie, qui ont accompagné mes années de lycée, forgé la femme que je suis devenue. Dans cet habitacle, je retrouve ce coin de paradis, cet endroit sans entraves, hors du temps. Mes prunelles se remplissent de larmes de joie, mélangées à la nostalgie et au sentiment, ô combien frustrant, d’avoir perdu des années. »

Tout ne peut pas être parfait dans la vie, on vit, on rit, on pleure, on a mal, on se relève, on se casse la figure de nouveau… C’est ça, la vie. Les amis, les amours, les familles, ce sont nos forces et Ludivine Delaune nous en parle à merveille.

J’aime toujours autant la plume de Ludivine Delaune que je trouve vraie, sensible et naturelle. J’aime ces trois qualités là dans mes romans. Cela rend ma lecture unique et je n’oublierai pas ma lecture avant un bon bout de temps. Véritable ode à l’amitié, il est pour tous les âges : petits et grands vont aimer cette histoire ! Ca sent les vacances, la nostalgie des retrouvailles. Ce bond dans le passé permet de mieux appréhender l’avenir… C’est doux, c’est frais et tellement agréable… A lire sans modération.

03 bonnes idées de lire ce roman :

  • La thématique de base : Les retrouvailles de cinq amies.
  • La plume de l’auteure que j’ai grandement appréciée retrouver
  • Ce petit coin de paradis qui a été formidablement décrit ! Ca donne envie de se trouver un petit coin de paradis

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Mes réceptions #01

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Coucou tout le monde,

On se retrouve aujourd’hui avec un nouveau rendez-vous plus pratique pour moi qu’un bookhaul mensuel. J’ai décidé de passé au rendez vous hebdomadaire.

-Services presse- 

-Librinova-

-Lectures personnelles-

-PDAI-

Merci à MEC éditions, aux éditions Belfond ainsi qu’à Joanne Richoux et Gulfstream éditions. 

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Summer Mélodie de David Nicholls

téléchargement (4)Résumé : On n’oublie jamais son premier amour… Été 97. Les frères Gallagher chantent toujours ensemble, Lady Di vit ses derniers jours et Charlie Lewis, 16 ans, vient de finir ses années lycée. Le temps s’étire lentement entre la miteuse station-service où il officie quelques heures par semaine, ses balades à vélo dans la campagne et ses soirées avec son paternel dépressif. Mais une rencontre va tout changer. Fran Fisher, une beauté céleste, incandescente ; une tornade d’énergie et de charisme, qu’il croise un beau jour, au beau milieu d’un champ où il lit distraitement. Le coup de foudre est immédiat – pour lui, en tout cas. Comment la revoir ? Comment attirer son attention ? Tout ce que Charlie sait, c’est que Fran fait partie d’une troupe de théâtre amateur. La solution est évidente : Charlie doit se lancer sur les planches ! Jusqu’où le timide Charlie est-il prêt à aller pour conquérir le cœur de la belle ? Lui, le boy next door au jean troué, à la bande de copains sympa mais ô combien bruyante, qui n’a jamais déclamer autre chose que le menu du traiteur chinois, pourra-t-il jamais rivaliser avec les apprentis comédiens shakespeariens ? Osera-t-il seulement s’y confronter ? Été 97. Pour Charlie Lewis, tout devient possible…

~ Service presse ~

On fait la rencontre de Charlie Lewis, un jeune homme de seize ans en 1997. Il n’a pas forcément une vie facile : un père qui fait faillite professionnellement, une séparation parentale mais aussi fraternelle. Charlie est séparé de sa sœur et doit rester avec son père qui sombre dans les abysses de l’alcool et sa copine la dépression n’est pas très loin. Charlie est forcé à devenir un adulte avant l’heure. C’est malheureux mais c’est ainsi… Rapidement, il va traîner avec d’autres personnes qui ne sont pas forcément très recommandables. Avec la peur de retrouver son père mort d’une overdose, il est à la dérive personnellement et professionnellement…

Charlie décide d’arrêter de s’en faire pour son père qui est plongé dans une torpeur phénoménale. Charlie va lire, quitte le plus possible sa maison. Au gré de ses promenades, il va rencontrer Fran, une jeune femme qui travaille un rôle pour sa troupe de théâtre. Rapidement, les deux personnages vont s’apprécier et Charlie va intégrer la troupe de théâtre dans laquelle se trouve Fran. Charlie va faire beaucoup d’efforts pour retenir ses répliques et oublier les relations toxiques qu’il avait tissées.

« C’est pour ça que l’été est si triste – parce qu’il faudrait qu’on soit heureux. Moi, j’ai hâte de remettre mes collants et d’allumer le chauffage. En hiver, au moins, on a le droit d’être malheureux et on n’est pas censés gambader dans un champ de tournesols. »

La thématique principale est vaste et très sympathique. L’amour et les relations que ce sentiment peut entrainer. Dans un premier temps, on trouve l’amour parent/enfant. La relation entre Charlie et ses parents est chaotique. Entre un père présent physiquement mais à des kilomètres mentalement et une mère qui a préféré le laisser avec son père : se débarrasser de son fils et le priver de sa sœur est un acte très fort que Charlie n’oubliera pas. Dans un second temps, on a aussi l’amour au sens propre du terme, comme beaucoup d’entre nous l’entend : l’amour que Charlie ressent pour Fran. Cet amour qui nous fait vivre sur un nuage, qui ne nous fait plus toucher terre. Je trouve que l’auteur traite de cette thématique sous toutes les coutures et j’ai beaucoup apprécié la manière dont il met en avant toutes les relations possibles. L’amour n’est pas forcément quelque chose de positif, l’auteur nous souligne aussi le fait que l’amour peut être toxique.

L’auteur équilibre très bien cette intrigue. C’est un roman parfait pour l’été. J’ai beaucoup aimé le décor, le cadre, l’époque. On oscille entre nostalgie et tendresse, entre injustice et humour. On est dans la vraie vie : tout n’est pas tout rose ni tout noir, on a toute une palette de tonalité qui font que la vie est ce qu’elle est. C’est beau, c’est frais, c’est très beau à découvrir.

« Je me suis demandé si c’était là le grand danger des retrouvailles : découvrir qu’on n’occupe pas une place aussi essentielle dans la mémoire des autres que celle qu’ils occupent dans la nôtre. »

Charlie est dans une période de sa vie où il a un pied entre la vie d’adulte et l’autre dans sa vie d’adolescent. C’est un âge pivot qui peut être très difficilement appréhendé par beaucoup d’entre nous. Véritable ode à la vie, j’ai beaucoup apprécié ce roman. Il est vraiment très intéressant. L’auteur a une vision très douce et humaine de la vie. On ne se complait pas dans une vie peu crédible, on est dans la réalité qui fait mal mais qui fait aussi beaucoup de bien. Charlie prend des coups mais Charlie grandit et c’est ça qui est magnifique.

Je n’arrête pas de vous le dire : Roméo & Juliette est une histoire d’amour universelle qui rassemble les gens… La preuve en est… Quoi ? Comment ça qu’est-ce que je raconte ? Pour le savoir… lisez ce roman !

La plume de l’auteur est saisissante de réalisme. Elle est bourrée d’humanité et de douceur. On est vraiment entre l’amertume et le bonheur, c’est vraiment charmant. C’est riche, complet et plein de de surprise. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Charlie et la manière dont Fran intervient dans sa vie. C’est vraiment un duo complet et saisissant de réalité. Franchement, c’est un très très bon roman. Il n’est pas un coup de cœur mais une lecture qui m’a beaucoup marquée. Bravo.

Un grand merci aux éditions Belfond pour l’envoi de ce roman 🙂

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le personnage de Charlie que j’ai beaucoup apprécié.
  • La plume de David Nicholls
  • Le cadre de la fin des années 1990

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Bilan mensuel Juillet 2020

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Salut tout le monde! 🙂 

On se retrouve aujourd’hui pour faire le bilan mensuel de juillet. Mois particulièrement mouvementé pour moi, mais on s’en sort 🙂 

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Bilan Livresque
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Services presse, Prix et Comités

Lecture personnelle 

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Petit mois pour moi… J’ai commencé une bêta lecture qui m’a plongée dans une léthargie profonde… J’ai frôlé la panne de lecture à force de vouloir forcer. Kathleen, pleine de sagesse, m’a dit de mettre de côté pour reprendre plus tard… J’ai donc pu lire 14 services presse, 02 livres pour librinova et 03 romans pour un comité de lecture ainsi qu’01 lecture personnelle.
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Top & Flop
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TOP

FLOP 

Si belles en ce mouroir et petites confidences sont les lectures que j’ai le moins appréciées, en revanche arrêt d’urgence est un véritable flop…
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Les petits rendez-vous chez Satine =)
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A bientôt, je vous embrasse ♥