Résumé : Fragilisée par les évènements de sa vie, elle pense enfin avoir trouvé le bonheur, sauf que le jour de son mariage est aussi le jour le plus triste de sa vie quand son mari meurt. Commençant une nouvelle vie loin de tout, elle rencontre Seth qui l’emmène à la découverte d’une autre dimension où il utilise sa force pour combattre les forces du mal. Mais pourquoi donc Hermès a tué son mari ? Pourquoi les avoir manipulés pour qu’ils se lient ? Survivra-t-elle à ces nouvelles épreuves ?
~ Service presse ~
Je remercie A. Derni pour l’envoi de ce roman via Simplement. J’étais plutôt curieuse. Vous le savez, lorsqu’il y a, ne serait-ce qu’un clin d’œil à la mythologie, je m’y rends sans forcément lire le résumé. Ici, j’avoue que j’ai dû lire le résumé parce que la couverture est illisible pour moi. C’est tout noir et les détails ne ressortent pas forcément, c’est vraiment dommage. La couverture n’attire pas l’œil. Il y a des lecteurs, comme moi, qui vont au-delà de cette appréhension mais franchement, c’est dommage.
Je suis navrée, cela faisait longtemps que je n’avais pas écrit une chronique des bonnes intentions…
De manière générale, j’ai apprécié l’originalité de l’histoire mais certaines choses ne sont pas assez développées. Je sais qu’écrire un roman est un travail de longue haleine et il m’est toujours difficile de parler d’un roman en démarrant par dire que mon avis général reste mitigé mais je me dois d’être transparente sur ce sujet.
A.Derni a de l’imagination, cela est certain. J’ai aimé la manière dont la mythologie est mélangée au reste de l’intrigue. Néanmoins, les choses sont traitées en surface ce qui entraîne forcément une sorte d’incompréhension de la part du lecteur. Ce roman ne manque pas de potentiel, c’est certain mais il y a un déséquilibre au niveau des proportions.
On fait la rencontre d’Annabelle, une jeune femme qui a vécu le meilleur et le pire de sa vie en une journée. Mariée à un homme qu’elle aime, elle le voit mourir le jour même. Je trouve que l’idée peut être bonne bien qu’excessive dans le pathos. A. Derni est talentueuse pour arracher les larmes à ses lecteurs, je vous l’avoue sans aucun souci. Si ce côté-là est très bien traité, je trouve qu’il l’est au détriment du reste de l’intrigue. Le côté émotionnel est très bien travaillé et donne beaucoup de profondeur au personnage d’Annabelle mais malheureusement, comme le reste de l’intrigue n’est pas aussi bien traité, cela forme le déséquilibre dont je vous parlais en début de chronique.
Je pense que le tout est trop complexe pour tenir en si peu de pages. L’auteure a de bonnes intentions, ça se sent tout de suite mais ça part un peu dans tous les sens tant l’imagination foisonne. La fantasy se mélange à la mythologie. La réalité bascule dans un autre monde. Si l’idée de repartir de zéro pour Annabelle est une chouette idée, je trouve le tout trop rapide. On ne comprend pas tout. Il m’est difficile de parler de cette intrigue tant elle est dense. Je peux, en revanche, vous dire que la musique à sa place dans cette histoire comme la romance. Les personnages ne sont pas forcément remarquables mais j’avoue qu’Annabelle est un personnage travaillé qui rend le lecteur curieux.
La plume de l’auteure est assez sympathique. On ne peut pas parler de longueurs ici, c’est certain. Si j’ai aimé certains points dans le roman, le style m’a posé quelques problèmes quand même. Il y a des erreurs de concordance des temps et quelques maladresses stylistiques. Cela ne reste que mon point de vue mais les intrigues qui utilisent les temps du passé rendent le roman plus lourd.
En définitive, je suis navrée pour cet avis mitigé. J’ai aimé l’originalité de l’intrigue. Je me répète mais l’auteure a une imagination débordante. Son univers mérite d’être découvert par les lecteurs mais il faudrait peut-être retravailler un peu la rapidité du roman ainsi que la concordance des temps. Bravo à l’auteure pour la touche de mythologie et la transmission des émotions et le personnage d’Annabelle est très sympathique.