21

Anergique de Célia Flaux

81FeYCrO8YLRésumé : Angleterre XIXe siècle. Lady Liliana Mayfair est une garde royale, mais aussi une lyne capable de manipuler la magie. Elle et son compagnon Clement partent en Inde sur les traces d’une voleuse d’énergie. Leur unique piste : Amiya, la seule victime à avoir survécu à la tueuse. De Surat à Londres, la traque commence. Mais qui sont véritablement les proies ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Actu SF pour l’envoi de ce roman qui est une très belle découverte ! Quelle couverture! Quelle beauté!!! J’ai beaucoup apprécié le résumé. L’Angleterre et le 19ème siècle ? Le tout mélangé à une dose de magie et de fantastique ? Il ne m’en a pas fallu plus pour me lancer dans cette lecture !

On fait la rencontre de Lady Liliana Mayfair : c’est une garde royale. A contre-courant de sa famille, elle refuse le rang social et le statut que son père essaye de lui assigner : celui d’unenotable  anglaise faisant partie de la haute société. Liliana va devenir une garde royale (travailler pour la Reine) et faire sa vie avec Clément, un jeune homme qui ne partage pas la noblesse de sa compagne. De plus Liliana se refuse à sa nature de lyne.

Clément va recevoir des nouvelles inquiétantes de son ami Amiya. Colonie Anglaise, l’Inde est alors étroitement liée à l’Angleterre. Sans hésitation, Clément et Liliana vont aller porter secours à Amiya hanté par une lyne violeuse qui a failli lui ôter la vie en plus pompant toute son énergie.

Dans ce roman, il y a deux classes sociales : les lynes et les dénas. Les lynes sont capables d’utiliser la magie mais ne peuvent pas la produire tandis que les dénas produisent de la magie mais ne peuvent pas l’utiliser. Ainsi, une relation de dépendance lie les gens. Si au départ, je pensais que cela allait se dessiner comme une situation d’esclavage, j’ai eu peur de ne pas apprécier. Célia Flaux nous propose une intrigue vraiment exceptionnelle qui va échapper à tous les stéréotypes auxquels je m’attendais.

Ce roman est une très belle surprise : la construction narrative est assez intéressante ici. On se retrouve avec le point de vue de différents personnages. Cela nous permet d’avoir le point de vue de Liliana mais aussi celui d’Amiya. J’ai trouvé cela très agréable : on a le point de vue d’un déna et d’une lyne, d’un homme qui vit en Inde et d’une jeune anglaise. Un personnage au service des autres et un personnage au service de la reine qui est socialement différente de l’autre personnage. C’est vraiment une idée intelligente qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur la société en général.

Le passé d’Amiya est vraiment très intense à découvrir. Amiya est un personnage qui essaye de vivre malgré la peur viscérale qui lui ronge la vie. Lorsqu’il était enfant, il s’est fait violer par une lyne mal intentionnée. Amiya est le seul survivant de cette lyne. Grâce à une chance inouie, elle n’a pas pu finir son travail et a laissé un peu d’énergie dans le corps d’Amiya. Depuis, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Il a peur tous les jours et essaye de vivre malgré ces cauchemars qui lui pourrissent la vie.

La traque de cette lyne par Liliana, Clément et Amiya va les emmener de Surat à Londres au 19ème siècle. C’est vraiment très intéressant et captivant. J’ai apprécié la description des décors qui m’ont fait voyager dès les premières pages. J’ai adoré les trois personnages dont je vous ai parlés. J’ai aussi beaucoup beaucoup beaucoup apprécié la plume de l’auteure que j’ai trouvé dynamique, fluide et vraiment pleine de belles surprises. Elle a su me toucher, m’émouvoir mais aussi me prendre par la main pour partir à l’aventure. J’aime ce genre de plume tout terrain qui sait s’y prendre pour captiver le lecteur très rapidement.

Il y a un équilibre entre l’action et le reste de l’intrigue. Il y a aussi un équilibre entre les personnages qui ne se tirent pas vers le bas mais qui apportent tous quelque chose à l’intrigue. C’est vraiment très intéressant. Le traitement des thématiques est vraiment intelligent et très agréable. Le mélange entre l’historique et le fantastique est aussi très agréable et nous propose une intrigue originale et vraiment formidable.

03 bonnes raisons de lire ce roman :
  • Le dépaysement total que j’ai adoré !
  • L’originalité de l’intrigue et la construction d’un monde formidable
  • La plume de l’auteure que j’ai beaucoup appréciée

4.5

15

Hide out de Lily Arnould

Résumé : Les apparences sont parfois trompeuses… Ville de Charlotte en Caroline du Nord. April, jeune femme réservée, mène une vie paisible, auprès de sa mère et de son frère. Un travail qu’elle aime dans une petite librairie, des amis qu’elle adore ; tout semble parfait. En apparence… Ézéchiel, 28 ans, est une star déchue du football américain. Sa vie est aux antipodes de celle d’April ! Drogue, sexe, alcool… tout est bon pour tenter d’oublier ses problèmes. Et pourtant ! Ces deux âmes perdues, ces deux passés cabossés, ces deux vies que tout oppose vont entrer en collision ! Les masques tombent, des points communs apparaissent, deux secrets inavouables se côtoient. April et Ézéchiel seront-ils capables de tout se dire ? De tout s’avouer ? De tout se pardonner ? Passionnée de lecture, Lily Arnould ouvre en 2015 son blog de chroniques littéraires : Histoires de plumes. Elle se lance ensuite à son tour dans l’aventure de l’écriture et publie ses premiers textes sur Wattpad. Eternelle rêveuse et romantique dans l’âme, elle espère offir à ses lecteurs des histoires qui les font vibrer. Ainsi naît Hide out, son premier roman, qui connaît le succès avec plus de 320 000 vues sur la plateforme.

~ Service presse ~

Je remercie les éditions de l’opportun pour l’envoi de ce roman ô combien surprenant.

En toute franchise, j’ai décidé de lire Hide out parce que j’avais besoin de quelque chose de différent. Ces derniers temps, je me plonge souvent dans les mêmes romans et j’avais besoin d’une impulsion pour me faire sortir de cette boucle.

Avec Hide Out, je m’attendais à une romance moderne du genre « New Adult ». Même si bien évidemment nous retrouvons les codes de NA, je me suis retrouvée avec un roman ultra complémentaire et vraiment très bien pensé.

On fait la rencontre d’April, une jeune femme qui a un passé assez compliqué et parsemé de blessures que le temps ne parvient pas à guérir. April tient une librairie et essaye de vivre malgré tout. Elle parvient à trouver un équilibre entre son travail et ses amis qui sont devenus un de ses piliers. On fait aussi la rencontre d’Ezéchiel : un jeune homme de 28 ans qui est aux antipodes d’April : entre drogues et violences, Ezéchiel n’est fidèle qu’à lui-même : les femmes sont des jouets, la vie est une saleté et il ne fait que ce qu’il veut. Dans les problèmes jusqu’au cou, Ezéchiel est un jeune homme imbu de lui-même. Vous vous doutez que ma rencontre avec Ezéchiel n’a pas été de tout repos. Je vais être claire : c’est un personnage que je n’ai pas apprécié.

J’ai trouvé qu’April venait vraiment équilibrer ce duo. Il est évident que les personnages ont des caractères vraiment travaillés et pointus mais je n’ai juste pas su apprécier Ezéchiel. Ce sont des choses qui arrivent : j’ai aimé son parcours, l’évolution de ce personnage qui n’a pas su toujours prendre les bonnes décisions. C’est juste que l’on n’a pas su s’entendre. En revanche, j’ai apprécié April et son passé. C’est une jeune femme fragile et délicate, elle est intelligente et ne manque pas de courage. Elle est vraiment, selon moi, la force de ce roman. Le personnage d’April nous permet d’avoir une femme forte et sensée à la tête de ce roman, cela fait plaisir à lire !

Là où l’auteure a fait fort, c’est dans le choix de ses thématiques : j’ai aimé que l’auteure nous propose une romance originale dans les péripéties qu’elle offre. C’est pensé, réfléchi et pour la première fois depuis bien longtemps, je me suis autant accrochée au panel de personnages qu’à l’intrigue. J’ai trouvé que le tout était harmonieux malgré le fait que je sois passée à côté d’un des personnages principaux.

Clairement, ce roman est une belle découverte et je suis heureuse de l’avoir lu. J’ai découvert une plume très agréable et dynamique. J’ai aussi apprécié l’idée de l’auteure d’insuffler quelque chose de neuf dans le genre de la romance. C’est vraiment très intéressant.

En définitive, c’est donc une intrigue sans faille que j’applaudis ici. Malgré le fait que le personnage d’Ezéchiel ne m’a pas plu, j’ai trouvé que la plume de l’auteure et ses idées sont remarquables et permettent de lire ce roman d’une traite et rapidement. On a envie de connaitre la suite dès le départ de la lecture. Bravo à l’auteure pour ce roman très sympathique.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le personnage d’April
  • La plume de l’auteure
  • Les thématiques mises en avant dans ce roman.

28

Armance de Morgane Pinon

armance-1372225-264-432Résumé : Florian vient d’hériter de la fortune de sa tante Marie. Sur un coup de tête, il décide de tout abandonner derrière lui pour fuir la vie parisienne, au profit d’un manoir de l’époque victorienne. Il souhaite restaurer la demeure pour lui redonner sa grandeur d’antan et proposer à ses clients des chambres d’hôtes garantissant un voyage dans le temps réussi. Après quelques mois, les travaux avancent bien jusqu’au jour où l’État impose un confinement pour limiter la propagation d’un virus sur le pays. Florian se retrouve désormais seul dans cette grande bâtisse et bien incapable de finir le chantier en cours par ses propres moyens. Tout à fait par hasard, il accède à une pièce secrète dissimulée derrière un miroir. Le jeune homme y trouve plusieurs objets qui n’ont pas vu le jour depuis plus de 150 ans. Parmi ces vieilleries se trouve un journal intime rédigé par Armance de Bellieu. Pour occuper son temps, Florian se prend au jeu de découvrir quels secrets pouvait bien cacher cette jeune femme du passé…

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Morgane Pinon pour son envoi. J’ai été comme attirée par ce roman. J’ai vu la couverture, j’ai lu le résumé : il me le fallait ! Morgane a su apaiser ma rage très rapidement et je l’en remercie pour ça. Il y a des romans comme ça où l’on est certain d’apprécier l’histoire : Armance en est une parfaite illustration. J’ai adoré ce roman, c’est un véritable coup de cœur.

La seule question que je me pose reste celle-ci : peut-on vraiment parler de romance historique ? Pour moi, non. Effectivement, on retrouve une partie de l’intrigue qui se déroule 150 ans plus tôt mais une bonne partie de l’intrigue se déroule de nos jours. Du coup, je n’ai pas envie de vous « induire en erreur » : cette romance va se diviser en deux époques : celle dans laquelle nous évoluons et le 19ème siècle.

On fait la connaissance de Florian, un jeune homme qui, grâce à l’héritage de sa tante Marie, décide d’acheter un manoir en Bretagne. Somptueux manoir victorien, il réserve beaucoup de secrets à son propriétaire. Lors des rénovations, Florian va rencontrer quelques problèmes : le gros méchant confinement. Tout va être à l’arrêt et Florian va se retrouver seul dans cette vaste demeure.

Je sais, vous êtes étonnés de lire que j’ai lu un roman qui parle du confinement. Vous savez certainement que je suis complètement réfractaire à tout cela. Comme d’habitude, je n’ai pas lu le résumé dans sa totalité, donc cette partie de l’intrigue m’était inconnue, de plus, j’avoue que j’ai été très surprise de la manière dont l’auteure utilise ce confinement : on n’en parle pas plus que cela, c’est vraiment un contexte. Le confinement sert à planter le décor et à expliquer pourquoi Florian erre seul dans les pièces du manoir. C’est grâce à ces périodes d’errance qu’il va trouver la pièce secrète dans laquelle se trouvent les journaux intimes d’Armance.

J’ai trouvé la symbolique du miroir assez agréable et poétique : on traverse le miroir pour connaitre le passé. Ce miroir qui va renvoyer le reflet du passé et qui va permettre de révéler les cicatrices de la vie d’une femme blessée. Ainsi, grâce à cette pièce secrète, Florian va plonger dans le passé de la famille Bellieu.

Parallèlement, à travers la lecture de Florian, nous allons faire la rencontre d’Armance. Nous allons la suivre de sa tendre enfance jusqu’à la fin de sa vie. Nous allons vivre avec elle les deuils qui vont jalonner sa vie, son histoire d’amour, son évolution dans la vie : de la jeune fille à la jeune femme puis à l’épouse.

J’ai vraiment trouvé les deux périodes de cette intrigue équilibrées : on passe autant de temps avec Florian qu’avec Armance. J’ai trouvé que l’intrigue était vraiment forte et porteuse de beaucoup de belles choses. J’ai beaucoup apprécié le personnage de Florian qui, sous ses apparences d’homme voulant avancer seul dans la vie, il a un cœur énorme. J’ai aimé sa combativité, sa curiosité et ses valeurs. Armance est aussi un personnage que j’ai beaucoup apprécié pour son courage, son intelligence mais aussi son dévouement. J’ai aussi apprécié les personnages de Moïra et de Sarah qui incarnent l’avenir et le passé. Le panel de personnages est riche et très bien travaillé. Il rend l’intrigue vraiment crédible et permet de dynamiser le tout avec des caractères différents.

La plume de Morgane Pinon est délicate et pleine de générosité. On passe vraiment un excellent moment en compagnie de ces deux personnages, de ces deux époques qui sont réunies par l’envie de vivre et de comprendre les choses. J’ai aimé la palette d’émotions proposée par l’auteure, j’ai aimé la plume, j’ai aimé les personnages. Bref, j’ai tout apprécié. L’auteure a su combler mon cœur de lectrice en frappant dans le mille avec ce roman qui me fait revoir un peu ma copie sur la thématique du confinement dans mes lectures.

Je vous conseille ce roman sans hésitation et sans modération. Bravo à l’auteure pour ce roman que j’ai adoré et qui restera en mémoire un très long moment : peut être qu’on retrouvera mes carnets de lecture dans 150 ans et que l’on comprendra à quel point ce roman m’a touchée.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les décors que j’ai vraiment adorés.
  • Les personnages d’Armance et de Florian
  • La plume de l’auteure

5

14

Toi et moi contre le reste du monde de Célia Haden

130766941_381614619732394_8329933297857993865_oRésumé : Ben et Inès ne sont que des adolescents lorsque leur relation prend brutalement fin, sans aucune explication. Lorsque Ben réapparaît des années plus tard, Inès a tenté de se relever, entourée de sa meilleure amie et ses amis, mais sans réellement parvenir à l’oublier. Le pouvoir de son regard captivant et la sensation de sa peau contre la sienne sont toujours ancrés dans sa tête et dans son cœur. Bien que son corps semble prêt à l’accueillir à nouveau, Inès ne peut lutter contre les doutes qui l’assaillent. Inès ne sait plus qui elle est, ce qu’elle souhaite et où est sa place dans cette nouvelle relation. Quel avenir peuvent-ils prétendre après tant de non-dits ? Et si la solution était de s’éloigner à nouveau de lui, pour apprendre à s’aimer elle-même ? Si s’aimer et se pardonner elle, pour l’aimer lui, était un mal nécessaire pour que leur amour puisse survivre ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions MEC pour l’envoi de ce roman en service presse. Roman qui me tentait pour son résumé, j’avoue que j’ai bien apprécié cette lecture. Elle n’est pas un coup de cœur mais cela reste une lecture très agréable.

On fait la rencontre d’Inès et de Ben. Ce sont deux personnages attachants qui nous permettent de nous immerger dans une histoire assez sympathique à découvrir. Inès et Ben ont été ensembles durant leur adolescence. Ils se sont quittés de la pire des manières qu’ils soient : sans aucune explication. La trahison, la colère et l’incompréhension habitent Inès qui ne comprend pas l’attitude de Ben. Quelques années plus tard, Ben revient à la surface et Inès va devoir gérer ce retour qui va de nouveau bouleverser sa vie.

L’intrigue est simple et efficace. J’ai beaucoup apprécié les personnages d’Inès et de Ben. Je les ai trouvés vrais et crédibles. Cette histoire est vraiment belle et terriblement humaine. C’est ce qui m’a le plus plu. En effet, j’ai trouvé que la reconstruction d’Inès était vraiment belle et terriblement vraie. En partant comme Ben l’a fait, il a complètement explosé cette jeune femme : elle manque de confiance en elle et ne sait plus faire autrement que de se méfier des gens.

L’amour est un sentiment très fort : il peut construire une vie mais aussi la démolir en quelques instants. J’ai apprécié comme l’auteure appréhendait cette thématique : elle ne montre pas que les bons côtés d’une relation amoureuse. J’ai aussi aimé la manière dont l’auteure mettait l’amitié en avant grâce aux amis d’Inès.

Inès et Ben sont des personnages vraiment intéressants : en effet, en un éclair, un regard et tout le monde autour d’eux s’arrêtent de tourner. Inès ne compte pas s’en arrêter là. Ces deux protagonistes représentent une histoire d’amour dans tout ce qu’il y a de plus pur mais aussi de plus compliqué. L’amour n’est pas simple, l’histoire d’Inès et de Ben non plus. Quand le passé ressurgit, le présent se complique et l’intrigue prend une tournure que j’ai appréciée.

Même si j’ai trouvé que l’idée de base n’était pas forcément originale, j’ai vraiment trouvé que l’auteure avait de belles idées : c’est une très belle histoire riche en émotions. Les personnages sont la réelle force de ce roman ainsi que la plume que j’ai trouvée très sympathique. J’ai trouvé le côté psychologique très bien amené. Il apporte une véritable force au roman.

La plume de l’auteure est très agréable comme je le dis ci-dessus. Elle est très belle, forte et dynamique. Le roman ne souffre pas de longueurs. La plume nous propose une immersion totale dans l’histoire d’amour de Ben et d’Inès.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une histoire d’amour crédible et très humaine.
  • Un panel de personnages vraiment très intéressant
  • La plume de l’auteure qui est accessible et au service des émotions

4

23

Bilan mars 2021

ship-2202910_1280 (1)

Salut tout le monde ! On se retrouve (tardivement) pour le bilan de mars 2021. J’ai fait de belles découvertes mais je me suis aussi un peu cassé la figure lol.
——————————————————————————————-
Bilan Livresque
——————————————————————————————-
Services presse et Comités
J’ai eu la chance de me plonger dans un roman pour un comité de lecture aussi. Nous somme donc à 15 lectures/écoutes pour le mois de mars. Je suis heureuse d’avoir pu reprendre un rythme convenable.
——————————————————————————————-
Les 03 meilleures lectures du mois…
——————————————————————————————-
——————————————————————————————-
J’attendais plus de… 
——————————————————————————————-
Je vous embrasse bien fort, on se retrouve dans deux semaines pour le bilan d’avril
12

L’appel des éléments – Tome 03 : le déferlement de Stéphane Melin

couv32417077Résumé : Les masques tombent et l’échiquier est enfin révélé. Brisés et divisés, les Élus voient leurs chances de réussite s’amenuiser face aux divinités qui se sont jouées d’eux. Pourtant, forts de leurs nouvelles alliances, ils trouveront le courage de poursuivre le combat, même s’ils devront pour cela franchir le seuil de la mort. Que devront-ils encore sacrifier pour rentrer chez eux et profiter d’une paix éternelle?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Stéphane Melin pour l’envoi de ce roman en service presse. Ayant eu les deux premiers tomes de la saga, je ne me voyais pas refuser l’appel du troisième tome. C’est vraiment une saga entrainante qui n’a pas fini de me surprendre du début du premier tome à la fin du troisième.

J’ai beaucoup apprécié la manière dont le troisième tome commence vraiment lorsque le deuxième tome s’arrête, on est directement plongé dans le feu de l’action et j’ai trouvé ça vraiment sympathique ! C’est dynamique et agréable à lire. Même si cette idée de tout de suite replonger dans l’univers sans faire de chichi est sympathique pour le lecteur, ça l’est un peu moins pour nos personnages qui se retrouvent dans une situation assez périlleuse voire même assez désagréable. Très rapidement, c’est dans une ambiance de violence et de rage que nous retrouvons. Nos protagonistes se retrouvent face à une désillusion totale : comment faire pour ne pas se laisser abattre face à des événements aussi cruels ? Comment croire qu’il est possible de gagner contre le Chaos désormais ? Tant de sacrifices pour ne pas savoir si tout cela va être possible.

Clairement, on reste sur la même impression que les deux premiers tomes. C’est bon, vraiment bon. On sent que Stéphane Melin a voulu de la précision. Les personnages sont bien construits. Psychologiquement, on se retrouve avec un panel de personnages très réussi. En effet, l’auteur prend le parti de proposer des situations difficiles à supporter et à encaisser. On est en pleine guerre, cela ne fait que commencer. Qui dit guerre dit violence, mort, horreur. C’est assez compliqué de vous parler du panel de personnages : on en retrouve certains que l’on a rencontrés dans les deux premiers tomes. En toute honnêteté, il y a eu beaucoup de bouleversements mais ils restent le point fort de la saga de Stéphane Melin. On se sent bien près d’eux et on vit vraiment l’histoire avec eux. Je trouve que ce tome trois est le plus psychologique de la saga. On va vraiment vivre et subir toute cette violence avec eux.

Ce troisième et dernier tome va nous mettre de sacrés coups, j’ai mis un peu de temps pour avancer : j’avais envie de savoir la fin mais j’avais aussi peur de la connaitre. C’était vraiment particulier comme lecture pour moi. Je suis heureuse d’avoir été jusqu’au bout de la saga de Stéphane Melin mais le tome deux m’a vraiment laissée sur les fesses. J’ai eu un peu de mal à aller jusqu’au bout tant j’avais peur de m’attacher aux personnages.

Stéphane Melin a une très belle plume : ce que j’ai le plus apprécié, c’est le fait que la plume nous propose des exercices compliqués : l’action est ultra présente, on est toujours dans une dynamique assez folle mais on a aussi les émotions qui sont là et exacerbées par l’environnement et la fragilité des personnages. On est dans un troisième roman qui s’ouvre sur de la colère et du désespoir. La colère fait faire n’importe quoi lorsqu’elle est aveuglante.

Stéphane Melin a su, avec brio, mélanger les émotions à l’action. On est dans une spirale d’événements et notre cœur chavire entre toutes les émotions que l’on découvre au travers des pages. Le monde créé est juste sublime et j’ai beaucoup apprécié les décors et les descriptions proposés par l’auteur.

C’est le tome le plus humain et le plus crédible. Stéphane Melin signe son meilleur tome et nous permet de finir notre lecture en apothéose. Merci pour sa confiance.

03 bonnes raisons de lire cette saga :

  • Un panel de personnages riche et très intéressant.
  • Une plume excellente au service de l’action et des émotions
  • Un monde riche et très intéressant

4

16

Les Erainn Tome 02 – Le souffle d’infinité de Thalie Perrot

71KlDf-Nq9LRésumé : Sean Erainn est de retour à Saint-Malo. Trois ans après le mariage de son frère Rory avec Cordélia de Montrésor, il vient rencontrer son neveu. C’est dans la demeure de son aîné que Sean fait la connaissance de Madeline Kerradec, une jeune femme très belle, mais auréolée de mystère qui a, de surcroît, un passé trouble. Pourtant, il se sent irrésistiblement attiré par elle. Décidé plus que jamais à découvrir qui se cache derrière la carapace de la jeune femme, il est loin d’imaginer dans quelles aventures il va être entraîné.Leur attirance saura-t-elle survivre aux embûches que le destin s’acharne à mettre sur leur chemin ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement M.E.C Editions pour l’envoi de ce roman. Il me tardait de vous parler de ce roman. Si vous vous souvenez bien, j’avais eu un réel coup de cœur pour l’univers de Thalie Perrot à travers son premier tome « Attractif enchantement » qui proposait de découvrir la famille Erainn à travers Rory et la famille de Montrésor à travers le personnage de Cordélia. J’avais beaucoup apprécié ma découverte et la manière dont Thalie Perrot avait, avec brio, mélangé le folklore irlandais à la romance historique.

Le tome 02 de la saga Erainn permet de mettre en lumière Sean, le frère de Rory. Sean est un personnage que j’ai beaucoup apprécié tant il dégage les qualités que j’aime trouver chez mes personnages principaux masculins : l’écoute, la gentillesse, l’abnégation aussi. Sean a tendance à vouloir chercher le meilleur en chacun des êtres qu’il rencontre. Il a tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. J’aime cela. Sean n’en est pas pour autant mièvre et naïf. Il sait que le monde n’est pas rose, il sait que la vie n’est pas un long fleuve tranquille mais il préfère être bon qu’être une brute.

Sean va tomber sous le charme de Madeline. La fille Kerradec qui a dû vivre avec une mère absente et un père vivant dans l’ombre du spectre de sa femme qui a été kidnappé. Madeline apparait dans le premier tome ainsi que ses parents. Yves et Gwenaëlle Kerradec sont la parfaite illustration d’un couple amoureux dans lequel l’un ne peut vivre sans l’autre. Madeline est une jeune femme qui a connu les pires atrocités : entraves, violences, horreur, angoisses… Tout cela fait de Madeline une jeune femme à part qui va nous prouver que les apparences sont trompeuses. Elle m’a beaucoup fait penser à Elizabeth Swann : un caractère bien trempé, une envie de savoir les choses et cette absence de crainte lorsqu’il s’agit de braver les convenances de la société pour arriver à ses fins.

Je pourrais aisément comprendre que Sean apparaisse comme le stéréotype de l’homme parfait. Néanmoins, je trouve que Sean est un personnage très bien construit quand on pense à ce que l’auteure a voulu mettre en place. Même si j’ai eu des débuts un peu compliqués avec Madeline, j’ai aussi compris où l’auteure voulait en venir. J’ai accepté cette part d’ombre chez Madeline. Il est assez rare de trouver cette noirceur chez un personnage féminin, cela dénote mais cela fait du bien. Après tout ce qu’elle a vécu, Madeline ne croit plus en rien et encore moins en l’amour. Comment pourrait-il en être autrement ? L’auteure a décidé de nous proposer des personnages atypiques. La situation l’est aussi, pour mon plus grand plaisir !

Madeline et Sean vont fonctionner comme deux personnages aux antipodes : l’un bienveillant et solaire, l’autre plongée dans une noirceur et dans la tristesse. Néanmoins, les opposés s’attirent et vont nous proposer une romance historique d’aventure vraiment palpitante.

L’auteure met vraiment en avant ce jeu d’ombre et de lumière. Si on peut l’apercevoir à travers le duo Sean/Madeline, on va aussi pouvoir le comprendre à travers d’autres relations. Lorsque je vous parlais de « romance historique d’aventure » je voulais souligner le fait que l’auteure va venir mettre un bon coup de pied dans les codes de ce genre qu’est la romance historique. Ici, il n’y a pas de bal, de grands châteaux, de carnets de bals et des premiers émois. Rien de tout ça.

Il y a la thématique du voyage. Ce voyage géographique que l’on va faire, cette balade aussi riche en émotions qu’effrayante sur le bateau des Paoli. C’est aussi un voyage personnel. L’aventure apparaît aussi comme une quête identitaire, un voyage initiatique. Madeline doit en passer par là pour comprendre qui elle est et d’où elle vient.

On va se plonger sans aucune difficulté dans une nouvelle aventure avec notre famille préférée : les Erainn. Ils sont le fil conducteur de cette saga : Thalie Perrot n’en oublie aucun et nous propose de retrouver les personnages du premier tome. Il est vrai qu’elle garde certains codes de ce genre souvent boudé mais ô combien riche. Néanmoins, l’auteure prend le parti de nous proposer quelque chose d’original ! Son œuvre est une œuvre pivot et visionnaire qui va dépoussiérer le genre de la romance historique ! Comment ? Rien de plus simple pour Thalie ! Une bonne dose de piraterie, de caractère bien trempé et de folklore. On retrouve le folklore celtique qui m’avait beaucoup plu dans le premier tome avec la banshee. La famille Erainn est très soudée. Rory et Liam ne vont pas perdre un instant pour porter secours à Sean qui va se retrouver dans une situation assez délicate. Avec Madeline, ils vont apprendre à se comprendre et à se voir sous un jour différent : et si l’ombre et la lumière pouvait cohabiter dans une seule personne ? Et si… Et si… Et si… Tant de questions qui vont trouver des réponses à travers la plume et les mots de Thalie Perrot.

Il y a tant d’émotions et de délicatesse à travers cette plume. La générosité de Thalie se ressent dans le personnage de Sean mais aussi à travers Madeline qui va être là où on ne s’y attend pas. Sur le bateau des frères Paoli, elle va comprendre d’où elle vient, elle va en apprendre plus sur cette mère qui lui manque tant dans sa vie et va apprendre à accepter son passé. Le message que Thalie véhicule est très beau : apprendre à accepter d’où l’on vient pour choisir où l’on va. L’auteure va savoir faire vivre une relation mère/fille entre Gwenaëlle et Madeline alors qu’elle n’a quasiment pas existé. A travers les mots des protagonistes, on va se rendre compte de la générosité de Gwenaëlle et de sa manière de voir les choses : elle est la lumière qui manque à Madeline. Elle est la source de la noirceur de manière indirecte. Son absence marque une noirceur dans son âme. L’ombre et la lumière, cette idée est poétique et mise en place tout au long du roman à travers différentes relations et différents personnages.

Là où l’auteure a choisi de dérouter son lectorat, j’y ai vu du génie. Là où certaines et certains d’entre vous y verront de l’incompréhension, j’y vois un grain de folie et une réelle envie de construire une intrigue sans faille. Là où certaines et certains seront déroutés par l’aventure dans la romance historique, moi j’y vois une bouffée d’air frais dans un genre qui commençait, pour moi, à se répéter. J’ai tellement hâte d’avoir le troisième tome entre les mains.

C’est donc un nouveau coup de cœur pour moi. Avant que quelqu’un ose mettre ça sur le dos de l’amitié qui m’unit à Thalie, je n’ai qu’une chose à vous dire : la complaisance, chez moi, n’existe pas. Il parait que je suis crainte sur la toile, que les auteurs tremblent quand ils savent que je vais les chroniquer : c’est bien comme ça. Je n’ai rien à cacher et encore moins à Thalie. Elle signe un deuxième tome terriblement différent mais ô combien riche. Je la remercie pour sa confiance et son amitié. Thalie, n’ait jamais peur d’écrire, tu as un talent fou.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La plume de Thalie Perrot, toujours aussi formidable, belle et douce. Merci pour ce moment parfait ! J’avais besoin d’avoir un être solaire comme Sean pour changer un peu de la morosité du quotidien
  • Le coup de pied fichu aux codes poussiéreux de la romance historique
  • La thématique filée de l’ombre et la lumière à travers tout le roman. Bravo !

5

18

Sur la terre comme au ciel de Christian Signol

9791035403959-001-TRésumé : « Être au plus près de la nature entretient l’espoir et redonne vie.» Dans la campagne berrichonne, Ambroise est garde d’un parc naturel, devenu le paradis des oiseaux. C’est un homme simple et amoureux de la faune, qu’il protège grâce à sa connaissance immémoriale de la nature. Mais Ambroise est accablé par la disparition de son fils, Vincent, parti au Canada dix ans plus tôt. Récit d’une renaissance, ode à la beauté et au mystère du monde, le nouveau roman de Christian Signol convoque des thèmes chers à l’auteur d’une oeuvre qui célèbre la nature et dénonce le danger qui la menace. Sur la terre comme au ciel est l’histoire poignante d’un père et d’un fils séparés par le destin. L’un n’a jamais quitté la terre qui l’a vu naître, cet univers immuable auquel il est viscéralement attaché et dont il connaît les moindres secrets. L’autre, poussé comme un oiseau migrateur vers un ailleurs plein de promesses, est parti au Canada à la découverte des grands espaces et n’a plus donné de nouvelles depuis dix ans. Jusqu’au drame qui, peut-être, les ramènera l’un vers l’autre. Christian Signol a ce talent pour évoquer l’immensité du ciel, les étés flamboyants et les aubes limpides. Des étangs du Touvois aux grands espaces du Nord québécois, ce récit pudique est un hymne au pouvoir consolateur d’une nature

~ Service presse audio ~

Je remercie chaleureusement Hermine et les éditions Audiolib pour cette découverte. Christian Signol est un auteur que je n’ai jamais lu ni écouté. Faisant partie, pour moi, des auteurs que l’on retrouve souvent chez des lecteurs assez âgés, je n’ai jamais osé sauter le pas. Un peu comme Françoise Bourdin ou Janine Boissard (que j’ai pris plaisir à découvrir), j’ai décidé de me laisser porter par la plume de l’auteur histoire de voir si je pouvais être attirée par l’une de ses intrigues. Sur la terre comme au ciel est une très belle histoire entre un père et son fils, entre le ciel et la terre, entre les hommes et la nature. C’est une histoire qui m’a sincèrement touchée.

Ambroise est un vieil homme qui essaye de finir sa vie paisiblement là où il se sent bien : dans son parc naturel dont il est le garde. Il vit toute l’année avec les animaux mais surtout avec les oiseaux qu’il aime par-dessus tout. Seulement, Ambroise n’est pas heureux comme il le devrait. Un mystère persiste dans sa vie : Vincent, son fils, parti au Canada pour vivre de son métier d’ornithologue, ne lui parle plus depuis des années. Pourquoi ? Comment ? Est-il vivant ? Est-il mort ? Tant de question assaillent Ambroise jusqu’à ce que la vérité lui explose en plein visage : Vincent est vivant mais complètement amnésique.

Ambroise va devoir apprendre à vivre avec ce fils différent, comme un bébé à qui il faudrait tout apprendre : manger, boire, dormir. Petit à petit, Ambroise va montrer à Vincent les oiseaux, le parc naturel mais aussi la barque, les vastes étendues, les oiseaux qui viennent quelque temps se reposer avant de repartir pour d’autres continents. Vincent et Ambroise vont de nouveau apprendre à vivre ensemble pour le meilleur mais aussi pour les moments les moins évidents.

Ce que j’ai grandement apprécié dans cette intrigue, c’est le rapport entre Ambroise et la Nature. Il règne un profondLogoAudiolib respect entre ces deux-là. En effet, j’ai beaucoup apprécié la manière dont Ambroise s’approprie le parc, c’est sa maison, son havre de paix. Il en est le gardien sacré et pourrait se sacrifier pour que les oiseaux se sentent ici chez eux. C’est vraiment magnifique. Au-delà de la relation particulière entre Ambroise et la Nature, j’ai aussi grandement apprécié comment Ambroise utilisait cette nature et plus particulièrement les oiseaux pour faire naitre la flamme du souvenir dans les yeux de son fils. Vincent va, petit à petit, se souvenir et nous parler de sa vie au Canada. Ce récit est magnifique et très crédible. J’ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire pour toutes les émotions qu’elle nous véhicule.

Sur la terre comme au ciel est une magnifique histoire. Les thématiques sont variées et toutes très bien travaillées : au-delà des oiseaux et de la nature, il y a cette relation père-fils que j’ai trouvé magnifique. Il y a aussi de la romance qui vient bercer l’intrigue et la rendre plus douce. Le parcours de Vincent vers la guérison est beau et fort. Il a des qualités et des faiblesses et cela le rend profondément humain et attachant. Ambroise reste mon personnage préféré tant il est simple, doux et extrêmement généreux.

La plume de Christian Signol est vraiment très agréable. Il y a vraiment une douceur qui se dégage des mots, j’irai même dire que c’est très poétique. Les personnages sont dessinés avec beaucoup de soin. Daniel Nicodème est la personne qui nous lit ce roman. Quelle voix ! Je trouve qu’elle est faite pour ce texte. J’ai trouvé qu’elle était belle, juste et qu’elle collait parfaitement au personnage d’Ambroise qui est notre narrateur. C’est vraiment une très belle histoire.

A titre personnel, j’ai beaucoup pensé à ma grand-mère qui me disait toujours « Lis du Signol ma petite-fille, on passe toujours un bon moment ». Comme d’habitude, elle avait raison ma mamie. J’ai décidé de faire plus de place à cet auteur dans mes étagères en mémoire de ma grand-mère. Elle n’est plus là mais grâce à ce genre de lecture, j’ai l’impression qu’elle lit avec moi. Rien que pour ça, merci.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La relation Ambroise-Vincent qui va nous faire vivre une relation père-fils merveilleuse et parfaitement imparfaite. Ca la rend vraiment très belle
  • La place des oiseaux et de la Nature dans ce roman
  • La plume de Christian Signol et toutes les émotions véhiculées

4.5