10

@Sirène Episode 2 – Olivia Billington

14469548_345502745792479_1232814324286736034_n.jpgRésumé : Michaela Dauclair est habitée par un étrange besoin de devenir sirène, d’explorer les fonds marins. Au summum de sa carrière, l’auteure à succès est à la recherche d’un compagnon pour son aventure aquatique. Florian, séducteur aguerri et plus que charmant, incapable de garder ses conquêtes, est la cible parfaite. Subjugué, notre héros ignore qu’il embarque pour une dangereuse épopée. Une cuisinière effarouchée, des poissons, des piscines, une libraire amoureuse, des profondeurs inquiétantes… Plongez dans une histoire drôle et houleuse. Une romance barrée, surprenante et décalée : accrochez-vous !

Mon avis : Je remercie une nouvelle fois Nisha éditions et surtout Marie pour sa gentillesse.

Aussitôt eu aussitôt lu! J’ai littéralement dévoré les mots de ce deuxième tome. Il s’avère qu’il est très très additif. J’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’ai encore une fois été frustrée par la dernière ligne de ce tome! Je voulais (et je veux encore!) savoir la suite!

J’aime beaucoup le fait que l’on retrouve nos trois personnages principaux à savoir Rebecca, Florian & Michaela. Mais ce que j’ai encore le plus apprécié c’est qu’à ses trois personnages là, on associe trois personnages secondaires du premier tome pour leur donner une place plus importance dans ce deuxième tome. On retrouve donc Julien, le meilleur ami de Florien, Clémence, la cuisinière de Michaela et Amaury, l’ex petit-ami de Rebecca. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteure a sur exploiter tous ces personnages.

Les relations évoluent.

– On en apprend plus sur la relation Michaela/Florian. J’ai beaucoup aimé les rebondissements liés à cette relation. Je ne m’attendais vraiment pas à ce que la relation prenne ce tournant mais j’ai trouvé ça très original!
– La relation entre Rebecca & Florian évolue aussi. Rebecca est toujours sous le charme de Florian. Ce qu’elle prenait pour de l’attirance se trouve être beaucoup plus important que ce qu’elle pensait. Florian lui, se rapproche d’elle pour lui parler de Michaela. Ils deviennent amis.

J’ai apprécié les chassés-croisés entre les personnages, qui sans le savoir, rencontrent les personnes dont les autres leur parlent. Le coup de foudre entre Julien et Clémence par exemple: cette dernière qui se rend dans la librairie de Rebecca qui connait Clémence par l’intermédiaire de Julien p=mais qui ne la reconnait pas. AHHHH! J’adore ce genre de situations où l’on a envie de crier au personnage :  » HE !!! C’EST CLEMENCE REBECCA!!! ALLO, OUVRE LES YEUX! »

Rebecca est toujours coincée avec ses sentiments pour Florian qui prennent beaucoup

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d’ampleur. Elle essaye de l’oublier avec Amaury sans grande conviction. J’aime toujours autant ce personnage un peu torturé qui essaye de faire passer le bonheur des autres avant le sien.

J’ai trouvé que la situation entre Florian et Julien s’est réglée beaucoup trop vite en revanche. C’était, à mon goût, beaucoup trop facile et rapide. C’est le seul point négatif de ce tome à mon goût.

Michaela s’ouvre au lecteur et je l’apprécie plus. Elle est secrète mais rêve quand même de trouver l’amour. Elle est très rancunière et à son petit caractère mais j’ai réussi à l’apprivoiser quelque peu. Je la trouve plus attachante.

La relation entre Clémence et Julien est l’une des raisons pour lesquelles j’attends le troisième tome avec impatience.

14102321_869552063176273_1970639135923634263_nLa plume d’Olivia Billington est très additive! Très belle et pleine d’humour. Elle met de la bonne humeur dans chaque page de son roman et je trouve cela très appréciable. On est confortablement installé dans son univers et ça fait beaucoup de bien!

Pour conclure, un tome deux à la hauteur de mes attentes qui me laisse beaucoup de raison d’espérer un feu d’artifice pour le troisième tome!

Ma note : 19/20

26

L’infini + un – Amy Harmon

l-infini---un-657261-250-400.jpgRésumé : Bonnie Rae Shelby, superstar mondiale, a tout pour elle : l’argent, la beauté, la gloire et… l’envie d’en finir avec la vie. Finn Clyde, lui, n’est rien et ne possède rien, à part son intelligence et son cynisme à toute épreuve. La seule chose qu’il demande : qu’on lui donne enfin sa chance.
Une main tendue et quelques coïncidences plus loin, et les voilà engagés dans un périple qui pourrait les transformer aussi bien que les anéantir. Une romance addictive où il est question d’étoiles filantes, de cages plus ou moins dorées et de destinées forgées envers et contre tout.

Mon avis : Depuis le temps que je voulais me procurer ce roman!! J’ai été très contente de le trouver par hasard à la médiathèque.

C’est une très belle histoire, j’ai passé un très bon moment avec ce roman en compagnie de Bonnie et Clyde.

J’ai trouvé la couverture du roman très belle et poétique. J’aime beaucoup la musique et la couverture m’a, forcément tout de suite,  sautée aux yeux.

On rencontre Bonnie Rae Shelby. Une chanteuse très en vogue (je l’ai comparé dans mon esprit à Miley Cyrus à ses débuts pas à ce truc provoc’ du moment). Elle est jeune, riche, belle et célèbre mais très triste. Minnie, sa soeur jumelle est décédée d’un cancer et sa grand-mère « Gran » lui a caché pendant une semaine son décès pour ne pas qu’elle annule sa tournée. Elle craque: elle coupe ses beaux cheveux, prend le sac de sa grand-mère et s’enfuit. Elle fuit cette atmosphère qui la père. Elle veut en finir. Personnellement, le personnage de Gran m’a laissé dubitative: comment une mamie peut faire cela à sa petite fille. Tout ça pour l’appât du gain. Je trouve cela moche.

Finn Clyde est un jeune homme torturé; sorti de prison pour complicité de braquage, il a tout perdu, y compris son frère Fish, son jumeau, tué dans ce braquage. Il réussi a dissuader Bonnie de sauter du pont. Il est un grand magicien des mathématique et surtout des chiffres.

Ces deux-là, diamétralement opposés, nous emmènent dans une folle aventure pleine de rebondissements.

La musique a une très grande place dans ce roman. Quand les mots deviennent trop compliqués, Bonnie chante, Clyde écoute. C’est une très belle relation. J’ai beaucoup apprécié pouvoir prendre mon temps dans cette lecture;  c’est un gros pavé et l’auteur prend son temps pour que Bonnie et Clyde se rencontrent, s’apprivoisent, se découvrent et finissent par tomber amoureux. C’était très appréciable.

Cependant, j’ai trouvé quelques longueurs qui ont un peu ralenti ma lecture. Rien de grave en soi mais certains passages n’étaient, à mon goût, pas nécessaires.

J’ai apprécié les rencontrent qu’ils font tout au long de leur périple. Je pense surtout à William et Katy. Ce sont vraiment des histoires touchantes qui viennent croiser l’histoire torturée de Bonnie et Clyde. Cela vient ajouter un peu d’allégresse et de bonheur à cette histoire assez lourde à porter. J’ai apprécié que Bonnie et Clyde ne se préoccupent pas forcément que de leurs problèmes.

Tous les deux ont perdu leur moitié et finissent par chasser les images et les horreurs de leurs passés pour pouvoir s’épanouir sans voir Fish et Minnie dans leurs reflets. J’ai beaucoup aimé le moment des miroirs. Bonnie n’existe que lorsque Finn est dans les parages et inversement.

La plume de l’auteur est très poétique et parvient à trouver les mots justes pour toucher le lecteur ce qui nous permet de passer un très bon moment avec Bonnie et Clyde.

Ma note : 17/20

10

Audrey retrouvée – Sophie Kinsella

cvt_audrey-retrouvee_1143Résumé : Audrey a 14 ans. Elle souffre de troubles anxieux. Elle vit cachée derrière ses lunettes noires, recluse dans la maison de ses parents à Londres. Ça, c’était avant. Avant que Dr Sarah, son psychiatre, lui demande de tourner un film sur sa famille, pour voir la vie d’un oeil nouveau : celui de la caméra. Avant que Linus, un copain de son frère, débarque. Avec son grand sourire et ses drôles de petits mots griffonnés sur le coin d’une feuille, il va pousser Audrey à sortir. Et à redécouvrir le monde…

Mon avis : Je n’attendais rien de ce roman en l’empruntant à la médiathèque. En effet, c’est la deuxième fois que je croise la route de Sophie Kinsella que j’avais déjà rencontré via Les petits secrets d’Emma et j’en garde un bon souvenir. C’est avec bonheur que j’ai retrouvé cette auteure dans un tout autre genre.

J’ai passé un très bon moment avec Audrey et sa famille malgré le fait que l’on traite d’un sujet sensible, douloureux et que la cruauté des plus jeunes peut parfois être dévastatrice. Sophie Kinsella arrive à nous faire rire malgré le sérieux du sujet et ça, ce n’est pas une mince affaire.

On rencontre Audrey, 14 ans, qui panique au moindre contact avec les autres. Elle tolère sa famille mais c’est tout. Que ce soit les amis de ses frères, les inconnus dans la rue, elle ne veut parler ni voir personne et même si elle le voulait, elle ne le pourrait pas. Elle souffre d’anxiété au point de porter des lunettes de soleil en permanence pour ne pas avoir de contact oculaire avec les autres. Elle ne sort jamais de chez elle sauf pour se rendre chez le Docteur Sarah à l’hôpital.

A travers Audrey, on rencontre aussi sa famille qui est adorablement bordélique. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de cette maison. On s’y sent bien parce que tout n’est pas politiquement correct, que la maisonnée vit. Ca donne un punch à l’histoire et au rythme de lecture. La mère d’Audrey est excellente! Elle est complètement folle, elle veut faire au mieux pour ses enfants en arrivant à des cas extrêmes par moment comme balancer l’ordinateur de son fils par la fenêtre. Elle lis le Times et des documentaires éducatifs dans l’espoir de pouvoir éduquer correctement ses enfants. Son père lui fait des grosses bourdes toute la journée lorsqu’il ne travaille pas. Je l’ai trouvé drôle et c’est la personne qui réussit à faire réfléchir sa femme et ne pas la laisser partir dans ses délires. Franck, son frère aime les jeux vidéos, il passe sa vie devant son écran (ce qui énerve prodigieusement sa mère), il est drôle, cynique et très ironique. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui a besoin d’être guidé en douceur pour pouvoir trouver sa voie. Il protège beaucoup sa soeur sans forcément la ménager lorsqu’il peut le faire. Et il y a Félix, cette petite boule d’énergie et d’amour qui est à croquer. Il apporte beaucoup d’amour et d’affection dans ces pages. Trop mignon!

On suit Audrey dans sa tentative de reprendre les rennes de sa vie. A travers la caméra, elle nous montre sa vie telle qu’elle est. Cela amène des situations assez drôles et parfois moins. On suit leur quotidien à tous.

Puis Linus arrive, c’est un ami de Franck. Même si les débuts entre Audrey et Linus ont été compliqués, il change la vie d’Audrey et elle devient moins compliquée à gérer. Elle respire mieux et sa vie est plus douce. Il arrive doucement à l’apprivoiser par des petits jeux, des petits mots… Et les deux tombes amoureux doucement. C’était une petite histoire très mignonne.

On sent bien le lien entre tous les membres de la famille. Ils veulent tous l’aider à se reconstruire et à retrouver ce qu’ils étaient. Sa mère voudrait reprendre son travail même si c’est compliqué avec Audrey. Pour toutes ces raisons, Audrey va se surpasser.

On a un « avant » et « après » l’accident bien que l’on ne sache pas forcément en détail ce qui s’est passé, on le devine facilement quand même. Il est intéressant pour comprendre comment Audrey en est arrivée là.

La plume de Sophie Kinsella est toujours aussi belle et agréable que dans ses romans de Chick Lit. C’est exceptionnel, elle réussit à nous détendre avec un sujet pourtant très complexe à gérer.

Je veux découvrir ses autres oeuvres du coup! J’ai commandé l’intégrale de « l’accro du shopping ». J’ai beaucoup ri, je me suis sentie comme un membre de leur famille. On est dans leur quotidien, aec leurs joies et leurs tristesses.

J’ai beaucoup aimé voir Audrey évoluer grâce à Linus. C’est un très beau roman !

Ma note : 18/20

12

Les ombres de Kerohan – Naïma Murail Zimmermann

51hcgco8ckl-_sx195_Résumé : À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien. Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ? Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude. Encore que. Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper.

Mon avis : En empruntant ce roman à la médiathèque je ne m’attendais à rien en particulier. Un petit livre jeunesse.

On rencontre Viola et Sebastian envoyés chez leur oncle après la mort de leur mère. Le père étant en voyage d’affaires, il a du les placer le temps qu’il revienne.

Il y a une forte inspiration victorienne dans ce roman: le manoir qui fait peur, le mystère qui plane autour de la famille et de la bâtisse. Beaucoup d’interrogation: qui croire? Que faire?

Le personnel de ce manoir est tout bonnement très désagréable. Entre le docteur Vesper et Madame Lebrun, les enfants sont dans une peur permanente. Même si Viola ne veut pas céder à la panique, elle n’est vraiment pas rassurée. Ils se rendent compte que leur oncle n’est pas vraiment ravi de leur présence dans l’enceinte de sa demeure. Le docteur Vesper fait peur, qui est-il? Le reste du personnel ne le voit pas d’un bon oeil. La tante et la cousine de Viola et Sebastian sont quasiment inexistantes : on ne les voit jamais, elle sont toujours malades. Et Madame Lebrun est austère et très désagréable. Ils ne sont vraiment pas les bienvenus ici. Viola commence à se poser beaucoup de questions. Que se passe-t-il dans cette maison?

Viola s’inquiète de plus en plus. Sebastian est jeune et très imaginatif. Elle ne croit pas ses histoires de Korrigan et d’Anchou (bêtes mystiques et mystérieuses). Elle ne veut pas y croire et laisser place à la peur et à la panique.

La mystère plane de plus en plus. Il plane autour de leur cousine Ismérie. Le personnage du docteur Vesper prend beaucoup d’importance. On comprend à la fin du roman le rôle de l’Anchou grâce au docteur. On a donc une révélation du mystère.

Les décors sont effrayants. Le manoir du Kerohan n’est vraiment pas accueillant. Il ne rassure pas les enfants. On y trouve un cimetière abandonné qui est très effrayant. On ne s’y sent pas à l’aise ni les bienvenus. Le personnel ne vit pas dans le manoir. Viola s’interroge sur cette étrangeté. Le climat de tension est très présent.

Viola et Sebastian sont très unis malgré leur jeune âge. La mort de leur mère et l’absence de leur père ne leur laisse pas le choix: ils doivent se soutenir. Ils sont très attachants et l’on espère que rien ne leur arrivera.

J’ai beaucoup aimé l’inspiration du roman traditionnel victorien. Je n’ai pas aimé le côté un peu trop jeune des réflexions par moment. J’ai eu du mal a entrer dans ma lecture. C’est un livre qui convient bien aux 10/12 ans avertis ! Il est trop effrayant pour les plus jeunes à mon goût.

L’auteure a une très belle plume et nous écrit de belles tournures de phrases. La plume est accessible pour les plus jeunes. Elle permet une lecture rapide et facile.

La fin est surprenante. J’ai bien aimé le côté fantastique de la fin. Il y a de beaux rebondissements. On ne s’ennuie pas.

Pour conclure, c’est un bon livre jeunesse pour les premiers pas dans le genre fantastique.

Ma note : 15/20

10

Mon royaume pour une guitare – Kidi Bebey

1540-1Résumé :Une narratrice revient sur son histoire familiale et la vie de ses parents qui, quittant le Cameroun pour suivre leurs études, tombèrent amoureux en France où ils fondèrent une famille.

Comment vivre en France quand on est éloigné de sa terre natale ? Faut-il voir cette vie comme une parenthèse en attendant un retour au pays qui n’arrive pas ? À l’inverse comment trouver sa place lors des séjours au Cameroun entre attentes de la famille et l’inéluctable distance qui se crée au fil des ans ? À moins qu’il ne faille apprendre à être heureux, un pied sur chaque rive en dépit des soubresauts de l’histoire et des luttes d’indépendance…

Le formidable destin d’une famille dont le père va transcender les difficultés du grand départ et laisser sa passion pour la musique bouleverser sa vie.

Mon avis : Je remercie dans un premier temps les éditions Michel Lafon et Camille pour sa gentillesse.

C’est un roman prenant : loin de l’autobiographie, ce roman est un roman familial. Une enfant raconte la vie de ses parents : l’avant et l’après rencontre.

Francis est le fils d’un pasteur camerounais. Il veut suivre les traces de son grand-frère et de le rendre fier de lui: il décroche une bourse d’études à Paris. Il devient un étudiant africain à Paris et journaliste pour l’UNESCO.Madé est la mère de Kidi mais surtout « la fille du géomètre ». Au Cameroun, son père est respecté, il gagne bien sa vie mais c’est la première fille à décrocher la même bourse que Francis. En tant qu’aînée, elle y a le droit. Elle est par moment déçue par les actes de son père.

C’est l’histoire de leurs vies que Kidi nous narre. Elle nous raconte et explique comment ils sont arrivés en France en promesse d’un avenir meilleur. Comment ils se rencontrent, se retrouvent et s’aiment à Paris. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ma lecture, les cinquante premières pages ont été compliquées mais une fois passé ce cap, j’ai su tout lire et c’était très beau.

On a toujours en toile de fond le Cameroun, le mal du pays, le manque de la famille et des amis. Mais aussi le choc des cultures et des traditions entre le pays colonisé et le pays colonisateur. Francis déchante beaucoup lorsqu’il arrive en France. Il se souvient quand il disait « Plus tard, je voudrais être blanc » : la réalité est tou20100628104007michellafont autre/

Puis il y a la guitare, la fameuse guitare qui fait écho au titre du roman bien évidemment. Francis décide de quitter son poste de journaliste à l’UNESCO pour s’adonner à sa passion : la musique et qui devient auteur compositeur parfois incompris dans son pays d’origine. Ses chansons à visée comique sont bien souvent mal interprétées.

Les parents de Kidi se battent pour instruire leurs enfants correctement et leur donner des valeurs qui leur permettront d’avancer dans leurs vies. Même si Kidi trouvent ses parents stricts, elle sait que c’est pour leur bien.

J’ai apprécié le fait qu’ils n’oublient jamais leur pays d’origine: le Cameroun. Ils font ce qu’il peuvent pout faire comprendre qu’ils sont français mais aussi camerounais. J’ai beaucoup apprécié cet effort.

On voit comment la vie peut évoluer et non forcément comme on l’avait prévu. Francis n’avait pas prévu de rester en France. Il avait pour but de revenir au pays, de retrouver famille et amis après ses études. De même pour MAdé mais ils ont du rester pour leurs cinq enfants et s’en occuper correctement.

beach_gate_weheartitC’est un beau roman émouvant avec des touches humoristiques. La liberté est le thème abordé et qui reste en toile de fond. Avec ce roman Kidi Bebey nous fait voyager dans le temps mais aussi entre le Cameroun et la France.

Ma note : 14/20

 

18

@Sirène – Olivia Billington


imageRésumé
: Michaela Dauclair est habitée par un étrange besoin de devenir sirène, d’explorer les fonds marins. Au summum de sa carrière, l’auteure à succès est à la recherche d’un compagnon pour son aventure aquatique. Florian, séducteur aguerri et plus que charmant, incapable de garder ses conquêtes, est la cible parfaite. Subjugué, notre héros ignore qu’il embarque pour une dangereuse épopée. Une cuisinière effarouchée, des poissons, des piscines, une libraire amoureuse, des profondeurs inquiétantes… Plongez dans une histoire drôle et houleuse. Une romance barrée, surprenante et décalée : accrochez-vous !

Mon avis : Premier partenariat avec Nisha Editions. Je voudrais remercier Marie pour son extrême gentillesse et sa disponibilité !

Ce premiertome fut une très belle découverte. Je l’ai lu très rapidement. Je n’ai pas lâché ma Kindle avant de l’avoir terminé!

On rencontre Florian: un beau trentenaire qui a un bon boulot, une bonne situation professionnelle mais qui a un seul problème : il n’arrive pas à trouver la perle rare de sa vie. Il ne rencontre que des folles à lier avec qui un début d’histoire n’est pas vraiment envisageable. Jusqu’au jour où, par hasard, il tombe sur une interview de Michaela Dauclair sur internet qui présentait justement son dernier roman publié : un roman sur les sirènes qui change énormément de ce qu’elle écrit d’habitude : des thrillers sanguinolents.14102321_869552063176273_1970639135923634263_n

Plus les jours passent, plus Florian est fasciné par elle. Elle est belle intelligente et mystérieuse. Il est complètement hypnotisé, sous son charme.

Rebecca est la librairie qui aiguille Florian, elle tombe complètement sous son charme. J’ai beaucoup apprécié ce personnage. Elle semble calme et passionnée par son métier. Mais si on la connait bien, mieux, on se rend compte qu’elle n’est pas timide mais juste réservée avec les gens qu’elle ne connait pas bien. On la redécouvre complètement et j’adore le fait qu’elle écoute du métal ! J’aime ce côté bivalent, elle m’a beaucoup plu !

Michaela reste un personnage bien mystérieux à l’image de ces sirènes qu’elle aime tant. Elle a toujours voulu en
être une et les rencontrer. Passion assez atypique mais plutôt très poétique. Elle est assez froide et distante pour préserver son intimité. Auteure à succès, elle vit dans une grande villa qui fait rêver ! Elle a des relations catastrophiques avec sa mère qui s’occupe plus de son chat que de sa fille… J’espère en découvrir plus sur ce personnage qui laisse sa carapace se fissurer au fil du roman surtout à la fin bien évidemment! Elle est encore un peu trop méfiante à mon goût mais je suis certaine que je l’apprécierai plus dans les prochains tomes!

Il y a différentes relations dans ce roman.

On rencontre Julien, le meilleur ami de Florian. On se rend compte que Florian a eu un passé douloureux mais que Julien est présent depuis longtemps et qu’il remet du baume au coeur!

On retrouve Rebecca avec FLorian. Florian décide de se confier à Rebecca au sujet de sa fascination pour Michaela mais Rebecca est, elle, complètement sous le charme de Florian. C’est un cercle vicieux qui j’espère se terminera bien!

beach_gate_weheartitFlorian parvient à rencontrer l’objet de son obsession via e-mail. C’est lors de leur échange pas e-mail d’ailleurs que le premier tome s’achève. Quelle frustration!!

J’aime aussi le fait que Michaela voudrait être une sirène. Ces créatures ensorcelantes, magnifique mais ne l’est-elle déjà pas aux yeux de Florian? Elle l’obsède, il veut tout savoir d’elle.

La plume de l’auteur est belle et fluide. J’ai beaucoup aimé l’univers que l’auteur nous propose.

ll faut quand même préciser que cette lecture est pour un public averti: il y a quelques scènes de sexe.

J’ai vraiment très hâte de lire le tome 2 !

Ma note : 18/20.

 

18

Les évadés du bocal – Bruno Longchampt

61vozfyvpl-_sx195_Résumé : Ils sont trois à s’évader de leur hôpital psychiatrique. Trois pieds nickelés soudés au chalumeau de leurs embrouilles paranoïaques, mais sacrement acharnés à vivre. Pourtant, entre Lisa, la superbe maniaco-délurée, Sandro, le jeune schizophrène halluciné, et Yves le papy rocker altermondialiste, pas grand-chose en commun à la base. Mis à part ce besoin vital de comprendre pourquoi la société travaille à les broyer chaque jour un peu plus. Et puis maintenant, il y a les autres patients de l’asile qui disparaissent sans laisser de trace, ce docteur Martinovic de plus en plus louche, la police qui les traque, et ce monde complètement barge où l’argent a tout écrasé́, où on peut croire à tout, parce que tout est possible. Où sont les fous ? On ne sait plus.

Mon avis : Laissez moi, tout d’abord, remercier les éditions Sarbacane pour ce partenariat !

J’ai eu le plaisir de lire le roman de Bruno Longchampt : les évadés du bocal.

Ce fut une belle découverte. J’ai aimé l’originalité du roman ainsi que les belles relations d’amitiés que j’ai pu y trouver. On y trouve comme je le dis une notion d’amitié forte tout au long du roman mais aussi une envie intense de liberté de la part de nos personnages.

On trouve trois personnages principaux :

logo-editions-Sarbacane– Lisa : C’est un personnage attachant qui passe du rire aux larmes et des larmes au rire en un instant. Elle mène la danse, elle ne se laisse pas berner par les hommes, ça c’est sur! Elle est une jeune mère qui n’a pas vu son petit garçon depuis trois ans. Dès qu’elle est heureuse, ou vit de trop fortes émotions, elle charme les hommes et tout cela termine bien souvent en strip-tease.
– Sandro est le plus jeune des trois. Il est considéré comme schizophrène. Il ne se sent bien que lorsqu’il est dans sa bulle. Il n’aime pas beaucoup les gens surtout les chauves… Il ne supporte pas ça! Il est attachant. Il entend toujours la voix de Messiah, taggeur professionnel qui crache sa haine du gouvernement sur les murs de Paris. Il se bat avec cette voix sans jamais réellement parvenir à la chasser.
– Yves est le doyen de la bande. Il se cache toujours derrière ses lunettes noires. Il est la tête pensante du groupe. Il connait les coupables, leur identité et leur crime.  Il devient très rapidement paranoïaque.

Ce trio m’a beaucoup plu. Même s’ils se sont échappés d’un hôpital psychiatrique, ils sont émouvants par leur sincérité: ils veulent démasquer l’infâme docteur Martinovic qui selon eux baigne dans le recel d’organe.

Leur évasion est liée à la disparition de leur ami Moussa. Ils se rendent vite compte que les propos des médecins sont faux. Pourquoi leur mentir? Où est Moussa, et les autres?

Nous voilà partis à la recherche de la vérité dans une folle course poursuite qui nous mènera à Paris, Marseille et même dans la Drôme. J’ai passé un bon moment avec ce roman.

J’ai aimé le fait que l’on connaisse leur vie d’avant et de comprendre comment et pourquoi

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ils en sont arrivés là. On se prend de sympathie pour ces trois personnages. J’aime aussi le fait qu’il y ait des apartés dans leur course poursuite: il y a des moments d’humanité qui apparaissent et qui apaisent un peu les moments plus durs du roman.

Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me demandais si vraiment le délire était présent ou si la vérité s’insinuait dans le discours de Lisa, Yves et Sandro. Qui croire?

La fin est étonnante. J’ai aimé avoir un épilogue et enfin connaître la vérité. C’est une belle histoire d’amitié et de liberté retrouvée mais au final, à quel prix? J’ai trouvé la plume de l’auteur très agréable ce qui a rendu ma lecture assez rapide. C’est très plaisant surtout dans un milieu très difficile.

Ma  note : 16/20

16

Fin de la parenthèse – Joann Sfar

ob_e1f150_fin-de-la-parenthese-sfar-dali.jpgRésumé : Seabearstein, peintre et amateur de femmes, reste enfermé quatre jours dans un hôtel particulier en compagnie de quatre jeunes filles afin de tenter de décryogéniser Salvador Dali par des mises en scène de ses tableaux. Une interrogation sur la vie, sur les pouvoirs de l’art et de l’amour, qui atteint son paroxysme lorsqu’il retrouve, au terme de son expérience, un Paris dévasté par la violence.

Mon avis : Encore une fois, je remercie Gilles Paris et les éditions rue de Sèvres pour ce partenariat!

Dans un premier temps, j’ai été très surprise. En effet, je n’avais pas remarqué que c’était une bande dessinée. Quand j’ai reçu un énorme carton je me suis demandée ce que c’était. L’originalité de la bande dessinée m’a plu. Ce fut une lecture rapide comme vous pouvez l’imaginer.

On y mêle art, fond politique, religion.

On retrouve des situations en parallèle bien différentes :
– Une rescapée des attentats de Paris qui raconte tant bien que mal son calvaire.
– Des idéalistes qui veulent décryogéniser le corps de Dali parce que selon eux, cela  changerai le monde.

Sebearstein est le personnage principal. Un artiste qui sort de son exil pour se lancer dans l’expérience Dali. Il s’enferme avec quatre créatures de rêve dans un hôtel particulier pendant quatre jours. L’idée est de découvrir le monde de Dali, de faire connaissance avec son génie. C’est un peintre amateur de femmes. La tentation sera donc grande pour lui.

C’est une bande dessinée qui donne à réfléchir. Elle est dans l’air du temps, moderne, actuelle. Elle nous interroge sur des faits précis, actuels. Elle nous pousse à réfléchir sur notre place dans la vie, notre condition. C’est une interrogation sur la vie en général et la place de l’art dans cette dernière. Quel est le pouvoir de l’art et du sacré?beach_gate_weheartit

Il faut savoir que cette bande dessinée est destinée à un public averti : il y a beaucoup de propos sexuels (et on ne fait pas dans la dentelle, je vous préviens). De plus, les demoiselles sont très souvent nues dans cette bande dessinée. Il n’y a aucune pudeur. C’est naturel pour elles (sauf pour une qui tient à son string!)

L’esprit Dali est bien présent dans cette oeuvre. Les dessins de l’artiste sont époustouflants! On retrouve vraiment la patte de Dali. J’ai vraiment été chargé par ses dessins.

En revanche, bien que séduite par la forme, j’ai du m’y reprendre à deux fois pour comprendre le fond. La philosophie et les interrogations étant très présentes, je m’y suis un peu perdue. J’ai mieux compris à la suite de ma deuxième lecture.

Une prise de drogue les fait tous les cinq basculer dans une autre dimension aussi bien corporelle que mentale. On est complètement dans le monde et les délires de Salvador Dali.

rue-de-sevres-logo.jpgJ’ai trouve un parallèle tout à fait exceptionnel ! En effet, pendant que Sebearstein crée, essaye de faire revivre dans un endroit confortable, dans un autre lieu, au même moment, on éclate tout à coup de bombe. La réalité est fracassante. L’art peut-il sauver cette vie?

Pour conclure, des dessins magnifiques, une ambiance particulière qui peut séduire beaucoup de gens!

Ma note : 14/20

20

Belle – Robin McKinley

belle-597124-250-400Résumé: Belle était loin d’être aussi jolie que ses sœurs. A quoi bon ? Aux soirées mondaines, aux robes somptueuses, elle préférait les chevaux et les auteurs anciens. Quand son père se trouva ruiné, elle en fut réduite à aller avec sa famille habiter une pauvre maison, dans un village au fond des bois. Tous auraient pu vivre ainsi, heureux d’une existence loin du luxe et des lumières de la ville, mais le destin s’acharna une fois encore sur eux. Quand son père revint au foyer avec l’histoire d’un château magique et de la terrible promesse qu’il avait dû faire à la Bête qui y vivait, Belle partit de son plein gré affronter le monstre et sa question sans cesse répétée : « Belle, voulez-vous… ? » Ceci est son histoire… une histoire d’amour et de rêve.

Mon avis: L’histoire ne change pas du conte que l’on connait. L’intrigue de base reste la même.

 Belle et sa famille partent à la campagne après la faillite de son père. C’est une famille mono-parentale : trois soeurs différentes mais très unies. Elles aident leur père, la maison, elles se font tant bien que mal à la vie de campagne. Elles passent d’un environnement riche, avec des domestiques à une vie précaire, rustique. Grâce est mariée et à deux enfants. Espérance est dans l’attente depuis trois ans de son fiancé disparu en mère et il y a Belle. Belle est la plus jeune, la plus simple : elle a toujours le nez dans un livre, apprend les langues. Elle est proche des animaux. Elle n’est pas très jolie mais très intelligente, douce et compréhensive. Elle travaille dur pour la ferme avec sa famille. Elle a un sens de l’honneur : elle part vivre chez la bête pour que sa famille vive correctement, sans être ennuyée.

Au fil du roman, on voit l’évolution de cette famille qui a tout perdu. Elle refait surface petit à petit grâce aux talents du mari de Grace qui est forgeron. Au travail de la famille, unie mais aussi grâce aux cadeaux de la Bête. La famille vit correctement parce que la Bête veille sur elle.

Le personnage de la Bête reste effrayant au début. Elle a un caractère effroyable par moment. Mais il se montre hospitalier avec son invitée/prisonnière Belle. Tous les soirs après le repas, il lui pose toujours la même question : « Voulez-vous m’épouser? »

La relation entre les deux personnages s’améliore de jour en jour. En effet, les premiers jours sont compliqués, Belle se sent prise au piège de ce château, de cette Bête mais les deux finissent par s’apprivoiser. On passe de la peur à la crainte puis au doute pour passer à l’acceptation de cette situation puis à la camaraderie pour passer à l’amitié puis enfin à l’amour. On lit une belle complicité entre ces deux personnages, j’ai beaucoup aimé lire cette complicité naissante.

Les décors sont somptueux. Ils sont bien sur enchantés. Tout est beau et tout finit par reprendre vit autour d’eux grâce à Belle et à son amour des animaux, sa douceur et sa joie de vivre. Les oiseaux qui avait désertés le château reviennent peu à peu et son cheval qui avait peur de la Bête, s’acclimate tant bien que mal ! Le château est magique, les pièces bougent, on ne peut pas se perdre. Il suffit de demander ce que l’on veut pour l’obtenir.

Il y a des présences qui aident Belle dans son quotidien et qui la chouchoute comme il se doit. Elle est parée des plus belles robes, des plus beau habits. Même si elle n’aime pas ça, elle est comme une reine dans l’enceinte de ce château. Ces aides sont invisibles mais très gentilles. La bibliothèque est une pièce centrale dans ce roman, en effet, Belle est enchantée par ces romans qui viennent de partout et même du futur! C’est surtout dans cette pièce que les deux amis s’apprivoisent.

La Bête accepte qu’elle aille prévenir sa soeur de ne pas se marier avec un homme du village. Son fiancé est vivant et il faut que Belle prévienne Espérance. Une fois au coeur de sa famille, elle est heureuse mais sent que quelque chose ne va pas. Elle va comprendre au bout de quelques jours qu’elle aime la Bête et qu’elle lui manque.

Cette réécriture de conte est courte, belle et efficace. J’ai passé un très bon moment avec ce roman. Robin McKinley a une très belle plume, une poésie certaine dans ses descriptions qui font rêver les lecteurs. Le château est magnifique sous sa plume. On apprécie les personnages et les décors.

Il reste un de mes contes préférés et j’aime à penser que l’amour est toujours vainqueur! Et puis… Cette couverture est magnifique!

Ma note : 19/20

12

Portrait de groupe avec parapluie – Violette Cabesos

1540-1Résumé : Marthe Bothorel, soixante-dix ans, s’est prise de passion sur le tard pour l’histoire de l’art : de musées en cours de dessin, l’autodidacte plonge dans un monde qui la fascine. Un dimanche, lors d’un concours de peintres amateurs, elle découvre le corps d’une femme assassinée selon un rituel aussi macabre que spectaculaire. Le premier d’une longue série… En compagnie de deux autres mamies aussi déjantées qu’elle et d’un policier mélomane, Marthe décide de démasquer le talentueux tueur !Un polar original, érudit et cocasse, où l’auteur du Teinturier de la lune et de La Promesse de l’ange nous embarque dans une enquête échevelée sur les traces des grands peintres du XXe siècle, du Bateau-Lavoir de Montmartre à la Ruche de Montparnasse.

Mon avis : Laissez moi tout d’abord remercier les éditions Albin Michel et Gilles Paris pour ce merveilleux partenariat!

C’était mon premier roman de cette auteure et je ne regrette pas mon choix pour cette lecture! J’ai adoré ! On mêle deux univers que j’adore : la lecture et l’art!

C’est un polar que j’ai beaucoup aimé par son originalité mais aussi par son contenu. On suit l’histoire en deux teintes : d’un côté l’histoire à travers les yeux du tueur et de l’autre côté celui de l’enquête policière.

On a trois personnages principaux qui se distinguent : Marthe, Jacote & Nastia qui sontLogo_Albin-Michel trois dames âgées. Trois mamies de 70 ans. Elles sont très originales et très différentes les unes des autres. Elles nous offrent un cocktail rock’n’roll durant tout le roman.
– Marthe est la plus important des trois. C’est elle qui fait la première découverte macabre. Elle aime l’art: entre visites, expositions et cours d’art, on ne l’arrête plus! Elle n’a pas eu une vie facile mais ne s’en est jamais plaint. Elle a un chien pour lui tenir compagnie: Arthur. Un petit chien adorablement baveux. Il la suit partout.
– Jacote est très drôle. Son langage est plus que drôle. J’ai rigolé plus d’une fois en lisant ses répliques détonantes. Elle utilise un vocabulaire d’homme enfin non d’un homme de la rue, des ouvriers d’entant. Elle m’a bien fait rire. Ce vocabulaire s’explique par le fait qu’elle tenait un bar principalement fréquentés par des hommes qui sortaient du travail.
– Nastia : C’est la dernière personne vivante d’une famille de nobles russes qui ont du fuir vers la France pour éviter de se faire massacrer. Elle est calme, douce et très intelligente. Elle a le sens de l’honneur.
Ces trois femmes sont liées par une amitié indéfectible. N’ayant plus vraiment de familles, elles représentent tout pour elles. C’est un trio charmant que j’ai beaucoup aimé !  Je les ai trouvés très émouvantes dans leurs façons de tout faire pour éclaircir la situation.

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On trouve aussi Joseph Cointreau qui est l’inspecteur qui mène l’enquête. Il a 50 ans et se lie très rapidement d’amitié avec nos trois mamies d’enfer! Il est très sympathique et j’ai été beaucoup surprise par ce personnage. L’auteur à travers ce personnage nous montre l’image de l’homme mais aussi du policier. Par moment, il est prit entre les deux. J’ai aimé cette dualité. En plus, il est fan de musique et ça, c’est un petit plus qui m’a fait craquer.

La particularité de notre sérial killer ici c’est qu’il tue en représentant les oeuvres d’art de peintres. Il remet en scène des oeuvres célèbres. A faire froid dans le dos. Ce que j’ai aimé c’est qu’à travers le personnage du tueur c’est que l’on découvre l’histoire de ses grands-parents qui ont côtoyé les plus grands peintres : Picasso, Modigliani, Derain, Soutine et largej’en passe! J’ai pris plaisir à (re)découvrir ces peintres dans leur intimité. J’avais vraiment l’impression de vivre un bout de leur intimité et de découvrir ces hommes avant de découvrir ces artistes. J’ai aussi apprécié découvrir la vie du jeune tueur et de sa grand-mère. On découvre aussi à travers le biais de la vie des artistes celle de son grand-père et j’ai trouvé l’idée excellente!

Le tueur veut se venger de tout ces peintres célèbres. Il ne les supporte pas. J’ai trouvé cette idée magnifique! Un suspens à couper le souffle qui tient en haleine jusqu’au bout. Il doit tuer tous ces traîtres et pour les tuer, il tue leurs oeuvres.

C’était excellent! J’ai passé un très bon moment! Un véritable coup de coeur qui m’a permis de vivre dans l’intimité de mes peintres favoris !

Ma note : 20/20

19

Les Haut Conteurs : La mort noire – Olivier Peru & Patrick McSpare

51j8ybj9yel-_sx195_Résumé : Rome, automne 1193. Humbles ou puissants, les gens meurent par milliers, foudroyés par la Mort Noire. De sinistres semeurs de peste y veillent, hantant les rues et
les collines de la ville. Les Haut-Conteurs semblent être les seuls à pouvoir arrêter ces créatures. Mais, accusés de sorcellerie, pourchassés par la foule qui les adulait hier encore, ils deviennent les jouets d’un ennemi fait d’ombres et de secrets.
Alors que le temps joue contre eux et le monde entier, Roland, Mathilde, Salim et Corwyn voient se réaliser les pires prophéties du Livre des Peurs. Ainsi, l’heure est venue de tout comprendre, comme Roland le pressentait, lui, l’enfant maudit piégé dans un combat inégal contre son destin. Pourtant, il n’abandonne pas et se battra jusqu’au bout de son ultime aventure. Car nul mieux qu’un Haut-Conteur ne sait quand une histoire doit trouver sa fin..

Mon avis :Voici l’ultime tome de la saga. Je suis passée par beaucoup d’émotions en lisant ce roman. Forcément j’étais un peu nostalgique mais surtout bien angoissée ! C’est le roman le plus noir de la saga. On rencontre le pire ennemi de cette époque: la peste. Elle sème la terreur dans le monde entier et surtout en Europe. Ce dernier opus est très additif et angoissant. Dans ce dernier opus, les défis à relever sont innombrables. Il y en a pour tous les goûts. On trouve des situations périlleuses. On vit dans un état constant d’angoisse avec des pics plus ou moins forts. J’ai cru défaillir à plusieurs reprises.

On retrouve donc nos Haut Conteurs en Europe. Ils sont très inquiets: les prophéties du livre des peurs commencent à se produire. On a un énorme suspense dans ce roman. Je l’ai avalé en quelques heures. Il était captivant et je voulais absolument tout savoir!

On suit Roland qui retour dans son village natal à Tewkesbury. Malgré des retrouvailles chaleureuses, il se rend compte qu’il n’a plus vraiment sa place dans cet endroit. Il n’est plus vraiment de la famille, on le regarde bizarrement. Tout a changé. Il n’est plus à sa place. Il retourne là où sont les siens, en Europe. Avec Mathilde & Salim, ils parcourent l’Europe jusqu’en Italie. La Caste se retrouve dans une situation ingérable: à chaque fois que la peste frappe, un Haut Conteur est présent. On les vise, les populations commencent à répandre le bruit que ce sont eux qui tuent et non la peste. Ils ne sont plus du tout respectés par les populations qui jadis les vénéraient. Ils se cachent, vivent dans l’ombre en essayant de démasquer l’auteur de ces abominations et de ces rumeurs. Les Carpes Pourpres se sont fait piéger par des usurpateurs. Ils sont bien décidés à les démasquer.

Les personnages subissent tous une belle évolution. Roland n’a plus peur de la mort avec ce qu’il a vécu dans le quatrième tome. Il est courageux et ce qu’il veut plus que tout c’est que la vérité éclate au grand jour. Les autres personnages restent fidèles à eux-mêmes. Lorsque je vous parlais de nostalgie plus haut c’était surtout pour ça: ne plus voir mes petits personnages évoluer… Ni lire leurs aventures ça m’a fait un petit pincement au coeur. Mais cela ne m’a pas empêché d’adorer ma lecture !

L’intrigue est très sombre et dense. Il y a beaucoup d’informations à démêler, sans compter celles que l’on a depuis les quatre premiers tomes et qui n’ont pas encore trouvées de réponses. On est propulsé dans un univers mystérieux du début à la fin du roman. Nous n’avons pas de répit: les péripéties s’enchaînent et l’obscurité et la noirceur sont présent de la première à la dernière page. La fin est explosive: la fin est déroutante, déconcertante. J’ai mis quelques jours à m’en remettre. Elle reste, à l’image du reste du roman, noire et sombre. On a un épilogue « Trente ans plus tard » qui finalise bien ce roman. Même si j’aurais opté pour une autre solution, ce dernier reste un bon point final. Les choix que fait Roland prouve encore une fois qu’il a beaucoup gagné en maturité tout au long de la saga.

Avec le quatrième tome, on voit le destin des Haut Conteurs se dessiner quelque peu et cela ne présage rien de bon. Voilà qui prouve que j’avais quelque peu raison sans forcément penser à ce qu’il s’est passé.

Avec ce dernier roman, nous entrons dans une atmosphère pesante. Il pleut des morts, il y a beaucoup de tristesse. On sait enfin! Toutes les questions que l’on a pu se poser tout au long de la saga trouvent enfin des réponses! En refermant le livre, il n’y a plus de mystère.

Pour conclure, j’ai adoré cette saga! Les trois premiers tomes sont sombres mais laissent paraitre quand même quelques éclaircis. Ici, dans le quatrième et surtout dans le cinquième tome, nous sommes propulsés au coeur de l’intrigue du Livre des peurs et ses noirceurs. J’aurais juste voulu une fin un peu plus heureuse (certainement mon côté fille qui ressort un peu.). J’ai passé un excellent moment

Ma note : 19/20

16

Les soeurs Charbrey T2 : un mari récalcitrant – Cassandra O’donnell

les-soeurs-charbrey-tome-2-un-mari-recalcitrant-627557-250-400Résumé : — Ton fiancé sait-il à quel point tu peux être insolente dans l’intimité ?
— Non, mais moi je sais à quel point tu peux être mufle devant tout le monde, rétorqua Rosalie avec un sourire glacial. Rosalie Charbrey ne parvient pas à y croire. Comment le duc de Langford, l’homme qui l’a séduite et abandonnée deux années plus tôt, ose-t-il se comporter d’une manière aussi odieuse ? Que cherche-t-il après tout ce temps ? À ruiner son bonheur et son prochain mariage avec le jeune et charmant vicomte d’Edgfield ? Bah, peu importe si ce débauché semble, pour une raison obscure, déterminé à lui rendre la vie impossible, Rosalie est fermement décidée, elle, à résister aussi bien à ses assauts qu’à gagner la guerre que « Sa Grâce » vient de lui déclarer…

Mon avis : J’ai retrouvé avec plaisir la famille Charbrey. Nous sommes ici dans l’histoire de Rosalie Charbrey: un personnage principal que j’ai apprécié. Comme dit précédemment, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cette famille. J’avais beaucoup aimé le premier tome, même si celui-ci est une belle découverte, je reste quand même un peu moins séduite que lors de ma lecture du tome précédent. J’ai trouvé Rosalie moins rebelle et explosive que sa soeur Morgana. Il m’a manqué le piquant et le mordant des dialogues que j’avais lu dans le premier tome. Vous pouvez retrouver la chronique du premier tome par ici. 54093710

Même si j’ai moins apprécié, j’ai quand même passé un très bon moment. J’ai beaucoup ri. J’ai aimé le fait que Rosalie ne soit pas si farouche : le fait qu’elle ne soit plus vierge ajoute du piquant à cette situation scandaleuse. J’ai aussi apprécié le fait qu’elle soit romancière sous le nom d’un homme puisqu’il n’était pas possible pour une femme d’être auteure à cette époque ci. Rosalie s’avère être très courageuse, ironique, intelligente. Elle ne se laisse pas faire, ni berner par les hommes, les « on dit » de la société lui passent par dessus la tête et j’ai apprécié ce décalage par rapport aux jeunes filles de la haute société de son époque.

La relation qu’elle entretient avec Lord Mensdale est fâde à côté de la relation qu’elle a eu avec le duc de Langford. Il y a une large différence entre ces deux hommes. Le premier est, déjà, son fiancé, même si c’est un homme poli, courtois, qui fait partie de la bonne société, cela ne l’empêche pas d’être ennuyant. Le Duc de Langford a un passé lourd avec Rosalie puisque c’est avec lui, qu’elle a perdu sa virginité. Il est borné, drôle, têtu, riche et merveilleusement beau. Je l’ai beaucoup apprécié.

Le fil conducteur de cette romance est bien entendu la relation passée entre le duc de Langford et Rosalie. Cette relation passée surgit de nouveau dans le présent. Mais Rosalie est décidée à ne pas le laisser entrer de nouveau dans sa vie. Il a disparu de sa vie sans donner ni nouvelle ni signe de vie.  Lorsqu’il revient il apprend qu’elle est fiancée. Rosalie lui appartient, il devient fou. Il obtient toujours ce qu’il veut, donc bien évidemment, il va tout faire pour la récupérer.

Au fil du roman, on en apprend plus sur la raison de sa disparition. C’est assez mystérieux et entraînant.

En soit, c’est une romance sympathique. Elle ne révolutionne pas le genre mais elle est très agréable. On y mêle humour et ironie. C’est exactement ce qu’il me faut pour me faire passer un bon moment.

La plume de l’auteure est toujours aussi agréable. Elle nous permet une lecture agréable, j’ai eu beaucoup de mal à me détacher du roman.

9b4nPour conclure, j’ai eu un peu de mal avec le côté attendu du roman malgré quelques rebondissements. J’ai aimé le lien avec le premier roman, retrouver Morgana et le reste de sa famille en aparté de l’histoire de Rosalie. On a découvert les autres soeurs Charbrey ce qui laisse suggérer que les prochains tomes seront hauts en couleur!

J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge XIXème siècle.

Ma note : 16/20

14

Les Honeycote Tome 1 – Secrets et préjugés – Anne Barton

honeycote,-tome-1---secrets-et-prejuges-361274-250-400Résumé : Londres, 1815. Couturière dans une boutique de mode de Bond Street, Annabelle accomplit son rêve. Là, au milieu des taffetas, des satins, des soies et des dentelles, elle crée des robes uniques pour les élégantes de la haute société. Mais le rêve s’arrête hélas chaque soir quand elle quitte son travail… Trop pauvre pour payer les soins dont sa mère malade a besoin, Annabelle a en effet cruellement besoin d’argent. A tel point qu’elle n’a pas trouvé d’autre solution (au prix d’un petit arrangement avec la morale) que de faire chanter de riches Londoniens, en utilisant les secrets inavouables et les potins sulfureux échangés à mi-voix par les clientes, dans l’intimité du salon d’essayage. De toute façon, pour sauver sa mère, Annabelle extorquerait des fonds à l’archevêque lui-même ! Jusqu’au jour où le séduisant duc de Huntford la démasque. Terrifiée, Annabelle l’écoute alors exiger d’elle qu’elle mette ses talents de couturière à son service, en confectionnant une garde-robe complète pour ses deux jeunes sœurs. Elle restera sa captive, chez lui, tant qu’elle n’aura pas terminé. A ce prix seulement, il acceptera de ne pas la dénoncer.

Mon avis : Je préfère préciser dans un premier temps que ce roman est très loin du monde de Jane Austen comme pourrait le laisser sous entendre le titre de ce roman. Cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment avec ce dernier.

Le personnage principal est Annabelle. Annabelle n’a pas la vie facile, elle doit subvenir aux besoins de sa soeur et de sa mère malade. Avec son maigre salaire de couturière, elle doit avoir recourt à des stratagèmes bien peu scrupuleux. Elle utilise son travail pour faire chanter ses clients. En échange de son silence, elle demande une compensation financière. Elle est très maligne, o s’attache beaucoup à elle.

On trouve plusieurs intrigues à l’intérieur de roman.

Passons à ce qui est décevant. Les personnages sont un peu (trop) attendus. La romance entre deux personnages de milieux complètement différents. Lui est beau intelligent, séduisant, riche. Elle n’est pas certaine d’elle, maligne, drôle et pauvre. Mis à part ce petit point négatif, j’ai pris plaisir à lire ce roman.

J’ai été séduite par le personnage d’Annabelle. On vit dans un univers ultra féminin : entre robes de haute couture, les « on dit » et les confessions entre copines, en tant que fille, j’étais au paradis!

J’ai aimé le fait qu’Annabelle se fasse démasquer par le duc de Huntford. Elle doit pactiser avec le diable en échange de son silence. Il propose qu’elle devienne la couturière de ses deux soeurs. Elles sont différentes d’Annabelle mais je les ai quand même appréciées. Elles sont attachantes. Annabelle est d’ailleurs considérée comme la troisième soeur.

On trouve quand même de l’originalité dans le fait du chantage. Elle le fait parce qu’elle n’a pas le choix. On voit qu’elle a des valeurs. Elle est en détresse. Elle doit subvenir aux besoins de sa famille. Elle ne fait pas cela par gaité de coeur.

Owen, le duc de Huntford, est un personnage lui aussi attachant. Original et drôle. Il a rendu ma lecture agréable. On le sent concerné par l’avenir d’Annabelle mais aussi celui de ses soeurs. Il agit d’une manière assez noble ce qui le rend, à mon goût, très séduisant.

La lecture est donc sympathique, légère et assez rapide. On passe un bon moment même si le genre n’est pas révolutionné et que le roman reste très prévisible. On veut quand même savoir la suite.

La plume d’Anne Barton est magique : elle nous emmène avec elle dans le manoir, dans son univers. Les scènes se déroulaient sous mes yeux, j’ai vraiment eu l’impression d’y être.

6cueMa note : 15/20
Lecture faite dans le cadre du Challenge XIXè siècle

17

L’homme qui voyait à travers les visages – Eric Emmanuel Schmitt

imagesRésumé : Une vague d’attentats ensanglante Charleroi. Morts et blessés s’accumulent. On soupçonne des mobiles religieux sous ces actes radicaux. Augustin, jeune stagiaire au journal local, se trouve pris, malgré lui, au cœur des événements. Pour prouver qu’il n’est pas l’idiot que tout le monde croit, il mène son enquête. Pour cela, il possède un don unique : il voit à travers les visages, percevant autour de chaque personne les êtres minuscules — souvenirs, anges ou démons — qui la motivent ou la hantent. Est-il un fou ? Ou le sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous…

Mon avis : Dans un premier temps, je remercie vivement les éditions Albin Michel et la gentillesse de Gilles Paris!

Cette lecture est la première lecture que je fais de cet auteur et c’est une agréable découverte! C’est un roman qui mêle philosophie, actualités et une petite dose de fantastique!

On fait la rencontre d’Augustin notre personnage principal. Augustin a le don de voir les morts: des ombres, des petits fantômes qui suivent les vivants partout. Il ne les entend pas, il les voit c’est tout. Chaque vivant à son/ses morts. Augustin est un jeune homme sans famille, sans domicile, sans revenu. Il se fait exploiter par l’infâme Pégard, à la tête d’un journal, qui le fait travailler sans rémunération. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Augustin assiste à un attentat au coeur de Charleroi. Il a tout vu, le terroriste aussi.

Il est hospitalisé et interrogé. Il passe de témoin à suspect lorsqu’il décrit un mort à la police comme complice de l’attentat. J’ai trouvé ce personnage très émouvant. Je l’ai beaucoup apprécié.

Nous sommes bien évidemment propulsés dans les actualités : Daesh, les terroristes. Avec cette fameuse question : Font-ils vraiment ça au nom de Dieu? Ce sujet en amène un autre, celui de la religion, du rôle de Dieu dans ces attentats.

Ce que j’ai aimé dans ce roman c’est avant le fait que chaque personnages a une utilité. Le moindre des personnages à quelque chose à faire. C’est très important pour moi que ce soit le cas dans mes romans : que les personnages ne soient pas suggérés mais acteurs! On a un panel très différent de personnages qui sont surprenants. J’ai beaucoup apprécié ça. QUELLE FIN! La fin est très surprenante! J’ai A-DO-Ré! Honnêtement, je ne m’attendais à rien. J’ai été bluffé, scotché bref : excellente fin ! Comme je l’ai dit précédemment, j’ai beaucoup aimé la psychologie du personnage d’Augustin.

En revanche, j’ai eu une petite déception. En effet, j’ai trouvé le rôle de la police un peu trop stéréotypé comme le personnage de Terletti… Dommage ! C’est, mon âme sensible qui parle ici, mais j’ai eu un peu de mal avec les descriptions des attentats en ce début de roman : j’ai eu un peu plus de mal à rentrer dans ma lecture. Mais une fois ce petit détail passé, j’ai lu assez rapidement!beach_gate_weheartit

Un point que j’ai plus qu’apprécié mais adoré c’est le fait de trouver dans ce roman le personnage/auteur Eric Emmanuel Schmitt !!! J’ai beaucoup apprécié cette mise en scène dans ce roman. J’ai trouvé l’idée excellent et très bien exploitée. Il ne parle pas de lui pour parler de lui, le personnage apporte beaucoup au roman. Même si la relation qu’il entretient avec Augustin est par moment un peu désarçonnante je la trouve très belle et émouvante. Eric Emmanuel Schmitt est le seul avec la juge à croire Augustin au sujet de ses visions.

Augustin a le don de se mettre dans de drôles de situations ce qui l’amène à côtoyer le frère du terroriste. Mais surtout de prendre des drogues pour parler avec Dieu. J’ai beaucoup apprécié cette conversation : elle est forte, belle, pleine de bon sens même si parfois ,on s’y perd un peu. L’intrigue du roman mêle religion, philosophie et actualité. C’est très intéressant.

J’ai aimé la plume de l’auteur. Je relirai un de ses romans avec plaisir. On y mêle intelligence, réflexion, pondération et même humour (chose que je ne m’attendais pas à trouver dans ce genre de roman).

Logo_Albin-MichelEn bref, j’ai aimé découvrir cet auteur avec ce roman sur fond d’actualité.

Ma note : 15/20

22

Percy Jackson Tome 1 – Le voleur de foudre – Rick Riordan

bm_25168_1173694Résumé : Etre un demi-dieu, ça peut être mortel… Attaqué par sa prof de maths qui est en fait un monstre mythologique, injustement renvoyé de son collège et poursuivi par un minotaure enragé, Percy Jackson se retrouve en plus accusé d’avoir dérobé l’éclair de Zeus ! Pour rester en vie, s’innocenter et découvrir l’identité du dieu qui l’a engendré, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

Mon avis : J’avais un peu peur du côté (trop?) jeunesse de ce roman. Comme quoi… Les apparences sont bien trompeuses parce que j’ai passé un excellent moment avec ce petit livre bien sympathique que j’ai lu en quelques heures!
C’est une très belle découverte que j’ai fait grâce aux films que j’ai vu beaucoup de fois avec mon amoureux! J’ai (et Jonathan aussi!) été déçue de savoir que les livres ne seraient pas adaptés au cinéma jusqu’à la fin de la saga. Ca m’a beaucoup énervé (comme avec certains livres. Moitié adapté en français puis après, on arrête… Normal, pas de problème!). Même si ces films n’étaient pas les films de l’année, ils étaient quand même sympathiques! (Qu’est ce que tu en penses ma petite Vampilou? ^^). Ni une, ni deux, j’ai foncé en librairie acheter la saga entière.
Malgré le côté « jeunesse » qui me faisait peur, j’ai passé un très bon moment. C’est au final un roman qui se laisse lire par tout type de lecteurs : petits et grands. La plume de Rick Riordan est très belle, fluide et il faut l’avouer, j’ai bien ri à certains moments!
Trois personnages principaux se détachent: Percy, forcément, petit collégien en grande difficulté de 12 ans et qui n’a pas la vie facile. Il passe du temps avec sa mère lorsqu’il n’est pas en internat. Internat dans lequel il se fait un ami : Groover, Satyre et protecteur de Percy. Il se dévoilera comme étant un ami fidèle et très drôle. Annabeth, elle, est une guerrière. On la rencontre plus loin dans le roman, au camp des sangs-mêlés. C’est un trio qui fonctionne très bien ! Ils se découvrent au court de leur quête. On passe un bon moment malgré la difficulté de leur quête, l’auteur, au travers de ses trois personnages nous offre des aparté grâce aux questions que se pose Percy sur son existence et surtout sur son père. Les trois amis se serrent bien évidemment les coudes. C’est le début d’une grande et belle amitié (Cela ne vous rappelle-t-il pas un célèbre Trio? ^^)
Ce qui m’a aussi attiré chez Percy Jackson c’est le côté mythologique du roman. Bien évidemment, il est survolé comparé aux romans, livres et documentaires que l’on peut trouver sur ce vaste sujet. C’était très plaisant: on découvre des dieux et des créatures mythologiques sous un autre jour. C’était assez intelligent. On se sent à l’aise dans cette ambiance détendue.
Riordan mêle la mythologie grecque à notre monde moderne tel que nous le connaissons d’une manière simple et habile. Il nous emmène avec lui dans son univers sans aucune difficulté.
On trouve ici une lecture sur deux étages: Pour les plus jeunes : on met un pied à l’étrier facilement avec ce roman. Il peut facilement donner le goût de la lecture aux plus jeunes. Pour les plus vieux, c’est un univers très accessible, c’est une lecture agréable, plaisante et très rapide.
Avec du recul et aussi (chose que je n’aime pas vraiment mais bon) le fait d’avoir vu le film avant de lire ce roman, si je peux vous donner un conseil :ne vous cantonnez pas à la version cinématographique. En effet, on perd énormément! Je pense au personnage d’Arès surtout que l’on ne voit pas dans ce premier opus et qui est très présent dans le roman. Pareil pour Luke … Son rôle change un peu du roman au film et il manque beaucoup de péripéties. Alors même si le fond reste le même, lancez-vous !

Ma note : 19/20