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Forêt lointaine de Claire Elder

51vNRJhaMxL._SX331_BO1,204,203,200_Résumé : « Depuis ma fenêtre, je l’observe, alors qu’il sort de la forêt et traverse le pré à grandes enjambées, humant le vent, souriant d’avance de son sourire de loup … » Ainsi débute l’histoire, celle de deux enfants heureux et libres. Ils grandissent dans une nature foisonnante et généreuse en lisière de forêt et s’aiment d’un amour interdit. La vie va brutalement les emporter loin l’un de l’autre et les mener jusqu’à l’extrême. Alors qu’ils sont devenus adultes, artistes, et parents, et que des milliers de kilomètres les séparent, elle va les jeter. « La forêt lointaine » est une histoire où s’entremêlent les destins chahutés de trois générations de personnages passionnés et purs, liés par un secret.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Claire Elder pour l’envoi de ce service presse. Roman en auto édition, Forêt lointaine est un roman qui m’a plu. Il n’est pas un coup de cœur mais j’ai pris plaisir à découvrir l’histoire et la plume de Claire Elder.

Je vais commencer par le livre objet : si la couverture est très jolie, le roman n’est vraiment pas pratique pour des yeux comme les miens. En effet, c’est écrit assez petit et il y a peu de marge sur les côtés. Je ne suis pas forcément à l’aise avec cette idée d’avoir l’impression que les mots débordent des pages.

J’ai trouvé le travail de Claire Elder remarquablement intelligent ! En effet, au départ, on est un peu perdu, on ne sait pas trop où l’auteure nous emmène. On fait la rencontre d’Anne et de Fred, qui sont intimement liés à Léonard, Fran & Malo. Ces trois personnages font partie des vies de nos deux protagonistes principaux. D’emblée, il y a beaucoup de personnages, on ne se fixe pas sur une histoire… Puis, petit à petit, le lecteur comprend et le lecteur apprécie. Je ne vous cache pas le fait que j’ai mis un peu de temps à m’installer dans ma lecture parce que j’ai pris du temps pour appréhender l’univers. Après avoir arrêté de me poser des questions, j’ai plongé dans cette histoire où passés et présents s’entremêlent. Autre personnage très important dans ce roman : la forêt. Elle est belle, majestueuse et semble magique et enchantée.

On va suivre la vie d’Anna et Fred qui vont vivre un amour interdit. La vie n’est pas tendre avec eux et va leur jouer plusieurs « mauvais tours ». Jamais ils n’oublieront cette histoire, cet amour impossible qui pourtant va bouleverser leurs vies. Entre souvenirs et faits, entre passé et présent, l’auteure nous embarque dans une histoire pleine d’émotions et bouleversante. Comme je vous le disais, on va aussi faire la connaissance de Fran, la fille d’Anna qui va tenter de percer les secrets de sa mère mais aussi de Milo, le fils de Fred.

Forêt lointaine, c’est un roman où s’entrecroisent les mini-intrigues et propose une fresque familiale haletante, pleine de surprises et d’émotions. C’est un roman qui m’a agréablement surprise malgré un début un peu hésitant.

Je peux vous dire que la plume de Claire Elder est magnifique. Quelle délicatesse ! Quelle finesse dans le choix des mots ! Quelle poésie. Forêt lointaine prend les traits d’une bulle enchantée. Mon dieu mais quelle merveilleuse idée ! L’auteure nous embarque dans son histoire avec une facilité déconcertante grâce à cette plume qui permet de s’évader. J’ai vogué entre émotions et onirisme grâce à des descriptions fouillées, minutieuses et magnifiques. La thématique de l’art va être utilisée très intelligemment.

Le poids des secrets est aussi très important et présent dans ce roman. On se rend compte de la dangerosité de tous ces secrets qui peuvent pourrir et rendre des relations difficiles voire toxiques. L’amour peut être furieux quand il s’y met. Il consume les êtres et peut pousser à se retrancher dans un inconscient pour ne plus avoir à souffrir d’une réalité qui ne convient pas à son cœur. Cette histoire c’est celle d’Anna et Fred, c’est aussi celle de France et de Milo, ça peut être votre histoire. Tout le monde est touché, on se retrouve dans un tourbillon d’idées et ça fuse dans tous les sens. Bravo à l’auteure pour avoir proposé un roman qui est marqué par une originalité certaine et porté par une plume magnifique.

En définitive, je ne peux que vous pousser à plonger dans cette merveilleuse histoire qui n’a rien d’un conte de fée. Un amour impossible, des secrets lourds à porter, une fresque familiale intéressante et originale. Bref, Claire Elder, avec sa plume poétique et magnifique, vient nous marquer entre réalité et onirisme. C’est beau, pur. L’auteure nous propose de découvrir l’Amour sous toutes ses coutures. C’est très intéressant. L’amour est beau mais l’amour peut aussi faire mal. C’est ce que l’on va découvrir à travers nos personnages qui sont tous brossés et travaillés de manière incroyable. La forêt et ses descriptions sont magnifiques. Je ne peux que vous pousser à lire ce roman qui nous donne, de nouveau, foi en l’auto édition. Une petite pépite qui ne mérite que d’être publiée ! Bravo à l’auteure pour son remarquable travail.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Les personnages qui sont vraiment le point fort de ce roman.
  • Une plume magnifique qui nous transporte ailleurs grâce aux 1000 émotions véhiculées.
  • Les différentes thématiques abordées et l’angle pris pour parler d’amour.

4.5

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Au-delà des collines de Marie Nocenti

téléchargementRésumé : 2036. Un virus inconnu déferle sur la Terre. Plus virulent qu’Ebola, plus mortel que la Grippe Espagnole, plus contagieux que le Covid-19, il plonge le monde entier dans le chaos. Mary, une jeune femme rescapée, tente de survivre à la pandémie en ralliant l’ouest des États-Unis dans l’espoir de trouver une communauté épargnée par la sauvagerie humaine. Faisant face à de multiples mauvaises rencontres, fusillades et attaques d’animaux sauvages, elle n’aura de cesse d’affronter les multiples dangers sur son chemin afin d’atteindre son but… « Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation. Dans une atmosphère post-apocalyptique, l’histoire est toutefois portée par un vent d’espoir.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Harald et IS Editions pour l’envoi de ce roman. Ce fut une délicate attention qui m’a beaucoup touchée. Vous vous êtes certainement demandé si je n’étais pas tombée sur la tête lorsque vous avez lu le résumé. Une dystopie… Je le crie assez haut et fort : ce genre n’est pas pour moi. Mais ici, j’ai, au-delà du fait que l’auteure me tentait déjà avec son autre roman, apprécié l’idée que ce roman poussait à la réflexion sur le fondement des sociétés des pays riches.

J’avoue que je ne suis pas forcément à l’aise avec les virus. Surtout en ce moment. Ce n’est pas une thématique que j’apprécie retrouver dans mes lectures parce que je ne suis pas le genre de lectrice à apprécier trouver des virus qui tuent, qui ravagent et qui déciment des populations entières. Ce roman proposait clairement d’aller au-delà du virus, dans un endroit où il n’existait pas. On fait la rencontre de Mary, une jeune femme qui a eu la chance de ne pas mourir de ce virus. C’est un personnage qui a souffert, qui a connu de très près la maladie, la mort, la perte. Bref, quand tout est noir, c’est difficile de ne pas s’attacher à ce personnage. C’est exactement ce qu’il se passe ici. On prend Mary sous notre aile et on décide de la suivre dans son périple.

2036 un futur proche. Ça fout les jetons de se dire que, dans la situation actuelle, on pourrait vivre ça. Finalement, seulement 16 ans nous séparent de cette intrigue. Ca remet un peu les idées en place. Face à la maladie, tout le monde devrait être au même stade. La mort ne fait pas attention aux comptes en banque et aux richesses personnelles…

L’ambiance de ce roman est assez sympathique et surprenante. On se balade dans des décors dignes du Far-West. C’est assez surprenant dans le sens où ces décors se prêtent plus facilement à une intrigue dans le passé plutôt que dans le futur. Mary enfourche son cheval et va voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Il m’est plutôt difficile de parler de cette intrigue tant le résumé en dit suffisamment. En effet, on va suivre Mary dans sa quête d’un monde meilleur. C’est vers l’Ouest des Etats-Unis pour essayer de trouver un endroit épargné par la maladie mais aussi par la cruauté des Hommes.

Son périple va être appréciable tant il est criant de vérité. En effet, on se retrouve avec une intrigue profondément humaine : dans le bon et dans le mauvais sens du terme. Mary est un personnage incroyable et très humaine. Elle veut croire qu’il y a du bon en chaque être humain, qu’il y a quelque chose à sauver sur cette terre gangrénée par la méchanceté et la maladie. Mais on a aussi des antagonistes qui vont venir lui mettre des bâtons dans les roues et bien évidemment s’interroger sur la nature profonde du monde qui l’entoure.

Le côté post apocalyptique est bien présent, forcément. J’avoue que c’est la chose que j’ai le moins apprécié dans ce roman mais il ne m’a pas non plus empêché d’avancer dans ma lecture à un bon rythme. Je me suis rapidement focalisée sur le personnage de Mary et de son aventure. J’ai aussi énormément apprécié les décors proposés. C’est assez captivant tant on n’a pas l’habitude de voir ces décors dans une histoire futuriste.

Je l’ai déjà dit et je le dis de nouveau parce que mon expérience vient me confirmer ce que je pensais : je ne lirai plus de roman, pour le moment, qui parle de virus, de contamination et de tout ce qui peut se rapporter et rapprocher du Covid 19. C’est très réel, trop anxiogène pour moi. Je suis allée jusqu’au bout de ma lecture parce que je trouve que l’auteure nous propose quelque chose de très équilibré mais je me sens mal à l’aise avec ce genre de thématique, tout simplement.

La plume est fluide, l’univers dynamique. Je trouve que le roman ne souffre pas de longueurs. Les personnages sont bien travaillés et bien pensés. J’avoue que j’ai eu un gros coup de cœur pour le personnage de Mary. En effet, la situation qu’elle traverse est compliquée et on a envie de la prendre sous notre aile. C’est très intéressant d’avoir une bouée à qui/quoi s’accrocher pendant la lecture. Elle m’a bien aidée à travers cet univers post apocalyptique. La fresque sociale décrite est hurlante de vérité et permet au lecteur de se poser de sacrées questions en compagnie de Mary. J’adore !

Bravo à l’auteure pour ce travail

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un cadre original pour un roman post apocalyptique.
  • Le personnage de Mary que j’ai beaucoup apprécié
  • La crédibilité de l’histoire

3.5

20

Umbra luna : Tome 01 : la révolte magique de Nina Davis

81dRwu+tYEL.__BG0,0,0,0_FMpng_AC_UL320_SR226,320_Résumé : L’Ordre secret d’Umbra Luna recence les créatures surnaturelles et étudie tous les phénomènes magiques. Jenna, spécialiste des auras, travaille au département des énergies. Lorsqu’elle est envoyée en mission en Irlande, elle est loin d’imaginer ce qui l’y attend. Sous couverture en tant qu’étudiante à l’université de Cork, elle rencontre William, séduisant professeur d’art à l’aura ténébreuse. Très vite, elle le soupçonne de ne pas être qui il prétend mais se retrouve piégée. Un seul choix possible : s’allier à cet homme énigmatique et terrifiant pour survivre. De nombreuses vies sont en jeu, et Jenna ne peut plus rester dans l’ombre, même s’il lui faut affronter de très anciennes et terribles puissances. Et faire face à l’attirance magnétique irrépressible qui la pousse vers William. Série précédemment publiée sous le titre « Lumina Tenebris ». Version retravaillée.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Alter Real pour m’avoir permis de découvrir le premier tome de la saga Umbra Luna de Nina Davis. Ici, j’ai été charmé par le résumé. En effet, la couverture est un peu trop chargée à mon goût. J’ai quand même été au-delà de ce que je pouvais penser de ce torse nu… J’ai trouvé le résumé tentant, il en dit suffisamment sans en dire de trop… Bref, il ne m’en a pas fallu plus comme vous devez vous en douter !

Umbra Luna est une société secrète qui a pour but de recenser toutes les créatures surnaturelles qui existent ainsi que tout ce qui touche à la magie. En effet, la moindre manifestation magique est étudiée. C’est via Umbra Luna que nous allons rencontrer Jenna, une jeune sorcière talentueuse qui travaille dans cette société secrète depuis quelques années. Son patron, David, est un sale type. Détestable à souhait, lorsqu’il comprend qu’il n’obtiendra pas ce qu’il veut de la jeune demoiselle, il l’envoie, en Irlande, étudier un phénomène magique important et inconnu. C’est donc sous couverture estudiantine que Jenna va intégrer l’université de Cork et rencontre William, un professeur particulièrement intrigant…

J’ai beaucoup apprécié l’angle pris pour raconter cette histoire. J’avais peur que cela soit trop surnaturel, je ne suis pas forcément fan des intrigues où un chasseur part à la traque de quelqu’un ou quelque chose. C’est ce que je craignais avec cette histoire mais j’ai rapidement été soulagée de voir que je n’étais pas du tout dans ce genre d’histoire. Le fait que Jenna travaille sous couverture dans une université permet d’avoir un axe assez léger qui permet de respirer et de ne pas s’embourber dans une histoire de créatures.

L’Irlande est une très bonne idée tant la culture et le folklore de ce pays est propice à la découverte de créatures en tout genre. J’ai vraiment trouvé l’idée excellente. Vous savez, sans doute maintenant, que j’ai un gros coup de cœur pour le Royaume Uni et particulièrement pour l’Irlande qui est un pays que j’aime énormément pour sa culture, sa richesse mais aussi son folklore. Quel bonheur de retrouver cette thématique dans une de mes lectures.

Bien entendu, le mystère qui se dégage de William va attirer notre petite sorcière. Ils vont se rapprocher et une certaine romance va naitre entre les deux personnages. J’ai toujours peur que la romance empiète sur un univers comme celui-ci. En effet, une saga fantastique est riche en termes de découverte et de création. Il est souvent compliqué d’équilibrer la découverte d’un nouvel univers et d’une romance. Ici, j’ai été agréablement surprise par le fait que la romance « reste dans son coin » et ne vient pas éclipser le reste de l’histoire. C’est vraiment très intéressant. La romance est sympathique et vient se fondre dans tout le reste de l’intrigue de ce premier tome, c’est très agréable.

Au-delà du monde incroyablement coloré et agréable que j’ai découvert, j’ai apprécié la quête identitaire à laquelle doit faire face Jenna. En effet, sa vie a déjà dû prendre un virage à 180° avec son intégration à Umbra Luna mais, une fois de plus, après certaines révélations, ses convictions et ses certitudes vont être mises à mal une nouvelle fois. J’aime énormément lorsque les personnages principaux de mes lectures ont une psychologie détaillée et ne se contentent pas d’être seulement là physiquement.

Une chose est certaine : je lirai le tome 02 sans aucun doute. Je ne connaissais pas la plume de Nina Davis mais je suis ravie d’être tombée dessus. Alter Real a le don pour dénicher de petites perles et cette plume en fait partie. C’est fluide, dynamique et très agréable. Je trouve que le roman ne souffre pas de longueurs et se lit très bien. Les thématiques sont agréables et équilibrées, l’intrigue rondement menée par des personnages fins et détaillés. J’ai une petite préférence pour Jenna et William (forcément !) mais j’ai beaucoup apprécié le fait que l’auteure mette le folklore irlandais en avant. C’est vraiment un beau et savant mélange que l’on nous propose ici. Le roman n’est pas un coup de cœur mais j’ai, quand même, passé un super moment de lecture !

03 bonnes raisons de lire ce premier tome :

  • Une plongée au cœur de l’Irlande et de l’université de Cork
  • La romance ultra équilibrée avec le reste de l’intrigue
  • Les thématiques abordées que j’ai adorées !

Je remercie une nouvelle fois les éditions Alter Real pour ce partenariat que j’aime tant ! Merci pour votre confiance et votre dévouement. Vous êtes formidables.

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Le mystère de Twelve Bens de Pierre Ganchegui

téléchargementRésumé : Alvin a choisi la lande irlandaise pour son calme, sa verdure, son silence. Quand son amie disparaît et des phénomènes étranges se produisent, la lande devient plus sombre et plus menaçante… D’écrivain de livres policiers, Alvin devient enquêteur à part entière …

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Pierre Ganchegui pour sa gentillesse et sa patience. En effet, j’ai un peu bidouillé dans les dates et une lecture promise pour septembre a été faite en octobre. J’en suis encore navrée. En plus, comme la découverte fut agréable, il est encore plus frustrant de l’avoir laissé trop patienter dans ma bibliothèque virtuelle.

Clairement, le mystère de Twelve Bens est un roman assez agréable. Premier roman de Pierre Ganchegui, j’avoue que certains petits points ne m’ont pas forcément plu à 100% mais tout cela reste perfectible.

Je pense que je suis partie avec une idée dans la tête et j’ai vite compris que je m’étais trompée. En effet, dans le résumé, on nous parle de « la lande irlandaise ». Personnellement, quand on parle de « mystère » et de « lande », je me suis mise dans la tête d’avoir une enquête policière digne de Sherlock Holmes avec le chien des Baskerville (oui, le cerveau humain fait des liens incroyables). Rapidement, j’ai compris que je n’allais pas avoir une enquête policière ainsi.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas Twelve Bens, un petit point Wiki s’impose ! « Les Twelve Bens ou Twelve Pins (en irlandais Na Beanna Beola) sont un ensemble de monts dans le Connemara. Les 12 montagnes portent les noms irlandais suivants (entre parenthèses la forme anglicisée) : Binn Bhán (Benbaun) ; Binn Chorr (Bencorr) ; Binn Dubh (Bencollaghduff) ; Binn Bhraoin ; Binn Doire Chláir (Derryclare) ; Binn Gabhar (Ben Gower) ; Meacanach ; Binn Fraoigh ; An Chailleach ; Binn Breac (Benbrack) ; Binn Leitrí (Benlettery) ; Binn Glean Uisce (Benglenisky). Ces montagnes sont très fréquentées pour la randonnée, l’escalade, la course en montagne et la chasse. Elles sont un des indéniables attraits touristiques du Connemara. »

Alvin est un personnage sympathique. J’ai eu un peu de mal avec lui au départ. Une fois qu’il se décide à enquêter et à essayer de comprendre ces bruits étranges, ces disparitions et ce qui se passe au cœur de Twelve Bens, il a commencé à susciter mon attention. J’ai trouvé qu’Alvin était dessiné comme un personnage britannique. Je l’ai trouvé agréable avec son chien Orton. Il forme un duo assez sympathique.

J’avoue qu’il y a un bon panel de personnages présents. En revanche, je n’ai pas trouvé qu’il y en avait qui sortait du lot à part Alvin et Orton. En effet, même s’ils sont bien travaillés et utilisés, je n’ai pas forcément su m’identifier à ces personnages même si j’ai apprécié découvrir l’histoire dans son ensemble.

C’est une histoire qui va mélanger l’espionnage à l’histoire de cet endroit mais aussi des disparitions inquiétantes. C’est vraiment un mélange sympathique que je ne pensais pas retrouver ici. Le mélange entre suspense, mystère et espionnage est très bien équilibré. L’auteur n’en fait pas de trop et cela rend son premier ouvrage très abordable. Honnêtement, je ne suis pas fan de la thématique de l’espionnage dans mes lectures. J’ai toujours l’impression de plonger dans l’univers de SAS. Ici, je suis contente d’avoir fait comme à mon habitude et avoir accepté sans forcément lire attentivement le résumé.

Maintenant, j’avoue que certains moments sont trop longs pour moi. En effet, je suis malheureusement restée spectatrice dans ce roman. Pourtant, il ne manque pas d’actions mais j’ai eu un peu de mal avec la plume. Je pense que c’est un peu trop irrégulier. La plume est sympathique mais parfois, il y a certains moments où tout s’enchaîne, on est pris dans un tourbillon d’événements et de surprises et puis, tout à coup… pouf, ça redescend et on est pris dans un moment où c’est plus compliqué de s’accrocher. Ainsi, mon rythme a été en dents de scie.

Ce premier roman est très intéressant et promet de belles surprises. Je trouve que l’auteur a su nous proposer un roman original avec des thématiques bien travaillées. J’ai aussi apprécié voyager à Belfast, sur les plaines d’Irlande. Ca m’a fait plaisir de retrouver ce pays que j’apprécie tant. Les descriptions sont très fines. La touche de fantastique est très appréciable aussi. Elle apporte une autre dimension au roman et cela prouve aussi l’imagination sans limite de l’auteur. Je suis certaine qu’il a encore pas mal d’histoires sous le pied à nous proposer. Cela promet de belles futures découvertes ! Même si ce n’est pas un coup de cœur, cette découverte a été sympathique.

En définitive, pour un premier roman, il n’est vraiment pas mal du tout ! La plume est agréable bien que quelques longueurs et moments plats sont à souligner. Le personnage d’Alvin vient épicer un peu l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié le mélange et l’équilibre des thématiques. Merci à l’auteur pour l’envoi de son roman !

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Un roman qui se passe en Irlande, j’ai pris plaisir à (re)découvrir les lieux.
  • Le personnage d’Alvin
  • Le mélange des thématiques

3

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Ces auteurs que j’aime lire en fin d’année

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Salut tout le monde!

Il n’y a pas de doute.. La fin d’année s’est installée.

Le vent qui craque dans les branches, la pluie qui tombe sur les fenêtres, les bonnes odeurs de soupe… mais surtout, surtout, surtout : les livres! Il n’y a pas de doute, certains genres, certains auteurs et certains livres sont plus appréciables en fin d’année. Vous êtes prêts? Bien calés sous les plaids? On est parti!

Clarisse Sabard

J’ai adoré ces trois livres! Il m’en reste quelques uns à découvrir 🙂 Clarisse Sabard a un don pour créer des ambiances qui sont très cosy. J’adore.

Nora Roberts

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La reine des histoires qui font fondre le coeur! 🙂 Je n’ai lu « que » le premier tome de cette saga mais j’en garde un bon souvenir. J’espère pouvoir me replonger dans ces histoires rapidement =)

Jenny Colgan

Je ne le cache pas, Jenny Colgan a carrément sa place dans ce petit article 😀 J’ai eu le cup cake café sous la neige à Noël dernier, il a patiemment attendu jusqu’à cette année 😀

Lucinda Riley

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Source image : Amazon. Cliquez sur la photo pour en savoir plus 

THE Queen. Elle reste indétronable pour moi. J’ai laissé trainer le premier tome pendant des mois… Un plaid et un chocolat chaud plus tard, me voilà le nez dans le deuxième tome… C’est formidable ! ♥

Et voici les romans que j’aimerai découvrir en cette fin d’année…

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L’éveil de l’ombre – Tome 02 : la relique de Tiphaine Levillain

CVT_Lveil-de-lOmbre-Tome-2--La-Relique_9211Résumé : Cette fois-ci, Jill, Betty et Niklas savent enfin où se rendre pour empêcher l’Ombre d’arriver à ses fins : Salem. Malgré les récentes révélations sur les Filles de la Nature et la Lumière, le trio de chasseurs d’Ombre est plus fort et plus soudé que jamais. La course contre la montre se poursuit, alors que de nouveaux mensonges sont mis à jour et que l’Ombre les talonne de près. L’avenir de l’humanité n’a jamais été aussi proche de basculer dans les ténèbres… Des pluies sanglantes s’abattront-elles bientôt sur Terre ?

~ Service presse ~

Je remercie Tiphaine Levillain pour sa gentille proposition via SimPlement. C’est toujours un plaisir de plonger dans l’univers de cette autrice qui sait captiver l’attention de son lecteur. J’avais beaucoup apprécié la lecture du premier tome, j’ai donc accepté très très très rapidement la demande sur SimPlement.

En route vers Salem ! Passage obligatoire lorsque l’on parle de sorcières, non ? Tiphaine Levillain laissait nos personnages dans un état peu enviable à la fin du premier tome. Vous vous souvenez de Betty ? Notre personnage principal. On la retrouve bouleverser, ne sachant plus trop où donner de la tête. Elle se pose des milliers de questions. Betty est toujours accompagnée de Jill et de Niklas. Ensemble, ils forment un trio improbable mais qui détonne. C’est très sympathique de les retrouver.

J’ai toujours un petit faible pour Betty qui est le personnage le plus remarquable pour moi. En effet, elle évolue beaucoup, elle redouble de courage et de volonté… C’est un personnage que j’adore pour les valeurs qu’elle véhicule mais aussi pour son caractère profondément humain. C’est une personne qui a des qualités et des défauts, elle fait des erreurs aussi, c’est très bien d’avoir ce genre de personnage dans les lectures. Jill est aussi un personnage que j’ai apprécié pour le côté « bad ass » qu’elle apporte au roman. Elle ne semble avoir peur de rien et de pas avoir froid aux yeux. Elle gère dans des situations où je serai partie en courant… Bref, c’est un personnage qui apporte un côté piquant au trio et à l’intrigue. Niklas est la touche masculine dans ce roman. On ne peut pas se passer de lui. Je trouve qu’il sert de relais entre les filles qui ne se comprennent pas toujours. Il essaye de temporiser et de faire pour que tout le monde soit « content » (le plus possible vu la situation dans laquelle ils sont).

Ce tome deux est dans la continuité de ce que nous avons pu découvrir dans le premier tome. Cependant, celui-ci nous permet d’avancer un peu plus dans l’histoire et de trouver une ambiance plus profonde, plus sombre, plus dangereuse. L’auteure est très intelligente dans sa démarche d’écriture. Elle nous propose de revoir les grandes lignes du premier tome dans ce deuxième opus. Bien sûr, il est bien mieux de lire le premier tome pour comprendre l’histoire dans sa totalité mais j’ai aimé ces petits rappels. J’ai lu le premier tome il y a quelque temps et j’avoue que ces petits rafraichissements de ma mémoire ont été salutaires.

L’intrigue prend de l’ampleur avec la présence des Filles de la Nature et j’ai aimé ça ! L’auteure a une imagination qui fourmille d’idées et j’avoue que ce tome deux est spectaculaire ! Ca explose dans tous les sens, à chaque page, on a envie de savoir la suite… Bref, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Le troisième tome s’annonce épique. On retrouve ce combat entre le bien et le mal : entre l’Ombre et la Lumière. C’est très bien mené, j’ai adoré cette idée. On retrouve aussi des orbes, des hounds, bref, on est plongé très facilement de nouveau dans l’univers de l’auteure.

La narration se partage entre les points de vue de Jill et de Betty. On fait aussi face au regard de Jenna. Cette narration à la troisième personne du singulier n’est pas gênante dans le sens où nous avons différents points de vue qui viennent étoffer l’univers de l’auteure.

Ce que j’apprécie avec l’auteure c’est que, grâce à sa plume, elle nous embarque très facilement dans son monde. C’est vraiment très intéressant de voir avec quelle facilité elle nous prend par la main et nous emmène dans un univers qui est rondement mené et bien bâti. En effet, on se retrouve dans des batailles sans merci, des révélations assez spectaculaires, des personnages avec un pied dans l’ombre et un pied dans la lumière… Bref, on ne s’ennuie pas !

Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur mais cette lecture est ultra agréable. Elle est fluide, ça fuse dans tous les sens et cela donne vraiment envie de savoir la suite. Tiphaine Levillain prouve, une nouvelle fois, qu’elle a de l’imagination à revendre et qu’elle a du talent. Bravo à elle !

03 bonnes raisons de lire ce deuxième tome :

  • Une suite à la hauteur de mes attentes en tant que lectrice
  • Le personnage de Betty que j’aime de plus en plus (et le trio qui fonctionne bien)
  • La plume de l’auteure qui est une valeur sûre pour moi maintenant

4.5

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Dieu aime les rousses de Martine-Marie Muller

dieu-aime-les-rousses-tea-9782258192256_0Résumé : Au domaine du Paradou, perché sur une falaise normande, les d’Hocquelus ont fait du bonheur un art de vivre. Fous de jardins et d’une fantaisie inégalable, ils ont jugé artistique d’adopter trois fillettes d’une rousseur toute préraphaélite. Morag, Felicity, Bonnie. On parle anglais à table, on travaille dans les sept jardins, on reçoit des artistes. Mais, en août 1939, un peintre célèbre est assassiné au Paradou. Et l’inspecteur chargé de l’enquête n’est autre que l’ancien fiancé de Morag. Qui est le coupable ? Dora, l’épouse et artiste brimée ? Jiddu, l’Indien énigmatique ? Ou la « reine mère », prête à se débarrasser de ce gêneur comme d’un arbre mort qui masquerait la vue sur la mer ? La déclaration de guerre et l’étrange disparition de Morag et Jiddu vont retarder la découverte de l’assassin. Et celle des secrets de la famille… Un univers à la Agatha Christie, une plume teintée d’humour et d’excentricité.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce roman. Premier roman qui scelle un partenariat qui semble me réserver de belles surprises. Roman classé dans la collection « terres de France », il m’a surprise. En effet, je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de roman. Je crois que l’on peut parler de « roman de terroir ». Pour ne rien cacher, c’était un gros crash test. Lorsque j’ai ouvert ma boite aux lettres et que j’ai vu le pavé que ce roman était, j’ai eu peur… Puis finalement, je me suis plongée dedans lors de ma pause déjeuner pour ne plus le lâcher le soir à la maison…

Dieu aime les rousses met en avant une famille excentrique, colorée et pleine d’esprit. J’ai beaucoup apprécié ma lecture dans la région normande. La famille Hocquelus est une famille géniale. J’ai beaucoup apprécié les trois jeunes filles : Morag, Felicity et Bonnie mais aussi Fergus et Aïda. On est dans un mélange des cultures assez sympathique, l’art du jardinage mais aussi de la peinture. L’art, de manière générale, est présent dans ce roman qui va vous proposer une enquête haletante.

Les Hocquelus coulent des jours heureux dans leur domaine du Paradou. C’est une famille formidable qui a décidé d’adopter trois petites filles rousses. A cinq, ils construisent un havre de paix dans lequel il fait bon vivre… Jusqu’au jour où le crime sonne à la porte et tue un célèbre peintre qui avait l’habitude de venir dans le domaine. Cette famille est atypique mais m’a beaucoup plu. Elle est riche par la culture des jardins mais aussi la culture artistique et linguistique qu’ils imposent. On parle anglais à table, on travaille dur, on cultive ses talents. C’est chouette.

« Je veux une rousse. Agée de sept ans. Pas un bébé, pas une toute petite. Je n’ai plus l’âge. Et en bonne santé. Rousse. Nous sommes rousses. Nous sommes l’oriflamme des facéties du démon. Nous arborons la couleur du scandale. »

Un crime a lieu dans le domaine du Paradou et tout désigne un personnage en particulier. Une ambiance particulièrement étoffée et travaillée s’installe alors dans cette intrigue sans faille. J’aime beaucoup l’idée d’une ambiance à la « Agatha Christie ». C’est vrai qu’on peut y penser. Cependant, le roman ne se réduit pas à cette idée. En effet, la plume de l’auteure est teintée d’humour et d’humanité. J’aime beaucoup ce mélange.

Les points forts de ce roman résident dans les personnages et dans les descriptions du cadre dans lequel on évolue. En effet, on a un panel assez large de personnages qui se dessine. Entre la famille, les personnages liés à l’enquête ainsi que les personnages liés au peintre mort, nous avons beaucoup de personnages même si certains retiennent plus notre attention que d’autres. J’ai beaucoup apprécié Morag et Felicity. D’ailleurs, la narration de ce roman est bercée par l’intrigue qui s’intéresse à l’enquête et des extraits du journal de Félicity qui revient sur les moments forts de la famille Hocquelus.  De plus, l’enquête va intimement se lier à la famille Hocquelus puisque l’enquêteur en charge de cette histoire est l’ancien fiancé de Morag.

Les descriptions sont très fines, travaillées et très belles. C’est très intéressant. On se sent bien au domaine du Paradou en essayant de comprendre la raison de ce meurtre et les coupables. J’ai aussi apprécié ces va-et-vient entre le passé et le présent. Ainsi, on comprend mieux comment les personnages en sont arrivés là. La toile historique est aussi importante. On est en plein dans l’annonce de la Seconde Guerre Mondiale. C’est un pan de l’intrigue très bien amené dans l’histoire et cela apporte une nouvelle dimension au roman.

L’approche artistique est très agréable, elle aussi. On se plonge dans un univers qui mêle les thématiques historique, artistique, familiale et policière. C’est vraiment très sympathique. Finalement, ce mélange permet une immersion totale dans ce roman dont les pages se tournent très facilement.

La plume est dynamique et fluide. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’intrigue. Une fois passées les cinquante premières pages, on est propulsé dans une ambiance géniale.

En définitive, nous plongeons dans un roman très intéressant dont les personnages sont très agréables. Une enquête s’installe au sein du domaine du Paradou et nous propose un moment de lecture intense et très intelligent. On se balade entre les époques et entre les souvenirs grâce à Félicity. Dieu aime les rousses est un roman intense qui mêle les thématiques toutes plus travaillées les unes que les autres. Le tout est sublimé par une plume formidable que j’ai pris plaisir à découvrir. Bravo pour ce très beau roman.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le panel de personnages et surtout Morag et Félicity
  • La thématique de la peinture que j’ai beaucoup appréciée
  • L’enquête digne des plus grands

4

27

Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille

61ws1nqu2lLRésumé : Quand la vie prend un virage aussi terrible qu’inattendu, comment se réinventer et garder espoir dans l’avenir? Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé. À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps. Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir. Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever. Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Marie Vareille qui veille toujours à ce que je reçoive ses nouveaux romans. Merci beaucoup. Je suis toujours très touchée. Marie Vareille à une plume enchanteresse.

Clairement, on ne part pas avec ce que je préfère dans la littérature. A première vue, on part sur du Young Adult avec le basket comme thématique. Une jeune femme blanche, un jeune homme noir… J’ai eu peur de tomber dans le cliché. J’avais juste oublié une chose : c’est Marie Vareille. Et Marie Vareille excelle lorsqu’il s’agit de contourner le cliché pour nous proposer une intrigue riche, intéressante et envoutante.

On fait la rencontre de Léa, une jeune fille de 16 ans qui ne vit que pour une chose : faire partie de la WNBA. La ligue féminine de basketball américaine. Avec son père, elle travaille avec acharnement pour pouvoir réaliser son rêve et rendre fier son père qui n’a jamais lâché sa petite fille. Léa a une vie agréable : deux parents aimants, une sœur avec qui elle ne partage plus grand-chose mais qui reste sympathique.

D’un autre côté, on fait la rencontre d’Anthony, un jeune homme dont le parcours n’est pas aussi facile que celui de Léa. Il vit dans un quartier « qui craint », son frère fait des bêtises. Lorsque le jeune homme, basketteur talentueux fait une erreur, les portes se ferment et le basket n’est qu’un souvenir un peu brumeux.

La même envie sans avoir le même parcours. La même galère de voir son rêve exploser en plein vol. La croisée de ces deux chemins est belle, pleine d’émotions, de doutes et de craintes.

J’avoue que j’ai plus apprécié les moments sur Léa que sur Anthony. J’ai trouvé qu’ils fonctionnaient bien à deux mais l’histoire d’Anthony m’a moins touchée. Cela reste un avis personnel. Les personnages sont tous très bien traités. J’ai trouvé Léa touchante par son naturel et sa volonté de ne rien vouloir lâcher ni abandonner. Anthony est un jeune homme qui n’a pas forcément de chance non plus dans la vie. C’est vrai que sa vie n’est pas facile. Le basket est leur seul exutoire… Mais quand il faut savoir refreiner ses ardeurs et ses passions, c’est très compliqué, surtout pour des jeunes lycéens.

Ce que j’ai apprécié dans cette histoire, c’est que le basket, bien que présent, n’est pas forcément le nœud central de l’histoire. Il y a des crises familiales, amicales, existentielles. Il y a aussi de l’amour, des rires, de la joie mais aussi de la peine, de la rancœur, de la colère. C’est un savant mélange d’émotions qui fonctionne très bien. La remise en question d’un avenir tout tracé est compliquée. C’est un long chemin d’acceptation à parcourir. Léa et Anthony vont nous faire vivre un périple intense et incroyable au cœur de deux êtres blessés par la vie.

Il y a d’autres personnages : comme la sœur de Léa qui est dans une situation semblable à la sienne. Elle a mal au cœur pour plusieurs raisons que je vous laisserai découvrir. Il y a aussi les « problèmes normaux » d’une jeune fille de 16 ans : les tensions amoureuses, les jalousies, les problèmes amicaux… Tout ça vient bercer l’intrigue et c’est très intéressant. C’est ce qui rend ce roman adapté aux plus jeunes comme aux grands. C’est vraiment très intéressant. Il peut y avoir plusieurs degrés de lecture. Je suis persuadée que ce roman pourra parler de manière bien différente aux lecteurs et surtout qu’il pourra en aider plus d’un !

La plume de Marie Vareille est toujours aussi belle et accessible. On commence le roman sans vouloir le lâcher avant de connaitre la fin de l’histoire. Encore une fois, je suis surprise. Pour un roman que je n’aurais pas lu de moi-même, j’en ressors convaincue ! =)

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le personnage de Léa que j’ai trouvé humain et très beau.
  • La plume de Marie Vareille
  • Le courage des personnages. Voir ses rêves exploser en plein vol n’est pas chose aisée.

4

20

L’hypothèse du lézard d’Alan Moore

41cjvO0ynPLRésumé : La moitié de son visage était en porcelaine. Assise à son balcon, mâchonnant distraitement les fleurs bleues anémiques qu’elle avait cueillies dans la jardinière de la fenêtre, Som-Som considérait la cour de la Maison sans Horloges. Dépourvu de décorations et circulaire, l’espace reposait sous elle comme un puit sombre et stagnant. Les dalles noires, polies par le passage de nombreux pieds jusqu’à atteindre un lustre impavide, évoquaient davantage une eau tranquille que de la pierre, vues d’en haut.

~ Service presse ~

Je remercie Actu SF pour l’envoi. L’hypothèse du lézard est une nouvelle d’Alan Moore datant de 1987 qui est remis au goût du jour par ActuSF Graphic. Cette nouvelle est illustrée par Cindy Canévet.

Je ne vous le cache pas (comme d’habitude) ce que j’ai grandement apprécié ici, c’est la couverture. Regardez-moi la beauté de cette dernière ! J’ai eu la bonne surprise de trouver beaucoup d’illustrations dans cette nouvelle. Elle est richement illustrée et nous propose vraiment une très agréable surprise. C’est beau, c’est tellement beau ! Autre chose : j’ai tout de suite été attirée par la poésie qui se dégage du résumé. C’était très tentant.

Même si c’est une nouvelle et que ce n’est pas forcément un genre que j’apprécie plus que cela, je vous avoue que je me suis lancée dans cette lecture sans trop savoir où je mettais les pieds… C’est un retour en demi-teinte pour moi. J’ai dû lire deux fois la nouvelle pour la comprendre. Ma liseuse ne prenant pas en charge le format, j’ai dû la découvrir via mon ordinateur. Ce n’est clairement pas la meilleure manière de découvrir ce genre d’ouvrage… Bref.

On plonge directement dans un univers particulier : un bordel à Liavek, une ville fictive, qui va nous proposer un cadre particulier et une atmosphère dense et pesante. On fait la rencontre de la jeune Som-Som, Som-Som est amenée dans la maison sans horloge par sa mère, enfin, elle est vendue. On va suivre, sur plusieurs années ce singulier personnage pris au piège dans ce bordel. J’ai eu l’impression d’avoir un cabinet des curiosités vivant. Ce lieu est très connu à Liavek tant il est différent.

Som-Som est un personnage singulier. La pauvre. Franchement, ce qu’elle subit est vraiment terrible. Elle devient un personnage fort et courageux. On n’est pas du tout dans le pathos. Elle commence tout doucement sa vie dans ce bordel. Jusqu’au jour où Madame Ouish, la grande patronne, va lui annoncer qu’elle va porter le masque brisé. Privée de parole, son silence pèse lourd. Elle voit et elle entend tout. Elle devient la gardienne des secrets de ce lieu si particulier.

Le panel de personnages est assez dense et varié. On a Madame Ouish mais aussi Foral Yatt & Raura Chin. Avec ces personnages et à travers le personnage de Som-Som, on va explorer la thématique de la relation amoureuse et la place de l’ambition dans cette relation. C’est assez intéressant.

J’avoue que je me suis perdue dans les limbes de cette histoire. Je me suis mélangée les pinceaux plus d’une fois entre les noms des personnages et ce qui se passait… Ce fut confus.

Le souci, c’est ce que j’ai su m’attacher à aucun personnage. Je suis vraiment navrée d’écrire ça mais j’ai eu une impression de « trop, c’est trop ». Ce que je veux dire par là, c’est que je n’ai pas tout compris tant la langue est travaillée… Un manque de compréhension. J’ai confondu les personnages, l’ambiance est pesante, lourde… Cette ambiance fait écho au personnage de Som-Som qui est coincée dans ce corps sans pouvoir en sortir. En tant que lectrice, je me suis sentie coincée dans un texte qui ne me convenait pas. C’est vraiment étrange. Je pense que c’est le genre de texte qui passe ou qui casse… Malheureusement, je me suis un peu cassée la figure.

La plume est très travaillée, peut-être un peu trop pour moi. J’ai eu l’impression de voguer entre rêve et réalité. J’ai dû lire le texte deux fois pour prendre quelques notes. Clairement, le roman a été lu jusqu’au bout grâce au personnage de Som-Som ainsi qu’aux illustrations. Elles sont magnifiques.

2.5

16

Le second couplet de Guillaume Loup Bergé

cover-6166Résumé : Et si une simple chanson pouvait changer votre vie ? Hippolyte, employé de banque, s’étiole dans une capitale où il ne trouve de réconfort qu’auprès des distributeurs de billets. La veille des vacances de printemps, il reçoit un étrange paquet d’un expéditeur anonyme. Judith, elle, a fui à des centaines de kilomètres, son fils sous le bras, dans un village de bord de mer où elle ne projette plus que des films. Là, les beaux jours ne peuvent effacer les blessures d’un sort qui s’acharne. Le second couplet raconte la quête du père, la découverte du jazz, le deuil de la mère face à l’océan, et la rencontre de deux êtres qui tentent de dénouer les fils du passé. Hippolyte et Judith ont-ils droit à une seconde chance ? Ou bien l’histoire se répète-t-elle toujours, comme le refrain d’une mauvaise chanson ? Pour compléter la lecture, le roman est agrémenté de chansons et d’ambiances sonores accessibles grâce à des QR codes.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Largo Editions pour l’envoi de ce roman. Je suis ravie d’avoir eu la chance de recevoir ce roman via SimPlement. Je ne peux que vous conseiller de vous inscrire sur ce site. On fait de magnifiques découvertes ! Le second couplet fait partie de ces découvertes. C’était vraiment une très bonne lecture.

Un mot sur le livre objet. J’ai eu la chance de le découvrir en roman papier. Honnêtement, il est très agréable. C’est un semi-poche et il a la qualité d’un grand format pour moi : la lecture y est aérée et les pages sont très délicates. Le roman est flexible et manipulable sans l’abîmer. Quel bonheur ce genre de romans.

On fait la connaissance de notre personnage principal : Hippolyte, ou Hipp pour les plus intimes. Hippolyte a une vie bien rangée : un super travail, une même piaule d’étudiant depuis des années, il a de l’argent de côté grâce à son job mais reste un peu triste. Célibataire endurci, il a une sorte de relation avec Lorraine, la fille de son patron. Il se voit confier une tache assez délicate par son patron… En même temps, il reçoit un colis anonyme qui va l’emmener sur les traces de son passé et de sa vie.

J’ai beaucoup apprécié le fait que la musique ait une place dans cette histoire. Je m’attendais à en apprendre plus sur le jazz vu qu’on nous parle de découverte mais finalement, c’est vraiment une découverte pour Hippolyte. Je veux dire que le jazz est là pour ouvrir les yeux d’Hippolyte. Enfin, moi, j’entends le terme « découverte » en ce sens : une découverte de sa vie, une quête initiatique. Cela permet à Hippolyte de faire le point sur sa vie et de savoir ce qu’il veut vraiment. Judith est le personnage féminin qui va venir bousculer sa vie et ses attentes. C’est un personnage que j’ai bien apprécié malgré le fait qu’on ne sait pas grand-chose sur elle. Elle est intéressante mais j’aurais préféré un personnage un peu plus fouillé.

On va suivre Hippolyte durant quelques jours. C’était une promenade très sympathique. Moi qui a passé un week-end pluvieux et triste, ça m’a permis de larguer les amarres. La plume de l’auteur est très délicate et fluide. Elle permet une immersion totale et rapide dans cet univers. J’ai aimé la mer, la balade en voiture, j’ai aimé les repas, les sorties… Bref, c’est vraiment très sympathique.

Il n’y a aucune fausse note par rapport aux fautes. Que c’est agréable de ne pas avoir de faute ni de coquille ! Je salue le travail de la maison d’édition pour le livre objet et la qualité de la langue (et bien sur l’auteur, ça part quand même de son talent !)

Il faut aussi savoir qu’il y a des QR codes que vous pouvez flasher dans le roman pour écouter la musique dont on parle dans l’intrigue. J’ai trouvé ça sympathique et innovant ! J’adore ce genre de choses. Bon, j’avoue que comme j’ai lu dans mon lit, j’ai eu peur de me prendre mon téléphone dans la figure. Je n’ai pas tout flashé mais une bonne partie quand même. Pour les lecteurs qui aiment lire avec un fond sonore musical, je trouve l’idée très sympathique.

Il est vrai que le jazz est un genre musical que l’on ne voit pas souvent dans les romans (je vous conseille le court roman d’Alicia Alvarez qui le met en scène d’une manière fantastique et très sympathique). C’est donc assez agréable d’avoir un peu de neuf à se mettre sous la dent.

J’ai beaucoup apprécié la plongée dans la vie d’Hippolyte et ce qui en ressort par la suite. Il y a des décisions qu’il faut prendre même si elles ne sont pas évidentes. Hippolyte est un personnage que j’ai beaucoup apprécié pour sa générosité même s’il n’est pas forcément très expressif. On sent que c’est une bonne personne.

En définitive, c’est clairement le personnage d’Hippolyte qui porte le roman à bout de bras. J’ai aimé cette aventure et cette remise en question. Même si Judith ne m’a pas fait décoller, elle reste un personnage agréable à découvrir. La thématique de la musique est importante pour donner l’impulsion à l’aventure. J’ai apprécié découvrir les musiques dont l’auteur parlait ainsi que la plume de l’auteur.

J’insiste sur la qualité du roman en tant que livre objet mais aussi sur la qualité de l’œuvre en terme de correction et de mise en page. Bravo !

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • La découverte d’un personnage très sympathique.
  • La plume de l’auteur
  • La thématique du jazz

4

25

Mes réceptions #11

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Bonjour tout le monde, cette semaine a été riche… Outch !
~ Services presse ~ 

Je remercie tous mes partenaires: Eric Poupet, Alter Real, Taurnada, Evidence Editions, Belfond, M.E.C ainsi que les auteurs. Je remercie aussi la masse critique Babelio. 
~ Achats personnels ~ 

Et quelques petits achats personnels 😀
Et vous?
15

Cry Baby de Capucine B

Cry-babyRésumé : L’amour peut-il guérir les pires blessures ? Brandon travaille comme serveur dans une boîte de nuit branchée de Chicago. Il vit dans un appartement avec sa soeur, Lia, qui tente de survivre mais qui, sans la générosité de Brandon, ne pourrait s’assumer financièrement. Une mère trop protectrice, un père qui a fait de la prison, une soeur dépendante : la vie de Brandon n’est pas de tout repos et le jeune homme a tendance à s’oublier pour aider les siens. Ashley est correctrice dans une maison d’édition. Abandonnée par ses parents et hantée par ses vieux démons, elle doit apprendre à laisser son passé de côté pour pouvoir avancer et enfin toucher du doigt le bonheur. Chicago va-t-elle être le théâtre d’une nouvelle romance ? La rencontre de Brandon et Ashley est-elle une chance ? S’ils s’aiment passionnément, vont-ils être capables de construire une histoire solide et épanouissante ? Capucine B. a toujours écrit de petites histoires, d’abord pour ses amies, au collège, puis pour elle-même. Passionnée de lecture et d’écriture depuis son enfance, elle suit aujourd’hui des études de communication. Son imagination débordante et l’amour des mots lui ont permis d’écrire Cry Baby, son premier roman.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement les éditions de l’opportun pour l’envoi de ce roman en service presse. Je vous avoue, sans honte, que j’ai clairement craqué pour la couverture de ce roman. Cette couverture est magnifique. J’adore les couleurs !

On fait la rencontre de deux âmes perdues et déchirées. D’un côté, on a Brandon, un jeune homme très courageux qui m’a énormément plu. C’est un jeune homme qui va aider les siens même si pour cela, il doit s’oublier. Il ne peut vivre pleinement parce qu’il pense à sa sœur Lia qui n’est pas tendre avec lui… Mais aussi sa mère qui ne le laisse pas respirer, un père qui a fait de la prison. De l’autre côté, on fait la rencontre d’Ashley, une jeune femme qui travaille dans une maison d’édition et qui vit beaucoup de mauvaises choses dans la vie : l’abandon de ses parents et une relation amoureuse toxique…

Je ne vous le cache pas : ce roman est une grosse pavasse… Le roman fait plus de 800 pages. Ca peut effrayer plus d’un lecteur, c’est clair. Je pense en rassurer plus d’un en disant que le temps passe quand même assez rapidement.

Je ne vous le cache pas, j’ai adoré les personnages de Brandon et Ashley. J’ai trouvé que ces deux âmes tellement belles ensemble… Malgré le fait que je trouve que la romance arrive trop vite pour moi, j’ai trouvé qu’au fil des pages, elle était belle et crédible. De plus, la narration à la première personne du singulier permet de vivre cette histoire au plus proche des personnages. J’ai aussi adoré le fait qu’il y ait une alternance des points de vue. C’est bien, dans ce cas, d’avoir les points de vue des deux protagonistes.

La romance, même si elle s’installe trop vite pour moi, reste très bien traitée. En effet, on n’a pas d’excédent de guimauve et de rose à paillette. On a des thématiques dures mais qui est très bien assimilées au reste de l’intrigue. En effet, la présence d’une relation toxique est très intéressante. Cela souligne encore plus la crédibilité dont je vous parle. Au-delà de la relation toxique, on a la thématique de l’abandon qui s’installe mais aussi des choses plus sympathiques comme l’amitié, la complicité, la découverte de l’autre… C’est un très bon équilibre.

En revanche, j’ai trouvé les personnages secondaires un peu fades. Dommage, parce que Cole était assez sympathique mais ce personnage s’essouffle vite. Je suis complètement passée à côté du personnage de Becky qui ne me correspond pas du tout. C’est vraiment dommage parce que les personnages principaux sont très bien travaillés. En même temps, cela n’a pas beaucoup d’incidence parce qu’ici, c’est la romance le cœur de l’intrigue. Il est clair que si vous ne voulez pas une romance pure et dure, il vaut mieux passer votre chemin.

En définitive, je suis globalement surprise par ma lecture qui propose la rencontre de deux âmes sœurs. La romance est très prenante malgré une petite rapidité au départ, l’auteure a su prendre son temps dans un second temps et proposer une histoire d’amour crédible. Le personnage d’Ashley est très compliqué : elle a besoin d’amour et de reprendre confiance en elle. Brandon donne toute sa vie pour les autres en s’oubliant… La rencontre va être percutante. Les émotions sont très présentes dans l’intrigue : on passe du rire aux larmes, de la joie à la tristesse… bref on ne s’ennuie pas. Même si je n’ai pas plus apprécié que cela les personnages secondaires, j’ai adoré la psychologie d’Ashley et de Brandon. La plume de l’auteure est une découverte très sympathique, je lirai cette plume de nouveau sans aucun problème.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une romance très crédible
  • Un duo très intéressant
  • Une plume agréable

3.5

25

Ma vie de lectrice…

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Salut tout le monde 🙂 
Plusieurs personnes m’ont déjà demandée quel genre de lectrice je suis… Je vous propose de découvrir cela 😀 
Je suis une lectrice qui aime discuter avec les libraires, les auteurs ou encore les éditeurs. J’adore passer aux heures creuses pour discuter avec eux pendant quelques minutes sans déranger les autres clients… 😀 Je suis connue comme le loup blanc… Certains m’appelle même par mon surnom et me tutoie.  
Je ne suis pas une lectrice du matin… Franchement, j’adore lire mais le matin, j’ai du mal à me mettre dans mes lectures. J’ai plutôt tendance à lire l’après midi ou à veiller tard… 

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Je déteste les fins tristes. Je n’aime pas lire des romans qui font pleurer dans les chaumières. J’ai plutôt tendance à apprécier les happy end… Le drama très peu pour moi. 

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Je tiens à mes livres et reste en extase devant mes bibliothèques. J’adore les voir remplies de beaucoup de livres. Je suis admirative des personnes qui lisent et revendent. J’en suis incapable et clairement… Je n’en ai pas envie. J’achète beaucoup, je lis beaucoup. En revanche, je suis capable de revendre des romans qui ne m’ont pas plu. 

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Le meilleur endroit pour lire? Là où mon chéri se trouve. J’adore lire en ayant mon chéri à côté de moi. Il joue, je lis bien souvent. J’adore quand il est avec moi Alors souvent, Jonathan se retrouve avec ma tête sur les jambes, mes pieds sur ses jambes… M’enfin, le pauvre, il faut toujours qu’il y ait un contact. 

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J’ai toujours quelque chose à grignoter à côté de moi lorsque je lis. Souvent quelque chose de sucré comme une plaquette de chocolat… :p Une boisson chaude est aussi appréciable ! 😀 

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Je suis tellement énervée quand un résumé spoile un roman! Même si j’avoue ne pas savoir lire certains romans sans connaître la fin (ouais, je n’ai pas su lire Harry Potter et les reliques de la mort sans savoir la fin)… je m’auto spoile sans soucis mais merci de ne pas le faire à ma place! 

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J’adore recevoir de nouveaux partenaires. Je suis aussi contente que Mr Mouche lorsque je trouve des romans dans ma boite aux lettres 😀 
Et voilà, vous en savez un peu plus sur moi…
PS : Moi aimer Disney? JAMAIS
A bientôt 

15

I will marry you de Marie Ves et Millie Jappe

116417806_287598975800626_6501814243259417783_oRésumé : Alice est une femme indépendante qui vit dans son pays aux merveilles. Ce qu’elle aime dans la vie se résume à son chien, ses cours de yoga, sa passion pour les vertus des pierres et des plantes. Léo est un homme ambitieux qui ne croit que ce qu’il voit. Dans sa vie, il n’y a pas de place pour le hasard, en dehors de sa passion pour les comics, il se concentre sur son job de programmeur informatique. Il est aussi maniaque qu’elle est bordélique. Il est aussi terre à terre qu’elle est rêveuse. Il pense stabilité et avenir, elle veut vivre au jour le jour sans se soucier du lendemain. Leurs convictions et leurs modes de vie si différents seront-ils des barrières trop solides à l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre ?

~ Service presse ~

Je remercie M.E.C éditions pour l’envoi de ce roman. J’étais curieuse de savoir ce que cette romance pouvait donner. J’aime beaucoup la couverture. C’est très frais et cela sent bon la romance… On est parti pour mon avis !

On fait la rencontre de deux jeunes gens : Alice et Léo. Alice est tout le contraire de Léo. Indépendante, courageuse, elle a une passion certaine pour tout ce qui touche aux pierres et aux plantes. Calme et zen, Alice vit dans son monde avec son chien Riquiqui le Saint Bernard. Léo est un jeune homme qui a beaucoup d’ambition professionnelle, il va toujours plus loin, toujours plus haut (et pas toujours plus fort, on n’est pas dans Fort Boyard, oh !). Léo adore les comics, on va dire que c’est un « geek ». Ces deux personnages évoluent dans un monde parallèle. Rien ne semble pouvoir les rassembler mais… Le destin va se charger de tout chambouler dans leurs existences.

J’ai apprécié la narration qui va permet d’alterner les points de vue entre Léo et Alice. Le fait d’avoir choisi la première personne du singulier permet de mieux s’immerger dans les univers des personnages. C’est sympathique.

Clairement, l’idée de base me semblait sympathique. Je n’ai pas non plus ressenti un engouement de malade mais c’était une lecture qui pouvait être sympathique entre deux gros pavés, par exemple. Puis, je suis de nature très curieuse, donc, je me suis plongée dans cette lecture en me disant que ça allait le faire. Résultat ? C’était sympathique mais certains petits points ne m’ont pas forcément plu plus que cela.

Dans un premier temps, il y a trop de références «geek ». En effet, on est inondé sous les références. Je pense à la série The Big Bang Theory par exemple qui est citée assez souvent. Je ne suis pas fan de cette idée dans le sens où je ne suis pas certaine qu’un geek va toujours faire des références à cela. Cela donne un côté hyper gamin au personnage de Léo et franchement, pour côtoyer des vrais «geek », je vous assure que c’est très réducteur. C’est dommage. En revanche, j’ai apprécié en découvrir plus sur la lithothérapie.

Alice est un personnage que j’ai apprécié dans son ensemble. Si j’ai eu du mal avec le personnage de Léo, avec Alice c’était agréable. En revanche, j’ai plus apprécié le duo que les personnages traités de manière indépendante. Léo et Alice ont leurs caractères propres. Ca fait des étincelles. La répartie est au rendez-vous et c’est avec beaucoup d’humour que l’on découvre les péripéties de ces deux personnages. C’était vraiment très drôle. J’avoue que ça a rééquilibré mon ressenti sur ce roman. J’ai trouvé que les échanges étaient frais, fluides, dynamiques et modernes. L’histoire d’amour est semée d’embûches et d’obstacles. On se retrouve avec deux personnages qui sont très têtus et qui ne reviennent pas facilement sur ce qu’ils disent ou leurs convictions. C’est une histoire pleine d’émotions diverses. Je suis certaine que beaucoup de lectrices et lecteurs pourraient être séduits.

On n’est pas en reste au niveau des personnages secondaires. J’ai beaucoup apprécié la maman de Léo qui est une maman dite chiante mais qui veut le bonheur de son fils. C’est d’ailleurs elle l’instigatrice de la rencontre entre Alice et Léo. Elle apporte une bonne touche d’humour à ce roman et c’est très sympathique. Il y a aussi Olivier, le meilleur ami de Léo. Bon, j’ai été moins touchée par lui mais je trouve que ce personnage est aussi sympathique.

Les plumes sont très sympathiques et fraiches. Le rendu de ce roman à quatre mains est très intéressant. Il prouve que, même si un personnage ne nous plait pas plus que cela, ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas apprécier le roman. J’aime beaucoup ça !

En définitive, ma lecture a été agréable. J’ai eu quelques petits soucis avec les nombreuses références et avec le personnage de Léo qui soulève, pour moi, trop de stéréotypes par rapport au profil geek et c’est dommage. Alice est aussi un personnage sympathique mais sans plus. En revanche, le duo Léo/Alice est explosif et très drôle et permet de rebondir rapidement dans l’intrigue. Ceci est assez agréable. J’ai aussi apprécié les plumes des auteures.

03 bonnes raisons pour lire ce roman :

  • La répartie dont les deux personnages principaux sont dotés.
  • Les personnages secondaires qui sont sympathiques et le duo Léo/Alice
  • Les plumes agréables et fluides des auteures.

3

16

Fête de famille fatale de Juliette Sachs

9782824616834-475x500-1Résumé : Pour sa première réunion de famille en compagnie de Marc, son nouveau petit-ami, et de ses beaux-parents coincés, Camille a tout prévu : les cours de bridge pour plaire à belle-maman et les bouquins de philosophie pour impressionner beau-papa. Evidemment, rien ne se passe comme prévu ! Les choses se corsent encore lors de la fête du village. Alors qu’elle sert une coupe de champagne à l’un des pensionnaires de la maison de retraite, il s’écroule, mort. Pour se disculper, une seule solution pour Camille : démasquer elle-même l’assassin. Mais qui essaye par tous les moyens de lui faire porter le chapeau ? Et pourquoi l’ancienne petite-amie de Marc est-elle aussi envahissante et insupportable ? Autant de mystères à résoudre si Camille veut sauver ces fêtes de famille… sa peau !

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Juliette Sachs pour sa proposition, Eric Poupet et City Editions pour l’envoi de ce roman.

J’ai eu la chance de faire la rencontre de Camille à travers le premier volet de ses aventures chez Alter Real : On n’attire pas les hirondelles avec du vinaigre. C’était une très belle découverte qui m’avait laissé un sentiment de lecture très agréable. Je conseille d’ailleurs souvent ce roman. Fête de famille fatale est la suite des aventures de Camille. Il peut se lire indépendamment du premier volet mais il y a quelques petites anecdotes qui vous seront peut-être inconnues. Rien de bien méchant en soi !

Ce roman est un cosy mystery à la française qui va mélanger meurtre, famille et une bonne dose d’humour. En effet, ce roman se lit très rapidement tant la plume est entrainante et Camille attachante. Même si la fin ne m’a pas surprise, cela ne m’a pas empêché de passer un très bon moment de lecture sous mon plaid.

On retrouve Camille, notre jeune journaliste et enquêtrice à ses heures perdues, avec Marc, son conjoint. Les deux amoureux vont passer les fêtes de fin d’année chez les parents de Marc dans une vieille bâtisse qui tombe en décrépitude malgré les efforts de la famille de Marc pour garder cet héritage dans la famille. Camille est toujours aussi pétillante, maladroite et très drôle. Marc, notre Georges Clooney national, est lui, un personnage que j’ai aussi apprécié. Calme et drôle, je trouve qu’il vient parfaitement compléter le caractère de Camille. Ils forment un couple très agréable et moderne.

Camille va faire la rencontre de la famille de Marc qui est aux antipodes de sa famille. Ils sont cultivés, joueurs de bridge. Son beau-père relate très souvent la vie de ses philosophes préférés et sa belle-mère raconte l’Histoire du monde dès qu’elle le peut. Déformations professionnelles obligées, ses beaux-parents ne sont pas forcément les gens les plus intéressants du monde. Camille va devoir apprendre à composer avec eux et aussi avec le cousin de Marc, un jeune homme qui va venir dynamiser un peu la maisonnée.  De bourdes en bourdes, Camille va nous proposer une aventure assez mouvementée…

« T’as pété le service en porcelaine de mémé Huguette ? P’tain, si c’était moi qui avais fait cette erreur, je me serais fait défoncer par mes vieux. »

Camille est un aimant à malchance. Lors d’une soirée pour les fêtes de fin d’année, Camille va assister à l’empoisonnement d’un vieux monsieur. Comble du comble, Camille va être suspectée de cet empoisonnement. Ni une, ni deux, Camille va faire ce qu’elle sait faire de mieux ! Mener l’enquête officieusement pour se sauver de cette mauvaise passe….

Camille est un personnage qui va beaucoup évoluer durant ce roman. J’aime beaucoup ce qui se dégage de ce personnage. Elle est franche, courageuse et intelligente. Elle ne manque pas d’humour mais ce que je préfère chez elle (et aussi chez Marc), c’est le fait qu’elle soit humaine : elle a des qualités et des défauts, cela la rend profondément humaine et ça fait du bien. Marc & Camille n’ont rien de sophistiqué. Ils sont naturels, ils ne se prennent pas la tête et avancent ensemble. C’est très agréable d’avoir ce genre de personnages principaux.

L’intrigue est donc lancée. On rigole, on sourit, on est concentré sur cette enquête. Ce meurtre tombe de nulle part… Camille va devoir creuser pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer. C’est vraiment très agréable. On vit cette histoire de très près grâce à une narration à la première personne du singulier. C’est vraiment prenant. On a envie de savoir la fin de cette histoire.

La plume de Juliette Sachs est très sympathique. Franchement, je pense qu’elle a trouvé son style et son rythme. Je suis ravie de savoir que j’ai encore un de ses romans à lire dans ma PAL. Le style est frais, la narration est aussi très intéressante. Certains moments sont bourrés d’humour et ça fait plaisir ! Juliette va nous proposer des répliques vraiment très piquantes et qui portent à sourire.

« Un Coca ? Et pourquoi pas un lait-fraise, tant qu’il y est ? J’ai débarqué dans la maison de l’enfer ! Non seulement ils n’ont pas de bière dans le frigo, mais en plus ils imaginent qu’une boisson sans alcool pourrait être une compensation valable. »

En définitive, j’ai beaucoup apprécié ma lecture même si j’ai deviné la fin de l’enquête assez facilement. Ce roman a répondu à mes attentes. Marc & Camille sont deux personnages bien campés que j’ai apprécié retrouver.  J’ai aimé le cadre, les descriptions, les lieux. La pointe d’humour omniprésente et les psychologies des personnages m’ont beaucoup touchée. La plume est très sympathique et commence à me rendre accro aux romans de l’auteure… Je recommande pour des lecteurs avides de lectures rapides dans un cadre charmant.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le personnage de Camille, c’est certain.
  • La plume de Juliette Sachs
  • Le cadre de ce roman

4.5

15

Ecarlate de Philippe Auribeau

ob_832a51_carlateRésumé : Providence, 1931. Une troupe de théâtre est sauvagement assassinée alors qu’elle travaillait à l’adaptation du roman La Lettre écarlate. Si la piste d’un ancien anarchiste italien semble évidente pour la police locale, l’équipe fédérale de Thomas Jefferson flaire des raisons bien plus obscures. Une ombre plane sur ce meurtre… et sur ceux qui mènent l’enquête. Après L’Héritage de Richelieu, roman de fantasy qui fait suite aux Lames de Cardinal de Pierre Pevel, Philippe Auribeau nous plonge dans un polar noir et fantastique dans l’univers du mythe de Cthulhu.

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Actu SF pour l’envoi de ce roman. J’ai jeté mon dévolu sur ce roman le soir où je l’ai reçu… La couverture est juste magnifique. En plus, le point de départ est une œuvre littéraire (La lettre écarlate). J’étais curieuse de lire le rendu d’un mélange assez particulier : la Lettre écarlate et le mythe de Cthulhu.

Le mythe du Cthulhu, qu’est-ce que c’est ? Je sais que pour les lecteurs qui ne lisent pas forcément de la SFFF, cela peut paraitre un terme un peu farfelu. Voici donc un petit point info Wikipédia (qui a un article assez complet pour vulgariser la thématique). « Le mythe de Cthulhu est un univers de fiction collectif, développé par de multiples auteurs à partir de l’œuvre de l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft. Le monde du mythe de Cthulhu est un reflet du monde réel, mais où des entités extraterrestres — aussi puissantes qu’anciennes — cherchent à rétablir leur ancienne domination sur le globe terrestre. L’une d’entre elles est Cthulhu, qui apparaît dans la nouvelle L’Appel de Cthulhu (1928) et dont August Derleth a repris le nom pour désigner l’ensemble du « mythe ».

Ce roman est très bon ! Je ne connaissais pas du tout Philippe Auribeau mais j’ai adoré ce que j’ai découvert : la plume, l’univers, l’enquête… Bref, on ne s’ennuie pas une seule seconde.

On fait la rencontre de Thomas Jefferson (oui, comme le président) qui est membre du BOI (Bureau Of Investigation) qui est l’ancêtre du FBI (Federal Bureau of Investigation). Jefferson est envoyé sur une scène de crime particulièrement horrible : une troupe de théâtre a été littéralement massacrée sur scène lors d’une répétition de leur pièce de théâtre : La lettre écarlate. Une seule personne survit mais reste dans un état inquiétant.

Thomas Jefferson et son équipe (composée de son chauffeur et d’une détective privée) : Caleb Beauford et Diane Crane vont enquêter et essayer de comprendre qui et comment on a pu commettre un tel massacre. Honnêtement, l’auteur maitrise très bien les scènes sanglantes. Moi qui suis une petite nature, je n’ai jamais eu la sensation que l’auteur en faisait de trop : c’est équilibré et il y a des tripes là où il faut. Je pense que je suis un bon curseur pour celles et ceux qui seraient frileux pour cette lecture à cause de cela.

L’ambiance est très bonne. Nous sommes dans les années 1930 en Amérique. Nous avons donc encore ce regard particulier sur les hommes & femmes noirs. Nous sommes aussi en plein dans la prohibition. On a cette atmosphère particulière qui se dessine : le brouillard, ne pas vraiment savoir où l’on va, à qui on peut faire confiance… Bref, on est vraiment dans une enquête des années 30.

Les personnages sont très intéressants. Le trio principal est vraiment bien dessiné et se complète parfaitement. Il n’y a pas de différence entre Thomas, Caleb et Diane. Diane est acceptée sans aucun souci même si, dans ces années, la place de la femme peut être un sujet un peu tendu… Ajoutons à cela le fait que Caleb est noir et que Thomas fait partie d’une grande lignée et nous avons un trio atypique mais équilibré. Cependant, il ne faut pas oublier que l’on est dans les années 1930 : si le trio se traite avec respect et à égalité, il reste quand même des thématiques comme la xénophobie, le racisme, le machisme… Sinon, ce n’est pas drôle !

Nous avons aussi un panel de personnages secondaires qui se dessinent : principalement des suspects. Les personnages sont bien travaillés mais peut-être un peu attendus : le gardien italien, le directeur du théâtre… Je m’attendais à ce genre de caractères.

La narration va nous proposer de suivre le parcours de ces trois personnages dans cette enquête. J’ai adoré suivre Diane dans son enquête sur le passé d’un des personnages. Purée, j’ai adoré et détesté l’auteur en même temps sur cette période de lecture. De plus, l’ajout du mythe de l’homme noir vient ajouter une dimension fantastique très intéressante. En revanche, la fin m’a laissée perplexe. Je n’ai pas trop compris les dernières pages. Cela n’a pas gâché mon entrain pour ma lecture vu que c’est la fin mais j’avoue que je reste un peu sur ma faim pour le coup.

L’auteur fait le choix de chapitres courts qui vont dynamiser le roman. En effet, je trouve que le roman ne souffre d’aucune longueur. On va au principal sans oublier de mettre quelques détails pour épaissir un peu l’ambiance. C’est rondement mené par une plume fluide, dynamique et précise. Le style est bon et je relirai un roman de l’auteur sans aucun problème.

En définitive, malgré quelques personnages un peu attendus et une fin qui me laisse sur ma faim, je reste agréablement surprise par ma lecture. En effet, mélanger l’œuvre de Lovecraft avec La lettre écarlate est une idée formidable. Le côté fantastique s’ajoute par petites touches à l’intrigue de base. C’est très intelligent. L’atmosphère est fine et bien détaillée. On est vraiment dans une enquête des années 1930 qui est cassée par le trio atypique que l’auteur nous propose de découvrir. J’aime beaucoup l’idée de venir casser les stéréotypes des enquêteurs qui fument le cigare sous un lampadaire sous la pluie calfeutrés dans leurs impairs. C’est chouette ! L’enquête est très bien menée, il y a beaucoup d’actions, cela permet au lecteur de ne pas s’ennuyer. Bref, je recommande fortement !

Encore merci à ActuSF et à Jérôme pour l’envoi 🙂

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Le mélange du mythe de Lovecraft avec une œuvre américaine classique
  • Le trio de personnages que j’ai beaucoup apprécié
  • L’enquête à proprement parler. Surtout la période de recherches avec Diane !

4

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Le secret descendance de Philippe Raxhon

xcover-5735Résumé : Alors que l’historienne Laura Zante, invitée par des ufologues américains, est confrontée à un document troublant concernant le crash d’un ovni à Roswell en 1947, une mission qui risque de lui faire perdre pied, son compagnon François Lapierre est reçu en grande pompe à Buenos Aires par l’Académie nationale d’histoire de la République argentine. Le célèbre historien français ignore que des révélations stupéfiantes concernant Laura Zante l’attendent, et qu’elles le conduiront à vivre un enfer. Entre le désert du Nouveau-Mexique et la pampa argentine, entre les enjeux de la guerre froide et les tourments des desaparecidos d’une dictature sanglante, les démons du passé ne dorment jamais longtemps.

Après Le Complot des Philosophes (La Source S), et La Solution Thalassa, le troisième volet des aventures du couple d’historiens est peut-être le plus âpre pour les protagonistes, celui où la procédure critique montre ses limites et l’amour ses illusions. Parce que, dans l’histoire de l’humanité, la mémoire qui pèse le plus lourd, au final, c’est celle de chacun d’entre nous.

~ Service presse ~

Philippe Raxhon est certainement l’un des auteurs dont je prends beaucoup de plaisir à recevoir un roman. J’attends la suite des aventures de Laura Zante et de François Lapierre avec beaucoup d’impatience. Encore une fois, le charme a opéré et je suis ravie de ce que j’ai pu découvrir !

On retrouve donc notre fameux couple de personnages que j’apprécie rencontrer depuis maintenant trois tomes. Philippe Raxhon prend le parti de relater une histoire d’amour qui n’est pas parfaite. Tant mieux ! Cela ajoute de la crédibilité à ce couple qui traverse une petite zone de turbulence. Un léger déséquilibre va se former entre Laura et François. En effet, François part en Argentine pour son travail : il va être accueilli en grande pompe par l’académie nationale, Laura, elle, est complètement perdue professionnellement. C’est une situation compliquée quand son conjoint brille par son intelligence et son travail. Ted va faire son apparition dans l’univers de Philippe Raxhon, c’est un personnage clé qui va remettre en cause certaines choses que Laura pensaient claires et nettes. Cela permet une interrogation personnelle profonde et une quête identitaire assez intéressante.

Ce que j’apprécie le plus dans ma découverte, de manière générale, dans l’univers de l’auteur, c’est le fait que l’on s’intéresse à des faits historiques que l’on ne rencontre pas souvent dans nos lectures. Cela change de la thématique de la Guerre (et plus particulièrement de la Seconde Guerre Mondiale, tout ce qui est lié à Versailles et à Louis XIV ainsi que la vie de Jésus. Je fais une overdose de ces thématiques dans mes lectures. Ici, l’auteur va nous proposer deux pans historiques bien distincts : avec Laura, on part à Roswell, aux Etats Unis, pour tenter de faire la lumière sur le crash d’un O.V.N.I dans cette ville en 1947. De l’autre côté, en Argentine, François va mettre le doigt dans un engrenage très dangereux…. Les deux histoires m’ont plu parce que je ne connaissais pas du tout ces faits historiques. Je trouve ça très agréable d’apprendre en lisant. La partie sur l’ufologie est très intéressante et le côté farfelu de cette thématique est assez sympathique.

Philippe Raxhon est très doué pour nous proposer une intrigue qui va mêler l’Histoire et l’histoire. Il a l’art de savoir raconter les faits historiques sans endormir son lectorat. C’est vraiment très sympathique à lire : on n’est pas dans la redondance. Au contraire, on a une plume fluide et dynamique. Le mélange des genres est très intelligemment construit ! Entre thriller et faits historiques, on se retrouve dans une intrigue qui va aussi nous proposer une trame un peu plus personnelle et qui va mettre en scène nos deux personnages. On va aussi pouvoir avoir droit à des thématiques plus actuelles comme la place de la femme dans un monde d’hommes et le harcèlement sexuel. De plus, les faits historiques sont vraiment banalisés et ne viennent pas alourdir le texte, Philippe Raxhon explique clairement et facilement tout ce qui se passe dans ce roman.

Je ne peux que vous conseiller de lire les deux premiers tomes de cette saga. Honnêtement, vous pouvez lire ce roman sans lire les romans précédents mais vous allez peut être perdre un peu de substance, surtout sur la relation personnelle entre François et Laura.

En définitive, je salue une intrigue sans faille, un travail de recherche énorme et une plume fascinante. J’ai toujours le même entrain lorsqu’un roman de Philippe Raxhon tombe entre mes mains. Il m’est, comme d’habitude, difficile de parler de l’intrigue sans vous en dévoiler une partie (et je suis certaine que le résumé suffit amplement pour vous, chers lecteurs). J’ai adoré retrouver mon duo Laura & François. Plus vrais que nature, ils permettent d’ajouter une dimension plus personnelle voire intime au roman et cela se mélange à merveille avec l’Histoire et la fiction. J’ai passé, comme d’habitude, un moment de lecture délicieux, qui ne souffre pas de longueur ni de monotonie.

A lire de toute urgence pour les fans de Dan Brown. Vous comprendrez assez rapidement que Philippe Raxhon se hisse à la hauteur de ce monumental auteur.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Laura et François : un couple de personnages que j’ai pris plaisir à retrouver. J’ai aimé ce roman qui va faire évoluer leur relation et qui va permettre d’ajouter une dimension très crédible au roman.
  • La plume de Philippe Raxhon, incontestablement puissante et addictive.
  • L’univers et les faits historiques ! Aucune somnolence à l’horizon.

4.5

16

Mes réceptions #10

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Salut tout le monde! Une nouvelle semaine (triste et froide ici) débute..! Voici mes réceptions de la semaine passée 🙂
~ Services presse ~ 

Que des services presse cette semaine pour moi 🙂
Merci à Marie Vareille et PKJ pour l’envoi, à Librinova, aux presses de la cité ainsi qu’aux éditions de l’opportun. ♥ 
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L’âme cœur de Sandra Duhot

xcover-5823Résumé : Constance, Adam et Sarah se lient d’une pure et profonde amitié sur les bancs de l’université. Quelques années plus tard, au moment de s’engager dans leur vie d’adulte, ils ne peuvent concevoir de rompre l’attachement si particulier qui les unit. Persuadés de pouvoir se contenter d’un simple compromis, chacun se fait la promesse de se revoir tous les quatre ans en un lieu spécifique, choisi à tour de rôle. Constance s’envole alors pour les États-Unis, où elle convole en justes noces. Adam part pour la Grèce afin d’y intégrer la célèbre école française d’archéologie. Sarah, professeure à la Sorbonne, s’installe à Paris et renoue avec ses racines provençales qui vont la conduire de Vauvenargues au nord d’Aix-en-Provence jusqu’aux calanques de Marseille et lui révéler le douloureux secret de sa naissance. Entre chassés croisés amoureux, souffrances conjugales et retrouvailles chargées de vaines promesses, chacun tente de trouver le bonheur. Mais comment être heureux loin de ses convictions profondes en niant l’essentiel : le lien indéfectible qui unit ces trois êtres à la vie, à la mort ?

~ Service presse ~

Je remercie chaleureusement Evidence Editions pour l’envoi de ce roman en service presse. J’avais déjà croisé la route de la plume de Sandra Duhot, c’était donc, pour moi, un plaisir de tenter l’expérience de nouveau avec une nouvelle histoire, un nouveau genre et un nouvel univers.

Ce roman est très agréable. Je l’ai lu sur une soirée tellement j’étais happée par l’histoire. On fait la rencontre de Constance, Adam et Sarah. Trois personnages qui vont être les personnages principaux de cette intrigue. Ces trois personnages vont rapidement devenir de véritables amis. Très proches, ils commencent leurs études ensemble. Ils sont inséparables et se connaissent comme leur poche. C’est une belle relation qui se tisse au fil des pages et des années.

Rapidement, les ambitions professionnelles vont faire surface. Cela va commencer doucement : ils vont choisir des orientations différentes, des options universitaires différentes, puis les chemins vont se séparer un peu plus : les carrières professionnelles vont prendre un virage à 180° lorsque Constance va quitter la France pour les Etats-Unis et y faire sa vie, qu’Adam va intégrer un programme d’archéologie en Grèce et que Sarah va commencer sa vie de professeur universitaire en France, à la Sorbonne.

Honnêtement, d’habitude, j’ai toujours une préférence dans un trio. Ici, j’ai trouvé très intelligent le faire de pouvoir traiter ces personnages comme une entité unique mais aussi savoir les séparer et les « rencontrer » de manière isolée. Cela permet de mieux les découvrir et les cerner. C’est vraiment très sympathique. Ainsi, on s’attache à eux et on va les voir évoluer dans leurs vies personnelles et professionnelles. C’est le trio que j’ai grandement apprécié dans l’ensemble. Ils sont très attachants. Ces personnages marquent le fait que l’amitié, sous sa forme la plus forte et intense, va rapidement migrer vers un amour certain. Ils deviennent une véritable famille les uns pour les autres.

C’est pour cette raison que tous les quatre ans, les amis se retrouvent dans un lieu qu’ils choisissent à tour de rôle pour se retrouver. Une parenthèse accueillie avec bonheur à chaque fois. Il est toujours difficile de reprendre le cours de la vie et du quotidien mais j’ai trouvé l’idée belle et sensible. Ils sont là les uns pour les autres et j’adore cette idée.

La narration externe va se diviser en plusieurs chapitres et plusieurs années. Si cette narration va permettre de suivre les trois personnages, on va passer un peu plus de temps avec Sarah qui est très touchante. On a rapidement envie de la prendre sous notre aile et de l’aider du mieux que l’on peut. On va aussi avoir la thématique du passé qui est très présente. En effet, il va falloir comprendre et accepter son passé pour pouvoir avancer. Ce n’est pas donné à tout le monde. Je pense que j’aurais préférée une narration à la première personne avec une alternance des points de vue. En effet, on apprécie ce que l’on lit mais on n’est pas forcément dans le vif de l’action.

« La qualité première d’une amitié vraie n’était-elle pas précisément de trouver le bon dosage entre une écoute attentive, un partage des expériences et une entraide désintéressée de tous les instants ? Les conseils prodigués devaient rester des conseils et l’orientation des choix laissée à l’appréciation de la personne concernée. En cela, l’amitié se différenciait de l’amour qui, avec le temps, pouvait être dévoyé vers une forme de possession et d’autoritarisme des partenaires, ces derniers oubliant, volontairement ou involontairement, le sens profond de l’amour »

Au-delà de ces thématiques abordées, Sandra Duhot m’a surprise plus d’une fois. C’est vraiment très sympathique et cela rend la lecture prenante et inoubliable. Franchement, c’est un très bon roman : une jolie ode à l’amitié qui ravira plus d’un lecteur. On soulève des thématiques dures et difficiles mais l’équilibre est parfait. La plume de Sandra Duhot est très fluide, elle véhicule les émotions d’une manière subtile et poétique. Les descriptions sont très jolies, l’auteure sait de quoi elle parle et ça se sent. On est propulsé dans une histoire qui nous propose de jolis voyages.

En définitive, voici une superbe découverte ! Je suis ravie d’avoir remis le nez dans l’univers de Sandra Duhot. Les personnages sont bien campés, les descriptions très bien maitrisées ainsi qu’une plume qui nous propose des thématiques difficiles et une jolie ode à l’amitié, la vraie.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une histoire qui met l’amitié en avant. Je suis vraiment sous le charme de cette amitié.
  • Le trio de personnages mis en avant, c’est top !
  • Les descriptions très bien faites et crédibles.

4

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PAL Mensuelle Octobre 2020

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Coucou tout le monde, nous voilà reparti pour un nouveau mois. Cela ne fait plus aucun doute, l’automne est là. A moi les lectures sous le plaid, les gros pulls, les boissons chaudes et les Disney le dimanche matin. C’est ma saison préférée! Sauter dans les flaques d’eau, m’émerveiller des couleurs de la Nature, regarder la pluie tomber alors que je suis au chaud, quel bonheur ! On y va pour ma PAL du mois 🙂 

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Et vous? Quoi de prévu ? 😀 
S’ajoute, comme d’habitude, à tout cela, quelques romans pour des comités de lecture pour des ME. 

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Bilan mensuel septembre 2020

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Salut tout le monde! 🙂
On se retrouve avec mon bilan du mois de septembre. Il ne fut, ma foi, pas trop mal! 🙂
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Bilan Livresque
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Services presse, Prix et Comités

Lecture personnelle

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Nous avons donc 15 services presse, 2 livres en comité, 2 livres pour Librinova et les 2 derniers romans pour le prix des auteurs inconnus ainsi qu’une lecture détente. Pour un total de 22 romans =)
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Top & Flop
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TOP

J’ai eu plus de mal avec… 

Je me suis rendue compte que j’avais eu plus de mal à écrire mes chroniques ce mois-ci. J’ai réussi à boucler mon planning de lecture mensuel mais je ne suis pas parvenue à tout chroniquer. Cependant, je vais essayer de me faire une petite banque de chronique pour pouvoir en publier un peu plus… 🙂
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Les petits rendez-vous chez Satine =)
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A bientôt
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Une agate rouge sang de Frédérick Maurès

61pwu-9P2xLRésumé : Dans un petit village, quelque part en France, Marie-Louise, une vieille dame presque centenaire, disparaît en léguant à celui qui s’occupe de son jardin, Mathieu Lambert, un appartement qu’elle possédait à Paris et qui est demeuré inoccupé depuis 1943. Mathieu ne sait pas pourquoi il a hérité ce bien et va découvrir petit à petit les composantes du passé de sa bienfaitrice et, par voie de conséquence, de son propre passé. Construit à partir d’une succession d’allers-retours dans le temps, à différentes dates clés du passé, Une agate rouge sang tient le lecteur en haleine du début à la fin en lui permettant de démêler progressivement le fil de l’intrigue, chaque chapitre apportant une pièce supplémentaire à la reconstitution du puzzle.

~ Lecture prix des auteurs inconnus 2019 ~

Je remercie chaleureusement le prix des auteurs inconnus pour l’envoi de ce roman. Ce roman vient clore ma participation dans la catégorie « littérature blanche » et ma participation de manière générale pour le prix. On dit toujours qu’on garde le meilleur pour la fin… Cette fois-ci, c’est bien vrai !

On fait la rencontre de Mathieu Lambert, le jardinier de Madame Marie-Louise, qui vient rendre un dernier hommage à cette dame qui a marqué sa vie. Mathieu est un personnage que j’ai grandement apprécié de manière générale : calme, posé, réfléchi, j’aime ce genre de personnages.  Mathieu va hériter d’un bien immobilier de Marie-Louise ce qui va lui permettre d’éclairer sa vie ainsi que son passé. De plus, le fait d’avoir un personnage principal âgé m’a beaucoup plu. On est dans une intrigue richement pensée mettant en scène un Mathieu âgé qui va enfin mettre le doigt sur ce qu’il ne comprenait pas dans son passé.

Mathieu et Marie-Louise ne sont pas les seuls personnages que l’on rencontre dans cette83635699_10216845068819798_5287050577543430144_n histoire, mais, ils sont pour moi, les plus remarquables. En effet, j’ai grandement apprécié découvrir la vie de Marie-Louise à travers cette narration qui va faire des aller-retours entre le passé et le présent. Lorsque l’on dit qu’il faut connaître son passé pour comprendre le présent, c’est bien vrai. Frédérick Maurès nous propose une histoire où les secrets de famille sont présents, où la Seconde Guerre Mondiale est en toile de fond

A la lecture du résumé, quand j’ai lu que Mathieu héritait d’un appartement inoccupé depuis 1943, rapidement, je me suis dit que j’allais lire un roman sur la seconde guerre mondiale. En ce moment, cette thématique historique vient bercer mes lectures, je ne sais pas pourquoi. Cependant, ce n’est pas gênant ici tant l’auteur semble maîtriser ce qu’il dit. Les scènes sont très crédibles et on est propulsé au cœur de l’horreur de cette période historique. Bien entendu, les thématiques soulevées sont lourdes, je n’ai pas besoin de m’attarder là-dessus. Vous savez très bien ce que l’on peut trouver de lourd lors de cette période historique si particulière.

J’ai été déstabilisée lors des premiers chapitres. En effet, les aller-retours entre passé et présent sont sympathiques mais ils mettent du temps à se mettre en place dans le sens où il faut tisser les liens entre les personnages, comprendre qui est qui et comment il fait avancer l’histoire. Une fois passé ces passages assez délicats, la lecture se fait rapidement. J’ai eu du mal à m’immerger dans l’histoire avec cette alternance au niveau des époques mais une fois dedans, on se sent bien.

On vogue entre le passé et le présent mais pas forcément dans un ordre chronologique. En effet, on se retrouve avec des sortes de réminiscences. Le lecteur va atterrir à un moment clé du passé marqué par un souvenir de Marie-Louise. Ainsi on a une impression de surgissement, le souvenir remonte à la mémoire et dans l’intrigue. C’est très intéressant de ne pas avoir un ordre chronologie. Cela marque une difficulté pour le lecteur mais on comprend où l’auteur veut en venir.

Avec cette fresque familiale et sociale, l’auteur va permettre au lecteur de se plonger dans une histoire trépidante, hurlante de crédibilité qui va permettre de se sentir bien dans cette lecture. Ce qu’on lit n’est pas évident mais permet quand même d’avoir un bon roman dans les mains qui est équilibré. Je regrette peut être un manque d’approfondissement de certains personnages. Si j’ai apprécié Mathieu et Marie-Louise, j’ai trouvé que Sarah, Benoit ou encore David manquaient de profondeur. Je ne me suis pas attachée à eux comme je l’ai fait avec les deux premiers. Ainsi, le roman est au service de ces personnes qui ont œuvré pour la Résistance, pour une France libre, pour la vie simplement. Cette difficulté dans les thématiques va être équilibrée par la présence de l’amitié, de l’amour et du courage de prendre des décisions qui vont changer la vie.

En définitive, je pense que c’est un très bon roman que nous propose Frédérick Maurès. Il a de bonnes bases et nous propose une intrigue sans faille ni longueur. C’est le plus important. La plume de l’auteur est très sympathique, fluide et dynamique. On sent tout le travail derrière ce premier roman et la réflexion qu’il apporte. Cela ne doit pas être évident d’écrire sur cette période sans faire de bourdes historiques. Je salue donc l’auteur pour son travail qui permet au lecteur de s’immerger dans une intrigue riche et détaillée. Les personnages de Mathieu et Maire-Louise sont très agréables et nous proposent une plongée dans une fresque familiale et historique prenante.

03 bonnes raisons de lire ce roman :

  • Une intrigue crédible et très bien ficelée.
  • Une narration intéressante qui va alterner les chapitres entre passé et présent.
  • Un duo de personnages principaux très agréables.

4.5

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